Nouvelle crise entre Netanyahu et Macron, accusé de nourrir l’antisémitisme

La relation entre la France et Israël est entrée dans une nouvelle zone de crise, cette fois-ci sur le sujet très sensible de l’antisémitisme, Benjamin Netanyahu accusant Emmanuel Macron de nourrir la haine contre les juifs avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.La charge très violente du Premier ministre israélien est contenue dans un courrier officiel adressé au président français. Elle a provoqué une réponse non moins ferme de l’Elysée.Accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” en France en appelant à la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, Benjamin Netanyahu l’appelle “à remplacer la faiblesse par l’action, l’apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire: la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025″.”Je suis préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l’antisémitisme a ravagé les villes françaises”, écrit M. Netanyahu qui affirme qu’il a encore augmenté depuis la décision française sur l’Etat palestinien.Cette analyse “est erronée, abjecte et ne demeurera pas sans réponse”, a répliqué la présidence française, en précisant que le chef de l’Etat ferait une réponse écrite formelle au chef du gouvernement israélien.”La période exige gravité et responsabilité, pas amalgames et manipulations”, a encore indiqué la présidence française qui a ajouté que “la République protège et protègera toujours ses compatriotes de confession juive”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne “considère cette attaque comme injustifiée et hostile à la paix et au consensus international sur le principe d’une solution à deux Etats”, a-t-il dit dans un communiqué. “Le vieux disque qui entretient la confusion entre la critique de l’occupation israélienne et ses crimes ou le soutien aux droits du peuple palestinien à la paix et l’indépendance avec l’antisémitisme ou la haine contre les juifs s’est rayé (…), personne n’est dupe”, a-t-il ajouté.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autres nations du monde à faire de même.L’Assemblée générale de l’ONU prévue en septembre prend fin précisément le 23, date posée par M. Netanyahu dans son courrier.Selon la presse australienne, Benjamin Netanyahu a envoyé le 17 août un courrier similaire au Premier ministre australien, Anthony Albanese, qu’il accuse également “d’alimenter le feu antisémite”, et qu’il somme lui aussi d’agir. Dans sa lettre, le leader israélien loue en contre-exemple le président américain, Donald Trump, pour son “combat” contre les crimes antisémites et pour “protéger les juifs américains”.”Président Macron, l’antisémitisme est un cancer. Il se propage lorsque les dirigeants restent silencieux. Il recule lorsque les dirigeants agissent”, apostrophe encore M. Netanyahu.- Violences inadmissibles -Dans sa lettre, M. Netanyahu liste plusieurs incidents récents, notamment le saccage de l’entrée de bureaux de la compagnie aérienne israélienne El Al à Paris, l’agression d’un homme juif à Livry-Gargan, ou des rabbins “agressés dans les rues de Paris”. “Ces incidents ne sont pas isolés. Ils constituent une plaie”, souligne-t-il.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7-Octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza. Le contexte est  particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.”Les violences contre la communauté juive sont inadmissibles. C’est pourquoi, au-delà des condamnations, le chef de l’Etat a systématiquement demandé à tous ses gouvernements depuis 2017 -et encore davantage après les attentats terroristes du 7 octobre 2023- la plus grande fermeté à l’endroit des auteurs d’actes antisémites”, a ajouté l’Elysée.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël après le 7-Octobre, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien à Gaza. Les appels téléphoniques entre les deux leaders, très fréquents au début de la période, se sont raréfiés.Désaccord sur les livraisons d’armes, critiques sur la tragédie humanitaire que vit le territoire palestinien qualifiée de “honte” et de “scandale” ou encore sur la politique de colonisation en Cisjordanie: les motifs de frictions et de différends se sont succédé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Nouvelle crise entre Netanyahu et Macron, accusé de nourrir l’antisémitisme

La relation entre la France et Israël est entrée dans une nouvelle zone de crise, cette fois-ci sur le sujet très sensible de l’antisémitisme, Benjamin Netanyahu accusant Emmanuel Macron de nourrir la haine contre les juifs avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.La charge très violente du Premier ministre israélien est contenue dans un courrier officiel adressé au président français. Elle a provoqué une réponse non moins ferme de l’Elysée.Accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” en France en appelant à la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, Benjamin Netanyahu l’appelle “à remplacer la faiblesse par l’action, l’apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire: la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025″.”Je suis préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l’antisémitisme a ravagé les villes françaises”, écrit M. Netanyahu qui affirme qu’il a encore augmenté depuis la décision française sur l’Etat palestinien.Cette analyse “est erronée, abjecte et ne demeurera pas sans réponse”, a répliqué la présidence française, en précisant que le chef de l’Etat ferait une réponse écrite formelle au chef du gouvernement israélien.”La période exige gravité et responsabilité, pas amalgames et manipulations”, a encore indiqué la présidence française qui a ajouté que “la République protège et protègera toujours ses compatriotes de confession juive”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne “considère cette attaque comme injustifiée et hostile à la paix et au consensus international sur le principe d’une solution à deux Etats”, a-t-il dit dans un communiqué. “Le vieux disque qui entretient la confusion entre la critique de l’occupation israélienne et ses crimes ou le soutien aux droits du peuple palestinien à la paix et l’indépendance avec l’antisémitisme ou la haine contre les juifs s’est rayé (…), personne n’est dupe”, a-t-il ajouté.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autres nations du monde à faire de même.L’Assemblée générale de l’ONU prévue en septembre prend fin précisément le 23, date posée par M. Netanyahu dans son courrier.Selon la presse australienne, Benjamin Netanyahu a envoyé le 17 août un courrier similaire au Premier ministre australien, Anthony Albanese, qu’il accuse également “d’alimenter le feu antisémite”, et qu’il somme lui aussi d’agir. Dans sa lettre, le leader israélien loue en contre-exemple le président américain, Donald Trump, pour son “combat” contre les crimes antisémites et pour “protéger les juifs américains”.”Président Macron, l’antisémitisme est un cancer. Il se propage lorsque les dirigeants restent silencieux. Il recule lorsque les dirigeants agissent”, apostrophe encore M. Netanyahu.- Violences inadmissibles -Dans sa lettre, M. Netanyahu liste plusieurs incidents récents, notamment le saccage de l’entrée de bureaux de la compagnie aérienne israélienne El Al à Paris, l’agression d’un homme juif à Livry-Gargan, ou des rabbins “agressés dans les rues de Paris”. “Ces incidents ne sont pas isolés. Ils constituent une plaie”, souligne-t-il.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7-Octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza. Le contexte est  particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.”Les violences contre la communauté juive sont inadmissibles. C’est pourquoi, au-delà des condamnations, le chef de l’Etat a systématiquement demandé à tous ses gouvernements depuis 2017 -et encore davantage après les attentats terroristes du 7 octobre 2023- la plus grande fermeté à l’endroit des auteurs d’actes antisémites”, a ajouté l’Elysée.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël après le 7-Octobre, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien à Gaza. Les appels téléphoniques entre les deux leaders, très fréquents au début de la période, se sont raréfiés.Désaccord sur les livraisons d’armes, critiques sur la tragédie humanitaire que vit le territoire palestinien qualifiée de “honte” et de “scandale” ou encore sur la politique de colonisation en Cisjordanie: les motifs de frictions et de différends se sont succédé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Asian markets dip after US tech slide

Asian markets mostly fell Wednesday morning, mirroring a rout of US tech titans the previous day as investors await signals of an interest rate cut in the world’s largest economy.The dips also came after top US and European military leaders met in Washington on Tuesday to discuss the mechanics of a possible Ukraine peace deal.Recent days have seen a whirlwind of diplomatic efforts to resolve the protracted war after President Donald Trump’s high-stakes meeting with Russian counterpart Vladimir Putin in Alaska.Eyes are now on potential face-to-face talks between Putin and Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who has said he is ready for such a meeting.The negotiations have sparked volatility in oil markets, which fell back Tuesday from gains made on Monday.Tokyo’s Nikkei dropped sharply during Wednesday morning trading, while shares in Hong Kong, South Korea, Taipei and Bangkok also fell. Shanghai, Sydney and Manila rose.The previous day on Wall Street saw several major technology firms lose significant market share, including Nvidia, Palantir and Oracle.The selloffs come amid increasing unease over a prolonged rally in tech stocks this year despite a range of uncertainties facing the global economy.Among the challenges are biting tariffs unleashed by Trump on major US trading partners this year.Official data showed Wednesday morning that Japanese exports suffered their steepest drop in more than four years last month.Meanwhile, investors are eagerly awaiting a speech on Friday by US Federal Reserve Chair Jerome Powell at the annual retreat of global central bankers in Jackson Hole, Wyoming.Traders also hope Powell will provide more clues about a widely expected interest rate cut at the Fed’s next policy meeting in September, after data last week provided a mixed picture about inflation in the United States.”Powell’s Wyoming speech is being framed as a high-wire act,” wrote Stephen Innes of SPI Asset Management in a note.”Too dovish, and he risks stoking long-end inflation fears; too stern, and he risks yanking the oxygen mask off equities already trading in rarified air.”- Key figures at around 0215 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.6 percent at 42835.84Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 25045.13Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,731.51Euro/dollar: DOWN at $1.1625 from $1.1646 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3465 from $1.3489Dollar/yen: DOWN at 147.60 yen from 147.64 yenEuro/pound: UP at 86.34 pence from 86.33 penceWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $62.72 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.86 per barrelNew York – Dow: FLAT at 44,922.27 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,189.22 (close)

City girls snub traditional Hindu face tattoos in Pakistan

Grinding charcoal with a few drops of goat’s milk, 60-year-old Basran Jogi peers at the faces of two small Pakistani sisters preparing for their first tattoos.The practice of elder women needling delicate shapes onto the faces, hands, and arms of younger generations stretches back centuries in the Hindu villages that dot the southern border with India.”First draw two straight lines between the eyebrows,” Jogi instructs her friend poised with a sewing needle.”Now insert the needle along the lines – but slowly, until it bleeds.”Six-year-old Pooja barely winces as dotted circles and triangles are tattooed onto her chin and forehead.On the outskirts of the rural town of Umerkot in Sindh province, her seven-year-old sister Champa declares eagerly beside her that “I am ready too”.In recent years, however, as rural Hindu communities in Muslim-majority Pakistan become more connected to nearby cities, many young women have opted out of the “old ways”.”These signs set us apart from others,” said 20-year-old Durga Prem, a computer science student who grew up in the nearby city of Badin.”Our generation doesn’t like them anymore. In the age of social media, young girls avoid facial tattoos because they think these marks will make them look different or unattractive.”Her sister Mumta has also refused to accept the tattoos that mark their mother and grandmothers.”But if we were still in the village, we might have had these marks on our faces or arms,” she reflects.- Ward off evil spirits -Just two percent of Pakistan’s 240 million people are Hindu, and the majority live in rural areas of southern Sindh province.Discrimination against minorities runs deep and Hindu activist Mukesh Meghwar, a prominent voice for religious harmony, believes younger generations do not want to be instantly identified as Hindu in public.Many Muslims believe tattoos are not permissible in Islam, and even those who have them rarely display them in public.”We can’t force our girls to continue this practice,” Meghwar told AFP. “It’s their choice. But unfortunately, we may be the last generation to see tattoos on our women’s faces, necks, hands, and arms,” he said.Few Hindus that AFP spoke with recalled the meaning behind the practice of tattoos or when it began, but anthropologists believe it has been part of their cultural heritage for hundreds of years.”These symbols are part of the culture of people who trace their roots to the Indus civilisation,” anthropologist Zulfiqar Ali Kalhoro told AFP, referring to a Bronze Age period that pre-dates modern religion.”These ‘marks’ were traditionally used to identify members of a community” and to “ward off evil spirits”, he adds. Admiring the work on the grinning faces of the two little sisters, elder Jogi agreed that it was an ancestral tradition that enhanced the beauty of women. “We don’t make them for any specific reason – it’s a practice that has continued for years. This is our passion,” she told AFP.The marks that begin dark black quickly fade to a deep green colour, but last a lifetime. “They belong to us,” said Jamna Kolhi, who received her first tattoos as a young girl alongside Jogi. “These were drawn by my childhood friend –- she passed away a few years ago,” 40-year-old Jamna Kolhi told AFP.”Whenever I see these tattoos, I remember her and those old days. It’s a lifelong remembrance.”

Israel-France row flares over Macron’s move to recognise Palestinian state

A row between Israel and France over Paris’s plan to recognise a Palestinian state next month escalated to crisis level on Tuesday when Prime Minister Benjamin Netanyahu accused President Emmanuel Macron of fomenting “antisemitism”.The Elysee hit back, calling Netanyahu’s allegation “abject” and “erroneous”.”This is a time for seriousness and responsibility, not for conflation and manipulation,” the French presidency added.Netanyahu’s accusation was sent in a letter addressed to Macron, seen by AFP, which said that antisemitism had “surged” in France following the French president’s announcement last month that he will recognise Palestinian statehood.Macron said France would formally recognise a Palestinian state during a UN meeting in September — a move that at the time drew a swift rebuke from Israel.In his letter, Netanyahu said to Macron: “Your call for a Palestinian state pours fuel on this antisemitic fire. It is not diplomacy, it is appeasement. It rewards Hamas terror, hardens Hamas’s refusal to free the hostages, emboldens those who menace French Jews and encourages the Jew-hatred now stalking your streets.”By announcing the move to recognise statehood for Palestinians, France is set to join a list of nations that has grown since the start of the Gaza war nearly two years ago.France is among at least 145 of the 193 UN members that now recognise or plan to recognise a Palestinian state, according to an AFP tally.France has long advocated for the so-called “two-state solution”.It has said its move to recognise a Palestinian state goes against Hamas, which rules Gaza and has excluded a two-state solution.In the West Bank, the Palestinian Authority’s foreign ministry condemned Netanyahu’s remarks, calling them “unjustified and hostile to peace”.”The old record of confusing criticism of the Israeli occupation and its crimes or support for the Palestinian people’s rights to freedom and independence with antisemitism… has become cracked and exposed, and no one is fooled,” the ministry said.- Anti-Jewish violence ‘intolerable’ -In its response to Netanyahu’s antisemitism allegation, the French presidency said that France “protects and will always protect its Jewish citizens”.”Violence against the (French) Jewish community is intolerable,” it added.”That is why, beyond criminal convictions, the president has systematically required all his governments since 2017 — and even more so since the terrorist attacks of October 7, 2023 — to show the strongest action against perpetrators of antisemitic acts,” it said.Macron’s office added that the allegation in Netanyahu’s letter “will not go unanswered”.Macron’s minister for Europe, Benjamin Haddad, separately said that France has “no lessons to learn in the fight against antisemitism”.The issue “which is poisoning our European societies” must not be “exploited”, Haddad added.France is home to Europe’s biggest Jewish community.Reported antisemitic acts in France surged from 436 in 2022 to 1,676 in 2023, before dipping to 1,570 last year, according to the interior ministry.Netanyahu on Tuesday also criticised Australia, which has similarly said it plans to recognise Palestinian statehood next month.The Israeli leader, on his office’s official X account, called his Australian counterpart, Anthony Albanese, a “weak politician who betrayed Israel and abandoned Australia’s Jews”.The personal attack came amid a diplomatic spat between the two countries after the Australian government on Monday cancelled the visa of far-right Israeli politician Simcha Rothman.Hours later, Israel’s Foreign Minister Gideon Saar said he had revoked the visas of Australia’s representatives to the Palestinian Authority.

Costumes drag et “Good luck, Babe!”: l’extravagante Chappell Roan ouvre Rock en Seine

Enfant de l’Amérique profonde devenue égérie queer à 27 ans, Chappell Roan s’apprête à répandre sa pop exubérante à Rock en Seine en ouverture du festival mercredi soir, pour son unique concert de l’année en France.”Pink pony club”, “Good luck, Babe !”, “Hot to go !” ou encore “The subway” sorti début août sont dans la besace de Chappell Roan, à mi-chemin entre phénomène pop et créature incandescente sortie d’un conte fantastique.Ses tenues de scène sont pensées dans les moindres détails, du costume au maquillage et perruques: body scintillant de majorette, cosplay de la statue de la Liberté, armure façon Jeanne d’Arc…En 2024 au festival Coachella, aux Etats-Unis, l’artiste caméléon a fait son entrée avec des ailes géantes de papillon dans le dos. Et au plus intimiste Tiny Desk concert (14 millions de vues sur YouTube), les traces de rouge à lèvres sur ses dents ne sont pas un simple accident.Chappell Roan multiplie les références à l’art du drag mais aussi à l’esthétique “camp”. Ce terme anglais, pourtant venu du verbe français se camper (poser de façon théâtrale), évoque une attitude exubérante, où le kitsch et l’excès sont recherchés, sans jamais se départir de l’humour. Cette excentricité qui fleure la provoc’ a d’ailleurs inspiré sa chanson “Kink is karma”. L’univers burlesque de Chappell Roan séduit ses fans, qui voient en elle un nouvel emblème de la communauté LGBT+.”On a voulu la booker assez tôt parce qu’on sentait qu’il y avait un phénomène fou autour de cette artiste qui vient du Missouri, du Midwest, un territoire qui n’est pas forcément le plus attendu quand on attend la nouvelle pop star américaine”, souligne Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine.”Sa trajectoire ascendante a fait évoluer la manière dont on l’a perçue et vue dans la programmation”, explique-t-il, ajoutant que d’une artiste parmi d’autres, la chanteuse avait été finalement positionnée en ouverture du festival prévu jusqu’à dimanche.- Princesse du Midwest -Née le 19 février 1998, Kayleigh Rose Amstutz de son vrai nom a grandi au sein d’une famille forgée par les traditions chrétiennes conservatrices. Elle apprend à jouer du piano et chante à l’église. Les débuts de sa carrière en tant que Chappell Roan, nom de scène en hommage à son grand-père, datent de 2017 avec l’EP “School Nights”. Mais sa maison de disques de l’époque ne croit pas en elle.L’artiste fait finalement de Chappell Roan un personnage émancipateur. “A mes 21 ans, je suis allée dans un club gay pour la première fois et ça a changé ma vie”, avait-elle retracé dans une interview au média en ligne Konbini. “Pink pony club” (2020) est un hommage au fait de se sentir libre et en sécurité dans des lieux fréquentés par la communauté queer.Son premier album, “The rise and fall of a Midwest princess” (2023), qui retrace son parcours jusqu’à Los Angeles pour faire carrière, lui ouvre les portes du succès.Nommée six fois aux Grammy Awards en février, elle est sacrée révélation musicale de l’année. Dans ses chansons, l’artiste ouvertement lesbienne raconte ses histoires de cœur. “Good luck, Babe !” parle “du fait d’être amoureuse d’une fille mais tu ne peux pas car ses parents veulent qu’elle aime un garçon”, a-t-elle explicité sur TikTok.Très présente sur ce réseau social, elle s’exprime aussi sur la santé mentale, sans tabou. Dans une vidéo, elle révèle avoir été diagnostiquée d’un trouble bipolaire.Dans une autre, elle s’adresse à ses fans pour leur demander de respecter sa vie privée. “Je m’en fous si vous pensez que je suis égoïste car je dis non à une photo, un moment ensemble ou un câlin”, balance-t-elle.Ce soir, Chappell Roan doit partager l’affiche avec d’autres artistes féminines ou groupes menés par une chanteuse parmi lesquels London Grammar, Suki Waterhouse et la touche punk française Théa.

Australia lashes Netanyahu over ‘weak’ leader outburst

Australia lashed Israeli leader Benjamin Netanyahu on Wednesday after he said the country’s prime minister was weak, with a top minister saying strength was more than “how many people you can blow up”. For decades, Australia has considered itself a close friend of Israel, but the relationship has swiftly unravelled since Canberra announced last week it would recognise a Palestinian state. Netanyahu drastically escalated a war of words on Tuesday night, calling his Australian counterpart Anthony Albanese a “weak politician who betrayed Israel”.Australian Home Affairs Minister Tony Burke said Wednesday it was the sign of a frustrated leader “lashing out”. “Strength is not measured by how many people you can blow up or how many children you can leave hungry,” Burke told national broadcaster ABC.”What we’ve seen with some of the actions they are taking is a continued isolation of Israel from the world, and that is not in their interests either.”Through the 1950s, Australia was a refuge for Jews fleeing the horrors of the Holocaust. The city of Melbourne at one point housed, per capita, the largest population of Holocaust survivors anywhere outside of Israel. Netanyahu was infuriated when Australia declared it would recognise Palestinian statehood next month, following similar pledges from France, Canada and the United Kingdom. In the space of nine days since that decision, relations between Australia and Israel have plummeted. – ‘Abandoned Australia’s Jews’ -Australia on Monday cancelled the visa of far-right Israeli politician Simcha Rothman — a member of Netanyahu’s governing coalition — saying his planned speaking tour would “spread division”. The tit-for-tat continued on Tuesday, when Israel retaliated by revoking visas held by Canberra’s diplomatic representatives to the Palestinian Authority. Then came Netanyahu’s social media outburst. “History will remember Albanese for what he is: A weak politician who betrayed Israel and abandoned Australia’s Jews,” he said on X.Israel finds itself increasingly isolated as it continues to wage war in Gaza, a conflict triggered by the October 2023 attack by Palestinian militant group Hamas. UN-backed experts have warned of widespread famine unfolding in the territory, where Israel has severely restricted the entry of humanitarian aid. New Zealand Prime Minister Christopher Luxon said last week that Netanyahu had “lost the plot”.Relations between Australia and Israel started fraying late last year following a spate of anti-Semitic attacks in Sydney and Melbourne. Netanyahu accused the Australian government of harbouring “anti-Israel sentiment” after a synagogue was firebombed in December.