Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre et cible le Brésil

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l’offensive douanière de Donald Trump, le premier au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat, et le deuxième en vue de protéger la “sécurité nationale”.”J’annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale”, a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social, faisant apparemment référence à une enquête du département du Commerce.”Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense!” a-t-il tempêté, évoquant les besoins du pays pour fabriquer semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l’or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant notamment une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre. La menace a fait s’envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique. Sur le marché de Londres en revanche, la réaction a été plus modérée, avec +0,43% jeudi vers 09H00 GMT pour le cours du cuivre.Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des produits fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures, etc.) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l’importation.Les marchés semblent cependant pour l’instant peu inquiets de ces annonces. Les deux principales Bourses européennes, Francfort et Londres, ont franchi de nouveaux records jeudi matin, apparemment optimistes quant à l’issue des négociations imposées par Washington à ses partenaires, notamment celles en cours avec l’Union européenne.- Brésil -Le président américain a aussi annoncé mercredi une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain. Dans un courrier adressé à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d’Etat.”La manière dont le Brésil a traité l’ancien président Bolsonaro (…) est une honte internationale”, écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite sont “une chasse aux sorcières (qui) doit cesser immédiatement”.”Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la Loi brésilienne de réciprocité économique”, a rétorqué le président Lula dans un communiqué.- “Arbitraire”La Chine a, elle, critiqué jeudi la décision “arbitraire” du président américain sur le cuivre.”Nous nous sommes toujours opposés à l’élargissement excessif du concept de sécurité nationale”, invoqué par M. Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, pour qui “l’imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d’aucune partie”.Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s’appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.Lundi, quatorze pays, principalement asiatiques, avaient reçu une lettre, annonçant des surtaxes allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos, Birmanie) en passant par 36% (Cambodge, Thaïlande). S’y sont ajoutés depuis Algérie, Libye, Irak, Sri Lanka, Moldavie, Brunei et Philippines, avec des taux entre 20% et 30%. – Pause prolongée -Donald Trump avait affirmé mardi qu’il comptait envoyer d’autres lettres cette semaine, notamment à l’UE.Un porte-parole de la Commission européenne a assuré mercredi que Bruxelles comptait parvenir à un accord avec les États-Unis “dans les prochains jours”.Les Européens espèrent éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs-clés comme l’aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.Après un premier report, les nouvelles surtaxes devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais M. Trump a signé lundi un décret pour repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusque 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d’instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux.Pour l’heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu’un compromis a été paraphé avec la Chine.

Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre et cible le Brésil

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l’offensive douanière de Donald Trump, le premier au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat, et le deuxième en vue de protéger la “sécurité nationale”.”J’annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale”, a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social, faisant apparemment référence à une enquête du département du Commerce.”Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense!” a-t-il tempêté, évoquant les besoins du pays pour fabriquer semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l’or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant notamment une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre. La menace a fait s’envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique. Sur le marché de Londres en revanche, la réaction a été plus modérée, avec +0,43% jeudi vers 09H00 GMT pour le cours du cuivre.Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des produits fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures, etc.) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l’importation.Les marchés semblent cependant pour l’instant peu inquiets de ces annonces. Les deux principales Bourses européennes, Francfort et Londres, ont franchi de nouveaux records jeudi matin, apparemment optimistes quant à l’issue des négociations imposées par Washington à ses partenaires, notamment celles en cours avec l’Union européenne.- Brésil -Le président américain a aussi annoncé mercredi une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain. Dans un courrier adressé à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d’Etat.”La manière dont le Brésil a traité l’ancien président Bolsonaro (…) est une honte internationale”, écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite sont “une chasse aux sorcières (qui) doit cesser immédiatement”.”Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la Loi brésilienne de réciprocité économique”, a rétorqué le président Lula dans un communiqué.- “Arbitraire”La Chine a, elle, critiqué jeudi la décision “arbitraire” du président américain sur le cuivre.”Nous nous sommes toujours opposés à l’élargissement excessif du concept de sécurité nationale”, invoqué par M. Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, pour qui “l’imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d’aucune partie”.Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s’appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.Lundi, quatorze pays, principalement asiatiques, avaient reçu une lettre, annonçant des surtaxes allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos, Birmanie) en passant par 36% (Cambodge, Thaïlande). S’y sont ajoutés depuis Algérie, Libye, Irak, Sri Lanka, Moldavie, Brunei et Philippines, avec des taux entre 20% et 30%. – Pause prolongée -Donald Trump avait affirmé mardi qu’il comptait envoyer d’autres lettres cette semaine, notamment à l’UE.Un porte-parole de la Commission européenne a assuré mercredi que Bruxelles comptait parvenir à un accord avec les États-Unis “dans les prochains jours”.Les Européens espèrent éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs-clés comme l’aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.Après un premier report, les nouvelles surtaxes devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais M. Trump a signé lundi un décret pour repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusque 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d’instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux.Pour l’heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu’un compromis a été paraphé avec la Chine.

US funding cuts could reverse decades of gains in AIDS fight: UNThu, 10 Jul 2025 09:35:24 GMT

The halt to US foreign aid is a “ticking time bomb” that could reverse decades of hard-fought gains in the fight against AIDS, the United Nations warned Thursday.Around 31.6 million people were on antiretroviral drugs in 2024 and deaths from AIDS-related illnesses had more than halved since 2010 to 630,000 that year, the UNAIDS agency …

US funding cuts could reverse decades of gains in AIDS fight: UNThu, 10 Jul 2025 09:35:24 GMT Read More »

US funding cuts could reverse decades of gains in AIDS fight: UN

The halt to US foreign aid is a “ticking time bomb” that could reverse decades of hard-fought gains in the fight against AIDS, the United Nations warned Thursday.Around 31.6 million people were on antiretroviral drugs in 2024 and deaths from AIDS-related illnesses had more than halved since 2010 to 630,000 that year, the UNAIDS agency said in a new report.But now infections were likely to shoot up as funding cuts have shuttered prevention and treatment programmes, it said.The United States has been the world’s biggest donor of humanitarian assistance but President Donald Trump’s abrupt slashing of international aid in February sent the global humanitarian community scrambling to keep life-saving operations afloat.”We are proud of the achievements, but worried about this sudden disruption reversing the gains we have made,” UNAIDS executive director Winnie Byanyima told AFP ahead of the report’s launch in Johannesburg.The agency in April warned that a permanent discontinuation of PEPFAR, the massive US effort to fight HIV/AIDS, would lead to more than six million new infections and an additional 4.2 million AIDS-related deaths in the next four years.This would bring the pandemic back to levels not seen since the early 2000s.”This is not just a funding gap – it’s a ticking time bomb” whose effects are already felt worldwide, Byanyima said in a press release.Over 60 percent of all women-led HIV organisations surveyed by UNAIDS had lost funding or had to suspend services, the report said.In a striking example, the number of people receiving pre-exposure prophylaxis (PrEP) drugs to prevent transmission in Nigeria fell by over 85 percent in the first few months of 2025.The “story of how the world has come together” to fight HIV/AIDS is “one of the most important stories of progress in global health,” Byanyima told AFP.”But that great story has been disrupted massively” by Trump’s “unprecedented” and “cruel” move, she said.”Priorities can shift, but you do not take away life-saving support from people just like that,” she said. – Key medical research affected -Crucial medical research on prevention and treatment have also shut down, including many in South Africa which has one of the highest HIV rates in the world and has become a leader in global research.”Developing countries themselves contribute very much towards the research on HIV and AIDS, and that research serves the whole world,” Byaniyma said.In 25 out of 60 low- and middle-income countries surveyed by UNAIDS, governments had found ways to compensate part of the funding shortfall with domestic resources.”We have to move towards nationally-owned and financed responses,” Byaniyma said, calling for debt relief and the reform of international financial institutions to “free up the fiscal space for developing countries to pay for their own response”.Still, the global HIV response built from grassroots activism was “resilient by its very nature”, she told AFP.”We moved from people dying every single day to now a point where it is really like a chronic illness,” she said.”There is no question that the investment has been worth it, and continues to be worth it. It saves lives.”

US funding cuts could reverse decades of gains in AIDS fight: UN

The halt to US foreign aid is a “ticking time bomb” that could reverse decades of hard-fought gains in the fight against AIDS, the United Nations warned Thursday.Around 31.6 million people were on antiretroviral drugs in 2024 and deaths from AIDS-related illnesses had more than halved since 2010 to 630,000 that year, the UNAIDS agency said in a new report.But now infections were likely to shoot up as funding cuts have shuttered prevention and treatment programmes, it said.The United States has been the world’s biggest donor of humanitarian assistance but President Donald Trump’s abrupt slashing of international aid in February sent the global humanitarian community scrambling to keep life-saving operations afloat.”We are proud of the achievements, but worried about this sudden disruption reversing the gains we have made,” UNAIDS executive director Winnie Byanyima told AFP ahead of the report’s launch in Johannesburg.The agency in April warned that a permanent discontinuation of PEPFAR, the massive US effort to fight HIV/AIDS, would lead to more than six million new infections and an additional 4.2 million AIDS-related deaths in the next four years.This would bring the pandemic back to levels not seen since the early 2000s.”This is not just a funding gap – it’s a ticking time bomb” whose effects are already felt worldwide, Byanyima said in a press release.Over 60 percent of all women-led HIV organisations surveyed by UNAIDS had lost funding or had to suspend services, the report said.In a striking example, the number of people receiving pre-exposure prophylaxis (PrEP) drugs to prevent transmission in Nigeria fell by over 85 percent in the first few months of 2025.The “story of how the world has come together” to fight HIV/AIDS is “one of the most important stories of progress in global health,” Byanyima told AFP.”But that great story has been disrupted massively” by Trump’s “unprecedented” and “cruel” move, she said.”Priorities can shift, but you do not take away life-saving support from people just like that,” she said. – Key medical research affected -Crucial medical research on prevention and treatment have also shut down, including many in South Africa which has one of the highest HIV rates in the world and has become a leader in global research.”Developing countries themselves contribute very much towards the research on HIV and AIDS, and that research serves the whole world,” Byaniyma said.In 25 out of 60 low- and middle-income countries surveyed by UNAIDS, governments had found ways to compensate part of the funding shortfall with domestic resources.”We have to move towards nationally-owned and financed responses,” Byaniyma said, calling for debt relief and the reform of international financial institutions to “free up the fiscal space for developing countries to pay for their own response”.Still, the global HIV response built from grassroots activism was “resilient by its very nature”, she told AFP.”We moved from people dying every single day to now a point where it is really like a chronic illness,” she said.”There is no question that the investment has been worth it, and continues to be worth it. It saves lives.”

US funding cuts could reverse decades of gains in AIDS fight: UN

The halt to US foreign aid is a “ticking time bomb” that could reverse decades of hard-fought gains in the fight against AIDS, the United Nations warned Thursday.Around 31.6 million people were on antiretroviral drugs in 2024 and deaths from AIDS-related illnesses had more than halved since 2010 to 630,000 that year, the UNAIDS agency said in a new report.But now infections were likely to shoot up as funding cuts have shuttered prevention and treatment programmes, it said.The United States has been the world’s biggest donor of humanitarian assistance but President Donald Trump’s abrupt slashing of international aid in February sent the global humanitarian community scrambling to keep life-saving operations afloat.”We are proud of the achievements, but worried about this sudden disruption reversing the gains we have made,” UNAIDS executive director Winnie Byanyima told AFP ahead of the report’s launch in Johannesburg.The agency in April warned that a permanent discontinuation of PEPFAR, the massive US effort to fight HIV/AIDS, would lead to more than six million new infections and an additional 4.2 million AIDS-related deaths in the next four years.This would bring the pandemic back to levels not seen since the early 2000s.”This is not just a funding gap – it’s a ticking time bomb” whose effects are already felt worldwide, Byanyima said in a press release.Over 60 percent of all women-led HIV organisations surveyed by UNAIDS had lost funding or had to suspend services, the report said.In a striking example, the number of people receiving pre-exposure prophylaxis (PrEP) drugs to prevent transmission in Nigeria fell by over 85 percent in the first few months of 2025.The “story of how the world has come together” to fight HIV/AIDS is “one of the most important stories of progress in global health,” Byanyima told AFP.”But that great story has been disrupted massively” by Trump’s “unprecedented” and “cruel” move, she said.”Priorities can shift, but you do not take away life-saving support from people just like that,” she said. – Key medical research affected -Crucial medical research on prevention and treatment have also shut down, including many in South Africa which has one of the highest HIV rates in the world and has become a leader in global research.”Developing countries themselves contribute very much towards the research on HIV and AIDS, and that research serves the whole world,” Byaniyma said.In 25 out of 60 low- and middle-income countries surveyed by UNAIDS, governments had found ways to compensate part of the funding shortfall with domestic resources.”We have to move towards nationally-owned and financed responses,” Byaniyma said, calling for debt relief and the reform of international financial institutions to “free up the fiscal space for developing countries to pay for their own response”.Still, the global HIV response built from grassroots activism was “resilient by its very nature”, she told AFP.”We moved from people dying every single day to now a point where it is really like a chronic illness,” she said.”There is no question that the investment has been worth it, and continues to be worth it. It saves lives.”

Orly: couvre-feu plus strict mais pas de réduction du nombre de vols

Le gouvernement a annoncé jeudi avoir durci les conditions d’exploitation des vols nocturnes à l’aéroport de Paris-Orly pour réduire les nuisances sonores, sans aller jusqu’à abaisser leur nombre, comme le demandaient des écologistes et des riverains.Parmi les nouvelles mesures, “la mise en place d’un couvre-feu partiel, dès 22h00, pour les aéronefs les plus bruyants – seuls les aéronefs les plus vertueux pourront atterrir et décoller après 22h00”, a expliqué le ministère chargé des Transports dans un communiqué.Le gouvernement a également décidé une “limitation stricte des dérogations au couvre-feu, désormais limitées aux cas relevant de la sécurité, de la sûreté ou de l’ordre public”.Il a par ailleurs précisé que le couvre-feu nocturne serait “désormais fondé sur l’heure de départ du poste de stationnement (23h15), et non plus de l’heure de décollage (23h30)”.”Cette mesure, plus contraignante, tient compte du faible écart entre les deux horaires, généralement inférieur à 10 minutes et crée un référentiel plus clair”, selon le ministère.L’aéroport, le deuxième de France par la fréquentation après Charles-de-Gaulle, a accueilli 33,1 millions de passagers en 2024, soit 106,8% de son niveau de 2019, avant la crise sanitaire.Inauguré en 1961 et désormais enclavé dans un tissu urbain très dense, à une dizaine de kilomètres au sud de Paris, il a vu son nombre de décollages et atterrissages plafonné à 250.000 par an depuis 1994.Pour préserver le sommeil des riverains, il est en outre soumis à un strict couvre-feu entre 23h30 et 06h00 du matin.Son gestionnaire, le groupe ADP, prévoit d’ici à 2035 une hausse de 16% du nombre de voyageurs, mais une “stabilisation” du nombre de mouvements, à 229.000, fruit d’avions plus grands et mieux remplis.Selon le ministère, les mesures annoncées jeudi “constitue(nt) un compromis équilibré entre l’amélioration de la qualité de vie des riverains et le maintien des conditions d’activité de l’aéroport, structurant pour le développement économique et l’emploi sur le territoire”.En mars 2024, des centaines de militants écologistes et membres d’associations de riverains, notamment de la commune d’Orly (Val-de-Marne), s’étaient mobilisés dans toute la France contre les nuisances du trafic aérien, appelant à le plafonner.Outre les conséquences du secteur aérien sur le climat, ils avaient fait valoir, études sanitaires à l’appui, que le bruit des aéronefs affectait “directement et gravement la santé des populations survolées”.Jeudi, le gouvernement a promis “un plan national destiné à accroître le recours aux aides à l’insonorisation autour des grands aéroports français, aujourd’hui sous-utilisées”.

Orly: couvre-feu plus strict mais pas de réduction du nombre de vols

Le gouvernement a annoncé jeudi avoir durci les conditions d’exploitation des vols nocturnes à l’aéroport de Paris-Orly pour réduire les nuisances sonores, sans aller jusqu’à abaisser leur nombre, comme le demandaient des écologistes et des riverains.Parmi les nouvelles mesures, “la mise en place d’un couvre-feu partiel, dès 22h00, pour les aéronefs les plus bruyants – seuls les aéronefs les plus vertueux pourront atterrir et décoller après 22h00”, a expliqué le ministère chargé des Transports dans un communiqué.Le gouvernement a également décidé une “limitation stricte des dérogations au couvre-feu, désormais limitées aux cas relevant de la sécurité, de la sûreté ou de l’ordre public”.Il a par ailleurs précisé que le couvre-feu nocturne serait “désormais fondé sur l’heure de départ du poste de stationnement (23h15), et non plus de l’heure de décollage (23h30)”.”Cette mesure, plus contraignante, tient compte du faible écart entre les deux horaires, généralement inférieur à 10 minutes et crée un référentiel plus clair”, selon le ministère.L’aéroport, le deuxième de France par la fréquentation après Charles-de-Gaulle, a accueilli 33,1 millions de passagers en 2024, soit 106,8% de son niveau de 2019, avant la crise sanitaire.Inauguré en 1961 et désormais enclavé dans un tissu urbain très dense, à une dizaine de kilomètres au sud de Paris, il a vu son nombre de décollages et atterrissages plafonné à 250.000 par an depuis 1994.Pour préserver le sommeil des riverains, il est en outre soumis à un strict couvre-feu entre 23h30 et 06h00 du matin.Son gestionnaire, le groupe ADP, prévoit d’ici à 2035 une hausse de 16% du nombre de voyageurs, mais une “stabilisation” du nombre de mouvements, à 229.000, fruit d’avions plus grands et mieux remplis.Selon le ministère, les mesures annoncées jeudi “constitue(nt) un compromis équilibré entre l’amélioration de la qualité de vie des riverains et le maintien des conditions d’activité de l’aéroport, structurant pour le développement économique et l’emploi sur le territoire”.En mars 2024, des centaines de militants écologistes et membres d’associations de riverains, notamment de la commune d’Orly (Val-de-Marne), s’étaient mobilisés dans toute la France contre les nuisances du trafic aérien, appelant à le plafonner.Outre les conséquences du secteur aérien sur le climat, ils avaient fait valoir, études sanitaires à l’appui, que le bruit des aéronefs affectait “directement et gravement la santé des populations survolées”.Jeudi, le gouvernement a promis “un plan national destiné à accroître le recours aux aides à l’insonorisation autour des grands aéroports français, aujourd’hui sous-utilisées”.

Orly: couvre-feu plus strict mais pas de réduction du nombre de vols

Le gouvernement a annoncé jeudi avoir durci les conditions d’exploitation des vols nocturnes à l’aéroport de Paris-Orly pour réduire les nuisances sonores, sans aller jusqu’à abaisser leur nombre, comme le demandaient des écologistes et des riverains.Parmi les nouvelles mesures, “la mise en place d’un couvre-feu partiel, dès 22h00, pour les aéronefs les plus bruyants – seuls les aéronefs les plus vertueux pourront atterrir et décoller après 22h00”, a expliqué le ministère chargé des Transports dans un communiqué.Le gouvernement a également décidé une “limitation stricte des dérogations au couvre-feu, désormais limitées aux cas relevant de la sécurité, de la sûreté ou de l’ordre public”.Il a par ailleurs précisé que le couvre-feu nocturne serait “désormais fondé sur l’heure de départ du poste de stationnement (23h15), et non plus de l’heure de décollage (23h30)”.”Cette mesure, plus contraignante, tient compte du faible écart entre les deux horaires, généralement inférieur à 10 minutes et crée un référentiel plus clair”, selon le ministère.L’aéroport, le deuxième de France par la fréquentation après Charles-de-Gaulle, a accueilli 33,1 millions de passagers en 2024, soit 106,8% de son niveau de 2019, avant la crise sanitaire.Inauguré en 1961 et désormais enclavé dans un tissu urbain très dense, à une dizaine de kilomètres au sud de Paris, il a vu son nombre de décollages et atterrissages plafonné à 250.000 par an depuis 1994.Pour préserver le sommeil des riverains, il est en outre soumis à un strict couvre-feu entre 23h30 et 06h00 du matin.Son gestionnaire, le groupe ADP, prévoit d’ici à 2035 une hausse de 16% du nombre de voyageurs, mais une “stabilisation” du nombre de mouvements, à 229.000, fruit d’avions plus grands et mieux remplis.Selon le ministère, les mesures annoncées jeudi “constitue(nt) un compromis équilibré entre l’amélioration de la qualité de vie des riverains et le maintien des conditions d’activité de l’aéroport, structurant pour le développement économique et l’emploi sur le territoire”.En mars 2024, des centaines de militants écologistes et membres d’associations de riverains, notamment de la commune d’Orly (Val-de-Marne), s’étaient mobilisés dans toute la France contre les nuisances du trafic aérien, appelant à le plafonner.Outre les conséquences du secteur aérien sur le climat, ils avaient fait valoir, études sanitaires à l’appui, que le bruit des aéronefs affectait “directement et gravement la santé des populations survolées”.Jeudi, le gouvernement a promis “un plan national destiné à accroître le recours aux aides à l’insonorisation autour des grands aéroports français, aujourd’hui sous-utilisées”.