Kohli, Padikkal guide Bengaluru to revenge win over Punjab

Virat Kohli and Devdutt Padikkal hit half-centuries to steer Royal Challengers Bengaluru to a seven-wicket win over Punjab Kings in the Indian Premier League on Sunday.Chasing 158 for victory, Bengaluru were propelled by a 103-run second-wicket stand between Kohli, who made an unbeaten 73, and Padikkal to reach their target with seven balls to spare at Mullanpur, near Chandigarh.Bengaluru avenged their loss to Punjab at home on Friday and the two teams, both seeking their first IPL title, are level on points.The in-form Kohli, 36, struck his fourth half-ton of the season and surpassed Australia’s David Warner for the most 50-plus scores in the popular T20 tournament.Kohli has now made it past the 50-mark 67 times, including eight centuries.Left-handed Padikkal made 61 off 35 balls, his first fifty of the season, after Bengaluru lost opener Phil Salt in the first over to Arshdeep Singh.Padikkal fell to Harpreet Brar, leaving Kohli to play the anchor in a 54-ball knock laced with seven fours and a six.Bengaluru spinners Krunal Pandya and Suyash Sharma took two wickets each to set up victory as they helped restrict Punjab to 157-6.Priyansh Arya and Prabhsimran Singh started aggressively in an opening stand of 42 before Pandya was introduced in the fifth over.The left-arm spinner struck with his second ball to send back Arya for 22.Pandya struck again in his next over to dismiss Prabhsimran, who hit 33 off 17 balls, and finished with figures of 2-25.West Indies fast bowler Romario Shepherd, in his first Bengaluru outing this season, had skipper Shreyas Iyer out for six and Nehal Wadhera was run out soon after.England’s Josh Inglis attempted to hit back, smashing 29 off 17 balls, but was bowled by leg-spinner Suyash.Suyash hit the stumps again three balls later to remove Marcus Stoinis as Punjab slipped to 114-6.Shashank Singh, who made 31, and Marco Jansen, who hit 25, put on an unbeaten stand of 43 to boost the total but it was not enough to challenge Bengaluru.

US aid cuts strain response to health crises worldwide: WHO

The United States slashing foreign aid risks piling pressure on already acute humanitarian crises across the globe, a World Health Organization official said Sunday, also warning against withdrawing from the UN agency.Since taking office in January, President Donald Trump has effectively frozen foreign aid funding, moved to dismantle the US Agency for International Development (USAID) and other programmes, and announced plans to leave the WHO.Washington, which had long been the WHO’s biggest donor, did not pay its 2024 dues, and it remains unclear if the United States will meet its membership obligations for 2025The agency, already facing a gaping deficit this year, has proposed shrinking its budget by a fifth, likely reducing its reach and workforce, according to an earlier AFP report citing an internal email.”The WHO with its partners have a significant role in sustaining healthcare systems, rehabilitation of healthcare systems, emergency medical team training and dispatching, pre-placement of trauma kits,” Hanan Balkhy, the WHO’s regional director for the Eastern Mediterranean, told AFP.”Many of these programmes have now stopped or are not going to be able to continue,” she said.The funding cuts will likely hinder the ability to continue delivering robust aid to communities in desperate need of care.Balkhy cited the ongoing conflicts in Gaza, Sudan, and Yemen as areas where healthcare institutions and aid programmes were already under pressure before the funding shakeups.In the Gaza Strip, where more than a year and a half of fighting has seen large swaths of the Palestinian territory reduced to rubble and few hospitals remain functioning, the public health situation is dire.”The emergency medical team support, procurement of the medications and the rehabilitation of the health care facilities, all of that has been immediately impacted by the freeze of the US support,” said Balkhy.In Sudan, the WHO is facing mounting issues amid a bloody civil war that has displaced millions, with several areas hit by at least three different disease outbreaks — malaria, dengue and cholera, according to Balkhy.”We work significantly to identify emerging and re-emerging pathogens to keep the Sudanese safe, but also to keep the rest of the world safe. So it will impact our ability to continue to do surveillance, detection of diseases,” she added.A US departure from the WHO will also undercut long established channels of communication with leading research facilities, universities and public health institutions that are based in the United States.That in turn would likely prevent the easy sharing of information and research, which is pivotal to heading off global public health crises like an emerging pandemic, said Balkhy.”These bacteria and viruses, number one, know no borders. Number two, they are ambivalent to what’s happening in the human political landscape.”

24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos

La Yamaha N.7 du YART a remporté dimanche au Mans la 48e édition des 24 Heures motos, manche inaugurale du championnat du monde d’endurance (EWC) marquée par de nombreuses chutes sur un tracé rendu piégeux par la pluie.Seize ans qu’elle n’avait plus gagné en terres mancelles : l’équipe autrichienne, composée du Tchèque Karel Hanika de l’Allemand Marvin Fritz et du Britannique Jason O’Halloran, s’est imposée devant la Kawasaki N.11 du Webike Trickstar, au terme d’une dernière heure haletante. Seules 1min 37sec et 800/1000 séparent les deux motos à l’arrivée.Cette deuxième place est une terrible désillusion pour la Kawasaki, qui avait passé quasiment les deux tiers la course en tête. A une heure de l’arrivée, son pilote espagnol Roman Ramos, qui comptait moins d’un tour d’avance sur la Yamaha, a chuté quand la pluie s’est de nouveau invitée, cédant définitivement les rênes de la course au YART.Peu avant la mi-journée, la monture japonaise avait déjà connu une première désillusion lorsque Mike di Meglio, triple vainqueur de l’épreuve (2017, 2020 et 2023), est tombé. Le Français comptait alors trois tours d’avance sur la Yamaha du YART.Kawasaki signait jusque-là une partition parfaite et faisait partie des dernières à ne pas être partie à la faute depuis le début de la course. Avant le départ de l’épreuve, la N.11 faisait figure d’outsider pour la victoire, face aux cadors comme le YART, vice-champion en titre en EWC.Le Webike Trickstar termine dimanche devant la BMW N.6 de l’équipe ERC Endurance, troisième. Une autre BMW, la N.37 du Motorrad World Endurance Team échoue au pied du podium en raison d’un problème mécanique qui lui a fait perdre une quinzaine de minutes au garage dimanche matin.- Chutes en pagaille -Au total, 53 équipages – dont 18 dans la catégorie reine et 31 en Superstock, où s’alignent des engins plus proches de la série étaient au départ de cette 48e édition.Quarante d’entre eux ont bouclé leur ronde de 24 heures malgré plus de 150 chutes ayant émaillé la course.Jusqu’à tard dans la soirée de samedi, les sorties de piste se sont enchaînées sur un circuit piégeux à cause de la pluie tombée plus tôt dans la journée. Parmi les montures de tête, seule la N.6 n’est pas partie à la faute.A l’inverse, la moto gagnante de l’édition 2024, la Suzuki N.1 du Yoshimura SERT a subi une série de déconvenues, comptabilisant six chutes, dont la première dix minutes après le départ. Son pilote Français Gregg Black est tombé alors qu’il était en tête. Ramenée aux stands plusieurs fois, la moto a pu être réparée avant d’entreprendre une remontée qui l’a amenée en 6e position à l’arrivée.Parmi les autres favoris au tapis samedi, la Yamaha N.7 a également chuté, dès le premier tour de l’épreuve. Tombée en milieu de peloton, l’équipe autrichienne a ensuite progressivement comblé son retard pour prendre un temps les rênes de la course, devant Kawasaki samedi soir.Les rares femmes engagées sur l’épreuve n’ont pas eu beaucoup de chance puisque les Françaises Mélodie Coignard et Amandine Creusot, coéquipières dans l’équipe AG Racing au côté de William Wallart et Maxime Verger, ont été les premières à abandonner.

Droits de douane: les prix d’Airbus et Boeing en zone de turbulences

Le prix des avions de Boeing et d’Airbus s’était déjà envolé avec l’inflation et le Covid-19. A présent, la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis devrait créer de nouvelles turbulences.Par rapport à 2018, les prix ont déjà augmenté d’à peu près 30%, affirme à l’AFP un expert du secteur.Les deux géants de l’aéronautique ont été confrontés à de multiples hausses: matières premières (en particulier le titane), main d’oeuvre, composants, énergie, processus industriel (sidérurgie notamment).Un accord social signé fin 2024 chez Boeing prévoit une hausse salariale de 38% sur quatre ans pour ses plus de 33.000 salariés syndiqués.”Le moulage et la forge du titane (…) ont connu un rythme d’inflation particulièrement rapide, surtout depuis la disparition des capacités russes pour les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, pour l’Europe”, du fait de la guerre en Ukraine, souligne Richard Aboulafia, expert aéronautique.Selon lui, les prix des matériaux et équipements ont bondi jusqu’à 40% depuis 2021.”Les matières premières n’étaient pas vraiment un problème, mais Donald Trump est déterminé à en créer un”, ajoute-t-il, faisant référence aux droits de douane de 25% instaurés par le président américain sur l’acier et l’aluminium, composants essentiels de l’aéronautique.Ils ont depuis été appliqués à toutes les importations et pourraient être augmentés.”L’inflation dans l’aviation accélère et cela ne va qu’empirer avec ces droits de douane (…)  catastrophiques”, martèle John Persinos, rédacteur en chef de la revue Aircraft Value News.Selon lui, les avions de nouvelle génération, comme les 787 Dreamliner et 737 MAX de Boeing et le 321neo d’Airbus, sont particulièrement recherchés car moins gourmands en carburant. Leur prix ont “subi un bond marqué”.- ‘Fiction’ -Mais inutile de chercher les traditionnelles grilles tarifaires d’autrefois: Airbus n’en publie plus depuis 2018 et Boeing depuis 2023.”Les prix catalogue étaient des oeuvres de fiction”, lance M. Aboulafia. “On obtenait un rabais de 50% simplement pour être venu au rendez-vous bien habillé”, plaisante-t-il.”On a abandonné cette idée de +prix catalogue+ il y a bien longtemps. Ils n’avaient aucun sens car totalement décorrélés de la réalité des prix (finaux), qui sont liés aux spécificités de chaque contrat, version, configuration…”, justifie Airbus.Pour autant, précise l’expert du secteur ayant requis l’anonymat, les constructeurs disposent en interne d’un prix de base, sur lequel sont ensuite appliqués des “avantages d’achat”, comme une réduction du prix parfois “relativement importante” ou, plus fréquemment, des options ou services supplémentaires (support, formation…).Les contrats disposent aussi d’une clause d’ajustement annuel du prix à l’inflation des coûts réels, jusqu’à la livraison de l’avion des années plus tard.Les paiements se faisant largement en dollars, Airbus est également tributaire du cours de l’euro face au billet vert.Boeing précise à l’AFP évaluer le prix des avions au regard des coûts de production et d’autres facteurs de marché mais, étant un élément concurrentiel sensible, il n’en donne pas le détail.- ‘Très concurrentiel’ -Les carnets de commande des deux géants affichent complet jusqu’à la fin de la décennie, mais ils n’en profitent guère pour l’heure pour doper leurs prix.Le marché “reste très concurrentiel” et le duo “se bat sur chaque transaction”, précise l’expert.Afin de réduire leur dépendance, toujours plus de compagnies se fournissent à la fois chez les deux constructeurs.”Avant le Covid, Boeing et Airbus se sont livrés des batailles sur les prix, qui étaient quand même assez bas, pour ne pas dire trop bas”, se souvient Manfred Hader, du cabinet de conseils stratégiques Roland Berger.La hausse du prix des avions a entraîné une “augmentation générale des billets. Côté compagnies aériennes, la rentabilité est bonne”, relève-t-il.Pour avoir une idée du prix des avions, il faut désormais compter sur la transparence de certaines compagnies aériennes.Ainsi, le groupe japonais ANA a passé une commande historique de 77 avions fin février auprès de Boeing, d’Airbus et du Brésilien Embraer.Selon des calculs de l’AFP à partir des prix catalogue fournis par ANA, un 787-9 Dreamliner atteint environ 386 millions de dollars et un 737 MAX 8 ressort aux alentours de 159 millions, contre respectivement 292 millions et 121,6 millions en 2023.Un Airbus 321neo coûte environ 148 millions, contre 129,5 en 2018.

Droits de douane: les prix d’Airbus et Boeing en zone de turbulences

Le prix des avions de Boeing et d’Airbus s’était déjà envolé avec l’inflation et le Covid-19. A présent, la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis devrait créer de nouvelles turbulences.Par rapport à 2018, les prix ont déjà augmenté d’à peu près 30%, affirme à l’AFP un expert du secteur.Les deux géants de l’aéronautique ont été confrontés à de multiples hausses: matières premières (en particulier le titane), main d’oeuvre, composants, énergie, processus industriel (sidérurgie notamment).Un accord social signé fin 2024 chez Boeing prévoit une hausse salariale de 38% sur quatre ans pour ses plus de 33.000 salariés syndiqués.”Le moulage et la forge du titane (…) ont connu un rythme d’inflation particulièrement rapide, surtout depuis la disparition des capacités russes pour les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, pour l’Europe”, du fait de la guerre en Ukraine, souligne Richard Aboulafia, expert aéronautique.Selon lui, les prix des matériaux et équipements ont bondi jusqu’à 40% depuis 2021.”Les matières premières n’étaient pas vraiment un problème, mais Donald Trump est déterminé à en créer un”, ajoute-t-il, faisant référence aux droits de douane de 25% instaurés par le président américain sur l’acier et l’aluminium, composants essentiels de l’aéronautique.Ils ont depuis été appliqués à toutes les importations et pourraient être augmentés.”L’inflation dans l’aviation accélère et cela ne va qu’empirer avec ces droits de douane (…)  catastrophiques”, martèle John Persinos, rédacteur en chef de la revue Aircraft Value News.Selon lui, les avions de nouvelle génération, comme les 787 Dreamliner et 737 MAX de Boeing et le 321neo d’Airbus, sont particulièrement recherchés car moins gourmands en carburant. Leur prix ont “subi un bond marqué”.- ‘Fiction’ -Mais inutile de chercher les traditionnelles grilles tarifaires d’autrefois: Airbus n’en publie plus depuis 2018 et Boeing depuis 2023.”Les prix catalogue étaient des oeuvres de fiction”, lance M. Aboulafia. “On obtenait un rabais de 50% simplement pour être venu au rendez-vous bien habillé”, plaisante-t-il.”On a abandonné cette idée de +prix catalogue+ il y a bien longtemps. Ils n’avaient aucun sens car totalement décorrélés de la réalité des prix (finaux), qui sont liés aux spécificités de chaque contrat, version, configuration…”, justifie Airbus.Pour autant, précise l’expert du secteur ayant requis l’anonymat, les constructeurs disposent en interne d’un prix de base, sur lequel sont ensuite appliqués des “avantages d’achat”, comme une réduction du prix parfois “relativement importante” ou, plus fréquemment, des options ou services supplémentaires (support, formation…).Les contrats disposent aussi d’une clause d’ajustement annuel du prix à l’inflation des coûts réels, jusqu’à la livraison de l’avion des années plus tard.Les paiements se faisant largement en dollars, Airbus est également tributaire du cours de l’euro face au billet vert.Boeing précise à l’AFP évaluer le prix des avions au regard des coûts de production et d’autres facteurs de marché mais, étant un élément concurrentiel sensible, il n’en donne pas le détail.- ‘Très concurrentiel’ -Les carnets de commande des deux géants affichent complet jusqu’à la fin de la décennie, mais ils n’en profitent guère pour l’heure pour doper leurs prix.Le marché “reste très concurrentiel” et le duo “se bat sur chaque transaction”, précise l’expert.Afin de réduire leur dépendance, toujours plus de compagnies se fournissent à la fois chez les deux constructeurs.”Avant le Covid, Boeing et Airbus se sont livrés des batailles sur les prix, qui étaient quand même assez bas, pour ne pas dire trop bas”, se souvient Manfred Hader, du cabinet de conseils stratégiques Roland Berger.La hausse du prix des avions a entraîné une “augmentation générale des billets. Côté compagnies aériennes, la rentabilité est bonne”, relève-t-il.Pour avoir une idée du prix des avions, il faut désormais compter sur la transparence de certaines compagnies aériennes.Ainsi, le groupe japonais ANA a passé une commande historique de 77 avions fin février auprès de Boeing, d’Airbus et du Brésilien Embraer.Selon des calculs de l’AFP à partir des prix catalogue fournis par ANA, un 787-9 Dreamliner atteint environ 386 millions de dollars et un 737 MAX 8 ressort aux alentours de 159 millions, contre respectivement 292 millions et 121,6 millions en 2023.Un Airbus 321neo coûte environ 148 millions, contre 129,5 en 2018.

Clap de fin pour “Andor”, la série Star Wars préférée des critiques

Souvent qualifiée de “meilleure série Star Wars” par la critique, “Andor” revient mercredi pour une ultime saison, nourrie de livres d’histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy.Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d’après le magazine américain Forbes.  Elle retrace les prémices de la rébellion contre l’Empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film “Rogue One” (2016), à travers le parcours d’un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).Dans le long-métrage, où un commando rebelle se lance dans une mission-suicide pour voler les plans de l’Etoile noire, arme de destruction massive, “on a des personnages qui sacrifient tout pour une cause”, rappelle à l’AFP l’acteur Diego Luna. La série dérivée montre “comment quelqu’un en arrive là”, résume-t-il. Loin de se concentrer sur son héros éponyme, “Andor” explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l’architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l’empire fascisant. Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy, auteur de l’adaptation des romans d’espionnage “Jason Bourne” au cinéma, comme du scénario de “Rogue One”. A la signature du projet, “je n’avais pas idée du volume de travail nécessaire (…) c’était physiquement infaisable”, a relaté le showrunner américain auprès de l’AFP lors d’un passage à Paris. Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu’à “Rogue One”. Et s’avère “beaucoup plus intense, plus complexe” que la première, assure Diego Luna. Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme. – French touch -Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, “The Mandalorian”, aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, “Andor”, plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot. Pour dépeindre la naissance d’une révolution et son impact sur des “gens ordinaires”, Tony Gilroy, “autodidacte” revendiqué, a puisé son inspiration dans les livres d’histoire. “J’ai grandi avec un grande bibliothèque et dès qu’un sujet m’intéressait je m’instruisais”, relate ce fils d’un scénariste et dramaturge réputé. “Cela fait 40 ans que je lis des livres d’histoire et de guerre, sur les rébellions et les révolutions”, russe, française, anglaise, haïtienne, roumaine ou encore mexicaine. La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d’une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu “imaginer une civilisation entière”, avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique. Cocorico: plusieurs comédiens français, dont Thierry Godard (“Engrenages”, “Un village français”), ont été sollicités pour former cette nouvelle “communauté” dans une langue inventée. “J’étais un grand fan d’+Un Village français+”, la série culte de France 3 sur la vie d’une sous-préfecture imaginaire du Jura sous l’occupation allemande, a justifié Tony Gilroy. “J’avais certains acteurs en tête. Nous nous demandions comment incarner cette culture de Ghorman, et à un moment j’ai dit +et si nous n’avions que des acteurs français ?+”.Plus généralement, la série résonne fortement avec les désordres du monde actuel, que Tony Gilroy ne “pouvait pas” anticiper en démarrant l’écriture.”La triste vérité c’est que l’histoire (…) se répète encore et encore”, fait-il valoir. “De manière narcissique, nous avons souvent l’impression de vivre des temps uniques”. Or “la technologie change, le vocabulaire change, mais la dynamique de l’oppression et de la résistance” est “intemporelle”.