Europe court says S.African athlete’s trial wasn’t fair in gender testing caseThu, 10 Jul 2025 10:34:47 GMT

A top European court Thursday said a Swiss court did not give double Olympic champion Caster Semenya a fair trial in a much-awaited appeals ruling over contested gender testing.The European Court of Human Rights’ decision comes after a row engulfed the 2024 Paris Olympics over the gender of an Algerian boxing champion.Semenya, a 34-year-old South …

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Comment encadrer l’IA? L’UE dévoile plusieurs pistes

La Commission européenne a dévoilé jeudi des recommandations pour encadrer les modèles d’intelligence artificielle les plus avancés, comme ChatGPT.L’objectif derrière ce code de conduite est notamment d’aider les entreprises à se conformer à la législation européenne très ambitieuse sur l’IA, dont les principales mesures entreront en vigueur au cours des prochaines semaines.Nombre d’entreprises sont vent debout contre cette législation, inédite au niveau mondial. Dans une lettre publiée début juillet, 46 dirigeants dont ceux d’Airbus, Mistral, Mercedes-Benz et Lufthansa ont appelé à la suspendre temporairement.Publié jeudi après plusieurs reports, ce code de conduite, élaboré avec des experts indépendants, met l’accent sur les questions de droits d’auteur. Il recommande notamment d’exclure de ses modèles les sites connus pour des actes répétés de piratage.Les géants de l’IA signataires s’engageraient également à vérifier en permanence que leurs conversations ne contiennent pas de propos injurieux ou violents.Ces recommandations sont pensées pour les modèles d’IA dits à usage général, comme ChatGPT d’OpenAI, Grok de la plateforme X ou Gemini de Google. Elles ne sont en aucun cas contraignantes. Les entreprises signataires bénéficieront toutefois d’une “charge administrative réduite” quand il s’agira de prouver qu’elles se conforment bien à la législation européenne sur l’IA, promet la Commission.

Comment encadrer l’IA? L’UE dévoile plusieurs pistes

La Commission européenne a dévoilé jeudi des recommandations pour encadrer les modèles d’intelligence artificielle les plus avancés, comme ChatGPT.L’objectif derrière ce code de conduite est notamment d’aider les entreprises à se conformer à la législation européenne très ambitieuse sur l’IA, dont les principales mesures entreront en vigueur au cours des prochaines semaines.Nombre d’entreprises sont vent debout contre cette législation, inédite au niveau mondial. Dans une lettre publiée début juillet, 46 dirigeants dont ceux d’Airbus, Mistral, Mercedes-Benz et Lufthansa ont appelé à la suspendre temporairement.Publié jeudi après plusieurs reports, ce code de conduite, élaboré avec des experts indépendants, met l’accent sur les questions de droits d’auteur. Il recommande notamment d’exclure de ses modèles les sites connus pour des actes répétés de piratage.Les géants de l’IA signataires s’engageraient également à vérifier en permanence que leurs conversations ne contiennent pas de propos injurieux ou violents.Ces recommandations sont pensées pour les modèles d’IA dits à usage général, comme ChatGPT d’OpenAI, Grok de la plateforme X ou Gemini de Google. Elles ne sont en aucun cas contraignantes. Les entreprises signataires bénéficieront toutefois d’une “charge administrative réduite” quand il s’agira de prouver qu’elles se conforment bien à la législation européenne sur l’IA, promet la Commission.

Ten rescued, more missing after deadly Huthi ship sinking

Ten people have been rescued after Yemen’s Huthis sank a cargo ship, an EU naval force said Thursday, with three killed and 12 missing in one of the rebel group’s deadliest Red Sea attacks.Three Filipino crew and a Greek member of the Eternity C ship’s onboard security team were plucked from the sea overnight, “bringing the total number of those rescued to 10”, the European Union’s Operation Aspides force posted on X.On Wednesday, the Iran-backed Huthis said they had “rescued” an unspecified number of the Eternity C’s crew and taken them to a safe location. The US embassy for Yemen accused the rebels of kidnapping the survivors.The deadly attack was the second such assault on a commercial vessel in recent days, marking a serious escalation in a key waterway and threatening a May truce with the United States meant to safeguard freedom of navigation in the Red Sea and Gulf of Aden.The Huthis also released a propaganda video showing the Liberian-flagged bulk carrier being attacked and sunk — the second sinking of a cargo ship in quick succession, after they scuttled the Magic Seas on Sunday.A total of 25 people were onboard the Liberian-flagged Eternity C, according to Aspides, the EU’s naval task force patrolling the Red Sea.On Tuesday, the force told AFP that three people were killed and at least two wounded, including a Russian electrician who lost a leg, in the Huthi attack.The two consecutive incidents broke a months-long lull in Huthi ship attacks in the Red Sea and Gulf of Aden, which began after the start of the Gaza war.The attacks, which the Huthis say are against Israel-linked shipping and in solidarity with the Palestinian cause, have forced many companies to avoid a route that normally carries about 12 percent of global trade.- ‘Grave concern’ -The Huthis, who control large swathes of the Arabian Peninsula’s poorest country, had paused their shipping attacks this year after a Gaza ceasefire started in January.Huthi-held areas of Yemen also came under weeks of heavy attack by the United States military until a ceasefire in May. However, the rebels told AFP at the time that they would continue to attack “Israeli” ships.The Magic Seas and Eternity C were probably attacked “due to prior Israeli port calls or ownership/ship manager affiliations”, according to the Joint Maritime Information Centre, run by Western navies.The United Nations envoy for Yemen, Hans Grundberg, expressed “grave concern” over the latest attacks that resulted in “civilian loss of life and casualties as well as the potential for environmental damage”. While the Magic Seas crew was rescued by an Emirati ship, the attack on the Eternity C is the most deadly since three were killed in a missile attack on the True Confidence merchant vessel in March last year.Other Huthi attacks include the storming and hijacking of the Galaxy Leader, a vehicle carrier, in November 2023, and the sinking of the Rubymar carrying 21,000 tonnes of fertiliser in February 2024.

Athlètes hyperandrogènes: la CEDH ne se prononce pas sur le traitement hormonal

La Sud-africaine Caster Semenya a salué jeudi “un résultat positif” dans la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a reconnu qu’elle n’avait pas eu droit à un procès équitable mais n’a toutefois pas tranché la question centrale du traitement hormonal imposé à cette athlète hyperandrogène.Si elle a condamné la Suisse pour violation du droit à un procès équitable, la Cour a en revanche déclaré irrecevables les griefs de Caster Semenya qui dénonçait des violations de ses droits au respect de la vie privée et à un recours effectif, et s’estimait victime de discrimination.La Grande chambre de la Cour, sorte d’instance d’appel, estime en effet que l’athlète de 34 ans ne relevait pas de la juridiction de la Suisse en ce qui concerne ces griefs, s’écartant ainsi de l’arrêt de première instance rendu par la CEDH en 2023.La Sud-Africaine a néanmoins salué un “résultat positif”, qui rappelle qu’il faut “protéger les athlètes”.- “Combat pas terminé”-“Nous devons respecter les athlètes, nous devons faire passer leurs droits en premier”, a déclaré la double championne olympique, aux côtés de son équipe juridique. “C’est un rappel aux dirigeants que les priorités sont la protection des athlètes.””Le combat n’est pas terminé”, “tant qu’il y a de l’injustice, nous nous battrons”, a-t-elle aussi prévenu, ses avocats expliquant qu’ils allaient maintenant examiner les suites possibles.Dans son arrêt de Grande chambre, la CEDH a rappelé que le respect du droit à un procès équitable, protégé par la Convention européenne des droits de l’homme, “exigeait un examen particulièrement rigoureux de sa cause”.Or la cour a estimé que cela n’a pas été le cas de l’examen opéré par le tribunal fédéral suisse saisi par Caster Semenya pour contester la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS).La Suisse doit verser à Caster Semenya 80.000 euros pour frais et dépens.”Le jugement rendu aujourd’hui par la Cour confirme qu’à l’avenir, les athlètes et les sportifs ont droit à un examen rigoureux des affaires qui mettent en jeu leurs droits fondamentaux. Leur protection est essentielle. C’est un grand jour pour le sport et pour les athlètes du monde entier”, a commenté Schona Jolly, avocate de l’athlète.Double championne olympique (2012, 2016) et triple championne du monde (2009, 2011, 2017), Caster Semenya produit naturellement beaucoup d’hormones mâles (androgènes), susceptibles d’accroître la masse musculaire et d’améliorer les performances.Depuis 2018, World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, impose aux athlètes hyperandrogènes de faire baisser leur taux de testostérone par un traitement hormonal pour pouvoir participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine. Ce que refuse Caster Semenya, privée ainsi de s’aligner en compétition sur sa distance fétiche.- “Avantage insurmontable” -Révélée au grand public aux Mondiaux de 2009 à Berlin, Caster Semenya y avait remporté la médaille d’or du 800 m mais son apparence physique et sa voix grave avaient suscité débats et spéculations. L’athlète avait été interdite de compétition pendant onze mois et contrainte de subir des tests médicaux dont les résultats sont restés secrets, avant d’être autorisée de nouveau à courir en juillet 2010.Mais en 2018, le règlement de World Athletics a changé la donne.Ce règlement a été validé l’année suivante par le Tribunal arbitral du sport, basé en Suisse, puis confirmé par le Tribunal fédéral de Lausanne, qui a mis en avant en 2020 “l’équité des compétitions” comme “principe cardinal du sport”, au motif qu’un taux de testostérone comparable à celui des hommes confère aux athlètes féminines “un avantage insurmontable”.Les recours de l’athlète sud-africaine contre ces deux décisions ont été rejetés mais elle a obtenu gain de cause devant la CEDH le 11 juillet 2023. La cour avait estimé qu’elle avait été victime de discrimination et d’une violation de sa vie privée.Cependant, les autorités helvètes, appuyées par World Athletics, avaient saisi la Grande chambre de la CEDH, qui s’est prononcée jeudi et dont les décisions sont définitives.Si l’arrêt rendu par la CEDH en 2023 avait constitué une première victoire pour Caster Semenya, il n’avait toutefois pas invalidé le règlement de World Athletics et n’avait pas ouvert directement la voie à une participation de Semenya sur 800 m sans traitement.

Tutelle du FMI: “nous n’en sommes pas là”, dit le gouverneur de la Banque de France

“Nous n’en sommes pas là”, a répondu jeudi le gouverneur de la Banque de France, interrogé sur le risque agité par le gouvernement d’une mise sous tutelle de la France par le FMI en cas de dérive des comptes, à quelques jours de l’annonce d’un grand plan d’économies par Matignon.Le Fonds monétaire international “intervient dans une situation extrême, quand un pays ne peut plus s’en sortir tout seul. Nous n’en sommes pas là, nous avons dans les mains notre destin, mais c’est maintenant qu’il faut agir”, a dit François Villeroy de Galhau en présentant devant la presse le rapport annuel de la balance des paiements à la Banque de France à Paris. “Je redis avec un peu de gravité, avec toute l’indépendance de la Banque de France, qu’il y a là un sujet d’intérêt national”, a affirmé le gouverneur, selon qui “il y a un lien très direct entre le niveau de notre dette et la liberté de la France”.”J’espère que nous n’avons pas besoin du FMI pour réaliser que le sujet est extrêmement sérieux”, a-t-il poursuivi, précisant qu’il n’avait lui-même “jamais employé cette expression”, à propos du mot tutelle.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a de nouveau pointé mercredi le risque “qu’un jour, les institutions internationales décident pour nous”, après avoir à plusieurs reprises ces dernières semaines évoqué le risque d’une “tutelle” des institutions internationales, dont le FMI, en cas de dérive des comptes publics.Ces mises en garde surviennent avant que le gouvernement annonce, le 15 juillet, un grand plan d’économies qui doit représenter un effort budgétaire de 40 milliards d’euros.”Il faut évidemment tout faire pour éviter ça, notre destin budgétaire, il est entre nos mains”, a dit M. Villeroy de Galhau.Une intervention du FMI, comme en Grèce au tournant des années 2010, parait improbable, d’autant que l’Union européenne a depuis mis en place ses propres dispositifs d’intervention d’urgence, à travers le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la Banque centrale européenne (BCE).L’économiste en chef de l’institution de Washington, interrogé mi-juin, avait affirmé que “la question pourrait se poser mais, j’ai envie de dire, ni demain ni après-demain. Si vraiment rien n’était fait (…), s’il n’y avait aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette, évidemment qu’à un moment donné, la question se poserait”, avait estimé Pierre-Olivier Gourinchas.

Tutelle du FMI: “nous n’en sommes pas là”, dit le gouverneur de la Banque de France

“Nous n’en sommes pas là”, a répondu jeudi le gouverneur de la Banque de France, interrogé sur le risque agité par le gouvernement d’une mise sous tutelle de la France par le FMI en cas de dérive des comptes, à quelques jours de l’annonce d’un grand plan d’économies par Matignon.Le Fonds monétaire international “intervient dans une situation extrême, quand un pays ne peut plus s’en sortir tout seul. Nous n’en sommes pas là, nous avons dans les mains notre destin, mais c’est maintenant qu’il faut agir”, a dit François Villeroy de Galhau en présentant devant la presse le rapport annuel de la balance des paiements à la Banque de France à Paris. “Je redis avec un peu de gravité, avec toute l’indépendance de la Banque de France, qu’il y a là un sujet d’intérêt national”, a affirmé le gouverneur, selon qui “il y a un lien très direct entre le niveau de notre dette et la liberté de la France”.”J’espère que nous n’avons pas besoin du FMI pour réaliser que le sujet est extrêmement sérieux”, a-t-il poursuivi, précisant qu’il n’avait lui-même “jamais employé cette expression”, à propos du mot tutelle.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a de nouveau pointé mercredi le risque “qu’un jour, les institutions internationales décident pour nous”, après avoir à plusieurs reprises ces dernières semaines évoqué le risque d’une “tutelle” des institutions internationales, dont le FMI, en cas de dérive des comptes publics.Ces mises en garde surviennent avant que le gouvernement annonce, le 15 juillet, un grand plan d’économies qui doit représenter un effort budgétaire de 40 milliards d’euros.”Il faut évidemment tout faire pour éviter ça, notre destin budgétaire, il est entre nos mains”, a dit M. Villeroy de Galhau.Une intervention du FMI, comme en Grèce au tournant des années 2010, parait improbable, d’autant que l’Union européenne a depuis mis en place ses propres dispositifs d’intervention d’urgence, à travers le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la Banque centrale européenne (BCE).L’économiste en chef de l’institution de Washington, interrogé mi-juin, avait affirmé que “la question pourrait se poser mais, j’ai envie de dire, ni demain ni après-demain. Si vraiment rien n’était fait (…), s’il n’y avait aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette, évidemment qu’à un moment donné, la question se poserait”, avait estimé Pierre-Olivier Gourinchas.