Israel launches new strikes in south Lebanon on ceasefire anniversary
The Israeli military carried out a fresh series of strikes against Hezbollah in southern Lebanon on Thursday, exactly a year into a ceasefire with the militant group.Lebanon’s state-run National News Agency said Israeli aircraft launched “a series of raids on Al-Mahmoudiya and Al-Jarmak”, just north of the Litani River.The November 27, 2024 ceasefire sought to end over a year of hostilities between the two sides.But Israel has repeatedly bombed Lebanon despite the truce, usually saying it is targeting Hezbollah members and infrastructure to stop the group from rearming.Lebanese Prime Minister Nawaf Salam said his country was “in a one-sided war of attrition that is escalating”.The Israeli military said it “struck and dismantled Hezbollah terror infrastructure in several areas in southern Lebanon”, in a statement after Thursday’s strikes.It also said it had hit “several launch sites where Hezbollah weapons were stored”, “military posts” used by the Iran-backed group, and a storage facility containing weapons.Israel’s military “will continue to operate to remove any threat to the State of Israel”, it said.Israel said that ever since the ceasefire, it has been trying to prevent Hezbollah from rebuilding by dismantling infrastructure, thwarting its intelligence operations and diminishing its military capabilities.It said it had carried out around 1,200 “targeted activities” and “eliminated more than 370 terrorists” from Hezbollah, Hamas and other Palestinian groups during the ceasefire.- US pressure -According to the ceasefire agreement, Hezbollah was required to pull its forces north of the Litani River, some 30 kilometres (20 miles) from the border with Israel, and have its military infrastructure there dismantled.Under a government-approved plan, the Lebanese army is set to dismantle Hezbollah’s military infrastructure south of the river by the end of the year, before tackling the rest of the country.The US has been piling pressure on the Lebanese government to disarm Hezbollah.The Lebanese military has said it is carrying out its plan to disarm the group, but Washington and Israel have accused Lebanese authorities of stalling the process.Lebanese President Joseph Aoun “rejected the Israeli claims”, his office said Thursday, adding that the Lebanese army was “preventing armed displays, confiscating ammunition, inspecting tunnels, among other things”.On Thursday, Aoun met Jeanine Hennis-Plasschaert, the United Nations’ special coordinator for Lebanon, who said that a year on from the ceasefire, “uncertainty remains”.”For too many Lebanese, the conflict is ongoing — albeit at a lower intensity. And one does not need a crystal ball to understand that as long as the current status quo continues, the spectre of future hostilities will continue to loom large,” she said.- Weapons found -In a statement posted by the UN Interim Force in Lebanon (UNIFIL) Thursday evening, the peacekeeping force said it continued to find “illegal weapons” in southern Lebanon. UNIFIL said it also recorded over 10,000 air and ground violations of the truce in the past year.Israeli Defence Minister Israel Katz earlier this week warned there would be “no calm” in Lebanon if Israel’s security was not guaranteed.An Israeli strike on Beirut’s southern suburbs on Sunday killed Haitham Ali Tabatabai — the most senior Hezbollah commander to be killed by Israel since the ceasefire entered into force.The Lebanese premier slammed Hezbollah’s claims that its weapons deter Israeli aggression.”These weapons did not protect either Hezbollah’s leaders or the Lebanese people and their property,” Salam said.”Are Hezbollah’s weapons currently capable of repelling the ongoing Israeli attacks? These weapons have provided neither deterrence nor protection, nor have they brought victory to Gaza.”
Casse du Louvre: le 4e membre du commando présenté à la justice, les bijoux toujours introuvables
Nouveau chapitre dans une enquête qui passionne la planète: le quatrième membre présumé du commando du casse du Louvre doit être présenté à la justice jeudi soir, tandis que les trois autres personnes interpellées avec lui mardi doivent sortir de garde à vue.Un mois après le casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d’euros, sont toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires. En revanche, le quatuor suspecté d’être à la manoeuvre le 19 octobre est désormais entre les mains de la justice, comme l’ont indiqué des sources proches du dossier à l’AFP jeudi soir. Le dernier membre du commando recherché, originaire de Seine-Saint-Denis, fait partie des quatre personnes interpellées mardi dans le cadre de cette affaire. Il a été arrêté mardi matin sur un chantier à Laval (Mayenne), selon une source proche du dossier.Les gardes à vue des trois autres personnes interpellées vont être levées, ont ajouté les sources proches du dossier.Avant ce dernier coup de filet mardi, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l’équipe de cambrioleurs. – Monte-charge -Parmi les suspects déjà sous les verrous, trois hommes âgés de 35, 37 et 39 ans sont suspectés d’avoir fait partie de l’équipe de quatre malfaiteurs, dont deux ont pénétré le 19 octobre dans la galerie d’Apollon tandis que les deux autres étaient restés à l’extérieur, avant de prendre la fuite tous ensemble.Une quatrième personne, une femme de 38 ans, compagne de l’un des suspects, est soupçonnée de complicité mais a pu obtenir sa libération sous contrôle judiciaire.Les malfaiteurs avaient agi en plein jour, encagoulés, munis d’un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Leur casse, retentissant, n’a duré que huit minutes.Deux d’entre eux ont laissé des traces ADN derrière eux, sur l’un des scooters ayant servi à la fuite, sur l’une des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés au Louvre. L’ADN du couple a été retrouvé dans la nacelle du monte-charge utilisé.Les profils de ces malfaiteurs ne correspondent pas à ceux “que généralement on associe au haut du spectre de la criminalité organisée”, avait indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau.Deux d’entre eux, habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), étaient pour l’un sans activité, après avoir été livreur ou ripeur (ramassage d’ordures), pour l’autre chauffeur de taxi clandestin, connu pour des vols aggravés. L’homme du couple, lui, a un casier chargé de onze condamnations, dont une dizaine pour des vols.Ils ont été mis en examen par les juges d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.- Hausse du prix d’entrée -Parallèlement à l’enquête judiciaire, la controverse ne faiblit pas sur la sécurité du Louvre.Selon des informations du Monde publiées mardi soir, un audit de sûreté faisait état dès 2018 de la “vulnérabilité” que représentait le balcon par lequel sont entrés les cambrioleurs et notait son accès possible à l’aide d’une nacelle, des similitudes troublantes avec le mode opératoire utilisé. La direction actuelle a indiqué au journal n’avoir eu ce document en sa possession qu’après le casse. Début novembre, la Cour des comptes avait estimé que le musée le plus visité au monde avait “privilégié les opérations visibles et attractives” au détriment de la sécurité.La directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui avait déjà reconnu des failles dans la sécurité, a annoncé la semaine dernière l’installation prochaine d’un “poste avancé mobile de la police nationale” pour protéger le musée pendant les périodes d’affluence touristique.Confronté à une vétusté alarmante, le Louvre avait fait l’objet en début d’année de l’annonce par le président Emmanuel Macron d’un projet “colossal” pour le désengorger et le moderniser, avec un nouvel accès, une salle dédiée à la Joconde et des billets d’entrée plus chers pour les non-Européens. Le Louvre a acté jeudi une augmentation de 45% du prix d’entrée pour ces derniers.
Bitterness, disappointment grip Bissau-Guineans after coupThu, 27 Nov 2025 20:41:38 GMT
Mohamed Sylla and his friends fled as fast as they could when gunshots rang out near Guinea Bissau’s presidential palace Wednesday, marking yet another coup in the restive West African country.As always, the five friends had arrived at the main marketplace of Guinea-Bissau’s capital early that morning, setting up stalls to sell soap, body lotion …
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Macron relance le “service national”, militaire et volontaire
“Notre jeunesse a soif d’engagement”: Emmanuel Macron a ressuscité jeudi un “service national” de dix mois pour les jeunes majeurs, qui sera “purement militaire” mais volontaire, censé “répondre aux besoins des armées” face aux menaces russes et aux risques accrus de conflit.”La peur n’évite jamais le danger. La seule façon de l’éviter est de s’y préparer”, a déclaré le chef de l’État dans un discours au sein de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, au pied du massif du Vercors enneigé.Il a aussi prévenu que les volontaires serviront “exclusivement sur le territoire national”, après avoir assuré dès mardi qu’il ne s’agit pas “d’envoyer nos jeunes en Ukraine”.Une manière d’essayer de faire taire la polémique politique suscitée par les propos du chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui avait estimé que le pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants”.Selon le président, entouré de jeunes et de militaires, “notre jeunesse a soif d’engagement” et “il existe une génération prête à se lever pour la patrie”, dans le cadre de l’armée française.Emmanuel Macron a donc confirmé que ce nouveau dispositif, baptisé simplement “service national”, sera lancé “progressivement dès l’été prochain”, avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l’armée).- Un effort “indispensable” -Disette budgétaire oblige, le dispositif montera en puissance graduellement: la première année, il doit concerner 3.000 jeunes, avec un objectif de 10.000 par an en 2030, puis une ambition de 42.500 en 2035. Ce qui ferait 50.000 par an en cumulant avec les personnes qui font déjà le service militaire volontaire (SMV) et son équivalent ultramarin, le service militaire adapté (SMA), qui perdureront en parallèle car ils ont un objectif différent d’insertion professionnelle.Les crédits nécessaires, 2,3 milliards d’euros pour la période 2026-2030, selon une source proche du dossier, sont prévus par l’actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. Cet effort budgétaire est “indispensable”, a-t-il plaidé à l’intention d’un Parlement plus divisé que jamais.Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d'”année de césure” avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les autres, futurs aspirants, auront jusqu’à 25 ans, sélectionnés sur la base de leur spécialisation (ingénieurs, infirmiers, traducteurs…).Ce nouveau dispositif signe aussi l’enterrement du service national universel (SNU) qui était cher au président.Promesse du candidat Macron en 2017 au nom de la “cohésion nationale”, lancé en 2019, le SNU, destiné aux mineurs de 15 à 17 ans, n’a jamais pu être généralisé. Et il “n’est aujourd’hui plus adapté au contexte stratégique” créé par l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, reconnaît l’Élysée.Emmanuel Macron avait annoncé en janvier son intention de “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs” en cas de besoin.Sans toutefois aller jusqu’à rétablir la conscription, service militaire obligatoire supprimé en France en 1997. Ce rétablissement “est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd’hui”, a-t-il martelé jeudi dans les Alpes.- “Ni le temps ni l’argent” -Le service volontaire sera rémunéré 800 euros par mois minimum pour chaque volontaire, qui sera aussi logé, nourri et équipé, selon l’Élysée.Une somme insuffisante pour La France insoumise qui prône “une conscription citoyenne” payée “au Smic” afin de “faire face aux grands enjeux de notre siècle”, dont le climat.Le Parti socialiste a pour sa part contesté dans un communiqué “une annonce présidentielle improvisée” qui “ne répond à aucune exigence de sérieux” et réclamé “l’ouverture immédiate d’un débat parlementaire sur le rôle des citoyens dans la Défense nationale et la protection du territoire”.”On n’a ni le temps ni l’argent donc ça suppose de ne pas se précipiter”, a également critiqué le sénateur UDI Hervé Marseille sur Public Sénat, mettant en garde contre une annonce “purement médiatique”.Douze pays en Europe ont préservé ou rétabli la conscription obligatoire. Face à la dégradation de la situation stratégique, une demi-douzaine d’autres ont décidé de rétablir un service volontaire.Le général Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait restaurer sa “force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est” et soit prêt à “accepter de perdre ses enfants”.La déclaration a été jugée “va-t-en-guerre” par une partie de la gauche tandis que, du côté du Rassemblement national, on dénonçait une “faute” et on prévenait que les Français n’étaient pas “prêts à aller mourir pour l’Ukraine”.
Macron relance le “service national”, militaire et volontaire
“Notre jeunesse a soif d’engagement”: Emmanuel Macron a ressuscité jeudi un “service national” de dix mois pour les jeunes majeurs, qui sera “purement militaire” mais volontaire, censé “répondre aux besoins des armées” face aux menaces russes et aux risques accrus de conflit.”La peur n’évite jamais le danger. La seule façon de l’éviter est de s’y préparer”, a déclaré le chef de l’État dans un discours au sein de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, au pied du massif du Vercors enneigé.Il a aussi prévenu que les volontaires serviront “exclusivement sur le territoire national”, après avoir assuré dès mardi qu’il ne s’agit pas “d’envoyer nos jeunes en Ukraine”.Une manière d’essayer de faire taire la polémique politique suscitée par les propos du chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui avait estimé que le pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants”.Selon le président, entouré de jeunes et de militaires, “notre jeunesse a soif d’engagement” et “il existe une génération prête à se lever pour la patrie”, dans le cadre de l’armée française.Emmanuel Macron a donc confirmé que ce nouveau dispositif, baptisé simplement “service national”, sera lancé “progressivement dès l’été prochain”, avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l’armée).- Un effort “indispensable” -Disette budgétaire oblige, le dispositif montera en puissance graduellement: la première année, il doit concerner 3.000 jeunes, avec un objectif de 10.000 par an en 2030, puis une ambition de 42.500 en 2035. Ce qui ferait 50.000 par an en cumulant avec les personnes qui font déjà le service militaire volontaire (SMV) et son équivalent ultramarin, le service militaire adapté (SMA), qui perdureront en parallèle car ils ont un objectif différent d’insertion professionnelle.Les crédits nécessaires, 2,3 milliards d’euros pour la période 2026-2030, selon une source proche du dossier, sont prévus par l’actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. Cet effort budgétaire est “indispensable”, a-t-il plaidé à l’intention d’un Parlement plus divisé que jamais.Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d'”année de césure” avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les autres, futurs aspirants, auront jusqu’à 25 ans, sélectionnés sur la base de leur spécialisation (ingénieurs, infirmiers, traducteurs…).Ce nouveau dispositif signe aussi l’enterrement du service national universel (SNU) qui était cher au président.Promesse du candidat Macron en 2017 au nom de la “cohésion nationale”, lancé en 2019, le SNU, destiné aux mineurs de 15 à 17 ans, n’a jamais pu être généralisé. Et il “n’est aujourd’hui plus adapté au contexte stratégique” créé par l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, reconnaît l’Élysée.Emmanuel Macron avait annoncé en janvier son intention de “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs” en cas de besoin.Sans toutefois aller jusqu’à rétablir la conscription, service militaire obligatoire supprimé en France en 1997. Ce rétablissement “est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd’hui”, a-t-il martelé jeudi dans les Alpes.- “Ni le temps ni l’argent” -Le service volontaire sera rémunéré 800 euros par mois minimum pour chaque volontaire, qui sera aussi logé, nourri et équipé, selon l’Élysée.Une somme insuffisante pour La France insoumise qui prône “une conscription citoyenne” payée “au Smic” afin de “faire face aux grands enjeux de notre siècle”, dont le climat.Le Parti socialiste a pour sa part contesté dans un communiqué “une annonce présidentielle improvisée” qui “ne répond à aucune exigence de sérieux” et réclamé “l’ouverture immédiate d’un débat parlementaire sur le rôle des citoyens dans la Défense nationale et la protection du territoire”.”On n’a ni le temps ni l’argent donc ça suppose de ne pas se précipiter”, a également critiqué le sénateur UDI Hervé Marseille sur Public Sénat, mettant en garde contre une annonce “purement médiatique”.Douze pays en Europe ont préservé ou rétabli la conscription obligatoire. Face à la dégradation de la situation stratégique, une demi-douzaine d’autres ont décidé de rétablir un service volontaire.Le général Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait restaurer sa “force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est” et soit prêt à “accepter de perdre ses enfants”.La déclaration a été jugée “va-t-en-guerre” par une partie de la gauche tandis que, du côté du Rassemblement national, on dénonçait une “faute” et on prévenait que les Français n’étaient pas “prêts à aller mourir pour l’Ukraine”.
Nathacha Appanah remporte le prix Goncourt des lycéens 2025
Nathacha Appanah a reçu jeudi à l’Élysée le prix Goncourt des lycéens, après avoir remporté début novembre le prix Femina, pour “La nuit au cœur” (Gallimard), qui raconte le destin de trois femmes prises dans la spirale des violences masculines, a annoncé le jury réuni à Rennes.Seule femme en lice dans la dernière sélection, Nathacha Appanah a remercié le jury pour “le grand cadeau que vous m’avez fait, à moi, à Chahinez, à Emma, à la littérature”.Son prix lui a été remis en fin de journée à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui a salué un roman “magnifique et bouleversant”.S’exprimant devant quelque 200 lycéens venus de différentes régions, le président les a invités à “lire”, car “l’acte de lecture est un acte de résistance face à la passivité” que peut représenter le visionnage de vidéos sur téléphone portable. “La lecture recule parce que le temps d’attention recule”, a-t-il regretté.Le roman de Nathacha Appanah, “La nuit au cœur” lie le destin de trois femmes sous l’emprise d’hommes jaloux, brutaux et manipulateurs: l’autrice elle-même, sa cousine Emma et Chahinez Daoud, mère de trois jeunes enfants, brûlée vive par son mari qu’elle avait quitté en 2021.”Nous avons été bouleversés par ces trois histoires de femmes et profondément touchés par sa plume alliant complexité, justesse et poésie”, a déclaré la porte-parole du jury Elsa Lelaumier, élève de terminale à Vence (Alpes-Maritimes), depuis l’Hôtel de ville de Rennes.Emmanuel Macron a souligné que son roman “contribuera beaucoup à la cause” du combat contre les violences faites aux femmes.L’autrice avait déjà remporté début novembre le prix Femina pour “La nuit au cœur”.- Cinq finalistes -Le féminicide de Chahinez Daoud à Mérignac, en banlieue bordelaise, avait fait grand bruit et relancé le débat sur la prise en charge par la police et la justice des femmes victimes de violence conjugale. “C’est un livre que j’ai commencé à envisager le lendemain de la mort de Chahinez Daoud”, a expliqué à l’AFP Nathacha Appanah.”La barbarie, l’horreur de sa mort, le ressassement de ces violences-là, la répétition de ces violences-là dans notre société m’a comme convoquée pour aller voir, pour aller comprendre (…) ce qui fait que dans une conjugalité, dans une intimité, dans un foyer d’amour ce sentiment-là d’amour tourne au poison”, a détaillé l’autrice.La deuxième est Emma, une cousine de l’autrice, également mère de trois enfants, écrasée par son mari en 2000 à l’Ile Maurice.La troisième est l’autrice elle-même, qui a fui, pieds nus, le compagnon violent et paranoïaque avec lequel elle vivait, jusqu’à 25 ans, à l’île Maurice.En France, une femme meurt tous les trois jours de la violence d’un conjoint ou ex-conjoint.Les autres concurrents en lice pour ce prix très prescripteur en termes de ventes étaient Laurent Mauvignier (“La maison vide”, Minuit, prix Goncourt), David Deneufgermain (“L’adieu au visage”, Marchialy), David Thomas (“Un frère”, L’Olivier) et Paul Gasnier (“La collision”, Gallimard).Les cinq finalistes de cette 38e édition ont été sélectionnés lundi par près de 2.000 lycéens de 57 établissements en France et à l’étranger.- “Le plus beau des prix”Le Goncourt des lycéens “est pour moi le plus beau des prix”, a souligné Mme Appanah, “c’est un prix de lecteurs, c’est un prix de la jeunesse”.Petit frère du Goncourt des adultes, le Goncourt des lycéens, créé dans la capitale bretonne en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’Education nationale, se déroule chaque année de septembre à novembre.Il permet à des jeunes lecteurs de découvrir la littérature contemporaine et de promouvoir le goût de la lecture dans leurs établissements.Le Goncourt des lycéens peut représenter certaines années plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.La lauréate rejoint notamment Neige Sinno, Alice Zeniter, Gaël Faye ou encore Joël Dicker dans la lignée des prix Goncourt des lycéens.En 2024, il avait été attribué à Sandrine Collette pour son livre “Madelaine avant l’Aube”, publié chez JC Lattès.
Nathacha Appanah remporte le prix Goncourt des lycéens 2025
Nathacha Appanah a reçu jeudi à l’Élysée le prix Goncourt des lycéens, après avoir remporté début novembre le prix Femina, pour “La nuit au cœur” (Gallimard), qui raconte le destin de trois femmes prises dans la spirale des violences masculines, a annoncé le jury réuni à Rennes.Seule femme en lice dans la dernière sélection, Nathacha Appanah a remercié le jury pour “le grand cadeau que vous m’avez fait, à moi, à Chahinez, à Emma, à la littérature”.Son prix lui a été remis en fin de journée à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui a salué un roman “magnifique et bouleversant”.S’exprimant devant quelque 200 lycéens venus de différentes régions, le président les a invités à “lire”, car “l’acte de lecture est un acte de résistance face à la passivité” que peut représenter le visionnage de vidéos sur téléphone portable. “La lecture recule parce que le temps d’attention recule”, a-t-il regretté.Le roman de Nathacha Appanah, “La nuit au cœur” lie le destin de trois femmes sous l’emprise d’hommes jaloux, brutaux et manipulateurs: l’autrice elle-même, sa cousine Emma et Chahinez Daoud, mère de trois jeunes enfants, brûlée vive par son mari qu’elle avait quitté en 2021.”Nous avons été bouleversés par ces trois histoires de femmes et profondément touchés par sa plume alliant complexité, justesse et poésie”, a déclaré la porte-parole du jury Elsa Lelaumier, élève de terminale à Vence (Alpes-Maritimes), depuis l’Hôtel de ville de Rennes.Emmanuel Macron a souligné que son roman “contribuera beaucoup à la cause” du combat contre les violences faites aux femmes.L’autrice avait déjà remporté début novembre le prix Femina pour “La nuit au cœur”.- Cinq finalistes -Le féminicide de Chahinez Daoud à Mérignac, en banlieue bordelaise, avait fait grand bruit et relancé le débat sur la prise en charge par la police et la justice des femmes victimes de violence conjugale. “C’est un livre que j’ai commencé à envisager le lendemain de la mort de Chahinez Daoud”, a expliqué à l’AFP Nathacha Appanah.”La barbarie, l’horreur de sa mort, le ressassement de ces violences-là, la répétition de ces violences-là dans notre société m’a comme convoquée pour aller voir, pour aller comprendre (…) ce qui fait que dans une conjugalité, dans une intimité, dans un foyer d’amour ce sentiment-là d’amour tourne au poison”, a détaillé l’autrice.La deuxième est Emma, une cousine de l’autrice, également mère de trois enfants, écrasée par son mari en 2000 à l’Ile Maurice.La troisième est l’autrice elle-même, qui a fui, pieds nus, le compagnon violent et paranoïaque avec lequel elle vivait, jusqu’à 25 ans, à l’île Maurice.En France, une femme meurt tous les trois jours de la violence d’un conjoint ou ex-conjoint.Les autres concurrents en lice pour ce prix très prescripteur en termes de ventes étaient Laurent Mauvignier (“La maison vide”, Minuit, prix Goncourt), David Deneufgermain (“L’adieu au visage”, Marchialy), David Thomas (“Un frère”, L’Olivier) et Paul Gasnier (“La collision”, Gallimard).Les cinq finalistes de cette 38e édition ont été sélectionnés lundi par près de 2.000 lycéens de 57 établissements en France et à l’étranger.- “Le plus beau des prix”Le Goncourt des lycéens “est pour moi le plus beau des prix”, a souligné Mme Appanah, “c’est un prix de lecteurs, c’est un prix de la jeunesse”.Petit frère du Goncourt des adultes, le Goncourt des lycéens, créé dans la capitale bretonne en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’Education nationale, se déroule chaque année de septembre à novembre.Il permet à des jeunes lecteurs de découvrir la littérature contemporaine et de promouvoir le goût de la lecture dans leurs établissements.Le Goncourt des lycéens peut représenter certaines années plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.La lauréate rejoint notamment Neige Sinno, Alice Zeniter, Gaël Faye ou encore Joël Dicker dans la lignée des prix Goncourt des lycéens.En 2024, il avait été attribué à Sandrine Collette pour son livre “Madelaine avant l’Aube”, publié chez JC Lattès.
Ligue Europa: Lille se relance en étrillant le Dinamo Zagreb
Après deux revers consécutifs en Ligue Europa, Lille s’est relancé dans la course à la qualification directe en dominant facilement le Dinamo Zagreb 4 à 0 jeudi au stade Pierre-Mauroy.Ragaillardis par leur succès contre le Paris FC 4 à 2 dimanche, les Dogues enregistrent un troisième succès en cinq rencontres européennes avant un déplacement en Suisse en décembre chez les Young Boys de Berne, et peuvent toujours espérer une qualification directe pour les huitièmes de finale.Souvent inconstants cette saison, les hommes de Bruno Genesio avaient débuté leur campagne européenne par deux succès contre Brann Bergen (2-1) et à Rome (1-0), avant de voir leur élan stoppé avec une gifle à domicile (4-3) face au PAOK Salonique, et une défaite à Belgrade contre l’Étoile rouge (1-0).Pas encore totalement en confiance, Lille a débuté timidement la rencontre face au Dinamo, qui a fait frissonner le public sur une tête bien placée de Monsef Bakrar, qui a battu le portier lillois Berke Ozer avant que le but ne soit annulé pour une faute de l’attaquant international algérien (8e).Longtemps imprécis devant les cages adverses et pas totalement sereins devant les leurs, les Lillois ont fait preuve d’une efficacité maximum sur leur première réelle occasion.Sur une phase de transition, Hakon Haraldsson a trouvé Felix Correia d’une longue passe lumineuse, le Portugais remportant ensuite son duel contre le gardien croate Ivan Filipovic (24e).L’attaquant marocain Hamza Igamane, titulaire pour permettre de reposer Olivier Giroud, auteur d’un doublé contre le PFC, s’est montré décisif peu après, une nouvelle fois sur une contre-attaque, en servant dans la surface Ngal’ayel Mukau pour le but du break (36e).Plus inquiétés par un Dinamo apathique, les Dogues ont alourdi le score en seconde période avec deux buts signés Igamane, récompensé de son activité (69e), et Benjamin André (86e). De quoi envisager avec un regain de confiance le déplacement au Havre dimanche en Ligue 1 pour tenter de recoller au podium.








