Disparition de Delphine Jubillar: l’ex-petite amie de son mari auditionnée

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar, qui affirme que le peintre-plaquiste lui a avoué avoir tué son épouse Delphine, était entendue mercredi par les gendarmes à Auch, dans le Gers.Elle était en cours d’audition par les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie de Toulouse, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, avait ordonné lundi l’audition avant le 31 juillet de cette jeune femme, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines à Albi.Lundi, l’avocat de la jeune femme, Joaquinito Maria Alogo de Obono, s’est dit “ravi par la décision de Mme la présidente, ce jour, que (sa) cliente soit enfin écoutée”, ajoutant qu’elle souhaitait se constituer partie civile et “avait souhaité que la justice l’entende”.L’accusé, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l’infirmière à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020, aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu’à une autre ex-compagne l’avoir tuée.Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, s’est dit étonné mercredi du fait que, contrairement à ce qui s’est produit dans le passé, on ait “attendu trois mois” pour interroger la jeune femme.”Je ne comprends pas. Cette information semble être connue depuis le 14 mai. Mais qu’est-ce qu’ils font ? À l’époque du co-détenu, celui-ci était auditionné dans la journée. Et aujourd’hui, quelqu’un qui aurait reçu ces confidences, on attend trois mois pour l’auditionner. Je n’ai même plus d’explication”, a-t-il dit à l’AFP.Les services d’enquête avaient reçu le 14 mai le témoignage d’un “individu qui rapportait avoir reçu les confidences de la compagne de Cédric Jubillar sur son implication dans les faits qui lui sont reprochés”, avant qu’un procès-verbal retranscrivant ces propos ne soit transmis début juillet à la présidente de la cour d’assises.- “J’ai déjà tué” -L’accusé aurait confié à sa petite amie d’alors avoir étranglé son épouse. “J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien”, lui aurait encore dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, selon des propos rapportés le 11 juillet à l’AFP par l’avocat de cette dernière, Me Alogo de Obono.”Si ces propos ont été tenus, ils peuvent relever d’une provocation qui ne serait que la troisième. Je crois que, dans le caractère qui est le sien, il peut, peut-être de guerre lasse, à force d’entendre +mais qu’est-ce qui s’est passé ?+, par provocation, raconter n’importe quoi”, a estimé Me Alary.”Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné. Les deuxièmes révélations à son co-détenu ont fait l’objet d’investigations, ça n’a strictement rien donné non plus”, a-t-il encore affirmé.À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour trouver le corps de l’infirmière disparue avaient été entreprises, en vain, début 2022.Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence.

Grèce: le destin douloureux de milliers d’enfants adoptés aux Etats-Unis

Joanna et Sophia utilisent un traducteur automatique pour communiquer entre elles. L’une ne parle qu’anglais et l’autre grec. Pourtant les deux femmes sont sœurs.”Ce qui me fait le plus mal, c’est de ne pas pouvoir mener de conversation avec Sophia”, regrette l’Américaine Joanna qui a retrouvé, en 2023, à 66 ans, sa citoyenneté grecque d’origine.Joanna s’appelle Robyn aux Etats-Unis où elle a grandi et vécu toute sa vie après son adoption en Grèce alors qu’elle était un bébé d’un peu plus d’un an.Elle fait partie des quelque 4.000 Grecs adoptés durant la Guerre froide, tout particulièrement dans les années 50 et 60. L’immense majorité a rejoint des familles américaines.- Chapitre douloureux -Il s’agit d’un chapitre douloureux mais encore mal connu de l’histoire mouvementée de la Grèce qui, après l’occupation nazie, s’est déchirée dans une guerre civile meurtrière (1946-1949).”Il est désormais impossible d’ignorer les adoptions de masse et organisées d’enfants grecs aux Etats-Unis durant les deux décennies qui ont suivi la fin de la guerre civile”, explique à l’AFP Gonda Van Steen, directrice du Centre d’études helléniques du King’s College de Londres qui a mené de longues recherches et rédigé un livre sur le sujet.La Gréco-Américaine Mary Cardaras a mené campagne durant des années pour que ces enfants nés en Grèce et aujourd’hui sexagénaires ou septuagénaires puissent retrouver leur nationalité de naissance. “Ce qui a suivi (les premières adoptions en Grèce) fut un tsunami d’adoptions internationales”, poursuit-elle, citant notamment la Chine, le Vietnam, la Russie et surtout la Corée du Sud où au moins 140.000 enfants ont été adoptés par des parents étrangers entre 1955 et 1999.”Au début des années 50, la Grèce a été le principal pays d’origine des enfants adoptés aux Etats-Unis”, reprend Mme Van Steen.”Des couples américains sans enfant étaient prêts à payer n’importe quel prix pour un nouveau-né blanc et en bonne santé”, selon elle.- Veuves, violées -Souvent les mères biologiques de ces enfants étaient veuves, très pauvres ou avaient été violées. Dans la Grèce des campagnes, elles étaient montrées du doigt quand elles avaient eu un enfant sans être mariées.”Elles n’ont vu aucune autre solution que de donner l’enfant pour qu’il ait ‘une meilleure vie'”, poursuit Mme Van Steen.  Aujourd’hui ces personnes adoptées jusqu’en 1976 peuvent retrouver leur nationalité de naissance grâce à une disposition légale adoptée en mai qui simplifie les démarches d’obtention de papiers en Grèce.A la terrasse d’un café athénien, Joanna Robyn Bedell Zalewa extrait fièrement son passeport et sa carte d’identité grecs de son sac à main. Bien que disposant notamment de son certificat d’adoption, elle a entamé ses démarches bien avant la nouvelle réglementation et a dû patienter longtemps avant de retrouver sa citoyenneté grecque. “J’ai toujours su que j’avais été adoptée en Grèce”, explique cette retraitée qui est née en Messénie, dans le Péloponnèse, avant d’être adoptée au Texas. Comme pour beaucoup, son histoire est celle d’une quête opiniâtre de ses origines. “Ce que j’ai toujours voulu durant ma vie entière, c’est retrouver ma famille”, poursuit cette femme dont les yeux s’embuent de larmes lorsqu’elle évoque avec pudeur l’amour dont elle a tant manqué au sein de sa famille adoptive.Elle a retrouvé ses frères et sœur en Grèce et même rencontré, avant sa mort, sa mère biologique, veuve avec 5 enfants à sa naissance.Les liens qu’elle a tissés en Grèce l’incitent à y séjourner quand elle peut.Mary Cardaras possède encore son passeport grec de naissance qui a été révoqué à sa sortie du territoire quand elle était bébé. Cette ancienne journaliste, adoptée dans la région de Chicago et qui a longtemps vécu en Californie, a toujours su, elle aussi, qu’elle était originaire de Grèce.- “Les odeurs, l’ambiance” -Quand elle est revenue pour la première fois dans son pays natal pour des vacances d’été en 1972, elle a “regardé chaque visage de femme” dans la rue.”Je me demandais(…) si c’était ma mère”, explique-t-elle.Tout lui semblait familier. “Les odeurs, l’ambiance, j’étais complètement à la maison”.”Mais c’est seulement quand mes parents (adoptifs) sont morts que j’ai vraiment commencé à m’interroger sur les premiers mois et années” de ma vie, souligne-t-elle.L’obtention facilitée de la nationalité grecque constitue une avancée pleine d’émotions pour ces personnes à la biographie cisaillée. L’une d’elles en a récemment témoigné sur les réseaux sociaux. “A 12h47, heure grecque, j’ai reçu un message m’annonçant que je suis maintenant réintégrée comme citoyenne grecque! Je suis submergée d’émotion, ravie et sur un petit nuage!”, a écrit Stephanie Pazoles sur Facebook.

Le parquet de Paris confirme ses réquisitions de procès pour viols contre Gérard Depardieu

Le parquet de Paris a de nouveau requis mardi contre l’acteur Gérard Depardieu un procès pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, après de premières réquisitions en ce sens en août 2024 qui n’étaient plus valides pour raisons procédurales, a appris l’AFP de source proche du dossier mercredi.Sollicité par l’AFP, le ministère public a confirmé avoir “requis” mardi “le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle départementale de Paris, pour être jugé des infractions de viols et agressions sexuelles au préjudice de Charlotte Arnould les 7 et 13 août 2018.””Quel soulagement. Je reste encore prudente, il faut attendre l’ordonnance de mise en accusation du juge d’instruction. Bientôt sept ans…”, a commenté Mme Arnould sur Instagram.Le parquet de Paris avait déjà pris de telles réquisitions le 14 août 2024, mais depuis, l’enquête a été rouverte après une demande d’expertise de l’acteur sur ses propos sexuels et sexistes tenus lors d’un tournage en Corée du Nord, révélés par “Complément d’enquête” (France 2) en décembre 2023 et qui avaient fait scandale.Gérard Depardieu y multipliait les commentaires misogynes et insultants dans un haras, notamment à un moment où à l’écran, une fillette faisait du cheval, mais affirmait  que ses propos visaient une autre femme, adulte, et qu’il s’agissait d’une scène de fiction.Dans l’expertise rendue mi-mai dont l’AFP a eu connaissance, un expert informatique a tranché, estimant que ces propos “ont été adressés à l’égard d’une fillette évoluant sur un poney”.La question de savoir si les images ont été manipulées fera l’objet d’une audience correctionnelle le 2 octobre.Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, est en attente.L’émission avait précipité la chute de l’acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur le tournage des “Volets verts” en 2021 – il a fait appel.Sollicité mercredi par l’AFP, son avocat, Me Jérémie Assous, estime que “le non-lieu s’impose”.D’après lui, “les vidéos de surveillance prouvent qu’il n’y a eu aucune agression: on voit (Mme Arnould) embrasser (M. Depardieu) pendant plus de quarante secondes, désigner l’escalier qui mène à la chambre et y monter seule, en souriant. Elle lui écrit le lendemain de sa visite qu’elle l’aime et qu’elle n’est jamais aussi bien que dans ses bras”.Pour ce conseil, Mme Arnould est “disqualifiée” par les “six” accusations de viol et d’agression qu’elle a portées contre d’autres personnes, dont “aucune (…) n’a été considérée comme sérieuse” par la justice.De son côté, l’avocate de Mme Arnould, Me Carine Durrieu-Diebolt, a présenté sur LinkedIn ces nouvelles réquisitions comme une “avancée vers une reconnaissance pour ma cliente”.La décision finale sur un procès éventuel appartient désormais à la magistrate instructrice.Selon la source proche du dossier, des recours de M. Depardieu sur cette expertise doivent encore être étudiés en appel.

Des “dignitaires algériens” vont voir leurs conditions de déplacement réduites en France, selon le gouvernement

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau est “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Les chiffres dont on dispose indiquent que 120 personnes OQTF, avec leurs papiers donc en règle (pour un retour en Algérie, ndlr), n’ont pas été reprises par les autorités algériennes”, a-t-elle déclaré lors du compte-rendu du Conseil des ministres, sans mention de date.Selon le quotidien Le Figaro, 53 Algériens expulsés ont été renvoyés en France sur la période allant de mars au 22 juillet, dont quatre ces derniers jours alors que Bruno Retailleau appelait de nouveau à durcir le ton vis-à-vis d’Alger.”Il ne vous a pas échappé que le ministre de l’Intérieur était de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis notamment de la diplomatie algérienne”, a relevé Sophie Primas.”C’est ce qu’il est en train de faire, notamment sur un certain nombre de dignitaires algériens pour lesquels les conditions pour se déplacer en France vont être alourdies et plus difficiles”, a-t-elle souligné.”Nous sommes dans un rapport de force également avec l’Algérie sur cette question”, a-t-elle insisté, la France demandant aussi la libération de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes.Bruno Retailleau s’en est de nouveau pris, dans une interview vendredi au Figaro, aux autorités algériennes, leur reprochant notamment la délivrance de passeports à “des clandestins”, et a alors affirmé son intention d’entraver la circulation des “membres de la nomenclatura” responsables de “dénigrement de la France”. Visant le président Emmanuel Macron, qui le recevra jeudi à l’Elysée, il a aussi affirmé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.

Des “dignitaires algériens” vont voir leurs conditions de déplacement réduites en France, selon le gouvernement

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau est “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Les chiffres dont on dispose indiquent que 120 personnes OQTF, avec leurs papiers donc en règle (pour un retour en Algérie, ndlr), n’ont pas été reprises par les autorités algériennes”, a-t-elle déclaré lors du compte-rendu du Conseil des ministres, sans mention de date.Selon le quotidien Le Figaro, 53 Algériens expulsés ont été renvoyés en France sur la période allant de mars au 22 juillet, dont quatre ces derniers jours alors que Bruno Retailleau appelait de nouveau à durcir le ton vis-à-vis d’Alger.”Il ne vous a pas échappé que le ministre de l’Intérieur était de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis notamment de la diplomatie algérienne”, a relevé Sophie Primas.”C’est ce qu’il est en train de faire, notamment sur un certain nombre de dignitaires algériens pour lesquels les conditions pour se déplacer en France vont être alourdies et plus difficiles”, a-t-elle souligné.”Nous sommes dans un rapport de force également avec l’Algérie sur cette question”, a-t-elle insisté, la France demandant aussi la libération de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes.Bruno Retailleau s’en est de nouveau pris, dans une interview vendredi au Figaro, aux autorités algériennes, leur reprochant notamment la délivrance de passeports à “des clandestins”, et a alors affirmé son intention d’entraver la circulation des “membres de la nomenclatura” responsables de “dénigrement de la France”. Visant le président Emmanuel Macron, qui le recevra jeudi à l’Elysée, il a aussi affirmé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.

More than 100 NGOs warn ‘mass starvation’ spreading across Gaza

More than 100 aid organisations and human rights groups warned on Wednesday that “mass starvation” was spreading in Gaza, as the United States said its top envoy was heading to Europe for talks on a possible ceasefire and aid corridor.Israel is facing mounting international pressure over the catastrophic humanitarian situation in Gaza, where more than two million people are facing severe shortages of food and other essentials after 21 months of conflict.But it denied blocking supplies, saying that 950 trucks’ worth of aid were in Gaza waiting for international agencies to collect and distribute.”We have not identified starvation at this current point in time but we understand that action is required to stabilise the humanitarian situation,” an unnamed senior Israeli security official was quoted as saying by the Times of Israel.On the ground, the Israeli military said it was operating in Gaza City and the north, and had hit dozens of “terror targets” across the Palestinian territory.Gaza’s civil defence agency told AFP that Israeli strikes killed 17 people overnight, including a pregnant woman in Gaza City.- ‘Wasting away’ -The United Nations said on Tuesday that Israeli forces had killed more than 1,000 Palestinians trying to get food since the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) started operations in late May — effectively sidelining the longstanding UN-led system.A statement with 111 signatories, including Doctors Without Borders (MSF), Save the Children and Oxfam, warned that “our colleagues and those we serve are wasting away”.The groups called for an immediate negotiated ceasefire, the opening of all land crossings and the free flow of aid through UN-led mechanisms.The United States said its envoy Steve Witkoff will head to Europe this week for talks on Gaza and may then visit the Middle East.Witkoff comes with “a strong hope that we will come forward with another ceasefire as well as a humanitarian corridor for aid to flow, that both sides have in fact agreed to,” State Department spokeswoman Tammy Bruce told reporters.Even after Israel began easing a more than two-month aid blockade in late May, Gaza’s population is still suffering extreme scarcities.Israel says humanitarian aid is being allowed into Gaza and accuses Hamas of exploiting civilian suffering, including by stealing food handouts to sell at inflated prices or shooting at those awaiting aid.GHF said the United Nations, which refuses to work with it, “has a capacity and operational problem” and called for “more collaboration” to deliver life-saving aid.COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civil affairs in the Palestinian territories, said nearly 4,500 trucks entered Gaza recently, with flour, baby food and high-calorie food for children.But it said there had been “a significant decline in the collection of humanitarian aid” by international organisations in the past month.”This collection bottleneck remains the main obstacle to maintaining a consistent flow of humanitarian aid into the Gaza Strip,” it added.Aid agencies, though, said permissions from Israel were still limited and coordination to move trucks to where they are needed — and safely — was a major challenge.- ‘Hope and heartbreak’ -The humanitarian organisations said warehouses with tonnes of supplies were sitting untouched just outside the territory, and even inside, as they were blocked from delivering the goods.”Palestinians are trapped in a cycle of hope and heartbreak, waiting for assistance and ceasefires, only to wake up to worsening conditions,” the signatories said. “It is not just physical torment, but psychological. Survival is dangled like a mirage,” they added.”The humanitarian system cannot run on false promises. Humanitarians cannot operate on shifting timelines or wait for political commitments that fail to deliver access.”The head of Gaza’s largest hospital said Tuesday that 21 children had died due to malnutrition and starvation in the Palestinian territory over the previous three days.Mediators have been shuttling between Israeli and Hamas negotiators in Doha since July 6 in search of an elusive truce, with expectations that Witkoff would join the talks as they entered their final stages.More than two dozen Western governments called on Monday for an immediate end to the war, saying suffering in Gaza had “reached new depths”.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,219 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which sparked the war, resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Canal+ clears final hurdle to acquire S.Africa’s MultiChoiceWed, 23 Jul 2025 11:55:32 GMT

France’s Canal+ said Wednesday it had cleared the final regulatory hurdle for the buyout of Africa’s largest pay TV enterprise MultiChoice and further expand its footprint on the continent.The company said in a statement that the South African Competition Tribunal had given its approval for Canal+ to acquire the approximately 55 percent of MultiChoice shares …

Canal+ clears final hurdle to acquire S.Africa’s MultiChoiceWed, 23 Jul 2025 11:55:32 GMT Read More »