ASML: hausse du bénéfice net, mais les incertitudes pour 2026 pèsent

Le fabricant de machines de pointe pour le secteur des semiconducteurs ASML a annoncé mercredi une forte hausse de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais signalé son incertitude quant à sa croissance en 2026.Le titre ASML chutait de près de 6,5% à 659,80 euros vers 09H15 (07H15 GMT), dans un indice AEX en baisse de 1,20%.”Bien que nous nous préparions toujours à une croissance en 2026, nous ne pouvons pas la confirmer à ce stade”, a déclaré Christophe Fouquet, directeur général de l’entreprise, évoquant dans un communiqué une “incertitude croissante” liée aux développements macroéconomiques et géopolitiques.Le bénéfice net au second trimestre s’est élevé à 2,3 milliards d’euros, contre 1,6 milliard d’euros à la même période l’année dernière, a déclaré géant technologique.Les réservations nettes, perçues par les investisseurs comme un indicateur des performances futures, se sont quant à elles établies à 5,5 milliards d’euros au second trimestre, contre 3,9 milliards d’euros au premier trimestre.Lors de la présentation des résultats du premier trimestre en avril, M. Fouquet avait déjà mis en garde contre une “incertitude accrue” due aux droits de douane.Toutefois, il avait réitéré sa conviction que 2025 et 2026 seraient des “années de croissance”. L’entreprise a également affiché un chiffre d’affaires net de 7,7 milliards d’euros au deuxième trimestre 2025, dans le haut de la fourchette de ses prévisions, qui se situaient entre 7,2 et 7,7 milliards d’euros.- L’IA, “une grande opportunité” -ASML est un rouage essentiel de l’économie mondiale, les semi-conducteurs que ses machines contribuent à fabriquer pouvant tout alimenter, des smartphones aux missiles. À plus long terme, ASML pense que le marché de l’IA, en pleine expansion, fera grimper les ventes entre 44 et 60 milliards d’euros d’ici 2030. “A l’horizon 2026, nous constatons que les fondamentaux de nos clients dans le domaine de l’IA restent solides”, a déclaré M. Fouquet.”Et je pense que beaucoup de gens disent que l’IA est vraiment une grande opportunité,” a-t-il ajouté.L’industrie des semi-conducteurs a été secouée par des turbulences géopolitiques ces dernières années.Les Etats-Unis ont cherché à freiner les exportations de puces de pointe vers la Chine, craignant qu’elles ne soient utilisées pour faire progresser les systèmes militaires de Pékin et pour saper la domination américaine dans le domaine de l’IA. En mai, l’administration Trump a annulé certains contrôles à l’exportation sur les semi-conducteurs. Mais Washington a également dévoilé de nouvelles lignes directrices avertissant les entreprises que l’utilisation de semi-conducteurs d’IA de haute technologie fabriqués en Chine, en particulier les puces Ascend du géant technologique Huawei, les exposerait au risque d’enfreindre les régulations américaines à l’exportation. Pékin a qualifié ces avertissements d'”intimidation et de protectionnisme unilatéraux typiques”. Mardi, le géant américain de la technologie Nvidia a annoncé qu’il reprendrait les ventes de ses puces d’intelligence artificielle H20 à la Chine, après que Washington se soit engagé à supprimer les restrictions de permis qui avaient interrompu les exportations.

Budget: Binet appelle à la “mobilisation” après les annonces de Bayrou

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé mercredi à la “mobilisation” après les annonces par le Premier ministre François Bayrou de mesures d’économies pour réduire le déficit public. “Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la mobilisation”, a affirmé Sophie Binet sur RTL. “La CGT va tout faire pour empêcher ces régressions sociales, pour empêcher qu’elles rentrent en vigueur”, a-t-elle souligné. “Nous débattrons, dans la CGT, avec les autres organisations syndicales, de la façon d’arriver à mettre en échec le gouvernement”.”Nous appelons l’ensemble des travailleurs et des travailleuses qui sont choqués par ces annonces à se syndiquer, à s’organiser dans leurs entreprises pour qu’ensemble, nous puissions nous mobiliser à la rentrée”, a-t-elle encore dit.La leader de la CGT a demandé aussi aux parlementaires de “tout faire pour que ces mesures ne s’appliquent pas, parce qu’elles sont non seulement injustes, mais dangereuses pour le pays”, jugeant que “c’est encore les mêmes, les travailleuses et les travailleurs qui passent à la caisse, sans que les plus riches et les plus grandes entreprises soient mis à contribution”.Le Premier ministre “nous prépare un appauvrissement généralisé du pays, une année noire pour les travailleuses et les travailleurs. Nous allons concrètement, toutes et tous, perdre des centaines d’euros, voire plus, l’année prochaine, puisque les prix vont augmenter en moyenne de 1,7%, voire plus, parce que les fournitures scolaires, par exemple, s’est annoncées à plus de 10%, et par contre, toutes les prestations ne vont pas suivre”, a-t-elle expliqué.”Il y a des alternatives”, a-t-elle estimé. “Ce que je note aujourd’hui, c’est qu’il y a un acteur qui est content des annonces, c’est le patronat qui se frotte les mains parce qu’encore une fois, ils réussissent à nous faire les poches et à eux ne pas passer à la caisse et avoir de nouveaux cadeaux. Le disque est rayé, ça commence à être vraiment lassant”.Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi ses mesures pour redresser les finances d’un pays soumis au “danger mortel” de “l’écrasement par la dette”, un plan choc immédiatement décrié par les oppositions qui le menacent de censure.

Budget: Binet appelle à la “mobilisation” après les annonces de Bayrou

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé mercredi à la “mobilisation” après les annonces par le Premier ministre François Bayrou de mesures d’économies pour réduire le déficit public. “Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la mobilisation”, a affirmé Sophie Binet sur RTL. “La CGT va tout faire pour empêcher ces régressions sociales, pour empêcher qu’elles rentrent en vigueur”, a-t-elle souligné. “Nous débattrons, dans la CGT, avec les autres organisations syndicales, de la façon d’arriver à mettre en échec le gouvernement”.”Nous appelons l’ensemble des travailleurs et des travailleuses qui sont choqués par ces annonces à se syndiquer, à s’organiser dans leurs entreprises pour qu’ensemble, nous puissions nous mobiliser à la rentrée”, a-t-elle encore dit.La leader de la CGT a demandé aussi aux parlementaires de “tout faire pour que ces mesures ne s’appliquent pas, parce qu’elles sont non seulement injustes, mais dangereuses pour le pays”, jugeant que “c’est encore les mêmes, les travailleuses et les travailleurs qui passent à la caisse, sans que les plus riches et les plus grandes entreprises soient mis à contribution”.Le Premier ministre “nous prépare un appauvrissement généralisé du pays, une année noire pour les travailleuses et les travailleurs. Nous allons concrètement, toutes et tous, perdre des centaines d’euros, voire plus, l’année prochaine, puisque les prix vont augmenter en moyenne de 1,7%, voire plus, parce que les fournitures scolaires, par exemple, s’est annoncées à plus de 10%, et par contre, toutes les prestations ne vont pas suivre”, a-t-elle expliqué.”Il y a des alternatives”, a-t-elle estimé. “Ce que je note aujourd’hui, c’est qu’il y a un acteur qui est content des annonces, c’est le patronat qui se frotte les mains parce qu’encore une fois, ils réussissent à nous faire les poches et à eux ne pas passer à la caisse et avoir de nouveaux cadeaux. Le disque est rayé, ça commence à être vraiment lassant”.Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi ses mesures pour redresser les finances d’un pays soumis au “danger mortel” de “l’écrasement par la dette”, un plan choc immédiatement décrié par les oppositions qui le menacent de censure.

Pakistan’s quiet solar rush puts pressure on national grid

Pakistanis are increasingly ditching the national grid in favour of solar power, prompting a boom in rooftop panels and spooking a government weighed down by billions of dollars of power sector debt.The quiet energy revolution has spread from wealthy neighbourhoods to middle- and lower-income households as customers look to escape soaring electricity bills and prolonged power cuts.Down a cramped alley in Pakistan’s megacity of Karachi, residents fighting the sweltering summer heat gather in Fareeda Saleem’s modest home for something they never experienced before — uninterrupted power.”Solar makes life easier, but it’s a hard choice for people like us,” she says of the installation cost.Saleem was cut from the grid last year for refusing to pay her bills in protest over enduring 18-hour power cuts.A widow and mother of two disabled children, she sold her jewellery — a prized possession for women in Pakistan — and borrowed money from relatives to buy two solar panels, a solar inverter and battery to store energy, for 180,000 rupees ($630).As temperatures pass 40 degrees Celsius (104 degrees Fahrenheit), children duck under Saleem’s door and gather around the breeze of her fan.Mounted on poles above homes, solar panels have become a common sight across the country of 240 million people, with the installation cost typically recovered within two to five years.Making up less than two percent of the energy mix in 2020, solar power reached 10.3 percent in 2024, according to the global energy think tank Ember.But in a remarkable acceleration, it more than doubled to 24 percent in the first five months of 2025, becoming the largest source of energy production for the first time.It has edged past gas, coal and nuclear electricity sources, as well as hydropower which has seen hundreds of millions of dollars of investment over the past decades.As a result, Pakistan has unexpectedly surged towards its target of renewable energy, making up 60 percent of its energy mix by 2030.Dave Jones, chief analyst at Ember, told AFP that Pakistan was “a leader in rooftop solar”.- ‘The great Solar rush’ -Soaring fuel costs globally, coupled with demands from the International Monetary Fund to slash government subsidies, led successive administrations to repeatedly hike electricity costs.Prices have fluctuated since 2022 but peaked at a 155-percent increase and power bills sometimes outweigh the cost of rent.”The great solar rush is not the result of any government’s policy push,” Muhammad Basit Ghauri, an energy transition expert at Renewables First, told AFP.”Residents have taken the decision out of clear frustration over our classical power system, which is essentially based on a lot of inefficiencies.”Pakistan sources most of its solar equipment from neighbouring China, where prices have dropped sharply, largely driven by overproduction and tech advancements.But the fall in national grid consumers has crept up on an unprepared government burdened by $8 billion of power sector debt, analysts say.Pakistan depends heavily on costly gas imports which it sells at a loss to national energy providers.It is also tied into lengthy contracts with independent power producers, including some owned by China, for which it pays a fixed amount regardless of actual demand.A government report in March said the solar power increase has created a “disproportionate financial burden onto grid consumers, contributing to higher electricity tariffs and undermining the sustainability of the energy sector”.Electricity sales dropped 2.8 percent year-on-year in June, marking a second consecutive year of decline.Last month, the government imposed a new 10-percent tax on all imported solar, while the energy ministry has proposed slashing the rate at which it buys excess solar energy from consumers.- ‘Disconnected from the public -“The household solar boom was a response to a crisis, not the cause of it,” said analyst Jones, warning of “substantial problems for the grid” including a surge during evenings when solar users who cannot store energy return to traditional power.The national grid is losing paying customers like businessman Arsalan Arif.A third of his income was spent on electricity bills at his Karachi home until he bought a 10-kilowatt solar panel for around 1.4 million rupees (around $4,900).”Before, I didn’t follow a timetable. I was always disrupted by the power outages,” he told AFP.Now he has “freedom and certainty” to continue his catering business.In the eastern city of Sialkot, safety wear manufacturer Hammad Noor switched to solar power in 2023, calling it his “best business decision”, breaking even in 18 months and now saving 1 million rupees every month.The cost of converting Noor’s second factory has now risen by nearly 1.5 million rupees under the new government tax.”The tax imposed is unfair and gives an advantage to big businesses over smaller ones,” he said.”Policymakers seem completely disconnected from the public and business community.”

Pakistan’s quiet solar rush puts pressure on national grid

Pakistanis are increasingly ditching the national grid in favour of solar power, prompting a boom in rooftop panels and spooking a government weighed down by billions of dollars of power sector debt.The quiet energy revolution has spread from wealthy neighbourhoods to middle- and lower-income households as customers look to escape soaring electricity bills and prolonged power cuts.Down a cramped alley in Pakistan’s megacity of Karachi, residents fighting the sweltering summer heat gather in Fareeda Saleem’s modest home for something they never experienced before — uninterrupted power.”Solar makes life easier, but it’s a hard choice for people like us,” she says of the installation cost.Saleem was cut from the grid last year for refusing to pay her bills in protest over enduring 18-hour power cuts.A widow and mother of two disabled children, she sold her jewellery — a prized possession for women in Pakistan — and borrowed money from relatives to buy two solar panels, a solar inverter and battery to store energy, for 180,000 rupees ($630).As temperatures pass 40 degrees Celsius (104 degrees Fahrenheit), children duck under Saleem’s door and gather around the breeze of her fan.Mounted on poles above homes, solar panels have become a common sight across the country of 240 million people, with the installation cost typically recovered within two to five years.Making up less than two percent of the energy mix in 2020, solar power reached 10.3 percent in 2024, according to the global energy think tank Ember.But in a remarkable acceleration, it more than doubled to 24 percent in the first five months of 2025, becoming the largest source of energy production for the first time.It has edged past gas, coal and nuclear electricity sources, as well as hydropower which has seen hundreds of millions of dollars of investment over the past decades.As a result, Pakistan has unexpectedly surged towards its target of renewable energy, making up 60 percent of its energy mix by 2030.Dave Jones, chief analyst at Ember, told AFP that Pakistan was “a leader in rooftop solar”.- ‘The great Solar rush’ -Soaring fuel costs globally, coupled with demands from the International Monetary Fund to slash government subsidies, led successive administrations to repeatedly hike electricity costs.Prices have fluctuated since 2022 but peaked at a 155-percent increase and power bills sometimes outweigh the cost of rent.”The great solar rush is not the result of any government’s policy push,” Muhammad Basit Ghauri, an energy transition expert at Renewables First, told AFP.”Residents have taken the decision out of clear frustration over our classical power system, which is essentially based on a lot of inefficiencies.”Pakistan sources most of its solar equipment from neighbouring China, where prices have dropped sharply, largely driven by overproduction and tech advancements.But the fall in national grid consumers has crept up on an unprepared government burdened by $8 billion of power sector debt, analysts say.Pakistan depends heavily on costly gas imports which it sells at a loss to national energy providers.It is also tied into lengthy contracts with independent power producers, including some owned by China, for which it pays a fixed amount regardless of actual demand.A government report in March said the solar power increase has created a “disproportionate financial burden onto grid consumers, contributing to higher electricity tariffs and undermining the sustainability of the energy sector”.Electricity sales dropped 2.8 percent year-on-year in June, marking a second consecutive year of decline.Last month, the government imposed a new 10-percent tax on all imported solar, while the energy ministry has proposed slashing the rate at which it buys excess solar energy from consumers.- ‘Disconnected from the public -“The household solar boom was a response to a crisis, not the cause of it,” said analyst Jones, warning of “substantial problems for the grid” including a surge during evenings when solar users who cannot store energy return to traditional power.The national grid is losing paying customers like businessman Arsalan Arif.A third of his income was spent on electricity bills at his Karachi home until he bought a 10-kilowatt solar panel for around 1.4 million rupees (around $4,900).”Before, I didn’t follow a timetable. I was always disrupted by the power outages,” he told AFP.Now he has “freedom and certainty” to continue his catering business.In the eastern city of Sialkot, safety wear manufacturer Hammad Noor switched to solar power in 2023, calling it his “best business decision”, breaking even in 18 months and now saving 1 million rupees every month.The cost of converting Noor’s second factory has now risen by nearly 1.5 million rupees under the new government tax.”The tax imposed is unfair and gives an advantage to big businesses over smaller ones,” he said.”Policymakers seem completely disconnected from the public and business community.”