Trump names Stallone, Strait among Kennedy Center honorees

US President Donald Trump on Wednesday named “Rocky” star Sylvester Stallone and country music great George Strait among the recipients of the Kennedy Center Honors, as he pursues a controversial overhaul of the storied arts institution.Disco diva Gloria Gaynor, rock band KISS and British theater star Michael Crawford, known for his indelible turn in the lead role of Broadway staple “Phantom of the Opera,” will also receive the Honors, one of the nation’s highest arts awards.Trump announced he himself would host the Honors gala, which usually takes place in early December and is later broadcast on CBS.”I did not insist, but I think it will be quite successful,” he told reporters at the stately white marble complex overlooking the Potomac River.He also joked that he wanted an honor himself but was “never able to get one.”Stallone, who at 79 is the same age as Trump, is a three-time Oscar nominee: for best actor and screenplay for the 1976 classic boxing flick “Rocky,” and for best supporting actor, again in the Rocky Balboa role, in the 2015 follow-up “Creed.”He is also a major Trump supporter and one of the president’s “Hollywood ambassadors” along with Jon Voight and Mel Gibson.Strait, 73, is one of the best-selling musicians of all time, known for huge hits like “All My Exes Live in Texas” and “Amarillo by Morning.” Gaynor, 81, is the singer behind the monster disco anthem “I Will Survive.”KISS, formed in the 1970s in Trump’s hometown New York City, gained fame with its shock rock performances and outlandish black and white face paint.Crawford, 83, made his mark on British television in the 1970s before achieving international success by originating the title role in Andrew Lloyd Webber’s musical “Phantom of the Opera,” thrilling audiences with his powerful tenor voice.- ‘Not going to be woke’ -The Kennedy Center, one of the nation’s top performing arts venues, is a living monument to the late John F. Kennedy. Opened in 1971, it has long enjoyed bipartisan support.But in February, shortly after returning to the Oval Office, Trump ousted the center’s leadership and installed himself as board chairman, vowing to purge any programming he deems objectionable.”A few short months ago, I became chairman of the Kennedy Center,” Trump said Wednesday.”We ended the woke…political programming.”In his first term, from 2017 to 2021, the Republican president skipped the Kennedy Center Honors gala, the biggest fundraiser of the year, because some of the artists receiving awards criticized him or said they would not attend in his presence.The Kennedy Center is home to the National Symphony Orchestra and also offers theater, opera, comedy and other productions.Many artists associated with the center, including opera singer Renee Fleming and musician Ben Folds, have cut ties with the institution. Others including comedian Issa Rae canceled performances.The producers of smash hit historical musical “Hamilton” opted to cancel a scheduled 2026 run timed to coincide with the 250th anniversary of the Declaration of Independence, citing the end of “neutrality” at the center.

Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin

Kulsum Beghum, 55 ans, trie les déchets sur une décharge de Dacca au Bangladesh. Son sang présente un taux très élevé de 650 microplastiques par mililitre, selon une analyse financée par le syndicat des récupérateurs de déchets.”Le plastique n’est pas bon pour moi”, dit-elle à l’AFP via un traducteur, au cours d’un entretien à Genève, en marge des négociations destinées à écrire le premier traité plastique international, où elle est venue témoigner de ses conditions de travail aux côtés des représentants de 184 pays.”Ca a commencé il y a 30 ans” à Dacca, dit cette femme de 55 ans, soutenue par son syndicat. Au début “le plastique c’était pour l’huile de friture et les sodas”, puis sont venus “les sacs de courses” qui ont remplacé les traditionnels sacs en jute. “On était attiré par le plastique, c’était tellement beau!”. Aujourd’hui, dans un pays parmi les plus fragiles économiquement de la planète, le plastique envahit tout, il tapisse les rues et les plages, obstrue les canalisations. Alamgir Hossain, membre d’une association affiliée à l’alliance internationale des ramasseurs de déchets, montre des photos sur son téléphone. Mme Beghum, elle, voudrait surtout que les plastiques non recyclables soient interdits, car elle ne peut pas les revendre, ceux-ci n’ayant aucune valeur marchande.- “Personne ne les ramasse” -Même remarque chez l’Indienne Indumathi (qui ne donne pas de nom de famille), venue de Bangalore en Inde, également pour témoigner: 60% des déchets plastique qui arrivent dans le centre de tri qu’elle a créé “sont non recyclables” dit-elle à l’AFP. Ce sont par exemple des sacs de chips mêlant aluminium et plastique, ou d’autres produits utilisant du plastique “multicouche”.”Personne ne les ramasse dans les rues et il y en a beaucoup”, dit-elle.Analyse de terrain confirmée par les scientifiques présents aux négociations de l’ONU à Genève. “Les sachets en plastique multicouche sont une catastrophe pour l’environnement, ils ne peuvent pas être recyclés”, souligne Stephanie Reynaud, chercheuse en chimie des polymères au CNRS à Pau en France.Indamathi analyse aussi à sa façon les échecs de certaines politiques publiques: Après l’interdiction des sacs à usage unique en 2014, elle a vu arriver les +lunchboxes+ en polypropylène noir ou transparent, à usage unique aussi. “On en voit de plus en plus dans les rues ou dans les décharges. Elles ont remplacé les sacs de courses”, dit-elle.Selon un récent rapport de l’OCDE portant sur le plastique en Asie du sud-est, des “politiques publiques plus ambitieuses pourraient faire baisser les rejets de plus de 95% d’ici à 2050” dans ces pays où la consommation de plastiques a été multipliée par neuf depuis 1990 à 152 millions de tonnes en 2022.Mais pour les militants de l’environnement, la tâche est rude devant cet océan de plastique.- “Nouveau colonialisme” – “Ce n’est pas la demande du consommateur” qui en est la cause, estime Seema Prabhu de l’ONG Trash Heroes basée en Suisse, et travaillant principalement dans les pays d’Asie du sud-est. “Le marché a été inondé” d’objets en plastique à usage unique qui remplacent des objets traditionnels en Asie comme les emballages en feuille de bananier en Thaïlande ou en Indonésie, ou encore les +lunch box+ en métal consignées en Inde. “C’est un nouveau colonialisme qui érode les cultures traditionnelles”, dit-elle à l’AFP.Selon elle, plus d’emplois pourraient être créés “dans une économie de la réutilisation que dans une économie de l’usage unique”. Les “sachets” (même en anglais, c’est le mot français qui est utilisé), pour les shampoings, les lessives ou les sauces, sont “une plaie”, ce sont “les plus petits objets plastiques dont l’industrie nous a intoxiqués”, dénonce Yuyun Ismawati Drwiega, indonésienne, qui copréside l’ONG internationale IPEN (International pollutents elimination network).”Ils sont faciles à transporter, faciles à obtenir, chaque kiosque en vend”, dit-elle. En Indonésie, des centres de collecte et de tri spécialisés dans les sachets ont vu le jour puis ont été fermés. Et ils s’accumulent.A Bali, où elle réside, elle organise des visites guidées qu’elle a surnommées “la belle et la bête”. La beauté ce sont les plages et les hôtels de luxe, la bête c’est l’arrière, les usines de tofu qui utilisent des briquettes de plastique comme combustible ou les déchetteries.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin

Kulsum Beghum, 55 ans, trie les déchets sur une décharge de Dacca au Bangladesh. Son sang présente un taux très élevé de 650 microplastiques par mililitre, selon une analyse financée par le syndicat des récupérateurs de déchets.”Le plastique n’est pas bon pour moi”, dit-elle à l’AFP via un traducteur, au cours d’un entretien à Genève, en marge des négociations destinées à écrire le premier traité plastique international, où elle est venue témoigner de ses conditions de travail aux côtés des représentants de 184 pays.”Ca a commencé il y a 30 ans” à Dacca, dit cette femme de 55 ans, soutenue par son syndicat. Au début “le plastique c’était pour l’huile de friture et les sodas”, puis sont venus “les sacs de courses” qui ont remplacé les traditionnels sacs en jute. “On était attiré par le plastique, c’était tellement beau!”. Aujourd’hui, dans un pays parmi les plus fragiles économiquement de la planète, le plastique envahit tout, il tapisse les rues et les plages, obstrue les canalisations. Alamgir Hossain, membre d’une association affiliée à l’alliance internationale des ramasseurs de déchets, montre des photos sur son téléphone. Mme Beghum, elle, voudrait surtout que les plastiques non recyclables soient interdits, car elle ne peut pas les revendre, ceux-ci n’ayant aucune valeur marchande.- “Personne ne les ramasse” -Même remarque chez l’Indienne Indumathi (qui ne donne pas de nom de famille), venue de Bangalore en Inde, également pour témoigner: 60% des déchets plastique qui arrivent dans le centre de tri qu’elle a créé “sont non recyclables” dit-elle à l’AFP. Ce sont par exemple des sacs de chips mêlant aluminium et plastique, ou d’autres produits utilisant du plastique “multicouche”.”Personne ne les ramasse dans les rues et il y en a beaucoup”, dit-elle.Analyse de terrain confirmée par les scientifiques présents aux négociations de l’ONU à Genève. “Les sachets en plastique multicouche sont une catastrophe pour l’environnement, ils ne peuvent pas être recyclés”, souligne Stephanie Reynaud, chercheuse en chimie des polymères au CNRS à Pau en France.Indamathi analyse aussi à sa façon les échecs de certaines politiques publiques: Après l’interdiction des sacs à usage unique en 2014, elle a vu arriver les +lunchboxes+ en polypropylène noir ou transparent, à usage unique aussi. “On en voit de plus en plus dans les rues ou dans les décharges. Elles ont remplacé les sacs de courses”, dit-elle.Selon un récent rapport de l’OCDE portant sur le plastique en Asie du sud-est, des “politiques publiques plus ambitieuses pourraient faire baisser les rejets de plus de 95% d’ici à 2050” dans ces pays où la consommation de plastiques a été multipliée par neuf depuis 1990 à 152 millions de tonnes en 2022.Mais pour les militants de l’environnement, la tâche est rude devant cet océan de plastique.- “Nouveau colonialisme” – “Ce n’est pas la demande du consommateur” qui en est la cause, estime Seema Prabhu de l’ONG Trash Heroes basée en Suisse, et travaillant principalement dans les pays d’Asie du sud-est. “Le marché a été inondé” d’objets en plastique à usage unique qui remplacent des objets traditionnels en Asie comme les emballages en feuille de bananier en Thaïlande ou en Indonésie, ou encore les +lunch box+ en métal consignées en Inde. “C’est un nouveau colonialisme qui érode les cultures traditionnelles”, dit-elle à l’AFP.Selon elle, plus d’emplois pourraient être créés “dans une économie de la réutilisation que dans une économie de l’usage unique”. Les “sachets” (même en anglais, c’est le mot français qui est utilisé), pour les shampoings, les lessives ou les sauces, sont “une plaie”, ce sont “les plus petits objets plastiques dont l’industrie nous a intoxiqués”, dénonce Yuyun Ismawati Drwiega, indonésienne, qui copréside l’ONG internationale IPEN (International pollutents elimination network).”Ils sont faciles à transporter, faciles à obtenir, chaque kiosque en vend”, dit-elle. En Indonésie, des centres de collecte et de tri spécialisés dans les sachets ont vu le jour puis ont été fermés. Et ils s’accumulent.A Bali, où elle réside, elle organise des visites guidées qu’elle a surnommées “la belle et la bête”. La beauté ce sont les plages et les hôtels de luxe, la bête c’est l’arrière, les usines de tofu qui utilisent des briquettes de plastique comme combustible ou les déchetteries.

Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin

Kulsum Beghum, 55 ans, trie les déchets sur une décharge de Dacca au Bangladesh. Son sang présente un taux très élevé de 650 microplastiques par mililitre, selon une analyse financée par le syndicat des récupérateurs de déchets.”Le plastique n’est pas bon pour moi”, dit-elle à l’AFP via un traducteur, au cours d’un entretien à Genève, en marge des négociations destinées à écrire le premier traité plastique international, où elle est venue témoigner de ses conditions de travail aux côtés des représentants de 184 pays.”Ca a commencé il y a 30 ans” à Dacca, dit cette femme de 55 ans, soutenue par son syndicat. Au début “le plastique c’était pour l’huile de friture et les sodas”, puis sont venus “les sacs de courses” qui ont remplacé les traditionnels sacs en jute. “On était attiré par le plastique, c’était tellement beau!”. Aujourd’hui, dans un pays parmi les plus fragiles économiquement de la planète, le plastique envahit tout, il tapisse les rues et les plages, obstrue les canalisations. Alamgir Hossain, membre d’une association affiliée à l’alliance internationale des ramasseurs de déchets, montre des photos sur son téléphone. Mme Beghum, elle, voudrait surtout que les plastiques non recyclables soient interdits, car elle ne peut pas les revendre, ceux-ci n’ayant aucune valeur marchande.- “Personne ne les ramasse” -Même remarque chez l’Indienne Indumathi (qui ne donne pas de nom de famille), venue de Bangalore en Inde, également pour témoigner: 60% des déchets plastique qui arrivent dans le centre de tri qu’elle a créé “sont non recyclables” dit-elle à l’AFP. Ce sont par exemple des sacs de chips mêlant aluminium et plastique, ou d’autres produits utilisant du plastique “multicouche”.”Personne ne les ramasse dans les rues et il y en a beaucoup”, dit-elle.Analyse de terrain confirmée par les scientifiques présents aux négociations de l’ONU à Genève. “Les sachets en plastique multicouche sont une catastrophe pour l’environnement, ils ne peuvent pas être recyclés”, souligne Stephanie Reynaud, chercheuse en chimie des polymères au CNRS à Pau en France.Indamathi analyse aussi à sa façon les échecs de certaines politiques publiques: Après l’interdiction des sacs à usage unique en 2014, elle a vu arriver les +lunchboxes+ en polypropylène noir ou transparent, à usage unique aussi. “On en voit de plus en plus dans les rues ou dans les décharges. Elles ont remplacé les sacs de courses”, dit-elle.Selon un récent rapport de l’OCDE portant sur le plastique en Asie du sud-est, des “politiques publiques plus ambitieuses pourraient faire baisser les rejets de plus de 95% d’ici à 2050” dans ces pays où la consommation de plastiques a été multipliée par neuf depuis 1990 à 152 millions de tonnes en 2022.Mais pour les militants de l’environnement, la tâche est rude devant cet océan de plastique.- “Nouveau colonialisme” – “Ce n’est pas la demande du consommateur” qui en est la cause, estime Seema Prabhu de l’ONG Trash Heroes basée en Suisse, et travaillant principalement dans les pays d’Asie du sud-est. “Le marché a été inondé” d’objets en plastique à usage unique qui remplacent des objets traditionnels en Asie comme les emballages en feuille de bananier en Thaïlande ou en Indonésie, ou encore les +lunch box+ en métal consignées en Inde. “C’est un nouveau colonialisme qui érode les cultures traditionnelles”, dit-elle à l’AFP.Selon elle, plus d’emplois pourraient être créés “dans une économie de la réutilisation que dans une économie de l’usage unique”. Les “sachets” (même en anglais, c’est le mot français qui est utilisé), pour les shampoings, les lessives ou les sauces, sont “une plaie”, ce sont “les plus petits objets plastiques dont l’industrie nous a intoxiqués”, dénonce Yuyun Ismawati Drwiega, indonésienne, qui copréside l’ONG internationale IPEN (International pollutents elimination network).”Ils sont faciles à transporter, faciles à obtenir, chaque kiosque en vend”, dit-elle. En Indonésie, des centres de collecte et de tri spécialisés dans les sachets ont vu le jour puis ont été fermés. Et ils s’accumulent.A Bali, où elle réside, elle organise des visites guidées qu’elle a surnommées “la belle et la bête”. La beauté ce sont les plages et les hôtels de luxe, la bête c’est l’arrière, les usines de tofu qui utilisent des briquettes de plastique comme combustible ou les déchetteries.

La Bourse de Paris soutenue par un environnement économique jugé plus clair

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,66% mercredi, soutenue par la perspective d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine en septembre, mais aussi par la prolongation de la trêve commerciale entre Washington et Pékin, avant un sommet déjà historique entre Trump et Poutine.L’indice vedette CAC 40 a gagné 51,55 points à 7.804,97 points à la clôture. La veille, le CAC 40 avait terminé en hausse de 0,71%.”Le sentiment global est positif sur les marchés”, grâce à “trois éléments”: la trêve commerciale Chine-Etats-Unis, la rencontre à venir entre Donald Trump et Vladimir Poutine et l’anticipation d’une baisse des taux de la Fed en septembre, résume Frédéric Rozier, gérant de portefeuilles chez Mirabaud.A la cote parisienne, “les valeurs exposées au marché asiatique ont progressé” après l’officialisation la veille de la prolongation de 90 jours de la trêve commerciale entre Washington et Pékin sur le front des droits de douane, ce qui devrait “réduire la pression sur la croissance chinoise”, explique Frédéric Rozier.Le numéro un mondial du luxe, LVMH, a gagné 2,72% à 469,60 euros, Kering 1,87% à 217,35 euros et Hermès 1,42% à 2.075,00 euros. Le géant des cosmétiques L’Oréal, souvent classé dans cette catégorie, s’est octroyé 2,32% à 388,15 euros.Sur le front géopolitique, les marchés attendent de connaître l’issue du sommet entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine, prévu  vendredi en Alaska, au sujet de la guerre en Ukraine, qui est le conflit en Europe le plus sanglant depuis la Seconde Guerre mondiale. Le sommet se tiendra en l’absence de Volodymyr Zelensky et n’est ainsi pas une conférence de paix.”Pour les investisseurs européens, cette rencontre ne change pas grand-chose”, mais elle pourrait soulager “les investisseurs étrangers” qui voient l’Europe comme “une zone de tensions”, explique M. Rozier.”S’il y a eu, à un moment donné, des flux d’investissements des Etats-Unis vers l’Europe plus conséquents, ces flux s’inversent, parce que de l’autre côté de l’Atlantique la situation s’est éclaircie sur les droits de douane, alors qu’en Europe, les incertitudes demeurent”, poursuit-il. Enfin, la publication la veille d’un indice d’inflation pour le mois de juillet aux Etats-Unis, en ligne avec les attentes du marché, a rassuré les investisseurs sur le fait que les droits de douane de Donald Trump ne se sont pas traduits par une hausse des prix pour le consommateur américain, moteur du PIB de la première puissance économique mondiale.Selon un calcul de l’OMC et du FMI actualisé au 8 août, les droits de douane appliqués par les États-Unis s’élèvent désormais en moyenne à 20,1%, soit leur plus haut niveau depuis le début des années 1910, hormis quelques semaines de 2025.”Les entreprises ont vraisemblablement pris sur elles” les hausses des prix induites par l’augmentation des droits de douane, ajoute Frédéric Rozier. Dans ce contexte, la publication de l’indice des prix à la production (PPI) aux Etats-Unis pour juillet attendue jeudi sera scrutée.Le soulagement des investisseurs sur l’inflation les a poussés à renforcer leurs attentes quant à une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine en septembre.Valneva reste en altitudeLe titre du spécialiste des vaccins Valneva a bondi de 18,75% à 3,98 euros, toujours porté par la publication la veille de ses résultats semestriels. Depuis le 1er janvier, la valeur du titre s’est envolée de 117,39%.Le laboratoire franco-autrichien avait fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et a confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.

Stocks extend gains on US rate-cut bets

Stock markets rose Wednesday, with Wall Street building on the previous day’s record highs after steady US inflation data fuelled hopes that the US Federal Reserve will cut interest rates.The broad-based S&P 500 index and the tech-heavy Nasdaq extended gains after reaching new summits on Tuesday.Tokyo’s Nikkei index followed suit on Wednesday, hitting a record as it closed 1.3 percent higher.European stock markets also finished in the green.Investors have worried about the impact that US President Donald Trump’s tariffs will have on US inflation and growth in the world’s biggest economy.But official figures showed Tuesday that the US consumer price index (CPI) remained steady at 2.7 percent in July, unchanged from June. Investors shrugged off data showing that core CPI — a measure of inflation that strips out volatile food and energy prices — accelerated in July to the fastest pace in six months to 3.1 percent.”Even as core CPI was accelerating, markets were reassured because the tariff impact on inflation didn’t look so obvious this time,” Deutsche Bank analysts said in a note.Markets could have reacted negatively as core inflation is usually the data point favoured by the Fed to make decisions on interest rates, said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.”Investors instead increased September cut expectations, thinking that imported goods inflation remained lower than feared as companies continued to absorb tariff costs,” she said.Trump has repeatedly demanded that the independent Fed cut rates and lambasted its chief, Jerome Powell, over the issue. The central bank, which will make its next interest-rate decision in September, has kept borrowing costs unchanged for now.The dollar slumped against other major currencies as the prospect of lower interest rates reduced its appeal to foreign investors.Investor focus was also on a summit in Alaska on Friday between Trump and Russian leader Vladimir Putin on the three-year-old Ukraine war.And oil prices fell more than one percent as the International Energy Agency raised its forecast for supply growth in 2025 and 2026 — leaving the world with a surplus — after OPEC+ decided to raise production.- Key figures at around 1540 GMT -New York – Dow: UP 0.8 percent at 44,790.31 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,456.15New York – Nasdaq: UP 0.1 percent at 21,700.95London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,165.23 (close)Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,804.97 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 24,185.59 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 43,274.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.6 percent at 25,613.67 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,683.46 (close)Euro/dollar: UP at $1.1713 from $1.1677 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3571 from $1.3501Dollar/yen: DOWN at 147.24 yen from 147.77 yenEuro/pound: DOWN at 86.31 pence from 86.45 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.4 percent at $62.28 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.2 percent at $65.32 per barrel

PMU: l’Etat fait le pari du changement de statut et de gouvernance

L’Etat vient au secours de la filière hippique confrontée à une baisse des paris et préconise une réforme, un “Pacte PMU 2030”, qui entend changer le statut et la gouvernance de l’opérateur.Le PMU, né en 1930, est un Groupement d’intérêt économique (GIE) détenu par France Galop et la SETF (Société d’encouragement à l’élevage du trotteur français) qui se partagent à parts égales le bénéfice net (8% des mises) pour financer la filière hippique et ses 40.000 emplois.Les joueurs empochent 75% des mises sous forme de gains tandis que l’Etat en reçoit 9%.Selon le bilan 2024 de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), le PMU a enregistré 6,6 milliards d’euros de mises l’an dernier, pour 1,7 milliard de produit brut des jeux (différence entre les mises des joueurs et leurs gains), en baisse de 2% sur un an.Et l’année 2025 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices puisque selon France Galop en juin, les mises étaient en baisse de 4% depuis le début de l’année. Mercredi, le gouvernement, s’appuyant sur  un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui confirme “la tendance à la baisse des enjeux du pari hippique”, a annoncé un “Pacte PMU 2030” dont l’une des plus importantes mesures sera, de “rénover la gouvernance” et changer le statut du PMU pour le faire évoluer en GIE commercial. Ce statut de GIE commercial, selon certains médias, permettrait notamment de ne plus reverser la totalité de son bénéfice net aux sociétés mères et de constituer des réserves. Le PMU aurait “davantage d’autonomie stratégique” et “cela renforce l’entreprise et sa profitabilité”, souligne Bercy auprès de l’AFP, En juin, le départ d’Emmanuelle Malecaze-Doublet, qui dirigeait le PMU depuis juillet 2022 a été dévoilé sans qu’aucun successeur ne soit annoncé. “L’enjeu c’est de retrouver une dynamique de croissance” avait alors souligné une source au sein d’une société de courses.- Bisbilles -L’Etat demande également mercredi aux sociétés mères, France Galop et la SETF, de “poursuivre les efforts d’économies et de réduction pérenne des charges en favorisant davantage la mutualisation de leurs services, et dégager, en parallèle, de nouvelles recettes hors-paris”.France Galop a annoncé fin mai un plan d’économies et de “retour à l’équilibre”: la société diminuera progressivement ses charges d’organisation des courses de 20 millions d’euros à horizon 2029, et surtout elle va réduire de 20,3 millions les “encouragements” (allocations versées à la filière) à partir de 2026, après une réduction de 10,5 millions cette année.L’assemblée générale du PMU fin juin avait été source de bisbille entre les deux sociétés, la SETF refusant d’approuver les comptes 2024. Les professionnels de la filière avaient alors publié une lettre ouverte poussant les sociétés mères à rassurer immédiatement les professionnels de leur bonne collaboration.Le gouvernement a désigné mercredi Eric Woerth, député de l’Oise, pour diriger la mise en oeuvre du “Pacte PMU 2030”. Il aura pour mission “de formaliser un accord stratégique avec les sociétés mères en s’appuyant sur les recommandations de l’IGF, de définir le contenu du Pacte PMU 2030, de proposer une réforme de la gouvernance du PMU et de fixer la clé de répartition entre les sociétés mères, et de formaliser le mandat de la prochaine équipe de direction du PMU”.La filière avait échappé cette année, après une large mobilisation, à une hausse des taxes sur les paris hippiques en point de vente. La loi de finance 2025 a en outre introduit la possibilité de parier en direct sur des courses hippiques.