A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Hong Kong ferme les écoles et annule les vols à l’approche du super typhon Ragasa

Hong Kong et plusieurs régions du sud de la Chine se sont figés mardi, déclarant l’alerte maximale, fermant les écoles et annulant les vols à l’approche du super typhon Ragasa, comparable à certaines des tempêtes les plus destructrices de l’histoire récente de la région.Le service météorologique de Hong Kong a émis mercredi matin son alerte maximale : “Le signal d’ouragan n°10 a été émis à 02H40 (18H40 GMT mardi). Cela signifie que des vents d’une vitesse moyenne de 118 kilomètres/heure ou plus sont attendus”, a déclaré l’Observatoire de Hong Kong, ajoutant que le signal “restera en vigueur pendant un certain temps”.Plus tôt, il avait indiqué que Ragasa générait des vents d’une vitesse maximale de 205 km/h en son centre en traversant la mer de Chine méridionale en direction de l’ouest.A Hong Kong, les cours ont été suspendus mardi et mercredi dans les écoles, les commerces ont fermé et les services de transport ont été réduits, voire interrompus. La Bourse de la ville a modifié ses règles cette année afin de maintenir les marchés ouverts pendant les typhons, son opérateur ayant déclaré à Bloomberg News qu’il “surveillait de près” la situation.Selon l’aéroport de Hong Kong, aucun vol n’était prévu au décollage après 12H00 (04H00GMT).- Rayons de supermarchés vides -“Le temps devrait commencer à se détériorer rapidement plus tard dans la journée, avec des vents qui se renforceront vite”, a indiqué l’observatoire, ajoutant que la “poussée de tempête significative” pourrait faire monter le niveau de l’eau jusqu’à quatre mètres mercredi matin.Selon un journaliste de l’AFP, des vagues de près de cinq mètres de hauteur s’abattaient sur la promenade en bord de mer à Hong Kong à la tombée de la nuit. Les habitants – 7,5 millions à Hong Kong – se sont précipités pour faire des provisions avant l’arrivée de Ragasa, vidant les rayons des supermarchés.Terence Choi, un habitant du quartier de Heng Fa Chuen, a raconté avoir stocké deux jours de provisions chez lui, rappelant que son lotissement avait été privé d’eau potable et d’électricité lors d’un précédent super typhon.”Si nous perdons l’approvisionnement en eau et en électricité, il sera difficile de cuisiner, donc je suis assez nerveux à ce sujet”, a déclaré l’ingénieur de 59 ans.Les autorités ont demandé aux habitants des zones basses d’être vigilants face aux inondations, tout en ouvrant 46 refuges temporaires. Des barricades et des passerelles surélevées ont été installées.Yang Lee-o, une septuagénaire qui réside depuis 40 ans à Lei Yue Mun, à l’est de l’île de Hong Kong, a raconté à l’AFP que, lors d’un précédent super typhon, l’eau était montée jusqu’à ses cuisses.- Le sud de la Chine touché -Ragasa a déjà touché le nord des Philippines et Taïwan lundi avec son cortège de fortes pluies et de vents violents, forçant des centaines de familles à évacuer.Ragasa, qui tire son nom du mot philippin signifiant “mouvement rapide”, sera au plus près de Hong Kong et de Macao mercredi matin, selon les services météorologiques chinois. Dans une rue du quartier de la gare de  Zhuhai (côte sud de la Chine), les commerçants protégeaient mardi après-midi les devantures des magasins en prévision de la tempête. “Ce typhon est assez puissant. Nous mettons du scotch sur les vitrines pour éviter qu’elles ne se brisent et que le verre ne se retrouve partout”, a expliqué Hong Wei, 28 ans, à l’AFP. “Nous faisons de notre mieux pour éviter certains problèmes mais je suis inquiet”, a-t-elle ajouté. À proximité, les employés d’une boutique de thé empilaient les meubles de terrasse à l’intérieur, tandis que d’autres commerces avaient fermé tôt en prévision de la tempête. Cependant, de nombreux habitants de cette région sujette aux typhons raconté à l’AFP être “habitué à cela”. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.

Trump’s mixed record of ending wars

US President Donald Trump has repeatedly said he ended seven wars since returning to the White House earlier this year, making the inaccurate claim again during a Tuesday speech at the UN General Assembly.”In a period of just seven months, I have ended seven unendable wars,” Trump said.Below, AFP examines the US president’s mixed record on the conflicts between the seven pairs of countries he named in his UN speech.- Cambodia and Thailand -Five days of hostilities between Cambodia and Thailand left dozens dead in July after a territorial dispute boiled over into cross-border combat.A truce began after phone calls from Trump, as well as mediation from Malaysia’s prime minister — chair of the ASEAN regional bloc — and a delegation of Chinese negotiators.Cambodia’s prime minister subsequently said he nominated Trump for the Nobel Peace Prize, crediting the US president with “visionary and innovative diplomacy.”- Kosovo and Serbia -Serbia and Kosovo have not signed a final peace treaty, and NATO-led peacekeeping forces have been stationed in the latter area since the end of the 1998-1999 war between ethnic Albanian guerillas and Serbian forces.Kosovo declared independence in 2008 — a move that Belgrade has not recognized.While Trump did not forge a peace between Kosovo and Serbia, his administration did broker an economic normalization agreement between them during his first term.- Congo and Rwanda -Rwanda and Democratic Republic of Congo signed a peace accord in late June, but intense clashes between Rwandan-backed anti-government M23 fighters and Congolese forces have taken place in the eastern part of the country despite the agreement, which Trump took credit for at the time.The M23 and the Congolese army accused each other in weekend statements of “trampling” on peace efforts or “violating” the accord’s principles.- Pakistan and India -India and Pakistan fought an intense four-day conflict in May that left more than 70 people dead on both sides before Trump announced a ceasefire between the nuclear-armed neighbors.But Indian Prime Minister Narendra Modi said in late July that no world leader had pushed his country to stop fighting Pakistan, without specifically naming Trump.The government of Pakistan, however, has said it would recommend Trump for the 2026 Nobel Peace Prize “in recognition of his decisive diplomatic intervention and pivotal leadership” during the conflict.- Israel and Iran -Israel launched an unprecedented 12-day air campaign targeting Iranian nuclear sites, scientists and top military brass in June in a bid to end the country’s nuclear program — an effort later joined by Washington’s forces, which carried out strikes on three nuclear sites as well.Trump announced a ceasefire between Israel and Iran — which he later accused both countries of violating.He worked to maintain it, seeking to turn around Israeli planes that were in the air, while the Israeli premier’s office said the country had “refrained from further strikes” after a call from Trump.- Egypt and Ethiopia -Tensions between Ethiopia and its downstream neighbor Egypt are heightened over the former country’s inauguration of a massive dam earlier this month.Egypt, dependent on the Nile for 97 percent of its water, has long decried the project, with President Abdel Fattah al-Sisi calling it an “existential threat” to the country’s water security.During his first term in office, Trump publicly mused that Egypt could bomb the dam — leading Ethiopia to accuse the then US leader of trying to provoke a war.Trump has demanded credit for “keeping peace” between Egypt and Ethiopia, but he has not ended a war between them.- Armenia and Azerbaijan -Armenia and Azerbaijan have feuded for decades over their border and the status of ethnic enclaves within each other’s territories, and went to war twice over the disputed Karabakh region, which Azerbaijan recaptured from Armenian forces in 2023.Both Armenia and Azerbaijan have praised US efforts to settle the conflict, and Azerbaijani President Ilham Aliyev has said he would back Trump’s nomination for the Nobel Peace Prize.- Other conflicts -Trump’s efforts to broker a peace in Gaza have been unsuccessful and he has singularly failed to end the conflict in Ukraine — a war he had boasted he could resolve in a single day once he became president.

Plutôt que la taxe Zucman, le rapporteur du budget propose de viser les holdings familiales

Le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Charles de Courson, a estimé mardi que la taxe Zucman réclamée par la gauche “ne tient pas la route”, et proposé plutôt de lutter contre l’optimisation fiscale en visant les holdings familiales. “Personne ne va pleurer sur les 1.800 familles” qui seraient concernées par la mesure théorisée par l’économiste Gabriel Zucman, consistant à taxer à hauteur de 2% par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, a déclaré M. de Courson lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). Mais “la taxe Zucman, cela ne tient pas la route”, a poursuivi l’élu du groupe Liot, évoquant un problème de constitutionnalité et de mise en oeuvre ainsi qu’un impact négatif sur l’économie, avec “l’effondrement d’un certain nombre d’entreprises”. “Il faut donc trouver une alternative pour faire payer les très riches”, a développé M. de Courson: il a proposé de réinstaurer “un précompte mobilier sur les dividendes non distribués dans les holdings” familiales. C’est-à-dire un acompte sur les revenus non distribués par ces holdings, à qui ils ont été versés par des filiales dans le cadre d’un régime fiscal avantageux. Selon lui, le taux de cette retenue pourrait s’élever à 15%, mais peut être débattu.  “Ce qu’il faut, c’est lutter contre l’optimisation fiscale” et “la taxe Zucman ne répond absolument pas à ce problème”, a-t-il ajouté. Dans son édition de mercredi par ailleurs, La Tribune cite une source à Bercy, assurant que l’administration fiscale “planche sur un nouveau levier visant spécifiquement la trésorerie excédentaire des holdings”, particulièrement les holdings patrimoniales, à l’exclusion des biens professionnels.Si ces fonds “servent à acquérir des biens sans lien avec l’activité professionnelle, ils rentreront dans l’assiette de taxation de la trésorerie de la holding”, selon la source citée par le quotidien économique.M. de Courson, qui a fait part de ses propositions la semaine dernière au Premier ministre Sébastien Lecornu, a également suggéré mardi de rallonger la durée de détention des titres, de six ans actuellement à huit ans par exemple, pour obtenir un abattement de 75% sur leur valeur lors de transmissions d’entreprises familiales, prévu dans le pacte Dutreil. Selon La Tribune, ce pacte est également dans le viseur de Bercy, car il exige seulement de placer dans la holding familiale “au moins 50% d’actifs professionnels”, ce qui permet d’y placer tout autant d’actifs privés.La Cour des comptes doit publier prochainement un rapport sur le pacte Dutreil.Concernant la réforme des retraites, dont les socialistes réclament l’abrogation, Charles de Courson a estimé qu’il pouvait y avoir “des aménagements”, par exemple geler la remontée de l’âge légal ou permettre aux personnes ayant leurs annuités de partir à la retraite avant d’avoir atteint l’âge légal.Selon le rapporteur du budget, la France manquera de peu son objectif de ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, après 5,8% en 2024, en raison de recettes moindres que prévu et du “dérapage” des dépenses sociales.L’économiste Gabriel Zucman sera reçu par le groupe Liot mardi prochain à l’Assemblée, selon le groupe. Le lendemain, il participera à un colloque organisé par la commission des Finances de la chambre basse, en compagnie des économistes Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, et Jayati Ghosh.

Lecornu, des tractations en silence

Les Français connaissent à peine le son de sa voix. Cloîtré à Matignon depuis une dizaine de jours, Sébastien Lecornu poursuit ses tractations pour tenter d’éviter la censure en gardant un silence rare à ce niveau de responsabilités.A moins que le nouveau Premier ministre ne sorte de sa réserve à l’issue de sa rencontre mercredi avec les syndicats, soutenus par la gauche, alors qu’il cherche un compromis avec les socialistes. Dans la foulée, mercredi après-midi, M. Lecornu recevra les représentants du patronat.Ce fidèle d’Emmanuel Macron a reçu mardi le soutien du président, qui a dit sur BFMTV avoir “confiance” dans son Premier ministre et les responsables politiques pour “dessiner un chemin”, jugeant “normal” que Sébastien Lecornu “prenne le temps”, saluant son “courage” et son “engagement”.Les syndicats menacent de lancer une nouvelle journée d’action si ce dernier n’accède pas à leurs demandes – qui vont de l’abrogation de la réforme des retraites à une taxe sur les hauts patrimoines – exprimées lors d’une mobilisation d’ampleur jeudi dernier.Au terme de cette journée, le très réservé locataire de Matignon avait assuré que les “revendications” des manifestants étaient “au cœur des consultations” engagées avec les forces politiques et syndicales depuis sa nomination le 9 septembre, donnant un signal à la gauche sans pour autant dévoiler ses intentions.- “Petits bouts” -Au risque de faire monter les enchères et d’augmenter la probabilité d’une censure. Chez les députés socialistes, “tout le monde est très remonté contre Lecornu parce que pour l’instant il ne nous a rien dit”, rapporte un des leurs, qui a “du mal à ne pas voir” une censure à ce stade. “J’entends la stratégie du silence, mais plus le 1er octobre (jour de la rentrée des députés, NDLR) s’approche, plus il va falloir dire quelque chose”, prévient un responsable du Rassemblement national qui n’est “pas en mode négociation”.Depuis sa promesse à son arrivée à Matignon de “rupture” sur la forme comme sur le fond, Sébastien Lecornu ne s’est exprimé publiquement qu’à la fin d’un court déplacement à Mâcon pour annoncer un projet encore flou de maisons “France Santé”.Il ne s’est plié à aucun des grands rendez-vous médiatiques, comme le journal de 20h, passage obligé pour qui veut se faire connaître du grand public.Décrit par certains alliés comme “mutique”, il n’a toujours pas de gouvernement. Sa formation a été repoussée de fin septembre à début octobre, selon plusieurs sources.Chargé tel un “préfigurateur” de “bâtir les accords indispensables” avant de constituer son équipe, il entend trouver “le quoi avant le qui”, insiste son entourage. Et il prend “son temps” pour “laisser redescendre la pression”, soutient un proche. “Il prend les sujets par petits bouts pour débloquer les points et les nœuds”.Une ministre ne croit pas à un accord “solde de tout compte” dès maintenant, même si une censure est possible dès l’ouverture de la session parlementaire. “Il y a des choses qu’on peut se dire maintenant, d’autres à la lecture du PLF (projet de budget de l’État), puis au PLFSS (projet de budget de la Sécurité sociale)”.- “Amorce” -Sébastien Lecornu a reçu mardi, pour la troisième fois, les partis de son “socle commun” du centre et de la droite, qu’il veut mettre d’accord avant de tenter un compromis avec le PS.Sans parler d’abrogation, des parlementaires évoquent la piste d’une suspension de la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle, vue par certains à droite comme “une voie de passage” et par  les socialistes comme “une amorce” de négociation.Sans dire ce qui sortira au final de son chapeau, Sébastien Lecornu a tenté de donner en même temps un signal à la droite de son gouvernement qui pose, elle, des conditions pour y rester.Il a reçu mardi les auteurs d’un rapport sur l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers, que LR et le le RN souhaiteraient réduire, voire supprimer. Ils ont eu notamment un échange sur une proposition du Sénat, à majorité de droite, “de limiter l’AME aux soins urgents et aux pathologies graves”, selon le rapporteur et ancien ministre PS Clauve Evin, joint par l’AFP. M. Evin, accompagné par le haut-fonctionnaire LR Patrick Stefanini, ont dit leur opposition à cette proposition “qui coûterait plus cher en réalité”.En travaillant sur l’AME, “sans qu’il y ait un regard des acteurs de santé, sans qu’il y ait un gouvernement, cela montre bien combien (cette) question est avant tout une question idéologique, de négociation politique”, a déploré le président de l’ONG Médecins du Monde Jean-François Corty.

Lecornu, des tractations en silence

Les Français connaissent à peine le son de sa voix. Cloîtré à Matignon depuis une dizaine de jours, Sébastien Lecornu poursuit ses tractations pour tenter d’éviter la censure en gardant un silence rare à ce niveau de responsabilités.A moins que le nouveau Premier ministre ne sorte de sa réserve à l’issue de sa rencontre mercredi avec les syndicats, soutenus par la gauche, alors qu’il cherche un compromis avec les socialistes. Dans la foulée, mercredi après-midi, M. Lecornu recevra les représentants du patronat.Les syndicats menacent de lancer une nouvelle journée d’action si Sébastien Lecornu n’accède pas à leurs demandes – qui vont de l’abrogation de la réforme des retraites à une taxe sur les hauts patrimoines – exprimées lors d’une mobilisation d’ampleur jeudi dernier.Au terme de cette journée, le très réservé locataire de Matignon avait assuré, par voie de communiqué, que les “revendications” des manifestants étaient “au cœur des consultations” qu’il avait engagées avec les forces politiques et syndicales depuis sa nomination le 9 septembre, donnant un signal à la gauche sans pour autant dévoiler ses intentions.Au risque de faire monter les enchères et d’augmenter la probabilité d’une censure. Chez les députés socialistes, “tout le monde est très remonté contre Lecornu parce que pour l’instant il ne nous a rien dit”, rapporte un des leurs, qui a “du mal à ne pas voir” une censure à ce stade. “J’entends la stratégie du silence, mais plus le 1er octobre (jour de la rentrée des députés, NDLR) s’approche, plus il va falloir dire quelque chose”, prévient un responsable du Rassemblement national qui n’est “pas en mode négociation”.- “Petits bouts” -Depuis sa promesse à son arrivée à Matignon de “rupture” sur la forme comme sur le fond, Sébastien Lecornu ne s’est exprimé publiquement qu’à la fin d’un court déplacement à Mâcon pour annoncer un projet encore flou de maisons “France Santé”.Il ne s’est plié à aucun des grands rendez-vous médiatiques, comme le journal de 20h, passage obligé pour qui veut se faire connaître du grand public.Et deux semaines après sa nomination, ce fidèle d’Emmanuel Macron, que certains alliés décrivent comme “mutique”, n’a toujours pas de gouvernement. Sa formation a été repoussée de fin septembre à début octobre, selon plusieurs sources.Chargé tel un “préfigurateur” de “bâtir les accords indispensables” avant de constituer son équipe, il entend trouver “le quoi avant le qui”, insiste son entourage. Et il prend “son temps” pour “laisser redescendre la pression”, soutient un proche. “Il prend les sujets par petits bouts pour débloquer les points et les nœuds”.Une ministre ne croit pas à un accord “solde de tout compte” dès maintenant, même si une censure est possible dès l’ouverture de la session parlementaire. “Il y a des choses qu’on peut se dire maintenant, d’autres à la lecture du PLF (projet de budget de l’État), puis au PLFSS (projet de budget de la Sécurité sociale)”.Sébastien Lecornu a reçu mardi pour la troisième fois les partis de son “socle commun” du centre et de la droite, qu’il veut mettre d’accord avant de tenter un compromis avec le PS.- “Amorce” -Sans parler d’abrogation, des parlementaires évoquent la piste d’une suspension de la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle, vue à droite comme “une voie de passage” et chez les socialistes comme “une amorce” de négociation.Sans dire ce qui sortira au final de son chapeau, Sébastien Lecornu a tenté de donner en même temps un signal à la droite de son gouvernement qui pose, elle, des conditions pour y rester.Il a reçu mardi après-midi les auteurs d’un rapport sur l’Aide médicale d’État (AME) pour les sans-papiers, que les Républicains et le Rassemblement national (RN) souhaiteraient réduire, voire supprimer. Ils ont eu notamment un échange sur une proposition du Sénat, à majorité de droite, “de limiter l’AME aux soins urgents et aux pathologies graves”, selon le rapporteur et ancien ministre PS Clauve Evin, joint par l’AFP. M. Evin, accompagné par le haut-fonctionnaire LR Patrick Stefanini, ont dit leur opposition à cette proposition “qui coûterait plus cher en réalité”.En travaillant “déjà” sur l’AME, “sans qu’il y ait un regard des acteurs de santé, sans qu’il y ait un gouvernement, cela montre bien combien (cette) question est avant tout une question idéologique, de négociation politique”, a déploré le président de l’ONG Médecins du Monde Jean-François Corty.