Wall Street ouvre en petite hausse, prudente avant de nouveaux indicateurs économiques
La Bourse de New York a ouvert en légère hausse mardi, dans l’attente de données sur l’inflation et sur l’emploi aux Etats-Unis, qui pourraient peser sur la trajectoire monétaire privilégiée par la Fed d’ici à la fin de l’année.Dans les premiers échanges, l’indice Nasdaq prenait 0,27% et l’indice élargi S&P 500 grappillait 0,11%. Le Dow Jones était proche de l’équilibre (+0,02%).
Ethiopia inaugurates Africa’s biggest dam, drawing Egyptian protest
Ethiopia inaugurated the continent’s largest hydroelectric project on Tuesday in what Prime Minister Abiy Ahmed called a “great achievement for all black people”, but it drew a protest to the United Nations from downstream nation Egypt. The Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), straddling a tributary of the River Nile, is a national project of historic scale and a rare unifying symbol in a country torn apart by ongoing internal conflicts.Towering 170 metres (550 feet) and stretching nearly two kilometres (1.2 miles) across the Blue Nile near the Sudanese border, construction on the dam began in 2011.The $4-billion megastructure is designed to hold 74 billion cubic metres of water and generate 5,150 megawatts of electricity — more than double Ethiopia’s current capacity.That makes it the largest dam by power capacity in Africa, though still outside the top 10 globally. “GERD will be remembered as a great achievement not only for Ethiopia, but for all black people,” Abiy said at the opening ceremony, attended by regional leaders including Kenyan President William Ruto and Somalia’s President Hassan Sheikh Mohamud.”I invite all black people to visit the dam. It demonstrates that we, as black people, can achieve anything we plan,” said Abiy, who has made the project a cornerstone of his rule.But Egypt, dependent on the Nile for 97 percent of its water, has long decried the project, with President Abdel Fattah al-Sisi calling it an “existential threat” to its water security.In a letter to the United Nations Security Council on Tuesday, Egypt described the inauguration as a “unilateral measure that violates international law” and vowed to defend “the existential interests of its people”.Abiy again insisted the dam is not a threat. “For downstream countries, Ethiopia has accomplished GERD as a shining example for black people. It will not affect your development at all,” he said at the ceremony.- ‘No longer a dream’ -The festivities began the night before with a dazzling display of lanterns, lasers and drones writing slogans like “geopolitical rise” and “a leap into the future”.Analysts say the dam can boost Ethiopia’s industrial production, enable a shift towards electric vehicles and supply the region through power lines that stretch as far as Tanzania. Some 45 percent of Ethiopia’s 130 million people lack electricity, according to World Bank data, and frequent blackouts in the capital Addis Ababa force businesses and households to rely on generators.”It is no longer a dream but a fact,” Pietro Salini, CEO of Italian firm Webuild, the dam’s main construction contractor, told AFP.He said the project had to overcome huge manpower and financing challenges, as well as the brutal civil war of 2020-2022 between the government and rebels from the Tigray region. But now, “this country that was dark in the evening when I first arrived here… is selling energy to neighbouring countries,” said Salini.The Blue Nile provides up to 85 percent of the water that forms the River Nile, combining with the White Nile before heading through Sudan and Egypt. But Salini dismissed concerns from the downstream nations.”The hydroelectric project releases water to produce energy. They are not irrigation schemes that consume water. There’s no change in the flow,” said Salini.Mediation efforts by the United States, World Bank, Russia, the UAE and the African Union have all faltered over the past decade. “For the Egyptian leadership, GERD is not just about water, it is about national security. A major drop in water supply threatens Egypt’s internal stability. The stakes are economic, political and deeply social,” said Mohamed Mohey el-Deen, formerly part of Egypt’s team assessing GERD’s impact.The tensions have not been all bad for Ethiopia’s government.”Ethiopia is located in a rough neighbourhood and with growing domestic political fragility, the government seeks to use the dam and confrontation with neighbours as a unifying strategy,” said Alex Vines, of the European Council on Foreign Relations.
Ethiopia inaugurates Africa’s biggest dam, drawing Egyptian protestTue, 09 Sep 2025 13:24:29 GMT
Ethiopia inaugurated the continent’s largest hydroelectric project on Tuesday in what Prime Minister Abiy Ahmed called a “great achievement for all black people”, but it drew a protest to the United Nations from downstream nation Egypt. The Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), straddling a tributary of the River Nile, is a national project of historic scale …
L’Ethiopie, après 14 ans de travaux, inaugure le plus grand barrage d’Afrique
L’Ethiopie, après 14 ans de travaux, a officiellement inauguré mardi son Grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil, plus grand ouvrage hydroélectrique d’Afrique et “grande réussite pour toutes les personnes noires”, a affirmé son Premier ministre, malgré les tensions générées avec les pays en aval.Le mégabarrage est l’un des rares sujets faisant l’unanimité dans ce pays de la Corne de l’Afrique déchiré par plusieurs conflits armés, encore actifs dans les deux régions les plus peuplées du pays, l’Amhara et l’Oromia.Celle du Tigré est sortie en 2022 d’une guerre civile qui a fait au moins 600.000 morts, selon une estimation de l’Union africaine.Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars, le GERD est un immense ouvrage de près de deux kilomètres de large pour 170 mètres de haut, et d’une contenance totale de 74 milliards de mètres cubes d’eau, selon les derniers chiffres communiqués par l’entreprise italienne Webuild, maître d’oeuvre du barrage.Pour le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, où quelque 45% des 130 millions d’habitants n’ont pas accès à l’électricité il est un gage de “révolution énergétique”, selon des experts.- “Changer la vie” -Le GERD “change la vie de 30 à 40 millions de personnes” en Ethiopie, a qui il donnera accès à l’électricité, s’est félicité le patron de Webuild Pietro Salini, interrogé par l’AFP.Le GERD est “la plus grande réussite de l’histoire des personnes noires”, s’est réjoui le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed lors de son inauguration à Guba, en présence de dirigeants de la région.Parmi ceux-ci, le président sud-soudanais Salva Kiir, qui a indiqué que le plus jeune pays du monde signerait un accord avec l’Éthiopie pour l’achat d’électricité.Plusieurs turbines sur les 13 prévues sont déjà en activité depuis 2022. En juillet dernier, Addis Abeba avait annoncé que l’ouvrage était terminé.Le mégabarrage doit atteindre à terme une capacité de production de 5.150 mégawatts (MW), soit plus du double de ce que l’Ethiopie produit actuellement. Une puissance toutefois largement inférieure à celles des deux plus gros barrages au monde, les Trois-Gorges (22,5 GW) et Baihetan (16 GW), situés en Chine.Le GERD est également parmi les plus hauts barrages d’Afrique, derrière notamment le barrage de Gilgel Gibe III (243 m) sur le fleuve Omo en Éthiopie, inauguré en 2016, et le barrage de Katse sur la rivière Malibamatso au Lesotho (185 m).Il va permettre à Addis Abeba de générer d’importantes recettes grâce à l’électricité vendue à ses voisins. Le Premier ministre a estimé la semaine dernière ses retombées à 1 milliard de dollars par an.Les festivités ont commencé lundi soir, retransmises à la télévision publique. Feu d’artifice géant et autres essaims de drones ont suscité une avalanche de messages de félicitations sur les réseaux sociaux : “Ceci est la vraie prospérité”, a écrit un internaute. “On a réussi”, s’est exclamé un autre.Tant le TPLF -le parti tigréen, au pouvoir jusqu’en 2018- que le Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed, qui lui a succédé, s’en attribuent le mérite.- “Libérer de l’eau” -Hors d’Ethiopie, le mégabarrage est vertement critiqué par l’Egypte, qui le qualifie de “menace existentielle”.Dans une lettre de protestation adressée au conseil de sécurité de l’ONU, le ministère des Affaires étrangères égyptien a dénoncé mardi la décision “unilatérale” de l’Ethiopie d’exploiter le GERD “en violation du droit international”.Le GERD se trouve sur le Nil Bleu, qui prend sa source en Ethiopie et s’écoule jusqu’au Soudan, où il rencontre le Nil Blanc pour former le Nil. Le Nil Bleu fournit jusqu’à 85% des eaux du Nil.Or l’Egypte et ses environ 110 millions d’habitants dépendent à 97% du Nil pour leurs besoins hydriques, notamment pour l’agriculture.Le Soudan a également fait part de son inquiétude.Différentes tentatives de médiation depuis une décennie entre les trois pays – sous l’égide successivement des Etats-Unis, de la Banque mondiale, de la Russie, des Emirats arabes unis et de l’Union africaine – ont toutes échoué.Un conflit ouvert entre l’Ethiopie et l’Egypte est toutefois “peu probable”, selon les différents chercheurs interrogés par l’AFP.Et l’Ethiopie se veut rassurante. “Cela n’affectera en rien votre développement”, a encore assuré Abiy Ahmed aux pays en aval lors de l’inauguration. “Nous ne ferons de mal à personne”.Les barrages “libèrent de l’eau pour produire de l’énergie. Ce ne sont donc pas des systèmes d’irrigation qui consomment de l’eau”, a acquiescé Pietro Salini de Webuild, pour qui il n’y aura “pas de changement dans le débit” du Nil.
Indignation après la découverte d’au moins neuf têtes de cochon devant des mosquées en Ile-de-France
“Une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane”: au moins neuf têtes de cochon ont été découvertes mardi matin devant des mosquées de la capitale et de la région parisienne, suscitant de vives réactions.Ces têtes de porc, animal considéré comme impur par l’islam, ont notamment été découvertes sur la voie publique à Paris, “devant l’entrée de la mosquée Islah” à Montreuil (Seine-Saint-Denis), ainsi qu’à Montrouge, Malakoff (Hauts-de-Seine) et Gentilly (Val-de-Marne), a appris l’AFP auprès de différentes sources.A Paris, des têtes ont été découvertes, notamment devant des mosquées des 15e, 18e et 20e arrondissement, a précisé le parquet de Paris.Plusieurs des têtes de cochon “supportaient une inscription +MACRON+ écrite à l’encre bleue”, a ajouté cette source à l’AFP.Au total, au moins neuf têtes ont été retrouvées, “quatre à Paris et cinq en petite couronne”, a détaillé le préfet de police de Paris Laurent Nuñez lors d’un point presse, disant ne pas exclure “qu’on en découvre d’autres”.”On ne peut s’empêcher de faire des rapprochements avec des actions précédentes (…) dont il a été avéré que c’était des actions d’ingérence étrangère”, a-t-il ajouté, appelant toutefois à rester “très prudent”.Il faisait référence à de précédentes affaires, attribuées de possibles ingérences étrangères, dont les tags d’étoiles de David dans Paris à l’automne 2023 ou de mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024.L’enquête pour provocation à la haine aggravée par la discrimination en raison de l’appartenance à une race ou religion a été confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris, selon le parquet de la capitale, qui centralise les investigations.Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz a dénoncé “une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane”, appelant “à une prise de conscience et à une solidarité nationale”, après s’être entretenu avec la ministre déléguée chargée de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé.Devant la mosquée de l’Union des musulmans de Malakoff, Caroline (prénom modifié) est venue déposer un bouquet de trois roses blanches pour montrer son “soutien et (s)a solidarité”, bien qu’elle ne se considère “pas croyante”. “Les gens ne devraient pas avoir à cacher leur foi, en tout cas c’est pas ce qu’on m’a appris de la laïcité quand j’étais à l’école”, estime l’ancienne directrice d’association de 40 ans.Trois agents de la police judiciaire étaient aussi présents, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Haine islamophobe” -A Paris, la maire PS Anne Hidalgo a condamné des “actes racistes” et a assuré de sa “solidarité avec la communauté musulmane”, précisant que la Ville avait saisi la justice.A Montreuil, l’édile de la ville, Patrice Bessac (PCF), a dénoncé des “actes de haine islamophobe”, avant de se rendre à la mosquée avant la prière de 13h30 pour y “témoigner” de son soutien aux fidèles.De son côté, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) a fait part de son “indignation” face à “cette sorte de profanation”. “J’entends que nos compatriotes musulmans puissent exercer leur foi dans la sérénité”, a-t-il ajouté devant la presse. “Cela fait des mois qu’on alerte, et nous ne sommes pas entendus”, a affirmé à l’AFP Bassirou Camara, le président de l’Addam (association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans), demandant une “réaction forte” des autorités. “On craint que ça aille crescendo. Quel va être la prochaine étape? Jeter des têtes de cochon sur les fidèles ou les agresser physiquement?”, s’est-il interrogé.Sur X, plusieurs personnalités de gauche ont vivement dénoncé ces actes.”Au début la fachosphère s’en prenait aux clandestins, puis est venu le tour des immigrés en situation régulière, ensuite celui des binationaux, maintenant les Français musulmans sur leurs lieux de culte”, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a accusé Bruno Retailleau de “chauffer à blanc” l’islamophobie en France.La droite s’est aussi indignée, la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, estimant ainsi que la République devait “protéger les croyants devant les profanations de leurs lieux de culte qui se multiplient”.La France compte entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du pays et de la communauté musulmane française la première en Europe.
Foot: Nottingham Forest nomme Postecoglou, l’ex-entraîneur de Tottenham
L’entraîneur australien Ange Postecoglou (60 ans) a été nommé par Nottingham Forest, actuel dixième de Premier League, en remplacement du Portugais Nuno Espirito Santo, limogé dans la nuit de lundi à mardi après des dissensions en interne.L’ancien technicien de Brisbane (Australie), Yokohama (Japon) et du Celtic (Ecosse), entre autres, était libre depuis trois mois et son renvoi de Tottenham, où sa deuxième saison s’était achevée sur un titre en Ligue Europa et une dix-septième place en championnat d’Angleterre.Ses débuts sur le banc de Nottingham sont attendus samedi (13h30) à l’Emirates contre Arsenal, le club rival de Tottenham.Chez les Spurs, l’entraîneur né à Athènes avait développé un football ultra-offensif, parfois spectaculaire, mais souvent déséquilibré et trop friable défensivement parlant.”Nous accueillons au sein du club un entraîneur ayant prouvé sa capacité à remporter régulièrement des trophées”, son “expérience” au plus haut niveau et “son désir de construire quelque chose de spécial avec nous à Forest font de lui la personne idéale (…)”, a commenté le propriétaire Evangelos Marinakis.”Ange” est le huitième entraîneur permanent depuis la prise de contrôle du club au maillot rouge, en mai 2017, par l’homme d’affaires grec.Les relations entre Marinakis et Nuno Espirito Santo se sont détériorées durant l’été, avec le mercato au coeur des tensions. L’entraîneur s’est inquiété publiquement du peu de renforts obtenus dans les premières semaines de l’intersaison, avant de les obtenir.Le Portugais avait été nommé en décembre 2023 alors que Nottingham Forest était dix-septième de Premier League. Il a terminé cette saison-là avec six points d’avance sur le premier relégable, Luton, et malgré un retrait de quatre points infligé au club pour des infractions financières.La saison dernière, les “Tricky Trees” ont longtemps occupé le podium de Premier League. Ils ont laissé filer la qualification pour la Ligue des champions lors de l’ultime journée, finissant à la septième place.Ce parcours surprise a cependant permis au double champion d’Europe (1979 et 1980) d’obtenir un billet européen pour la première fois en trente ans. Qualifié pour la Ligue Conférence, il a ensuite été promu en Ligue Europa après la rétrogradation de Crystal Palace dans le sens inverse.L’actuel dixième de Premier League (une victoire, un nul, une défaite) lancera sa campagne continentale le 24 septembre à Séville contre le Bétis.
Hundreds of pro-Palestinian demonstrators rally outside London arms show
Pro-Palestinian protesters gathered Tuesday outside a major arms fair in London as it opened without the presence of Israeli government officials because of tension between Britain and Israel over the Gaza conflict.Police watched as around 300 protesters waved Palestinian flags and held up placards including one reading “UK: Stop arming Israel. Stop the Gaza Genocide.”Three protesters were arrested for assaults on police officers, London’s Metropolitan Police said.The British government excluded the officials from the four-day event, but 51 Israeli defence companies were set to attend, including major arms manufacturer Elbit.Rafael and Israel Aerospace Industries, both government-owned, were also scheduled to have stands, making Israel the fifth-largest national contingent at the fair at the Excel London exhibition centre.The Israeli companies “should be investigated for crimes against humanity, not invited to profit from the unspeakable devastation they have caused in Gaza”, Campaign Against Arms Trade spokesperson Emily Apple said in a statement.Neither company was immediately available for comment when contacted by AFP.Protester Omer Raz, 40, an Israeli postgraduate student living in London, carried a banner reading “Israelis Against Genocide”.He described the Israeli army’s actions in Gaza, where it says it is fighting to crush the Palestinian militant group Hamas, as “unacceptable”.”We believe it’s genocide. Lots of Israelis do oppose it but not strongly enough,” he said.Another protester, who gave her name only as Rose, a 22-year-old French student, said the world had been “witnessing genocide for two years”.”Our countries are still complicit and supplying weapons to Israel,” she said.Britain’s defence ministry announced at the end of August that no Israeli government delegation had been invited to the fair, citing Israel’s “decision to further escalate its military operation in Gaza”.Israel labelled the exclusion of its officials from the Defence and Security Equipment International (DSEI) fair as “discrimination”.At the same time, Israeli President Isaac Herzog was due in London on Tuesday for a three-day official visit.- ‘Offensive weapons’ -The arms fair “includes unrivalled access to international governments, ministries of defence… alongside all UK front line commands”, according to the DSEI UK website.A record number of exhibitors and visitors are expected at the event, as global conflicts including the Russia-Ukraine war have prompted European and other governments to ramp up military spending.France, which is also represented at the show, had in June blocked access to the stands of several Israeli arms manufacturers at the Paris Air show for displaying what it termed “offensive weapons”.Prime Minister Keir Starmer has said Britain will formally recognise a Palestinian state later this month if Israel does not take steps, including agreeing to a ceasefire in the Gaza war, which was sparked by the Hamas attack on Israel in October 2023.London has suspended trade talks with Israel over the conflict, as well as some export licences for arms used in Gaza, but some UK-made parts, such as components for Israeli F-35 jets, are still exported.







