La “souveraineté énergétique” en débat à l’Assemblée, sur fond de menace de censure du RN

Les députés auront l’occasion de s’exprimer lundi dans l’hémicycle sur “la souveraineté énergétique de la France”, lors d’un débat sans vote sur un sujet par ailleurs explosif, autour duquel le Rassemblement national fait planer une menace de censure.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années et qui détaille les objectifs de consommation et de production en France, doit faire l’objet d’un décret.Mais des députés de plusieurs groupes ont demandé à pouvoir se prononcer sur le sujet. Mi-mars, plus de 160 sénateurs de droite et du centre avaient également appelé l’exécutif à “renoncer” à la publication imminente de la PPE, fustigeant l’absence de “vision globale” derrière cette feuille de route. Face aux levées de boucliers, François Bayrou a proposé ce premier débat, qu’il ouvrira par une déclaration. Un autre est prévu sur le même thème au Sénat le 6 mai. Au gouvernement, on espère que l’exercice ne tombera pas dans “les caricatures”, avec “la gauche qui ne veut que des renouvelables, la droite et l’extrême droite qui ne veut que du nucléaire”. Mais même s’il doit permettre de clarifier les positions de chacun, la portée du débat restera limitée.Pour Marine Le Pen, qui prendra elle-même la parole lundi dans l’hémicycle, pas question de laisser passer ces orientations énergétiques sans vote des parlementaires.Ce débat “n’est pas ce qu’on avait demandé”, a déclaré à l’AFP le député RN Jean-Philippe Tanguy. “Le Parlement n’est pas là pour débattre sans vote.” – Visibilité -Sous la pression, l’exécutif a également proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur Daniel Grémillet sur la programmation énergétique, a priori le 16 juin, selon le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat en octobre, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire. La date de publication du décret, quant à elle, a été repoussée et reste encore incertaine, même si la porte-parole du gouvernement a promis qu’elle interviendrait “avant l’été”.Le Rassemblement national réclame que l’examen de cette proposition de loi sénatoriale ait lieu avant la publication du fameux décret. Si ce n’est pas le cas, “on envisagera, on discutera au groupe d’une censure”, a réaffirmé Jean-Philippe Tanguy. Signe que le sujet est pris très au sérieux par l’extrême droite, la cheffe de file des députés RN avait fait l’un de ses rares déplacements en mars sur le sujet, en visitant l’EPR de Flamanville. “Laisser passer une programmation pluriannuelle qui va augmenter de 100% les factures des consommateurs, et de 30% les factures énergétiques pour les entreprises, il n’en est pas question”, a-t-elle encore déclaré début avril dans une interview à L’Hémicycle.Au gouvernement, on explique que le décret est attendu pour lancer des appels d’offre, avec des enjeux de visibilité pour les industriels, mais qu’il pourrait être corrigé par la suite, à l’aune des débats autour de la proposition de loi. La semaine dernière, une vingtaine de fédérations et organisations professionnelles de l’énergie ont souligné “l’urgence” d’accélérer “les transferts d’usage vers l’électricité”, afin de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles importées et coûteuses. Le projet de PPE prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE 2019-2024, le nouveau texte acte au contraire la relance de l’atome.

La “souveraineté énergétique” en débat à l’Assemblée, sur fond de menace de censure du RN

Les députés auront l’occasion de s’exprimer lundi dans l’hémicycle sur “la souveraineté énergétique de la France”, lors d’un débat sans vote sur un sujet par ailleurs explosif, autour duquel le Rassemblement national fait planer une menace de censure.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années et qui détaille les objectifs de consommation et de production en France, doit faire l’objet d’un décret.Mais des députés de plusieurs groupes ont demandé à pouvoir se prononcer sur le sujet. Mi-mars, plus de 160 sénateurs de droite et du centre avaient également appelé l’exécutif à “renoncer” à la publication imminente de la PPE, fustigeant l’absence de “vision globale” derrière cette feuille de route. Face aux levées de boucliers, François Bayrou a proposé ce premier débat, qu’il ouvrira par une déclaration. Un autre est prévu sur le même thème au Sénat le 6 mai. Au gouvernement, on espère que l’exercice ne tombera pas dans “les caricatures”, avec “la gauche qui ne veut que des renouvelables, la droite et l’extrême droite qui ne veut que du nucléaire”. Mais même s’il doit permettre de clarifier les positions de chacun, la portée du débat restera limitée.Pour Marine Le Pen, qui prendra elle-même la parole lundi dans l’hémicycle, pas question de laisser passer ces orientations énergétiques sans vote des parlementaires.Ce débat “n’est pas ce qu’on avait demandé”, a déclaré à l’AFP le député RN Jean-Philippe Tanguy. “Le Parlement n’est pas là pour débattre sans vote.” – Visibilité -Sous la pression, l’exécutif a également proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur Daniel Grémillet sur la programmation énergétique, a priori le 16 juin, selon le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat en octobre, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire. La date de publication du décret, quant à elle, a été repoussée et reste encore incertaine, même si la porte-parole du gouvernement a promis qu’elle interviendrait “avant l’été”.Le Rassemblement national réclame que l’examen de cette proposition de loi sénatoriale ait lieu avant la publication du fameux décret. Si ce n’est pas le cas, “on envisagera, on discutera au groupe d’une censure”, a réaffirmé Jean-Philippe Tanguy. Signe que le sujet est pris très au sérieux par l’extrême droite, la cheffe de file des députés RN avait fait l’un de ses rares déplacements en mars sur le sujet, en visitant l’EPR de Flamanville. “Laisser passer une programmation pluriannuelle qui va augmenter de 100% les factures des consommateurs, et de 30% les factures énergétiques pour les entreprises, il n’en est pas question”, a-t-elle encore déclaré début avril dans une interview à L’Hémicycle.Au gouvernement, on explique que le décret est attendu pour lancer des appels d’offre, avec des enjeux de visibilité pour les industriels, mais qu’il pourrait être corrigé par la suite, à l’aune des débats autour de la proposition de loi. La semaine dernière, une vingtaine de fédérations et organisations professionnelles de l’énergie ont souligné “l’urgence” d’accélérer “les transferts d’usage vers l’électricité”, afin de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles importées et coûteuses. Le projet de PPE prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE 2019-2024, le nouveau texte acte au contraire la relance de l’atome.

La “souveraineté énergétique” en débat à l’Assemblée, sur fond de menace de censure du RN

Les députés auront l’occasion de s’exprimer lundi dans l’hémicycle sur “la souveraineté énergétique de la France”, lors d’un débat sans vote sur un sujet par ailleurs explosif, autour duquel le Rassemblement national fait planer une menace de censure.En jeu: la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035, qui doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en préparation depuis plusieurs années et qui détaille les objectifs de consommation et de production en France, doit faire l’objet d’un décret.Mais des députés de plusieurs groupes ont demandé à pouvoir se prononcer sur le sujet. Mi-mars, plus de 160 sénateurs de droite et du centre avaient également appelé l’exécutif à “renoncer” à la publication imminente de la PPE, fustigeant l’absence de “vision globale” derrière cette feuille de route. Face aux levées de boucliers, François Bayrou a proposé ce premier débat, qu’il ouvrira par une déclaration. Un autre est prévu sur le même thème au Sénat le 6 mai. Au gouvernement, on espère que l’exercice ne tombera pas dans “les caricatures”, avec “la gauche qui ne veut que des renouvelables, la droite et l’extrême droite qui ne veut que du nucléaire”. Mais même s’il doit permettre de clarifier les positions de chacun, la portée du débat restera limitée.Pour Marine Le Pen, qui prendra elle-même la parole lundi dans l’hémicycle, pas question de laisser passer ces orientations énergétiques sans vote des parlementaires.Ce débat “n’est pas ce qu’on avait demandé”, a déclaré à l’AFP le député RN Jean-Philippe Tanguy. “Le Parlement n’est pas là pour débattre sans vote.” – Visibilité -Sous la pression, l’exécutif a également proposé d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée une proposition de loi du sénateur Daniel Grémillet sur la programmation énergétique, a priori le 16 juin, selon le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement. Celle-ci a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat en octobre, et prévoit une relance massive de la filière nucléaire. La date de publication du décret, quant à elle, a été repoussée et reste encore incertaine, même si la porte-parole du gouvernement a promis qu’elle interviendrait “avant l’été”.Le Rassemblement national réclame que l’examen de cette proposition de loi sénatoriale ait lieu avant la publication du fameux décret. Si ce n’est pas le cas, “on envisagera, on discutera au groupe d’une censure”, a réaffirmé Jean-Philippe Tanguy. Signe que le sujet est pris très au sérieux par l’extrême droite, la cheffe de file des députés RN avait fait l’un de ses rares déplacements en mars sur le sujet, en visitant l’EPR de Flamanville. “Laisser passer une programmation pluriannuelle qui va augmenter de 100% les factures des consommateurs, et de 30% les factures énergétiques pour les entreprises, il n’en est pas question”, a-t-elle encore déclaré début avril dans une interview à L’Hémicycle.Au gouvernement, on explique que le décret est attendu pour lancer des appels d’offre, avec des enjeux de visibilité pour les industriels, mais qu’il pourrait être corrigé par la suite, à l’aune des débats autour de la proposition de loi. La semaine dernière, une vingtaine de fédérations et organisations professionnelles de l’énergie ont souligné “l’urgence” d’accélérer “les transferts d’usage vers l’électricité”, afin de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles importées et coûteuses. Le projet de PPE prévoit de ramener la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique d’environ 60% en 2023 à 42% en 2030, puis 30% en 2035. En rupture avec la précédente PPE 2019-2024, le nouveau texte acte au contraire la relance de l’atome.

Harkis privés de sépulture: la ministre Miralles lundi à Rivesaltes

La ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, Patricia Miralles, est attendue lundi au mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), où elle doit notamment rencontrer les familles des 60 harkis morts dans ce camp dont les corps n’ont jamais été retrouvés.Elle doit également y recevoir un rapport sur des fouilles archéologiques qui y ont été menées pour tenter de retrouver ces dépouilles.Dès lundi matin, les familles déposeront une gerbe de fleurs devant la stèle aux disparus, avant de se rendre sur les lieux des fouilles, puis d’être reçues en fin de matinée par la ministre qui “leur communiquera les dernières avancées relatives à ce dossier”, selon ses services.Au coeur de leurs interrogations: le devenir de quatre caisses d’ossements retrouvées début avril dans un ossuaire du cimetière Saint-Saturnin de Rivesaltes et qui auraient depuis été envoyées dans un laboratoire de Marseille pour effectuer une datation au carbone 14, selon Ali Amrane, un représentant des familles.”Il y a des questions sans réponse à ce jour”, a expliqué à l’AFP M. Amrane. “A qui appartiennent ces ossements ? Combien y en a-t-il ? Est-ce que ça correspond au nombre d’enfants disparus ?”Près de 22.000 harkis (le nom donné aux auxiliaires algériens de l’armée française) et membres de leurs familles sont passés par le camp Joffre, situé non loin de Perpignan, après l’indépendance de l’Algérie, entre 1962 et 1965. Au moins 146, dont 101 enfants, sont décédés sur place ou à l’hôpital de Perpignan. – “Beaucoup de bébés” -“Un peu plus de la moitié (des 22.000 réfugiés) étaient des enfants, forcément plus fragiles, dont beaucoup de bébés”, a précisé à l’AFP l’historienne Fatima Besnaci-Lancou, elle-même passée par le camp de Rivesaltes entre l’âge de huit et neuf ans et membre du Conseil scientifique du mémorial.”Beaucoup sont morts, surtout à l’hiver 1962-1963, parce que les familles étaient sous des tentes (…) sans chauffage, sans beaucoup d’hygiène, confrontées à la rareté de l’eau, etc.”, a-t-elle ajouté.Les corps de 60 d’entre eux, dont 52 bébés, n’ont jamais été retrouvés. A l’automne 2024, des tombes ont été découvertes sur le périmètre du camp lors de fouilles réclamées par les familles, mais une fois ouvertes, les sépultures se sont révélées vides.Puis les familles ont appris avec stupéfaction, le 21 février lors de la précédente visite de Mme Miralles, que les dépouilles avaient en fait été déplacées en septembre 1986.Le maire de Rivesaltes André Bascou, en poste depuis 1983 mais qui disait jusqu’ici ne plus se souvenir, a indiqué ce jour-là avoir retrouvé dans les archives municipales la trace du transfert des ossements au cimetière communal Saint-Saturnin.- Plainte contre X -“Qui a pris la responsabilité d’exhumer les corps ?”, s’est encore demandé Ali Amrane. L’armée, qui contrôlait encore le terrain où se trouvaient les sépultures ? Ou bien le maire, censé selon M. Amrane être au courant de tout transfert dans son cimetière ?Patricia Miralles se verra par ailleurs remettre les conclusions des fouilles par le président de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), Dominique Garcia.Les familles “seront entourées” tout au long de cette journée, précise Mme Besnaci-Lancou. “Un repas chaud leur sera servi, elles seront entendues, écoutées, il y aura des échanges (…)  parce qu’on est quand même face à des douleurs non éteintes, ravivées”, poursuit-elle.Et une fois que l’âge des ossements retrouvés dans l’ossuaire sera connu, “l’étape d’après sera la saisie du procureur de la République pour effectuer des tests ADN, et une plainte contre X”, selon Ali Amrane.

Au troisième jour, la traque du meurtrier de la mosquée du Gard se poursuit

Plus de 70 enquêteurs restent mobilisés lundi, pour le troisième jour consécutif, pour “localiser et interpeller” le meurtrier d’un jeune Malien vendredi matin dans une mosquée du Gard, un homme d’une vingtaine d’années resté “sous les radars” mais dont le profil inquiète fortement les autorités.”Nous travaillons d’arrache-pied pour solutionner ce dramatique et tragique assassinat commis à l’intérieur d’une mosquée dans des conditions effroyables”, a répété dimanche le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini.Mais si la piste d’un acte islamophobe est celle sur laquelle gendarmes et policiers “travaillent en priorité, (…) ce n’est pas la seule”, a-t-il souligné à l’issue d’une réunion de travail dimanche à la sous-préfecture d’Alès avec notamment le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.”Certains éléments pourraient laisser penser que ce mobile n’était peut-être pas le mobile premier (…) ou le seul mobile”, a insisté le procureur, se refusant à donner plus de détails sur ces autres pistes pour ne pas mettre en péril les investigations.Mais “la piste d’un acte antimusulman n’est pas du tout négligée, bien au contraire”, a assuré M. Retailleau.Les éléments officiellement communiqués sur le meurtrier, qui a lui-même filmé son meurtre, restent eux peu nombreux: “Olivier A.”, né à Lyon en 2004, est un homme de nationalité française, issu d’une famille bosnienne, sans emploi et ayant des attaches dans le Gard.”C’est quelqu’un qui était resté sous les radars de la justice et des services de police et qui à aucun moment n’avait fait parler de lui jusqu’à ces tragiques événements”, a expliqué M. Grini.Il est “potentiellement extrêmement dangereux”, selon le procureur. “Après s’être glorifié de son acte, après l’avoir quasiment revendiqué, il a tenu des propos qui laisseraient penser qu’il entendait commettre encore des faits de même nature”, a-t-il souligné.- “Eviter d’autres victimes” -Interrogé sur Bfmtv dimanche soir, M. Retailleau a précisé que dans sa vidéo filmée juste après le meurtre, face à sa victime agonisante, l’auteur des coups de couteau mortels avait même “émis le souhait de devenir un tueur en série”. “Il en faut deux autres (victimes)”, aurait-il dit.”C’est une des raisons pour laquelle nous avons mis autant de moyens, avec plus de 70 enquêteurs mobilisés jour et nuit, pour essayer de le localiser et de l’interpeller et (…) pour éviter qu’il fasse d’autres victimes”, a insisté M. Grini.A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, Aboubakar Cissé, un jeune Malien d’une vingtaine d’années, a rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche après-midi, entre la mosquée Khadidja, où s’est déroulé le drame, et la mairie de cette petite commune de moins de 5.000 habitants au nord d’Alès.Plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées en début de soirée à Paris, dont Jean-Luc Mélenchon, qui a accusé Bruno Retailleau de cultiver un “climat islamophobe”. “Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France”, a assuré dimanche après-midi le président Emmanuel Macron, en adressant “le soutien de la Nation” à la famille de la victime et “à nos compatriotes de confession musulmane”.Dimanche soir, le parquet national antiterroriste restait “en évaluation” d’une éventuelle saisie, ce qui a provoqué la colère de Mourad Battikh, l’un des avocats de la famille de la victime, pour qui il ne fait “aucun doute” que ce meurtre est “une attaque de nature terroriste”.

After 100 days in office, Trump voters still back US president

US President Donald Trump has come racing out of the gates in his second term in office, slashing government agencies, launching trade wars with friends and foes alike and even taking on the judiciary over his immigration crackdown.The Republican’s approval rating has sunk since returning to the White House — but his supporters could not care less. Here are five Americans who voted for Trump telling AFP in their own words why, despite the tumultuous first 100 days of his reign, they continue to support the unconventional billionaire.Frank Tuoti feels the economy ‘will work out'”So far, I’m very satisfied with the job he’s doing,” said Frank Tuoti, a 72-year-old retired machinist from New Hampshire. “I’m a little concerned about the economy with his tariff, his new tariff policies, but I’m hoping that it will work out,” he added, noting that his retirement investments have lost money due to stock market volatility. Tuoti is likely in the minority here, with a recent Fox News poll finding 56 percent of Americans disapprove of Trump’s economic policies. “I think it will work out in the end,” Tuoti continued.”He’s negotiating with a lot of different countries… and one thing he does know about is money, and making money.”Jane Sisk sees Trump having a ‘hard time’ on UkraineA retired mother of six, Jane Sisk also told AFP she had not checked her 401k retirement account recently “because I don’t want to get upset.” “I loved everything that he’s doing,” the 63-year-old Virginia resident said. Nevertheless, she recognized Trump has had trouble with landing his promised end to the war in Ukraine: “I think we got two very stubborn leaders that don’t want to give up on anything to, you know, let the war end. And I think, I think Trump and JD Vance both have done just about everything they can.””Trump is the art of the deal,” she continued. “But he’s having a hard time making a deal on that one, I will say!”Karen Miner, unbothered about tariffsAcross the country, Karen Miner owns a wine store in Reno, Nevada. Her merchandise is mostly imported and could be impacted by Trump’s escalating trade war — though she seems unconcerned at the moment. “You can’t do numbers yet, because essentially, we don’t know what those tariffs are going to be, because it’s still in negotiations,” Miner, 57, said. “They can always buy wines from the United States,” she added. Only nine percent of Trump voters currently disapprove of his actions, according to the latest New York Times/Siena College poll. “I mean, the guy is very brilliant, he knows what he’s doing,” Miner said.Christy Edwards applauds Trump’s immigration iron fist Christy Edwards, a retired teacher in North Carolina, said she supports Trump across the board — especially immigration, where the US leader’s mass deportations of illegal immigrants have faced challenges in the courts. “Those are the kind of people we don’t need in the United States,” the 54-year-old said. “He’s not deporting people who have not caused any problems. He’s deporting the criminals,” Edwards continued. Edwards also firmly rejected the use of public funds for immigrants: “We can’t support that right on, especially as working people, we’re the ones paying for all that.”Zack Kline wonders ‘how it’s going to change’A 22-year-old resident of York, Pennsylvania, Zach Kline noted Trump’s return to office has already caused some changes, such as a lower number of crossings at the southern US border, calling it “very refreshing to see.” “But a lot of things haven’t changed too much as of right now, so I’m just anxious to see how it’s going to change,” Kline said. He expressed excitement for certain promises Trump has made, such as allowing fracking and “cutting down on a lot of the waste that we have in our government.” “It’s kind of a wait-and-see because it’s only been 100 days,” he said.vid-arb-rfo-ube/bpe/jgc/aha

US says it struck 800 targets in Yemen, killed 100s of Huthis since March 15

The United States has hit more than 800 targets in Yemen since mid-March, killing hundreds of Huthi rebel fighters, including members of the group’s leadership, the US military said Sunday.Washington’s forces have hammered the Huthis with near-daily air strikes since March 15 in an operation dubbed “Rough Rider,” seeking to end the threat they pose to vessels in the Red Sea and Gulf of Aden and reestablish US regional “deterrence.””Since the start of Operation Rough Rider, USCENTCOM has struck over 800 targets. These strikes have killed hundreds of Huthi fighters and numerous Huthi leaders,” the military command responsible for the Middle East said in a statement that provided its most detailed accounting of the operation so far.”The strikes have destroyed multiple command-and-control facilities, air defense systems, advanced weapons manufacturing facilities, and advanced weapons storage locations,” CENTCOM said.Despite the strikes, the Huthis — who control large swaths of Yemen and have been at war with a Saudi-led coalition backing the internationally recognized government since 2015 — have continued to claim attacks against both US vessels and Israel.CENTCOM said that “while the Huthis have continued to attack our vessels, our operations have degraded the pace and effectiveness of their attacks. Ballistic missile launches have dropped by 69 percent. Additionally, attacks from one-way attack drones have decreased by 55 percent.””Iran undoubtedly continues to provide support to the Huthis. The Huthis can only continue to attack our forces with the backing of the Iranian regime,” the military command said.”We will continue to ratchet up the pressure until the objective is met, which remains the restoration of freedom of navigation and American deterrence in the region,” it added.- Strikes on Sanaa -As the United States announced details on the latest round of its campaign against the Huthis, the rebel-controlled Al-Masirah TV reported that US strikes on the Yemeni capital Sanaa had killed at least eight people and wounded others.Al-Masirah TV also broadcast footage of the rubble of destroyed homes and cars, as well as blood stains on the ground, while rescuers collected what appeared to be human remains in white cloth.Earlier Sunday, Huthi media said overnight strikes on Sanaa had killed two people and wounded several more.The latest strikes brings the death toll since March 15 to 228, according to an AFP tally based on Huthi announcements.The Huthi rebels began targeting shipping in late 2023, claiming solidarity with Palestinians in the Gaza Strip, which has been devastated by a military campaign launched by Israel after a shock Hamas attack in October of that year.Huthi attacks have prevented ships from passing through the Suez Canal — a vital route that normally carries about 12 percent of the world’s shipping traffic — forcing many companies into a costly detour around the tip of southern Africa.The United States first began conducting strikes against the Huthis under the Biden administration, and President Donald Trump has vowed that military action against the rebels will continue until they are no longer a threat to shipping.The Trump administration has been forced onto the political defensive during the Yemen campaign by scandals stemming from senior officials’ use of commercial messaging app Signal to discuss strikes that took place on March 15.Last month, The Atlantic magazine revealed that its editor-in-chief was mistakenly included in a Signal chat in which officials, including Defense Secretary Pete Hegseth and National Security Advisor Mike Waltz, discussed the strikes.US media outlets then reported earlier this month that Hegseth had shared information on the same strikes in a second Signal group chat with various people who would not normally be involved in such discussions, including his wife.

US says it struck 800 targets in Yemen, killed 100s of Huthis since March 15

The United States has hit more than 800 targets in Yemen since mid-March, killing hundreds of Huthi rebel fighters, including members of the group’s leadership, the US military said Sunday.Washington’s forces have hammered the Huthis with near-daily air strikes since March 15 in an operation dubbed “Rough Rider,” seeking to end the threat they pose to vessels in the Red Sea and Gulf of Aden and reestablish US regional “deterrence.””Since the start of Operation Rough Rider, USCENTCOM has struck over 800 targets. These strikes have killed hundreds of Huthi fighters and numerous Huthi leaders,” the military command responsible for the Middle East said in a statement that provided its most detailed accounting of the operation so far.”The strikes have destroyed multiple command-and-control facilities, air defense systems, advanced weapons manufacturing facilities, and advanced weapons storage locations,” CENTCOM said.Despite the strikes, the Huthis — who control large swaths of Yemen and have been at war with a Saudi-led coalition backing the internationally recognized government since 2015 — have continued to claim attacks against both US vessels and Israel.CENTCOM said that “while the Huthis have continued to attack our vessels, our operations have degraded the pace and effectiveness of their attacks. Ballistic missile launches have dropped by 69 percent. Additionally, attacks from one-way attack drones have decreased by 55 percent.””Iran undoubtedly continues to provide support to the Huthis. The Huthis can only continue to attack our forces with the backing of the Iranian regime,” the military command said.”We will continue to ratchet up the pressure until the objective is met, which remains the restoration of freedom of navigation and American deterrence in the region,” it added.- Strikes on Sanaa -As the United States announced details on the latest round of its campaign against the Huthis, the rebel-controlled Al-Masirah TV reported that US strikes on the Yemeni capital Sanaa had killed at least eight people and wounded others.Al-Masirah TV also broadcast footage of the rubble of destroyed homes and cars, as well as blood stains on the ground, while rescuers collected what appeared to be human remains in white cloth.Earlier Sunday, Huthi media said overnight strikes on Sanaa had killed two people and wounded several more.The latest strikes brings the death toll since March 15 to 228, according to an AFP tally based on Huthi announcements.The Huthi rebels began targeting shipping in late 2023, claiming solidarity with Palestinians in the Gaza Strip, which has been devastated by a military campaign launched by Israel after a shock Hamas attack in October of that year.Huthi attacks have prevented ships from passing through the Suez Canal — a vital route that normally carries about 12 percent of the world’s shipping traffic — forcing many companies into a costly detour around the tip of southern Africa.The United States first began conducting strikes against the Huthis under the Biden administration, and President Donald Trump has vowed that military action against the rebels will continue until they are no longer a threat to shipping.The Trump administration has been forced onto the political defensive during the Yemen campaign by scandals stemming from senior officials’ use of commercial messaging app Signal to discuss strikes that took place on March 15.Last month, The Atlantic magazine revealed that its editor-in-chief was mistakenly included in a Signal chat in which officials, including Defense Secretary Pete Hegseth and National Security Advisor Mike Waltz, discussed the strikes.US media outlets then reported earlier this month that Hegseth had shared information on the same strikes in a second Signal group chat with various people who would not normally be involved in such discussions, including his wife.

Ukraine: Washington prédit une “semaine cruciale” pour les négociations

Les négociations sur l’Ukraine vont entrer lundi dans une “semaine cruciale”, ont prédit les Etats-Unis qui font pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu’il renonce à la Crimée en échange de la paix avec la Russie.Ces espoirs ont été exprimés par le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, alors que les combats ne donnent aucun signe d’apaisement. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l’est de l’Ukraine. Et Moscou a annoncé la “libération” totale de la région de Koursk, ce que l’Ukraine a démenti.”Nous sommes proches (d’un accord), mais pas assez proches”, a déclaré dimanche le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio à la chaîne NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Washington n’a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la fin des hostilités, ce dont Kiev ne veut pas entendre parler.Contredisant les déclarations de M. Zelensky, M. Trump a dit croire dimanche que le dirigeant ukrainien est prêt à renoncer à la Crimée.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à un journaliste qui lui demandait s’il croyait M. Zelensky prêt à “abandonner” la péninsule annexée par la Russie en 2014.Le président américain a exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé M. Trump dimanche. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part estimé dimanche que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait Donald Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait notamment salué l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – la première admission par Moscou de leur participation au conflit.La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi pour la première fois la présence de ses troupes en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays. L’agence officielle KCNA a assuré que l’effort de guerre de ces soldats s’était “conclu victorieusement”.- Futur monument à Pyongyang -“Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l’armée russe avançant petit à petit.Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés dans la région de Koursk depuis août 2024, lorsqu’elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d’une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l’Europe.Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d’une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d’éventuelles discussions de paix.Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d’accord sur “un échange” territorial, ce que Moscou, dont l’armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci, jusqu’à être réduite à peau de chagrin. L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses troupes continuaient de s’y battre.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe”, a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.Plus tôt, il avait reconnu que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l’armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a jugé M. Zelensky.Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la “véritable diplomatie”.