Japon: démission du Premier ministre Ishiba

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche sa démission à la tête de son parti et de facto de son poste de chef de gouvernement, poussé par les principaux membres de son parti qui appelaient à un changement de direction après de mauvais résultats aux élections de la chambre haute cet été.Cette décision n’est pas une surprise tant le chef du gouvernement était sous pression. Mais Shigeru Ishiba avait jusqu’à présent ignoré ces appels, déclarant mardi encore qu’il “prendrai une décision appropriée le moment venu”.”J’ai décidé de démissionner de mon poste de président du Parti libéral-démocrate”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée en fin d’après-midi.”Maintenant que les négociations sur les mesures tarifaires américaines sont arrivées à leur terme, je pense que c’est le moment approprié, a-t-il ajouté. J’ai décidé de me retirer et de laisser la place à la prochaine génération.”Cette décision intervient moins d’un an après que le dirigeant de 68 ans a pris la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), historiquement dominant, devenant le chef du gouvernement.Au Japon, le Premier ministre est traditionnellement le président du parti au pouvoir, en l’occurrence le PLD depuis des décennies quasiment sans interruption.Selon la chaîne de télévision NHK, les parlementaires et responsables régionaux du PLD à travers le Japon, devaient appeler lundi à une nouvelle élection à la tête du parti.NHK affirme que M. Ishiba souhaite éviter les divisions au sein de son parti, tandis que le quotidien Asahi Shimbun a estimé qu’il ne pouvait plus résister aux appels croissants à son départ.Samedi soir, Ishiba s’est entretenu avec le ministre de l’Agriculture Shinjiro Koizumi et l’ancien Premier ministre Yoshihide Suga, poids lourd du parti, qui l’ont exhorté à quitter son poste, ont affirmé des médias nippons.Il y a quelques jours, quatre hauts responsables du PLD, dont le secrétaire général Hiroshi Moriyama, avaient proposé leur démission, affaiblissant encore un peu plus la position de Shigeru Ishiba.- Contexte paradoxal -Ishiba, lui-même arrivé au pouvoir le 1er octobre 2024 après le départ de son prédécesseur Fumio Kishida, également démissionnaire, était sous le feu des critiques internes au PLD, après les mauvais résultats du PLD lors des derniers scrutins.Lors des élections sénatoriales du 20 juillet, la coalition dirigée par le PLD a perdu sa majorité, quelques mois seulement après avoir été contrainte de former un gouvernement minoritaire en raison de sa débâcle électorale à la chambre basse.Cette démission intervient dans un contexte paradoxal puisque Shigeru Ishiba était en pleine remontée dans les sondages notamment après l’accord commercial avec les Etats-Unis.La cote de popularité de son gouvernement a connu un rebond surprise fin août atteignant 39% d’opinions favorables, soit une hausse record de 17 points par rapport à juillet, selon un sondage publié par le quotidien Yomiuri.D’après cette enquête, les Japonais étaient plus nombreux (50%) à vouloir que le Premier ministre reste en fonction qu’à demander sa démission (42%). Et selon une enquête réalisée pour le quotidien Mainichi, 33% des Japonais le soutiennent, soit une hausse de quatre points, et la première fois qu’il dépasse les 30% depuis février.Le quotidien Yomiuri attribue cette remontée notamment à l’accord commercial conclu fin juillet avec les États-Unis –deux jours après les élections au Japon– qui a réduit les droits de douane américains de 25% à 15%.Et le quotidien cite également les efforts du gouvernement pour freiner la récente flambée des prix du riz, qui alimente l’inflation au Japon.Pour lui succéder, certains observateurs placent notamment sa grande rivale Sanae Takaichi, considérée comme une nationaliste dure et arrivée en deuxième position lors de la dernière élection à la direction en 2024. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elle serait candidate.Un sondage du quotidien Nikkei réalisé fin août plaçait Takaichi comme la plus “appropriée” pour succéder à Ishiba, suivie par le ministre de l’Agriculture Koizumi.

Japon: démission du Premier ministre Ishiba

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche sa démission à la tête de son parti et de facto de son poste de chef de gouvernement, poussé par les principaux membres de son parti qui appelaient à un changement de direction après de mauvais résultats aux élections de la chambre haute cet été.Cette décision n’est pas une surprise tant le chef du gouvernement était sous pression. Mais Shigeru Ishiba avait jusqu’à présent ignoré ces appels, déclarant mardi encore qu’il “prendrai une décision appropriée le moment venu”.”J’ai décidé de démissionner de mon poste de président du Parti libéral-démocrate”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée en fin d’après-midi.”Maintenant que les négociations sur les mesures tarifaires américaines sont arrivées à leur terme, je pense que c’est le moment approprié, a-t-il ajouté. J’ai décidé de me retirer et de laisser la place à la prochaine génération.”Cette décision intervient moins d’un an après que le dirigeant de 68 ans a pris la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), historiquement dominant, devenant le chef du gouvernement.Au Japon, le Premier ministre est traditionnellement le président du parti au pouvoir, en l’occurrence le PLD depuis des décennies quasiment sans interruption.Selon la chaîne de télévision NHK, les parlementaires et responsables régionaux du PLD à travers le Japon, devaient appeler lundi à une nouvelle élection à la tête du parti.NHK affirme que M. Ishiba souhaite éviter les divisions au sein de son parti, tandis que le quotidien Asahi Shimbun a estimé qu’il ne pouvait plus résister aux appels croissants à son départ.Samedi soir, Ishiba s’est entretenu avec le ministre de l’Agriculture Shinjiro Koizumi et l’ancien Premier ministre Yoshihide Suga, poids lourd du parti, qui l’ont exhorté à quitter son poste, ont affirmé des médias nippons.Il y a quelques jours, quatre hauts responsables du PLD, dont le secrétaire général Hiroshi Moriyama, avaient proposé leur démission, affaiblissant encore un peu plus la position de Shigeru Ishiba.- Contexte paradoxal -Ishiba, lui-même arrivé au pouvoir le 1er octobre 2024 après le départ de son prédécesseur Fumio Kishida, également démissionnaire, était sous le feu des critiques internes au PLD, après les mauvais résultats du PLD lors des derniers scrutins.Lors des élections sénatoriales du 20 juillet, la coalition dirigée par le PLD a perdu sa majorité, quelques mois seulement après avoir été contrainte de former un gouvernement minoritaire en raison de sa débâcle électorale à la chambre basse.Cette démission intervient dans un contexte paradoxal puisque Shigeru Ishiba était en pleine remontée dans les sondages notamment après l’accord commercial avec les Etats-Unis.La cote de popularité de son gouvernement a connu un rebond surprise fin août atteignant 39% d’opinions favorables, soit une hausse record de 17 points par rapport à juillet, selon un sondage publié par le quotidien Yomiuri.D’après cette enquête, les Japonais étaient plus nombreux (50%) à vouloir que le Premier ministre reste en fonction qu’à demander sa démission (42%). Et selon une enquête réalisée pour le quotidien Mainichi, 33% des Japonais le soutiennent, soit une hausse de quatre points, et la première fois qu’il dépasse les 30% depuis février.Le quotidien Yomiuri attribue cette remontée notamment à l’accord commercial conclu fin juillet avec les États-Unis –deux jours après les élections au Japon– qui a réduit les droits de douane américains de 25% à 15%.Et le quotidien cite également les efforts du gouvernement pour freiner la récente flambée des prix du riz, qui alimente l’inflation au Japon.Pour lui succéder, certains observateurs placent notamment sa grande rivale Sanae Takaichi, considérée comme une nationaliste dure et arrivée en deuxième position lors de la dernière élection à la direction en 2024. Elle a d’ores et déjà déclaré qu’elle serait candidate.Un sondage du quotidien Nikkei réalisé fin août plaçait Takaichi comme la plus “appropriée” pour succéder à Ishiba, suivie par le ministre de l’Agriculture Koizumi.

Ukraine: le siège du gouvernement incendié après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été incendié dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.”L’incendie a déjà été éteint, mais les sauveteurs sont en train de démonter et d’arroser les structures afin de remettre le bâtiment en état et de s’assurer que tout est en ordre”, a précisé en début d’après-midi à la télévision Pavlo Petrov, porte-parole des services de secours.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Le monde doit répondre” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”, dénonçant des frappes menées “de manière indiscriminée”.”Le Kremlin bafoue la diplomatie, foule aux pieds le droit international et tue sans discernement”, a regretté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Fin août, une vague massive de drones et missiles russes sur Kiev avait fait plus de 25 morts et endommagé les locaux de la délégation de l’Union européenne ainsi que le bureau du British Council.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.Kiev a multiplié ces derniers mois les attaques visant des sites énergétiques russes pour tenter de frapper Moscou au porte-monnaie. Ces frappes font régulièrement des victimes civiles.Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.- Négociations dans l’impasse -Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

Ukraine: le siège du gouvernement incendié après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été incendié dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.”L’incendie a déjà été éteint, mais les sauveteurs sont en train de démonter et d’arroser les structures afin de remettre le bâtiment en état et de s’assurer que tout est en ordre”, a précisé en début d’après-midi à la télévision Pavlo Petrov, porte-parole des services de secours.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Le monde doit répondre” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”, dénonçant des frappes menées “de manière indiscriminée”.”Le Kremlin bafoue la diplomatie, foule aux pieds le droit international et tue sans discernement”, a regretté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Fin août, une vague massive de drones et missiles russes sur Kiev avait fait plus de 25 morts et endommagé les locaux de la délégation de l’Union européenne ainsi que le bureau du British Council.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.Kiev a multiplié ces derniers mois les attaques visant des sites énergétiques russes pour tenter de frapper Moscou au porte-monnaie. Ces frappes font régulièrement des victimes civiles.Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.- Négociations dans l’impasse -Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

L’adolescent italien Carlo Acutis devient le premier saint millenial

Il est le premier saint de l’Eglise catholique à avoir vécu au XXIe siècle: Carlo Acutis, un adolescent italien féru d’internet mort en 2006, a été canonisé dimanche au Vatican par le pape Léon XIV en présence de dizaines de milliers de fidèles.Sous un grand soleil, au moins 80.000 personnes selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes exhibant des drapeaux de leur pays ou des photos de l’adolescent au polo rouge, se sont rassemblées sur la place.Au cours d’une messe solennelle, le pape américain a prononcé la formule de sanctification en latin, en présence de la famille de Carlo, dont sa mère et son frère, accueillie par des applaudissements.La canonisation de Carlo Acutis, emporté à l’âge de 15 ans par une leucémie foudroyante, était initialement prévue le 27 avril, mais avait été reportée en raison de la mort du pape François.Surnommé le “cyber-apôtre” ou “geek de Dieu” pour ses talents en informatique qu’il mettait à profit pour parler du Christ, ce “saint 2.0″ né à Londres en 1991 dans une famille peu pratiquante était habité d’une foi précoce et brûlante, au point de se rendre à la messe chaque jour.”Carlo Acutis était un exemple pour moi, car il a su allier son quotidien – l’école, le football et sa passion pour l’informatique – à une foi inébranlable”, a confié à l’AFP Filippo Bellaviti, 17 ans, originaire de Vignate près de Milan (nord), venu avec un groupe pour la journée.”Il n’avait que 15 ans à sa mort et il a accompli tant de choses. Cela montre que même jeune, on peut faire beaucoup, avoir un impact sur le monde”, a renchéri Eleanor Hauser, une adolescente américaine du même âge originaire de Caroline du Nord.- Engouement mondial -Lors de cette cérémonie, Léon XIV a aussi canonisé un autre jeune Italien, l’étudiant laïc Pier Giorgio Frassati (1901-1925), un passionné d’alpinisme réputé pour son engagement social et spirituel.Il a salué dans ces deux parcours “une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’oeuvre”.A la fin de la messe, Robert Francis Prevost s’est offert un bain de foule sur la place, saluant et bénissant les fidèles à bord de sa “papamobile” dans une ambiance chaleureuse.Le Vatican a reconnu à Carlo Acutis, béatifié en 2020 par le pape François, deux miracles posthumes: la guérison d’un enfant brésilien atteint d’une rare malformation du pancréas, puis celle d’une étudiante costaricienne grièvement blessée dans un accident.Sa vie et ces miracles ont suscité un engouement inédit dans le monde, notamment en Italie et en Amérique du Sud.Avec près d’un million de visiteurs en 2024, selon le diocèse, la fréquentation est en hausse continue au Sanctuaire de la Spoliation à Assise (centre) où le corps de l’adolescent, visage joufflu et cheveux de jais, est exposé en jeans, baskets et veste de jogging.”Nous sommes tous appelés à être saints… chacun est spécial”, a déclaré samedi sa mère Antonia Salzano dans une vidéo publiée samedi par le diocèse d’Assise.- Procédure ultra-rapide -L’Eglise catholique promeut le parcours de cet adolescent à la vie ordinaire auprès des jeunes, qui s’identifient plus facilement à sa vie quotidienne qu’avec certains martyrs du Moyen-Âge.La canonisation – étape finale vers la sainteté dans l’Eglise catholique, succédant à la béatification – est le fruit d’un long et méticuleux processus et ne peut être approuvée que par le pape. Elle requiert trois conditions : être mort depuis cinq ans au moins, avoir mené une vie chrétienne exemplaire et avoir accompli au moins deux miracles.Cette décision fait l’objet d’un “procès” (enquête) instruit au Vatican: des spécialistes (médecins, théologiens) sont notamment chargés d’évaluer l’existence de miracles – souvent des guérisons non expliquées scientifiquement.Le procès de canonisation du jeune homme a été extraordinairement rapide.Déclaré “saint” à ses côtés dimanche, Pier Giorgio Frassati, né à Turin dans une famille bourgeoise, avait rompu avec le parcours de son père, sénateur et fondateur du quotidien La Stampa, pour se mettre au service des pauvres et des malades de sa ville.Mort à 24 ans d’une poliomyélite, cet étudiant en ingénierie, béatifié par Jean-Paul II en 1990, résumait son idéal par la devise “Verso l’alto”, toujours tendre vers le haut.

L’adolescent italien Carlo Acutis devient le premier saint millenial

Il est le premier saint de l’Eglise catholique à avoir vécu au XXIe siècle: Carlo Acutis, un adolescent italien féru d’internet mort en 2006, a été canonisé dimanche au Vatican par le pape Léon XIV en présence de dizaines de milliers de fidèles.Sous un grand soleil, au moins 80.000 personnes selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes exhibant des drapeaux de leur pays ou des photos de l’adolescent au polo rouge, se sont rassemblées sur la place.Au cours d’une messe solennelle, le pape américain a prononcé la formule de sanctification en latin, en présence de la famille de Carlo, dont sa mère et son frère, accueillie par des applaudissements.La canonisation de Carlo Acutis, emporté à l’âge de 15 ans par une leucémie foudroyante, était initialement prévue le 27 avril, mais avait été reportée en raison de la mort du pape François.Surnommé le “cyber-apôtre” ou “geek de Dieu” pour ses talents en informatique qu’il mettait à profit pour parler du Christ, ce “saint 2.0″ né à Londres en 1991 dans une famille peu pratiquante était habité d’une foi précoce et brûlante, au point de se rendre à la messe chaque jour.”Carlo Acutis était un exemple pour moi, car il a su allier son quotidien – l’école, le football et sa passion pour l’informatique – à une foi inébranlable”, a confié à l’AFP Filippo Bellaviti, 17 ans, originaire de Vignate près de Milan (nord), venu avec un groupe pour la journée.”Il n’avait que 15 ans à sa mort et il a accompli tant de choses. Cela montre que même jeune, on peut faire beaucoup, avoir un impact sur le monde”, a renchéri Eleanor Hauser, une adolescente américaine du même âge originaire de Caroline du Nord.- Engouement mondial -Lors de cette cérémonie, Léon XIV a aussi canonisé un autre jeune Italien, l’étudiant laïc Pier Giorgio Frassati (1901-1925), un passionné d’alpinisme réputé pour son engagement social et spirituel.Il a salué dans ces deux parcours “une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’oeuvre”.A la fin de la messe, Robert Francis Prevost s’est offert un bain de foule sur la place, saluant et bénissant les fidèles à bord de sa “papamobile” dans une ambiance chaleureuse.Le Vatican a reconnu à Carlo Acutis, béatifié en 2020 par le pape François, deux miracles posthumes: la guérison d’un enfant brésilien atteint d’une rare malformation du pancréas, puis celle d’une étudiante costaricienne grièvement blessée dans un accident.Sa vie et ces miracles ont suscité un engouement inédit dans le monde, notamment en Italie et en Amérique du Sud.Avec près d’un million de visiteurs en 2024, selon le diocèse, la fréquentation est en hausse continue au Sanctuaire de la Spoliation à Assise (centre) où le corps de l’adolescent, visage joufflu et cheveux de jais, est exposé en jeans, baskets et veste de jogging.”Nous sommes tous appelés à être saints… chacun est spécial”, a déclaré samedi sa mère Antonia Salzano dans une vidéo publiée samedi par le diocèse d’Assise.- Procédure ultra-rapide -L’Eglise catholique promeut le parcours de cet adolescent à la vie ordinaire auprès des jeunes, qui s’identifient plus facilement à sa vie quotidienne qu’avec certains martyrs du Moyen-Âge.La canonisation – étape finale vers la sainteté dans l’Eglise catholique, succédant à la béatification – est le fruit d’un long et méticuleux processus et ne peut être approuvée que par le pape. Elle requiert trois conditions : être mort depuis cinq ans au moins, avoir mené une vie chrétienne exemplaire et avoir accompli au moins deux miracles.Cette décision fait l’objet d’un “procès” (enquête) instruit au Vatican: des spécialistes (médecins, théologiens) sont notamment chargés d’évaluer l’existence de miracles – souvent des guérisons non expliquées scientifiquement.Le procès de canonisation du jeune homme a été extraordinairement rapide.Déclaré “saint” à ses côtés dimanche, Pier Giorgio Frassati, né à Turin dans une famille bourgeoise, avait rompu avec le parcours de son père, sénateur et fondateur du quotidien La Stampa, pour se mettre au service des pauvres et des malades de sa ville.Mort à 24 ans d’une poliomyélite, cet étudiant en ingénierie, béatifié par Jean-Paul II en 1990, résumait son idéal par la devise “Verso l’alto”, toujours tendre vers le haut.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Gorilles en habitat surpeuplé au Rwanda : la moitié des bébés tués par les mâles dominants

Devant un parterre de vedettes internationales, quarante bébés gorilles de montagne se voient baptiser au pied du Parc national des Volcans au Rwanda, où leur existence est menacée par la surpopulation de leur habitat, les mâles dominants tuant souvent les plus petits.L’actrice hollywoodienne Michelle Yeoh, d’ex-gloires du football comme le Français Bacary Sagna et l’Argentin Javier Pastore ou la superstar sénégalo-italienne des influenceurs Khaby Lame sont réunis début septembre pour nommer “leur” bébé gorille au son des fanfares, des collines verdoyantes en arrière-plan.”Je vais faire de lui un gorille star du cinéma”, sourit le réalisateur américain de “Transformers” Michael Bay, qui dit avoir nommé “le sien” “Umurage”, qui signifie “patrimoine” en kinyarwanda, l’idiome national.Mais derrière cette célébration se cache une plus triste réalité : la moitié de ces bébés gorilles pourraient ne pas atteindre l’âge adulte, selon des experts, en raison de violents conflits interfamiliaux.Les gorilles de montagne, ou dos argentés, reviennent de loin dans le massif de la Virunga, immense jungle vallonnée divisée entre le Parc national rwandais des volcans, le Parc national ougandais de Mgahinga et celui des Virunga en République démocratique du Congo, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.Alors qu’à peine 242 d’entre eux étaient recensés en 1981, selon une étude de la légendaire défenseure des primates Dian Fossey, d’intenses efforts de conservation – lutte contre le braconnage, mobilisation des communautés locales, soins vétérinaires… – ont fait passer leur nombre à plus d’un millier.Au rang des grandes satisfactions, ce primate à la superbe fourrure sombre, épaisse et brillante, est depuis 2018 considéré comme “en danger” et non plus “en danger critique” d’extinction, comme le sont les autres grands singes.Mais sa population croissante, dans un habitat grignoté de moitié par l’humain, signifie que les différents groupes se rencontrent plus fréquemment dans l’espace qu’il leur reste. Or les mâles “dos argentés se battent en essayant de protéger leur territoire”, explique à l’AFP Eugène Mutangana, expert en gestion de la conservation Bureau de développement du Rwanda (RDB). Dans le groupe des vaincus, les petits finissent ensuite par être “éliminés” sous les coups du vainqueur, poursuit-il, ajoutant qu’environ la moitié des jeunes gorilles nés cette dernière décennie ont été tués de cette manière.- “Phénomène naturel” -“Ce sont normalement des combats brefs mais acharnés”, narre un ranger du massif des Virunga, qui réclame l’anonymat car la question est sensible au Rwanda, où le tourisme animalier est une importante source de rentrée de devises.Les gorilles ont l’an dernier généré environ 200 millions de dollars pour Kigali, selon le RDB, malgré un nombre de visiteurs limité par les prix élevés des permis animaliers, facturés environ 1.500 dollars par visiteur.”Le dos argenté qui gagne finit par frapper les petits contre des surfaces dures jusqu’à ce qu’ils meurent”, poursuit le ranger, qui raconte avoir parfois emmené des clients voir les gorilles pour ne trouver que des bébés morts.Les mères en deuil s’isolent ensuite souvent du nouveau mâle dominant, confie-t-il.”Nous n’intervenons pas parce que c’est un phénomène naturel”, observe Julius Nziza, vétérinaire en chef de l’ONG Gorilla doctors au Rwanda. “Nous n’intervenons que lorsqu’il s’agit de maladies graves induites par l’homme ou mettant la vie (des gorilles) en danger, comme une grave maladie respiratoire”, ajoute-t-il. Le problème peut toutefois “être résolu en élargissant l’habitat”, affirme le médecin.Le Rwanda a donc décidé d’étendre l’habitat des gorilles de 23 % en relogeant quelque 3.400 familles hors du massif des Virunga, avec des compensations à la clé, affirme Eugène Mutangana, du RDB.Mais l’opération, qui devrait selon lui augmenter de moitié la survie des bébés, a été entamée il y a plusieurs années, et elle pourrait prendre encore plus d’une décennie. Les efforts de conservation sont en outre fragilisés par la présence de nombreux groupes armés dans les collines reculées des Virunga, notamment en RDC, ainsi que par les opérations minières et de déforestation illégales.Les affrontements armés ont perturbé les schémas alimentaires et reproductifs des primates, selon les experts, mais aussi les humains essayant de les préserver. Environ 130 rangers ont été tués au fil des ans pour sauver les gorilles des montagne.

Le PSG appelle à une meilleure coordination médicale avec l’équipe de France

Après les blessures d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué avec les Bleus, le Paris Saint-Germain a adressé un courrier à la Fédération française de football (FFF) pour demander une meilleure “coordination médico-sportive entre clubs et sélection”.Le PSG, privé de Dembélé pour six à huit semaines et de Doué pour quatre semaines environ, demande “urgemment un nouveau protocole (…) plus transparent et collaboratif” autour de “la santé des joueurs”, a-t-il annoncé dimanche.Le club champion d’Europe a assuré qu’il “avait transmis à la FFF des éléments médicaux concrets, avant même le début du rassemblement de l’équipe de France, sur la charge de travail supportable et les risques de blessures de ses joueurs”.Le PSG “déplore que ces recommandations médicales n’aient pas été prises en compte par le staff médical” ainsi que “l’absence totale de sollicitation et de concertation avec ses équipes médicales”.Si le club de Luis Enrique “tient à réaffirmer son attachement à (…) l’équipe de France”, il “souhaite” que ces incidents “graves et évitables” servent de déclic pour garantir “des échanges systématiques, documentés et réciproques entre les staffs médicaux des clubs et de la sélection”.Le club demande enfin le respect d’un “principe de précaution renforcé dans la convocation et l’utilisation des joueurs”, notamment quand ils reviennent de blessure.Ce lien, “on l’a toujours eu avec tous les clubs, on connaît évidemment la situation des joueurs, a répondu Didier Deschamps dimanche dans Téléfoot sur TF1. On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme”.- “Le risque zéro n’existe pas” -Le sélectionneur “comprend” la colère du PSG. “Si j’étais en club j’aurais le même ressenti”, a-t-il expliqué, mais il a rappelé que “le risque zéro n’existe pas. Si vous laissez les joueurs sur le banc, vous ne prenez pas de risques…” Pour montrer que les Bleus tiennent compte des avis des clubs, Deschamps a pris l’exemple de William Saliba et Rayane Cherki, dont respectivement Arsenal et Manchester City avaient annoncé les blessures.”Le protocole prévoit qu’ils doivent faire venir acter leur blessure le lundi matin” à Clairefontaine au début de rassemblement, mais “je ne les fais pas venir”, a expliqué DD.Il a également insisté sur “le ressenti du joueur, qui est très important”, pour assurer que si Dembélé a joué contre l’Ukraine c’est qu’il se sentait prêt.Entré en jeu lors de la victoire des Bleus face à l’Ukraine vendredi (2-0) pour le début des qualifications au Mondial-2026, Dembélé souffre d’une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse droite.Il était entré à la pause à la place de Doué, touché au mollet droit. Les deux joueurs ont quitté le rassemblement des Bleus et Kingsley Coman a été appelé en renfort pour les remplacer.