Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été “un peu seule”

Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été “un peu seule” dans la bataille commerciale face aux Etats-unis, en marge d’un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (93).Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une “soumission” de l’Europe, a estimé que ce n’était “pas la fin de l’histoire”, et qu’il fallait “un processus encore pas totalement élucidé de ratification” de cet accord.”Il y a à vérifier quelle est la portée exacte de ces accords, et les Etats auront d’une manière ou d’une autre leur mot à dire”, a-t-il ajouté. “Je sais que toutes les autorités françaises, et en particulier le président de la République (Emmanuel Macron), ont été ceux qui se sont battus le plus contre des concessions qu’on considérait comme excessives”, a-t-il affirmé avant de s’interroger: “Est-ce que nous avons été un peu seuls? Oui”. “Est-ce qu’on a le sentiment qu’à l’intérieur de l’Union européenne, des forces politiques et économiques étaient plutôt sur une ligne de trouver des accommodements? Oui”, a-t-il ajouté, en estimant que de son point de vue, “la voie pour l’Europe est une voie d’affirmation et de résistance quand il faut et de fierté le plus souvent possible”.La classe politique française a été unanime à dénoncer l’accord conclu entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit notamment une hausse de 15% des droits de douane sur les exportations européennes. Le président Emmanuel Macron a déploré mercredi en Conseil des ministres que l’Union européenne n’ait pas été assez “crainte” dans ses négociations commerciales avec les Etats-Unis, affirmant que la France continuerait de faire montre “d’exigence et de fermeté” dans la suite des discussions.

Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été “un peu seule”

Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été “un peu seule” dans la bataille commerciale face aux Etats-unis, en marge d’un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (93).Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une “soumission” de l’Europe, a estimé que ce n’était “pas la fin de l’histoire”, et qu’il fallait “un processus encore pas totalement élucidé de ratification” de cet accord.”Il y a à vérifier quelle est la portée exacte de ces accords, et les Etats auront d’une manière ou d’une autre leur mot à dire”, a-t-il ajouté. “Je sais que toutes les autorités françaises, et en particulier le président de la République (Emmanuel Macron), ont été ceux qui se sont battus le plus contre des concessions qu’on considérait comme excessives”, a-t-il affirmé avant de s’interroger: “Est-ce que nous avons été un peu seuls? Oui”. “Est-ce qu’on a le sentiment qu’à l’intérieur de l’Union européenne, des forces politiques et économiques étaient plutôt sur une ligne de trouver des accommodements? Oui”, a-t-il ajouté, en estimant que de son point de vue, “la voie pour l’Europe est une voie d’affirmation et de résistance quand il faut et de fierté le plus souvent possible”.La classe politique française a été unanime à dénoncer l’accord conclu entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit notamment une hausse de 15% des droits de douane sur les exportations européennes. Le président Emmanuel Macron a déploré mercredi en Conseil des ministres que l’Union européenne n’ait pas été assez “crainte” dans ses négociations commerciales avec les Etats-Unis, affirmant que la France continuerait de faire montre “d’exigence et de fermeté” dans la suite des discussions.

Renault compte accélérer au deuxième semestre avec son nouveau patron François Provost

Le groupe Renault, dont le bénéfice a plongé au premier semestre, s’est cependant mieux défendu que la plupart de ses concurrents et compte accélérer au deuxième semestre avec son nouveau patron François Provost.Le constructeur automobile français a publié jeudi un bénéfice ajusté semestriel en chute de 69%, à 461 millions d’euros, notamment à cause de la forte concurrence sur le marché européen.”Nos résultats du premier semestre, dans un contexte de marché difficile, n’étaient pas en ligne avec nos ambitions initiales”, a déclaré dans un communiqué le nouveau directeur général du groupe, François Provost. L’environnement est “difficile en Europe, marqué par la baisse du marché +retail+ (les clients particuliers, NDLR) et par un marché des véhicules utilitaires en fort repli”, a expliqué le constructeur.Ces résultats étaient attendus: mi-juillet, Renault avait déjà revu légèrement en baisse ses objectifs annuels.- “Continuité” -François Provost a assuré jeudi, lors de sa première conférence de presse à la tête du groupe, qu’il avait “le Losange au cÅ“ur” et qu’il jouerait la “continuité” après le départ surprise de son prédécesseur Luca de Meo pour le géant du luxe Kering. Après la Renault 5 ou le SUV Dacia Bigster, ce polytechnicien de 57 ans doit lancer une deuxième vague de nouveaux modèles. Il compte aussi accélérer la transformation du groupe français de près de 100.000 salariés.Au premier semestre, l’entreprise a rencontré moins de difficultés que ses concurrents Volkswagen ou Stellantis, bien plus exposés aux droits de douane américains.Selon les analystes d’Oddo BHF, François Provost “amène une visibilité très attendue” chez Renault.Comme annoncé début juillet, l’évolution comptable du traitement de son partenaire japonais Nissan et ses mauvais résultats se sont cependant traduits par une perte nette de 11,2 milliards d’euros dans les comptes semestriels de Renault.Le chiffre d’affaires du constructeur français (marques Renault, Dacia, Alpine) a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 2,5% sur un an.Des lancements récents de véhicules (les SUV Dacia Bigster et Renault Symbioz, ou la Renault 5 électrique) ont permis d’augmenter les ventes et “cet effet positif continuera de s’améliorer au cours du prochain semestre”, espère Renault.Les ventes des versions hybrides de ses Clio, Captur, Symbioz ont fortement grimpé et représentent près d’un tiers des ventes en Europe. Mais si les ventes de voitures électriques progressent encore plus fort, ces véhicules ne représentent encore que 12,3% des ventes au premier semestre.”Nous savons exactement ce qu’il faut faire, notamment en ayant +benchmarké+ (comparé, NDLR) nos meilleurs compétiteurs, notamment nos compétiteurs asiatiques”, a souligné François Provost.- Formule 1 – Si, sous Luca de Meo, le constructeur est sorti de l’ornière où il se trouvait en 2020, il doit encore retrouver des marges stables et se développer à l’international. Le groupe a déjà fait des économies au premier semestre (287 millions d’euros), notamment grâce à de bonnes négociations sur ses achats. Renault compte renforcer ce plan d’économies du côté des frais administratifs comme des coûts de production et de recherche et développement. Il a dit avoir gelé les embauches au niveau mondial jusqu’à la fin de l’année, sauf pour les ouvriers dans les usines.François Provost a en revanche confirmé le coûteux engagement de l’écurie Alpine en F1, avec l’ambition de “rencontrer le succès” en 2026 avec une nouvelle voiture.Pour se développer à l’international, Renault gardera parmi ses “priorités” l’Amérique du Sud et l’Inde, mais ne s’intéressera ni à la Chine ni aux Etats-Unis, a précisé son nouveau patron.”Il n’y a pas de projet de grande alliance” avec son partenaire chinois Geely (propriétaire de Volvo Cars, entre autres), a-t-il souligné.Renault vise désormais une marge opérationnelle à 6,5% du chiffre d’affaires pour l’année 2025, contre une marge supérieure ou égale à 7% précédemment.La présentation du nouveau plan stratégique, qui doit succéder à la Renaulution de Luca de Meo, retardée de quelques mois, est désormais prévue au premier semestre 2026.La CFDT Renault a estimé dans un communiqué que “l’arrivée d’un nouveau directeur général constitue une opportunité de renouer un dialogue social de qualité”. Elle observe que “le groupe préserve ses fondamentaux” mais s’inquiète de la “baisse marquée” du marché des utilitaires.  Le syndicat invite donc à “évaluer sans tarder” l’impact social de ce recul et appelle François Provost à “garantir l’emploi et les conditions de travail sur les sites concernés”.

Le Liban déterminé à retirer ses armes au Hezbollah, assure son président

Le président libanais Joseph Aoun a affirmé jeudi la détermination de son pays, soumis à une intense pression américaine, à désarmer le Hezbollah malgré le refus du mouvement pro-iranien.La veille, le chef du Hezbollah Naïm Qassem, dont la formation est sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, a estimé que toute demande de désarmer son mouvement revenait à “servir le projet israélien”.Il a accusé l’émissaire américain Tom Barrack, qui a appelé au désarmement du Hezbollah, de recourir à la “menace et l’intimidation” pour “aider Israël”, pays allié des Etats-Unis et ennemi du Hezbollah.Quelques heures après les déclarations de M. Aoun, l’armée israélienne a mené de nouveaux bombardements au Liban contre “les infrastructures” du Hezbollah, dont un “important site de production de missiles”, selon le ministre de la Défense Israël Katz.S’exprimant dans une allocution devant les militaires, à l’occasion de la Fête de l’Armée, le président libanais a déclaré vouloir “retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l’armée libanaise”.Le Hezbollah conserve une partie de son arsenal, dont des missiles.Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, affirmant viser le Hezbollah qui s’abstient de riposter.- “Saisir une occasion historique” -Jeudi, les bombardements israéliens dans la Békaa (est) ont visé “des sites de fabrication d’explosifs, utilisés pour développer l’arsenal du Hezbollah, ainsi qu’un site souterrain dédié à la production et au stockage d’armes stratégiques”, selon l’armée israélienne.Un responsable libanais qui a requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que le gouvernement était “soumis à une intense pression internationale et régionale pour s’engager formellement, en Conseil des ministres, à désarmer le Hezbollah”.M. Aoun a indiqué que des modifications avaient été introduites à “des idées” soumises par les Etats-Unis sur le désarmement du Hezbollah.Ce plan doit être discuté la semaine prochaine en Conseil des ministres pour “établir un calendrier d’application”, a-t-il ajouté.Dans le même temps, le Liban demande l’arrêt des bombardements israélien, le retrait des forces israéliennes de cinq positions qu’elles occupent dans le sud du Liban et la libération des prisonniers libanais, a ajouté le chef de l’Etat.M. Aoun a appelé “toutes les parties politiques” à “saisir une occasion historique” pour que les forces libanaises aient “le monopole des armes (…) sur l’ensemble du territoire libanais, afin de regagner la confiance de la communauté internationale”.Il a affirmé que le Liban traversait une “phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile”. – “Effondrement ou stabilité” -“Pour la millième fois, j’assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d’édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (…) dont vous en êtes un pilier essentiel”, a-t-il ajouté, s’adressant au public du Hezbollah.”Aujourd’hui, nous devons choisir entre l’effondrement et la stabilité”, a encore dit M. Aoun, qui a hérité à son élection en janvier d’un pays ruiné par une crise économique inédite.La communauté internationale exige pour venir en aide au Liban le désarmement des groupes armés et des réformes économiques structurelles.Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la “résistance” contre Israël. Les autorités se sont également engagées à désarmer les groupes palestiniens armés qui contrôlent des camps de réfugiés dans le pays, mais n’ont pas encore mis en oeuvre cette décision.

La junte birmane annonce la levée de l’état d’urgence, avant les élections

La junte birmane a annoncé jeudi la levée de l’état d’urgence à l’approche des législatives de décembre que l’opposition a promis de boycotter et qui sont dénoncées par les observateurs internationaux. “L’état d’urgence est aboli aujourd’hui afin que le pays puisse organiser des élections sur le chemin vers une démocratie multipartite”, a déclaré le porte-parole des militaires au pouvoir en Birmanie, Zaw Min Tun, dans un message vocal transmis à la presse.Cette mesure met fin au régime d’exception qui avait été décrété lorsque l’armée avait renversé en février 2021 le gouvernement civil élu de la lauréate du prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.”Les élections auront lieu dans six mois”, a-t-il assuré.L’instauration de l’état d’urgence avait déclenché une guerre civile qui a fait des milliers de morts en Birmanie. Cette mesure d’exception avait conféré à Min Aung Hlaing le pouvoir suprême sur le législatif, l’exécutif et le judiciaire en tant que chef des forces armées. Mais le numéro un birman a récemment estimé que le scrutin prévu pour décembre et janvier pourrait ouvrir la voie à un règlement du conflit en Birmanie où de vastes régions sont aux mains de groupes rebelles. – “Deuxième étape” -Les analystes prédisent que Min Aung Hlaing conservera un rôle majeur en tant que président ou commandant de l’armée après les législatives et consolidera son pouvoir, prolongeant ainsi son mandat en tant que dirigeant de facto. “Ce sont les mêmes personnes qui sont toujours au pouvoir”, a dit à l’AFP Morgan Michaels, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques. “Ces types-là ne prévoient tout simplement pas de rendre le pouvoir aux civils”.”Nous avons déjà passé la première étape”, a déclaré Min Aung Hlaing dans un discours à Naypyidaw dont a fait état jeudi le journal officiel The Global New Light of Myanmar. “Maintenant, nous entamons la deuxième étape,” a-t-il lancé, devant d’autres membres de la junte. “Les prochaines élections auront lieu en décembre et des efforts seront déployés pour permettre à tous les électeurs éligibles de voter”, a écrit le journal, paraphrasant une autre partie de son allocution. Le scrutin se déroulera “par phases”, en fonction de “la situation sécuritaire”.La junte a cependant annoncé par la suite que l’état d’urgence resterait en vigueur pour 90 jours dans 63 cantons, la plupart situés dans des zones de conflit ou sous le contrôle de groupes rebelles.- “Imposture” -À New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé ce projet d’organiser des élections “dans un contexte de conflit et de violations des droits humains persistants et sans que les conditions soient réunies, notamment en matière de sûreté et de sécurité”. Il a appelé à la fin des violences, y compris des bombardements aériens contre les civils, et à ce que les travailleurs humanitaires aient pleinement accès au territoire birman afin de répondre aux “besoins humanitaires considérables exacerbés depuis les tremblements de terre du 28 mars”, selon  Farhan Haq, le porte-parole de M. Guterres.Des groupes d’opposition, y compris d’anciens parlementaires évincés au moment du coup d’État, ont promis de boycotter le scrutin, qu’un expert de l’ONU, Tom Andrews, a assimilé le mois dernier à une “imposture” visant à légitimer la domination continue des militaires.Aucune date précise pour le vote n’a encore été annoncée par la junte mais les partis politiques sont en cours d’enregistrement tandis que des séances de formation sur les machines de vote électronique ont déjà eu lieu.Mercredi, le gouvernement militaire a déclaré avoir promulgué une nouvelle loi prévoyant des peines de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans pour les discours ou les manifestations visant à nuire au “processus électoral”.Un recensement effectué l’année dernière dans la perspective des législatives n’a pas permis de collecter les données de près de 19 des 51 millions de Birmans, d’après des résultats provisoires.”Des contraintes significatives sur le plan de la sécurité” ont été invoquées pour expliquer ce problème majeur, qui témoigne de la portée limitée que pourrait avoir le scrutin en raison de la guerre civile.De vastes parties de la Birmanie échappent au contrôle de la junte et certains agents recenseurs gouvernementaux déployés ont été menacés et ont fait face à de la résistance. Les analystes ont prédit que les rebelles déclencheraient des offensives autour des dates des élections pour manifester leur opposition. Mais, ce mois-ci, la junte a commencé à offrir des récompenses en espèces à ceux qui accepteraient de déposer les armes et de “revenir dans le giron légal” avant le vote.Peu après l’annonce de la levée de l’état d’urgence, la Chine a déclaré jeudi soutenir la Birmanie dans la recherche d’une solution “pacifique” à la guerre civile.”Nous invitons tous les partis et les factions de Birmanie à régler leurs différends de manière appropriée par des moyens politiques, dans le cadre constitutionnel et juridique”, a dit Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Trump envoy to visit Gaza as pressure mounts on Israel

President Donald Trump’s envoy Steve Witkoff held talks in Israel on Thursday ahead of a rare US visit to aid distribution sites in Gaza, where nearly 22 months of grinding war and dire food shortages have sparked an international outcry.Witkoff, who has been involved in months of stalled negotiations for a ceasefire and hostage release deal, met Prime Minister Benjamin Netanyahu shortly after his arrival, the Israeli leader’s office said. On Friday he is to visit Gaza, the White House announced.Press Secretary Karoline Leavitt told reporters that Witkoff, who previously visited Gaza in January, would “inspect the current distribution sites and secure a plan to deliver more food and meet with local Gazans to hear firsthand about this dire situation on the ground”. Gaza’s civil defence agency reported at least 58 Palestinians killed late Wednesday when Israeli forces opened fire on a crowd attempting to block an aid convoy — the latest in a spate of near-daily shootings of desperate aid seekers.The Israeli military said troops had fired “warning shots” as Gazans gathered around the aid trucks.An AFP correspondent saw stacks of bullet-riddled corpses in Gaza City’s Al-Shifa Hospital.Jameel Ashour, who lost a relative in the shooting, told AFP at the overflowing morgue that Israeli troops opened fire after “people saw thieves stealing and dropping food and the hungry crowd rushed in hopes of getting some”.Witkoff has been the top US representative in indirect negotiations between Israel and Hamas but the discussions broke down last week when Israel and the United States recalled their delegations from Doha.Israel is under mounting international pressure to agree a ceasefire and allow the world to flood Gaza with food, with Canada and Portugal the latest Western governments to announce plans to recognise a Palestinian state.- International pressure -Trump criticised Canada’s decision and, in a post on his Truth Social network, placed the blame for the crisis squarely on Palestinian militant group Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.”The fastest way to end the Humanitarian Crises in Gaza is for Hamas to SURRENDER AND RELEASE THE HOSTAGES!!!” declared Trump, one of Israel’s staunchest international supporters.Earlier this week, however, the US president contradicted Netanyahu’s insistence that reports of hunger in Gaza were exaggerated, warning that the territory faces “real starvation”.UN-backed experts have reported “famine is now unfolding” in Gaza, with images of sick and emaciated children drawing international outrage.Israel is also under pressure to resolve the crisis from other traditional supporters.Germany’s top diplomat Johann Wadephul, who met Israeli Foreign Minister Gideon Saar and Netanyahu in Jerusalem on Thursday, warned before setting off that: “Israel is finding itself increasingly in the minority”.Wadephul noted that Germany’s European allies increasingly favour recognising Palestinian statehood, which Israel opposes.After the meeting, Saar’s office said he had told his German guest that countries queueing to recognise Palestinian statehood were merely rewarding Hamas.And he insisted “a Palestinian state will not be established for the simple reason that Israel will not be able to forfeit its own security.”The US State Department said it would deny visas to officials from the Palestinian Authority, which exercises limited self-rule in parts of the Israeli-occupied West Bank — the core of any future Palestinian state.- ‘This is what death looks like’ -The Hamas attack that triggered that war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to a tally based on official figures.Of the 251 people seized in the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 declared dead by the Israeli military.The Israeli offensive, nearing its 23rd month, has killed at least 60,249 Palestinians, most of them civilians, according to Hamas-run Gaza’s health ministry.This week UN aid agencies said deaths from starvation had begun.The civil defence agency said Israeli attacks across Gaza on Thursday killed at least 32 people.”Enough!” cried Najah Aish Umm Fadi, who lost relatives in a strike on a camp for the displaced in central Gaza.”We put up with being hungry, but now the death of children who had just been born?”Further north, Amir Zaqot told AFP after getting his hands on some of the aid parachuted from planes, that “this is what death looks like. People are fighting each other with knives”.”If the crossings were opened… food could reach us. But this is nonsense,” Zaqot said of the airdrops.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by the civil defence and other parties.burs-dc/kir

Maltraitance animale: plainte de L214 contre l’abattoir de Porto-Vecchio

Une enquête a été ouverte mercredi par le parquet d’Ajaccio après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) pour “sévices graves et mauvais traitements”, plainte déposée par l’association animaliste L214.L’enquête, confiée à la gendarmerie de Porto-Vecchio, a été ouverte “à ce stade pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux”, a précisé le procureur d’Ajaccio, Nicolas Septe, à l’AFP.En rendant publiques des vidéos filmées dans cet abattoir les 7 mai et 7 juillet, L214 a dénoncé dans un communiqué des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L214 assure que “les animaux sont tués dans d’immenses souffrances” et que la viande produite est distribuée “partout en Corse, en supermarchés, en vente directe chez les éleveurs et chez les artisans-bouchers”. L’association déclare également que son enquête a révélé “la complicité des services de l’État, dont la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, en demandant à la préfecture sa “fermeture immédiate”.Dans une vidéo filmée par l’association et consultée par l’AFP, L214 montre ainsi une supposée vétérinaire-inspectrice indiquant à un employé de l’abattoir: “On va faire comme ça car je comprends qu’il y a une commande qu’il faut respecter, mais ce n’est pas conforme à la réglementation”.Réagissant à ces “accusations graves” et regrettant “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”, la préfecture de Corse-du-Sud a indiqué dans un communiqué que le “montage vidéo” de L214 reprenait “de manière trompeuse les propos d’une fonctionnaire” et que la communication de l’association “éludait volontairement l’intervention de l’inspectrice qui a conduit à suspendre l’abattage compte tenu des dysfonctionnements qu’elle observait”.”Les procédures de contrôle ont été respectées lors des inspections ciblées par l’association”, assure la préfecture, reconnaissant que “les vidéos diffusées par L214 permettent cependant d’observer des non-conformités non constatées lors des inspections”.Des “investigations approfondies” ont donc été “engagées dès aujourd’hui”, précise la préfecture, selon qui “aucun élément constaté lors des contrôles réguliers (…) ne justifie à ce jour une fermeture immédiate de l’établissement”.En réaction, L214 a annoncé jeudi soir “engager un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bastia pour manquements à sa mission de contrôle vétérinaire à l’abattoir de Porto-Vecchio”.”La communication de la préfecture est un écran de fumée pour éviter de s’expliquer sur les graves dysfonctionnements qu’elle couvre”, a déclaré Sébastien Arsac, responsable des enquêtes de L214.L’association, qui indique “avoir déjà fait condamner cinq fois l’État pour des faits similaires”, appelle à un “rassemblement pacifique” le 7 août à 10h00 devant la préfecture.Propriété de la Collectivité de Corse, cet abattoir est géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac).En mars, L214 avait porté plainte contre un abattoir de Charlieu (Loire), le troisième de la région Auvergne-Rhône-Alpes visé par une enquête de l’association. Les deux premiers avaient vu leur activité suspendue.Plusieurs organisations de défense des animaux, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, ont appelé fin avril la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à ordonner une inspection généralisée sur la protection animale dans les abattoirs, après les révélations de L214.

Maltraitance animale: plainte de L214 contre l’abattoir de Porto-Vecchio

Une enquête a été ouverte mercredi par le parquet d’Ajaccio après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) pour “sévices graves et mauvais traitements”, plainte déposée par l’association animaliste L214.L’enquête, confiée à la gendarmerie de Porto-Vecchio, a été ouverte “à ce stade pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux”, a précisé le procureur d’Ajaccio, Nicolas Septe, à l’AFP.En rendant publiques des vidéos filmées dans cet abattoir les 7 mai et 7 juillet, L214 a dénoncé dans un communiqué des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L214 assure que “les animaux sont tués dans d’immenses souffrances” et que la viande produite est distribuée “partout en Corse, en supermarchés, en vente directe chez les éleveurs et chez les artisans-bouchers”. L’association déclare également que son enquête a révélé “la complicité des services de l’État, dont la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, en demandant à la préfecture sa “fermeture immédiate”.Dans une vidéo filmée par l’association et consultée par l’AFP, L214 montre ainsi une supposée vétérinaire-inspectrice indiquant à un employé de l’abattoir: “On va faire comme ça car je comprends qu’il y a une commande qu’il faut respecter, mais ce n’est pas conforme à la réglementation”.Réagissant à ces “accusations graves” et regrettant “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”, la préfecture de Corse-du-Sud a indiqué dans un communiqué que le “montage vidéo” de L214 reprenait “de manière trompeuse les propos d’une fonctionnaire” et que la communication de l’association “éludait volontairement l’intervention de l’inspectrice qui a conduit à suspendre l’abattage compte tenu des dysfonctionnements qu’elle observait”.”Les procédures de contrôle ont été respectées lors des inspections ciblées par l’association”, assure la préfecture, reconnaissant que “les vidéos diffusées par L214 permettent cependant d’observer des non-conformités non constatées lors des inspections”.Des “investigations approfondies” ont donc été “engagées dès aujourd’hui”, précise la préfecture, selon qui “aucun élément constaté lors des contrôles réguliers (…) ne justifie à ce jour une fermeture immédiate de l’établissement”.En réaction, L214 a annoncé jeudi soir “engager un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bastia pour manquements à sa mission de contrôle vétérinaire à l’abattoir de Porto-Vecchio”.”La communication de la préfecture est un écran de fumée pour éviter de s’expliquer sur les graves dysfonctionnements qu’elle couvre”, a déclaré Sébastien Arsac, responsable des enquêtes de L214.L’association, qui indique “avoir déjà fait condamner cinq fois l’État pour des faits similaires”, appelle à un “rassemblement pacifique” le 7 août à 10h00 devant la préfecture.Propriété de la Collectivité de Corse, cet abattoir est géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac).En mars, L214 avait porté plainte contre un abattoir de Charlieu (Loire), le troisième de la région Auvergne-Rhône-Alpes visé par une enquête de l’association. Les deux premiers avaient vu leur activité suspendue.Plusieurs organisations de défense des animaux, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, ont appelé fin avril la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à ordonner une inspection généralisée sur la protection animale dans les abattoirs, après les révélations de L214.