Giorgio Armani, un style au-delà de la mode

Bâtisseur d’un empire dans l’industrie du luxe, le couturier italien Giorgio Armani, décédé à l’âge de 91 ans, a marqué de son style épuré la mode, mais aussi le design et l’architecture d’intérieur.”Les robes, on les prend, on les jette. Je voulais faire quelque chose dont on se souvienne. Les gens verront ce que j’étais, ce que j’aimais”, a-t-il résumé en 2010 dans une formule-testament après un grave problème de santé. Ce chantre de l’élégance, amoureux depuis les années 1980 du grège (la couleur de la soie brute, un gris teinté de beige), se targue d’une marque “style de vie” allant au-delà de la mode au sens strict. Créateur visionnaire, Armani se distingue dans la haute-couture, le prêt-à-porter, les accessoires, les parfums, les bijoux, mais aussi l’architecture d’intérieur et l’hôtellerie de luxe dans des villes comme Milan, Paris, New York, Tokyo, Séoul et Shanghai. En 2000, le Musée Guggenheim à New York le fait entrer au Panthéon des créateurs en lui consacrant une rétrospective.Né le 11 juillet 1934 à Piacenza (nord de l’Italie) dans une famille modeste d’origine arménienne, Giorgio Armani étudie deux ans la médecine avant de travailler comme étalagiste-décorateur à Milan pour les grands magasins La Rinascente, où il reste jusqu’à ses 31 ans.Passionné de photographie et de dessin, il voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Nino Cerruti, l’inventeur du “casual chic”. “Nino avait un regard perçant, une vraie curiosité, la capacité d’oser”, avait observé Armani après le décès de son mentor en janvier 2022.Cerruti lui confie sa nouvelle ligne de vêtements masculins, Hitman, et lui permet de dessiner ses propres collections, pendant sept ans.Le style souple, minimaliste et toujours élégant d’Armani fait florès chez les hommes comme chez les femmes et, en 1974, il créé la ligne de vêtements en peaux Armani by Sicons. En 2016, il renoncera à l’utilisation de toute forme de fourrure animale dans ses collections.Il s’établit à son compte en 1975 en créant à Milan la maison Giorgio Armani avec son compagnon Sergio Galeotti qui, lorsqu’il meurt du sida dix ans plus tard, le laisse seul maître à bord. Armani a depuis lors toujours voulu rester indépendant, refusant d’être coté en bourse.- “American Gigolo” -Armani habille rapidement les stars, de John Travolta à Lauren Bacall en passant par Diana Ross et Jack Nicholson. Avec la création de la garde-robe de Richard Gere dans le film “American Gigolo” (1980), il devient “Il Re Giorgio” (“Le roi Georgio”). La populaire série américaine “Deux flics à Miami”, symbole des années 80, transforme en classique le port d’un T-shirt sous une veste siglée Armani.  En 2004, il s’associe avec Emaar, un géant immobilier de Dubaï, pour lancer la chaîne hôtelière de luxe Armani Hotels. Toujours méticuleux, après six ans de supervision à distance des moindres détails, il y inaugure son premier hôtel, dans la tour Khalifa, l’une des plus hautes du monde à 828 mètres. Après plusieurs réalisations aux quatre coins du monde, Armani se lance à la conquête de la Chine avec la conception de résidences de luxe à Chengdu (sud-est) et Pékin, avec l’institution culturelle Mind Group. Le “prince de la mode”, au teint toujours hâlé faisant ressortir ses cheveux blancs et ses yeux bleus, a construit au fil des ans un empire comptant plus de 600 boutiques sur le globe et plus de 10.000 employés.Toujours indépendante, la société Giorgio Armani SpA (Giorgio Armani, Emporio Armani, A|X Armani Exchange) a enregistré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros en 2024.Selon le classement annuel de la revue américaine Forbes, le couturier était en 2025 à la tête d’une fortune personnelle de 10,38 milliards d’euros, ce qui en faisait le 208ème plus riche homme du monde.Le Maestro, qui n’a jamais quitté la barre, n’avait pas d’enfant mais travaillait étroitement depuis longtemps avec des proches, notamment sa nièce Roberta.

L’ex-patron de l’OL, Jean-Michel Aulas, prêt à briguer la mairie de Lyon

Après des mois de faux suspens l’ancien patron de l’OL Jean-Michel Aulas a fait savoir jeudi qu’il officialiserait “dans quelques jours” sa candidature à la mairie de Lyon “sans étiquette” mais avec le soutien des LR.”Je prends la responsabilité d’ici quelques jours de me lancer dans l’aventure, sans étiquette, mais avec le soutien des gens les plus dynamiques”, a déclaré le chef d’entreprise de 76 ans lors d’un point-presse à Lyon.”On est dans les starting blocks”, a-t-il poursuivi aux côtés du patron des députés républicains Laurent Wauquiez et du maire LR du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver, qui retire sa propre candidature pour le soutenir.Celui qui a présidé l’Olympique lyonnais pendant 36 ans incarne “la fierté lyonnaise” et “on est convaincus que c’est celui qui peut porter cette bataille pour remettre notre ville de Lyon dans la bonne direction”, a dit Laurent Wauquiez pour justifier ce ralliement.Très critique des élus verts sur les réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas avait fait savoir en février, dans les pages du Figaro, qu’il “réfléchissait” à se présenter aux élections municipales de mars 2026 face au maire écologiste sortant Gregory Doucet qui brigue un second mandat.Faute de candidat faisant l’unanimité dans leur camp, un grand nombre de responsables LR et macronistes locaux l’ont immédiatement rallié, misant sur sa notoriété pour reprendre la ville.L’entrepreneur, qui a fait fortune en vendant des logiciels de gestion, a aussi consulté de nombreux responsables nationaux comme l’ancien président Nicolas Sarkozy qui l’a adoubé en juin, ou l’ex-Premier ministre Gabriel Attal.- “Marre” -“Je me suis rendu compte que pour essayer de transformer les choses, de gagner sur le terrain (…) il fallait être unis”, a-t-il dit jeudi pour expliquer son tempo, disant vouloir réunir des personnalités allant “du centre gauche à la droite”.”Mon propos est de réunir tous les gens de bonne volonté qui en ont marre de la situation actuelle”, a-t-il poursuivi. Après avoir décrit Lyon comme une ville “sale, taguée”, il a déclaré vouloir “refaire ce que l’on a connu avant, c’est-à-dire un Lyon qui soit un modèle exemplaire en matière de cité”.S’il n’a pour l’heure pas révélé son programme ni les noms de ceux qui figureront sur sa liste, JMA a égrené ces derniers mois de premières promesses. Sur le plan symbolique, il s’est engagé à renoncer à ses indemnités de maire. Ses détracteurs n’ont pas tardé à accuser la 310e fortune de France (selon le magazine Challenge) de démagogie.- “Patience” -Soucieux de se donner une coloration plus sociale dans une ville qui a donné ses quatre sièges de députés à la gauche en juillet, il a ensuite attaqué sur le terrain de prédilection des écologistes: les transports, en promettant notamment d’étendre la gratuité des bus, métro et trams pour les Lyonnais. Et pour satisfaire la droite, il a promis de mettre plus de caméras de vidéosurveillance et une police municipale des transports, accusant les écologistes d’avoir laissé la violence croître depuis leur élection à la ville et à la métropole en 2020.Même s’il glissait toujours un “si je suis candidat”, Jean-Michel Aulas semblait à chaque fois plus près de se lancer. “Je ne vous ferai pas attendre très longtemps”, déclarait-il ainsi le 19 juin. Début juillet, il avait finalement demandé “un petit peu de patience”, disant vouloir d’abord aider l’OL à repousser la menace de rétrogradation administrative. Mais “aujourd’hui, j’ai envie de rendre à Lyon ce que Lyon m’a apporté”, ajoutait-il immédiatement.Maintenant qu’il s’est lancé, il lui reste à convertir sa popularité en bulletin de vote. S’il jouit d’une meilleure image que Grégory Doucet, il ne le devancerait au premier tour (24% contre 22%), que dans le cas d’une gauche divisée, selon un sondage Elabe BFM publié en mai.

L’ex-patron de l’OL, Jean-Michel Aulas, prêt à briguer la mairie de Lyon

Après des mois de faux suspens l’ancien patron de l’OL Jean-Michel Aulas a fait savoir jeudi qu’il officialiserait “dans quelques jours” sa candidature à la mairie de Lyon “sans étiquette” mais avec le soutien des LR.”Je prends la responsabilité d’ici quelques jours de me lancer dans l’aventure, sans étiquette, mais avec le soutien des gens les plus dynamiques”, a déclaré le chef d’entreprise de 76 ans lors d’un point-presse à Lyon.”On est dans les starting blocks”, a-t-il poursuivi aux côtés du patron des députés républicains Laurent Wauquiez et du maire LR du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver, qui retire sa propre candidature pour le soutenir.Celui qui a présidé l’Olympique lyonnais pendant 36 ans incarne “la fierté lyonnaise” et “on est convaincus que c’est celui qui peut porter cette bataille pour remettre notre ville de Lyon dans la bonne direction”, a dit Laurent Wauquiez pour justifier ce ralliement.Très critique des élus verts sur les réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas avait fait savoir en février, dans les pages du Figaro, qu’il “réfléchissait” à se présenter aux élections municipales de mars 2026 face au maire écologiste sortant Gregory Doucet qui brigue un second mandat.Faute de candidat faisant l’unanimité dans leur camp, un grand nombre de responsables LR et macronistes locaux l’ont immédiatement rallié, misant sur sa notoriété pour reprendre la ville.L’entrepreneur, qui a fait fortune en vendant des logiciels de gestion, a aussi consulté de nombreux responsables nationaux comme l’ancien président Nicolas Sarkozy qui l’a adoubé en juin, ou l’ex-Premier ministre Gabriel Attal.- “Marre” -“Je me suis rendu compte que pour essayer de transformer les choses, de gagner sur le terrain (…) il fallait être unis”, a-t-il dit jeudi pour expliquer son tempo, disant vouloir réunir des personnalités allant “du centre gauche à la droite”.”Mon propos est de réunir tous les gens de bonne volonté qui en ont marre de la situation actuelle”, a-t-il poursuivi. Après avoir décrit Lyon comme une ville “sale, taguée”, il a déclaré vouloir “refaire ce que l’on a connu avant, c’est-à-dire un Lyon qui soit un modèle exemplaire en matière de cité”.S’il n’a pour l’heure pas révélé son programme ni les noms de ceux qui figureront sur sa liste, JMA a égrené ces derniers mois de premières promesses. Sur le plan symbolique, il s’est engagé à renoncer à ses indemnités de maire. Ses détracteurs n’ont pas tardé à accuser la 310e fortune de France (selon le magazine Challenge) de démagogie.- “Patience” -Soucieux de se donner une coloration plus sociale dans une ville qui a donné ses quatre sièges de députés à la gauche en juillet, il a ensuite attaqué sur le terrain de prédilection des écologistes: les transports, en promettant notamment d’étendre la gratuité des bus, métro et trams pour les Lyonnais. Et pour satisfaire la droite, il a promis de mettre plus de caméras de vidéosurveillance et une police municipale des transports, accusant les écologistes d’avoir laissé la violence croître depuis leur élection à la ville et à la métropole en 2020.Même s’il glissait toujours un “si je suis candidat”, Jean-Michel Aulas semblait à chaque fois plus près de se lancer. “Je ne vous ferai pas attendre très longtemps”, déclarait-il ainsi le 19 juin. Début juillet, il avait finalement demandé “un petit peu de patience”, disant vouloir d’abord aider l’OL à repousser la menace de rétrogradation administrative. Mais “aujourd’hui, j’ai envie de rendre à Lyon ce que Lyon m’a apporté”, ajoutait-il immédiatement.Maintenant qu’il s’est lancé, il lui reste à convertir sa popularité en bulletin de vote. S’il jouit d’une meilleure image que Grégory Doucet, il ne le devancerait au premier tour (24% contre 22%), que dans le cas d’une gauche divisée, selon un sondage Elabe BFM publié en mai.

A Marseille, la Bonne Mère commence à retrouver son éclat d’or

Accroupie à 220 mètres d’altitude sous une immense bâche, Cyrielle d’Antoni dépose délicatement de fines feuilles d’or sur la main de l’enfant de la Bonne Mère, “un honneur” pour cette doreuse d’entamer l’une des dernières étapes des travaux de rénovation de cet emblème de Marseille.Décoiffée de sa couronne en août, la statue de la vierge à l’enfant protectrice de la cité phocéenne est depuis mercredi recouverte de 30.000 à 40.000 feuilles d’or, afin de lui redonner l’éclat qu’elle avait perdu à cause du mistral, de l’air marin et de la pollution industrielle.Perchée en haut de la basilique de Notre-Dame de la Garde, point culminant de la 2e ville de France, Mme D’Antoni, les cheveux recouverts d’or, passe sa palette sur sa joue pour créer de l’électricité statique et attraper plus facilement les feuilles d’or, avant de les déposer sur la statue. Elle époussète ensuite la surface avec une petite brosse.Munie d’un coussin à dorer fabriqué par ses soins, l’artisane des ateliers Gohard s’efforce de faire le moins de gaspillage possible en récupérant les quelques poussières qui n’ont pas adhéré, consciente du caractère précieux de la matière qu’elle manipule. “Une fois qu’on a terminé l’époussetage, on vient passer un matage”, explique la doreuse, “de l’eau avec un peu de gélatine alimentaire” permettant de lisser le peu de feuilles d’or qui restent. Après la main de l’enfant Jésus, Cyrielle et ses collègues artisans s’attaqueront au visage, aux cheveux, au cou et au reste du corps de la statue, un travail qui devrait durer un mois environ. A la vue époustouflante s’ajoute un murmure du vent soufflant dans les bâches au sommet de la basilique, que tout le monde surnomme ici la Bonne Mère.Consciente de la portée symbolique de son travail dont des milliers de Marseillais attendent de voir le résultat, Mme D’Antoni souligne l'”honneur” et le “plaisir” de travailler sur un site comme celui de la Bonne Mère: “je suis originaire de la région, donc ça me tenait vraiment à coeur de faire ce chantier”. -Une dorure pour 50 ans -La statue faisant une dizaine de mètres de haut, jusqu’au sommet de sa couronne, un peu plus de 100 mètres carrés seront redorés, pour à peine 500 grammes d’or.La précision nécessaire pour ce travail impose des conditions particulières: l’échafaudage est entièrement thermobâché afin de protéger la statue notamment du vent et de la chaleur. Selon Xavier David, architecte en charge du chantier, cette opération est “historique” car “il n’y avait pas cet emballage” lors des travaux précédents, qui permet aujourd’hui de créer une sorte d’atelier dans les airs pour “travailler hors pollution”.Ce nouveau chantier a aussi été l’occasion de découvrir qu’à chaque restauration faite en plein air, la statue “récupérait du sel” de la mer. D’après les spécialiste des ateliers Gohard, grâce à ce dessalement, la dorure de la statue ne devrait pas tenir 25 ou 30 ans, comme habituellement, mais plutôt 50 ans.M. David se dit “d’abord saisi personnellement” , mais encore plus touché par “l’émerveillement de tous les visiteurs, des mécènes, des médias, des ouvriers”.Avant de lancer ces travaux, le diocèse de Marseille, propriétaire de l’édifice, avait lancé une campagne de dons, proposant aux particuliers de financer une des 30.000 feuilles d’or qui seront nécessaires à l’ouvrage. Les travaux, qui concernent également le piédestal, les anges, et les façades, aura coûté environ 2,8 millions d’euros environ, dont 2,2 millions rien que pour la redorure.Le diocèse a également reçu le soutien de mécènes, comme l’armateur CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, basé à Marseille, l’Olympique de Marseille ou le groupe de spiritueux Pernod Ricard, en plus des collectivités.”Quand [la Bonne Mère] a été cachée à la vue dans cette bâche blanche, il y a des Marseillais qui s’en sont inquiétés”, confie l’architecte. C’est la raison pour laquelle des spots ont été installés “à la façon d’un coeur qui bat”, pour les faire patienter avant qu’ils ne la retrouvent flambant neuve début décembre.

Affaire Maddie: le malaise du parquet allemand avant la libération du “dangereux” suspect

Le procureur allemand Christian Wolters s’est inquiété, dans un entretien à l’AFP, de la libération imminente du principal suspect dans la disparition de la fillette britannique Madeleine McCann, un individu “dangereux” qui pourrait disparaître dans la nature.Les enquêteurs estiment que Christian Brückner, 48 ans et qui achève de purger une peine de prison en Allemagne pour un autre crime, a tué en 2007 au Portugal la petite Maddie. Mais cette affaire, qui a horrifié le public européen, n’a jamais été élucidée.Faute de preuves suffisantes pour obtenir une mise en accusation, le parquet allemand ne peut empêcher la remise en liberté de leur principal suspect, un homme au lourd passé judiciaire pour des crimes sexuels violents et qui doit sortir de sa prison allemande d’ici le 17 septembre.Le procureur en charge du dossier, Christian Wolters a souligné, dans un entretien accordé à l’AFP, que M. Brückner restait “foncièrement dangereux”.- “Récidiver” -Selon lui, l’expert psychiatre qui l’a examiné récemment a conclu que “de nouvelles agressions sexuelles sont à attendre”. “Il n’a suivi aucune thérapie (…) en prison, et dès lors nous devons partir du principe qu’il va récidiver”, a estimé M. Wolters, au sujet de son suspect que la justice allemande mentionne sous le nom de Christian B.En conséquence, le parquet a demandé à ce que M. Brückner soit soumis à des mesures de surveillance, comme un bracelet électronique ou une obligation de renseigner son adresse, mais la justice n’a pas encore tranché la question. Et même soumis à un tel contrôle, il restera “un homme libre”, met en garde le procureur. “Je pense qu’il quittera l’Allemagne, à cause de toute cette agitation médiatique”, estime M. Wolters. M. Brückner a toujours démenti avoir un lien avec l’affaire Maddie, tandis que le parquet allemand n’a jamais détaillé le contenu de son dossier au nom du secret de l’instruction. L’avocat de l’intéressé, qui achève de purger une peine pour le viol d’une Américaine âgée de 72 ans en 2005 au Portugal, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP cette semaine.Madeleine McCann, trois ans, avait disparu en mai 2007 d’un logement de vacances dans l’Algarve, au Portugal, alors que ses parents dînaient dans un restaurant voisin. Malgré des années d’enquête, de multiples pistes et fouilles, la fillette n’a jamais été retrouvée. En 2020, les enquêteurs allemands ont soudainement désigné M. Brückner comme leur principal suspect, assurant disposer de preuves concrètes. Mais ces éléments se sont avérés insuffisants pour une inculpation. Pour autant, l’enquête et les expertises se poursuivent.Le viol pour lequel M. Brückner a été condamné avait été commis dans la même région où la fillette avait disparu. Il a, en outre, été acquitté cette année d’une série de crimes sexuels contre des enfants commis dans cette même zone entre 2000 et 2017. – Aucun alibi -Dans ce dernier dossier, le parquet a fait appel et attend la date pour un nouveau procès mais la décision n’interviendra pas avant 2026. Dès lors, sa remise en liberté était inévitable.”Nous espérons juste que lorsqu’on aura besoin de lui, nous pourrons le retrouver”, dit M. Wolters, “mais en soi, on ne peut pas empêcher une personne libre de se rendre d’un pays à un autre”. Le procureur a assuré que son équipe ne relâchait pas ses efforts dans le dossier McCann, et qu’elle espère encore confondre son suspect.Le résultat d’une perquisition en juin au Portugal, notamment, “n’a pas encore été exploité”, souligne-t-il.S’il ne veut s’avancer sur un calendrier ou sur la probabilité d’une mise en accusation, M. Wolters estime encore possible une inculpation de M. Brückner.”En cinq ans d’investigations, nous n’avons rien trouvé qui puisse réfuter les soupçons visant Christian B. : aucun élément à décharge, aucun alibi, aucune indication qu’il ne pouvait pas se trouver sur les lieux”, a souligné Wolters.”Pour nous, Christian B. est responsable de la mort de Madeleine, et il est le seul responsable”.

US trade gap widest in 4 months as imports surged ahead of tariffs

The US trade deficit expanded more than expected in July to its widest in four months, government data showed Thursday, on a surge in imports before a fresh wave of President Donald Trump’s tariffs kicked in.The overall US trade deficit jumped 32.5 percent to $78.3 billion in July, the Department of Commerce said.This came on the back of a 5.9-percent rise in imports to $358.8 billion, while exports edged up just 0.3 percent to $280.5 billion.”While imports bounced back in July, more than half of the increase was due to gold as trade policy and safe-haven demand brought about a resurgence in trade,” said Matthew Martin, senior economist at Oxford Economics, in a statement.”Excluding gold, imports rose by a more modest 3.3 percent, while exports fell 0.1 percent,” Martin added.Analysts at Pantheon Macroeconomics expected a growing trade gap in connection with “another wave of pre-tariff stockpiling,” they said in a recent report.Trump slapped a 10-percent tariff on almost all US trading partners in April, but twice postponed a plan for these duties to rise to varying higher levels for dozens of economies.The steeper levels, hitting key partners like the European Union, Japan and India, finally took effect in early August.Even so, analysts believe businesses that boosted imports to get ahead of tariff hikes are running down on existing inventory, meaning that they will likely have to make new purchases at higher business costs.For now, the impact of Trump’s tariffs on US inflation appears limited.A Briefing.com consensus forecast had expected a smaller deficit figure of $64.2 billion. Demand for capital goods linked to artificial intelligence and data centers is boosting imports, Martin said in a note.Among sectors, imports of industrial supplies and consumer goods both jumped, the Commerce Department report said. The US goods deficit with China widened $5.3 billion to $14.7 billion in July, the report added.”Unsurprisingly, given the level of tariffs, China has been the hardest hit of all trading partners,” Martin said.Goods from the world’s second biggest economy face an additional 30-percent tariff this year, with several other Asian economies seeing lower levels.Trump’s tariffs have roiled supply chains this year, with imports already surging in March ahead of the US leader’s wide-ranging global duties in April.Apart from varied tariff rates on different economies, Trump has  slapped separate sector-specific levies on steel, aluminum and autos — while promising more to come.

Décès du couturier italien Giorgio Armani à 91 ans (groupe)

Le couturier italien Giorgio Armani, icône de la mode, est décédé à l’âge de 91 ans, entouré par ses proches, a annoncé jeudi son groupe dans un communiqué.”C’est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son créateur, fondateur et infatigable moteur : Giorgio Armani”.”Dans cette entreprise, nous nous sommes toujours sentis comme une famille. Aujourd’hui, c’est avec une profonde émotion que nous ressentons le vide laissé par celui qui a fondé et nourri cette famille avec vision, passion et dévouement”, a poursuivi le groupe.”Mais c’est précisément dans son esprit que nous (…) nous engageons à protéger ce qu’il a construit et à faire avancer son entreprise en sa mémoire, avec respect, responsabilité et amour”, a-t-il ajouté.Giorgio Armani avait créé sa maison de couture à Milan en 1975. Il avait depuis toujours voulu rester indépendant, refusant d’être coté en bourse.Giorgio Armani, affaibli depuis plusieurs mois, avait été contraint de renoncer à ses défilés masculins à Milan mi-juin pour raisons de santé.Il avait également fait l’impasse en juillet pour le show Armani Privé, à Paris.”Avec Giorgio Armani, c’est une figure emblématique de la culture italienne qui disparaît, lui qui a su transformer l’élégance en un langage universel. Son style sobre et innovant a redéfini la relation entre la mode, le cinéma et la société, laissant une empreinte indélébile dans les mœurs contemporaines”, a réagi le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli.”Il n’était pas seulement un maître de la mode, mais aussi un ambassadeur reconnu de l’identité italienne dans le monde”, a-t-il ajouté.

Décès du couturier italien Giorgio Armani à 91 ans (groupe)

Le couturier italien Giorgio Armani, icône de la mode, est décédé à l’âge de 91 ans, entouré par ses proches, a annoncé jeudi son groupe dans un communiqué.”C’est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son créateur, fondateur et infatigable moteur : Giorgio Armani”.”Dans cette entreprise, nous nous sommes toujours sentis comme une famille. Aujourd’hui, c’est avec une profonde émotion que nous ressentons le vide laissé par celui qui a fondé et nourri cette famille avec vision, passion et dévouement”, a poursuivi le groupe.”Mais c’est précisément dans son esprit que nous (…) nous engageons à protéger ce qu’il a construit et à faire avancer son entreprise en sa mémoire, avec respect, responsabilité et amour”, a-t-il ajouté.Giorgio Armani avait créé sa maison de couture à Milan en 1975. Il avait depuis toujours voulu rester indépendant, refusant d’être coté en bourse.Giorgio Armani, affaibli depuis plusieurs mois, avait été contraint de renoncer à ses défilés masculins à Milan mi-juin pour raisons de santé.Il avait également fait l’impasse en juillet pour le show Armani Privé, à Paris.”Avec Giorgio Armani, c’est une figure emblématique de la culture italienne qui disparaît, lui qui a su transformer l’élégance en un langage universel. Son style sobre et innovant a redéfini la relation entre la mode, le cinéma et la société, laissant une empreinte indélébile dans les mœurs contemporaines”, a réagi le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli.”Il n’était pas seulement un maître de la mode, mais aussi un ambassadeur reconnu de l’identité italienne dans le monde”, a-t-il ajouté.