Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe s’est rendu en Italie

 Traqué depuis trois jours, le meurtrier d’un jeune Malien dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe s’est rendu dans un commissariat du centre de l’Italie, a annoncé lundi à l’AFP le procureur en charge de cette affaire.Le suspect, “Olivier A.”, né à Lyon en 2004 et de nationalité française, “s’est rendu de lui-même dans un commissariat de Pistoia”, non loin de Florence, “dimanche vers 23h00”, a indiqué lundi à l’AFP le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.- “Complicités” -Un juge d’instruction “va être saisi” et un mandat d’arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France, une procédure qui pourrait prendre “quelques jours ou quelques semaines”, a précisé le procureur d’Alès.”C’est une très grande satisfaction pour le procureur que je suis. Face à l’efficacité et à la détermination des moyens mis en place, l’auteur n’a eu pour seule issue que de se rendre et c’est la meilleure chose qu’il pouvait faire”, a-t-il ajouté.Sur le réseau X, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a félicité “chaleureusement” les “magistrats et les enquêteurs (qui) ont fait preuve d’une grande détermination et d’un grand professionnalisme qui a permis d’obtenir des résultats dans des temps très courts”.Plus de 70 policiers et gendarmes étaient mobilisés depuis vendredi pour “localiser et interpeller” cet homme considéré comme “potentiellement extrêmement dangereux”, selon le procureur.”Après s’être glorifié de son acte, après l’avoir quasiment revendiqué, il avait tenu des propos qui laisseraient penser qu’il entendait commettre encore des faits de même nature”, avait-il souligné dimanche.Dans la vidéo qu’il avait lui-même réalisée vendredi juste après son meurtre, face à sa victime agonisante, le meurtrier se félicitait de son acte et insultait la religion de sa victime: “Je l’ai fait, (…) ton Allah de merde”, avait-il répété à deux reprises.”Je l’ai dit et je le confirme, la piste de l’acte antimusulman et islamophobe est la piste privilégiée”, mais le meurtrier avait “peut-être également des motivations de fascination de la mort, d’envie de donner la mort, d’envie aussi d’être considéré comme un tueur en série”, a souligné lundi sur BFMTV M. Grini.Au passage, il a révélé que les enquêteurs savaient “déjà depuis ce week-end” que le meurtrier avait quitté la France et s’était rendu en Italie, et que, pour ce faire, il a “manifestement bénéficié de complicités”. “Il a été certainement pris en charge par certaines personnes. Est-ce que ce sont des membres de sa famille ? Est-ce que ce sont des amis, pour le moment nous ne savons pas”, a-t-il ajouté, en expliquant qu’une des tâches du magistrat instructeur sera plus largement de “déterminer s’il a bénéficié de complicités ou pas”.- “Sous les radars de la justice” -Les éléments officiellement communiqués jusque là sur le suspect étaient restés peu nombreux: “Olivier A.” est issu d’une famille bosnienne, sans emploi, avec des attaches dans le Gard.”C’est quelqu’un qui était resté sous les radars de la justice et des services de police et qui, à aucun moment, n’avait fait parler de lui jusqu’à ces tragiques événements”, avait expliqué dimanche M. Grini.A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, Aboubakar Cissé, un Malien d’une vingtaine d’années, avait rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche.Parmi eux, Abdallah Zekri, recteur de la mosquée de la Paix à Nîmes, n’avait pas caché son “sentiment de colère et de haine à l’égard de ceux qui ont commis ce crime”, dénonçant un climat islamophobe.Plusieurs centaines de personnes s’étaient également rassemblées en début de soirée à Paris, dont le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui avait accusé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de cultiver un “climat islamophobe”. “Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France”, avait assuré dimanche après-midi le président Emmanuel Macron, en adressant “le soutien de la Nation” à la famille de la victime et “à nos compatriotes de confession musulmane”.

Lucknow back Pant as IPL leader despite batting flop

Lucknow Super Giants have given their backing to skipper Rishabh Pant to lead them to glory in the Indian Premier League despite the swashbuckling left-hander’s struggles with the bat.Pant’s Lucknow went down to Mumbai Indians on Sunday for their fifth defeat in this edition of the T20 tournament, with 46 out of 74 matches played.Wicketkeeper-batsman Pant was snapped up by Lucknow for a record price of $3.21 million in the November auction and later appointed captain ahead of the 18th season.But Pant has managed just 110 runs from nine innings.His poor batting form coincides with Lucknow’s patchy run in the league as they are placed sixth after 10 matches.However, team mentor Zaheer Khan praised Pant’s leadership in the 10-team tournament, where top four teams will move into the play-offs.”He’s been fantastic as a leader, that’s something which I can vouch for,” Zaheer said after the team’s 54-run loss to Mumbai.”The kind of efforts he’s been taking to make sure that each individual in that group is comfortable, is heard, and the planning to do everything which goes around in IPL, he’s being spot on.”Former India pace bowler Zaheer added that the team’s middle order is “dependent on Rishabh”, and remained sure he will provide the runs that are needed.”I’m very confident that the impact, which we want from him, will come,” he added. “It’s just about something clicking — so I wouldn’t relate it to pressure.”Pant’s batting flop extended to Lucknow’s 10th match when he attempted a reverse sweep off England spinner Will Jacks and got caught out at short thirdman for four.Lucknow were bowled out for 161 in their chase of 216.Pant said he had been “keeping it very simple”, but was trying to remain focused on the matches ahead and “not thinking” about his past form. “In a season like this, where things are not going your way, you’re going to start questioning yourself as a player — and that is something you don’t want to do,” he said.India’s spin great Anil Kumble said pressure of Pant’s price tag was weighing heavy on the flamboyant batsman.”There’s a lot of expectations on him as a captain, as a leader, and he was bought at the maximum price at the auction,” said Kumble.”All of these are probably going through his mind,” he added. “The last thing that you want is all of this — you want to shut all of that out, focus on the white ball that’s coming out at him, and that’s all he needs to do.”

CÅ“ur “brisé”: la Birmanie pleure son patrimoine détruit par le séisme

 Quand un séisme meurtrier a frappé la Birmanie, des siècles de patrimoine religieux sont partis en poussière: des statues de Bouddha, des stupas, et la pagode blanche immaculée où venait prier Khin Sein, 83 ans.Le 28 mars dernier, un tremblement de terre de magnitude 7,7 a détruit le temple Nagayon à Mandalay (centre), à l’instar d’autres sites historiques qui parsèment les rues de la dernière capitale royale birmane.La secousse a décapité la sculpture du serpent sacré, symbole de protection dans la mythologie bouddhique.”J’ai crié en priant pour que la pagode Nagayon me sauve lorsque le tremblement de terre a commencé”, a déclaré Khin Sein. “Mais mon fils m’a dit que la pagode s’était déjà écroulée”.”Je ne pense pas qu’un maçon ou un architecte puisse la reconstruire à l’identique”, concède-t-elle auprès de l’AFP, les larmes aux yeux, en arpentant le site où elle prie depuis plus d’un demi-siècle.”Je veux retrouver l’original mais je sais que ce n’est pas possible”, estime-t-elle.Le tremblement de terre, d’une puissance inégalée en Birmanie depuis plusieurs décennies, a tué plus de 3.700 personnes, et laissé plus de deux millions d’autres dans un état de “besoin critique” selon les Nations unies, dans un pays déjà exsangue en raison du conflit civil ravivé par le coup d’Etat de février 2021.Le glissement de la faille de Sagaing, qui traverse la Birmanie du nord au sud, a détruit plus de 3.000 monastères et couvents, ainsi qu’au moins 5.000 pagodes, selon la junte. Beaucoup de sites étant des constructions modernes, il est difficile de mesurer l’ampleur du patrimoine perdu dans les décombres.- CÅ“ur “brisé” -Mandalay, capitale culturelle du pays, et les villes voisines de Sagaing et Inwa, toutes proches de l’épicentre, sont d’anciens lieux de pouvoir qui témoignent du prestige de la monarchie birmane.Le dernier roi de Birmanie régnait depuis Mandalay, jusqu’à l’annexion par les Britanniques en 1885. Les crénelages de l’ancien palais royal sont tombés par endroits, de même que certains ornements.A un kilomètre de là, un pont de l’époque coloniale s’est effondré dans le fleuve Irrawaddy.Inwa, anciennement appelée Ava, a servi de capitale pendant presque 360 ans jusqu’à ce qu’un séisme en 1839 de magnitude 8,2 décide la cour à s’installer ailleurs.Trois quarts des bâtiments historiques répertoriés au sein d’une “zone d’héritage culturel ancien” ont été endommagés par les secousses de 2025, ont constaté les autorités.Thu Nanda est venu visiter ce qu’il reste du monastère en briques Me Nu, construit en 1818.Des parties entières des ailes nord et ouest ont été dévastées, englouties sous une masse désordonnée de briques de couleur terre cuite.”Les vieilles choses possèdent le plus de valeur”, explique le moine âgé de 49 ans. “La perte de patrimoine historique nous brise le cÅ“ur”.”Même si nous pouvions le réparer, les gens ne pourront pas ressentir la même chose que si c’était l’original. On ne peut pas restaurer” le cachet ancien du site, poursuit-il.- Bouddha indemne -“Je pense que la perte de notre patrimoine ne va pas seulement affecter notre pays, mais aussi le monde entier”, estime-t-il.Les pluies attendues prochainement, marquant le début de la mousson, vont compliquer le travail de recherche de restes humains sous les décombres, qui demeurent la priorité des autorités. La reconstruction du patrimoine détruit reste encore à débattre.Les Birmans sont habitués aux destructions de grande échelle, entre frappes aériennes et sièges d’espaces urbains, rythmant la guerre civile qui a tué des milliers de civils, et déplacé plus de 3,5 millions de personnes.Pour autant, Thein Myint Ko assure “n’avoir jamais vu une telle tragédie en 65 ans de vie”, en examinant ce qu’il reste de la pagode Lawka Tharaphu, vieille de trois siècles.Des fissures lézardent la stupa dorée, alors que des travailleurs creusent dans les montagnes de débris. “Je suis dévasté”, dit-il.Pour autant, une statue monumentale de marbre de huit mètres représentant le Bouddha est en grande partie indemne: son halo d’or a été brisé et sa base craquelée, mais son expression sereine n’a pas été affectée.”Personne n’a été blessé et l’image du Bouddha a survécu”, remarque un homme qui nettoie les débris au pied de la statue. “Cette pagode est tellement bénie”.

Installation régulée: médecins mobilisés, entre grève et manifestation

Après les annonces de François Bayrou sur les déserts médicaux, nouvelle montée de température dans la Santé: les médecins se mobilisent, entre grève dès lundi et manifestation mardi, contre une proposition de loi de régulation d’installation de leur profession.Le mécontentement vient d’une proposition de loi transpartisane, à l’initiative de Guillaume Garot (PS), dont l’article-phare a été adopté début avril par l’Assemblée nationale, l’examen du reste du texte étant prévu début mai.Le texte, qui prône une régulation des installations en faveur des déserts médicaux, provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui le projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”.Lucas Poittevin, président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), a lancé le 16 avril un appel à “une grève nationale intersyndicale illimitée à partir du 28 avril”.Le gouvernement, hostile au projet Garot, a allumé un contre-feu vendredi, en présentant comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” un plan de lutte contre les déserts médicaux.Mais la mesure-phare mise en avant par le Premier ministre, François Bayrou, imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire, a aussi braqué certains praticiens.”Nous sommes en train de déterminer (l)es modalités et c’est la raison pour laquelle, d’ici la fin du mois de mai (…) la cartographie” permettant de déployer cette mesure, ainsi que ses “conditions financières” notamment, seront fixés, a déclaré lundi matin la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, sur TF1. “L’objectif est que nous soyons totalement opérationnels au plus tard début septembre”, a-t-elle précisé.- “Ça va renforcer la grève” -Pour Sophie Bauer, présidente du Syndicat des médecins libéraux (SML), “si c’est une obligation individuelle (…) ça va renforcer la grève”. “Les politiques n’entendent pas”, déplore auprès de l’AFP Philippe Cuq, coprésident de l’Union Avenir Spé Le Bloc (syndicat des spécialités médicales et médico-chirurgicales), chagriné par le projet Garot et le plan Bayrou. “La semaine dernière, j’ai fait plusieurs réunions pour leur expliquer. On a été reçu au cabinet (du ministre de la Santé, NDLR). Et ils n’arrivent pas à écrire ça correctement (dans le plan Bayrou, NDLR)”, se lasse-t-il.Pour le député Garot, le principe de consultation avancée deux jours par mois ne répondra pas “à l’ampleur du problème : les zones les moins bien dotées sont rarement à proximité géographique des zones les mieux dotées”. “Bien que le plan d’annonces du gouvernement ait prévu pas mal d’actions pour essayer de lutter contre les déserts médicaux, on va dire que si le Parlement décide de voter cette proposition de loi Garot, la régulation s’appliquera quand même”, synthétise pour l’AFP Lucas Poittevin.Les jeunes médecins, dont il est une des voix, appellent à une grève dure dès lundi, avec fermeture des cabinets. La plupart des syndicats de libéraux installés ne sont pas sur cette ligne, sauf la Fédération des médecins de France (FMF). “Mon cabinet est fermé lundi, mardi, que ce soit moi, mon remplaçant, mes internes”, rapporte à l’AFP sa présidente Patricia Lefébure.- “Faire bouger les politiques” -Le Syndicat des Médecins Généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux) recommande juste d’aller “manifester auprès des jeunes médecins, parce que c’est eux qui sont visés par le projet Garot”, comme le dit à l’AFP sa présidente Agnès Giannotti.”Nous, on a donné comme consigne lundi, mardi, mercredi d’arrêter les activités. Dans la mesure du possible. Parce qu’on a quand même des contraintes majeures avec des chirurgies programmées”, relève Philippe Cuq. “Je crois qu’il faut, pour faire bouger les politiques, créer un risque. Un risque sanitaire. Il n’y a que ça qui va faire écouter les politiques”, avance-t-il.”Fermer pendant dix jours, jusqu’à l’examen du texte, c’est hors de question, j’ai des patients à prendre en charge”, expose pour l’AFP Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), pour qui c’est en revanche “une évidence” de soutenir les “plus jeunes” et les internes. Comme beaucoup chez les libéraux installés, il appelle “à la grève de la permanence des soins et du service d’accès aux soins jusqu’au retrait de cette proposition”. C’est-à-dire une grève des permanences mutualisées la nuit, les week-ends et jours fériés.

Installation régulée: médecins mobilisés, entre grève et manifestation

Après les annonces de François Bayrou sur les déserts médicaux, nouvelle montée de température dans la Santé: les médecins se mobilisent, entre grève dès lundi et manifestation mardi, contre une proposition de loi de régulation d’installation de leur profession.Le mécontentement vient d’une proposition de loi transpartisane, à l’initiative de Guillaume Garot (PS), dont l’article-phare a été adopté début avril par l’Assemblée nationale, l’examen du reste du texte étant prévu début mai.Le texte, qui prône une régulation des installations en faveur des déserts médicaux, provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui le projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”.Lucas Poittevin, président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), a lancé le 16 avril un appel à “une grève nationale intersyndicale illimitée à partir du 28 avril”.Le gouvernement, hostile au projet Garot, a allumé un contre-feu vendredi, en présentant comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” un plan de lutte contre les déserts médicaux.Mais la mesure-phare mise en avant par le Premier ministre, François Bayrou, imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire, a aussi braqué certains praticiens.”Nous sommes en train de déterminer (l)es modalités et c’est la raison pour laquelle, d’ici la fin du mois de mai (…) la cartographie” permettant de déployer cette mesure, ainsi que ses “conditions financières” notamment, seront fixés, a déclaré lundi matin la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, sur TF1. “L’objectif est que nous soyons totalement opérationnels au plus tard début septembre”, a-t-elle précisé.- “Ça va renforcer la grève” -Pour Sophie Bauer, présidente du Syndicat des médecins libéraux (SML), “si c’est une obligation individuelle (…) ça va renforcer la grève”. “Les politiques n’entendent pas”, déplore auprès de l’AFP Philippe Cuq, coprésident de l’Union Avenir Spé Le Bloc (syndicat des spécialités médicales et médico-chirurgicales), chagriné par le projet Garot et le plan Bayrou. “La semaine dernière, j’ai fait plusieurs réunions pour leur expliquer. On a été reçu au cabinet (du ministre de la Santé, NDLR). Et ils n’arrivent pas à écrire ça correctement (dans le plan Bayrou, NDLR)”, se lasse-t-il.Pour le député Garot, le principe de consultation avancée deux jours par mois ne répondra pas “à l’ampleur du problème : les zones les moins bien dotées sont rarement à proximité géographique des zones les mieux dotées”. “Bien que le plan d’annonces du gouvernement ait prévu pas mal d’actions pour essayer de lutter contre les déserts médicaux, on va dire que si le Parlement décide de voter cette proposition de loi Garot, la régulation s’appliquera quand même”, synthétise pour l’AFP Lucas Poittevin.Les jeunes médecins, dont il est une des voix, appellent à une grève dure dès lundi, avec fermeture des cabinets. La plupart des syndicats de libéraux installés ne sont pas sur cette ligne, sauf la Fédération des médecins de France (FMF). “Mon cabinet est fermé lundi, mardi, que ce soit moi, mon remplaçant, mes internes”, rapporte à l’AFP sa présidente Patricia Lefébure.- “Faire bouger les politiques” -Le Syndicat des Médecins Généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux) recommande juste d’aller “manifester auprès des jeunes médecins, parce que c’est eux qui sont visés par le projet Garot”, comme le dit à l’AFP sa présidente Agnès Giannotti.”Nous, on a donné comme consigne lundi, mardi, mercredi d’arrêter les activités. Dans la mesure du possible. Parce qu’on a quand même des contraintes majeures avec des chirurgies programmées”, relève Philippe Cuq. “Je crois qu’il faut, pour faire bouger les politiques, créer un risque. Un risque sanitaire. Il n’y a que ça qui va faire écouter les politiques”, avance-t-il.”Fermer pendant dix jours, jusqu’à l’examen du texte, c’est hors de question, j’ai des patients à prendre en charge”, expose pour l’AFP Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), pour qui c’est en revanche “une évidence” de soutenir les “plus jeunes” et les internes. Comme beaucoup chez les libéraux installés, il appelle “à la grève de la permanence des soins et du service d’accès aux soins jusqu’au retrait de cette proposition”. C’est-à-dire une grève des permanences mutualisées la nuit, les week-ends et jours fériés.

Attaques de prisons: vaste opération d’interpellations dans toute la France

Plus d’une vingtaine d’interpellations ont eu lieu lundi partout en France dans le cadre des attaques commises depuis le 13 avril contre des prisons et des agents pénitentiaires, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de Paris-Match.A ce stade, 22 interpellations ont au lieu, a indiqué dans un communiqué le parquet national antiterroriste (Pnat). Elles ont été effectuées en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, a-t-on précisé de source proche du dossier.Des perquisitions sont également en cours, selon le Pnat, qui recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril.D’autres faits ont visé d’autres établissements pénitentiaires, sans que des “liens” puissent “nécessairement” être établis “à ce stade” avec cette enquête, précise le Pnat qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.”Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays”, a posté sur le réseau social X le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également félicité “chaleureusement” les magistrats et enquêteurs, saluant leur “grande détermination” et leur “grand professionnalisme” ayant “permis d’obtenir des résultats dans des temps très courts”. Depuis 15 jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions faisaient davantage penser à l’ultragauche, avait relevé une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.