A Rivesaltes, la ministre Miralles face aux interrogations des familles de harkis privés de sépulture

La ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, Patricia Miralles, a commencé lundi au mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) à recevoir les familles de 60 harkis morts et enterrés sans sépulture dans ce camp pour répondre à leurs interrogations sur les ossements de leurs proches déplacés qui ne leur ont jamais été rendus.Dans un paysage de bruyère et de garrigue, une soixantaine de proches des disparus ont pu accéder lundi matin, certains pour la première fois, au lieu des fouilles où leurs défunts, en majorité des enfants, avaient été ensevelis au début des années 60, a constaté une équipe de l’AFP.Devant un rectangle de terre rase, ça et là remuée, d’environ 30 par 50 mètres, entouré de grillage, des archéologues ont expliqué aux familles, photos aériennes de 1978 et 1987 à l’appui, avoir retrouvé la trace des dents d’une pelleteuse ayant creusé les emplacements des tombes pour prendre les ossements des défunts. “Qui a fait çà ? Pourquoi, comment? Et pourquoi on nous l’a caché?”, a demandé Marie Gougache du collectif des disparus du camp de Rivesaltes. “La ministre a promis de faire toute la lumière sur cette affaire”, a ajouté Mme Gougache à l’AFP.Soixante corps, dont ceux de 52 bébés, n’ont jamais été retrouvés. A l’automne 2024, des tombes ont été découvertes sur le périmètre du camp lors de fouilles réclamées par les familles, mais une fois ouvertes, les tombes étaient vides.Les familles ont appris avec stupéfaction, le 21 février lors de la précédente visite de Mme Miralles, que les dépouilles avaient en fait été déplacées en septembre 1986.Le maire de Rivesaltes André Bascou, en poste depuis 1983 mais qui disait jusqu’ici ne plus se souvenir, a indiqué ce jour-là avoir retrouvé dans les archives municipales la trace du transfert des ossements au cimetière communal Saint-Saturnin.- Plainte contre X -Au coeur des interrogations: le devenir de quatre caisses d’ossements retrouvées début avril dans un ossuaire du cimetière Saint-Saturnin de Rivesaltes où ils avaient été déplacés, selon Ali Amrane, un représentant des familles.”Les ossements sont maintenant au laboratoire à Marseille pour datation au carbone 14″, a ajouté Mme Gougache sur le site des fouilles, “mais le collectif des disparus n’est pas prêt à attendre un an comme à Saint-Maurice-L’Ardoise (camp dans le Gard où des harkis ont été également enterrés sans sépulture, ndlr) où les tests n’ont toujours pas été faits”.Et une fois que l’âge des ossements retrouvés dans l’ossuaire sera connu, “l’étape d’après sera la saisie du procureur de la République pour effectuer des tests ADN, et une plainte contre X”, avait déclaré à l’AFP Ali Amrane.”Aujourd’hui si on me dit +tenez Monsieur, prenez le corps de votre frère+, on le récupère et on ferme le dossier”, a pour sa part déclaré Nordine, dont l’aîné est mort à Rivesaltes à moins de quatre mois en novembre 1962.- Projet de zone commerciale -Aux familles regroupées devant le grillage, les scientifiques de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et de l’Onac (Office national des anciens combattants) ont expliqué que les fouilles avaient seulement permis de retrouver des alignements établissant la présence de tombes, ainsi que des plaques métalliques effacées et des pieux. Ils ont évoqué différents projets expliquant le déplacement des ossements, dont celui de créer une zone commerciale.Patricia Miralles se verra remettre lundi les conclusions des fouilles par le président de l’Inrap, Dominique Garcia. Des documents doivent être également remis aux familles venues de toute la France lundi, en particulier du Nord, de Lozère, du Var et d’Alsace.Près de 22.000 harkis (le nom donné aux auxiliaires algériens de l’armée française) et membres de leurs familles sont passés par le camp Joffre, situé non loin de Perpignan, après l’indépendance de l’Algérie, entre 1962 et 1965. Au moins 146, dont 101 enfants, sont décédés sur place ou à l’hôpital de Perpignan. “Un peu plus de la moitié (des 22.000 réfugiés) étaient des enfants, forcément plus fragiles, dont beaucoup de bébés”, a précisé à l’AFP l’historienne Fatima Besnaci-Lancou, elle-même passée par le camp de Rivesaltes entre l’âge de huit et neuf ans et membre du Conseil scientifique du mémorial. “Beaucoup sont morts, surtout à l’hiver 1962-1963, parce que les familles étaient sous des tentes (…) sans chauffage, sans beaucoup d’hygiène, confrontées à la rareté de l’eau, etc.”, a-t-elle ajouté.

Palestinian official tells ICJ Israel using aid blockage as ‘weapon of war’

A top Palestinian official told the International Court of Justice Monday that Israel was blocking humanitarian aid to Palestinians in Gaza as a “weapon of war”, at the start of a week of hearings at the UN’s top court.Israel is not participating at the ICJ but hit back immediately, dismissing the hearings as “part of the systematic persecution and delegitimisation” of the country.The ICJ is hearing dozens of nations and organisations to draw up a so-called advisory opinion on Israel’s humanitarian obligations to Palestinians, more than 50 days into its total blockage on aid entering war-ravaged Gaza.Top Palestinian official Ammar Hijazi told judges that “all UN-supported bakeries in Gaza have been forced to shut their doors”.”Nine of every 10 Palestinians have no access to safe drinking water. Storage facilities of the UN and other international agencies are empty,” added Hijazi.”These are the facts. Starvation is here. Humanitarian aid is being used as a weapon of war,” concluded the Palestinian representative.Speaking in Jerusalem, Israeli Foreign Minister Gideon Saar said the case in The Hague was “part of a systematic persecution and delegitimisation of Israel”.”It is not Israel that should be on trial. It is the UN and UNRWA,” he told reporters, referring to the United Nations aid agency for Palestinian refugees.Israel has banned UNRWA from operating on Israeli soil, after accusing some of the agency’s staff of participating in the Hamas October 7, 2023 attack that sparked the conflict.Independent investigations say it has not provided evidence for its headline allegation.UNRWA Secretary-General Philippe Lazzarini urged Israel “as an occupying power” to “provide services or facilitate their delivery — including through UNRWA — to the population it is occupying”.- ‘Utmost urgency’ -In December, the UN’s General Assembly asked the ICJ for an advisory opinion “on a priority basis and with the utmost urgency”.The UN asked judges to clarify Israel’s legal duties towards the UN and its agencies, international organisations or third-party states to “ensure and facilitate the unhindered provision of urgently needed supplies essential to the survival of the Palestinian civilian population”.Israel strictly controls all inflows of international aid vital for the 2.4 million Palestinians in the Gaza Strip.It halted aid deliveries to Gaza on March 2, days before the collapse of a ceasefire that had significantly reduced hostilities after 15 months of war.Supplies are dwindling and the UN’s World Food Programme (WFP) on Friday said it had sent out its “last remaining food stocks” to kitchens.AFP footage from a community kitchen in Gaza City shows scores of boys and girls crowded outside the facility, pushing their pots and pans forward in a desperate attempt to secure whatever food they can.The UN estimates 500,000 Palestinians have been displaced since the two-month ceasefire ended in mid-March.Israel resumed air bombardment on March 18, followed by renewed ground attacks.This has triggered what the UN has described as “likely the worst” humanitarian crisis the occupied Palestinian territory has faced since the war started after the Hamas October 7, 2023, attack.That attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory military offensive has killed at least 52,243 people in Gaza since October 2023, also mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.At least 2,111 Palestinians have been killed since March 18.The UN considers the ministry’s figures reliable.The Israeli government says the assault aims to force Hamas to free the remaining captives, 58 of whom are still being held in Gaza.Hostages’ relatives have said it could “sacrifice” their loved ones.Although the ICJ’s advisory opinions are not legally binding, the court believes they “carry great legal weight and moral authority”.Palestinian envoy to the UN Riyad Mansour told reporters the Palestinians were building an international law case against Israel “block on top of another block”.”We are very confident that after this horrific tragedy of our people, especially in the Gaza Strip, the arc of justice is bending toward Palestine, toward accomplishing our objectives.”

Stock markets mostly rise amid trade talk hopes

Stocks mostly rose on Monday as investors welcomed the absence of further trade war escalation over the weekend and as countries seek to temper US President Donald Trump’s tariffs.Investors were also keeping tabs on China after President Xi Jinping and other top leaders last week discussed plans to boost consumption in the world’s number two economy.Markets started Monday on a tepid note after a much-needed positive run-up last week, with eyes on the upcoming earnings season and key economic data.”A weekend light on drama was just what the doctor ordered for financial markets,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Analysts said that market sentiment has calmed since Trump dialled down pressure on Federal Reserve boss Jerome Powell and hinted at progress in trade talks with economic partners.”This week will be the first for a while where data and earnings will compete with tariff headlines,” said Jim Reid, global head of macro research at Deutsche Bank. Investors will be poring over the outlook statements in a slew of corporate earnings, including from US giants Amazon, Apple, Meta and Microsoft, to assess the impact of tariffs on businesses. Eyes will also be on the release of several closely-watched US economic indicators which “may either dampen or revive concerns about recession in the world’s largest economy,” Mould added.Asian markets enjoyed a largely healthy start after a strong end to last week on Wall Street. Tokyo rose along with London, Paris and Frankfurt.But Shanghai edged down while Hong Kong was flat.In company news, shares in wealth management firm Banca Generali soared six percent in Milan after Italian bank Mediobanca announced a takeover bid. The more positive mood weighed on gold, which hit a record high around $3,500 last week as investors flocked to safe havens.Traders are hoping governments can hammer out deals with Trump to soften the impact of his sweeping tariffs, with reports last week saying China was considering exempting some US goods from its hefty retaliatory measures.Beijing has said there are no active negotiations between the economic superpowers and on Monday an official denied Trump’s claims to have spoken with Xi by phone.Japanese media reported that a second round of trade talks in Washington was set for Thursday.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by this week.In Beijing, senior economic planner Zhao Chenxin said China was on the “right side of history” in its gruelling trade war with the United States- Key figures at 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,424.54 pointsParis – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,584.04Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 22,351.31Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 35,839.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 21,971.96 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,288.41 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1348 from $1.1359 on FridayPound/dollar: UP at $1.3337 from $1.3314 Dollar/yen: DOWN at 143.47 yen from 143.69 yenEuro/pound: DOWN at 85.08 pence from 85.31 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $62.63 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $65.42 per barrel

India says signs deal with France for 26 Rafale fighter jets

India has signed a contract to purchase 26 Rafale fighter jets from France, New Delhi’s defence ministry said Monday, with the multi-billion-dollar deal to include both single and twin-seat planes.When delivered, the jets would join 36 French-made Rafale fighters already acquired by New Delhi as part of its efforts to rapidly modernise its military hardware.”The governments of India and France have signed an inter-governmental agreement for the procurement of 26 Rafale Aircraft,” the defence ministry said in a statement.The jets made by French aerospace company Dassault Aviation are expected to operate from Indian-made aircraft carriers, replacing the Russian MiG-29K jets.”It includes training, simulator, associated equipment, weapons and performance-based logistics” as well as 22 single-seater and four twin-seater jets, said India’s defence ministry.”It also includes additional equipment for the existing Rafale fleet of the Indian Air Force (IAF).”The Indian government announced its intention to procure 26 Rafales in 2023, when Prime Minister Narendra Modi visited France for the Bastille Day celebrations.Despite historical ties with Russia as its key supplier for military equipment, India has diversified in recent years with key purchases including from France as well as from the United States and Israel.Dassault said that the jets will provide India with “state-of-the-art capabilities” and an “active role in guaranteeing national sovereignty and consolidating India’s role as a major international player”.India’s navy is the first user outside France of the Rafale Marine jet, the company said.- Tensions with Pakistan -Monday’s deal comes as India’s relations with arch-rival Pakistan plummet to fresh lows.New Delhi has accused Pakistan of backing the deadliest attack on civilians in Indian-administered Kashmir since 2000 — claims Islamabad denies.The two countries have exchanged gunfire, diplomatic barbs, expelled each other’s citizens and shut border since the April 22 attack, in which 26 men were killed.Analysts say there is also a serious risk of the crisis turning into a military escalation.The earlier contract for 36 Rafale aircraft, agreed in 2016, was worth about $9.4 billion. Many global arms suppliers see the world’s most populous nation — and fifth-largest economy — a key market.India has become the world’s largest arms importer with purchases steadily rising to account for nearly 10 percent of all imports globally in 2019-23, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) said last year.India has also eyed with worry its northern neighbour China, especially since a deadly 2020 clash between their troops.That sparked a wave of defence reforms in the country, with both a push for fresh contracts from foreign suppliers and simplified laws to push domestic manufacturing and co-production of critical military hardware.This decade India has opened an expansive new helicopter factory, launched its first homemade aircraft carrier, and conducted a successful long-range hypersonic missile test.That in turn has fostered a growing arms export market which saw sales last year worth $2.63 billion — still a tiny amount compared to established players, but a 30-fold increase in a decade.India has deepened defence cooperation with Western countries in recent years, including the Quad alliance with the United States, Japan and Australia.

Le Canada vote après une campagne à l’ombre de Trump

Le Canada a commencé à voter lundi pour choisir le Premier ministre chargé de faire face à une crise sans précédent et de négocier avec Donald Trump dont la guerre commerciale et les menaces d’annexion ont bouleversé le pays.C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote canadien mais bien celui qui est dans toutes les têtes: le président américain Donald Trump a hanté la campagne des législatives anticipées canadiennes.La question qui agite les électeurs depuis des semaines est donc: qui est le plus à même de lui faire face? Qui défendra le mieux les intérêts canadiens dans ce moment charnière pour le pays? Deux candidats devancent les autres dans les intentions de vote, avec une longueur d’avance pour le premier: le candidat libéral et actuel Premier ministre Mark Carney et le chef des conservateurs Pierre Poilievre.La campagne s’est déroulée dans un climat tendu, et a été bouleversée samedi par une attaque à la voiture-bélier à Vancouver, par un homme souffrant de problèmes de santé mentale, selon la police, qui a tué onze personnes et en a blessé des dizaines d’autres. Le suspect, un habitant de Vancouver de 30 ans, a été inculpé pour huit chefs de meurtre. Dans cet immense pays, qui s’étale sur six fuseaux horaires, les premiers bureaux de vote ont ouvert à 8H30 locales (11H00 GMT) dans les provinces atlantiques. Au total, près de 29 millions d’électeurs sont appelés à voter mais plus de sept d’entre eux ont déjà fait leur choix par anticipation, une participation record. Les résultats devraient être connus quelques heures après la clôture du vote, à 19H00 côté Pacifique (2H00 GMT mardi). – Incarner le changement -Le Canada est confronté depuis des mois à une crise politique aggravée par le retour de Donald Trump à la Maison blanche et son offensive sans précédent contre son voisin du nord, grand partenaire commercial et allié de longue date.Entré dans l’arène politique, il y a seulement un mois, Mark Carney, ancien banquier et ex-gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne, promet pour y faire face de “réinventer” l’économie canadienne.Depuis qu’il a remplacé Justin Trudeau au poste de Premier ministre, il s’efforce de convaincre les électeurs que son parcours fait de lui le candidat idéal pour cette crise historique que vit le pays avec des droits de douane qui affectent déjà des secteurs clés comme l’automobile et l’acier.Les États-Unis de Donald Trump “veulent nous briser pour pouvoir nous posséder”, a-t-il répété à plusieurs reprises pendant la campagne.”J’ai déjà géré des budgets, des économies et des crises. L’heure est à l’expérience, pas à l’expérimentation”, a lancé cet anglophone de 60 ans, né dans l’ouest de ce pays bilingue et dont le français est limité. En face, le chef conservateur, homme politique de carrière de 45 ans, veut que le pays, 9e puissance économique mondiale, tourne le dos aux libéraux. Il promet d’incarner un “changement” en réduisant les impôts, les dépenses publiques et en s’attaquant à l'”idéologie woke”.Des mesures qui le plaçaient largement en tête des sondages, il y a quelques mois encore, avant que Donald Trump ne vienne tout bousculer. “Nous ne pouvons pas supporter quatre années supplémentaires comme cela”, a-t-il estimé lors des derniers jours de campagne parlant d’une trajectoire menant à plus “de désespoir, plus d’inflation”.- “Bon CV” -“Cette élection est extrêmement importante”, estime Jeff Sims, scientifique qui vit au Québec à Gatineau, ville proche de la capitale fédérale Ottawa.”Je ne pense pas que nous ayons déjà subi une attaque contre notre souveraineté comme celle-ci auparavant”, ajoute-t-il estimant que Mark Carney “a le bon CV” pour gérer la situation. Mais dans le camp d’en face, les partisans de Pierre Poilievre rêvent de changement après dix années de gouvernement du libéral Justin Trudeau.”Si les conservateurs ne gagnent pas, je ne sais pas ce qui va arriver”, s’inquiète Janice Wyner de Burlington en Ontario. Cette femme de 70 ans déplore le “chaos” qui règne aujourd’hui dans le pays, selon elle, et dit s’inquiéter pour ses petits-enfants.Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités de 42,8% des voix et les conservateurs de 38,8%. En termes de projections de sièges, les libéraux pourraient être en mesure d’obtenir autour de 200 députés pour une majorité placée à 172.Les autres partis – le Nouveau parti démocratique (gauche), le Bloc québécois (indépendantiste) et les Verts – pourraient subir de lourdes défaites, victimes en partie du vote utile.

Allemagne: Rüdiger doit “changer et il le sait lui-même”, estime Rudi Völler

L’international allemand du Real Madrid Antonio Rüdiger “doit changer cela et il le sait lui-même”, a estimé lundi le directeur sportif de sa sélection, Rudi Völler, après la violente protestation du joueur envers l’arbitre de la finale de la Coupe d’Espagne.”Toni est un footballeur exceptionnel et un type très émotionnel, un combattant sur le terrain. Il doit le rester. Mais dans ce cas, lui et certains coéquipiers se sont laissés trop influencer par l’ambiance extrêmement tendue qui régnait autour du club”, a réagi Rudi Völler auprès de l’agence de presse allemande SID, filiale de l’AFP.En toute fin de finale de la Coupe du Roi, remportée par le FC Barcelone 3 à 2 après prolongations, le défenseur allemand Antonio Rüdiger a écopé d’un carton rouge pour avoir “lancé un objet” vers l’arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea.Ce dernier avait dénoncé la veille les pressions constantes de la chaîne Real Madrid TV et avait fondu en larmes. La rencontre s’était déroulée dans un contexte très tendu.”Cela ne peut pas se produire. Surtout pas en tant que joueur de la sélection allemande. Il doit changer cela et il le sait lui-même, comme le montre sa réaction publique”, a ajouté Völler, ancien sélectionneur de l’Allemagne (2000-2004).Rüdiger risque selon le règlement de la Fédération espagnole de football de quatre à douze rencontres de suspension. “Il n’y a définitivement aucune excuse à mon comportement. Avant le coup de sifflet final, j’ai fait une erreur. Encore désolé à l’arbitre et à tous ceux que j’ai déçus”, a-t-il réagi dimanche sur les réseaux sociaux.L’international allemand a contacté dimanche Völler et le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann. “Nous avons discuté longtemps de la situation”, a précisé Völler. Un échange a également eu lieu en interne au sein de la Fédération (DFB).”Toni est un excellent joueur – mais en tant que joueur de la sélection, il doit également montrer de la classe dans son comportement. Il exige à juste titre du respect pour lui-même. Ce respect, il doit également le montrer aux autres sans exception”, a conclu Völler.Selon les informations du SID, Rüdiger ne devrait pas être sanctionné par la DFB. L’Allemagne accueille le Final 4 de la Ligue des nations avec une demi-finale contre le Portugal le 4 juin à Munich et une finale (à Munich) ou un match pour la troisième place (à Stuttgart) quatre jours plus tard.

Iran: un grand port toujours en feu deux jours après une explosion, le bilan monte à 46 morts

Les pompiers tentent lundi de venir à bout d’un immense incendie qui ravage depuis samedi le plus grand port d’Iran, après l’énorme explosion qui a fait au moins 46 morts et plus d’un millier de blessés, selon un nouveau bilan.Une épaisse fumée noire continue de s’élever au-dessus des conteneurs empilés au port Shahid Rajaï, selon des images de la télévision d’Etat diffusées lundi en direct.Citant un responsable, l’agence officielle Irna a annoncé lundi que le bilan s’élevait désormais à 46 morts, après un précédent bilan faisant état de 40 personnes tuées. Selon la même source, “1.072 blessés ont quitté l’hôpital et 138 sont toujours hospitalisés”.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, par où transitent 85% des marchandises en Iran.Après la maîtrise du feu, “nous entrerons dans la phase de nettoyage du site et d’évaluation des dégâts”, a indiqué la télévision d’Etat.Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Le ministère de la Santé a appelé les quelque 650.000 habitants de la ville à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre” en raison de possibles fumées toxiques. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.- Négligence ou acte intentionnel -Le porte-parole des secours, Hossein Zafari, a déploré lundi les “vents violents” qui rendent l’opération “difficile” pour les pompiers.La cause de l’explosion n’a pas été déterminée dans l’immédiat, mais les douanes du port ont indiqué qu’un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait être la raison.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’incident, afin de déterminer si le drame a été causé par une “négligence” ou s’il était “intentionnel”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le ministère de la Défense a affirmé qu’il n’y avait “aucune cargaison (…) pour un usage militaire dans la zone de l’incendie” au moment de l’explosion.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a toutefois pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.

Iran: un grand port toujours en feu deux jours après une explosion, le bilan monte à 46 morts

Les pompiers tentent lundi de venir à bout d’un immense incendie qui ravage depuis samedi le plus grand port d’Iran, après l’énorme explosion qui a fait au moins 46 morts et plus d’un millier de blessés, selon un nouveau bilan.Une épaisse fumée noire continue de s’élever au-dessus des conteneurs empilés au port Shahid Rajaï, selon des images de la télévision d’Etat diffusées lundi en direct.Citant un responsable, l’agence officielle Irna a annoncé lundi que le bilan s’élevait désormais à 46 morts, après un précédent bilan faisant état de 40 personnes tuées. Selon la même source, “1.072 blessés ont quitté l’hôpital et 138 sont toujours hospitalisés”.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, par où transitent 85% des marchandises en Iran.Après la maîtrise du feu, “nous entrerons dans la phase de nettoyage du site et d’évaluation des dégâts”, a indiqué la télévision d’Etat.Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Le ministère de la Santé a appelé les quelque 650.000 habitants de la ville à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre” en raison de possibles fumées toxiques. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.- Négligence ou acte intentionnel -Le porte-parole des secours, Hossein Zafari, a déploré lundi les “vents violents” qui rendent l’opération “difficile” pour les pompiers.La cause de l’explosion n’a pas été déterminée dans l’immédiat, mais les douanes du port ont indiqué qu’un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait être la raison.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’incident, afin de déterminer si le drame a été causé par une “négligence” ou s’il était “intentionnel”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le ministère de la Défense a affirmé qu’il n’y avait “aucune cargaison (…) pour un usage militaire dans la zone de l’incendie” au moment de l’explosion.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a toutefois pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.

India Kashmir crackdown sparks anger as Pakistan tensions escalate

Anger in Indian-run Kashmir escalated on Monday over sweeping detentions in the hunt for the gunmen who carried out a deadly attack last week that New Delhi blames on arch-rival Pakistan.New Delhi has accused Pakistan of supporting “cross-border terrorism” after gunmen killed 26 people on April 22, the worst attack on civilians in contested Muslim-majority Kashmir for a quarter of a century.Islamabad has denied any role, calling attempts to link Pakistan to the attack “frivolous” and vowing to respond to Indian action.Relations between the nuclear-armed rivals have plunged to their lowest level in years, sparking worries by analysts of possible military action.The attack also sparked a huge manhunt for the gunmen in Kashmir, with Indian security forces blowing up nine homes of suspected rebels, as well as detaining nearly 2,000 people for questioning, a senior police official told AFP.”Punish the guilty, show them no mercy, but don’t let innocent people become collateral damage,” Jammu and Kashmir’s Chief Minister Omar Abdullah said in a statement.Aga Ruhullah, a federal lawmaker from Kashmir, said: “Kashmir and Kashmiris are being given a collective punishment.”Security operations in the search for the gunmen come as India and Pakistani forces have exchanged fire across the de facto border in the rugged and remote high-altitude Himalayan outposts.- ‘Revolving door’ -India’s army said on Monday its troops and Pakistani forces had fired at each other for a fourth night in a row.There were no reported casualties. Islamabad did not immediately confirm the gunfire from Pakistan.”During the night of April 27-28… Pakistan Army posts initiated unprovoked small arms fire across the Line of Control,” the Indian army said in a statement, referring to the de facto border in contested Kashmir.”Indian troops responded swiftly and effectively,” it said.Muslim-majority Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence from British rule in 1947.Both claim the territory in full.Rebels in the Indian-run area have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.Indian police have issued wanted posters for three men — two Pakistanis and an Indian — who they say are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation.They have announced a two million rupee ($23,500) bounty for information leading to each man’s arrest.India is also hunting several of its own citizens in connection to the killings, sweeping up those they suspect may have information on the attackers.”It’s a revolving door in police stations as part of the ongoing investigation,” said a senior police official who spoke on condition of anonymity because they were not authorised to talk to the media.”Some have already been let go, and more are being summoned to police stations,” the officer said.The homes of men suspected of having links to the attackers have also been blown up at night.Yasmeena, the sister of fugitive accused Ashif Sheikh, said her family was being punished, with their home demolished even though they had not seen her brother for three years.”If my brother is involved, how is it the family’s sin?” she said.”This house doesn’t belong to him alone.”- ‘Exercise restraint’ -New Delhi has downgraded diplomatic ties since the attack, withdrawn visas for Pakistanis, suspended a water-sharing treaty, and announced the closure of the main land border crossing with Pakistan.In response, Islamabad ordered the expulsion of Indian diplomats and military advisers, cancelled visas for Indian nationals and barred its airspace to Indian airplanes.India’s Defence Minister Rajnath Singh met with Prime Minister Narendra Modi on Monday after warning last week that those responsible for the attack in Kashmir would see a response “loud and clear”. The United Nations has urged the arch-rivals to show “maximum restraint” so that issues can be “resolved peacefully through meaningful mutual engagement”.China, which shares a border with both India and Pakistan, urged both sides on Monday to “exercise restraint, meet each other halfway” and “properly handle relevant differences through dialogue”, foreign ministry spokesman Guo Jiakun said.Iran has already offered to mediate, and Saudi Arabia has said Riyadh was trying to “prevent an escalation”.