‘Beautiful job’: Trump faithful applaud president at 100-day mark
With music blasting and flags flying, supporters of Donald Trump celebrated his barnstorming first 100 days back in office as they gathered in Michigan in a party-like atmosphere to see the US president speak.”He’s done a beautiful job,” said seller Donna Fitzsimons, 65, as she prepared an array of Trump merchandise — including special “I Was There!” badges to mark Tuesday’s milestone.Throngs of people, many sporting Trump’s famous red baseball cap, filed into the Macomb Community College venue just north of US carmaking hub Detroit and near the border of American friend-turned-foe Canada.Tunes blared on speakers in the car park, including a cover of the Y.M.C.A song that Trump favors at his rallies, which instead spelled out “MAGA” in its chorus — Make American Great Again.The event marks 100 hectic days in the White House dominated by an immigration crackdown, sweeping levies and a wider right-wing agenda that has pitted Trump against the courts amid complaints of executive overreach.”He’s taken quick action on things,” said janitor Kyle Murphy, 45, who praised Trump for “calling out wokeness” and the work of the Department of Government Efficiency (DOGE) led by his billionaire ally Elon Musk.Steve Camber, a 60-year-old retired nurse, agreed: “No one can do anything in 100 days that quickly. But I think he’s doing really good, and DOGE is doing amazing things.”Tuesday’s event marked Trump’s return to his campaign trail stomping grounds in blue-collar Macomb County, which helped him win the crucial swing state of Michigan.- ‘Love’ -For some attendees, it was a chance to show their love for the Republican leader.”Any opportunity to see our president is exciting for me,” said Lisa Reeves, a 55-year-old decorator, who sported a sparkly MAGA hat.”We love President Trump and his family. We just love their heart for America and the morality that they have for this country.”Still, some at Tuesday’s event voiced reservations about Trump’s actions, as opinion polls have shown a slump in support for the US president since January.Nelly Nkouka, 40, who moved to America from Congo in 2005, said she liked that Trump was “honest” but was hesitant about his large-scale deportation of migrants.”I think everybody needs a chance to be here,” the care home supervisor said. “Somebody needs to talk to him about it, to let people have an American dream.”Zaid Hanif, 29, said he backed Trump’s clampdown on the southern US border but was disappointed about his coziness with Israel, and his failure to make China concede in the countries’ ongoing trade war.Still, he was confident that Trump could fix the economic turbulence triggered by stop-start tariffs policies that advocates say will boost American industry.”Obviously the economy is not too good right now but to fix it, if you’re not feeling well, you’re going to take some medicine, and medicine doesn’t always taste the best,” said Hanif, a textiles business owner.Fitzsimons, the merchandise seller, agreed: “It takes time to get to where you need to go… Let it play out.”
Au Canada, des défis majeurs attendent le Premier ministre Carney
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, qui a remporté les législatives, va être confronté à des défis de taille, qu’il a lui-même qualifiés d'”intimidants” mardi, les deux principaux étant Donald Trump et l’économie. “Sa lune de miel sera très courte”, prévient Marci Surkes, ancienne conseillère de son prédécesseur, Justin Trudeau. Son arrivée se fait en effet dans une période compliquée pour le Canada, bousculé par les coups de boutoir du président américain. Et même si Mark Carney répète que son expérience l’a préparé pour cela, les mois à venir seront ardus. D’autant plus que les libéraux ont échoué, de peu, à remporter la majorité absolue au Parlement.  “C’est le moment d’être audacieux”, a affirmé le chef du parti libéral devant ses partisans dans la nuit de lundi à mardi, promettant de “construire à tout-va”.Il a remporté lundi une victoire historique, alors qu’il y a encore six mois les libéraux étaient promis à une lourde défaite face aux conservateurs. “Les défis devant nous sont intimidants et c’est normal. Mais j’ai confiance”, a-t-il ajouté.Il lui faudra en premier lieu trouver comment gérer les attaques du président américain, qui a sous-entendu lundi en plein vote qu’il devrait diriger le Canada et réitéré sa volonté d’annexer le pays.Et il faudra aussi lancer rapidement des projets à même de réorienter l’économie canadienne. Le pays de 41 millions d’habitants envoie les trois quarts de ses exportations chez son grand voisin du sud et les droits de douane imposés par Donald Trump sur les secteurs notamment de l’automobile, l’acier et d’autres produits ont déjà des effets sur l’économie. – Pas de “solutions rapides” -Puisque “le président Trump essaie de restructurer fondamentalement l’économie américaine”, le Canada devra “réinventer” la sienne, a déclaré Mark Carney au début de la campagne. Il a notamment pour ambition de lever les barrières douanières entre les provinces canadiennes et de renforcer les liens avec l’Europe pour réduire la dépendance du Canada envers les Etats-Unis.Mais ouvrir de nouveaux couloirs commerciaux “nécessite des investissements considérables” et cela prendra des années, souligne Marci Surkes. Si la recherche de nouveaux marchés est un effort louable, elle n’offre pas de “solutions rapides” aux défis actuels, confirme Steve Verheul, vice-ministre canadien du Commerce lors du premier mandat de Donald Trump.Pour lui, rétablir le libre-échange avec Washington sera crucial: “Nous avons besoin d’eux. Ils ont besoin de nous.”Donald Trump et Mark Carney ont annoncé avant l’élection qu’Ottawa et Washington ouvriraient des discussions commerciales dès le mois de mai.A l’agenda des deux hommes, un autre rendez-vous se profile avec le prochain sommet du G7, qui réunira en juin dans l’ouest canadien les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Japon.- Effort “titanesque” -Il faudra un “effort titanesque” pour régler cette crise, estime Sandra Aubé, ancienne conseillère libérale qui a été cheffe de cabinet de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jusqu’en 2022.”Il devra y avoir un réengagement important à tous les niveaux avec le gouvernement américain, pour voir ce que le Canada peut faire bouger”, soutient-elle.Autre défi central des mois à venir pour Mark Carney: repenser la défense canadienne. Il a dévoilé un programme ambitieux qui vise à affirmer la souveraineté du Canada, en particulier dans l’Arctique, et à réduire la dépendance vis-à -vis des alliés traditionnels, notamment les Etats-Unis.”C’est un élément qui a un lien avec l’économie car des investissements majeurs de milliards de dollars vont bénéficier au secteur manufacturier canadien et à la défense”, dit-elle.Et en même temps, le Premier ministre ne pourra pas faire l’impasse sur les sujets du quotidien qui préoccupent les Canadiens: le coût de la vie, la crise du logement… Ce sont des “problèmes réels et urgents”, estime Marci Surkes.
C1: le PSG écrit un bout d’histoire en demie chez Arsenal (1-0)
Le Paris Saint-Germain s’est offert la victoire et le bout d’histoire qu’il était venu chercher mardi à Arsenal (1-0), adversaire coriace qu’il a fait plier sur la route de la finale tant attendue en Ligue des champions.C’était un petit score au tableau d’affichage, mais un grand pas pour le PSG vers Munich, terminus le 31 mai d’une coupe d’Europe qu’il rêve de soulever, après tant de déceptions passées.Ce match “montre qu’on est une grande équipe, on défend quand il faut défendre et on attaque quand il faut, il a fallu s’adapter au différentes choses que demandait le match”, a réagi Vitinha au micro de Canal+.”Il faut savoir souffrir mais c’est le football”, a dit son partenaire du milieu, Joao Neves. Mais attention, “ce n’est pas fini, (…) ce n’est pas encore la fête dans le vestiaire”.Les Rouge et Bleu auront le Parc des Princes comme soutien et de l’élan, sportivement parlant, le 7 mai pour plier l’affaire en demi-finale retour.”On a perdu le premier match, il y en a un deuxième, il va falloir montrer qu’on a du caractère”, a déclaré sur Canal+ l’international français William Saliba.- Dembélé incertain au retour -Le départ canon sur la pelouse des Gunners, concrétisé par un but de l’inévitable Ousmane Dembélé (4e), son 8e cette saison en C1, a suffi au bonheur de Luis Enrique et ses hommes, vainqueurs au bout d’une affiche devenue irrespirable avant le coup de sifflet final.Les Parisiens ont fait coup double à Londres: ils ont enfin battu Arsenal, au bout de leur sixième confrontation, et ont enfin remporté un match en demi-finale. Ils l’attendaient depuis celle de 2020 (3-0 contre Leipzig, sans aller-retour), qui les avaient propulsés dans l’unique finale de leur histoire. Un bon présage?Une incertitude plane cependant sur la participation de Dembélé, sorti à la 70e minute, lors du retour.”Il y aura des examens médicaux demain (mercredi). Ce n’est rien de grave mais il y a un doute”, a expliqué Luis Enrique en conférence d’après-match.Les supporters d’Arsenal, eux, attendaient de regoûter à l’ivresse du dernier carré depuis 2009, et ils avaient mis le paquet en tribunes avec une ferveur décuplée et une bannière géante déployée, de couleur rouge avec un énorme canon blanc.Mais on a vu la version pétard mouillé des Canonniers durant une première demi-heure à quasi sens unique, lors de laquelle le PSG a développé le football dominant et conquérant de ses plus belles heures.Et Dembélé a frappé très fort, très tôt, pour faire chavirer ses quelque 2.500 bouillants supporters.- Sauvé par un hors-jeu -L’attaquant a réalisé une percée plein axe, décalé sur sa gauche Khvicha Kvaratskhelia puis bonifié la passe en retrait du Géorgien d’une reprise gagnante, entrée après plusieurs rebonds et un poteau (4e, 1-0).Le 25e but en 25 matches disputés par “Dembouz” en 2025 avait un goût particulier pour le dribbleur aux pieds magiques, au rendement moins reluisant depuis un mois, et qu’il a célébré avec un doigt sur la bouche.Tout était parfait, ou presque, mais ça n’a pas duré: il y a eu une petite éternité à l’échelle du match (quasiment trois-quart d’heure) entre le tir de Désiré Doué à la 31e minute et le suivant pour le PSG, celui de Joao Neves à la 78e, non cadré.Entre-temps, Arsenal a pris le match à son compte et testé la vigilance de Gianluigi Donnarumma, notamment obligé de s’employer sur une frappe de Gabriel Martinelli (45e) et une autre de Leandro Trossard (56e).Le gardien italien a vacillé, une fois: il est resté immobile sur un coup franc de Declan Rice catapulté dans ses filets par Mikel Merino, mais la VAR l’a sauvé en détectant un hors-jeu du milieu espagnol (47e).Dominé, le PSG a eu le mérite de résister à la pression continue de son adversaire, qui était invaincu depuis deux saisons à domicile en C1. Il a décroché au passage un premier “clean sheet” (match sans but encaissé) depuis le 5 avril, contre Angers.Cette vertu permet de masquer les éventuels regrets qui pourraient naître des occasions manquées dans le dernier quart d’heure par Bradley Barcola (84e) et Gonzalos Ramos (85e).
C1: le PSG écrit un bout d’histoire en demie chez Arsenal (1-0)
Le Paris Saint-Germain s’est offert la victoire et le bout d’histoire qu’il était venu chercher mardi à Arsenal (1-0), adversaire coriace qu’il a fait plier sur la route de la finale tant attendue en Ligue des champions.C’était un petit score au tableau d’affichage, mais un grand pas pour le PSG vers Munich, terminus le 31 mai d’une coupe d’Europe qu’il rêve de soulever, après tant de déceptions passées.Ce match “montre qu’on est une grande équipe, on défend quand il faut défendre et on attaque quand il faut, il a fallu s’adapter au différentes choses que demandait le match”, a réagi Vitinha au micro de Canal+.”Il faut savoir souffrir mais c’est le football”, a dit son partenaire du milieu, Joao Neves. Mais attention, “ce n’est pas fini, (…) ce n’est pas encore la fête dans le vestiaire”.Les Rouge et Bleu auront le Parc des Princes comme soutien et de l’élan, sportivement parlant, le 7 mai pour plier l’affaire en demi-finale retour.”On a perdu le premier match, il y en a un deuxième, il va falloir montrer qu’on a du caractère”, a déclaré sur Canal+ l’international français William Saliba.- Dembélé incertain au retour -Le départ canon sur la pelouse des Gunners, concrétisé par un but de l’inévitable Ousmane Dembélé (4e), son 8e cette saison en C1, a suffi au bonheur de Luis Enrique et ses hommes, vainqueurs au bout d’une affiche devenue irrespirable avant le coup de sifflet final.Les Parisiens ont fait coup double à Londres: ils ont enfin battu Arsenal, au bout de leur sixième confrontation, et ont enfin remporté un match en demi-finale. Ils l’attendaient depuis celle de 2020 (3-0 contre Leipzig, sans aller-retour), qui les avaient propulsés dans l’unique finale de leur histoire. Un bon présage?Une incertitude plane cependant sur la participation de Dembélé, sorti à la 70e minute, lors du retour.”Il y aura des examens médicaux demain (mercredi). Ce n’est rien de grave mais il y a un doute”, a expliqué Luis Enrique en conférence d’après-match.Les supporters d’Arsenal, eux, attendaient de regoûter à l’ivresse du dernier carré depuis 2009, et ils avaient mis le paquet en tribunes avec une ferveur décuplée et une bannière géante déployée, de couleur rouge avec un énorme canon blanc.Mais on a vu la version pétard mouillé des Canonniers durant une première demi-heure à quasi sens unique, lors de laquelle le PSG a développé le football dominant et conquérant de ses plus belles heures.Et Dembélé a frappé très fort, très tôt, pour faire chavirer ses quelque 2.500 bouillants supporters.- Sauvé par un hors-jeu -L’attaquant a réalisé une percée plein axe, décalé sur sa gauche Khvicha Kvaratskhelia puis bonifié la passe en retrait du Géorgien d’une reprise gagnante, entrée après plusieurs rebonds et un poteau (4e, 1-0).Le 25e but en 25 matches disputés par “Dembouz” en 2025 avait un goût particulier pour le dribbleur aux pieds magiques, au rendement moins reluisant depuis un mois, et qu’il a célébré avec un doigt sur la bouche.Tout était parfait, ou presque, mais ça n’a pas duré: il y a eu une petite éternité à l’échelle du match (quasiment trois-quart d’heure) entre le tir de Désiré Doué à la 31e minute et le suivant pour le PSG, celui de Joao Neves à la 78e, non cadré.Entre-temps, Arsenal a pris le match à son compte et testé la vigilance de Gianluigi Donnarumma, notamment obligé de s’employer sur une frappe de Gabriel Martinelli (45e) et une autre de Leandro Trossard (56e).Le gardien italien a vacillé, une fois: il est resté immobile sur un coup franc de Declan Rice catapulté dans ses filets par Mikel Merino, mais la VAR l’a sauvé en détectant un hors-jeu du milieu espagnol (47e).Dominé, le PSG a eu le mérite de résister à la pression continue de son adversaire, qui était invaincu depuis deux saisons à domicile en C1. Il a décroché au passage un premier “clean sheet” (match sans but encaissé) depuis le 5 avril, contre Angers.Cette vertu permet de masquer les éventuels regrets qui pourraient naître des occasions manquées dans le dernier quart d’heure par Bradley Barcola (84e) et Gonzalos Ramos (85e).
Trump tempers auto tariffs, winning cautious praise from industry
President Donald Trump moved Tuesday to soften tariffs on automakers, sparking cautious optimism in an industry that has been on tenterhooks as it awaits details on the fast-evolving policy.Trump signed an executive order to limit the impact of overlapping tariffs on automakers. He also released a proclamation that gives the industry a two-year grace period to move supply chains back to the United States and reduce “American reliance on imports of foreign automobiles and their parts.”Automakers have been among the hardest-hit sectors by Trump’s multi-pronged assault on free trade. The announcement of relief coincided with a visit by the president to the Detroit area to celebrate his 100th day in office.”We just wanted to help them during this little transition,” Trump said. “Short term.”The American Automotive Policy Council welcomed the steps, calling tariff duplication a “significant concern,” according to its president, Matt Blunt. The council represents General Motors, Ford and Jeep-maker Stellantis.”We will review the details of the Executive Order closely to assess how effectively it will mitigate the impact of tariffs on American Automakers, our domestic supply chains and ultimately American consumers,” Blunt said.Analysts have warned that the myriad levies could result in higher prices, denting US car sales and threatening jobs. Trump, who has slammed free trade deals from his first presidential campaign in 2016, has embraced tariffs as necessary to spur more auto manufacturing in the United States.But the administration determined that some relief was needed to give companies enough time to move supply chains to this country, a senior Commerce Department official said in a briefing.”You’re going to see a massive resurgence of domestic auto manufacturing,” the official said. – Grace period -Besides a 25 percent tariff on finished imported cars, the industry has also been affected by Trump’s 25 percent tariff on steel and aluminum. Automakers are also set to face new tariffs on foreign auto parts expected to take effect on May 3.Trump’s new policy means that a company wouldn’t face both a 25 percent levy for an imported vehicle and 25 percent on steel or aluminum; the importer would pay the higher of the two levies, but not both, a Commerce official said.The other change is that companies that import parts for vehicles assembled in the United States would be able to offset 3.75 percent of a vehicle’s list price in the first year and 2.5 percent in the second year.That modification is designed to give companies two years to move supply chains to the United States.Automakers told the Trump administration there would be “dramatic increases in production… as the payoff to America” from a two-year grace period, the Commerce official said.Roughly half the cars sold in the United States are assembled within the country, with another 25 percent coming from Mexico and Canada and the remainder from a broader swath of nations including Germany, Japan and South Korea.Automakers have already announced some investment decisions in light of the tariffs. But analysts have cautioned that Trump’s approach will not incentivize multi-billion-dollar investments if the industry does not believe the tariffs will last throughout Trump’s administration and beyond.General Motors said this month that it plans to boost truck production at its plant in Fort Wayne, Indiana.GM is looking at other actions “we could implement quickly, efficiently and with low near-term costs,” Chief Financial Officer Paul Jacobson said Monday.Jacobson declined to comment on GM’s plans for South Korea, where it builds a number of low-cost vehicles that have become popular with US consumers focused on price. Ford CEO Jim Farley said the company “welcomes and appreciates these decisions by President Trump, which will help mitigate the impact of tariffs on automakers, suppliers and consumers,” according to a statement.”Ford sees policies that encourage exports and ensure affordable supply chains to promote more domestic growth as essential,” said Farley, who estimated that US factories could build four million more cars annually, supporting hundreds of thousands of new jobs.Nissan, Honda and Volvo have been among the foreign automakers that have announced steps to boost investment in the United States.
Suède: trois personnes tuées dans une fusillade, au moins un suspect en fuite
Trois personnes ont été tuées dans une fusillade mardi soir à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm, un nouvelle épisode meurtrier dans le pays nordique qui peine à endiguer les violences des gangs.”Trois personnes sont mortes mais leur identité n’est pas confirmée pour l’instant”, a dit Magnus Jansson Klarin, porte-parole de la police de la ville à l’AFP.Selon plusieurs médias, la fusillade serait intervenue dans un salon de coiffure du centre de la ville, des témoins évoquant plusieurs coups de feu. Au moins une personne aurait pris la fuite sur un scooter.”Nous avons reçu des informations faisant état d’une personne masquée sur un scooter, nous vérifions ces informations”, a ajouté le porte-parole de la police.Un témoin cité par la chaîne de télévision TV4 dit avoir vu un homme portant des vêtements bleu foncé qui s’enfuyait, une main enfoncée dans sa poche comme si elle voulait dissimuler quelque chose.En fin de soirée, le calme régnait autour d’un large périmètre de sécurité, surveillé par quelques officiers de sécurité sous l’oeil de badauds.- Guerre des gangs -Selon la chaîne de télévision publique SVT, l’une des personnes décédées est un homme qui était visé par une enquête sur un projet d’attaque visant un membre de la famille du chef de gang Ismail Abdo.La police n’était pas en mesure de dire s’il s’agissait d’un nouvel épisode lié à cette guerre des gangs qui sévit depuis plusieurs années dans le pays.Elle a indiqué qu’elle avait reçu peu après 17H00 locales (15H00 GMT) “des appels de personnes qui ont entendu de fortes détonations évoquant des coups de feu dans le centre d’Uppsala”.”C’est un quartier assez tranquille en général. Je fais mes courses ici tous les jours”, raconte à l’AFP Elias Sundgren, un étudiant en informatique à l’université d’Uppsala. “Comme tout le monde, je suis choqué, consterné par ce qui s’est passé et je suis également en colère que cela puisse arriver”, a dit le maire d’Uppsala, Erik Pelling, à l’AFP. “Nous sommes contraints de vivre avec ces crimes, je suis frustré que nous ne soyons pas parvenus à s’attaquer plus efficacement” à ce problème, ajoute-t-il.”Ce que nous savons pour l’instant, c’est qu’il n’y a aucun danger pour la population”, a précisé le porte-parole de la police. “Entre 100.000 et 150.000 personnes sont attendues demain à Uppsala pour Valborg, et il y a déjà beaucoup de monde ici aujourd’hui”, a-t-il déclaré, faisant référence aux célébrations de la Walpurgis, qui ont lieu le 30 avril, quand des feux de joie sont allumés au soleil couchant pour célébrer l’arrivée du printemps.”Les gens ne doivent pas avoir peur de venir demain”.Le ministre de la Justice, Gunnar Strömmer, a néanmoins qualifié l’événement “d’extrêmement grave” auprès de la chaîne SVT.Le 14 avril, deux personnes avaient été tuées dans une fusillade à Göteborg, deuxième ville du pays, attaque qui pourrait être liée à une rivalité entre gangs.Dans la guerre des gangs, les auteurs sont de plus en plus souvent des adolescents qui sont engagés comme tueurs à gages parce qu’ils ont moins de 15 ans, l’âge de la responsabilité pénale en Suède. La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20 % par rapport à l’année précédente.Dans ce pays de 10,6 millions d’habitants, 92 cas de violence mortelle ont été enregistrés en 2024, soit 29 de moins qu’en 2023, selon un rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Bra) publié fin mars.La Suède a été par ailleurs choquée par le meurtre de masse intervenu le 4 février quand Rickard Andersson, 35 ans, est entré dans le centre de formation pour adultes Campus Risbergska, dans la ville d’Örebro, et a abattu 10 personnes avant de retourner son arme contre lui. Son mobile est toujours inconnu.Â
Reports find both anti-Semitic, anti-Muslim sentiment at Harvard
Harvard University task forces charged with investigating claims of anti-Semitism, and anti-Arab and Muslim hate reported Tuesday that such prejudice had taken root on campus, urging the college to champion the fight against bigotry.Harvard, with other prestigious US universities, has been accused by President Donald Trump of turning a blind eye to campus anti-Semitism in the wake of Hamas’s October 7, 2023 attacks on Israel, and the retaliatory campaign in Gaza.US universities, including Harvard, were at the forefront of vocal protests against Israel’s military onslaught, as well as sometimes tense counter-demonstrations.In response, Trump has sought to take control of college curriculums and staffing as well as slash funding, while deporting foreign student activists associated with the pro-Palestinian movement.A task force report on anti-Semitism and anti-Israel bias said both had “been fomented, practiced, and tolerated not only at Harvard but also within academia more widely.”The report, which heard from hundreds of students and staff at dozens of listening sessions, urged the university’s leadership “to become champions in the fight against anti-Semitism and anti-Israeli bias.”A separate task force on combating anti-Muslim, anti-Arab and anti-Palestinian bias found “a deep-seated sense of fear among students, staff, and faculty.” “Muslims, Palestinians, Arab Christians, and others of Arab descent as well as pro-Palestinian allies described a state of uncertainty, abandonment, threat, and isolation, and a pervasive climate of intolerance,” the report said.- Trump’s fury -Vowing to implement changes recommended in the reports, the university’s president, Alan Garber, said “Harvard cannot — and will not — abide bigotry.””We will continue to provide for the safety and security of all members of our community and safeguard their freedom from harassment,” he said in a statement.Trump has previously bashed Harvard, labeling the prestigious university an “Anti-Semitic, Far Left Institution,” as it battles his administration’s bid to freeze billions of dollars of its federal funding.He is furious at Harvard for rejecting government supervision of its admissions, hiring practices and political ideology and ordered the freezing of $2.2 billion in federal funding to the storied institution.Trump and his White House team have publicly justified their campaign against universities as a reaction to what they say is uncontrolled anti-Semitism.Many US universities, including Harvard, cracked down on pro-Palestinian demonstrations at the time, with the Cambridge-based institution placing 23 students on probation and denying degrees to 12 others, according to protest organizers.