Syrian designer Rami Al Ali to make history at Paris Couture Week

As well as being optimistic about the future of his war-ravaged country, Rami Al Ali has other reasons to be upbeat: he is about to become the first Syrian fashion designer to show his work at Paris Haute Couture Week. The invitation to appear on the world’s most prestigious fashion stage is a huge endorsement for the 53-year-old from the eastern city of Deir ez-Zor who turned to design after a childhood admiring his architect father’s drawings.Now, following years of dressing A-listers from Oscar winner Helen Mirren to Beyonce as well as Middle Eastern royals, Ali is rubbing shoulders with the biggest names in the industry.”Nervous, excited, tired, happy,” he told AFP when asked how he felt as he prepared models for his debut Paris Couture show on Thursday. “It’s a mix of very overwhelming feelings.”After studying in Damascus, Al Ali left for Dubai as a young man in search of opportunities in the fashion industry, working initially for two regional brands. He branched out on his own in 2001, building a regional fanbase for his eponymous brand from the United Arab Emirates before creating a following in Europe, including via shows in Paris outside the official Fashion Week calendar from 2012. The invitation this year from France’s prestigious Federation de la Haute Couture et de la Mode places him in a new elite category that is increasingly diverse.- Syrian traditions -“It’s a definitely big credit… to be acknowledged, to be authenticated, to be endorsed,” he explained. Other non-Western designers such as Imane Ayissi, the sole sub-Saharan African at Couture Week, have hailed the French federation’s openness.”It shows that things are changing, that things are moving forward,” former model Ayissi told AFP this week.Al Ali’s new collection of couture dresses — he also produces two lines of ready-to-wear per year — has been inspired like most of his work by his Syrian heritage and includes input from the country’s Craft Council.”I built from my heritage, from my background, from where I was based, also in the Middle East, in Dubai, all of those combined together created the form and the DNA of the brand,” he explained. Given an appreciation of tradition from his historian mother, Al Ali draws on the design aesthetics of Damascus, Aleppo and Palmyra in particular.”You don’t see them anywhere else, and those are the ones that I’m trying as much as I can every time to bring back to life,” he added.One of his dresses in Thursday’s collection features elaborate sculptural patterns made from rolled off-white crepe fabric that has been stitched by hand in a process that took an estimated 300 hours of work.- Creative freedom -Beyond the catwalks and glitz of the fashion world, Al Ali also attempted to support Syrian artists through the country’s nearly 14-year civil war via a charity initiative called Ard Dyar.The fall of former president Bashar al-Assad in December, which led to the rise of rebel-turned-transitional leader Ahmed al-Sharaa, has given Ali cause for optimism about his homeland’s future.Several Western governments have lifted sanctions on Syria as Sharaa, a formerly Al-Qaeda-linked Islamist, attempts to fully pacify the country and rebuild. “We called the collection the ‘Guardian of Light’, and it came also at a time that is very hopeful, very promising,” Al Ali told AFP. “I think many great things will come to light very soon.”After decades of Syria being a byword for violence and political oppression, Ali hopes that artists will now help highlight the country’s rich history and design culture. “I think now we have much more freedom in expressing ourselves in all different aspects, political, humanitarian, creative. We have a lot to say, and definitely we are bolder, braver in the way we express it,” he said.

Dozens of sites vie for UNESCO world heritage list spotWed, 09 Jul 2025 14:06:27 GMT

The United Nation’s cultural organisation announces its choice of sites for inclusion in its world heritage list this week, with pre-historic caves, former centres of repression, forests, marine bio-systems and others vying for the coveted spots.Making the UNESCO’s heritage list often sparks a lucrative tourism drive, and can unlock funding for the preservation of sites …

Dozens of sites vie for UNESCO world heritage list spotWed, 09 Jul 2025 14:06:27 GMT Read More »

Attentat de la rue des Rosiers: procès aux assises requis contre six personnes, dont Abou Zayed

Vers un procès, 43 ans plus tard ? Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a requis mercredi les assises pour six hommes dont quatre sous mandats d’arrêt, suspectés d’être impliqués dans l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait causé la mort de six personnes en 1982 à Paris.Dans un communiqué, le ministère public a indiqué demander un procès pour assassinats devant la cour d’assises spéciale pour trois hommes suspectés d’avoir été sur place le jour des faits, dont Abou Zayed, 66 ans, principal suspect. Il est soupçonné d’être l’un des tireurs et est détenu en France depuis fin 2020.D’après ces réquisitions dont l’AFP a eu connaissance mercredi, le Pnat demande également un procès pour Hicham Harb, 70 ans, qui aurait supervisé l’attentat et été tireur, et pour Nizar Tawfiq Hamada, 63 ans, un des exécutants présumés.Trois hommes risquent de leur côté un procès pour complicité d’assassinats: H. T., 65 ans, mis en examen en avril car soupçonné d’avoir caché des armes à l’époque, actuellement sous contrôle judiciaire et qui conteste les faits; mais aussi Amjad Atta, environ 72 ans, accusé d’avoir planifié l’attentat, et Nabil Othmane, 72 ans, mis en cause pour l’avoir préparé.MM. Harb, Hamada, Atta et Othmane font l’objet de mandat d’arrêt. Les deux premiers sont localisés en Cisjordanie et les deux autres respectivement en Jordanie et au Koweït.Le Pnat relève que d’autres personnes ont pu être impliquées “à divers degrés” mais certaines sont décédées tandis que les charges se sont avérées insuffisantes pour d’autres.- “Bricolage” -La décision finale sur un procès revient au juge antiterroriste qui a comme date butoir début août pour rendre son ordonnance. S’il la rend ultérieurement, Abou Zayed pourrait comparaître libre.Le 9 août 1982, six personnes ont été tuées et 20 blessées dans l’explosion d’une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier du Marais, perpétrée par un commando de trois à cinq hommes.L’attentat a été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal, groupe dissident de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Abou Zayed, extradé de Norvège fin 2020, est “expressément désigné comme l’auteur des assassinats et tentatives d’assassinats, de manière constante et concordante depuis près de 14 ans par plusieurs témoins”, même s’il est mis hors de cause par deux autres hommes, souligne la procureure antiterroriste dans le document de 458 pages.Il conteste les faits.Pour Romain Ruiz et Bruno Gendrin, ses avocats, “ce réquisitoire est un bricolage dangereux, fait de portraits-robots vieux de 40 ans, de témoignages incohérents et de notes de renseignements bancales. Le Pnat est manifestement prêt à sacrifier toute forme d’exigence probatoire pour obtenir un procès à tout prix”.S’agissant d’H. T., le Pnat considère “démontré” qu’il a été “l’un des principaux responsables des caches d’armes”. Ses avocats n’ont pas commenté dans l’immédiat.- “Acharnement” -Selon le Pnat, les expertises soulignent “la similarité parfaite” entre les armes et munitions retrouvées sur les lieux et au bois de Boulogne avec celles saisies “lors d’attentats formellement attribués à ce groupe terroriste à Londres, Rome, Athènes et Bruxelles”.L’attentat “relève sans conteste d’une volonté de faire régner la terreur” comme “en atteste l’acharnement du commando à faire le plus de victimes possibles dans un lieu touristique réputé fréquenté par la communauté juive française et internationale”, insiste-t-il.Me David Père, qui représente l’Association française de victimes du terrorisme mais aussi des personnes qui étaient dans le restaurant et d’autres qui ont perdu leurs proches, a fait part auprès de l’AFP d'”une grande émotion chez toutes les victimes.” “Ca vous hante toute votre vie. Mes clients sont très reconnaissants à la justice de ne pas baisser les bras”, a-t-il ajouté.”Les familles de victimes de l’un des premiers attentats terroristes antisémites perpétrés en France peuvent enfin entrevoir l’espoir d’un procès. Il aura fallu autant de temps que pour juger Klaus Barbie !”, a déclaré à l’AFP Alain Jakubowicz, avocat de la famille d’une des victimes, Georges Demeter.”C’est un sentiment partagé pour les parties civiles entre l’immense soulagement de savoir que la République n’abandonne pas ses victimes (…) et le regret de constater que c’est un procès incomplet qui s’annonce, avec plusieurs accusés réfugiés à l’étranger”, a réagi auprès de l’AFP Romain Boulet, avocat de la fille d’une des victimes.Un autre avocat, Vincent Brengarth, a salué le “travail très minutieux accompli”.

Wall Street avance malgré les menaces douanières de Trump

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, peu ébranlée pour le moment par les dernières menaces de Donald Trump sur le plan commercial et dans l’attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed).Dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 0,41%, l’indice Nasdaq avançait de 0,51% et l’indice élargi S&P 500 prenait 0,40%.

Foot – Lyon attend fébrilement et espère éviter la Ligue 2

L’Olympique Lyonnais attend dans l’angoisse le résultat de l’appel contre sa rétrogradation administrative en Ligue 2, que ses nouveaux dirigeants, Michele Kang et Michael Gerlinger, ont défendu mercredi devant le gendarme financier du football français.Selon une source proche de la Fédération française de football (FFF), il est très probable que la décision de la commission d’appel soit rendue dans la journée compte tenu des enjeux pour le septuple champion de France et d’autres clubs: en cas de relégation lyonnaise, Reims se maintiendrait en Ligue 1 et Strasbourg jouerait la Ligue Europa, libérant une place européenne pour Lens.Kang et Gerlinger, nommés en urgence présidente et directeur général de l’OL, sont repartis en tout début d’après-midi du siège de la FFF où ils étaient arrivés en milieu de matinée, a-t-on appris de source fédérale. La délégation lyonnaise de neuf personnes, entrée et sortie discrètement à bord d’une fourgonnette, ne s’est pas exprimée devant les journalistes.Inquiète du fort endettement du club, la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) avait prononcé le 15 novembre une interdiction de recruter, un encadrement de la masse salariale et surtout une rétrogradation à titre conservatoire de l’OL qui avait fait appel. Le 24 juin, alors que le club s’était qualifié pour la Ligue Europa en terminant 6e de Ligue 1, la DNCG a confirmé sa décision, pas convaincue par l’Américain John Textor, qui l’avait racheté à Jean-Michel Aulas fin 2022. Ardent défenseur d’un modèle économique basé sur la multipropriétés (OL, Molenbeek en Belgique et Botafogo au Brésil), l’homme d’affaires a admis samedi des erreurs politiques, dans un entretien à la presse brésilienne.Sous la pression des administrateurs, de ses créanciers et de supporters, il s’est mis en retrait de la présidence de l’Olympique lyonnais, tout en restant à la tête de la maison-mère Eagle Football Holding (EFH).Il a été remplacé le 30 juin par sa compatriote Michele Kang, une milliardaire déjà présidente de l’équipe féminine (OL Lyonnes) et actionnaire de l’OL, qui défendra les intérêts de Lyon avec l’Allemand Michael Gerlinger, réputé dans le football européen après dix-huit ans au Bayern Munich.- Départs volontaires -Leur mission, convaincre la commission d’appel de la DNCG que les sommes injectées par Eagle Football Holding dans l’OL figurent bien sur les comptes du club français et ont vocation à y rester.Depuis le premier coup de semonce en novembre, les actionnaires ont apporté 83 millions d’euros en trésorerie; 19,5 millions d’euros d’options d’achat obligatoires sont tombés pour trois joueurs prêtés (Saïd Benrahma, Amine Sarr et Johann Lepenant); et le PSG a réglé comptant les 50 millions du transfert de Bradley Barcola.L’OL devrait également récupérer 40 millions sur les 200 millions tirés de la vente fin juin des parts d’Eagle dans le club anglais de Crystal Palace.  Sur le plan des économies, un accord a été conclu fin janvier avec les créanciers d’Eagle permettant un report de paiements et une centaine de salariés sont partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Les fins de contrats ou transferts de joueurs onéreux (Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes, Maxence Caqueret, Rayan Cherki) ont allégé la masse salariale d’une trentaine de millions d’euros. – Dernier recours -Mais cela ne suffit pas: le club doit ramener la masse salariale autour de 75 millions d’euros, contre 160 millions avant le plan de départs, et la DNCG pourrait, même en cas de maintien en L1, imposer un encadrement des salaires et du recrutement.Dans cette optique, un plan d’austérité devrait être présenté par Michele Kang, avec de nouvelles économies, des cessions de joueurs et une limitation des rémunérations. Si l’instance confirme la descente en Ligue 2, l’OL pourra encore saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour une conciliation, voire le tribunal administratif. La décision finale pèsera sur le destin de l’OL. S’il est maintenu en L1, il devrait pouvoir jouer la Ligue Europa, une fois que l’UEFA aura étudié la question de la multi-propriété. En cas de relégation en revanche, moins de droits TV, de billetterie et de marketing: l’OL verrait sa viabilité économique menacée.