Pakistani Taliban claim attacks that killed 23 in northwest

The Pakistani Taliban on Saturday claimed responsibility for deadly attacks in several northwestern districts that killed 20 security officials and three civilians.The attacks, which included a suicide bombing on a police training school, were carried out on Friday in several districts of Khyber Pakhtunkhwa province that borders Afghanistan.Militancy has surged in Khyber Pakhtunkhwa since the withdrawal of US-led troops from neighbouring Afghanistan in 2021 and the return of the Taliban government in Kabul.Eleven paramilitary troops were killed in the border Khyber district, while seven policemen were killed after a suicide bomber rammed an explosives-laden car into the gate of a police training school in Dera Ismail Khan district, which was followed by a gun attack.”Seven police personnel were martyred and 13 were injured in the attack, while six terrorists were also killed,” Muhammad Hussain, a senior local police official, told AFP.Five people, including three civilians, were killed in a separate clash between militants and paramilitary troops in Bajaur district, security officials told AFP on Saturday.The Pakistani Taliban, the Tehreek-e-Taliban (TTP), claimed responsibility for the attacks in messages on social media. The group is separate to but closely linked with the Afghan Taliban.The attacks came hours after Afghanistan’s Taliban government accused Pakistan of “violating Kabul’s sovereign territory”, a day after two explosions were heard in the capital.Pakistan did not say if it was behind the blasts in Kabul but said it had the right to defend itself against surging border militancy.Prime Minister Shehbaz Sharif “strongly condemns” Friday’s attacks, his office said in a statement.”Such cowardly acts by terrorists cannot shake our resolve against terrorism,” the statement said. “We are determined to completely eliminate terrorism from the country.”- ‘Enough is enough’ -Islamabad accuses Afghanistan of failing to expel militants using Afghan territory to launch attacks on Pakistan, an accusation that authorities in Kabul deny.The TTP and its affiliates are behind most of the violence — largely directed at security forces.Including Friday’s attacks at least 32 Pakistani troops and three civilians have been killed this week alone in the border regions, while dozens of militants were also killed.More than 500 people, including 311 troops and 73 policemen, have been killed in attacks since January up to September 15, a military spokesman said on Friday.Earlier this year, a UN report said the TTP “receive substantial logistical and operational support from the de facto authorities”, referring to the Taliban government in Kabul.Pakistani Defence Minister Khawaja Muhammad Asif told parliament on Thursday that several efforts to convince the Afghan Taliban to stop backing the TTP had failed.”We will not tolerate this any longer,” Asif said. “United, we must respond to those facilitating them, whether the hideouts are on our soil or Afghan soil.”He warned that any response could cause collateral damage. “Everyone will have to bear the consequences, including those providing the hideouts,” he said.”Enough is enough,” he added. “The Pakistani government and army’s patience has run out.”

“Polluants éternels” autour de l’incinérateur d’Ivry: une étude ravive les inquiétudes

Des analyses effectuées par la fondation néerlandaise ToxicoWatch, dévoilées fin septembre, ont mis en évidence la présence dans l’air de “polluants éternels” ou PFAS près de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13, qui dénonce en retour une “démarche de désinformation”.Construit en bordure du périphérique, à cheval sur le 13e arrondissement de Paris et la ville d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), cet incinérateur d’ordures ménagères est le plus grand d’Europe et brûle chaque année 700.000 tonnes d’ordures, en provenance de 14 communes d’Ile-de-France et de 12 arrondissements de Paris.Commandée par le collectif 3R (pour “réduire, réutiliser, recycler”) et financée par l’ONG Zero Waste Europe, l’étude publiée en septembre a révélé la présence de PFAS dans l’air à proximité de cet incinérateur.Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), certaines de ces substances, présentes dans quantité d’objets et produits comme les poêles antiadhésives ou les cosmétiques, peuvent avoir des effets délétères sur la santé: taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus.Dans l’étude, des chercheurs de ToxicoWatch, spécialisés dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs, ont mesuré la concentration de métaux lourds et de polluants organiques persistants (POP), dont les PFAS, sur les filtres d’aération de cinq écoles primaires situées à moins de 1,5 km du site.Résultat: les filtres usagés, collectés à Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) entre octobre 2024 et février 2025, font apparaître des niveaux élevés de PFAS.Pour Thierry Billard, chercheur au CNRS à Lyon et spécialiste des composés fluorés, interrogé par l’AFP, l’étude “montre qu’il y a des PFAS qui circulent dans l’atmosphère”. Une conclusion “indéniable”.Mais ces niveaux élevés de “polluants éternels” sont-ils attribuables à l’incinérateur?”Avec cette étude pilote réalisée avec des moyens limités, on ne peut pas l’affirmer de manière certaine. Cette étude visait principalement à donner des pistes pour des études complémentaires”, souligne Amélie Boespflug, coprésidente du collectif 3R qui milite pour des alternatives à l’incinération des déchets.    “On ne dit pas qu’il n’y a pas d’autres pollutions”, poursuit-elle. “On dit que justement, c’est parce qu’il y avait déjà des sources de pollution qu’il ne fallait pas en rajouter une de plus en reconstruisant l’incinérateur”, en référence à la nouvelle unité de valorisation qui doit entrer en service début 2026 pour remplacer l’incinérateur existant.Dans une étude datant de février 2025, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) relève que les températures de combustion des incinérateurs d’ordures ménagères “ne sont pas suffisantes pour garantir une minéralisation complète de tous les PFAS”.- “Préoccupation légitime” -Propriétaire de l’incinérateur, l’agence métropolitaine Syctom dénonce pour sa part une “démarche de désinformation” et pointe “l’utilisation de protocoles d’analyse approximatifs”, créant “un sentiment d’angoisse chez les riverains”.Une réponse “emblématique des tactiques qui peuvent être employées pour discréditer les lanceurs d’alerte”, objecte Amélie Boespflug.A proximité de l’incinérateur, la publication de cette étude a ravivé les inquiétudes des riverains quant aux impacts sanitaires et environnementaux des panaches de fumées blanchâtres qui s’échappent de ses cheminées.”J’ai été interpellé il y a deux jours par des salariés d’une entreprise installée à Ivry, inquiets de savoir si leur santé était exposée du fait de ces PFAS”, raconte le maire communiste d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou.A Charenton-le-Pont, commune voisine, l’inquiétude est tout aussi vive.”Cela relance la préoccupation légitime de mes concitoyens sur les pollutions ambiantes et sur l’air qu’on fait respirer à nos enfants”, abonde Hervé Gicquel, maire LR de Charenton-le-Pont.”S’il y a émergence de nouvelles formes de pollution qui rejaillissent sur nos communes, il faut que je sache de quoi il en retourne. Et surtout quel est l’environnement qui le dégage”, explique l’élu.Les deux communes ont saisi l’Agence régionale de santé (ARS).Depuis des années, le collectif 3R alerte sur les nuisances liées à l’incinérateur d’Ivry.En avril, une étude menée par ToxicoWatch pour ce collectif avait mis en évidence des niveaux importants de métaux lourds et dioxines (un polluant organique persistant) dans des mousses prélevées à proximité.En 2022, la même fondation avait réalisé une étude commandée par 3R révélant la présence de dioxines dans les œufs de plusieurs poulaillers domestiques de l’aire urbaine parisienne. Depuis, l’ARS recommande de ne pas consommer d’œufs issus de ces poulaillers.

“Polluants éternels” autour de l’incinérateur d’Ivry: une étude ravive les inquiétudes

Des analyses effectuées par la fondation néerlandaise ToxicoWatch, dévoilées fin septembre, ont mis en évidence la présence dans l’air de “polluants éternels” ou PFAS près de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13, qui dénonce en retour une “démarche de désinformation”.Construit en bordure du périphérique, à cheval sur le 13e arrondissement de Paris et la ville d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), cet incinérateur d’ordures ménagères est le plus grand d’Europe et brûle chaque année 700.000 tonnes d’ordures, en provenance de 14 communes d’Ile-de-France et de 12 arrondissements de Paris.Commandée par le collectif 3R (pour “réduire, réutiliser, recycler”) et financée par l’ONG Zero Waste Europe, l’étude publiée en septembre a révélé la présence de PFAS dans l’air à proximité de cet incinérateur.Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), certaines de ces substances, présentes dans quantité d’objets et produits comme les poêles antiadhésives ou les cosmétiques, peuvent avoir des effets délétères sur la santé: taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus.Dans l’étude, des chercheurs de ToxicoWatch, spécialisés dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs, ont mesuré la concentration de métaux lourds et de polluants organiques persistants (POP), dont les PFAS, sur les filtres d’aération de cinq écoles primaires situées à moins de 1,5 km du site.Résultat: les filtres usagés, collectés à Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) entre octobre 2024 et février 2025, font apparaître des niveaux élevés de PFAS.Pour Thierry Billard, chercheur au CNRS à Lyon et spécialiste des composés fluorés, interrogé par l’AFP, l’étude “montre qu’il y a des PFAS qui circulent dans l’atmosphère”. Une conclusion “indéniable”.Mais ces niveaux élevés de “polluants éternels” sont-ils attribuables à l’incinérateur?”Avec cette étude pilote réalisée avec des moyens limités, on ne peut pas l’affirmer de manière certaine. Cette étude visait principalement à donner des pistes pour des études complémentaires”, souligne Amélie Boespflug, coprésidente du collectif 3R qui milite pour des alternatives à l’incinération des déchets.    “On ne dit pas qu’il n’y a pas d’autres pollutions”, poursuit-elle. “On dit que justement, c’est parce qu’il y avait déjà des sources de pollution qu’il ne fallait pas en rajouter une de plus en reconstruisant l’incinérateur”, en référence à la nouvelle unité de valorisation qui doit entrer en service début 2026 pour remplacer l’incinérateur existant.Dans une étude datant de février 2025, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) relève que les températures de combustion des incinérateurs d’ordures ménagères “ne sont pas suffisantes pour garantir une minéralisation complète de tous les PFAS”.- “Préoccupation légitime” -Propriétaire de l’incinérateur, l’agence métropolitaine Syctom dénonce pour sa part une “démarche de désinformation” et pointe “l’utilisation de protocoles d’analyse approximatifs”, créant “un sentiment d’angoisse chez les riverains”.Une réponse “emblématique des tactiques qui peuvent être employées pour discréditer les lanceurs d’alerte”, objecte Amélie Boespflug.A proximité de l’incinérateur, la publication de cette étude a ravivé les inquiétudes des riverains quant aux impacts sanitaires et environnementaux des panaches de fumées blanchâtres qui s’échappent de ses cheminées.”J’ai été interpellé il y a deux jours par des salariés d’une entreprise installée à Ivry, inquiets de savoir si leur santé était exposée du fait de ces PFAS”, raconte le maire communiste d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou.A Charenton-le-Pont, commune voisine, l’inquiétude est tout aussi vive.”Cela relance la préoccupation légitime de mes concitoyens sur les pollutions ambiantes et sur l’air qu’on fait respirer à nos enfants”, abonde Hervé Gicquel, maire LR de Charenton-le-Pont.”S’il y a émergence de nouvelles formes de pollution qui rejaillissent sur nos communes, il faut que je sache de quoi il en retourne. Et surtout quel est l’environnement qui le dégage”, explique l’élu.Les deux communes ont saisi l’Agence régionale de santé (ARS).Depuis des années, le collectif 3R alerte sur les nuisances liées à l’incinérateur d’Ivry.En avril, une étude menée par ToxicoWatch pour ce collectif avait mis en évidence des niveaux importants de métaux lourds et dioxines (un polluant organique persistant) dans des mousses prélevées à proximité.En 2022, la même fondation avait réalisé une étude commandée par 3R révélant la présence de dioxines dans les œufs de plusieurs poulaillers domestiques de l’aire urbaine parisienne. Depuis, l’ARS recommande de ne pas consommer d’œufs issus de ces poulaillers.

“Polluants éternels” autour de l’incinérateur d’Ivry: une étude ravive les inquiétudes

Des analyses effectuées par la fondation néerlandaise ToxicoWatch, dévoilées fin septembre, ont mis en évidence la présence dans l’air de “polluants éternels” ou PFAS près de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13, qui dénonce en retour une “démarche de désinformation”.Construit en bordure du périphérique, à cheval sur le 13e arrondissement de Paris et la ville d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), cet incinérateur d’ordures ménagères est le plus grand d’Europe et brûle chaque année 700.000 tonnes d’ordures, en provenance de 14 communes d’Ile-de-France et de 12 arrondissements de Paris.Commandée par le collectif 3R (pour “réduire, réutiliser, recycler”) et financée par l’ONG Zero Waste Europe, l’étude publiée en septembre a révélé la présence de PFAS dans l’air à proximité de cet incinérateur.Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), certaines de ces substances, présentes dans quantité d’objets et produits comme les poêles antiadhésives ou les cosmétiques, peuvent avoir des effets délétères sur la santé: taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus.Dans l’étude, des chercheurs de ToxicoWatch, spécialisés dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs, ont mesuré la concentration de métaux lourds et de polluants organiques persistants (POP), dont les PFAS, sur les filtres d’aération de cinq écoles primaires situées à moins de 1,5 km du site.Résultat: les filtres usagés, collectés à Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) entre octobre 2024 et février 2025, font apparaître des niveaux élevés de PFAS.Pour Thierry Billard, chercheur au CNRS à Lyon et spécialiste des composés fluorés, interrogé par l’AFP, l’étude “montre qu’il y a des PFAS qui circulent dans l’atmosphère”. Une conclusion “indéniable”.Mais ces niveaux élevés de “polluants éternels” sont-ils attribuables à l’incinérateur?”Avec cette étude pilote réalisée avec des moyens limités, on ne peut pas l’affirmer de manière certaine. Cette étude visait principalement à donner des pistes pour des études complémentaires”, souligne Amélie Boespflug, coprésidente du collectif 3R qui milite pour des alternatives à l’incinération des déchets.    “On ne dit pas qu’il n’y a pas d’autres pollutions”, poursuit-elle. “On dit que justement, c’est parce qu’il y avait déjà des sources de pollution qu’il ne fallait pas en rajouter une de plus en reconstruisant l’incinérateur”, en référence à la nouvelle unité de valorisation qui doit entrer en service début 2026 pour remplacer l’incinérateur existant.Dans une étude datant de février 2025, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) relève que les températures de combustion des incinérateurs d’ordures ménagères “ne sont pas suffisantes pour garantir une minéralisation complète de tous les PFAS”.- “Préoccupation légitime” -Propriétaire de l’incinérateur, l’agence métropolitaine Syctom dénonce pour sa part une “démarche de désinformation” et pointe “l’utilisation de protocoles d’analyse approximatifs”, créant “un sentiment d’angoisse chez les riverains”.Une réponse “emblématique des tactiques qui peuvent être employées pour discréditer les lanceurs d’alerte”, objecte Amélie Boespflug.A proximité de l’incinérateur, la publication de cette étude a ravivé les inquiétudes des riverains quant aux impacts sanitaires et environnementaux des panaches de fumées blanchâtres qui s’échappent de ses cheminées.”J’ai été interpellé il y a deux jours par des salariés d’une entreprise installée à Ivry, inquiets de savoir si leur santé était exposée du fait de ces PFAS”, raconte le maire communiste d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou.A Charenton-le-Pont, commune voisine, l’inquiétude est tout aussi vive.”Cela relance la préoccupation légitime de mes concitoyens sur les pollutions ambiantes et sur l’air qu’on fait respirer à nos enfants”, abonde Hervé Gicquel, maire LR de Charenton-le-Pont.”S’il y a émergence de nouvelles formes de pollution qui rejaillissent sur nos communes, il faut que je sache de quoi il en retourne. Et surtout quel est l’environnement qui le dégage”, explique l’élu.Les deux communes ont saisi l’Agence régionale de santé (ARS).Depuis des années, le collectif 3R alerte sur les nuisances liées à l’incinérateur d’Ivry.En avril, une étude menée par ToxicoWatch pour ce collectif avait mis en évidence des niveaux importants de métaux lourds et dioxines (un polluant organique persistant) dans des mousses prélevées à proximité.En 2022, la même fondation avait réalisé une étude commandée par 3R révélant la présence de dioxines dans les œufs de plusieurs poulaillers domestiques de l’aire urbaine parisienne. Depuis, l’ARS recommande de ne pas consommer d’œufs issus de ces poulaillers.

Gaza: les humanitaires “prêts” à livrer plus d’aide mais craignent des difficultés logistiques

Dans la foulée de l’accord Israël/Hamas, les organisations humanitaires se préparent à distribuer plus d’aide dans la bande de Gaza, un territoire exsangue dont certaines parties sont en proie à la famine selon l’ONU.Les organisations sont “prêtes”, ont indiqué à l’AFP des représentants du Programme alimentaire mondial (PAM), de Médecins sans frontières (MSF) et du Norwegian Refugee Council (NRC) alors qu’elles s’apprêtent à étendre massivement leurs opérations.Le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies a également déclaré avoir le feu vert israélien pour 170.000 tonnes d’aide, et avoir un plan de réponse humanitaire pour les 60 premiers jours de trêve.”Mais il y a urgence sur les besoins les plus élémentaires à Gaza: équipements médicaux, médicaments, nourriture, eau, carburant et abris adéquats pour deux millions de personnes qui vont devoir affronter l’hiver sans toit au-dessus de leur tête”, note Jacob Granger, de MSF.Après deux ans de guerre, les infrastructures, notamment le réseau crucial de distribution d’eau, sont largement détruites dans la bande de Gaza.Et l’entrée de l’aide a été insuffisante pendant des mois selon l’ONU, malgré un assouplissement récent par Israël du strict blocus humanitaire imposé en mars.L’ONU avait d’ailleurs déclaré le 22 août la famine à Gaza, la première à toucher le Moyen-Orient, après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans un état “catastrophique”.- “De la viande” –  Dès l’annonce d’un cessez-le-feu, jeudi, des Gazaouis ont dit à l’AFP se réjouir d’un afflux à venir de denrées dans le territoire, prévu dans l’accord.”Mes enfants sont surtout heureux de savoir que de la viande et du poulet vont enfin arriver”, a commenté Marwan al-Madhoun, 34 ans, déplacé dans le centre du territoire, “ça fait deux ans qu’ils en sont privés, enfin, les points de passage vont s’ouvrir!”Le plan Trump stipule qu’une “aide complète sera immédiatement acheminée dans la bande de Gaza” dès l’entrée en vigueur de l’accord et ce, “sans ingérence des deux parties.”Plusieurs sources humanitaires ont confié à l’AFP un certain “optimisme” quant à la mise en oeuvre du plan, tout en s’inquiétant des modalités d’application sur lesquelles Israël n’a encore fourni aucune information officielle.- “Accès” -“On pousse auprès de différentes ambassades et de donateurs pour qu’ils parlent de leur côté aux autorités israéliennes car on a besoin, par exemple, de camions qui soient en capacité de faire des allers-retours jusqu’aux plateformes sans avoir de contraintes côté israélien”, indique à l’AFP un responsable d’une ONG médicale.”La difficulté qu’on a maintenant, ce sont des questions d’accès”, souligne Antoine Renard, directeur du PAM dans les Territoires palestiniens depuis Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.”Le plan de Trump dit qu’on va revenir au système qui était en place lors du précédent cessez-le-feu (janvier 2025), mais les conditions sur le terrain sont différentes”, ajoute M. Renard, insistant sur les importants déplacements de population ayant eu lieu depuis.Avec la nouvelle offensive israélienne sur le nord de la bande de Gaza mi-septembre, des centaines de milliers de personnes ont fui vers le centre et le sud du territoire.Cela a créé une “pression” supplémentaire sur des zones dans lesquelles les habitants peinaient déjà à se nourrir ou à se soigner en raison de fortes pénuries, explique l’humanitaire.Deux travailleurs humanitaires ont expliqué être aussi inquiets des restrictions que les autorités israéliennes pourraient imposer sur les distributions d’aide, principalement effectuées depuis le printemps par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).Les opérations de cette organisation, soutenue par Israël et les Etats-Unis, ont été entachées par la mort de plus de 1.000 personnes tuées à proximité de ses sites, selon le bureau des droits de l’Homme de l’ONU.- “Droit fondamental” -Plusieurs responsables humanitaires ont dit à l’AFP ne pas avoir été associés aux pourparlers sur le cessez-le-feu en dehors des démarches qu’ils avaient parfois eux-mêmes engagées auprès des parties.L’accord sur le précédent cessez-le-feu avait ainsi parfois placé des ONG face à des exigences difficiles à mettre en oeuvre sur le terrain.Cette fois-ci, des problèmes administratifs pourraient se poser alors qu’Israël a imposé au printemps un nouveau mécanisme d’enregistrement des ONG que certaines ont refusé.Malgré tout, “nous ferons tout notre possible”, résume une porte-parole de NRC, Shaina Low. “L’aide humanitaire est un droit fondamental, le fait qu’elle soit intégrée à un accord de cessez-le-feu est problématique, elle ne devrait pas servir de monnaie d’échange – tout comme les otages”. 

West Indies’ Campbell out to freak catch after India declare on 518-5

India struck early with a freak catch after declaring their first innings on 518-5 with skipper Shubman Gill hitting an unbeaten 129 on day two of the second Test against the West Indies on Saturday.West Indies opener John Campbell fell for 10 after Sai Sudharsan somehow took a stunning and slightly lucky reflex catch at forward short-leg at Delhi’s Arun Jaitley Stadium.The left-handed Campbell attempted a slog sweep off Ravindra Jadeja’s left-arm spin and Sudharsan instinctively held on to the ball with his helmet, chest and hands as he ducked for cover.West Indies were 26-1 at tea, trailing India by 492 runs.Tagenarine Chanderpaul, on 13, and Alick Athanaze, on two, were batting at the break.India lost overnight batter Yashasvi Jaiswal for 175 soon after they resumed on 318-2 but Gill took on the mantle with his 10th Test century.Gill, who started the day on 20, took on the West Indies attack with his classy strokeplay, hitting 16 fours and two sixes.Gill scored three runs off left-arm spinner Khary Pierre to register his fifth hundred this year and raised his bat to acknowledge a raucous weekend crowd.He and wicketkeeper-batsman Dhruv Jurel, who made 44, shared 102 runs for the fifth wicket and put on quick runs peppered with regular boundaries after the lunch break to turn the screw on the West Indies.Visiting skipper Roston Chase bowled Jurel with a delivery that stayed low and Gill soon declared the innings.Earlier, the left-handed Jaiswal added just two to his overnight score when a mix-up with Gill saw him heading back to the pavilion in the second over of the day.Attempting a single after pushing the ball to mid-off, Jaiswal set off, but Gill had his back towards the striker and was ball-watching, and wicketkeeper Tevin Imlach was quick to rattle the stumps.Gill kept calm and put on 91 runs with Nitish Kumar Reddy, who made 43 before Jomel Warrican got him out for his third wicket.India are hot favourites to sweep the two-match series after winning the opener by an innings.

Cisjordanie: harcelée par des colons, une communauté bédouine rongée par l’angoisse

Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, Naef Jahaline a peur de l’avenir alors que des colons israéliens s’installent sur les terres qui abritent l’une des dernières communautés bédouines d’éleveurs de la région.La vie était belle auparavant à Ras Ein al-Auja, raconte cet éleveur bédouin, mais les avant-postes se sont multipliés les uns après les autres au cours des deux dernières années.Les mobile-homes ont progressivement cédé la place à des maisons en dur, certaines construites à seulement une centaine de mètres des habitations bédouines.En mai, des colons ont détourné la ressource la plus précieuse du village, la source qui lui a donné son nom.Mais pour cette communauté de 130 familles, le pire reste la nécessité constante de monter la garde pour empêcher les colons de couper l’électricité, les canalisations d’irrigation ou d’amener leurs propres troupeaux paître près des habitations.”Les colons provoquent les gens la nuit, en se promenant autour des maisons, en dérangeant les habitants, en stressant les gens, en effrayant les enfants et les personnes âgées”, déclare M. Jahaline, 49 ans, ajoutant que les appels à la police israélienne dans la région donnaient rarement des résultats.”Il n’y a pas de véritable protection”, dit-il à l’AFP après une réunion avec d’autres villageois visant à s’organiser face à cette menace croissante.- “Vous faire partir” -La plupart des Bédouins palestiniens sont des éleveurs, ce qui les expose particulièrement à la violence lorsque des colons israéliens amènent leurs troupeaux qui entrent en concurrence pour les pâturages.Il s’agit d’une stratégie que les organisations de surveillance de la colonisation qualifient de “colonialisme pastoral”.”Ils (les mouvements pro-colonies, NDLR) ont commencé à faire venir des colons juifs, à leur donner un petit troupeau ou quelques moutons ou vaches, à s’emparer d’une zone spécifique, et à partir de là, ces colons armés commencent à élever du bétail”, explique à l’AFP Younes Ara, de la Commission de résistance à la colonisation et au mur de l’Autorité palestinienne.Les colonies se sont développées depuis l’occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967. Hors Jérusalem-Est annexée, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies, régulièrement condamnées par l’ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de trois millions de Palestiniens Selon M. Jahaline, le pâturage, combiné à du harcèlement, vise à pousser les Palestiniens à quitter les zones qui intéressent les colons israéliens.”On ne sait jamais quand ni comment ils vont vous harceler. Le but est de vous faire partir”, dit-il, alors qu’il monte la garde près de chez lui, de nuit, éclairant de temps en temps avec une puissante lampe torche un ravin près duquel de jeunes colons apportent des provisions.Cette nuit-là, il est accompagné de Doron Meinrath, un ancien officier de l’armée israélienne qui dirige parfois des volontaires pour l’organisation israélienne “Regarder l’occupation dans les yeux”.Plusieurs militants étrangers et israéliens aident M. Jahaline en montant la garde, en documentant les mouvements des colons, en appelant la police ou l’armée israélienne et en essayant de dissuader la violence par leur présence, se relayant par équipes de huit heures, jour et nuit.”Allons les chercher”, lance M. Meinrath en voyant une voiture descendre une colline sur une route achevée il y a quelque mois et reliant l’avant-poste naissant à une colonie existante.- Véhicule dangereux -Une fois qu’il a rattrapé la Toyota conduite par un jeune homme, laquelle a un phare en moins et un pare-brise entièrement fissuré, M. Meinrath note le numéro d’immatriculation et le signale à la police comme véhicule dangereux pour la circulation.Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, et d’autres membres du gouvernement appellent ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie, et plus particulièrement de la vallée du Jourdain.Cette menace existentielle angoisse tout le monde à Ras Ein al-Auja, et Abou Taleb, berger de 75 ans, raconte que la terre où il est né est déjà en train de se transformer.Sa communauté était autrefois autosuffisante. Mais depuis que les colons ont coupé l’accès à la source, lui et ses fils doivent payer pour remplir le réservoir d’eau dont ils ont besoin pour abreuver leurs moutons tous les trois jours.Après la création d’une nouvelle colonie à deux pas de chez lui, Abou Taleb se sent de moins en moins en sécurité.”J’ai eu une enfance heureuse, mais aujourd’hui, eux, leur vie n’est pas heureuse”, dit-il en montrant ses trois petits-enfants qui s’amusent à l’ombre d’un acacia.”Ils ont grandi dans de mauvaises conditions, partout où ils vont, ces enfants ont peur des colons.”

Cisjordanie: harcelée par des colons, une communauté bédouine rongée par l’angoisse

Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, Naef Jahaline a peur de l’avenir alors que des colons israéliens s’installent sur les terres qui abritent l’une des dernières communautés bédouines d’éleveurs de la région.La vie était belle auparavant à Ras Ein al-Auja, raconte cet éleveur bédouin, mais les avant-postes se sont multipliés les uns après les autres au cours des deux dernières années.Les mobile-homes ont progressivement cédé la place à des maisons en dur, certaines construites à seulement une centaine de mètres des habitations bédouines.En mai, des colons ont détourné la ressource la plus précieuse du village, la source qui lui a donné son nom.Mais pour cette communauté de 130 familles, le pire reste la nécessité constante de monter la garde pour empêcher les colons de couper l’électricité, les canalisations d’irrigation ou d’amener leurs propres troupeaux paître près des habitations.”Les colons provoquent les gens la nuit, en se promenant autour des maisons, en dérangeant les habitants, en stressant les gens, en effrayant les enfants et les personnes âgées”, déclare M. Jahaline, 49 ans, ajoutant que les appels à la police israélienne dans la région donnaient rarement des résultats.”Il n’y a pas de véritable protection”, dit-il à l’AFP après une réunion avec d’autres villageois visant à s’organiser face à cette menace croissante.- “Vous faire partir” -La plupart des Bédouins palestiniens sont des éleveurs, ce qui les expose particulièrement à la violence lorsque des colons israéliens amènent leurs troupeaux qui entrent en concurrence pour les pâturages.Il s’agit d’une stratégie que les organisations de surveillance de la colonisation qualifient de “colonialisme pastoral”.”Ils (les mouvements pro-colonies, NDLR) ont commencé à faire venir des colons juifs, à leur donner un petit troupeau ou quelques moutons ou vaches, à s’emparer d’une zone spécifique, et à partir de là, ces colons armés commencent à élever du bétail”, explique à l’AFP Younes Ara, de la Commission de résistance à la colonisation et au mur de l’Autorité palestinienne.Les colonies se sont développées depuis l’occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967. Hors Jérusalem-Est annexée, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies, régulièrement condamnées par l’ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de trois millions de Palestiniens Selon M. Jahaline, le pâturage, combiné à du harcèlement, vise à pousser les Palestiniens à quitter les zones qui intéressent les colons israéliens.”On ne sait jamais quand ni comment ils vont vous harceler. Le but est de vous faire partir”, dit-il, alors qu’il monte la garde près de chez lui, de nuit, éclairant de temps en temps avec une puissante lampe torche un ravin près duquel de jeunes colons apportent des provisions.Cette nuit-là, il est accompagné de Doron Meinrath, un ancien officier de l’armée israélienne qui dirige parfois des volontaires pour l’organisation israélienne “Regarder l’occupation dans les yeux”.Plusieurs militants étrangers et israéliens aident M. Jahaline en montant la garde, en documentant les mouvements des colons, en appelant la police ou l’armée israélienne et en essayant de dissuader la violence par leur présence, se relayant par équipes de huit heures, jour et nuit.”Allons les chercher”, lance M. Meinrath en voyant une voiture descendre une colline sur une route achevée il y a quelque mois et reliant l’avant-poste naissant à une colonie existante.- Véhicule dangereux -Une fois qu’il a rattrapé la Toyota conduite par un jeune homme, laquelle a un phare en moins et un pare-brise entièrement fissuré, M. Meinrath note le numéro d’immatriculation et le signale à la police comme véhicule dangereux pour la circulation.Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, et d’autres membres du gouvernement appellent ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie, et plus particulièrement de la vallée du Jourdain.Cette menace existentielle angoisse tout le monde à Ras Ein al-Auja, et Abou Taleb, berger de 75 ans, raconte que la terre où il est né est déjà en train de se transformer.Sa communauté était autrefois autosuffisante. Mais depuis que les colons ont coupé l’accès à la source, lui et ses fils doivent payer pour remplir le réservoir d’eau dont ils ont besoin pour abreuver leurs moutons tous les trois jours.Après la création d’une nouvelle colonie à deux pas de chez lui, Abou Taleb se sent de moins en moins en sécurité.”J’ai eu une enfance heureuse, mais aujourd’hui, eux, leur vie n’est pas heureuse”, dit-il en montrant ses trois petits-enfants qui s’amusent à l’ombre d’un acacia.”Ils ont grandi dans de mauvaises conditions, partout où ils vont, ces enfants ont peur des colons.”