Décès de la résistante Odile de Vasselot

L’ancienne résistante Odile de Vasselot, qui avait rejoint après la guerre une congrégation religieuse, est décédée lundi, à Paris, à l’âge de 103 ans, a-t-on appris mardi auprès de l’Ordre de la Libération.Née le 6 janvier 1922 à Saumur (Maine-et-Loire) dans une famille noble, fille d’un militaire gaulliste fait prisonnier au tout début du conflit, elle était jeune bachelière le 18 juin 1940 quand elle avait entendu en direct l’Appel du 18-Juin depuis leur château familial du Poitou.Elle racontait avoir alors su instinctivement qu’il “fallait agir”.Après avoir pris part le 11 novembre 1940 à la manifestation sur les Champs-Elysées à Paris, l’un des tout premiers actes publics de résistance en France, elle avait intégré le réseau Zéro avec pour mission, sous le nom de code “Danièle”, de transporter du courrier entre Paris et Toulouse.Puis au sein d’une autre organisation, le “réseau Comète”, “Jeanne”, son nouveau pseudonyme, a aidé à faire traverser la France à des aviateurs alliés tombés en Belgique et leur permettre de regagner la Grande-Bretagne via l’Espagne.Elle avait aussi participé en août 1944 à la Libération de Paris et échappé de peu à la mort lors d’une ultime mission d’agente de liaison.Après la guerre, titulaire d’une licence d’histoire à la Sorbonne, elle a enseigné au sein de la Communauté Saint-François-Xavier à Paris puis, de 1959 à 1988, à Abidjan, où elle a créé et dirigé le collège-lycée Sainte-Marie.Revenue en France, Odile de Vasselot, grand officier de l’Ordre national du Mérite, commandeur de la Légion d’honneur et médaillée de la Résistance française, avait décidé de transmettre son histoire dans les écoles.”J’ai été +passeur+ dans les réseaux et je continue à être +passeur+”, racontait-elle en 2023 à l’AFP, passionnée par son ultime mission: “transmettre l’amour de la patrie, le refus de l’intolérable, l’empathie, le respect des cultures”.

US official asserts Trump’s agenda in tariff-hit Southeast Asia

The first US official to visit Southeast Asia since Washington announced punitive tariffs on the region’s countries on Tuesday issued a robust defence of President Donald Trump’s foreign policy approach.Sean O’Neill, the United States’ senior bureau official for East Asian and Pacific Affairs, is in Cambodia this week, co-chairing the 37th ASEAN-US Dialogue.The two-day meeting between Washington and the 10-country Association of Southeast Asian Nations bloc is being held in the city of Siem Reap.Under Trump’s “America First” trade policy, the United States has unleashed a tariff blitz which has plunged global markets into turmoil and escalated into a trade war between Washington and Beijing.State Department representative O’Neill did not mention Trump’s sweeping import duties, which have put the future of trade relations with Cambodia — whose exports to the US were hit with 49 percent tariffs — and the wider ASEAN region on a tightrope.”President Trump’s priorities are clear. We will pursue a foreign policy that makes America safer, stronger, and more prosperous,” O’Neill said, adding the goal of his visit was to “represent the interests of the American people”.US goods imports from the ASEAN bloc totalled $352 billion last year, with a trade deficit of $228 billion, according to the US Trade Representative’s office.Meeting co-chair Kung Phoak, the secretary of state at Cambodia’s foreign ministry, said the dialogue was an opportunity to “work more meaningfully together” and that both sides must remain “firmly committed to promoting mutually beneficial cooperation”.The State Department said the visit aims to reinforce US-ASEAN collaboration for a “free and open” Indo-Pacific that promotes “shared interests in safety, security and prosperity”.O’Neill, who visited Vietnam last week, is expected to travel to Japan in the coming days.

DR Congo Catholics say they have lost ‘the voice of the voiceless’Tue, 22 Apr 2025 08:10:24 GMT

Church bells tolled across the capital of Africa’s most populous Roman Catholic nation on Monday after the death of Pope Francis was announced.Francis, who visited Democratic Republic of the Congo in 2023, was hailed as a “voice for the voiceless”.In Kinshasa’s Our Lady of the Congo Cathedral, Madeleine Bomendje struggled to accept the news: “It’s …

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La Bourse de Paris recule, attentive aux tensions entre Trump et la Fed

La Bourse de Paris évolue en baisse mardi, sur fond d’inquiétudes face à la multiplication des attaques de Donald Trump contre le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, en pleine guerre commerciale.L’indice CAC 40 perdait vers 9H50 (heure de Paris) 0,73%, à 7.232,77 points, soit une baisse de 53,09 points, après la fermeture prolongée des places financières européennes durant le week-end de Pâques.Les marchés “subissent l’impact des tensions entre Donald Trump et Jerome Powell, avec en toile de fond une augmentation des risques de récession” aux Etats-Unis, explique John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Le chef de l’Etat américain menace de se débarrasser du président de la Fed – dont le mandat s’achève normalement en mai 2026 -, ce qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution.”Il pourrait y avoir un ralentissement de l’économie à moins que (…) cet immense +loser+, ne baisse les taux d’intérêt, maintenant”, a écrit lundi M. Trump sur son réseau Truth Social, dans une référence transparente à M. Powell.”Si je veux qu’il parte, il va partir très vite croyez-moi”, a-t-il encore prévenu dans un message précédent.Ces “propos ont été à l’origine d’une nouvelle vague de panique”, les principaux indices américains ayant fortement reculé lundi, alors que les marchés européens étaient fermés, expliquent les analystes de Richesflores Research.Les investisseurs s’inquiètent aussi de la guerre commerciale qui se poursuit entre Pékin et Washington. La Chine a dénoncé lundi les pays qui pratiquent l'”apaisement” à l’égard des Etats-Unis, affirmant “s’opposer fermement” à tout accord nuisant à ses intérêts.Le gouvernement américain a lui annoncé lundi son intention d’imposer jusque 3.521% de droits de douane sur les panneaux solaires provenant d’Asie du sud-est, afin de compenser les mesures de soutien à la production par Pékin de cette industrie dans les pays concernésCôté obligataire, l’emprunt à dix ans français restait stable vers 9H50, à 3,22%, contre 3,24% jeudi soir en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,45%.L’Oréal prenait 2,15% à 349,20 euros vers 9H50, en tête du CAC 40, après avoir annoncé jeudi des ventes en hausse de 4,4% à 11,73 milliards d’euros au premier trimestre, malgré un marché américain “plus difficile que prévu”, dans un contexte d’inflation et de hausse des droits de douane imposés par Donald Trump.Schneider Electric reculait vers 9H50 de 3,46% et Legrand de 2,65%.

En pleine guerre commerciale, le suisse Roche va investir massivement aux Etats-Unis

Le géant pharmaceutique suisse Roche compte investir 50 milliards de dollars (43 milliards d’euros) aux Etats-Unis durant les cinq prochaines années, emboîtant le pas à son concurrent Novartis, dans un climat d’incertitude créé par la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. Les Etats-Unis sont un marché clé pour l’industrie pharmaceutique qui représente plus de la moitié du chiffre d’affaires de la division pharmaceutique de Roche, le numéro un mondial de l’oncologie. Son concurrent suisse Novartis avait lui aussi fait savoir il y a une dizaine de jours qu’il comptait investir 23 milliards de dollars aux États-Unis sur cinq ans.L’administration du président Donald Trump souffle le chaud et le froid sur les produits pharmaceutiques qui bénéficiaient initialement d’exemptions dans la salve de droits de douane annoncée le 2 avril.Mais la semaine passée, le ministère américain du Commerce a ouvert une enquête afin de déterminer les “effets sur la sécurité nationale” de l’importation de produits pharmaceutiques et de semi-conducteurs, selon des documents gouvernementaux soumis au journal officiel.”Savoir si ces nouveaux investissements annoncés aux Etats-Unis avaient déjà été planifiés avant que le nouveau gouvernement ne reprenne la barre n’est pas pertinent”, a réagi Stefan Schneider, analyste chez Vontobel, dans un commentaire de marché. Car ils devraient surtout “aider à ne pas déclencher des droits de douane pour l’industrie pharmaceutique suisse”, a-t-il ajouté. Des droits de douane pour le secteur pourraient “sévèrement ébranler les chaînes d’approvisionnement mondiales pour les fabricants de médicaments”, a souligné l’analyste, qui met également en avant les risques pour la distribution de produits pharmaceutiques, au détriment des patients. – Forte présence aux Etats-Unis -Dans le communiqué publié mardi, Roche explique que ces 50 milliards de dollars vont servir à renforcer ses capacités de production aux Etats-Unis, entre autres dans le Kentucky, l’Indiana, le New Jersey, l’Oregon et la Californie. Le groupe, qui fabrique des anticancéreux mais aussi des traitements contre l’hémophilie, précise qu’il compte également communiquer sur un site supplémentaire “prochainement”. Ce montant sera alloué à ses usines pour les produits pharmaceutiques mais aussi pour les produits de diagnostics. Roche dispose déjà de 13 usines aux Etats-Unis et de 15 sites de recherche et développement et y emploie 25.000 personnes. Ces investissements vont créer “12.000 emplois”, dont “près de 6.500” dans le bâtiment, et “1.000 emplois” dans ses usines, ajoute le groupe suisse. Une fois ces investissements bouclés, Roche “exportera davantage de médicaments à partir des Etats-Unis qu’il n’en importera”, souligne le groupe dans le communiqué. Sa division diagnostics dégage d’ailleurs déjà un surplus d’exportation avec ses produits fabriqués sur le sol américain et expédiés vers d’autres pays, insiste Roche.Dans les premiers échanges, le titre Roche perdait 1,68% à 251,30 francs suisses, alors que le SMI, l’indice phare de la Bourse suisse, chutait de 1,33%. L’action Novartis se repliait de son côté de 0,43% à 90,24 francs suisses. En 2024, le chiffre d’affaires de la division pharmaceutique de Roche aux Etats-Unis se montait à près de 24,8 milliards de francs suisses (26,5 milliards d’euros), le pays représentant 53,7% du chiffre d’affaires de cette division au niveau mondial. Les ventes de sa division diagnostics, qui englobe entre autres des tests de dépistage des cancers mais aussi des tests pour le Covid-19 et pour le diabète – atteignaient pour leur part 4,3 milliards de francs en Amérique du Nord, soit près de 30,3% des ventes de cette division. 

Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron

Le Vatican doit annoncer mardi la date des funérailles du pape François, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait.Sur cette photo et cette vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d’un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.Les cardinaux ont été convoqués à 09H00 (07H00 GMT) pour une première assemblée, à l’issue de laquelle devrait être communiquée la date des obsèques du chef de l’Eglise catholique. Les cardinaux auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur dans quelques semaines.Les funérailles devraient avoir lieu entre vendredi et dimanche. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à cette cérémonie solennelle.Donald Trump a annoncé lundi soir qu’il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. “Nous sommes impatients d’y être!” a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Emmanuel Macron sera là lui aussi :”Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit”, a-t-il déclaré depuis l’île de La Réunion, où il est en déplacement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a remercié lundi celui qui “a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens”, prévoit également d’assister à la cérémonie en la basilique Saint-Pierre.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC), au terme de 12 ans d’un pontificat marqués par une grande popularité mais aussi une farouche opposition au sein de l’Eglise.Sa dépouille devrait être transférée de la résidence Sainte-Marthe vers la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, conformément aux volontés du pape argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété.Dans son testament, Jorge Bergoglio dit vouloir être inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, dans une sépulture “sans décoration”, avec pour seule inscription son nom en latin: “Franciscus”.- Hommages unanimes -De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.Son compatriote, la star du football Lionel Messi qu’il avait rencontré, a évoqué “un pape différent, proche, argentin… Repose en paix, pape François”, a-t-il écrit sur Instagram.Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Le pape, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.Apparu épuisé dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il s’était tout de même offert un bain de foule en “papamobile” sur la place Saint-Pierre.En 12 ans de règne, “Papa Francesco” s’est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l’environnement et la justice sociale, sans remettre en cause les positions de l’Eglise sur l’avortement ou le célibat des prêtres.Opposant acharné au commerce des armes, l’ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d’innombrables appels à la paix.Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie – le gouvernement central du Saint-Siège – rongée par l’inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.Face au drame de la pédocriminalité dans l’Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.