Le foot français présente sa chaîne Ligue 1+ pour enrayer la crise des droits TV

Après des années de crise des droits TV, le football français lance Ligue 1+, sa propre plateforme dont il espère à terme tirer de forts revenus, même si les débuts seront placés sous le signe de l’austérité. C’est “une aventure complexe mais exaltante”, a souligné le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, lors de la présentation de ce nouveau produit jeudi à Paris.Laissé exsangue par la défaillance de Mediapro à l’automne 2020, des fâcheries avec Canal+ et du retrait de la plateforme britannique de streaming DAZN après une seule saison, le football professionnel a dû adopter une nouvelle stratégie face à la baisse des revenus TV, qui représentaient l’essentiel du budget des clubs.”Sur cette plateforme le public pourra voir dans des conditions économiques acceptables l’essentiel des matches de Ligue 1 et donc pourra s’abonner”, assure Nicolas de Tavernost, patron de LFP Média, arrivé il y a deux mois pour piloter ce projet.Lancer Ligue 1+, développe l’ancien patron de M6 et des Girondins de Bordeaux, “a été la meilleure façon que nous ayons trouvé pour valoriser et créer un actif au bénéfice des clubs et rendre service au public”.- “Rendements progressifs” -Du milliard de l’époque Mediapro, les recettes ont fondu d’appel d’offres en appel d’offres pour passer sous les 500 millions la saison dernière, quand DAZN diffusait huit matches par journée et beIN Sports détenait les droits du neuvième.Devant cette chute, estime Tavernost, “le modèle de la chaîne s’imposait”. Même s’il reconnaît qu'”il y aura deux années compliquées pour les ressources”, il faut commencer, dit-il, par “la constitution d’un marché, les rendements seront progressifs”.Le dirigeant ne “souhaite pas détailler” les sommes espérées mais rappelle que l’objectif est d’atteindre le million d’abonnés au terme de la saison 2025-26 avant de monter en puissance et d’atteindre “à la fin des quatre ans 2,2 et 2,5 millions d’abonnés”.”Les recettes seront effectivement inférieures à celles des années précédentes”, admet-il, mais la LFP contrôlera entièrement son produit.Cette “première chaîne 100% dédiée à un championnat de football, une première mondiale”, dixit Labrune, mise sur “l’hyperdistribution”, un mot employé par tous les dirigeants qui ont présenté la nouvelle chaîne au siège de la LFP à Paris.Ligue 1+ sera disponible sur les quatre opérateurs Orange, SFR, Free et Bouygues et pour les streamers sur DAZN. LFP Média continue en outre de discuter “avec l’ensemble des autres streamers du marché”, explique son directeur média Martin Aurenche.L’idée est “d’être présents sur tous les écrans”, développe-t-il. “En multipliant les points de contact, nous pouvons élargir notre base d’abonnés et répondre aux habitudes de consommation des fans.”Les offres commerciales proposent un abonnement annuel à 14,99 euros par mois avec engagement pour deux utilisateurs, 19,99 euros sans engagement et une offre à 9,99 euros pour les moins de 26 ans sans engagement pour un utilisateur.L’offre mobile est de 14,99 euros mensuels sans engagement pour un utilisateur sur mobile, tablette et PC.- “Porte ouverte” à Canal+ -La LFP diffusera huit matches par journée, le neuvième étant par contrat sur beIN Sports pour encore la saison 2025-2026.Canal+, partenaire historique du football français actuellement en froid avec la LFP, ne participera pas à la distribution. Mais “nous espérons vivement qu’ils reviennent devant le succès de la chaîne, la porte sera toujours ouverte à Canal+ pour distribuer notre chaîne”, insiste Tavernost.Dans ses contenus, Ligue 1+ va proposer “20 heures de direct le week-end”, présente le directeur marketing et éditorial Jérôme Cazadieu, avec huit matches, auxquelles s’ajouteront un magazine le samedi à 23h00 et un autre le dimanche à 19h15 avant l’ultime affiche de chaque journée.La toute première, Nantes – Paris Saint-Germain le 17 août, sera gratuite pour attirer le chaland.Pour faire vivre son championnat, Ligue 1+ prévoit aussi deux séries documentaires en immersion, auprès du promu le Paris FC et du doyen de la L1 Dante, le capitaine brésilien de Nice, titré “The last Dante”, en hommage à celui fameux sur l’ultime saison de Michael Jordan aux Chicago Bulls.Tout le foot français se lance dans une nouvelle ère télévisuelle.

Foot: Edin Dzeko, 39 ans, retrouve la Serie A avec la Fiorentina

Le vétéran bosnien Edin Dzeko, passé notamment par l’AS Rome et l’Inter Milan, va retrouver le Championnat d’Italie sous le maillot de la Fiorentina qui a offcialisé jeudi son arrivée.”Edin Dzeko, né à Sarajevo le 17 mars 1986, a signé un contrat qui le lie avec le club violet jusqu’au 30 juin 2026, comportant une option pour une saison supplémentaire sous certaines conditions”, a indiqué le club toscan dans son communiqué.Dzeko a passé les deux dernières saisons en Turquie avec Fenerbahce, où son contrat était arrivé à expiration. Il y a inscrit 46 buts en 99 matches toutes compétitions confondues.L’international bosnien (141 sélections, 68 buts), passé par Wolfsburg (2007-10) et Manchester City (2010-15), connaît déjà la Serie A pour avoir porté les maillots de la Roma de 2015 à 2021, puis de l’Inter Milan, de 2021 à 2023.En Italie, il a remporté deux éditions de la Coupe d’Italie avec l’Inter (2022, 2023) et a fini meilleur buteur de Serie A en 2019-20 avec 29 buts.La Fiorentina a terminé à la 6e place du dernier Championnat d’Italie, ce qui lui permettra de disputer la Ligue Conférence. Le club toscan n’a plus d’entraîneur depuis le départ surprise de Raffaele Palladino qui avait pourtant prolongé jusqu’en 2027 quelques semaines avant l’annonce de son départ.Il devrait être remplacé par Stefano Pioli, ancien entraîneur de l’AC Milan qui a quitté, après une seule saison, le club saoudien d’Al-Nassr où évolue la superstar portugaise Cristiano Ronaldo.

Iran threats in UK ‘significantly increased’: Intel watchdog

A UK parliamentary committee on Thursday blamed Iran for at least 15 attempts to kill or kidnap British-based individuals since 2022, saying the threat from Iran had “significantly increased”.London’s response has been too focused on “crisis management”, said parliament’s intelligence and security committee, with concerns over Iran’s nuclear programme dominating their attention too much.Tehran swiftly issued a “categorical rejection of the unfounded, politically motivated and hostile allegations”.The committee’s claims were “baseless, irresponsible, and reflective of a broader pattern of distortion intended to malign Iran’s legitimate regional and national interests”, said its London embassy.The report comes after growing alarm in Britain at alleged Iranian targeting of dissidents, media organisations and journalists in the UK, including accusations of physical attacks. Iran in March became the first country to be placed on an enhanced tier of the Foreign Influence Registration Scheme, which aims to boost Britain’s national security against covert foreign influences.It requires all persons working inside the country for Iran, its intelligence services or the Revolutionary Guard to register on a new list or face jail.”Iran poses a wide-ranging, persistent and unpredictable threat to the UK, UK nationals, and UK interests,” Kevan Jones, chairman of the watchdog committee, said in the report’s conclusions.”Iran has a high appetite for risk when conducting offensive activity and its intelligence services are ferociously well-resourced with significant areas of asymmetric strength.”Jones said it bolstered this through proxy groups, “including criminal networks, militant and terrorist organisations, and private cyber actors” to allow for deniability.- ‘Willing and able’ -His committee’s report said that while Iran’s UK activity “appears to be less strategic and on a smaller scale than Russia and China”, it “should not be underestimated”.The physical threat posed had “significantly increased” in pace and volume, and was “focused acutely on dissidents and other opponents of the regime” as well as Jewish and Israeli interests in the UK, it said.”The Iranian Intelligence Services have shown that they are willing and able — often through third-party agents — to attempt assassination within the UK, and kidnap from the UK,” the report said.”There have been at least 15 attempts at murder or kidnap against British nationals or UK-based individuals since the beginning of 2022.”Similarly, security minister Dan Jarvis said in March Britain’s MI5 domestic intelligence service had tallied 20 Iran-backed plots “presenting potentially lethal threats to British citizens and UK residents”.The watchdog committee took evidence for two years from August 2021 for its report, a period which saw Tehran implicated in a plot to kill two London-based Iran International television anchors.In March last year one of the Persian-language outlet’s journalists was stabbed outside his London home. Two Romanian men have been charged in relation to the attack and face extradition to the UK to stand trial. The counter-terrorism unit of London’s Metropolitan Police led the investigation. Iran’s charge d’affaires in the UK has said that the Tehran authorities “deny any link” to the incident.

Difficiles négociations sur une trêve à Gaza, frappes israéliennes meurtrières

Le Hamas s’est dit opposé jeudi à un accord de trêve qui maintiendrait une présence militaire israélienne à Gaza, tout en acceptant de libérer dix otages retenus dans le territoire palestinien où des bombardements ont fait des dizaines de morts, selon les secours.Après 21 mois de guerre, les difficiles négociations entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, menées par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, se sont poursuivies pour le cinquième jour d’affilée à Doha.Le projet d’accord, selon Washington, prévoit une trêve de 60 jours associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf otages morts.Le Hamas a affirmé mercredi que les négociations demeuraient “difficiles en raison de l’intransigeance” d’Israël mais qu’il avait néanmoins accepté “de libérer dix prisonniers”, sans donner de calendrier ni d’indication sur la restitution des dépouilles.Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Un haut responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, a assuré jeudi que le mouvement était engagé dans les discussions, afin de mettre fin à la guerre “le plus vite possible”.Mais, a-t-il ajouté, “nous ne pouvons accepter que se perpétue l’occupation de notre terre et la réduction de notre peuple à des enclaves isolées sous le contrôle de l’armée d’occupation (Israël, ndlr)”.Il a souligné que le Hamas était opposé en particulier au contrôle israélien sur la ville de Rafah, frontalière avec l’Egypte, et sur le couloir militarisé de Morag, mis en place par Israël entre cette ville et Khan Younès, dans le sud du territoire.- “Questions essentielles” -Le Hamas a répété à de nombreuses reprises qu’il exigeait le retrait israélien de Gaza ainsi que des “garanties” sur le caractère permanent du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.Le mouvement a souligné mercredi que ces “questions essentielles” restaient en suspens.De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a jusqu’à présent refusé de transiger en affirmant que ses objectifs étaient la libération de tous les otages, “les vivants et les morts”, et l’élimination du Hamas.Sous très forte pression de son opinion publique pour mettre fin à la guerre, il a cependant affirmé qu’un accord pourrait être proche, après deux rencontres lundi et mardi à Washington avec le président américain, Donald Trump, qui insiste pour qu’une trêve soit conclue au plus vite.  L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive militaire lancée en représailles par Israël sur Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Quelle faute?” -A Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 52 personnes parmi lesquelles au moins huit enfants dans des bombardements israéliens.Parmi elles figurent “trois personnes qui attendaient pour recevoir de l’aide” humanitaire, a déclaré à l’AFP Mohammad al-Moughayyir, un responsable de cette organisation de secouristes. Selon la Défense civile, 17 personnes ont notamment été tuées dans des frappes aériennes qui ont visé “un rassemblement de citoyens devant un centre médical” à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a répondu qu’elle allait se renseigner.A Khan Younès, une famille pleurait la mort de trois enfants, dont le plus âgé avait cinq ans et le plus jeune était né après le début de la guerre, tués avec leur mère par un bombardement. “Quelle est la faute de ces enfants? Comme si le manque de nourriture, d’eau potable, la faim, ne suffisaient pas”, s’interrogeait leur tante, Magdalene Jadallah.Dans le camp de Bureij, dans le centre du territoire, des images de l’AFP ont montré des rescapés errant parmi des amas de décombres, après une frappe nocturne. “Il nous semble qu’ils n’ont aucune intention d’arrêter la guerre”, a lancé Marwan Al-Hourani, un habitant du camp.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

Difficiles négociations sur une trêve à Gaza, frappes israéliennes meurtrières

Le Hamas s’est dit opposé jeudi à un accord de trêve qui maintiendrait une présence militaire israélienne à Gaza, tout en acceptant de libérer dix otages retenus dans le territoire palestinien où des bombardements ont fait des dizaines de morts, selon les secours.Après 21 mois de guerre, les difficiles négociations entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, menées par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte, se sont poursuivies pour le cinquième jour d’affilée à Doha.Le projet d’accord, selon Washington, prévoit une trêve de 60 jours associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf otages morts.Le Hamas a affirmé mercredi que les négociations demeuraient “difficiles en raison de l’intransigeance” d’Israël mais qu’il avait néanmoins accepté “de libérer dix prisonniers”, sans donner de calendrier ni d’indication sur la restitution des dépouilles.Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Un haut responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, a assuré jeudi que le mouvement était engagé dans les discussions, afin de mettre fin à la guerre “le plus vite possible”.Mais, a-t-il ajouté, “nous ne pouvons accepter que se perpétue l’occupation de notre terre et la réduction de notre peuple à des enclaves isolées sous le contrôle de l’armée d’occupation (Israël, ndlr)”.Il a souligné que le Hamas était opposé en particulier au contrôle israélien sur la ville de Rafah, frontalière avec l’Egypte, et sur le couloir militarisé de Morag, mis en place par Israël entre cette ville et Khan Younès, dans le sud du territoire.- “Questions essentielles” -Le Hamas a répété à de nombreuses reprises qu’il exigeait le retrait israélien de Gaza ainsi que des “garanties” sur le caractère permanent du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.Le mouvement a souligné mercredi que ces “questions essentielles” restaient en suspens.De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a jusqu’à présent refusé de transiger en affirmant que ses objectifs étaient la libération de tous les otages, “les vivants et les morts”, et l’élimination du Hamas.Sous très forte pression de son opinion publique pour mettre fin à la guerre, il a cependant affirmé qu’un accord pourrait être proche, après deux rencontres lundi et mardi à Washington avec le président américain, Donald Trump, qui insiste pour qu’une trêve soit conclue au plus vite.  L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive militaire lancée en représailles par Israël sur Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Quelle faute?” -A Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 52 personnes parmi lesquelles au moins huit enfants dans des bombardements israéliens.Parmi elles figurent “trois personnes qui attendaient pour recevoir de l’aide” humanitaire, a déclaré à l’AFP Mohammad al-Moughayyir, un responsable de cette organisation de secouristes. Selon la Défense civile, 17 personnes ont notamment été tuées dans des frappes aériennes qui ont visé “un rassemblement de citoyens devant un centre médical” à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a répondu qu’elle allait se renseigner.A Khan Younès, une famille pleurait la mort de trois enfants, dont le plus âgé avait cinq ans et le plus jeune était né après le début de la guerre, tués avec leur mère par un bombardement. “Quelle est la faute de ces enfants? Comme si le manque de nourriture, d’eau potable, la faim, ne suffisaient pas”, s’interrogeait leur tante, Magdalene Jadallah.Dans le camp de Bureij, dans le centre du territoire, des images de l’AFP ont montré des rescapés errant parmi des amas de décombres, après une frappe nocturne. “Il nous semble qu’ils n’ont aucune intention d’arrêter la guerre”, a lancé Marwan Al-Hourani, un habitant du camp.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

EU opens new probe into TikTok data transfer to China

An Irish regulator helping police European Union data privacy said Thursday it had launched an investigation into TikTok over the transfer of European users’ personal data to servers in China. TikTok was fined 530 million euros ($620 million) in May by the Data Protection Commission over sending personal data to China, though the Chinese social media giant had insisted this data was only accessed remotely.The DPC on Thursday said it had been informed by TikTok in April that “limited EEA user data had in fact been stored on servers in China,” then deleted, contrary to evidence previously presented by the company.The watchdog said it had expressed “deep concern” in its previous investigation that “TikTok had submitted inaccurate information”.TikTok plans to appeal the May fine — the second largest ever imposed by the DPC.The social media giant has been in the crosshairs of Western governments for years over fears personal data could be used by China for espionage or propaganda purposes.But TikTok has insisted that it has never received any requests from Chinese authorities for European users’ data.- Big tech -TikTok, which has 1.5 billion users worldwide, is a division of Chinese tech giant ByteDance.But since it has its European headquarters in Ireland, the Irish authority is the lead regulator in Europe for the social platform — as well as others such as Google, Meta and Apple.The DPC is tasked with ensuring companies comply with the EU’s strict General Data Protection Regulation (GDPR), launched in 2018 to protect European consumers from personal data breaches. Its latest probe against the Chinese-owned giant will determine “whether TikTok has complied with its relevant obligations” to comply with the GDPR.The data protection watchdog has imposed a number of massive fines against tech companies as the EU seeks to rein in big tech firms over privacy, competition, disinformation and taxation.For years, TikTok promoted its data protection policies. It made much of what it called Project Clover, a plan to invest 12 billion euros (currently $14 billion) in European data security over 10 years, from 2023 onwards.It claimed that Europeans’ data was by default stored in Norway, Ireland, and the United States and “that employees in China have no access to restricted data,” such as phone numbers or IP addresses.TikTok told AFP in May that it had “promptly” informed the DPC of a technical issue regarding data transfers.The social media giant is also under pressure in the United States where it faces a looming ban if it does not find a non-Chinese buyer. US President Donald Trump said at the end of June that a group of buyers had been found for TikTok, adding that he could name the purchasers in a matter of weeks.

TikTok: ouverture d’une enquête dans l’UE sur le stockage en Chine de données personnelles

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de certaines données personnelles d’utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation.La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la propriété de ByteDance, un groupe chinois. Il est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.La DPC a déjà sanctionné TikTok d’une amende de 530 millions début mai, pour avoir échoué à garantir une protection suffisante des données personnelles des Européens, accessibles à distance depuis la Chine, mais stockées en dehors.Mais au cours de cette enquête, le géant des réseaux sociaux l’avait informé que certaines données européennes avaient été, non plus rendues accessibles, mais bien stockées dans le pays (et supprimées depuis).TikTok avait évoqué “un problème technique” découvert grâce à sa surveillance “proactive”.La DPC avait “exprimé sa profonde préoccupation sur le fait que TikTok ait soumis des informations inexactes lors de cette enquête”, rappelle-t-elle dans son communiqué jeudi.- “Possible accès de Pékin” -L’objectif de la nouvelle investigation “est de déterminer si le réseau social a respecté ses obligations pertinentes en vertu du RGPD (règlement européen de protection des données), dans le contexte des transferts désormais en question”, explique l’autorité irlandaise.L’amende de 530 millions d’euros prononcée début mai par la DPC est la deuxième par ordre d’importance jamais infligée par cet organisme, qui agit au nom de l’UE car le siège européen de TikTok, comme celui de la plupart des géants de la tech, se trouve en Irlande.TikTok n’avait pas été en mesure de proposer des garanties contre “le possible accès des autorités chinoises” à ces données via ses lois d’antiterrorisme et de contre-espionnage.La plateforme, qui avait annoncé son intention de faire appel, avait assuré n’avoir “jamais reçu de demande” des autorités chinoises et ne leur avoir “jamais fourni de données d’utilisateurs européens”.Les données européennes ne peuvent être transférées — c’est-à-dire stockées ou rendues accessibles — dans un pays tiers que s’il est jugé suffisamment sûr par l’UE comme par exemple le Japon, le Royaume-Uni ou les États-Unis.Faute d’un tel feu vert, c’est à l’entreprise de prouver que le niveau de protection est équivalent, ce que TikTok n’a pas su faire.Selon l’entreprise, les données des Européens sont par défaut stockées en Norvège, en Irlande et aux États-Unis.- Ciblé par Washington -Le régulateur irlandais a déjà infligé une amende de 345 millions d’euros à TikTok en 2023 pour avoir enfreint les règles européennes dans le traitement d’informations concernant des mineurs.La plus lourde amende de la DPC avait touché Meta en 2023: 1,2 milliard d’euros concernant le transfert de données vers les Etats-Unis malgré des craintes de surveillance à l’époque par les services américains.TikTok est d’ailleurs dans le collimateur des États-Unis, où le Congrès a voté en 2024 une loi imposant à ByteDance de céder son contrôle sur le territoire, sous peine d’interdiction.”Nous avons un acheteur” pour l’entité américaine de TikTok, a assuré fin juin Donald Trump dans une interview à la chaîne Fox News, sans autre précision.L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.