Conflit en Ukraine: Washington met la pression sur Kiev et Moscou

Le vice-président américain JD Vance a sommé mercredi Moscou et Kiev de parvenir à un accord pour trouver une issue au conflit en Ukraine, au moment où des discussions se tiennent à Londres dans un format réduit par rapport à ce qui était initialement prévu.Les attaques aériennes russes ont repris à la suite d’une brève trêve de Pâques.Neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Dans la nuit, des incendies se sont déclarés dans plusieurs régions ukrainiennes à la suite d’attaques russes.En visite en Inde, JD Vance a averti mercredi que la Russie et l’Ukraine devaient s’entendre sur un accord. Sinon les Etats-Unis “se retireront”, a-t-il prévenu. La Russie et l’Ukraine vont devoir faire des “échanges territoriaux” pour parvenir à un accord, a affirmé JD Vance. Il a évoqué la possibilité de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé qu’il ne s’agissait cependant pas d’un ultimatum. “Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a-t-il déclaré. – “Pas facile” -Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait déjà la semaine dernière brandi la menace de la sortie de Washington des pourparlers si les Etats-Unis venaient à établir que la paix n’était “pas possible” entre les belligérants.Les déclarations de JD Vance interviennent alors que des discussions ont lieu à Londres entre Américains, Ukrainiens et Européens. Elles devaient s’inscrire dans la foulée de celles qui se sont tenues à Paris la semaine dernière mais le Foreign Office a annoncé mercredi matin que les pourparlers au niveau des ministres des Affaires étrangères étaient “reportés”. “Les discussions au niveau officiel se poursuivent mais sont fermées aux médias”, a-t-il ajouté.Le déplacement de Marco Rubio n’avait jamais été officiellement annoncé, mais celui-ci ayant dit la semaine dernière à Paris qu’il irait à Londres s’il le jugeait utile, son absence laisse penser qu’il y a renoncé faute de progrès.Côté américain, l’émissaire spécial pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, est présent. La France est représentée par Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron.Côté ukrainien, le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga et le ministre de la Défense Roustem Oumerov sont à Londres.Une délégation ukrainienne doit rencontrer Keith Kellogg, a indiqué une source au sein de la présidence à Kiev.Andriï Sybiga a indiqué sur X que lui et Roustem Oumerov s’entretiendraient avec leurs homologues britanniques David Lammy et John Healey.”La voie vers la paix n’est pas facile mais l’Ukraine a été et reste engagée dans les efforts de paix”, a déclaré Andriï Iermak.- “Irréaliste” -Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu après plus de trois ans d’invasion russe.Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre “terrible et insensée”, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours d’un éventuel accord.Entretemps, l’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, ont indiqué la Maison Blanche et le Kremlin, sans préciser la date.Selon le Financial Times, le président russe Vladimir Poutine a proposé à M. Witkoff début avril d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse Ria Novosti.Kiev et ses alliés européens réclament pour leur part un retour complet de l’Ukraine dans ses frontières d’avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifiée en février d'”irréaliste”.Par ailleurs, Pékin a dénoncé mercredi des “accusations sans fondement” après que l’Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l’armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.”La Chine s’oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique”, a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun.

Conflit en Ukraine: Washington met la pression sur Kiev et Moscou

Le vice-président américain JD Vance a sommé mercredi Moscou et Kiev de parvenir à un accord pour trouver une issue au conflit en Ukraine, au moment où des discussions se tiennent à Londres dans un format réduit par rapport à ce qui était initialement prévu.Les attaques aériennes russes ont repris à la suite d’une brève trêve de Pâques.Neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Dans la nuit, des incendies se sont déclarés dans plusieurs régions ukrainiennes à la suite d’attaques russes.En visite en Inde, JD Vance a averti mercredi que la Russie et l’Ukraine devaient s’entendre sur un accord. Sinon les Etats-Unis “se retireront”, a-t-il prévenu. La Russie et l’Ukraine vont devoir faire des “échanges territoriaux” pour parvenir à un accord, a affirmé JD Vance. Il a évoqué la possibilité de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé qu’il ne s’agissait cependant pas d’un ultimatum. “Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a-t-il déclaré. – “Pas facile” -Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait déjà la semaine dernière brandi la menace de la sortie de Washington des pourparlers si les Etats-Unis venaient à établir que la paix n’était “pas possible” entre les belligérants.Les déclarations de JD Vance interviennent alors que des discussions ont lieu à Londres entre Américains, Ukrainiens et Européens. Elles devaient s’inscrire dans la foulée de celles qui se sont tenues à Paris la semaine dernière mais le Foreign Office a annoncé mercredi matin que les pourparlers au niveau des ministres des Affaires étrangères étaient “reportés”. “Les discussions au niveau officiel se poursuivent mais sont fermées aux médias”, a-t-il ajouté.Le déplacement de Marco Rubio n’avait jamais été officiellement annoncé, mais celui-ci ayant dit la semaine dernière à Paris qu’il irait à Londres s’il le jugeait utile, son absence laisse penser qu’il y a renoncé faute de progrès.Côté américain, l’émissaire spécial pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, est présent. La France est représentée par Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron.Côté ukrainien, le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga et le ministre de la Défense Roustem Oumerov sont à Londres.Une délégation ukrainienne doit rencontrer Keith Kellogg, a indiqué une source au sein de la présidence à Kiev.Andriï Sybiga a indiqué sur X que lui et Roustem Oumerov s’entretiendraient avec leurs homologues britanniques David Lammy et John Healey.”La voie vers la paix n’est pas facile mais l’Ukraine a été et reste engagée dans les efforts de paix”, a déclaré Andriï Iermak.- “Irréaliste” -Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu après plus de trois ans d’invasion russe.Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre “terrible et insensée”, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours d’un éventuel accord.Entretemps, l’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, ont indiqué la Maison Blanche et le Kremlin, sans préciser la date.Selon le Financial Times, le président russe Vladimir Poutine a proposé à M. Witkoff début avril d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse Ria Novosti.Kiev et ses alliés européens réclament pour leur part un retour complet de l’Ukraine dans ses frontières d’avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifiée en février d'”irréaliste”.Par ailleurs, Pékin a dénoncé mercredi des “accusations sans fondement” après que l’Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l’armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.”La Chine s’oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique”, a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun.

Abbas urges Hamas to free Gaza hostages as Israeli strikes kill 18

Palestinian president Mahmud Abbas on Wednesday urged Hamas to free all hostages in Gaza, saying their captivity provided Israel with “excuses” to attack the territory, as rescuers recovered charred bodies from an Israeli strike.At least 18 people were killed across the Gaza Strip by Israeli strikes, while Germany, France and Britain urged Israel to end its blockade on aid entering the besieged territory.Israel resumed its military campaign in Gaza on March 18, bringing an end to the ceasefire that had largely paused hostilities and resulted in the release of 33 hostages from Gaza and approximately 1,800 Palestinian prisoners from Israeli jails.Talks aimed at reaching a new ceasefire have so far failed to produce any breakthroughs, and a Hamas delegation is currently in Cairo for renewed negotiations with Egyptian and Qatari mediators.”Hamas has given the criminal occupation excuses to commit its crimes in the Gaza Strip, the most prominent being the holding of hostages,” Abbas said at a meeting in Ramallah, the seat of the Palestinian Authority (PA) in the Israeli-occupied West Bank.”I’m the one paying the price, our people are paying the price, not Israel. My brother, just hand them over.”Ties between Abbas’ Fatah party and Hamas have been tense, with deep political and ideological divisions for nearly two decades.Abbas and the PA have often accused Hamas of undermining Palestinian unity, while Hamas has criticised the former for collaborating with Israel and cracking down on dissent in the West Bank.- ‘Charred bodies’ -Israel continued to pound Gaza on Wednesday, with rescuers saying at least 18 people had been killed since dawn, including 11 in a strike on a school-turned-shelter for displaced people.”The school was housing displaced people. The bombing sparked a massive blaze, and several charred bodies have since been recovered,” he said, describing the attack on Yaffa school in Al-Tuffa neighbourhood of Gaza City.Several bodies, wrapped in white shrouds, were laid at the morgue of Al-Shifa hospital, an AFP journalist reported.At the hospital, women were seen weeping over the body of a child wrapped in a white shroud.Grieving relatives carried the bodies of their loved ones for burial, including those of children.”We want nothing more than for the war to end, so we can live like people in the rest of the world,” said Walid al-Najjar, a resident of Khan Yunis.”We are a people who are poor, devastated — our lives are lost.”- ‘No tools’ to retrieve bodies -Since the war began following Hamas’s October 7, 2023, attack on Israel, tens of thousands of displaced Gazans have sought refuge in schools to escape the violence.Aid agencies estimate that the vast majority of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced at least once since the war began.”We lack the necessary tools and equipment to carry out effective rescue operations or recover the bodies of martyrs,” Bassal said.On Tuesday, the Israeli military stated that it had targeted approximately 40 “engineering vehicles”, alleging they were being used for “terror purposes”. Elsewhere in Gaza, additional fatalities were reported on Wednesday, including four people killed in Israeli shelling of homes in eastern Gaza City, according to Bassal.The Israeli military did not immediately comment on the latest strikes.Since Israel’s military campaign resumed, at least 1,928 people have been killed in Gaza, bringing the total death toll since the war erupted to at least 51,305, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Hamas’s attack on Israel in 2023 that ignited the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Germany, France, and Britain on Wednesday called on Israel to stop blocking humanitarian aid into Gaza, warning of “an acute risk of starvation, epidemic disease and death”.”We urge Israel to immediately restart a rapid and unimpeded flow of humanitarian aid to Gaza in order to meet the needs of all civilians,” their foreign ministers said in a joint statement.The UN also warned that many community kitchens that are providing food for displaced people are also shutting due to depleting stocks.

Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière

Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.

Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière

Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.

Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière

Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.

Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière

Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.

Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière

Le salon de l’automobile de Shanghai a débuté mercredi en illustrant la nouvelle donne de l’automobile mondiale, avec de fortes ambitions de la Chine à l’export malgré la tempête des droits de douane.Les groupes chinois ont multiplié les lancements, démontrant leur avance technologique dans les voitures électriques.La startup Xpeng a dévoilé un système de batterie permettant de retrouver 420 kilomètres d’autonomie en 10 minutes, en réponse à de récentes annonces du leader chinois du secteur BYD et du géant des batteries CATL.Sur le stand de BYD, une foule compacte de visiteurs, de journalistes et d’influenceurs a assisté à la présentation de cinq nouvelles voitures de sa gamme “Ocean”, ainsi qu’un nouveau SUV de sa marque de luxe Yangwang, et un concept sportif de son autre marque premium, Denza.La Chine est devenue le premier marché automobile mondial, notamment via l’explosion des ventes de voitures électriques. Mais les centaines de modèles exposés au Palais des congrès de Shanghai, construits par des groupes chinois comme étrangers, sont freinés à l’export par les droits de douane européens et américains.”Les droits de douane ont des conséquences pour nos affaires, principalement sur leur rentabilité”, a souligné Brian Gu, l’un des patrons de la startup de voitures électriques Xpeng. “Mais nous avons un engagement sur le long terme (en Europe) (…) On travaille avec nos partenaires pour décider des meilleurs modèles à exporter, des tarifs, ainsi que d’une potentielle production locale”, a expliqué M. Gu dans une interview à l’AFP.Le constructeur Nio a reporté de son côté le lancement en Europe de sa marque d’entrée de gamme Firefly. “Il ne faut pas être irréaliste”, a souligné à l’AFP son président, Lin Qihong. “On peut revoir les objectifs de vente à la baisse pour certains modèles, mais il faut qu’on garde un bon rythme (dans le développement des marchés)”.- Contre-offensive -Les droits de douane compliquent aussi la vie des constructeurs allemands, qui en plus de leur recul sur le marché chinois, se retrouvent à affronter les droits de douane américains.”La complexité actuelle de ce qui se passe, avec un paysage géopolitique, économique et commercial qui change, est inédite dans ma carrière de 32 ans dans l’automobile”, a lâché le patron de Mercedes Ola Kallenius lors d’une table ronde avec des journalistes.Oliver Zipse, le patron de BMW, très touché par les droits de douane américains, a répété que la marque munichoise “continuera de défendre l’ouverture des marchés”.Sur le stand de BMW, un dirigeant étranger parlait en mandarin avec un robot, avant qu’Oliver Zipse ne dévoile un SUV futuriste de sa nouvelle gamme “Neue Klasse”. Une version dédiée à la Chine sera lancée dès l’an prochain.Les groupes étrangers essaient tous de combler le retard pris sur les Chinois, qui conçoivent et lancent de nouveaux modèles en quelques mois.”Nous n’allions pas à la même vitesse parce que les marques chinoises font preuve d’une rapidité exceptionnelle” pour l’industrie automobile, a expliqué le patron de Nissan pour la Chine, Stephen Ma. Après avoir vu ses ventes divisées par deux en quelques années, le groupe japonais a annoncé qu’il allait investir 10 milliards de yuans supplémentaires en Chine (1,2 milliard d’euros) et y lancer dix nouveaux modèles d’ici l’été 2027, contre huit prévus jusqu’ici.Volkswagen, premier groupe étranger en Chine mais en difficulté lui aussi, a dévoilé de son côté une contre-offensive massive. Une série de modèles électriques pensés “en Chine pour la Chine”, réalisés avec des groupes locaux pour aller plus vite et faire des économies, doit arriver dans les concessions dès cette année. Pour reprendre quelques parts de marché, ces modèles mettent en avant les technologies dont sont friands les Chinois, des lumières personnalisables aux aides à la conduite, comme pour la nouvelle Audi E5 Sportback.