Nestle unveils method to boost cocoa yields as climate change hitsWed, 20 Aug 2025 12:41:58 GMT

Faced with climate change diminishing farmers’ yields, Nestle announced Wednesday that it was working on a technique to produce chocolate by using up to 30 percent more of the cocoa fruit.Chocolate is traditionally made using only cocoa beans taken from inside the pod, meaning that a large amount of the fruit — including the pulp, …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Alsace, la FNSEA retire l’acétamipride des supermarchés

“N’achetez pas ce que vous nous interdisez”: dans un hypermarché proche de Strasbourg, des agriculteurs de la FNSEA n’en démordent pas: si la loi Duplomb n’a pas permis de réautoriser l’acétamipride, alors les produits importés contenant cet insecticide doivent être retirés des rayons.Joignant le geste à la parole, ils sont une trentaine de producteurs du Bas-Rhin à s’être donné rendez-vous dans une grande surface à Mundolsheim, au nord de la capitale alsacienne, drapeaux du syndicat bien en vue, pour trier eux-même les produits qui ne sont pas soumis à la règlementation française.”Il faut une cohérence totale”, réclame Laurent Fischer, éleveur de poules pondeuses et céréalier, secrétaire général de la FDSEA 67. “Nous, on se retrouve dans une impasse par rapport à nos concurrents européens. Si des produits doivent être interdits, il faut les interdire pour tout le monde”. Leurs imposants tracteurs garés sur le parking, les agriculteurs poussent chariots et porte-palettes à la recherche des articles pour lesquelles la molécule a pu être utilisée lors de la culture.Et les références s’entassent au milieu du magasin: Nutella et la quasi-totalité des pâtes à tartiner, mais aussi des biscuits Lu ou Delacre, des friandises M&M’s, Kinder ou Maltesers ou encore des tablettes de chocolat Nestlé ou Côte d’or.- “Précaution à outrance” -“Aujourd’hui, on parle de l’acétamipride (et des) noisettes et betteraves, mais il y a une douzaine de filières concernées, tous les fruits et légumes”, assure Thomas Lux, président des Jeunes agriculteurs du Bas-Rhin. Il ne décolère pas après la décision du Conseil constitutionnel, qui a retoqué le 7 août l’article 2 de la Loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction sous conditions de cet insecticide.”On interdit une molécule qui est utilisée par tout le monde, considérée comme peu dangereuse quand elle est maîtrisée”, explique-t-il. “Et nous, justement, on maîtrise cette solution, on respecte les doses, les délais (…) Aujourd’hui c’est l’acétamipride, mais demain qu’est-ce que ce sera?”.- 70 tonnes à l’hectare -Producteur certifié “Haute valeur environnementale” à Dorlisheim, Thomas Blum parcours les étals pour y apposer des étiquettes “Sans solution, c’est la disparition”, afin de mettre en garde les clients sur le devenir de la production de légumes français.Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, il estime qu’il a perdu plus de 12% de ses rendements de betteraves.”J’étais à 80, je suis passé à 70 tonnes à l’hectare. Si vous on vous enlève 10% de votre salaire demain, vous allez dire quoi?”, interroge-t-il. “Bien sûr, on essaie de s’en sortir autrement, mais on nous retire des choses et on ne nous offre pas de solution de remplacement derrière. J’ai des collègues qui ont arrêté la betterave”.L’action des agriculteurs, menée dans le calme et sous la surveillance des forces de l’ordre, est regardée avec bienveillance par les clients de l’hypermarché.”Je les soutiens, ils ont totalement raison”, juge Yves, 63 ans, retraité des industries gazières. “On les matraque avec des règles qui sont imposées uniquement en France, et pas en Europe. Ils subissent trop de contraintes”, estime celui qui “essaie” de n’acheter “que des produits français”.Prêt à poursuivre son action, le syndicat a déjà annoncé son intention de mener ce type d’opérations dans d’autres grandes surfaces. “Quand les rayons se vident, la vérité éclate”, assure-t-il.

En Alsace, la FNSEA retire l’acétamipride des supermarchés

“N’achetez pas ce que vous nous interdisez”: dans un hypermarché proche de Strasbourg, des agriculteurs de la FNSEA n’en démordent pas: si la loi Duplomb n’a pas permis de réautoriser l’acétamipride, alors les produits importés contenant cet insecticide doivent être retirés des rayons.Joignant le geste à la parole, ils sont une trentaine de producteurs du Bas-Rhin à s’être donné rendez-vous dans une grande surface à Mundolsheim, au nord de la capitale alsacienne, drapeaux du syndicat bien en vue, pour trier eux-même les produits qui ne sont pas soumis à la règlementation française.”Il faut une cohérence totale”, réclame Laurent Fischer, éleveur de poules pondeuses et céréalier, secrétaire général de la FDSEA 67. “Nous, on se retrouve dans une impasse par rapport à nos concurrents européens. Si des produits doivent être interdits, il faut les interdire pour tout le monde”. Leurs imposants tracteurs garés sur le parking, les agriculteurs poussent chariots et porte-palettes à la recherche des articles pour lesquelles la molécule a pu être utilisée lors de la culture.Et les références s’entassent au milieu du magasin: Nutella et la quasi-totalité des pâtes à tartiner, mais aussi des biscuits Lu ou Delacre, des friandises M&M’s, Kinder ou Maltesers ou encore des tablettes de chocolat Nestlé ou Côte d’or.- “Précaution à outrance” -“Aujourd’hui, on parle de l’acétamipride (et des) noisettes et betteraves, mais il y a une douzaine de filières concernées, tous les fruits et légumes”, assure Thomas Lux, président des Jeunes agriculteurs du Bas-Rhin. Il ne décolère pas après la décision du Conseil constitutionnel, qui a retoqué le 7 août l’article 2 de la Loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction sous conditions de cet insecticide.”On interdit une molécule qui est utilisée par tout le monde, considérée comme peu dangereuse quand elle est maîtrisée”, explique-t-il. “Et nous, justement, on maîtrise cette solution, on respecte les doses, les délais (…) Aujourd’hui c’est l’acétamipride, mais demain qu’est-ce que ce sera?”.- 70 tonnes à l’hectare -Producteur certifié “Haute valeur environnementale” à Dorlisheim, Thomas Blum parcours les étals pour y apposer des étiquettes “Sans solution, c’est la disparition”, afin de mettre en garde les clients sur le devenir de la production de légumes français.Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, il estime qu’il a perdu plus de 12% de ses rendements de betteraves.”J’étais à 80, je suis passé à 70 tonnes à l’hectare. Si vous on vous enlève 10% de votre salaire demain, vous allez dire quoi?”, interroge-t-il. “Bien sûr, on essaie de s’en sortir autrement, mais on nous retire des choses et on ne nous offre pas de solution de remplacement derrière. J’ai des collègues qui ont arrêté la betterave”.L’action des agriculteurs, menée dans le calme et sous la surveillance des forces de l’ordre, est regardée avec bienveillance par les clients de l’hypermarché.”Je les soutiens, ils ont totalement raison”, juge Yves, 63 ans, retraité des industries gazières. “On les matraque avec des règles qui sont imposées uniquement en France, et pas en Europe. Ils subissent trop de contraintes”, estime celui qui “essaie” de n’acheter “que des produits français”.Prêt à poursuivre son action, le syndicat a déjà annoncé son intention de mener ce type d’opérations dans d’autres grandes surfaces. “Quand les rayons se vident, la vérité éclate”, assure-t-il.

En Alsace, la FNSEA retire l’acétamipride des supermarchés

“N’achetez pas ce que vous nous interdisez”: dans un hypermarché proche de Strasbourg, des agriculteurs de la FNSEA n’en démordent pas: si la loi Duplomb n’a pas permis de réautoriser l’acétamipride, alors les produits importés contenant cet insecticide doivent être retirés des rayons.Joignant le geste à la parole, ils sont une trentaine de producteurs du Bas-Rhin à s’être donné rendez-vous dans une grande surface à Mundolsheim, au nord de la capitale alsacienne, drapeaux du syndicat bien en vue, pour trier eux-même les produits qui ne sont pas soumis à la règlementation française.”Il faut une cohérence totale”, réclame Laurent Fischer, éleveur de poules pondeuses et céréalier, secrétaire général de la FDSEA 67. “Nous, on se retrouve dans une impasse par rapport à nos concurrents européens. Si des produits doivent être interdits, il faut les interdire pour tout le monde”. Leurs imposants tracteurs garés sur le parking, les agriculteurs poussent chariots et porte-palettes à la recherche des articles pour lesquelles la molécule a pu être utilisée lors de la culture.Et les références s’entassent au milieu du magasin: Nutella et la quasi-totalité des pâtes à tartiner, mais aussi des biscuits Lu ou Delacre, des friandises M&M’s, Kinder ou Maltesers ou encore des tablettes de chocolat Nestlé ou Côte d’or.- “Précaution à outrance” -“Aujourd’hui, on parle de l’acétamipride (et des) noisettes et betteraves, mais il y a une douzaine de filières concernées, tous les fruits et légumes”, assure Thomas Lux, président des Jeunes agriculteurs du Bas-Rhin. Il ne décolère pas après la décision du Conseil constitutionnel, qui a retoqué le 7 août l’article 2 de la Loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction sous conditions de cet insecticide.”On interdit une molécule qui est utilisée par tout le monde, considérée comme peu dangereuse quand elle est maîtrisée”, explique-t-il. “Et nous, justement, on maîtrise cette solution, on respecte les doses, les délais (…) Aujourd’hui c’est l’acétamipride, mais demain qu’est-ce que ce sera?”.- 70 tonnes à l’hectare -Producteur certifié “Haute valeur environnementale” à Dorlisheim, Thomas Blum parcours les étals pour y apposer des étiquettes “Sans solution, c’est la disparition”, afin de mettre en garde les clients sur le devenir de la production de légumes français.Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, il estime qu’il a perdu plus de 12% de ses rendements de betteraves.”J’étais à 80, je suis passé à 70 tonnes à l’hectare. Si vous on vous enlève 10% de votre salaire demain, vous allez dire quoi?”, interroge-t-il. “Bien sûr, on essaie de s’en sortir autrement, mais on nous retire des choses et on ne nous offre pas de solution de remplacement derrière. J’ai des collègues qui ont arrêté la betterave”.L’action des agriculteurs, menée dans le calme et sous la surveillance des forces de l’ordre, est regardée avec bienveillance par les clients de l’hypermarché.”Je les soutiens, ils ont totalement raison”, juge Yves, 63 ans, retraité des industries gazières. “On les matraque avec des règles qui sont imposées uniquement en France, et pas en Europe. Ils subissent trop de contraintes”, estime celui qui “essaie” de n’acheter “que des produits français”.Prêt à poursuivre son action, le syndicat a déjà annoncé son intention de mener ce type d’opérations dans d’autres grandes surfaces. “Quand les rayons se vident, la vérité éclate”, assure-t-il.

Gamescom: l’éditeur Kepler sur orbite avec les succès de “Expedition 33” et “Rematch”

Editeur atypique dans le jeu vidéo, Kepler Interactive signe deux des plus gros succès de l’année avec “Clair Obscur: Expedition 33” et “Rematch”, confortant sa position de financeur de productions indépendantes au budget resserré.Quatre millions d’exemplaires vendus, une critique unanime et un message de félicitations du président Emmanuel Macron: “anticiper un succès comme +Expedition 33+, c’était quasiment impossible”, confie à l’AFP Alexis Garavaryan, le PDG de Kepler, avant de se rendre à Cologne (Allemagne) pour la Gamescom, l’un des plus grands salons du secteur, à la recherche de sa prochaine pépite.En misant sur ce jeu de rôle inspiré par la Belle-Epoque, premier titre du studio français Sandfall, l’entreprise au logo en forme de comète a pourtant montré qu’elle avait trouvé la bonne formule pour prospérer dans une industrie en panne de croissance. Lancé en 2021 par une levée de fonds de 120 millions de dollars du géant chinois NetEase, Kepler Interactive est né de l’association inédite de sept studios indépendants pour “mutualiser leurs ressources et connaissances”, explique M. Garavaryan.Concrètement, Kepler possède une part majoritaire dans chacune des entités fondatrices, notamment via un échange de participations. Chaque studio est actionnaire de l’éditeur à la hauteur de sa valorisation et participe à la stratégie du groupe.Pour le PDG, cette structure permet de prendre “de meilleures décisions” car elle donne voix au chapitre “à des développeurs qui ont déjà eu plusieurs jeux à succès”.- Liberté créative -Basée à Londres et comptant une cinquantaine de personnes, elle édite également des productions de studios extérieurs au groupe.Mais contrairement à la plupart des éditeurs, qui financent un titre en échange d’un contrôle plus ou moins accru sur son développement, Kepler “n’impose jamais de décision aux équipes”, affirme Alexis Garavaryan.C’est cette liberté créative promise par Kepler qui a poussé l’équipe de “Expedition 33″, courtisée par d’autres éditeurs, à signer avec eux à l’été 2022.”On aimait bien leur vision, le côté +publisher+ (éditeur) monté par des développeurs qui savent ce que c’est que d’être un studio de développement”, se souvient François Meurisse, cofondateur de Sandfall.Kepler a par exemple engagé des acteurs comme Andy Serkis et Charlie Cox pour doubler les personnages du jeu et a négocié un accord avec Microsoft pour que le titre figure dans son abonnement Gamepass dès sa sortie.Des opportunités que peu de studios peuvent s’offrir seuls.- “Budgets contenus” -Très sélectif, Kepler “évalue 1.400 projets par an en moyenne et n’en signe que 2 ou 3”, explique Alexis Garavaryan, qui affirme se différencier en finançant “des projets aux budgets contenus” mais avec “une réalisation visuelle assez élevée et des mécaniques de jeux innovantes”.Cette philosophie, le français Sloclap, plus gros studio de la galaxie Kepler avec 135 employés, l’a appliquée pour “Rematch”, jeu de football dynamique et spectaculaire qui a réuni plus de 5 millions de joueurs en un mois.Pour le patron du studio, les deux récents succès de Kepler partagent “une originalité de la proposition et une qualité de l’exécution”.”La liberté créative est aussi liée au fait qu’on n’a pas besoin de vendre 5 ou 15 millions de copies pour être rentable”, a poursuivi Pierre de Margerie.Face aux blockbusters dont les coûts de production explosent, l’éditeur défend une approche “plus durable et rationnelle”, selon Rhys Elliott, expert au cabinet spécialisé Alinea Analytics, et constitue désormais “un vrai sujet d’étude pour l’industrie”.Kepler compte aujourd’hui neuf studios, avec l’ajout de Tactical Adventures et The Gentlebros, mais n’envisage “aucun agrandissement” pour le moment.Un “message rassurant” pour Alexis Garavaryan, “parce qu’il y a eu beaucoup d’excès dans notre industrie ces dernières années”.

Gamescom: l’éditeur Kepler sur orbite avec les succès de “Expedition 33” et “Rematch”

Editeur atypique dans le jeu vidéo, Kepler Interactive signe deux des plus gros succès de l’année avec “Clair Obscur: Expedition 33” et “Rematch”, confortant sa position de financeur de productions indépendantes au budget resserré.Quatre millions d’exemplaires vendus, une critique unanime et un message de félicitations du président Emmanuel Macron: “anticiper un succès comme +Expedition 33+, c’était quasiment impossible”, confie à l’AFP Alexis Garavaryan, le PDG de Kepler, avant de se rendre à Cologne (Allemagne) pour la Gamescom, l’un des plus grands salons du secteur, à la recherche de sa prochaine pépite.En misant sur ce jeu de rôle inspiré par la Belle-Epoque, premier titre du studio français Sandfall, l’entreprise au logo en forme de comète a pourtant montré qu’elle avait trouvé la bonne formule pour prospérer dans une industrie en panne de croissance. Lancé en 2021 par une levée de fonds de 120 millions de dollars du géant chinois NetEase, Kepler Interactive est né de l’association inédite de sept studios indépendants pour “mutualiser leurs ressources et connaissances”, explique M. Garavaryan.Concrètement, Kepler possède une part majoritaire dans chacune des entités fondatrices, notamment via un échange de participations. Chaque studio est actionnaire de l’éditeur à la hauteur de sa valorisation et participe à la stratégie du groupe.Pour le PDG, cette structure permet de prendre “de meilleures décisions” car elle donne voix au chapitre “à des développeurs qui ont déjà eu plusieurs jeux à succès”.- Liberté créative -Basée à Londres et comptant une cinquantaine de personnes, elle édite également des productions de studios extérieurs au groupe.Mais contrairement à la plupart des éditeurs, qui financent un titre en échange d’un contrôle plus ou moins accru sur son développement, Kepler “n’impose jamais de décision aux équipes”, affirme Alexis Garavaryan.C’est cette liberté créative promise par Kepler qui a poussé l’équipe de “Expedition 33″, courtisée par d’autres éditeurs, à signer avec eux à l’été 2022.”On aimait bien leur vision, le côté +publisher+ (éditeur) monté par des développeurs qui savent ce que c’est que d’être un studio de développement”, se souvient François Meurisse, cofondateur de Sandfall.Kepler a par exemple engagé des acteurs comme Andy Serkis et Charlie Cox pour doubler les personnages du jeu et a négocié un accord avec Microsoft pour que le titre figure dans son abonnement Gamepass dès sa sortie.Des opportunités que peu de studios peuvent s’offrir seuls.- “Budgets contenus” -Très sélectif, Kepler “évalue 1.400 projets par an en moyenne et n’en signe que 2 ou 3”, explique Alexis Garavaryan, qui affirme se différencier en finançant “des projets aux budgets contenus” mais avec “une réalisation visuelle assez élevée et des mécaniques de jeux innovantes”.Cette philosophie, le français Sloclap, plus gros studio de la galaxie Kepler avec 135 employés, l’a appliquée pour “Rematch”, jeu de football dynamique et spectaculaire qui a réuni plus de 5 millions de joueurs en un mois.Pour le patron du studio, les deux récents succès de Kepler partagent “une originalité de la proposition et une qualité de l’exécution”.”La liberté créative est aussi liée au fait qu’on n’a pas besoin de vendre 5 ou 15 millions de copies pour être rentable”, a poursuivi Pierre de Margerie.Face aux blockbusters dont les coûts de production explosent, l’éditeur défend une approche “plus durable et rationnelle”, selon Rhys Elliott, expert au cabinet spécialisé Alinea Analytics, et constitue désormais “un vrai sujet d’étude pour l’industrie”.Kepler compte aujourd’hui neuf studios, avec l’ajout de Tactical Adventures et The Gentlebros, mais n’envisage “aucun agrandissement” pour le moment.Un “message rassurant” pour Alexis Garavaryan, “parce qu’il y a eu beaucoup d’excès dans notre industrie ces dernières années”.

Sueur, soleil et discipline: l’armée chinoise répète son grand défilé

Des soldats chinois à l’uniforme impeccable marchaient en pas cadencés mercredi à Pékin, lors de répétitions pour le grand défilé militaire qui commémorera la victoire de 1945 et durant lequel la Chine présentera de nouveaux armements.L’événement du 3 septembre célébrera la fin de la Seconde guerre mondiale et la capitulation du Japon, pays qui avait mené une occupation meurtrière et brutale du territoire chinois.Le président Xi Jinping passera en revue les troupes sur la place Tiananmen, au coeur de la capitale chinoise. Son homologue russe Vladimir Poutine et d’autres dirigeants étrangers sont également attendus.Mercredi lors de répétitions ouvertes à la presse, des jeunes hommes et femmes dans leur vingtaine, fusils en main, forment des lignes droites sur un terrain militaire du nord-ouest de Pékin. Sous le soleil écrasant et l’humidité ambiante, la sueur coule de leurs fronts et mouillent leurs uniformes.La capitaine Wang Ranran, du bataillon de la garde d’honneur de l’armée chinoise, se dit “extrêmement fière” de participer au défilé.”La Chine utilise souvent l’expression +roses d’acier+ pour décrire ses femmes soldats”, déclare-t-elle. “Nous aimons beaucoup cette association entre les roses et les armes.”- “Guerre moderne” -Vêtus d’uniformes blancs, verts ou bleu marine frappés du drapeau chinois, les soldats démarrent et s’arrêtent au gré des instructions données par des officiers.”Un entraînement dans la rigueur, la difficulté et selon les conditions réelles du combat a toujours été dans la tradition de l’armée chinoise”, affirme Lan Yu, sergent de deuxième classe.Des millions de Chinois ont péri durant la longue guerre contre le Japon dans les années 1930 et 1940. La Chine organise régulièrement des défilés militaires pour commémorer le conflit.L’armée chinoise présentera le 3 septembre certains de ses armements les plus récents qui “reflètent l’évolution des formes de la guerre moderne”, a déclaré mercredi devant la presse le général de division Wu Zeke, un officier supérieur du Département d’état-major interarmées de la Commission militaire centrale.”Toutes les armes et tous les équipements participant au défilé ont été sélectionnés parmi les principaux systèmes de combat actuellement en service actif et produits dans le pays, avec une grande proportion de nouveaux équipements qui seront dévoilés pour la première fois”, a-t-il affirmé.- Escadrons aériens -Seront notamment présentés des armements stratégiques, des bombardiers, des chasseurs, des systèmes hypersoniques, ainsi que des équipements de lutte antidrones, a-t-il ajouté sans davantage de précisions.Le défilé, d’une durée d’environ 70 minutes, “montrera pleinement la puissante capacité de notre armée à remporter une guerre moderne” et à “sauvegarder la paix mondiale”, a-t-il souligné.L’événement mobilisera également des troupes au sol, qui évolueront en formation, des colonnes blindées, des escadrons aériens et du matériel de pointe.La Chine a annoncé en mars une hausse de 7,2% de son budget de défense pour 2025, dans un contexte de modernisation rapide de ses forces armées et de rivalité croissante avec les Etats-Unis.La somme allouée à la défense augmente depuis plusieurs décennies, au diapason du développement économique.La Chine dispose du deuxième budget militaire mondial. Il reste cependant très loin derrière celui des Etats-Unis, qui ont fait du géant asiatique leur rival stratégique.

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Interdire les importations de produits traités à l’acétamipride: une option “compliquée”

Empêcher les importations de produits traités avec de l’acétamipride, consommer français ou interdire le Nutella : le monde agricole a demandé au gouvernement de la “cohérence” après la décision du Conseil constitutionnel de retoquer la réintroduction de ce pesticide néonicotinoïde par la loi Duplomb.En effet, s’il est interdit pour l’usage agricole en France, l’acétamipride est encore autorisé jusqu’en 2033 dans l’Union européenne et présent dans de nombreux produits importés. – Une demande unanime -Cette censure “va conduire inexorablement à encore plus d’importations avec de l’acétamipride et de moins en moins de productions françaises”, avait déploré le sénateur LR à l’origine du texte Laurent Duplomb, issu de la FNSEA.Ce puissant syndicat agricole a appelé son réseau à protester après la décision du Conseil constitutionnel, en interpellant par exemple les clients dans plusieurs supermarchés en France. Des agriculteurs ont retiré des bouteilles d’antifourmis de rayons de magasins de bricolage et ont apposé dans des supermarchés des autocollants sur des noisettes ou des fruits importés contenant selon eux de l’acétamipride. “OK, on arrête l’acétamipride, mais on interdit la vente du Nutella parce que 90% des noisettes sont importées (pour le produire) (…) donc c’est dangereux d’en manger”, ironise Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale.Les deux syndicats réclamaient la réintroduction de l’acétamipride, notamment pour la betterave sucrière, mettant en garde contre une hausse des importations de sucre, bien que la France reste le premier producteur européen.La Confédération paysanne, opposée au retour du pesticide “tueur d’abeilles”, a elle demandé l’activation d’une clause de sauvegarde “pour protéger nos productions de la concurrence internationale”.De son côté, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a assuré vouloir poursuivre le travail à l’échelle européenne “vers une harmonisation des règles phytopharmaceutiques”, appelant dans le même temps les Français à “un sursaut de patriotisme alimentaire” dans les choix de consommation pour ne pas pénaliser “deux fois nos agriculteurs”.Sollicité par l’AFP, notamment concernant la possibilité de déclencher une clause de sauvegarde pour les produits traités à l’acétamipride, le ministère a refusé tout commentaire. – Des précédents en France… – Une clause de sauvegarde avait été actionnée en 2016 pour interdire l’importation de cerises traitées au diméthoate, un insecticide dangereux pour la santé. Cette mesure garantie par le droit européen permet à un pays, “en cas d’urgence et de risque sérieux pour la santé animale, humaine et l’environnement, d’imposer des restrictions” concernant l’importation de certains produits, explique Benoît Grimonprez, professeur de droit rural à l’Université de Poitiers.En plus du diméthoate, la France avait utilisé cette clause en 2023, contre les cerises traitées au phosmet, et en 2024 contre les importations de fruits et légumes traités au thiaclopride, un autre néonicotinoïde. Mais ces deux derniers produits “n’étaient plus autorisés au niveau européen”, rappelle Benoît Grimonprez, contrairement à l’acétamipride. La France avait actionné la clause comme une mesure d’urgence, dans l’attente d’une norme européenne. Quant au diméthoate, le ministre de l’Agriculture de l’époque, Stéphane le Foll, avait interpellé l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui avait reconnu que “le risque potentiel à long terme et le risque aigu du diméthoate sur la santé des consommateurs ne peuvent pas être exclus”, malgré son autorisation sur le sol européen. Là encore, la France avait pris cette mesure en attendant l’interdiction dans l’UE à partir de 2019.- … difficilement applicables à l’acétamipride – Pour Benoît Grimonprez, cette clause se justifiait aussi parce que “c’était ciblé sur une filière, la cerise, donc elle était plus facile à mettre en oeuvre”. Mais il y a deux différences majeures avec l’acétamipride. D’abord, “en Europe, de multiples produits agricoles sont traités avec l’acétamipride: miel, prunes, produits de maraîchage, pommes, poires, betteraves, noisettes…”, détaille le juriste.Il souligne ensuite qu’il existe “déjà une règle européenne qui prend en considération la présence du produit et qui détermine les limites” autorisées pour préserver la santé du consommateur: les LMR (limites maximales de résidus). Toute tentative de clause de sauvegarde concernant l’acétamipride “s’annonce compliquée”, selon Benoît Grimonprez. Ne pouvant être justifiée du point de vue sanitaire, elle porterait “atteinte au principe de libre circulation des marchandises dans l’Union Européenne”.De plus, contrôler la présence d’acétamipride dans les produits de manière généralisée pourrait se révéler compliqué, surtout pour les produits déjà transformés.

Interdire les importations de produits traités à l’acétamipride: une option “compliquée”

Empêcher les importations de produits traités avec de l’acétamipride, consommer français ou interdire le Nutella : le monde agricole a demandé au gouvernement de la “cohérence” après la décision du Conseil constitutionnel de retoquer la réintroduction de ce pesticide néonicotinoïde par la loi Duplomb.En effet, s’il est interdit pour l’usage agricole en France, l’acétamipride est encore autorisé jusqu’en 2033 dans l’Union européenne et présent dans de nombreux produits importés. – Une demande unanime -Cette censure “va conduire inexorablement à encore plus d’importations avec de l’acétamipride et de moins en moins de productions françaises”, avait déploré le sénateur LR à l’origine du texte Laurent Duplomb, issu de la FNSEA.Ce puissant syndicat agricole a appelé son réseau à protester après la décision du Conseil constitutionnel, en interpellant par exemple les clients dans plusieurs supermarchés en France. Des agriculteurs ont retiré des bouteilles d’antifourmis de rayons de magasins de bricolage et ont apposé dans des supermarchés des autocollants sur des noisettes ou des fruits importés contenant selon eux de l’acétamipride. “OK, on arrête l’acétamipride, mais on interdit la vente du Nutella parce que 90% des noisettes sont importées (pour le produire) (…) donc c’est dangereux d’en manger”, ironise Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale.Les deux syndicats réclamaient la réintroduction de l’acétamipride, notamment pour la betterave sucrière, mettant en garde contre une hausse des importations de sucre, bien que la France reste le premier producteur européen.La Confédération paysanne, opposée au retour du pesticide “tueur d’abeilles”, a elle demandé l’activation d’une clause de sauvegarde “pour protéger nos productions de la concurrence internationale”.De son côté, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a assuré vouloir poursuivre le travail à l’échelle européenne “vers une harmonisation des règles phytopharmaceutiques”, appelant dans le même temps les Français à “un sursaut de patriotisme alimentaire” dans les choix de consommation pour ne pas pénaliser “deux fois nos agriculteurs”.Sollicité par l’AFP, notamment concernant la possibilité de déclencher une clause de sauvegarde pour les produits traités à l’acétamipride, le ministère a refusé tout commentaire. – Des précédents en France… – Une clause de sauvegarde avait été actionnée en 2016 pour interdire l’importation de cerises traitées au diméthoate, un insecticide dangereux pour la santé. Cette mesure garantie par le droit européen permet à un pays, “en cas d’urgence et de risque sérieux pour la santé animale, humaine et l’environnement, d’imposer des restrictions” concernant l’importation de certains produits, explique Benoît Grimonprez, professeur de droit rural à l’Université de Poitiers.En plus du diméthoate, la France avait utilisé cette clause en 2023, contre les cerises traitées au phosmet, et en 2024 contre les importations de fruits et légumes traités au thiaclopride, un autre néonicotinoïde. Mais ces deux derniers produits “n’étaient plus autorisés au niveau européen”, rappelle Benoît Grimonprez, contrairement à l’acétamipride. La France avait actionné la clause comme une mesure d’urgence, dans l’attente d’une norme européenne. Quant au diméthoate, le ministre de l’Agriculture de l’époque, Stéphane le Foll, avait interpellé l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui avait reconnu que “le risque potentiel à long terme et le risque aigu du diméthoate sur la santé des consommateurs ne peuvent pas être exclus”, malgré son autorisation sur le sol européen. Là encore, la France avait pris cette mesure en attendant l’interdiction dans l’UE à partir de 2019.- … difficilement applicables à l’acétamipride – Pour Benoît Grimonprez, cette clause se justifiait aussi parce que “c’était ciblé sur une filière, la cerise, donc elle était plus facile à mettre en oeuvre”. Mais il y a deux différences majeures avec l’acétamipride. D’abord, “en Europe, de multiples produits agricoles sont traités avec l’acétamipride: miel, prunes, produits de maraîchage, pommes, poires, betteraves, noisettes…”, détaille le juriste.Il souligne ensuite qu’il existe “déjà une règle européenne qui prend en considération la présence du produit et qui détermine les limites” autorisées pour préserver la santé du consommateur: les LMR (limites maximales de résidus). Toute tentative de clause de sauvegarde concernant l’acétamipride “s’annonce compliquée”, selon Benoît Grimonprez. Ne pouvant être justifiée du point de vue sanitaire, elle porterait “atteinte au principe de libre circulation des marchandises dans l’Union Européenne”.De plus, contrôler la présence d’acétamipride dans les produits de manière généralisée pourrait se révéler compliqué, surtout pour les produits déjà transformés.