Marco Rubio au Mexique pour faire entendre les exigences américaines

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est arrivé mardi au Mexique pour son premier voyage officiel dans le pays, au moment où l’administration Trump accentue sa lutte contre le narcotrafic.Il a atterri dans la soirée à l’aéroport Felipe Angeles de la capitale mexicaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.Cette visite intervient quelques heures après que Donald Trump a annoncé la mort dans une frappe américaines de 11 “narcoterroristes” à bord d’un bateau qui venait de quitter le Venezuela. Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international.Avant de s’envoler, M. Rubio a rappelé la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue, dont ne partie de la production transite par le Mexique.A Mexico, le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer mercredi la présidente Claudia Sheinbaum, qui a jusqu’à présent réussi à préserver une entente cordiale avec Washington malgré des pressions répétées sur les questions migratoire et de lutte contre les cartels de narcotrafiquants.M. Rubio doit ensuite se rendre en Equateur, dirigé par un allié de Donald Trump, le président Daniel Noboa.Le département d’Etat a indiqué que lors de ces deux étapes M. Rubio entendait faire pression pour “des actions rapides et décisives afin de démanteler les cartels, stopper le trafic de fentanyl, mettre fin à l’immigration illégale” et contrer l’influence “malveillante” de la Chine.Mme Sheinbaum a toutefois rappelé qu’elle entendait poser des limites aux velléités interventionnistes américaines au Mexique.- Souveraineté et “collaboration” – “Les Etats-Unis n’agiront pas seuls”, a-t-elle déclaré à la presse. “Nous n’accepterons pas la subordination. Seulement une collaboration entre nations sur un pied d’égalité”, a-t-elle martelé, précisant travailler à un accord en ce sens.Claudia Sheinbaum a jusqu’à présent toujours veillé à se montrer conciliante avec les Etats-Unis, comme son prédécesseur Andres Manuel Lopez Obrador, issu du même parti de gauche, lors du premier mandat de Trump.Menacé de lourdes surtaxes douanières, le Mexique coopère notamment dans la gestion des flux migratoires et a accepté l’extradition de fugitifs recherchés par la justice américaine.Deuxième économie d’Amérique latine après le Brésil, le pays a également pris des mesures pour réduire les importations chinoises, réduisant les possibilités d’accès de celles-ci au marché américain.Mme Sheinbaum “a été catégorique dans la défense de la souveraineté mexicaine, tout en tendant la main aux Etats-Unis pour voir où ils peuvent collaborer”, résume Jason Marczak, du think tank Atlantic Council à Washington.M. Trump a exprimé son respect pour Mme Sheinbaum et a rendu hommage à une de ses idées pour lutter contre le fentanyl, cette puissante drogue qui fait des ravages aux Etats-Unis.La stabilité dans la relation contraste fortement avec les virulentes critiques formulées par Donald Trump envers les dirigeants vénézuélien, colombien et brésilien, tous de gauche.Mais le milliardaire américain est rejeté par 91% des Mexicains, selon une enquête du Pew Research Center publiée en juillet, qui lui reprochent notamment d’avoir assimilé les sans-papiers à des violeurs et de poursuivre la construction d’un mur entre les deux pays.Elue l’an passé, Claudia Sheinbaum est pour sa part plébiscitée pour sa diplomatie et sa gestion des affaires du pays, trois quarts des Mexicains se disant satisfaits de sa politique.

Marco Rubio au Mexique pour faire entendre les exigences américaines

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est arrivé mardi au Mexique pour son premier voyage officiel dans le pays, au moment où l’administration Trump accentue sa lutte contre le narcotrafic.Il a atterri dans la soirée à l’aéroport Felipe Angeles de la capitale mexicaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.Cette visite intervient quelques heures après que Donald Trump a annoncé la mort dans une frappe américaines de 11 “narcoterroristes” à bord d’un bateau qui venait de quitter le Venezuela. Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international.Avant de s’envoler, M. Rubio a rappelé la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue, dont ne partie de la production transite par le Mexique.A Mexico, le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer mercredi la présidente Claudia Sheinbaum, qui a jusqu’à présent réussi à préserver une entente cordiale avec Washington malgré des pressions répétées sur les questions migratoire et de lutte contre les cartels de narcotrafiquants.M. Rubio doit ensuite se rendre en Equateur, dirigé par un allié de Donald Trump, le président Daniel Noboa.Le département d’Etat a indiqué que lors de ces deux étapes M. Rubio entendait faire pression pour “des actions rapides et décisives afin de démanteler les cartels, stopper le trafic de fentanyl, mettre fin à l’immigration illégale” et contrer l’influence “malveillante” de la Chine.Mme Sheinbaum a toutefois rappelé qu’elle entendait poser des limites aux velléités interventionnistes américaines au Mexique.- Souveraineté et “collaboration” – “Les Etats-Unis n’agiront pas seuls”, a-t-elle déclaré à la presse. “Nous n’accepterons pas la subordination. Seulement une collaboration entre nations sur un pied d’égalité”, a-t-elle martelé, précisant travailler à un accord en ce sens.Claudia Sheinbaum a jusqu’à présent toujours veillé à se montrer conciliante avec les Etats-Unis, comme son prédécesseur Andres Manuel Lopez Obrador, issu du même parti de gauche, lors du premier mandat de Trump.Menacé de lourdes surtaxes douanières, le Mexique coopère notamment dans la gestion des flux migratoires et a accepté l’extradition de fugitifs recherchés par la justice américaine.Deuxième économie d’Amérique latine après le Brésil, le pays a également pris des mesures pour réduire les importations chinoises, réduisant les possibilités d’accès de celles-ci au marché américain.Mme Sheinbaum “a été catégorique dans la défense de la souveraineté mexicaine, tout en tendant la main aux Etats-Unis pour voir où ils peuvent collaborer”, résume Jason Marczak, du think tank Atlantic Council à Washington.M. Trump a exprimé son respect pour Mme Sheinbaum et a rendu hommage à une de ses idées pour lutter contre le fentanyl, cette puissante drogue qui fait des ravages aux Etats-Unis.La stabilité dans la relation contraste fortement avec les virulentes critiques formulées par Donald Trump envers les dirigeants vénézuélien, colombien et brésilien, tous de gauche.Mais le milliardaire américain est rejeté par 91% des Mexicains, selon une enquête du Pew Research Center publiée en juillet, qui lui reprochent notamment d’avoir assimilé les sans-papiers à des violeurs et de poursuivre la construction d’un mur entre les deux pays.Elue l’an passé, Claudia Sheinbaum est pour sa part plébiscitée pour sa diplomatie et sa gestion des affaires du pays, trois quarts des Mexicains se disant satisfaits de sa politique.

ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI

L’entreprise américaine OpenAI a annoncé mardi qu’elle allait instaurer un mécanisme de contrôle parental pour son outil d’intelligence artificielle ChatGPT, après que des parents américains ont accusé fin août cet agent conversationnel d’avoir encouragé leur enfant à se suicider.”Dans le mois à venir, les parents pourront lier leur compte avec celui de leur adolescent” et “contrôler la façon dont ChatGPT répond à leur adolescent avec des règles de comportement du modèle”, a déclaré OpenAI dans un billet de blog.D’après l’entreprise, il sera aussi possible pour les parents d’être alertés en cas de détection d’une “détresse aiguë” dans les conversations de leur enfant et de contrôler les paramètres du compte.Cette annonce suit un précédent billet de blog publié fin août, dans lequel l’entreprise avait indiqué qu’elle préparait un mécanisme de contrôle parental.La veille, les parents d’un Californien de 16 ans qui s’est suicidé avaient porté plainte contre OpenAI, accusant ChatGPT d’avoir fourni à leur fils des instructions détaillées pour mettre fin à ses jours et d’avoir encouragé son geste.L’annonce de mardi, “c’est vraiment le strict minimum”, a réagi auprès de l’AFP Melodi Dincer, une avocate qui a porté le dossier en justice avec les parents et une association. Elle estime que de telles mesures devraient déjà être en place, et se montre sceptique sur la mise en œuvre du correctif par OpenAI.”Nous continuons à améliorer la manière dont nos modèles reconnaissent et répondent aux signes de détresse mentale et émotionnelle”, a déclaré de son côté l’entreprise dans son billet de blog mardi.OpenAI a dit prendre d’autres mesures, attendues dans les 120 prochains jours.L’entreprise redirigera ainsi certaines “conversations sensibles” vers des modèles de raisonnement comme GPT-5-thinking, plus évolué.”Les modèles de raisonnement suivent et appliquent plus systématiquement les consignes de sécurité”, a précisé le groupe américain.

ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI

L’entreprise américaine OpenAI a annoncé mardi qu’elle allait instaurer un mécanisme de contrôle parental pour son outil d’intelligence artificielle ChatGPT, après que des parents américains ont accusé fin août cet agent conversationnel d’avoir encouragé leur enfant à se suicider.”Dans le mois à venir, les parents pourront lier leur compte avec celui de leur adolescent” et “contrôler la façon dont ChatGPT répond à leur adolescent avec des règles de comportement du modèle”, a déclaré OpenAI dans un billet de blog.D’après l’entreprise, il sera aussi possible pour les parents d’être alertés en cas de détection d’une “détresse aiguë” dans les conversations de leur enfant et de contrôler les paramètres du compte.Cette annonce suit un précédent billet de blog publié fin août, dans lequel l’entreprise avait indiqué qu’elle préparait un mécanisme de contrôle parental.La veille, les parents d’un Californien de 16 ans qui s’est suicidé avaient porté plainte contre OpenAI, accusant ChatGPT d’avoir fourni à leur fils des instructions détaillées pour mettre fin à ses jours et d’avoir encouragé son geste.L’annonce de mardi, “c’est vraiment le strict minimum”, a réagi auprès de l’AFP Melodi Dincer, une avocate qui a porté le dossier en justice avec les parents et une association. Elle estime que de telles mesures devraient déjà être en place, et se montre sceptique sur la mise en œuvre du correctif par OpenAI.”Nous continuons à améliorer la manière dont nos modèles reconnaissent et répondent aux signes de détresse mentale et émotionnelle”, a déclaré de son côté l’entreprise dans son billet de blog mardi.OpenAI a dit prendre d’autres mesures, attendues dans les 120 prochains jours.L’entreprise redirigera ainsi certaines “conversations sensibles” vers des modèles de raisonnement comme GPT-5-thinking, plus évolué.”Les modèles de raisonnement suivent et appliquent plus systématiquement les consignes de sécurité”, a précisé le groupe américain.

Kim, Poutine et Xi rassemblés à Pékin pour un défilé militaire géant

Une image qui devrait entrer dans l’histoire : le président chinois Xi Jinping a accueilli mercredi le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pékin avant d’assister en compagnie d’une vingtaine de dirigeants étrangers à un grand défilé militaire commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale.M. Xi a serré la main tour à tour à M. Poutine puis à M. Kim ainsi qu’aux autres invités à leur arrivée successive. Puis ils se sont mis en marche sur le tapis rouge, M. Poutine immédiatement à la droite de M. Xi et M. Kim à sa gauche, en tête du groupe des dirigeants vers la place Tiananmen pour assister à la parade, selon les images de la télévision.Le symbole se veut fort : les trois hommes réunis dans la célébration de la victoire sur les menées hégémoniques du Japon et de l’Allemagne nazie au moment où ils sont engagés dans une épreuve de force stratégique avec les Occidentaux, Etats-Unis en tête.La présence de Kim Jong Un en compagnie de ses deux puissants voisins à ce qui s’annonce comme une démonstration de force chinoise sera une première.Aucun dirigeant occidental de premier plan n’est annoncé.Les invités verront pendant 70 minutes les troupes marcher à une impeccable cadence, les avions survoler l’avenue de la Paix éternelle en formations serrées et de nouveaux armements se succéder sur de lourdes remorques. La capitale chinoise, réveillée sous un ciel bleu voilé, est placée depuis des jours sous très haute surveillance militaire et policière. Un vaste périmètre est fermé à la circulation autour de la place Tiananmen.- Un grand coup diplomatique -Jamais depuis son accession au pouvoir fin 2011, Kim Jong Un, avare de sorties hors de son pays reclus et soumis à de lourdes sanctions internationales, ne s’est montré dans une telle réunion de dirigeants étrangers.C’est pour la Chine un grand coup diplomatique et le point d’orgue d’une séquence de quelques jours au cours de laquelle elle a également accueilli un sommet régional des dirigeants d’une vingtaine de pays eurasiatiques.Dans un contexte de tensions géopolitiques et de guerre commerciale et malgré les pressions américaines, la Chine montre qu’elle “possède la faculté de rassembler et l’influence politique pour réunir Poutine et Kim”, dit Lam Peng Er, chercheur à la National University de Singapour.”Xi Jinping montre au reste du monde que Kim Jong Un le rencontre volontiers alors qu’il est réticent à rencontrer à nouveau le président Trump et le président sud-coréen Lee Jae Myung”, dit-il.- Une rare sortie de Corée du Nord -Le président américain Donald Trump a déclenché après son retour à la Maison Blanche une surenchère de droits de douanes réciproques avec la Chine, avant une mise sur pause.Il vient d’accueillir M. Poutine en Alaska pour tenter de trouver une issue à la guerre en Ukraine. Mais M. Poutine n’a montré aucun signe de conciliation pendant son séjour en Chine commencé dimanche. Au contraire, il a de nouveau imputé la guerre à l’Occident. En Chine, il a affiché son entente avec M. Xi.M. Trump s’est dit mardi “très déçu par le président Poutine”. Mais il n’est “pas préoccupé du tout” par l’alliance sino-russe. “Nous avons les forces militaires les plus puissantes au monde, de loin, et ils n’utiliseraient jamais les leurs contre nous. Croyez-moi, ce serait la pire chose qu’ils puissent jamais faire”, a-t-il dit.Quant à la Corée du Nord, les trois rencontres historiques de M. Trump avec M. Kim en 2018 et 2019 au cours de son premier mandat pour enrayer la menace nucléaire et balistique que fait peser la Corée du Nord sur les alliés régionaux des Etats-Unis sont restées sans lendemain.M. Kim a pris du recul sur la scène internationale depuis. Il n’a pas quitté son pays depuis un déplacement en Russie en septembre 2023. Ce sera seulement sa neuvième sortie de Corée du Nord depuis son accession au pouvoir, sans compter deux brefs passages dans la zone démilitarisée à la frontière avec la Corée du Sud.En venant à Pékin, il “démontre aux Nord-Coréens et au monde qu’il a de puissants amis russes et chinois qui le traitent avec respect”, dit l’expert Lam Peng Er.

Condamné pour monopole, Google échappe à l’obligation de vendre Chrome

Google a échappé mardi à l’obligation de se séparer de son navigateur Chrome, réclamée par le gouvernement américain mais rejetée par un juge de Washington, qui lui a toutefois imposé de partager des données de recherches avec ses rivaux pour rééquilibrer la concurrence.En août 2024, la justice avait reconnu Google coupable d’avoir maintenu illégalement son monopole dans la recherche en ligne grâce à des accords de distribution exclusive à plusieurs milliards de dollars par an avec les constructeurs de smartphones comme Apple ou Samsung.Il restait toutefois à connaître la peine de Google: le tribunal a imposé des exigences strictes à Google sur le partage des données afin de rétablir l’équité dans la concurrence sur la recherche en ligne. Mais il ne l’oblige pas à céder son navigateur phare Chrome, comme exigé par le ministère américain de la Justice.Cette décision est l’une des plus importantes depuis deux décennies dans la lutte contre les pratiques monopolistiques des entreprises. Elle aurait pu radicalement bouleverser l’avenir du géant technologique.”La décision d’aujourd’hui reconnaît à quel point le secteur a changé avec l’avènement de l’IA (intelligence artificielle, ndlr), qui offre aux gens beaucoup plus de moyens de trouver de l’information”, a déclaré Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires de Google, invoquant une “compétition intense” désormais à l’oeuvre.Google nourrit toutefois des “inquiétudes” sur l’obligation de partager ses données et de limiter la diffusion de ses services, craignant qu’elle n’affecte ses utilisateurs et leur vie privée.- Réorienter la stratégie -Le gouvernement demandait au juge d’ordonner à Google de vendre Chrome, de partager certaines données avec des concurrents, de ne plus payer Apple et d’autres sociétés pour installer son moteur par défaut sur leurs appareils, et de limiter ses investissements dans d’autres entreprises d’IA.Mais pour le juge, une vente de Chrome “serait extrêmement compliquée et très risquée”, estimant que le ministère a outrepassé ses droits en la demandant.”C’est un peu une victoire pour Google”, au moins à court terme, “mais peut-être une victoire à la Pyrrhus” qui va les contraindre à réorienter leur stratégie, a commenté Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond.Dans la foulée, le cours d’Alphabet, maison mère de Google, augmentait de plus de 7% vers 21H30 GMT dans les échanges électroniques après la fermeture de Wall Street mardi. Apple prenait plus de 3%.Le tribunal estime aussi qu’une interdiction des accords entre Google et les fabricants de téléphone n’était pas souhaitable, invoquant un risque important de répercussions “pour les partenaires de distribution, les marchés connexes et les consommateurs”.En revanche, Google devra mettre à la disposition des “concurrents qualifiés” certaines données d’indexation de recherche et d’informations sur les interactions des utilisateurs pour que ses rivaux puissent améliorer leurs services.L’entreprise devra également distribuer des résultats de recherche à ses concurrents, jusqu’à cinq ans dans certains cas.- Empêcher les accords exclusifs -La décision aborde aussi de manière spécifique la menace émergente que représentent les chatbots d’intelligence artificielle générative tels que ChatGPT, en étendant les restrictions afin d’empêcher Google d’utiliser des accords exclusifs pour dominer le secteur.Un comité technique supervisera la mise en œuvre des mesures correctives, qui prendront effet 60 jours après le prononcé du jugement définitif, censé être rendu plus tard, après un travail de concertation entre les parties d’ici au 10 septembre.Google fait face à une autre affaire judiciaire, en Virginie, où une cour fédérale doit rendre sa décision finale concernant ses activités publicitaires: il y a quelques mois, un juge a statué que Google détenait en la matière un monopole illégal qui étouffait la concurrence.Ces affaires s’inscrivent dans le cadre d’une offensive plus large du gouvernement, aussi bien sous l’administration démocrate que celle des républicains, contre les géants des technologies. Les Etats-Unis ont actuellement cinq affaires antitrust en cours contre de grandes entreprises technologiques. Outre l’affaire initiale sur Google et son moteur de recherche, un dossier visant Meta a été engagé sous la première administration Trump en 2020.L’administration Biden a maintenu ces poursuites tout en engageant de nouvelles affaires contre Apple et Amazon, ainsi que le dossier sur la publicité chez Google.