Trump expected to tie autism risk to Tylenol as scientists urge caution

US President Donald Trump on Monday was expected to tout a tenuous relationship between autism risk and Tylenol use during pregnancy, as scientists urged research on the topic was not conclusive.Identifying the cause of autism — a complex condition connected to brain development that many experts believe occurs for predominantly genetic reasons — has been a pet cause of Trump’s controversial health chief Robert F. Kennedy Jr.Earlier this year, Kennedy — well-known for his anti-vaccine views and penchant for conspiracy theories — vowed he would release findings regarding autism’s cause by September 2025.Trump teased the forthcoming announcement, scheduled for 4:00 pm local time (2000 GMT), as “one of the most important news conferences I’ll ever have.””I think we found an answer to autism, how about that?” he said, speaking to a huge crowd at the memorial of Charlie Kirk, the slain right-wing activist.The administration’s recent initiative to uncover autism’s roots has been widely criticized, not least due to reports that the health department hired vaccine skeptic and de-licensed physician David Geier to lead the charge.Kennedy has spent decades pushing discredited claims that link vaccines to autism.The Trump government’s expected focus on acetaminophen, the active ingredient in Tylenol, is likely to meet broad critique.The American College of Obstetricians and Gynecologists are among the major medical groups who have identified Tylenol as among the safest options for pain relief and fever reduction during pregnancy. Doctors already warn against its long-term use.Another common over-the-counter pain reliever, ibuprofen, is generally considered unsafe for pregnant people, especially after the 20th week.Speaking to journalists Monday, White House Press Secretary Karoline Leavitt withheld concrete details of what was to come, but insisted that “everyone in this room needs to tone down the judgment before you even hear what people are going to say.”- ‘Nuanced and uncertain’ -US media reports have also indicated the announcement could include discussion of a potential treatment for autism, the drug leucovorin, which experts say needs far more research but has shown some promise in small-scale trials.A literature review published last month concluded there was reason to believe a possible link between Tylenol exposure and autism existed — but other studies have found an opposite result.Researchers behind the August report cautioned that more study is needed and that pregnant people should not stop taking medication without consulting their doctors.David Mandell, a psychiatric epidemiologist at the University of Pennsylvania, told AFP that research suggests the possible risks posed by taking Tylenol while pregnant seem “to be lower than the risk of having an uncontrolled infection during pregnancy.”The professor of psychiatry also emphasized that digging into the interaction of genetic and environmental factors is an area of critical research, but that to take on those studies with rigor demands decades of study and funding.”They said it was going to happen by September. And so there’s an incredible pressure and urgency to come up with something,” he said of the administration’s push.That’s led to a “cherry-picked” justification of pre-formed conclusions rather than “an honest appraisal of the data,” he added.The Coalition of Autism Scientists called it “highly irresponsible and potentially dangerous to claim links between potential exposures and autism when the science is far more nuanced and uncertain.””Secretary Kennedy’s announcement will cause confusion and fear,” said the group in a statement.

Près d’une centaine de mairies hissent le drapeau palestinien malgré l’opposition de la place Beauvau

Près d’une centaine de mairies dirigées par la gauche ont hissé le drapeau palestinien au fronton de leur mairie lundi, jour de la reconnaissance par Emmanuel Macron d’un Etat de Palestine, un pavoisement auquel s’est fermement opposé le ministre démissionnaire de l’Intérieur.La place Beauvau, qui avait donné instruction aux préfets de faire cesser tout pavoisement en vertu du principe de neutralité du service public, de non-ingérence dans la politique internationale de la France et du risque de “troubles graves” à l’ordre public, a recensé lundi à 17H00 au moins 86 municipalités réfractaires, sur 34.875 communes.Après Nantes, Rennes ou Saint-Denis dans la matinée, les mairies écologistes de Besançon et Lyon ont hissé à leur tour le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville.”Cette reconnaissance de l’Etat palestinien n’est pas une offense faite à Israël (…). L’absence d’État est un terreau fertile pour tous les groupes terroristes, de Daech au Hamas”, a estimé le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, cité dans un communiqué. A Paris, une dizaine d’élus dont David Belliard, candidat écologiste à la mairie de Paris en 2026, ont déployé le drapeau palestinien depuis une fenêtre de l’hôtel de ville peu après 18H00, contre l’avis de la maire PS Anne Hidalgo.Dimanche, l’édile socialiste avait préféré projeter les drapeaux palestinien et israélien côte à côte sur la tour Eiffel, décision qualifiée lundi de “consternante de stupidité” par le fondateur de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Dans la matinée, les élus de Saint-Denis, première ville de Seine-Saint-Denis, avaient convié la presse pour ériger le drapeau palestinien sur l’hôtel de ville, aux côtés des drapeaux français et européen.”Depuis des années je me bats pour l’émergence d’une solution à deux Etats comme seule solution durable pour espérer une paix au Proche-Orient”, avait déclaré le maire PS Mathieu Hanotin. – “Arrêtez le feu” -A ses côtés, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, à l’origine de l’idée de pavoiser les mairies, a relevé que le drapeau palestinien “n’est pas le drapeau du Hamas”.Dans la soirée, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau l’a accusé sur LCI de commettre “une double faute” – “en termes juridiques” et “contre l’unité” du pays.Les conseils départementaux du Lot et de la Gironde se sont joints au mouvement de pavoisement, tandis que la maire écologiste de Poitiers le fera mardi.A Malakoff (Hauts-de-Seine), la maire communiste, qui avait apposé la bannière de la Palestine dès vendredi, restée depuis sur le fronton de l’Hôtel de ville malgré l’injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise de le déposer, s’est vu infliger lundi une astreinte de 150 euros par jour de retard. Elle a annoncé faire appel devant le Conseil d’Etat.A Corbeil-Essonnes, ville jumelée avec Jérusalem-Est, le maire DVG Bruno Piriou avait hissé le drapeau palestinien depuis plusieurs mois et souhaitait distribuer 1.000 drapeaux palestiniens.Deux décisions suspendues par la justice administrative, qui s’est aussi opposée à des pavoisements à Bagneux (Hauts-de-Seine), Goussainville (Val-d’Oise) ou encore Montataire (Oise).A Strasbourg, la justice a donné tort à la municipalité qui voulait projeter les couleurs du drapeau palestinien sur l’hôtel de ville, mais la décision n’a été connue qu’après le début de l’illumination.De plus petites villes comme Carhaix (Finistère), Dives-sur-Mer (Calvados) ou Grabels, près de Montpellier, ont emboîté le pas aux grandes.”En mettant ce drapeau, nous disons +arrêtez le feu, arrêtez le génocide+”, a déclaré à l’AFP le maire LFI de Grabels, René Revol.A Marseille, le maire DVG Benoît Payan a lui refusé de hisser le drapeau palestinien, préférant annoncer le jumelage de sa ville avec Bethléem, située en Cisjordanie occupée.Ce n’est pas la première fois que le pavoisement des mairies fait polémique.Au décès du pape François, la demande du gouvernement de mettre en berne le drapeau français avait été jugée contraire au principe de laïcité par certains maires. Selon Jean-Paul Markus, professeur de droit public à l’Université Paris-Saclay, “à chaque fois que les tribunaux ont validé les drapeaux, c’était parce qu’il y avait un mouvement national de solidarité”, comme par exemple le drapeau israélien après le 7-octobre ou le drapeau ukrainien.Pour Serge Slama, professeur de droit public à l’Université de Grenoble-Alpes, “un maire ne peut pas, à travers un drapeau, exprimer une opinion politique religieuse ou philosophique”. “Mais”, poursuit-il, “ériger un drapeau parce que le chef de l’État reconnaît la Palestine comme État ne me semble pas manquer au devoir de neutralité, parce que c’est la position officielle de la France ce jour-là”.bur-mk-mca-mdb-hdu/bfa/cbn

Google lutte en justice contre le démantèlement de son empire publicitaire

Google a commencé lundi à affronter les avocats du gouvernement américain qui réclament à la justice d’ordonner le démantèlement de l’activité publicitaire du géant technologique, pour mettre un terme à son monopole récemment jugé illégal.Il s’agit du deuxième procès fédéral majeur pour Google cette année, après celui où le groupe de Mountain View (Californie, ouest) s’est vu sanctionné début septembre pour sa domination sans partage dans la recherche en ligne tout en échappant au pire, c’est-à-dire à l’obligation de se séparer de son navigateur Chrome.L’affaire examinée à partir de lundi devant une cour fédérale de Virginie, près de Washington, pour environ une semaine, porte cette fois sur la plateforme publicitaire de Google, c’est-à-dire l’interface utilisée par les éditeurs de sites web pour vendre des espaces publicitaires et par les annonceurs pour les acheter.Dans une décision marquante il y a quelques mois, la juge Leonie Brinkema a donné raison au ministère américain de la Justice en reconnaissant que Google s’était maintenu illégalement dans une situation de monopole sur la publicité numérique.Les audiences débutées lundi visent à déterminer les sanctions et les remèdes anti-monopole à imposer à la filiale d’Alphabet.Le gouvernement américain veut voir le juge ordonner à Google de céder sa principale plateforme publicitaire, de réformer ses pratiques commerciales et de se soumettre à une supervision judiciaire serrée dans les prochaines années.”La loi exige de la cour qu’elle mette son poids dans la balance” pour rééquilibrer et mettre fin aux “préjudices profonds et persistants” causés par Google à ses concurrents potentiels, a déclaré Julia Tarver Wood, avocate du ministère américain de la Justice, dans son propos liminaire.- “va-tout” -Pour l’avocate de Google, Karen Dunne, le ministère “joue son va-tout” avec des propositions “radicales et inconsidérées”, alors que la décision rendue par la juge Brinkema sur le fonds du dossier “était empreinte de prudence”.Le remède réclamé par le gouvernement est, selon le conseil de Google, techniquement irréalisable, elle perturbera fortement le secteur et “elle échouera en pratique”.Comme attendu, elle a invoqué la décision récente dans l’affaire antitrust sur les activités de recherche de Google, dans laquelle un autre juge a conclu que la vente de Chrome serait “compliquée et très risquée”.Le gouvernement américain avait réclamé cette cession, arguant que le navigateur constituait une passerelle cruciale vers Internet et générait un tiers de toutes les recherches en ligne sur Google.La décision, largement décrite comme une grande victoire pour le géant de la tech, lui impose à la place de partager des données avec ses concurrents, entre autres mesures correctives.Lundi, l’avocate de Google a réclamé la même prudence, présentant les engagements de l’entreprise à changer ses pratiques commerciales pour satisfaire le juge sans en passer par une cession considérée comme trop radicale. En face, le ministère de la Justice a estimé que les correctifs avancés étaient insuffisants et permettraient au géant technologique de retrouver rapidement son monopole sur la publicité en ligne.Les audiences devraient durer environ une semaine, avant des plaidoiries finales quelques semaines plus tard et une décision dans plusieurs mois.- amende de l’UE -Dans une affaire similaire, la Commission européenne, en revêtant sa casquette d’autorité antitrust de l’UE, a infligé début septembre une amende de 2,95 milliards d’euros (3,47 milliards de dollars) à Google pour son emprise sur le marché publicitaire.Bruxelles a exigé des changements de pratiques mais renoncé à son intention initiale d’ordonner un démantèlement, récoltant des critiques pour cette décision jugée trop indulgente.Ces affaires s’inscrivent dans une série de poursuites récentes, entamées aussi bien sous l’administration démocrate que sous celle républicaine, pour limiter la domination sans partage de plusieurs grandes entreprises comme Google, Amazon ou Apple, après des années de mansuétude gouvernementale.

New US Fed governor says rates should be around ‘mid-2%’

The US Fed governor newly appointed by President Donald Trump argued Monday for significantly lower interest rates, signaling that concerns over inflation may be overblown.”I believe the appropriate Fed funds rate is in the mid-two percent area, almost two percentage points lower than current policy,” said Federal Reserve Governor Stephen Miran at the Economic Club of New York.In his first policy speech since joining the central bank, Miran warned that “leaving short-term interest rates roughly two percentage points too tight risks unnecessary layoffs and higher unemployment.”Last week, Miran was the sole dissenter to the Fed’s decision to cut interest rates by a quarter point, instead favoring a larger half-point reduction.On Monday, he laid out an argument on why the “neutral rate” of interest — the level that neither stimulates nor slows the economy — has dropped.This is due to immigration restrictions, tariffs and tax policy changes, he believes. In turn, interest rates should also be lower.He added that “with respect to tariffs, relatively small changes in some goods prices have led to what I view as unreasonable levels of concern.”Trump has frequently urged the Fed to slash rates this year, stepping up political pressure on the independent central bank.But underscoring policymakers’ different considerations, St Louis Fed President Alberto Musalem cautioned in a separate speech Monday of risks that above-target inflation could be more persistent than desirable.He said officials should “tread cautiously” in reducing rates.The central bank’s latest decision brought the benchmark lending rate to a range between 4.0 percent and 4.25 percent, and it flagged risks to employment in lowering levels.Miran, in explaining his thinking on the economy, said policy is “very restrictive.”His swift arrival to the Fed last week came as Trump has ramped up pressure for large rate cuts.The president has also moved to oust another Fed governor, who has mounted a legal challenge against her removal.Miran had been chairing the White House Council of Economic Advisers prior to joining the bank, and was sworn in just before the Fed’s rate-setting meeting started last Tuesday.His term expires January 31, and he has faced criticism for taking a leave of absence rather than resigning from his White House role while at the Fed.He reiterated Monday that he would step down from the Trump administration if he expected to remain for a longer Fed term.Miran also pledged to remain independent from politics, saying that he would “respectfully listen” if Trump urged for interest rate changes, but ultimately make up his mind based on his own analysis.He did not shy away from further dissents: “I’m not going to vote for something I don’t believe in, just for the sake of creating an illusion of consensus.”