Congrès du PS: un trio de candidats se dessine pour le poste de N.1

Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud ? Les contours du congrès du Parti socialiste se dessinent, avec trois courants en lice à trois jours du dépôt des motions qui doit déterminer qui sera candidat au poste de premier secrétaire. Mercredi, le chef des députés PS Boris Vallaud a acté qu’il présenterait son propre texte d’orientation (ou motion), après plusieurs jours de négociations avec ses concurrents qui espéraient l’arrimer à eux et s’assurer ainsi une victoire indiscutable, loin des tergiversations du congrès de Marseille.Mais celui qui était auparavant au côté du premier secrétaire sortant Olivier Faure et se présente comme le candidat de la “réconciliation” des différents courants socialistes n’entend pas se ranger derrière quiconque. Il tend même la main à ses concurrents, pour qu’ils se rallient à lui.En face, Olivier Faure, qui brigue sa réélection, va également présenter un texte d’orientation. Ses troupes se disent dans “une confiance raisonnable”, d’autant qu’il a engrangé ces derniers jours quelques soutiens de poids, comme ceux de l’ex-maire de Lille Martine Aubry, du président de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, ou de la maire de Saint-Denis de La Réunion Ericka Bareigts.    Le courant de ses opposants, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, se préparent également à déposer une motion. Les deux édiles, qui étaient partis séparés lors du dernier congrès, se sont alliés pour peser davantage face à Olivier Faure, et doivent finaliser dans les prochains jours leur accord. Le député Philippe Brun, qui a lancé son propre courant, est aussi en discussion avec eux, mais a vu mardi une partie de ses troupes rejoindre Olivier Faure, dont la trésorière du PS Fatima Yadani. Une incertitude plane encore sur la personne qui sera premier signataire du texte d’orientation et briguera donc la tête du parti. Nicolas Mayer-Rossignol a indiqué qu’il était candidat et semble tenir la corde, derrière “une équipe de direction” qui comprendrait Hélène Geoffroy, la présidente d’Occitanie Carole Delga, Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane. Les trois courants sont persuadés de pouvoir arriver dans le duo de tête. Car au terme du vote des adhérents sur les textes d’orientation, prévu le 27 mai, seuls les premiers signataires des deux textes d’orientation arrivés en tête pourront concourir au poste de premier secrétaire, lors d’un second vote le 5 juin.- vote utile -Et chacun y va de ses pronostics. “Nous partons dans un rassemblement qui va nous mettre en tête du premier tour”, assure Hélène Geoffroy.Dans l’entourage de Boris Vallaud, on estime à ce stade son poids autour de 25%, et on se dit certains qu’il peut faire la différence, “car personne n’a envie de revivre le congrès fratricide de Marseille”, où s’étaient affrontés Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol. Dans le camp d’Olivier Faure, on évoque une configuration à 40% pour le premier secrétaire sortant, 40% pour le camp Mayer-Rossignol, et 20% pour Boris Vallaud. Mais au fil de la campagne interne, le rapport de forces évoluerait à 50-40-10, car “le vote utile s’enclenchera”, et il y a “peu de différences sur le fond” entre Boris Vallaud et Olivier Faure, considère la même source. Alors qu’au congrès de Marseille, la divergence majeure s’était concentrée entre les pro-alliance avec La France insoumise et les anti, la question est désormais tranchée: tous ont acté la séparation d’avec la France insoumise pour 2027.Mais le débat tourne désormais autour de la future stratégie d’alliance pour cette échéance.Le premier secrétaire prône la mise en place d’une “plateforme commune” allant du député “François Ruffin (qui a rompu avec LFI) à Raphaël Glucksmann”, eurodéputé de Place publique, pour 2027. Mais le camp Mayer-Rossignol y voit un “processus de primaire sans cohérence sur le fond”.Ils plaident pour leur part pour “l’affirmation de l’identité socialiste” et pour une “fédération de la Gauche” républicaine dotée d’une “plateforme programmatique commune”. Boris Vallaud lui, dans une forme de synthèse, défend “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”.

Flèche Wallonne: Pogacar remet les pendules à l’heure

Merci et au revoir: Tadej Pogacar a laissé tout le monde sur place dans le terrible mur de Huy mercredi pour remporter sa deuxième Flèche Wallonne et remettre les pendules à l’heure.Pour ceux qui s’inquiétaient sur la forme et l’état de fatigue de la superstar slovène après sa deuxième place dimanche à l’Amstel Gold Race, ils peuvent être rassurés. “J’avais de super jambes aujourd’hui”, a résumé le champion du monde après avoir fracassé la concurrence dans les rampes les plus sévères du mur de Huy.Plaçant un démarrage fulgurant à 400 mètres de la ligne, dans le virage Claudy Criquielion, il s’est littéralement envolé sous la pluie pour devancer le Français Kévin Vauquelin, deuxième comme l’an dernier, et le Britannique Tom Pidcock, de respectivement dix et douze secondes, un gouffre en si peu de distance.”C’est une si belle montée, même si les cyclistes ne l’aiment pas trop tellement elle est raide. La météo n’était pas terrible non plus et a rendu la course vraiment difficile. Mais c’est vraiment sympa de gagner une nouvelle fois ici”, a ajouté Pogacar déjà vainqueur de la Flèche en 2023.Le Belge Remco Evenepoel, qui n’a comme les autres pas pu répondre à l’attaque de Pogacar, a terminé neuvième et, installé sous la tente VIP, son père Patrick ne pouvait que constater à quel point “Pogi est vraiment impressionnant” au point de faire “peur”.Vauquelin était lui “super fier” de sa deuxième place, une confirmation pour le coureur d’Arkéa-B&B Hotels qui est l’un des jeunes les plus prometteurs du peloton.- Météo exécrable -Deux autres Français terminent dans le Top 10 avec Lenny Martinez (4e) et Romain Grégoire (7e).Pogacar devient, lui, le septième coureur à remporter la Flèche avec le maillot de champion du monde sur les épaules, le premier depuis Julian Alaphilippe en 2021.Il est aussi le cinquième vainqueur sortant du Tour de France à s’imposer ici après Fausto Coppi, Ferdinand Kübler, Eddy Merckx et Bernard Hinault, pour le quarantième anniversaire de la première arrivée au sommet du mur de Huy.Comme l’an dernier, les conditions météo exécrables, avec une pluie froide et parfois intense, ont causé de gros dégâts.Le Danois Mattias Skjelmose, vainqueur de l’Amstel Gold Race dimanche, a abandonné, touché au genou droit, après une chute dans un virage à droite sur une route détrempée, à 40 km du but.Pogacar adore ces conditions et a écrasé la concurrence dans des proportions rares dans le mur de Huy, en restant assis sur sa selle.”J’ai été parfaitement emmené par mon équipe et lorsque j’ai vu Ben Healy revenir à ma hauteur dans le mur je me suis dit : ok il a l’air de vouloir aller plus vite. Alors j’ai accéléré un peu et quand j’ai regardé par-dessus mon épaule j’ai vu que personne ne tenait ma roue”, a-t-il expliqué.- “Merde, c’est encore loin!” -“Quand j’ai vu le panneau de 200 m, je me suis dit: merde, c’est encore loin ! Ce kilomètre est vraiment l’un des plus durs dans le cyclisme”, a-t-il ajouté.Le leader d’UAE continue ainsi sa campagne de classiques détonante lors de laquelle il est monté sur tous les podiums: vainqueur des Strade Bianche, troisième de Milan-Sanremo, vainqueur du Tour des Flandres, deuxième de Paris-Roubaix et de l’Amstel Gold Race avant son nouveau triomphe mercredi.Il met fin à une série de deux défaites, si on peut qualifier ainsi ses deuxièmes places à Paris-Roubaix et à l’Amstel.”Deux fois deuxième, ce n’est pas si mal, mais une victoire c’est mieux”, a-t-il dit.Liège-Bastogne-Liège se profile dimanche où il aura de nouveau rendez-vous avec Evenepoel pour tenter de devenir le deuxième coureur après Eddy Merckx à gagner la même année le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège.”Oui, le printemps a été long, mais je me sens encore bien et prêt pour une dernière course, avant de faire une pause”, a-t-il prévenu.

Wall Street décolle après des propos rassurants sur la crise douanière

La Bourse de New York évolue en forte hausse mercredi, rassurée par l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre Pékin et Washington, et par les propos conciliants de Donald Trump sur la Fed.Vers 15H15 GMT, le Dow Jones gagnait 2,36%, l’indice Nasdaq s’envolait de 3,93% et l’indice élargi S&P 500 de 2,86%.”Les marchés poussent un soupir de soulagement après les (derniers) commentaires,” de Donald Trump, résume auprès de l’AFP Karl Haeling, de LBBW.Le président américain a annoncé mardi une baisse “substantielle” des droits de douane de 145% avec la Chine, soulageant ainsi les marchés mondiaux effrayés par ses politiques agressives.Selon le Wall Street Journal, les droits de douane imposés à Pékin pourraient être ramenés dans une fourchette comprise entre 50 et 65%.Questionnée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas confirmé ces informations.”Lorsque des décisions sur les droits de douane seront prises, elles viendront directement du président. Tout le reste n’est que pure spéculation”, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Maison Blanche.Pékin s’est dit ouvert à des discussions avec Washington sur les droits de douane mercredi, faisant naître l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales.Donald Trump a aussi déclaré qu’il “n’avait pas l’intention” de renvoyer le président de la banque centrale américaine (Fed), après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.”Il y a très certainement un espoir que (M. Trump) ressente la pression des marchés (…) et qu’il soit donc en train d’adoucir son approche tarifaire” ainsi que “ses critiques à l’égard de la Fed”, la banque centrale américaine, analyse M. Haeling. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait, à 4,33% contre 4,40% mardi en clôture.L’indice de volatilité Vix, surnommé “indice de la peur”, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, chutait de plus de 9%.Toutefois, il faut encore s’attendre à de la volatilité sur le marché américain, selon M. Haeling.”Nous savons tous à quel point (Donald Trump) est imprévisible (…) sa rhétorique agressive pourrait revenir à tout moment”, explique l’analyste.Côté indicateurs, les ventes de maisons neuves ont dépassé les attentes le mois dernier aux Etats-Unis, selon des données officielles publiées mercredi: en mars, 724.000 ont été vendues en rythme annualisé, soit une augmentation de 7,4% sur un mois et de 6% sur un an.- Tesla s’envole -Ailleurs, à la cote, la grande majorité des secteurs évoluaient dans le vert, dont les capitalisations géantes de la place américaine, à l’image de Nvidia (+5,42%), Microsoft (+3,18%) ou Apple (3,49%).La saison des résultats d’entreprises bat toujours son plein. Le géant américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes du marché, mis à mal par les conséquences de l’étroite collaboration de son patron Elon Musk avec l’administration Trump et par une gamme vieillissante.Mais Elon Musk a dit qu’il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président américain pour réduire les dépenses fédérales.”Le fait que Musk ait indiqué (…) qu’il allait commencer à consacrer plus de temps à Tesla suscite un certain soulagement” de la place américaine, souligne M. Haeling. Le titre de Tesla s’envolait ainsi 8,65%.Le constructeur aéronautique américain Boeing prenait de la vitesse (+6,73%) après la publication de ses résultats. Le groupe a annoncé mercredi une perte nette moins creusée qu’attendu par les marchés au premier trimestre, profitant de la reprise des livraisons dans la branche commerciale pour laquelle il a confirmé ses objectifs de production.

Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire

La préfecture de la Loire a annoncé mercredi qu’elle allait diligenter des investigations après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir public de Charlieu (Loire) pour “cruauté envers les animaux” par l’association animaliste L214. L214 a dénoncé mercredi dans un communiqué des “conditions d’abattage déplorables des animaux” filmées par l’association dans cet abattoir, relevant de la “maltraitance animale” et de “graves non-conformités” selon elle.La plainte de l’association pour “cruauté, sévices graves et mauvais traitements”, a été enregistrée au tribunal de Roanne, près de Saint-Etienne, a confirmé ce dernier à l’AFP.”Les services de l’État dans la Loire diligenteront dans les prochains jours des investigations administratives approfondies”, a déclaré la préfecture, exprimant sa “vive préoccupation” face aux éléments transmis par l’association. Dans une série de vidéos “immersives” filmées entre “janvier et avril” et consultées par l’AFP, L214 montre des animaux “égorgés conscients malgré l’étourdissement préalable” ou “frappés par des opérateurs” ainsi que des “moutons découpés encore vivants”.L’association soutient que la viande produite dans cet abattoir est distribuée dans les circuits de distribution standard, bio et Label Rouge, et notamment servie dans des écoles et des crèches.”C’est le troisième abattoir de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait l’objet d’une enquête de L214 depuis le mois de novembre”, affirme L214 qui demande “un audit de l’ensemble des abattoirs” de la région, ainsi que “la fermeture de l’abattoir de Charlieu”.Début février la préfecture de Région avait suspendu l’activité d’abattage de la société Secat, à Saint-Romain-de-Popey (Rhône), après une inspection ayant mis en évidence “des anomalies majeures en matière de protection animale”.Un abattoir de Saint-Étienne-de-Cuines avait également été suspendu par la préfecture de Savoie à la suite d’une vidéo de L214 faisant apparaître des “constats de non-conformité”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. 

Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire

La préfecture de la Loire a annoncé mercredi qu’elle allait diligenter des investigations après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir public de Charlieu (Loire) pour “cruauté envers les animaux” par l’association animaliste L214. L214 a dénoncé mercredi dans un communiqué des “conditions d’abattage déplorables des animaux” filmées par l’association dans cet abattoir, relevant de la “maltraitance animale” et de “graves non-conformités” selon elle.La plainte de l’association pour “cruauté, sévices graves et mauvais traitements”, a été enregistrée au tribunal de Roanne, près de Saint-Etienne, a confirmé ce dernier à l’AFP.”Les services de l’État dans la Loire diligenteront dans les prochains jours des investigations administratives approfondies”, a déclaré la préfecture, exprimant sa “vive préoccupation” face aux éléments transmis par l’association. Dans une série de vidéos “immersives” filmées entre “janvier et avril” et consultées par l’AFP, L214 montre des animaux “égorgés conscients malgré l’étourdissement préalable” ou “frappés par des opérateurs” ainsi que des “moutons découpés encore vivants”.L’association soutient que la viande produite dans cet abattoir est distribuée dans les circuits de distribution standard, bio et Label Rouge, et notamment servie dans des écoles et des crèches.”C’est le troisième abattoir de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait l’objet d’une enquête de L214 depuis le mois de novembre”, affirme L214 qui demande “un audit de l’ensemble des abattoirs” de la région, ainsi que “la fermeture de l’abattoir de Charlieu”.Début février la préfecture de Région avait suspendu l’activité d’abattage de la société Secat, à Saint-Romain-de-Popey (Rhône), après une inspection ayant mis en évidence “des anomalies majeures en matière de protection animale”.Un abattoir de Saint-Étienne-de-Cuines avait également été suspendu par la préfecture de Savoie à la suite d’une vidéo de L214 faisant apparaître des “constats de non-conformité”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. 

L’Inde promet une réponse “sans ambiguïté” après l’attaque au Cachemire

Le ministre de la Défense de l’Inde a promis mercredi une réponse rapide contre les personnes qui ont mené et planifié l’attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région du Cachemire depuis 2000. “Les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”, a déclaré Rajnath Singh lors d’un discours à New Delhi, au lendemain de la mort de 26 hommes lors d’une fusillade à Pahalgam, une ville touristique. “Nous n’atteindrons pas seulement ceux qui ont mené l’attaque (mais) aussi ceux qui l’ont planifiée en coulisses sur notre territoire”, a-t-il ajouté.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants “ser(aient) traduits en justice”.”Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé.Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité, doit avoir lieu mercredi. La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam. A l’exception d’une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi en fin d’après-midi.Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés mènent une insurrection depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan. New Delhi accuse de longue date Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire. Le Pakistan a toujours démenti, affirmant ne soutenir que la lutte pour l’autodétermination. Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a présenté mercredi ses “condoléances aux proches des défunts”. – “Risque de nouvelle crise” -Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019”.Des hélicoptères militaires survolaient mercredi cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.Cette attaque “est abominable”, a souligné dans un communiqué le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah.Environ 24 heures après, des traces de sang étaient encore visibles sur les lieux de la fusillade. Des enquêteurs ratissaient le sol pour recueillir des preuves.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”. Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.D’autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.Cette attaque est survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance et M. Modi à New Delhi.La Chine a présenté mercredi ses “sincères condoléances” aux familles des victimes et des blessés” et “condamné fermement cette attaque”.Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec M. Modi.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire. Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

L’Inde promet une réponse “sans ambiguïté” après l’attaque au Cachemire

Le ministre de la Défense de l’Inde a promis mercredi une réponse rapide contre les personnes qui ont mené et planifié l’attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région du Cachemire depuis 2000. “Les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”, a déclaré Rajnath Singh lors d’un discours à New Delhi, au lendemain de la mort de 26 hommes lors d’une fusillade à Pahalgam, une ville touristique. “Nous n’atteindrons pas seulement ceux qui ont mené l’attaque (mais) aussi ceux qui l’ont planifiée en coulisses sur notre territoire”, a-t-il ajouté.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants “ser(aient) traduits en justice”.”Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé.Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité, doit avoir lieu mercredi. La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam. A l’exception d’une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi en fin d’après-midi.Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés mènent une insurrection depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan. New Delhi accuse de longue date Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire. Le Pakistan a toujours démenti, affirmant ne soutenir que la lutte pour l’autodétermination. Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a présenté mercredi ses “condoléances aux proches des défunts”. – “Risque de nouvelle crise” -Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019”.Des hélicoptères militaires survolaient mercredi cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.Cette attaque “est abominable”, a souligné dans un communiqué le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah.Environ 24 heures après, des traces de sang étaient encore visibles sur les lieux de la fusillade. Des enquêteurs ratissaient le sol pour recueillir des preuves.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”. Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.D’autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.Cette attaque est survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance et M. Modi à New Delhi.La Chine a présenté mercredi ses “sincères condoléances” aux familles des victimes et des blessés” et “condamné fermement cette attaque”.Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec M. Modi.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire. Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

Chikungunya à La Réunion: le bilan provisoire passe à neuf morts, l’épidémie “se stabilise”

Trois nouveaux décès “liés au chikungunya” ont été enregistrés à La Réunion, portant à neuf le nombre de morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l’épidémie se “stabilise à un haut niveau”.”Depuis le début de l’année, neuf décès survenus entre les semaines 11 et 14 (du 10 mars au 6 avril, NDLR) chez des personnes de plus de 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya”, a annoncé mercredi Santé publique France (SpF) dans son bulletin hebdomadaire consacré à l’épidémie.Neuf autres décès, dont un néonatal, sont en cours d’investigation pour déterminer s’ils sont liés à cette maladie transmise par les moustiques. L’agence sanitaire précise que l’épidémie se “stabilise à un haut niveau de transmission”, avec plus de 39.000 cas confirmés de chikungunya signalés à La Réunion depuis le début de l’année.Du 7 au 13 avril, la dernière semaine pour laquelle les données sont connues, 350 passages aux urgences ont été enregistrés contre 289 la semaine précédente, soit une hausse de 21%.Le nombre de cas confirmés comptabilisés sur la même période est lui en baisse, de 6.237 à 4.304, mais Santé publique France précise que ce nombre n’est pas consolidé et qu’il pourrait donc s’avérer plus élevé.Au total, “47 cas graves de chikungunya ont été signalés principalement chez des personnes âgées ou des nourrissons nécessitant une prise en charge en soins intensifs”, souligne l’agence sanitaire. Il s’agissait de 27 adultes de plus de 65 ans, de trois personnes présentant des comorbidités et de 17 nourrissons de moins de trois mois.Jusqu’alors, 261 hospitalisations dépassant 24 heures ont été signalées, dont près de la moitié concernait des personnes de plus de 65 ans, et un quart des moins de 6 mois, a précisé l’agence sanitaire. – Vaccination au ralenti -L’épidémie évolue dans des sens contraires sur le plan géographique. Le CHU sud voit une “stabilisation” des passages en urgence quand les antennes nord, est et ouest du centre hospitalier de La Réunion sont confrontés à une augmentation, jusqu’à +40% au CHU Nord.Le sud de l’île, notamment la commune du Tampon, est le plus touché par le chikungunya depuis le début de l’année.Dimanche, le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux pour faire face au pic de l’épidémie. Le plan blanc avait été déclenché début avril.Il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie, mais une campagne de vaccination a été lancée début avril. Quelque 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion et 60.000 doses supplémentaires ont été achetées.Mais la campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a indiqué mardi le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS), Gérard Cotellon, à Emmanuel Macron en déplacement sur l’île.Selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, également sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie transmise par le moustique tigre.L’épidémie actuelle a commencé en août 2024, mais les cas ont explosé à partir de mars 2025. Avant cette flambée, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion. Une grande épidémie y avait touché 260.000 personnes et fait plus de 200 morts entre 2005 et 2006.La maladie, parfois surnommée la “maladie de l’homme courbé”, se distingue par des douleurs articulaires, des maux de tête ou des fièvres qui peuvent être très brutaux et intenses.

Auto Shanghai showcases new EV era despite tariff speedbumps

The world’s largest auto expo opened its doors Wednesday in Shanghai, showcasing the new electric world order even as mounting trade barriers risk dampening China’s global ambitions.With nearly 1,000 exhibitors present, foreign carmakers are raring to show they can keep pace with the ultra-competitive Chinese firms that dominate the sector’s electric frontier.Beijing’s historic backing of EV and hybrid development has seen the domestic market flourish, with firms on Wednesday taking the opportunity to demonstrate cutting edge technology and sophisticated design. “(Chinese brands) are really on the forefront of pushing the technology now, and have been for a few years,” said Stefan Rosen, the head of design for Lynk & Co, a joint venture between China’s Geely and Volvo. “I know that (foreign firms) are trying to catch up… but I would say still the industry is led through China,” he told AFP. Huge crowds gathered at domestic champion BYD’s booth as it unveiled five new Ocean series cars, as well as a luxury SUV under its sub-brand Yangwang, and a concept sports car under another, Denza. BYD has enjoyed a giddy few months of surging sales after annual revenue surged in 2024, eclipsing its rival, US titan Tesla, which is not present at the show.Others exhibiting range from state-owned behemoths, startups such as Nio and Li Auto, tech giants with skin in the game such as Huawei, and consumer electronics-turned-car company Xiaomi.Blaring press conferences touted advancements in fast charging, intelligent driving systems, and personalised luxury as influencers, journalists and business people wandered through the vast exhibition centre.- ‘In China for China’ -Vying to shore up sliding sales in a market they used to dominate, German companies on Wednesday pitched themselves as building cars “in China for China”.Volkswagen, the largest foreign group operating in the country, unveiled a series of new electric vehicles and a driver assistance system developed especially for the Chinese digital ecosystem. The group says it will launch more than 20 electric and hybrid models for the country by 2027. At the BMW booth, a foreign executive conducted a conversation in Mandarin with an AI assistant, before CEO Oliver Zipse rolled onstage in a futuristic white SUV from the upcoming “Neue Klasse” series.A separate version specifically tailored for China will be launched next year. “At BMW we will continue to advocate for… open markets,” Zipse said, adding that “global challenges require global cooperation” in an apparent reference to the current trade turmoil set in motion by the administration of US President Donald Trump.Ola Kallenius, CEO of Mercedes-Benz, told media that in 32 years of working in the auto industry, “I don’t think I’ve experienced a higher level of complexity”. He blamed “the mix between being in the middle of a transformation, and… a shifting geopolitical and economic and trade landscape”. – Tricky tariff terrain -Beijing and Washington are at an impasse after Trump’s tariff policy triggered a tit-for-tat escalation between the world’s two largest economies, leading to staggeringly high levies on both sides.Since last year, Chinese carmakers have also faced extra duties from the European Union. “The tariff is having an impact on our business, mostly on profitability,” said Xpeng’s co-president Brian Gu.”But, you know, we have a long-term commitment. We need to find a way to compete.”Nio’s president Qin Lihong told AFP that for now, the firm had not tariff-adjusted European retail prices, meaning it had “essentially given up the majority of the margins”.  Long-term planning, patience and letting go of “unrealistic expectations of significant short-term growth” was key, he added. For the market as a whole, exports to Russia and the Middle East have helped cushion the tariff impacts, consultancy AlixPartners said Tuesday. And several carmakers told AFP on Wednesday that North America was not a target for them. “We want to prioritise the most important markets, which we have already entered,” Xin Tianshu, CEO of Leapmotor International, said. However, there are other, internal speedbumps ahead. The cutthroat domestic market is likely to eventually defeat many of the country’s dozens of carmakers. More broadly, China’s post-pandemic recovery remains wobbly. Low domestic consumption is a persistent issue, while concerns have been raised about overcapacity.