Mondial des clubs: les hommes forts de Chelsea

De l’entraîneur Enzo Maresca au génial Cole Palmer en passant par l’attaquant-surprise Joao Pedro ou les milieux Moises Caicedo et Enzo Fernandez: Chelsea s’appuie sur plusieurs piliers au moment de défier le PSG en finale du Mondial des clubs, dimanche (21h00 française/19h00 GMT). Enzo Maresca: artisan du réveil des BluesLe technicien de 45 ans a réveillé des Blues moribonds depuis plusieurs saisons. Alors que le nouveau propriétaire, le groupe BlueCo de l’Américain Todd Boehly qui a racheté Chelsea au Russe Roman Abramovitch en 2022, a accumulé les dépenses inconsidérées sur le marché des transferts sans grande réussite, l’ex-milieu de terrain italien a remis de l’ordre sur le plan sportif.Arrivé à l’été 2024 en remplacement de l’Argentin Mauricio Pochettino après avoir remporté le Championship (équivalent de la Ligue 2 en Angleterre) avec Leicester, Maresca est parvenu à arracher une quatrième place en Premier League, synonyme de retour en Ligue des champions, tout en offrant à Chelsea la seule Coupe d’Europe qui manquait à son palmarès, la Ligue Conférence.Adjoint de Pep Guardiola à Manchester City lors de la saison 2022/23 marquée par le triplé Ligue des champions-championnat-Coupe, le technicien transalpin est comme son illustre homologue espagnol un adepte du jeu de possession même s’il a procédé à de nombreux essais durant le Mondial en utilisant pas moins de 27 joueurs en six matches.Cole Palmer, l’atout-maîtreL’international anglais constituera la principale menace pour les Parisiens en finale. L’attaquant de 23 ans, véritable leader technique de Chelsea, est capable par ses dribbles, ses ouvertures et son sens du but de faire très mal à l’adversaire et le PSG devra l’avoir à l’oeil. Révélé la saison dernière au plus haut niveau et fort de statistiques impressionnantes (22 buts, 11 passes décisives), il a été élu meilleur jeune de Premier League à l’issue de l’exercice 2023/24 avant de briller à l’Euro dans un rôle de joker de luxe. C’est lui qui a délivré la passe décisive sur le but salvateur d’Ollie Watkins à la 90e minute contre les Pays-Bas en demi-finales (2-1) avant d’égaliser en finale face à l’Espagne, trois minutes après son entrée en jeu. Ce qui n’a pas empêché le sacre de la Roja et une nouvelle désillusion pour les Three Lions, battus 2-1. Bref, un talent pur dont Paris devra grandement se méfier.Joao Pedro, la recrue-chocLe jeune attaquant brésilien n’aura pas mis longtemps pour faire parler de lui sous les couleurs de Chelsea. Une semaine à peine après avoir été transféré de Brighton pour près de 70 millions d’euros et avoir débarqué dans la foulée aux Etats-Unis, le joueur de 23 ans s’est mué en héros en réalisant un doublé en demi-finales contre Fluminense, son club formateur (2-0), pour sa toute première titularisation.Nouveau symbole de la frénésie d’achats de BlueCo, Joao Pedro a pourtant tout de la bonne pioche, d’autant qu’il a déjà largement pris ses marques en Angleterre puisqu’il a été débauché par Watford en 2020.Pedro Neto, le feu folletLe Portugais de 25 ans a crevé l’écran au cours de cette Coupe du monde. L’ex-joueur de Wolverhampton a inscrit trois buts mais a également frappé les esprits par son incessante activité sur le côté droit. Le tout récent vainqueur de la Ligue des nations avec sa sélection a l’art de déstabiliser les défenses grâce à ses crochets même s’il aura un sacré client devant lui en finale avec son compatriote Nuno Mendes, devenu une référence mondiale au poste d’arrière gauche.Le gaucher a jusqu’ici parfaitement profité de cette épreuve pour se racheter après une première saison assez décevante à Londres et aura une ultime opportunité en finale pour convaincre définitivement ses versatiles dirigeants de le garder.          Moises Caicedo-Enzo Fernandez, la loi du milieuLes deux joueurs sont les deux plaques tournantes du milieu des Blues. Dans son rôle de demi-défensif, l’Equatorien Caicedo a la charge de la première relance alors que Fernandez, champion du monde avec l’Argentine, évolue un cran devant, plus proche du secteur offensif. De leur capacité à résister au trio magique de l’entre-jeu parisien (Vitinha-Joao Neves-Fabian Ruiz) dépendra le sort de Chelsea en finale. Il faudra surtout surveiller l’état physique de Caicedo, touché à une cheville en demi-finales. 

Los Angeles: un ouvrier agricole blessé dans une descente de la police de l’immigration est décédé

Un ouvrier agricole grièvement blessé lors d’une descente de la police de l’immigration dans des fermes légales de cannabis, cette semaine près de Los Angeles, est mort, a annoncé sa famille samedi. Lors des raids de jeudi, menés dans le cadre de la campagne de répression de l’immigration illégale lancée par l’administration de Donald Trump, quelque 200 personnes avaient été arrêtées et des affrontement ont opposé agents et manifestants.La famille de l’ouvrier avait lancé une page sur la plateforme de collecte de fonds GoFundMe, pour soutenir ses proches au Mexique. Samedi, cette page a publié une mise à jour pour annoncer que l’ouvrier, Jaime Alanis, était “décédé”.Lors de l’opération de police qui a eu lieu dans le comté de Ventura, à un peu plus d’une heure de route de Los Angeles, l’homme avait été pourchassé par les agents de l’immigration, a indiqué la famille. “Mon oncle Jaime était juste un agriculteur innocent et travailleur”, a écrit un membre de sa famille sur la page de collecte de fonds. “Il a été poursuivi par des agents de la police de l’immigration, et on nous a dit qu’il était tombé de 30 pieds (9 mètres)”, précise-t-il en décrivant ses blessures comme “catastrophiques”.L’ouvrier “n’a jamais été détenu” par les policiers, avait assuré précédemment à l’AFP Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.”Bien qu’il n’était pas poursuivi par les forces de l’ordre, cet homme a grimpé sur le toit d’une serre et a fait une chute de neuf mètres”, a-t-elle ajouté, en précisant que les policiers “ont immédiatement appelé une ambulance”.Selon le ministère, 200 migrants sans papiers ont été arrêtés lors des descentes dans les localités de Carpinteria et Camarillo jeudi, et 10 enfants ont été sauvé “d’une exploitation potentielle, du travail forcé et du trafic d’êtres humains”.Le société Glass House Brands, propriétaire des fermes, a déclaré dans un communiqué n’avoir “jamais sciemment enfreint les pratiques d’embauche applicables et ne pas employer de mineurs”. Le ministère a déclaré que plus de 500 “émeutiers” avaient tenté de perturber l’opération et que quatre citoyens américains sont accusés d’avoir agressé ou résisté aux agents.Les images des médias locaux ont montré des agents de l’immigration masqués, en tenue anti-émeutes, disperser des dizaines de protestataires avec du gaz lacrymogène, et certains manifestants jeter des projectiles sur les voitures de police.Vendredi soir, Donald Trump a ordonné, sur sa plateforme Truth Social, à tout agent fédéral “qui serait victime de jets de pierres, de briques ou de toute autre forme d’agression, d’arrêter leur voiture et d’arrêter ces RACLURES, en utilisant tous les moyens nécessaires pour y parvenir.”Sur place, Aaron Fuentes, un superviseur qui travaille pour Glass House depuis deux ans, a raconté avoir vu des dizaines de fourgons de la police de l’immigration débarquer jeudi.”Ils ont identifié les personnes pour vérifier si elles avaient des papiers ou non, puis ils les ont fait monter une par une dans les camionnettes”, a-t-il expliqué. “Je n’ai pas vu toute l’opération, mais il y a eu de la violence, des mauvais traitements”.Cette descente risque de raviver les tensions, un mois après les manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire de Donald Trump, qui ont parfois dégénéré en violences. 

Farm worker dies after US immigration raid in California

A farm worker has died after being injured during a raid by US immigration agents on a legal cannabis farm in California, his family said on Saturday.Raids on agricultural sites Thursday resulted in the arrests of 200 undocumented migrants, as part of US President Donald Trump’s wide-ranging anti-immigration crackdown, and clashes between law enforcement officials and protesters.The farm worker’s family had started a page on the fundraising platform GoFundMe to help support his relatives in Mexico. On Saturday, the page posted an update to say he had “passed away.”Trump campaigned for the presidency on a harsh anti-immigration platform, likening undocumented migrants to “animals” and “monsters,” and since taking office he has delivered on promises to conduct a massive deportation drive.On Friday, he called demonstrators involved in attacks on Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents “slimeballs” and said they should be arrested.The chaotic raid on the cannabis plantation in Ventura County, about 56 miles (90 kilometers) from Los Angeles, saw the worker who later died being chased by ICE agents, his family said.”My uncle Jaime was just a hard-working, innocent farmer,” said a post on the GoFundMe page. “He was chased by ICE agents, and we were told he fell 30ft (9 meters).”The page described his injuries as “catastrophic.”Tricia McLaughlin, a Department of Homeland Security (DHS) spokeswoman, said he was never in custody.”Although he was not being pursued by law enforcement, this individual climbed up to the roof of a green house and fell 30 feet,” McLaughlin said. “(Customs and Border Patrol) immediately called a medevac to the scene to get him care as quickly as possible.”DHS said 200 undocumented migrants were arrested during raids on marijuana growing sites in Carpinteria and Camarillo on Thursday and 10 children were rescued “from potential exploitation, forced labor, and human trafficking.”Glass House Brands, which owns the farms, said in a statement that it has “never knowingly violated applicable hiring practices and does not and has never employed minors.”DHS said more than 500 “rioters” had attempted to disrupt the operation and four US citizens are facing charges for assaulting or resisting officers.Tear gas was used against the protesters, some of whom were seen in television footage throwing projectiles at law enforcement vehicles. The department said immigration agency vehicles were damaged and a $50,000 reward was being offered for the arrest of an individual who allegedly fired a gun at law enforcement officers.- American dream ‘no longer’ -In a post on his Truth Social platform, Trump said he had watched footage of “thugs” throwing rocks and bricks at ICE vehicles, causing “tremendous damage.”Trump said he was authorizing law enforcement officers who are “on the receiving end of thrown rocks, bricks, or any other form of assault, to stop their car, and arrest these SLIMEBALLS, using whatever means is necessary to do so.””I am giving Total Authorization for ICE to protect itself, just like they protect the Public,” he said.Trump has been involved in a showdown over immigration enforcement with Democratic-ruled California for weeks.The Republican president sent thousands of National Guard troops to Los Angeles last month to quell protests against round-ups of undocumented migrants by federal agents.California Governor Gavin Newsom has said the troops were not necessary to address the mostly peaceful protests, but his legal efforts to have them removed have failed so far.The cannabis farm in Camarillo was calm during a visit by an AFP reporter on Friday, as workers waited in line to collect their belongings and paychecks.”We’ve been here since six this morning asking questions but they’re not giving us any information,” said Saul Munoz, a 43-year-old Colombian whose son was detained on Thursday.”I just want to know how he’s doing,” Munoz said. “Bring him back to me and if it’s time for us to leave, we’ll leave.”The truth is the American dream is no longer really the American dream.”

Foot: Paris à la conquête du monde, sous les yeux de Trump

Après avoir dominé l’Europe, le PSG va tenter d’étendre son hégémonie sur la planète et marquer encore un peu plus l’histoire en remportant la première édition remodelée du Mondial des clubs face à Chelsea, sous les yeux de Donald Trump, dimanche.Le match entre Parisiens et Londoniens au MetLife Stadium sera l’épilogue d’un tournoi très controversé, accusé d’alourdir un calendrier international surchargé, et qui n’a pas totalement fait taire les critiques au terme d’un mois de compétition.Entre la fatigue de joueurs pas tous motivés par l’enjeu, la chaleur accablante, les suspensions de rencontres pour prévenir les orages et les affluences parfois très modestes constatées dans certains stades, les doutes sur la crédibilité et la pertinence de cette épreuve à 32 équipes n’ont pas tous été levés. Le bilan est donc mitigé, même si le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Gianni Infantino, qui a porté ce projet en mettant notamment sur la table une dotation d’un milliard de dollars (environ 855 millions d’euros), s’est montré très enthousiaste samedi.”L’âge d’or du football de clubs a commencé. On peut dire avec certitude que cette Coupe du monde des clubs a été un énorme succès. C’est déjà la compétition de clubs la plus réussie au monde. Nous avons créé quelque chose de nouveau, quelque chose qui est là pour durer, quelque chose qui transforme le paysage”, a-t-il affirmé avec emphase, ajoutant que le tournoi avait généré “près de 2,1 milliards de dollars (1,79 milliards d’euros) de revenus”. Ce Mondial aura en tout cas permis à la Fifa de renforcer sa présence aux Etats-Unis, à un an de la Coupe du monde coorganisée avec le Mexique et le Canada, et d’affermir par la même occasion ses relations avec Donald Trump. L’instance a ainsi ouvert un bureau dans la Trump Tower à New York et le président américain sera présent en tribunes lors de la finale. En installant ce rendez-vous quadriennal, Gianni Infantino souhaitait également en profiter pour briser la mainmise de l’UEFA et de l’Europe sur le football de clubs, à travers sa prestigieuse Ligue des champions. De ce point de vue aussi, l’ambition a échoué. Malgré la ferveur des supporteurs sud-américains et les bons résultats des formations brésiliennes (quatre en 8e de finale, deux en quart de finale, un en demi-finale), ce sont deux représentants du Vieux Continent qui vont en découdre pour occuper le trône mondial.- Apothéose? -Paris, sur la lancée de son premier succès en Ligue des champions, aura l’opportunité de terminer en apothéose un exercice d’ores et déjà inoubliable. Un 5e titre, après la C1, la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des champions, fortifierait forcément le caractère exceptionnel de cette saison.”Nous allons prendre ce match à 100% et essayer de mettre un terme idéal à cet exercice historique. Maintenant il faut ouvrir le prochain chapitre, gagner davantage de trophées majeurs, et dimanche on a le dernier match de la saison, qu’on attend avec impatience”, a résumé Luis Enrique, l’entraîneur parisien.Intouchables en Ligue des champions, ses joueurs sont restés en mode cannibale et ont été encore impressionnants sur le sol américain avec des fessées administrées au Real Madrid de Kylian Mbappé, à l’Atletico Madrid et à l’Inter Miami de Lionel Messi, tous balayés 4-0.Hormis la défaite des remplaçants face à Botafogo au premier tour (1-0), personne n’a résisté à la furia parisienne, pas même le Bayern Munich, terrassé en fin de partie à neuf contre 11 en quart de finale (2-0).Une victoire de Chelsea, qui a connu des débuts laborieux, constituerait dans ces conditions une grosse sensation. Les Blues, emmenés par l’entraîneur italien Enzo Maresca, auront tout de même fait preuve d’une belle solidité, confirmant leur renouveau depuis l’arrivée du technicien à l’été 2024, qui leur a permis de rafler une honorable 4e place en Premier League, synonyme de retrouvailles avec la C1, et une Ligue Conference. Alors que le PSG de Luis Enrique a ébloui les amateurs de beau jeu durant sa campagne en Ligue des champions, une éventuelle défaite en finale pourrait-elle néanmoins écorner son magnifique parcours?    “Si nous gagnons dimanche, nous aurons été la meilleure équipe du jour. Cela fait-il de nous la meilleure équipe d’Europe ? Je n’en suis pas sûr”, a répondu avec franchise le défenseur anglais de Chelsea Reece James.

Foot: Paris à la conquête du monde, sous les yeux de Trump

Après avoir dominé l’Europe, le PSG va tenter d’étendre son hégémonie sur la planète et marquer encore un peu plus l’histoire en remportant la première édition remodelée du Mondial des clubs face à Chelsea, sous les yeux de Donald Trump, dimanche.Le match entre Parisiens et Londoniens au MetLife Stadium sera l’épilogue d’un tournoi très controversé, accusé d’alourdir un calendrier international surchargé, et qui n’a pas totalement fait taire les critiques au terme d’un mois de compétition.Entre la fatigue de joueurs pas tous motivés par l’enjeu, la chaleur accablante, les suspensions de rencontres pour prévenir les orages et les affluences parfois très modestes constatées dans certains stades, les doutes sur la crédibilité et la pertinence de cette épreuve à 32 équipes n’ont pas tous été levés. Le bilan est donc mitigé, même si le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Gianni Infantino, qui a porté ce projet en mettant notamment sur la table une dotation d’un milliard de dollars (environ 855 millions d’euros), s’est montré très enthousiaste samedi.”L’âge d’or du football de clubs a commencé. On peut dire avec certitude que cette Coupe du monde des clubs a été un énorme succès. C’est déjà la compétition de clubs la plus réussie au monde. Nous avons créé quelque chose de nouveau, quelque chose qui est là pour durer, quelque chose qui transforme le paysage”, a-t-il affirmé avec emphase, ajoutant que le tournoi avait généré “près de 2,1 milliards de dollars (1,79 milliards d’euros) de revenus”. Ce Mondial aura en tout cas permis à la Fifa de renforcer sa présence aux Etats-Unis, à un an de la Coupe du monde coorganisée avec le Mexique et le Canada, et d’affermir par la même occasion ses relations avec Donald Trump. L’instance a ainsi ouvert un bureau dans la Trump Tower à New York et le président américain sera présent en tribunes lors de la finale. En installant ce rendez-vous quadriennal, Gianni Infantino souhaitait également en profiter pour briser la mainmise de l’UEFA et de l’Europe sur le football de clubs, à travers sa prestigieuse Ligue des champions. De ce point de vue aussi, l’ambition a échoué. Malgré la ferveur des supporteurs sud-américains et les bons résultats des formations brésiliennes (quatre en 8e de finale, deux en quart de finale, un en demi-finale), ce sont deux représentants du Vieux Continent qui vont en découdre pour occuper le trône mondial.- Apothéose? -Paris, sur la lancée de son premier succès en Ligue des champions, aura l’opportunité de terminer en apothéose un exercice d’ores et déjà inoubliable. Un 5e titre, après la C1, la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des champions, fortifierait forcément le caractère exceptionnel de cette saison.”Nous allons prendre ce match à 100% et essayer de mettre un terme idéal à cet exercice historique. Maintenant il faut ouvrir le prochain chapitre, gagner davantage de trophées majeurs, et dimanche on a le dernier match de la saison, qu’on attend avec impatience”, a résumé Luis Enrique, l’entraîneur parisien.Intouchables en Ligue des champions, ses joueurs sont restés en mode cannibale et ont été encore impressionnants sur le sol américain avec des fessées administrées au Real Madrid de Kylian Mbappé, à l’Atletico Madrid et à l’Inter Miami de Lionel Messi, tous balayés 4-0.Hormis la défaite des remplaçants face à Botafogo au premier tour (1-0), personne n’a résisté à la furia parisienne, pas même le Bayern Munich, terrassé en fin de partie à neuf contre 11 en quart de finale (2-0).Une victoire de Chelsea, qui a connu des débuts laborieux, constituerait dans ces conditions une grosse sensation. Les Blues, emmenés par l’entraîneur italien Enzo Maresca, auront tout de même fait preuve d’une belle solidité, confirmant leur renouveau depuis l’arrivée du technicien à l’été 2024, qui leur a permis de rafler une honorable 4e place en Premier League, synonyme de retrouvailles avec la C1, et une Ligue Conference. Alors que le PSG de Luis Enrique a ébloui les amateurs de beau jeu durant sa campagne en Ligue des champions, une éventuelle défaite en finale pourrait-elle néanmoins écorner son magnifique parcours?    “Si nous gagnons dimanche, nous aurons été la meilleure équipe du jour. Cela fait-il de nous la meilleure équipe d’Europe ? Je n’en suis pas sûr”, a répondu avec franchise le défenseur anglais de Chelsea Reece James.

Macron va fixer de nouvelles ambitions de défense face aux menaces

Malgré des finances publiques au plus mal, le président français Emmanuel Macron s’exprimera dimanche soir sur les “efforts de défense” à consentir face à l’aggravation des menaces et un ordre mondial déliquescent.Lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne, le chef de l’Etat fera des “annonces majeures”, selon l’Elysée.Pour préparer les esprits, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a brossé vendredi un sombre tableau des menaces dans une rare conférence de presse, quelques jours après une autre intervention inédite à la télévision du patron de la DGSE, le service de renseignement extérieur, Nicolas Lerner.Sur la base des conclusions de la Revue nationale stratégique qui doit être publiée ce dimanche, le plus haut gradé français a évoqué la menace “durable” de la Russie contre les pays européens, le désengagement américain, l’Ukraine où “se joue (…) aussi la place des pays européens dans le monde de demain”, la désinformation et les attaques hybrides ou encore la lutte contre le terrorisme.Face à cela, “faire le dos rond” ne résoudra rien, selon lui, “il faut qu’on intègre qu’on est bien face à un changement de référentiel stratégique”.”Nous ne sommes pas là pour agiter les peurs ou les inquiétudes, nous sommes là pour les documenter et y apporter des réponses”, a défendu le ministre des Armées Sébastien Lecornu auprès de La Tribune dimanche.Avec un modèle de défense autonome : “si on ne veut dépendre de personne, cela passe forcément par un effort nouveau, pas seulement budgétaire, mais aussi intellectuel, moral et industriel”, selon lui.Ces “bascules” posent la question de l’adéquation des ressources militaires françaises, selon l’Elysée, qui rappelle que le budget défense est passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.En l’état, la Loi de programmation militaire française (LPM) prévoit 413 milliards d’euros pour les armées entre 2024 et 2030, avec des augmentations budgétaires annuelles d’un peu plus de 3 milliards d’euros pour atteindre 67,4 milliards en 2030.La France peut-elle se contenter de revoir ses priorités à l’intérieur de l’enveloppe prévue ou ira-t-elle plus loin, alors même que le gouvernement fait la chasse aux économies budgétaires ?- Efforts européens -La seule charge de la dette atteint cette année 62 milliards d’euros et menace de s’envoler, selon le Premier ministre François Bayrou, qui doit dévoiler mardi ses orientations pour le budget 2026.Le chef du gouvernement a déjà sanctuarisé le budget de la défense, disant qu’il était “sacré”.Certains pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.”Très clairement, nous devons aujourd’hui réviser notre programmation et notre stratégie, la réviser à la lumière de changement de la nature du risque”, a admis jeudi Emmanuel Macron.Sébastien Lecornu avait estimé cet hiver “le poids de forme de l’armée française à un peu moins de 100 milliards d’euros”. Début juillet devant les sénateurs, il a esquissé des pistes d’efforts: défense sol-air, munitions, moyens de guerre électronique ou encore le spatial, où l’Europe est en risque de “décrocher”.”Ce qui nous préoccupe le plus et crée un besoin budgétaire nouveau, ce sont les ruptures technologiques” (IA, quantique, furtivité des avions…), a-t-il affirmé à la Tribune dimanche.Alors que la “cohésion nationale” constitue un “élément-clé de la résilience” du pays face aux crises, selon le général Burkhard, le président abordera également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.

Macron va fixer de nouvelles ambitions de défense face aux menaces

Malgré des finances publiques au plus mal, le président français Emmanuel Macron s’exprimera dimanche soir sur les “efforts de défense” à consentir face à l’aggravation des menaces et un ordre mondial déliquescent.Lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne, le chef de l’Etat fera des “annonces majeures”, selon l’Elysée.Pour préparer les esprits, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a brossé vendredi un sombre tableau des menaces dans une rare conférence de presse, quelques jours après une autre intervention inédite à la télévision du patron de la DGSE, le service de renseignement extérieur, Nicolas Lerner.Sur la base des conclusions de la Revue nationale stratégique qui doit être publiée ce dimanche, le plus haut gradé français a évoqué la menace “durable” de la Russie contre les pays européens, le désengagement américain, l’Ukraine où “se joue (…) aussi la place des pays européens dans le monde de demain”, la désinformation et les attaques hybrides ou encore la lutte contre le terrorisme.Face à cela, “faire le dos rond” ne résoudra rien, selon lui, “il faut qu’on intègre qu’on est bien face à un changement de référentiel stratégique”.”Nous ne sommes pas là pour agiter les peurs ou les inquiétudes, nous sommes là pour les documenter et y apporter des réponses”, a défendu le ministre des Armées Sébastien Lecornu auprès de La Tribune dimanche.Avec un modèle de défense autonome : “si on ne veut dépendre de personne, cela passe forcément par un effort nouveau, pas seulement budgétaire, mais aussi intellectuel, moral et industriel”, selon lui.Ces “bascules” posent la question de l’adéquation des ressources militaires françaises, selon l’Elysée, qui rappelle que le budget défense est passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.En l’état, la Loi de programmation militaire française (LPM) prévoit 413 milliards d’euros pour les armées entre 2024 et 2030, avec des augmentations budgétaires annuelles d’un peu plus de 3 milliards d’euros pour atteindre 67,4 milliards en 2030.La France peut-elle se contenter de revoir ses priorités à l’intérieur de l’enveloppe prévue ou ira-t-elle plus loin, alors même que le gouvernement fait la chasse aux économies budgétaires ?- Efforts européens -La seule charge de la dette atteint cette année 62 milliards d’euros et menace de s’envoler, selon le Premier ministre François Bayrou, qui doit dévoiler mardi ses orientations pour le budget 2026.Le chef du gouvernement a déjà sanctuarisé le budget de la défense, disant qu’il était “sacré”.Certains pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.”Très clairement, nous devons aujourd’hui réviser notre programmation et notre stratégie, la réviser à la lumière de changement de la nature du risque”, a admis jeudi Emmanuel Macron.Sébastien Lecornu avait estimé cet hiver “le poids de forme de l’armée française à un peu moins de 100 milliards d’euros”. Début juillet devant les sénateurs, il a esquissé des pistes d’efforts: défense sol-air, munitions, moyens de guerre électronique ou encore le spatial, où l’Europe est en risque de “décrocher”.”Ce qui nous préoccupe le plus et crée un besoin budgétaire nouveau, ce sont les ruptures technologiques” (IA, quantique, furtivité des avions…), a-t-il affirmé à la Tribune dimanche.Alors que la “cohésion nationale” constitue un “élément-clé de la résilience” du pays face aux crises, selon le général Burkhard, le président abordera également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.