A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Gaza aid flotilla says hit by drone, Tunisia says none detected

Organisers of a Gaza-bound flotilla carrying aid and pro-Palestinian activists said late Monday that one of their boats was hit by a suspected UAV off the coast of Tunisia, but authorities there said “no drones” had been detected.The flotilla, which aims to break Israel’s blockade of Gaza, arrived in Tunisia over the weekend and was anchored off the coast of Sidi Bou Said when it reported the incident.”The Global Sumud Flotilla (GSF) confirms that one of the main boats… was struck by what is suspected to be a drone,” the organisers said on social media, adding no one was hurt. They shared security camera footage from the boat in which a humming sound can be heard, before a flash of light illuminates the frame.The vessel was in Tunisian waters when a fire broke out on board and was quickly extinguished, according to an AFP journalist who arrived shortly after the flames had been doused.But the cause of the blaze remained in dispute, with Tunisian national guard spokesman Houcem Eddine Jebabli saying “no drones have been detected”.”According to preliminary findings, a fire broke out in the life jackets on board,” he told AFP, adding the investigation was ongoing.Reports of a drone are “completely unfounded”, the national guard said in a statement on its official Facebook page, suggesting that the fire may have been caused by a cigarette.- ‘100% a drone’ -Brazilian activist Thiago Avila posted a video on Instagram featuring testimony from another member of the flotilla who claimed to have seen a drone.”It was 100 percent a drone that dropped a bomb,” the member says in the video.The Israeli military did not immediately respond to AFP’s request for comment.Francesca Albanese, UN special rapporteur for the occupied Palestinian territories, shared the security camera footage and called attention to the sound, explosion and calls for help by the boat’s crew.”Draw your conclusions,” she wrote on X.The Global Sumud Flotilla describes itself as an independent group not linked to any government or political party. Sumud means “resilience” in Arabic.Among its high-profile participants is Greta Thunberg, who addressed pro-Palestinian campaigners in Tunisia on Sunday.Israel has already blocked two attempts by activists to deliver aid by ship to Gaza, in June and July.The United Nations declared a state of famine in parts of Gaza, warning that 500,000 people face “catastrophic” conditions.

Thaïlande: la Cour suprême ordonne l’emprisonnement de l’ex-Premier ministre Thaksin

La Cour suprême de Thaïlande a jugé mardi que l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra devait être emprisonné immédiatement, et ce pour un an, en plein tournant pour son clan politique écarté du pouvoir.Condamné à huit ans d’emprisonnement pour corruption, l’homme politique le plus influent du pays n’avait passé que six mois en détention, à l’hôpital, après son retour d’exil en 2023.La Cour suprême a jugé mardi qu’il n’a pas correctement purgé sa peine d’emprisonnement: “l’avoir envoyé à l’hôpital n’était pas légal, l’accusé sait que sa maladie ne constituait pas un problème urgent, et être resté à l’hôpital ne peut compter comme une peine de prison”, a-t-elle exposé dans sa décision.Elle a ordonné l’incarcération immédiate à Bangkok de cette figure de la vie politique nationale.”Mon père reste un chef spirituel, que ce soit par sa fonction politique passée, ses contributions pour le pays ou son intention sincère de participer à l’amélioration de la vie” des Thaïlandais, s’est exprimée sa fille Paetongtarn, ex-Première ministre destituée fin août, à l’extérieur de la Cour suprême.La famille Shinawatra domine la vie politique thaïlandaise depuis deux décennies. Elle a longtemps été l’ennemie jurée de l’élite favorable à l’armée et au pouvoir royal, qui considérait son populisme comme une menace pour l’ordre social traditionnel.Une centaine de policiers étaient mobilisés mardi matin devant la Cour suprême, où une poignée de partisans de Thaksin se sont rassemblés, vêtus du rouge de son mouvement politique.- Enquête -La dynastie est revenue au pouvoir en 2023, mais des revers juridiques et politiques l’ont mise à mal dernièrement. Un nouveau gouvernement a été formé vendredi sans inclure le parti lié à la famille, le Pheu Thai, après l’éviction de Paetongtarn Shinawatra, fille de Thaksin, accusée d’avoir manqué de respect à l’armée en pleine crise entre la Thaïlande et le Cambodge.Son père, ancien Premier ministre de 2001 à 2006 avait été condamné à une peine de huit ans d’emprisonnement pour corruption et abus de pouvoir, qu’il n’a jamais purgée en prison.Revenu d’un long exil à l’étranger en août 2023, Thaksin a séjourné dans une chambre privée d’un hôpital de la police de Bangkok. Puis, une grâce royale a réduit sa peine à un an d’emprisonnement, avant sa libération anticipée par égard à son âge en février 2024.Le transfert à l’hôpital de Thaksin et la date de son retour d’exil – qui coïncidaient avec la formation d’un nouveau gouvernement dominé par le parti des Shinawatra – ont nourri les suspicions quant à un traitement de faveur dont l’ex-Premier ministre aurait bénéficié.Une enquête a été ouverte en avril par une division de la Cour suprême. Des responsables pénitentiaires et médicaux ont été interrogés afin de déterminer si la peine de Thaksin Shinawatra avait été purgée correctement. L’arrêt de la Cour suprême intervient quelques jours après le renversement du Pheu Thai, au gouvernement depuis 2023. Une coalition menée par un ancien allié du parti familial, Anutin Charnvirakul, a finalement pris les rênes du pouvoir la semaine dernière.Il n’y aura “ni favoritisme, ni persécution, ni vengeance” à l’encontre de Thaksin, a promis le nouveau chef du gouvernement, tout en assurant qu’il organiserait de nouvelles élections législatives sous quatre mois.Thaksin Shinawatra est revenu en Thaïlande lundi en jet privé, après quelques jours passés hors du pays qui avaient alimenté des rumeurs dans la presse nationale d’une possible fuite à l’étranger. Il avait promis d’assister à l’audience de la Cour suprême en personne.Thaksin, 76 ans, a été acquitté fin août à l’issue d’un procès pour crime de lèse-majesté, concernant des propos publiés en 2015 par un média sud-coréen. Il encourait pour ces faits jusqu’à 15 ans d’emprisonnement, au titre de la loi thaïlandaise interdisant toute critique du roi et de sa famille.

Thaïlande: la Cour suprême ordonne l’emprisonnement de l’ex-Premier ministre Thaksin

La Cour suprême de Thaïlande a jugé mardi que l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra devait être emprisonné immédiatement, et ce pour un an, en plein tournant pour son clan politique écarté du pouvoir.Condamné à huit ans d’emprisonnement pour corruption, l’homme politique le plus influent du pays n’avait passé que six mois en détention, à l’hôpital, après son retour d’exil en 2023.La Cour suprême a jugé mardi qu’il n’a pas correctement purgé sa peine d’emprisonnement: “l’avoir envoyé à l’hôpital n’était pas légal, l’accusé sait que sa maladie ne constituait pas un problème urgent, et être resté à l’hôpital ne peut compter comme une peine de prison”, a-t-elle exposé dans sa décision.Elle a ordonné l’incarcération immédiate à Bangkok de cette figure de la vie politique nationale.”Mon père reste un chef spirituel, que ce soit par sa fonction politique passée, ses contributions pour le pays ou son intention sincère de participer à l’amélioration de la vie” des Thaïlandais, s’est exprimée sa fille Paetongtarn, ex-Première ministre destituée fin août, à l’extérieur de la Cour suprême.La famille Shinawatra domine la vie politique thaïlandaise depuis deux décennies. Elle a longtemps été l’ennemie jurée de l’élite favorable à l’armée et au pouvoir royal, qui considérait son populisme comme une menace pour l’ordre social traditionnel.Une centaine de policiers étaient mobilisés mardi matin devant la Cour suprême, où une poignée de partisans de Thaksin se sont rassemblés, vêtus du rouge de son mouvement politique.- Enquête -La dynastie est revenue au pouvoir en 2023, mais des revers juridiques et politiques l’ont mise à mal dernièrement. Un nouveau gouvernement a été formé vendredi sans inclure le parti lié à la famille, le Pheu Thai, après l’éviction de Paetongtarn Shinawatra, fille de Thaksin, accusée d’avoir manqué de respect à l’armée en pleine crise entre la Thaïlande et le Cambodge.Son père, ancien Premier ministre de 2001 à 2006 avait été condamné à une peine de huit ans d’emprisonnement pour corruption et abus de pouvoir, qu’il n’a jamais purgée en prison.Revenu d’un long exil à l’étranger en août 2023, Thaksin a séjourné dans une chambre privée d’un hôpital de la police de Bangkok. Puis, une grâce royale a réduit sa peine à un an d’emprisonnement, avant sa libération anticipée par égard à son âge en février 2024.Le transfert à l’hôpital de Thaksin et la date de son retour d’exil – qui coïncidaient avec la formation d’un nouveau gouvernement dominé par le parti des Shinawatra – ont nourri les suspicions quant à un traitement de faveur dont l’ex-Premier ministre aurait bénéficié.Une enquête a été ouverte en avril par une division de la Cour suprême. Des responsables pénitentiaires et médicaux ont été interrogés afin de déterminer si la peine de Thaksin Shinawatra avait été purgée correctement. L’arrêt de la Cour suprême intervient quelques jours après le renversement du Pheu Thai, au gouvernement depuis 2023. Une coalition menée par un ancien allié du parti familial, Anutin Charnvirakul, a finalement pris les rênes du pouvoir la semaine dernière.Il n’y aura “ni favoritisme, ni persécution, ni vengeance” à l’encontre de Thaksin, a promis le nouveau chef du gouvernement, tout en assurant qu’il organiserait de nouvelles élections législatives sous quatre mois.Thaksin Shinawatra est revenu en Thaïlande lundi en jet privé, après quelques jours passés hors du pays qui avaient alimenté des rumeurs dans la presse nationale d’une possible fuite à l’étranger. Il avait promis d’assister à l’audience de la Cour suprême en personne.Thaksin, 76 ans, a été acquitté fin août à l’issue d’un procès pour crime de lèse-majesté, concernant des propos publiés en 2015 par un média sud-coréen. Il encourait pour ces faits jusqu’à 15 ans d’emprisonnement, au titre de la loi thaïlandaise interdisant toute critique du roi et de sa famille.