Désarmer toutes les polices municipales? La proposition de LFI provoque un tollé

Faut-il désarmer les polices municipales? À moins d’un an des élections municipales de 2026, la proposition de la cheffe des députés de La France insoumise Mathilde Panot créé la polémique – et reste loin de refléter l’état d’esprit des possibles candidats insoumis sur le terrain.”Une police municipale de proximité n’a pas besoin d’être armée”, a déclaré Mathilde Panot dimanche sur BFMTV, rappelant que La France insoumise souhaitait que la police municipale soit réintégrée dans la police nationale “avec une police de proximité”.”Une police de proximité, ça a existé, ça fonctionnait extrêmement bien et nous regrettons qu’elle ait été démantelée”, a-t-elle insisté, rappelant qu’une présence de la police nationale armée restait la règle.”Traduction: avec cette gauche, vous n’aurez plus le droit à la sécurité. La gauche sans le peuple”, a rapidement réagi sur X le ministre de la Justice Gérald Darmanin (Renaissance).”LFI fait le choix de l’insécurité dans nos communes!”, a pour sa part accusé la présidente (LR) de la région Île-de-France Valérie Pécresse.À gauche, pas vraiment de soutien non plus pour cette proposition.”Je ne me mettrais pas derrière un maire insoumis qui annoncerait qu’il va supprimer la vidéoprotection ou qu’il va supprimer l’armement des policiers. Ça n’a aucun sens. Comment peut-on même l’imaginer?”, a critiqué de son côté le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.Car Mathilde Panot a également estimé que les caméras de surveillance “n’ont jamais prouvé leur utilité”.Interrogé lundi sur TF1, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard n’a pas franchement répondu sur un possible désarmement des policiers municipaux dans les communes qui passeraient sous pavillon insoumis au printemps 2026, se concentrant sur sa “préférence pour de la présence humaine” par rapport à la vidéosurveillance.”C’est beaucoup plus efficace pour lutter contre les problèmes d’insécurité”, a-t-il insisté.Car le sujet du désarmement de la police municipale ne fait pas l’unanimité dans le mouvement de gauche radicale, où une dizaine de députés se préparent à être têtes de liste l’année prochaine.- “Chacun se positionnera” -“Il faut des gages de sérieux. Il y a une demande de bonne gestion de la ville de la part des habitants. Moi je ne pourrais pas désarmer ma municipale par exemple”, indiquait récemment l’un d’eux à l’AFP.”Ça ne sera pas un tabou la délinquance, loin de là. Je ne proposerais pas de désarmer la municipale”, ajoutait un autre.”La réalité locale impose de ne pas désarmer la police municipale de Roubaix, compte tenu de l’augmentation de ses missions et de ses responsabilités”, précise pour sa part à l’AFP David Guiraud, candidat dans la ville du Nord, en précisant que “les policiers municipaux font un usage de leur arme nettement inférieur à celui des policiers nationaux”.Cet hiver le député et cadre insoumis Louis Boyard, candidat à une municipale partielle à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ne proposait pas de désarmer la police municipale en cas de victoire.Au même moment, les Insoumis publiaient leur “boîte à outils programmatique”, une longue série de propositions, pour les élections de 2026, sur lesquelles ils comptent pour améliorer leur implantation locale à un an de la présidentielle.Parmi ces idées, figurait la volonté de “refuser l’armement létal des policiers municipaux”. Ce qui pour les Insoumis inclut les armes à feu et les lanceurs de balles de défense (LBD).”On veut retirer des armes létales, ça ne veut pas dire empêcher les policiers municipaux de se défendre”, explique pour l’AFP le député et co-responsable du programme de LFI, Hadrien Clouet.”Mathilde Panot a repris une des propositions de la boîte à outils. Après chacun se positionnera, il faudra des délibérations locales”, nuance-t-il également.Les Insoumis ne sont pas le seul parti à être traversé par des hésitations sur cette question, alors que la gauche fait régulièrement face aux accusations de laxisme, venues de la droite et de l’extrême droite, sur la question de la sécurité.Les Écologistes, qui ont remporté plusieurs grandes villes lors des dernières élections de 2020, sont eux-mêmes partagés.À Grenoble, le maire et porte-parole du parti vert Éric Piolle refuse d’armer sa police municipale. À l’inverse à Bordeaux, le maire Pierre Hurmic a annoncé l’année dernière qu’un quart de ses 200 agents seraient dorénavant dotés d’armes à feu.

Trump steps up pressure for deals as US tariff deadline nearsMon, 07 Jul 2025 14:33:00 GMT

Donald Trump’s aggressive trade policy faces a critical week as the US president races to secure the bilateral deals he promised, ahead of a shifting deadline for re-imposing steep tariffs on dozens of economies.Trump is due to send a first batch of letters to up to 15 trading partners from noon local time (1600 GMT), …

Trump steps up pressure for deals as US tariff deadline nearsMon, 07 Jul 2025 14:33:00 GMT Read More »

Trump steps up pressure for deals as US tariff deadline nears

Donald Trump’s aggressive trade policy faces a critical week as the US president races to secure the bilateral deals he promised, ahead of a shifting deadline for re-imposing steep tariffs on dozens of economies.Trump is due to send a first batch of letters to up to 15 trading partners from noon local time (1600 GMT), warning that US levies on imports will snap back to elevated levels if foreign governments fail to reach agreements with Washington.The duties will not bounce back until August 1, Treasury Secretary Scott Bessent said over the weekend, a move that appears to give more room for dealmaking.Trump imposed a 10 percent tariff on imports from almost all trading partners in early April, but some economies including the European Union were slated to have this rate increase further.As markets plunged at the time, Trump halted the steeper levies to allow for talks. That pause expires on Wednesday.”We are going to have several announcements in the next 48 hours,” Bessent told CNBC in an interview Monday.”We’ve had a lot of people change their tune in terms of negotiations. So my mailbox was full last night with a lot of new offers, a lot of new proposals,” Bessent said.He reiterated that higher tariff rates for countries would not return until August 1.There was no immediate response from the White House on whether Trump would formally extend the Wednesday deadline.Asked about the letters Trump plans to send out, Bessent said these would inform partners of the tariff rate their products face when trading with the United States, unless they want to “come back and try to negotiate.”- Limited results? -While the Trump administration has signaled hopes of striking dozens of deals by early July, there have been limited results so far.Washington has unveiled pacts only with Britain and Vietnam, while the United States and China agreed to temporarily lower tariff levels on each other’s products that earlier reached three-digits.Bessent told CNBC Monday that he would “be meeting with my Chinese counterpart sometime in the next couple of weeks.”The two sides have so far held high-level talks in Geneva and London.But Washington and Beijing’s pause on tit-for-tat tariffs is due to expire in mid-August.On whether he was disappointed in the number of trade deals achieved so far, Trump’s trade adviser Peter Navarro maintained that he is “happy with the progress we’ve had.””Every country that we run a major deficit with is fully engaged,” he told CNBC on Monday.On Sunday night, Trump wrote on his Truth Social platform that Washington would deliver “tariff letters” or deals to various countries on Monday.In a separate post that night, Trump threatened another 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “Anti-American policies” after they slammed his duties at a summit.For now, partners are still rushing to avert Trump’s tariffs altogether.The European Commission said that EU chief Ursula von der Leyen had a “good exchange” with Trump on trade when the pair spoke Sunday.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba, however, said Sunday that he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.

Inondations au Texas: 27 morts dans le camp d’été dévasté, plus de 80 au total

Les recherches se poursuivent lundi au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après les inondations dévastatrices qui ont fait plus de 80 morts ce week-end, dont 27 enfants et encadrants qui participaient à un camp d’été.”Le camp Mystic est en deuil avec la perte de 27 campeurs et moniteurs après les inondations catastrophiques du fleuve Guadalupe”, ont fait savoir lundi les organisateurs de ce camp d’été chrétien pour filles, sur sa page internet.”Nos coeurs sont brisés aux côtés des familles qui endurent cette tragédie inimaginable”, ont-ils ajouté.Le shérif de Kerr, le comté le plus durement touché, avait annoncé la veille qu’au moins 40 adultes et 28 enfants y avaient été tués.Au moins 13 autres personnes ont perdu la vie dans des comtés voisins.Ce bilan devrait encore s’alourdir, ont prévenu les autorités.”C’est une catastrophe comme l’on n’en a pas vu en 100 ans et c’est tout simplement atroce de voir ce qu’il se passe”, a réagi dimanche Donald Trump, affirmant qu’il se rendrait “probablement” sur place vendredi.Le président américain a par ailleurs réfuté tout lien entre les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux et le lourd bilan dans cette région touristique très fréquentée. Des habitants se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Les services météorologiques ont maintenu lundi leur alerte aux crues dans le centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).- Désolation -Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Dimanche, le fleuve Guadalupe a commencé à retrouver son lit et son calme, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation. Sur l’une d’entre elles, une vache morte était suspendue à un arbre, la tête coincée dans des branchages. Non loin, une voiture était renversée, tandis qu’au sol, des dizaines de poissons morts, emportés par le courant, entraient en décomposition.Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a signé une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes, ainsi que des hélicoptères et des drones, participent aux recherches, ont précisé les autorités.A Hunt, la localité où se trouve le camp d’été, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour y prendre part, par petits groupes de deux ou trois.L’un d’eux, Justin Morales, 36 ans, a confié à l’AFP avoir découvert avec ses compagnons les corps de trois fillettes, dont une des pensionnaires du camp d’été portées disparues.”Nous sommes contents de pouvoir aider les familles à faire leur deuil”, a-t-il dit. Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Le sommet annuel des Brics sous tension après les menaces douanières de Trump

Le sommet annuel des Brics a repris sous tension lundi à Rio de Janeiro, après les menaces de Donald Trump d’imposer des droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent avec les politiques anti-américaines” prônées selon lui par ce bloc de pays émergents.Sans citer nommément les Etats-Unis, ce groupe qui comprend notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud avait exprimé dimanche ses “sérieuses préoccupations” face à l'”augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.De telles mesures “affectent les perspectives de développement économique mondial”, avaient insisté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans leur déclaration conjointe.La réaction du président américain ne s’est pas fait attendre. “Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit quelques heures plus tard sur sa plateforme Truth Social.M. Trump a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi.Le ministre américain du Trésor Scott Bessent avait auparavant affirmé que faute d’accord dans les prochains jours, les surtaxes — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Les droits de douane annoncés début avril avaient été rapidement suspendus par les Etats-Unis, le temps de négocier avec leurs partenaires commerciaux.- Pékin refuse la “confrontation” -En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas “la confrontation” au sujet des droits de douane.La Chine est la puissance dominante des Brics et son président Xi Jinping est le grand absent du sommet à Rio.”La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d’avancer”, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.Les Brics “prônent l’ouverture, l’inclusion et la coopération gagnant-gagnant”, a-t-elle ajouté.La Chine est engagée dans des négociations avec Washington pour parvenir à un accord commercial. À ce jour, seuls le Royaume-Uni et le Vietnam ont réussi à conclure un pacte commercial avec les États-Unis.Créé pour rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président Vladimir Poutine n’a pas fait le déplacement à Rio, mais a célébré en visioconférence “l’autorité et l’influence” du groupe des pays émergents.À Rio, les débats du deuxième et dernier jour du sommet des Brics portent notamment sur le changement climatique, un sujet essentiel pour le Brésil, qui accueillera la Conférence de l’ONU sur le climat COP30 en novembre, dans la ville amazonienne de Belem.

Ligue 1: le Paris FC reprend l’entraînement collectif presque au complet

Le Paris FC a repris l’entraînement collectif presque au complet pour préparer la saison de son retour en Ligue 1, lundi dans son centre d’Orly (Val-de-Marne) sous la pluie.Seuls étaient absents la recrue Moses Simon, sollicité par le Nigeria début juin, et le gardien Obed Nkambadio, engagé avec les Espoirs français à l’Euro, qui bénéficient tous deux d’une semaine de vacances supplémentaire et reprendront le 14 juillet, a-t-on appris auprès du club promu après 46 ans hors de l’élite.L’autre recrue du début de l’été, le défenseur de Reims Nhoa Sangui, était bien sur le terrain du centre d’entraînement trempé par la pluie pour les premiers échanges, après une série de tests individuels effectués jeudi et vendredi.”On ne dirait pas un temps de juillet, mais ce sont des bonnes conditions pour travailler”, a commenté devant les médias présents l’entraîneur Stéphane Gilli.Les joueurs ont touché le ballon dès lundi matin, “comme je le fais toujours dès la première séance”, a expliqué le technicien.Les tests individuels “se sont très bien passés”, a ajouté Gilli. “On a retrouvé des joueurs avec beaucoup d’envie, de motivation, après une belle période de vacances. C’est rare d’avoir un mois et demi de repos, ils sont revenus dans de très bonnes dispositions.”L’objectif numéro un du club est de se maintenir dans l’élite. “Beaucoup de joueurs vont découvrir la Ligue 1, d’autres vont la retrouver, on sait que c’est un championnat très compétitif, un autre monde. On ne va pas se mentir, l’objectif, c’est d’y rester, bien évidemment”, explique le milieu de terrain Maxime Lopez qui a déjà en tête le match de la deuxième journée à Marseille, son club formateur. “Tout club qui monte en Ligue 1 veut se maintenir au minimum”, confirme le buteur Jean-Philippe Krasso.Le PFC disputera son premier amical de l’été le 16 juillet à Bonneuil-sur-Marne contre le champion de Belgique, l’Union Saint-Gilloise, puis partira en stage à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) du 20 au 30 juillet, où il affrontera Saint-Etienne (à Thonon) le 25 et le FC Sion (à Martigny, en Suisse) le 29.Le promu prévoit deux autres matches de préparation contre Le Havre à Orly le 2 août et contre l’équipe de l’UNFP regroupant des joueurs sans contrat, le 9 août dans un lieu à définir.

Russie: un ministre démis de ses fonctions lundi par Poutine s’est suicidé

Le ministre russe des Transports, Roman Starovoït, démis de ses fonctions lundi par le président Vladimir Poutine, s’est suicidé, a annoncé quelques heures plus tard le Comité d’enquête russe dans un communiqué.”Le corps de l’ancien ministre des Transports de la Fédération de Russie, Roman Vladimirovitch Starovoït, a été retrouvé aujourd’hui dans sa voiture, présentant une blessure par balle”, a indiqué le Comité d’enquête, assurant que “la thèse principale (de sa mort, ndlr) est celle d’un suicide”.Une enquête a été ouverte pour “établir” les “circonstances” exactes du décès de l’ancien ministre, a ajouté cette institution chargée des principales investigations en Russie.La date exacte de sa mort n’a pour l’heure pas été précisée par les autorités.M. Starovoït, 53 ans, avait été nommé ministre des Transports en mai 2024, après avoir été gouverneur de la région de Koursk entre 2019 et 2024.Plus tôt lundi, le Kremlin avait publié un décret signé par Vladimir Poutine annonçant que Roman Starovoït était “démis de ses fonctions de ministre des Transports de la Fédération de Russie”. “Le présent décret entre en vigueur à compter de la date de la signature”, précisait le document publié sur le site gouvernemental, sans toutefois donner d’explications sur ce limogeage surprise.Dans la foulée, Vladimir Poutine avait nommé comme nouveau ministre l’ancien adjoint de M. Starovoït, Andreï Nikitine.Interrogé sur ce remplacement, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, s’était borné à dire lors de son point presse que “c’est la décision du chef de l’Etat”.”Le décret ne contient pas l’expression +perte de confiance+”, avait-il ajouté, balayant la question d’un journaliste qui lui demandait si le limogeage de M. Starovoït était lié à une disgrâce du ministre.Vladimir Poutine a reçu au Kremlin le nouveau ministre Andreï Nikitine, selon la présidence russe.”J’espère que vous mettrez toute votre énergie, vos connaissances, vos compétences et vos talents d’organisateur au service de la résolution des tâches les plus importantes qui se posent dans le domaine” des Transports, lui a-t-il dit.Le remplacement de Roman Starovoït intervient au moment où des aéroports russes sont soumis à des fermetures temporaires répétées en raison des attaques de drones ukrainiens, menées par Kiev en réponse à l’offensive russe à grande échelle sur son territoire depuis 2022.”Je vais d’abord m’occuper de la situation dans les aéroports”, a d’ailleurs reconnu immédiatement lundi le nouveau ministre Nikitine, citée par l’agence de presse Ria Novosti.Des médias russes ont aussi évoqué une hypothèse selon laquelle le limogeage de Roman Starovoït est lié à de possibles affaires de corruption dans la région de Koursk.Le ministère russe des Transports gère aussi le dossier des travaux de construction et de rénovation des routes dans les territoires ukrainiens occupés, dans un secteur où la corruption est courante.

Clashes on Nairobi outskirts as police block marchersMon, 07 Jul 2025 14:05:13 GMT

Police blocked roads in a show of force to deter anti-government marchers from the deserted streets of Kenya’s usually bustling capital on Monday, with small groups of protesters clashing with officers on Nairobi’s outskirts.Many people appeared to be staying home rather than attend the annual so-called Saba Saba Day, meaning Seven Seven, marches to commemorate …

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Wall Street recule, recherche plus de clarté sur le plan commercial

La Bourse de New York évolue en baisse lundi, lestée par les incertitudes entourant les droits de douane américains, à quelques jours de la date butoir et après de nouvelles annonces de Donald Trump.Vers 13h55 GMT, le Dow Jones perdait 0,19%, l’indice Nasdaq reculait de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,30%.Pour Adam Sarhan, de 50 Park Investments, le marché “fait une pause et reprend son souffle” après plusieurs séances à battre des records.La raison principale de ce répit est “l’incertitude entourant l’extension de la date butoir des droits de douane et les accords commerciaux” pour lesquels “il y a beaucoup de travail à faire”, alors qu’à ce stade seulement deux accords ont été annoncé (avec le Royaume-Uni et le Vietnam), souligne auprès de l’AFP l’analyste.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président américain Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.Donald Trump a annoncé que les premières lettres, au nombre de “douze, peut-être quinze”, seront envoyées lundi à 16H00 GMT.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il ajouté, sans autre détail.”Les marchés aiment la certitude et cette situation commerciale accroît l’incertitude”, rappelle Adam Sarhan.”Les investisseurs regardent vers l’horizon et veulent des réponses à des questions très importantes: que va-t-il se passer avec le commerce? Avec l’inflation? Avec la Réserve fédérale (concernant ses taux, ndlr)? Avec les bénéfices?”, selon l’analyste.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,37% vers 13H50 GMT, contre 4,35% à la clôture vendredi.”Il n’y a pas de données économiques américaines importantes aujourd’hui, et il n’y en aura pas beaucoup tout au long de la semaine, qui sera marquée par la publication” du compte rendu (“minutes”) de la réunion de juin du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), écrit Patrick O’Hare, de Briefing.com.Au tableau des valeurs, le spécialiste des véhicules électriques Tesla chutait (-7,67% à 291,17 dollars) après que son patron Elon Musk a annoncé samedi la création de sa propre formation politique, le “Parti de l’Amérique”. La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave reculait (-4,82% à 157,24 dollars) à l’annonce de l’acquisition de Core Scientific, une société de minage (création de monnaie numérique). Cette dernière plongeait de 19,77% à 14,44 dollars.Les actions des entreprises pénitentiaires à l’image de GEO Group (+4,18% à 26,41 dollars) et Corecivic (+6,17% à 23,00 dollars) profitaient de la promulgation par Donald Trump de sa “grande et belle loi budgétaire”, qui inclut une augmentation significative du financement des centres de rétention des migrants.L’entreprise de gestion des processus métiers WNS bondissait (+14,15% à 74,63 dollars) à l’annonce de son rachat par le groupe informatique français Capgemini pour 3,3 milliards de dollars.Le but est de créer un acteur majeur de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des services de processus métiers (qui consistent à améliorer l’efficacité des processus d’une entreprise cliente).