Frappe meurtrière contre une église à Gaza: Netanyahu dit regretter “profondément”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit regretter “profondément” une frappe contre une église à Gaza qui a fait trois morts jeudi, après avoir reconnu une “erreur” selon la Maison Blanche.L’armée israélienne a indiqué qu'”une enquête préliminaire suggère que des éclats d’un obus tiré lors d’une opération dans le secteur ont touché par erreur l’église” de la Sainte-Famille à Gaza-ville (nord).Le patriarcat latin de Jérusalem a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché cette seule église catholique de la bande de Gaza dévastée par une guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Israël regrette profondément qu’un tir perdu ait atteint l’église de la Sainte-Famille à Gaza. Chaque vie innocente perdue est une tragédie. Nous partageons la douleur des familles et des fidèles”, a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau. Il a ajouté qu’Israël “enquête sur cet incident”.A Washington, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué que le président Donald Trump avait appelé M. Netanyahu “pour évoquer la frappe sur l’église à Gaza”. “C’était une erreur des Israéliens de frapper cette église catholique, c’est ce qu’a dit le Premier ministre au président”, a-t-elle ajouté.Le président français Emmanuel Macron a “fermement” condamné la frappe, dans un message sur X, ajoutant qu’il s’était “entretenu avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem” et assurant “la solidarité de la France envers tous les chrétiens de Palestine”. La diplomatie française avait plus tôt condamné un bombardement “inadmissible”.Selon un communiqué du Patriarcat latin, le complexe de l’église de la Sainte-Famille, refuge pour la petite communauté catholique depuis le début de la guerre, “a été frappé par l’armée israélienne”. Il a fait état de trois morts et 10 blessés dont le père Gabriel Romanelli.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril, depuis ce complexe qui abrite des centaines de déplacés palestiniens.- “Un char a frappé l’église” -Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.”Un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat latin, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a affirmé que “des raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables”.- 25 morts à Gaza selon les secours -Selon la Défense civile locale, 25 personnes au total ont péri dans les frappes israéliennes jeudi à Gaza.Ce territoire compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”C’est un lieu de culte. Il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient, en évoquant la frappe contre l’église.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Frappe meurtrière contre une église à Gaza: Netanyahu dit regretter “profondément”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit regretter “profondément” une frappe contre une église à Gaza qui a fait trois morts jeudi, après avoir reconnu une “erreur” selon la Maison Blanche.L’armée israélienne a indiqué qu'”une enquête préliminaire suggère que des éclats d’un obus tiré lors d’une opération dans le secteur ont touché par erreur l’église” de la Sainte-Famille à Gaza-ville (nord).Le patriarcat latin de Jérusalem a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché cette seule église catholique de la bande de Gaza dévastée par une guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Israël regrette profondément qu’un tir perdu ait atteint l’église de la Sainte-Famille à Gaza. Chaque vie innocente perdue est une tragédie. Nous partageons la douleur des familles et des fidèles”, a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau. Il a ajouté qu’Israël “enquête sur cet incident”.A Washington, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué que le président Donald Trump avait appelé M. Netanyahu “pour évoquer la frappe sur l’église à Gaza”. “C’était une erreur des Israéliens de frapper cette église catholique, c’est ce qu’a dit le Premier ministre au président”, a-t-elle ajouté.Le président français Emmanuel Macron a “fermement” condamné la frappe, dans un message sur X, ajoutant qu’il s’était “entretenu avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem” et assurant “la solidarité de la France envers tous les chrétiens de Palestine”. La diplomatie française avait plus tôt condamné un bombardement “inadmissible”.Selon un communiqué du Patriarcat latin, le complexe de l’église de la Sainte-Famille, refuge pour la petite communauté catholique depuis le début de la guerre, “a été frappé par l’armée israélienne”. Il a fait état de trois morts et 10 blessés dont le père Gabriel Romanelli.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril, depuis ce complexe qui abrite des centaines de déplacés palestiniens.- “Un char a frappé l’église” -Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.”Un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat latin, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a affirmé que “des raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables”.- 25 morts à Gaza selon les secours -Selon la Défense civile locale, 25 personnes au total ont péri dans les frappes israéliennes jeudi à Gaza.Ce territoire compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”C’est un lieu de culte. Il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient, en évoquant la frappe contre l’église.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

‘A trap’ – Asylum seekers arrested after attending US courts

In gloomy corridors outside a Manhattan courtroom, masked agents target and arrest migrants attending mandatory hearings — part of US President Donald Trump’s escalating immigration crackdown.Trump, who campaigned on a pledge to deport many migrants, has encouraged authorities to be more aggressive as he seeks to hit his widely-reported target of one million deportations annually.Since Trump’s return to the White House, Homeland Security agents have adopted the tactic of waiting outside immigration courts nationwide and arresting migrants as they leave at the end of asylum hearings.Missing an immigration court hearing is a crime in some cases and can itself make migrants liable to be deported, leaving many with little choice but to attend and face arrest.Armed agents with shields from different federal agencies loitered outside the court hearings in a tower block in central New York, holding paperwork with photographs of migrants to be targeted, an AFP correspondent saw this week.The agents arrested almost a dozen migrants from different countries in just a few hours on the 12th floor of the Jacob K. Javits Federal Building.Brad Lander, a city official who was briefly detained last month by ICE (Immigration and Customs Enforcement) agents as he attempted to accompany a migrant targeted for removal, called the hearings “a trap.””It has the trappings of a judicial hearing, but it’s just a trap to have made them come in the first place,” he said Wednesday outside the building.- White House defends agents -Lander recounted several asylum seekers being arrested by immigration officers including Carlos, a Paraguayan man who Lander said had an application pending for asylum under the Convention Against Torture — as well as a future court date.”The judge carefully instructed him on how to prepare to bring his case to provide additional information about his interactions with the Paraguayan police and make his case under the global convention against torture for why he is entitled to asylum,” Lander said.After his hearing, agents “without any identifying information or badges or warrants grabbed Carlos, and then quickly moved him toward the back stairwell,” he said.Lander, a Democrat, claimed the agents were threatening and that they pushed to the ground Carlos’s sister who had accompanied him to the hearing.The White House said recently that “the brave men and women of ICE are under siege by deranged Democrats — but undeterred in their mission.” “Every day, these heroes put their own lives on the line to get the worst of the worst… off our streets and out of our neighborhoods.”Back at the building in lower Manhattan, Lander said that “anyone who comes down here to observe could see… the rule of law is being eroded.”

Euro-2025: les Anglaises, invincibles, filent en demi-finale

Au bout d’un match dingue et d’une séance de tirs au but interminable, les Anglaises, championnes d’Europe en titre, portées par l’entrée de Chloé Kelly, ont réussi à renverser un match en deux minutes alors qu’elles étaient dominées dans tous les secteurs de jeu.L’Angleterre peut remercier sa gardienne Hannah Hampton, qui a sorti au moins quatre tirs au but suédois au bout d’une séance interminable, après une prolongation où il ne s’est pas passé grand chose. Seules Lucy Bronze, Chloé Kelly et Alessia Russo ont transformé leur tir.Les joueuses de Sarina Wiegman restent donc invincibles même si ce quart de finale semblait devoir aboutir à un succès facile des Suédoises. Dès le début du match, les jaunes et bleues, poussées par les “Soft Hooligans” venus en nombre avec chants, tambours et inclusion, avaient complètement surclassé les coéquipières de Leah Williamson, méconnaissables et fragiles.En encaissant un but dès la 2e minute par la milieu de 35 ans Kosovare Asllani puis par Stina Blackstenius (25e), les Anglaises ont complètement sombré défensivement à l’image de Jess Carter, fautive sur les deux buts. Les Suédoises ont ensuite déroulé avant d’être moins incisives en seconde période.Après avoir perdu (2-1) contre la France lors de leur entrée en lice avant de se réveiller contre les Pays-Bas (4-0) puis face aux Pays de Galles (6-1), les Anglaises semblaient en panne physiquement, absentes dans les duels, face à des Suédoises qui impressionnaient comme depuis le début de cet Euro.Mais l’entrée de Chloé Kelly, buteuse déjà lors de la finale victorieuse en 2022, a tout changé. En deux minutes, elle a renversé la situation, réveillant les supporters anglais du stade de Zurich (22.400). La remplaçante a fait mieux en deux minutes que sur la totalité du match des attaquantes vedettes Alessia Russo ou Lauren James, très peu en vue.- Kelly, décisive -Sur son premier ballon, l’ailière – rentrée à la 78e minute – a servi Lucy Bronze au second poteau, laissée étrangement seule par la défense suédoise (2-1, 79e).Dans la foulée, sur son deuxième ballon, Chloé Kelly a centré de nouveau de la gauche, cette fois pour la jeune Michelle Agyemang (2-2, 81e). Rentrée dix minutes avant et n’ayant joué que cinq minutes contre la France, l’attaquante d’Arsenal âgée de 19 ans et qui a peu connu l’équipe A a changé le destin des championnes d’Europe en titre, qui peuvent aussi remercier leur gardienne de les avoir sauvée à deux reprises. En fin de match, Hannah Hampton, qui a fini les prolongations avec le nez en sang, a sorti deux arrêts décisifs (88e) avec les poings sur une frappe suédoise et juste avant la mi-temps (45+1) pour éviter le pire.A la poursuite d’un premier titre majeur depuis leur victoire lors du premier Euro féminin en 1984, les Suédoises ont été brutalement arrêtées dans leur course, alors qu’elles faisaient partie des favorites.Les Anglaises vont maintenant affronter les Italiennes en demi-finale le 22 juillet à Genève.

Les profits de Netflix bondissent grâce aux hausses de prix des abonnements

Netflix a vu son bénéfice net bondir de 45% à 3,125 milliards de dollars au deuxième trimestre, un signe que les hausses de prix et l’offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo.Le chiffre d’affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16% sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d’après son communiqué de résultats publié jeudi.Netflix a systématiquement dépassé les attentes du marché ces deux dernières années, y compris au premier trimestre 2025 grâce notamment aux augmentations des prix des abonnements.L’entreprise a revu ses prévisions à la hausse pour l’année 2025, tablant désormais sur des revenus compris entre 44,8 et 45,2 milliards, au lieu d’une fourchette entre 43,5 et 44,5 milliards.Cette nouvelle perspective “reflète principalement l’affaiblissement du dollar par rapport aux autres devises, ainsi qu’une croissance solide du nombre d’abonnés et des recettes publicitaires”, a-t-elle précisé.”Au-delà de la question de savoir si Netflix peut maintenir cette dynamique positive, les investisseurs vont surveiller de près ses récentes incursions dans le sport et la télévision en direct”, a commenté Paul Verna, analyste d’Emarketer.- “Elargir l’offre” -Fin 2024, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre Mike Tyson et le YouTubeur Jake Paul.En juin, la société californienne a signé un accord avec TF1, leader des audiences en France, pour diffuser les chaînes du groupe sur le service, une première mondiale.”On pourrait croire que nous avons assez de contenus incroyables pour satisfaire chaque personne sur la planète, mais il semblerait que nos abonnés veulent toujours plus de variété, c’est ce qu’on entend régulièrement”, a plaisanté le codirecteur général Greg Peters lors de la conférence aux analystes jeudi.”Donc le but fondamental de ce partenariat, c’est d’élargir notre offre de divertissement”, a-t-il ajouté.Netflix a ensuite conclu un partenariat avec l’Agence spatiale américaine, la Nasa, qui permettra bientôt aux utilisateurs de suivre les lancements de fusées et les mouvements d’astronautes dans l’espace.La plateforme comptait plus de 300 millions d’abonnés en décembre dernier, à la fin d’une saison des fêtes particulièrement réussie, où elle venait de gagner près de 19 millions de nouveaux abonnements.Mais l’entreprise ne divulgue plus ces chiffres désormais, afin de se concentrer sur les mesures “d’engagement” de l’audience (temps passé à regarder des contenus).- “Leader incontesté” -Au deuxième semestre, Netflix pourra compter notamment sur une nouvelle saison de “Mercredi” et la dernière de “Stranger Things” pour capter l’attention de ses membres.”Nous avons eu 44 titres nominés aux Emmys cette année. Ca, c’est de la qualité à grande échelle”, s’est félicité Ted Sarandos, l’autre codirecteur général de l’entreprise.Des contenus qui coûtent de plus en plus cher: Netflix prévoit une augmentation de ses dépenses pour la production et l’achat de contenus, sans entamer ses marges opérationnelles.L’engagement constitue un indicateur important pour l’abonnement avec publicité, dont la base d’utilisateurs a plus que doublé début 2025 par rapport à l’année précédente, selon Emarketer. Le service table sur 9 milliards de dollars de revenus tirés de cette formule d’ici 2030.Et pour toujours mieux optimiser l’engagement, Netflix teste depuis peu un outil d’intelligence artificielle (IA) générative qui permet aux abonnés de décrire ce dont ils ont envie en langage courant. Par exemple: “Je veux voir quelque chose d’effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi”.”A ce stade, il ne fait aucun doute que Netflix est le leader incontesté du streaming haut de gamme”, souligne l’analyste Paul Verna. “Wall Street va donc s’intéresser davantage à sa capacité à faire croître son activité qu’à savoir s’il gagne la guerre du streaming ou non. (La réponse est oui.)”

Les profits de Netflix bondissent grâce aux hausses de prix des abonnements

Netflix a vu son bénéfice net bondir de 45% à 3,125 milliards de dollars au deuxième trimestre, un signe que les hausses de prix et l’offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo.Le chiffre d’affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16% sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d’après son communiqué de résultats publié jeudi.Netflix a systématiquement dépassé les attentes du marché ces deux dernières années, y compris au premier trimestre 2025 grâce notamment aux augmentations des prix des abonnements.L’entreprise a revu ses prévisions à la hausse pour l’année 2025, tablant désormais sur des revenus compris entre 44,8 et 45,2 milliards, au lieu d’une fourchette entre 43,5 et 44,5 milliards.Cette nouvelle perspective “reflète principalement l’affaiblissement du dollar par rapport aux autres devises, ainsi qu’une croissance solide du nombre d’abonnés et des recettes publicitaires”, a-t-elle précisé.”Au-delà de la question de savoir si Netflix peut maintenir cette dynamique positive, les investisseurs vont surveiller de près ses récentes incursions dans le sport et la télévision en direct”, a commenté Paul Verna, analyste d’Emarketer.- “Elargir l’offre” -Fin 2024, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre Mike Tyson et le YouTubeur Jake Paul.En juin, la société californienne a signé un accord avec TF1, leader des audiences en France, pour diffuser les chaînes du groupe sur le service, une première mondiale.”On pourrait croire que nous avons assez de contenus incroyables pour satisfaire chaque personne sur la planète, mais il semblerait que nos abonnés veulent toujours plus de variété, c’est ce qu’on entend régulièrement”, a plaisanté le codirecteur général Greg Peters lors de la conférence aux analystes jeudi.”Donc le but fondamental de ce partenariat, c’est d’élargir notre offre de divertissement”, a-t-il ajouté.Netflix a ensuite conclu un partenariat avec l’Agence spatiale américaine, la Nasa, qui permettra bientôt aux utilisateurs de suivre les lancements de fusées et les mouvements d’astronautes dans l’espace.La plateforme comptait plus de 300 millions d’abonnés en décembre dernier, à la fin d’une saison des fêtes particulièrement réussie, où elle venait de gagner près de 19 millions de nouveaux abonnements.Mais l’entreprise ne divulgue plus ces chiffres désormais, afin de se concentrer sur les mesures “d’engagement” de l’audience (temps passé à regarder des contenus).- “Leader incontesté” -Au deuxième semestre, Netflix pourra compter notamment sur une nouvelle saison de “Mercredi” et la dernière de “Stranger Things” pour capter l’attention de ses membres.”Nous avons eu 44 titres nominés aux Emmys cette année. Ca, c’est de la qualité à grande échelle”, s’est félicité Ted Sarandos, l’autre codirecteur général de l’entreprise.Des contenus qui coûtent de plus en plus cher: Netflix prévoit une augmentation de ses dépenses pour la production et l’achat de contenus, sans entamer ses marges opérationnelles.L’engagement constitue un indicateur important pour l’abonnement avec publicité, dont la base d’utilisateurs a plus que doublé début 2025 par rapport à l’année précédente, selon Emarketer. Le service table sur 9 milliards de dollars de revenus tirés de cette formule d’ici 2030.Et pour toujours mieux optimiser l’engagement, Netflix teste depuis peu un outil d’intelligence artificielle (IA) générative qui permet aux abonnés de décrire ce dont ils ont envie en langage courant. Par exemple: “Je veux voir quelque chose d’effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi”.”A ce stade, il ne fait aucun doute que Netflix est le leader incontesté du streaming haut de gamme”, souligne l’analyste Paul Verna. “Wall Street va donc s’intéresser davantage à sa capacité à faire croître son activité qu’à savoir s’il gagne la guerre du streaming ou non. (La réponse est oui.)”

Trump souffre d’insuffisance veineuse, après avoir fait état de jambes enflées

Donald Trump souffre d’insuffisance veineuse chronique, a annoncé jeudi la Maison Blanche, après que le président américain de 79 ans a fait état de “légers gonflements du bas de ses jambes”, une pathologie courante à son âge.Des examens “approfondis” ont révélé ce problème circulatoire, qui entraîne une accumulation de sang dans les membres inférieurs.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a qualifié cette affection de “bénigne et courante, particulièrement chez les individus de plus de 70 ans”, avant de préciser qu’aucune “thrombose veineuse profonde ou de maladie artérielle” n’avait été découverte.Spécialiste de médecine interne à Tucson (Arizona), Matt Heinz confirme à l’AFP que l’insuffisance veineuse chronique est “assez courante” en particulier chez les sujets âgés. Elle résulte d’une moindre efficacité des valvules veineuses, qui servent à rediriger le sang vers le coeur, en raison du vieillissement, d’obésité ou d’inactivité, explique-t-il.S’il “ne veu(t) pas dire que ce n’est rien du tout”, “son cas ne semble pas nécessiter de traitements invasifs”, comme le remplacement chirurgical de valves, estime le médecin hospitalier.”Il est plutôt question de bas de contention, d’activité, et peut-être de perdre un peu plus de poids”, conseille Matt Heinz. “Plus d’activité ne veut pas dire rouler en voiturette de golf, ça veut dire marcher”, souligne-t-il.Tous les résultats des examens de Donald Trump “étaient dans les normes” et “le président demeure en excellente santé”, a insisté Karoline Leavitt.- Ecchymoses -La porte-parole de la Maison Blanche a également répondu aux spéculations grandissantes sur les réseaux sociaux autour d’un éventuel problème de santé du président républicain, après la publication de photos montrant des ecchymoses sur ses mains.Selon elle, elles sont la conséquence associée “de fréquentes poignées de mains” et de sa prise d’aspirine, “dans le cadre d’une prescription préventive cardiovasculaire standard”.En janvier, Donald Trump était devenu le plus vieux président à entrer en fonction de l’histoire des Etats-Unis, remplaçant Joe Biden, qui avait quitté le pouvoir à 82 ans.Le milliardaire républicain se vante fréquemment d’être “en pleine forme” et ses services ont même publié récemment une image le montrant en Superman.En avril, l’équipe médicale de la Maison Blanche l’avait décrit comme en “excellente santé cognitive et physique” après sa première visite médicale depuis son retour au pouvoir.Donald Trump accuse régulièrement l’entourage de Joe Biden, qui l’avait battu en 2020, d’avoir cherché à masquer le déclin du président démocrate octogénaire.Joe Biden s’était retiré tardivement de la course à la présidentielle de 2024, sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face à Donald Trump.En mai, un cancer de la prostate a été diagnostiqué à l’ancien président démocrate.dk-ia-rle-es/cyb/vla