Iran, Europeans to meet as snapback sanctions loom

Iran will meet next week with Britain, France and Germany on its nuclear programme, the parties said Friday, as the European powers warned Tehran to engage swiftly to avoid snapback sanctions.The Islamic republic suspended cooperation with the International Atomic Energy Agency in July in the wake of its 12-day war with Israel, citing the UN nuclear watchdog’s failure to condemn Israeli and US strikes on its nuclear facilities.The European trio — parties to the landmark 2015 Iran nuclear deal — have threatened to trigger a “snapback mechanism” by the end of August.The move would reimpose sweeping UN sanctions lifted under the 2015 agreement unless Iran agrees to curb its uranium enrichment and restore cooperation with IAEA inspectors.”It was agreed that Iran’s talks with the three European countries and the European Union would continue next Tuesday at the level of deputy foreign ministers,” Iran’s foreign ministry said after a phone call between Foreign Minister Abbas Araghchi and senior European diplomats.France confirmed the talks and cautioned that Iran faced a narrowing window of time.”We have just made an important call to our Iranian counterpart regarding the nuclear programme and the sanctions against Iran that we are preparing to reimpose,” said French Foreign Minister Jean-Noel Barrot on X, noting he was joined on the call by his British and German counterparts and the EU’s top diplomat.”Time is running out. A new meeting will take place next week on this issue,” he added.German Foreign Minister Johann Wadephul said on X that his country remained “committed to diplomacy but time is very short”.”Iran needs to engage substantively in order to avoid the activation of snapback,” he said.”We have been clear that we will not let the snapback of sanctions expire unless there is a verifiable and durable deal.”The EU’s foreign policy chief, Kaja Kallas, made a similar statement.”With the deadline for the snapback mechanism fast approaching, Iran’s readiness to engage with the US is crucial. Iran must also fully cooperate” with the IAEA, she said.It was not immediately clear where the talks, the second since the Iran-Israel war, would take place.- Iran warns of snapback ‘consequences’ -Israel in June launched an unprecedented bombing campaign on Iranian nuclear, military and civilian facilities, prompting Tehran to respond with missile strikes on Israel.The United States also joined its ally Israel, targeting key Iranian nuclear sites deep within the country.Iran and the European trio — known as the E3 — held talks in late July at the Iranian consulate in Istanbul, which Tehran described as “frank”.Iran’s 12-day war with Israel derailed its nuclear negotiations with the United States and saw it suspend cooperation with the IAEA.The 2015 nuclear deal was aimed preventing Iran from developing an atomic bomb — an ambition it has consistently denied.The deal was torpedoed in 2018 when Donald Trump, during his first term as US president, unilaterally withdrew the United States from the agreement and slapped crippling sanctions on its economy. Iran has ever since criticized Europe over failing to meet its commitments under the deal.Araghchi reiterated Friday the “lack of legal and moral competence of these countries to resort to the said mechanism” while warning about “the consequences of such an action”.Iran has previously said it would leave the non-proliferation treaty — or NPT — if the mechanism, envisaged in the nuclear deal, is activated by the European parties.The deadline for activating the mechanism ends in October, though Europeans have set an internal target of the end of August to trigger it if diplomacy fails. They have also offered an extension to buy time for talks.Araghchi said Friday that “this is a decision that must essentially be taken by the United Nations Security Council; and while the Islamic Republic of Iran has its own principled positions and views in this regard, it is not involved in this process.”The foreign minister said earlier this month that Iran was working with China and Russia to prevent the snapback of sanctions.burs-rkh/dv

Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis

La Poste va suspendre dès lundi les envois de colis vers les Etats-Unis, en dehors des envois de cadeaux entre particuliers de moins de 100 euros, en raison du récent durcissement des règles douanières américaines, a annoncé vendredi le groupe public francais à l’AFP. La Poste s’est dite “contrainte” dans un communiqué, “du fait de spécifications et modalités techniques toujours incomplètes et du délai extrêmement court pour se préparer”. Cette annonce intervient quelques heures après que la poste allemande a pris des mesures similaires, restreignant considérablement, “de manière provisoire”, l’envoi de colis et de marchandises vers les Etats-Unis. D’autres postes nationales européennes ont pris le même pli : “A titre d’exemples, BPost (la poste belge), Correos (la poste espagnole), PostNord (le réseau suédo-danois), Deutsche Post (la poste allemande), ou encore Austrian Post (la poste autrichienne) ont déjà annoncé l’interruption des envois de colis postaux à destination des Etats-Unis”, a rappelé La Poste dans son communiqué.PostEurop qui réunit les 51 acteurs postaux européens en charge du service universel postal, avait alerté le 19 août dans un communiqué sur ce risque de suspension au niveau européen. La Poste expédie vers les Etats-Unis 1,6 million de colis par an en moyenne, dont 80% proviennent des entreprises et 20% des particuliers.Chronopost “fonctionne normalement” et ne sera donc pas impacté par cette mesure, a précisé La Poste.Fin juillet, l’administration Trump a annoncé mettre fin à l’exemption de taxes sur les petits colis entrant aux Etats-Unis à compter du 29 août.Washington taxera ainsi les livraisons postales – d’une valeur inférieure à 800 dollars – au même niveau que les autres produits provenant de l’UE, soit à 15%, selon l’accord commercial conclu fin juillet.

Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux

Les Etats-Unis approchent du moment où la Fed devra baisser ses taux d’intérêt pour soutenir l’emploi, a estimé vendredi le président de la banque centrale Jerome Powell dans un discours très attendu. Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt, a prévenu le patron de l’institution depuis les rencontres de Jackson Hole, dans le Wyoming (ouest).Il ajoute que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.”L’impact des droits de douane sur les prix à la consommation est désormais clairement visible”, a-t-il souligné.En théorie, le risque d’une poussée d’inflation incite les banquiers centraux à laisser a minima leurs taux directeurs inchangés. Mais, s’ils estiment qu’il faut soutenir l’activité pour éviter des licenciements, ils tendent à l’inverse à baisser les taux, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers.”Les risques pesant sur le marché de l’emploi augmentent. Et si ces risques viennent à se matérialiser, ils peuvent se traduire rapidement en hausse des licenciements et du chômage”, a observé M. Powell.Son discours a immédiatement été interprété par les investisseurs comme une façon de préparer le terrain à des baisses de taux à l’occasion de la prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis, en septembre.Cela a fait brusquement chuter les taux d’emprunt de la dette américaine: le rendement à deux ans – le plus sensible aux évolutions monétaires – passant ainsi en quelques secondes de 3,78% à 3,71%. Le dollar tombait lui aussi, lâchant environ 0,54%, des taux plus bas étant de nature à plomber le cours d’une devise.En revanche, Wall Street a applaudi les propos du patron de la Fed, les principaux indices boursiers américains évoluant en nette hausse vers 14H10 GMT.

Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux

Les Etats-Unis approchent du moment où la Fed devra baisser ses taux d’intérêt pour soutenir l’emploi, a estimé vendredi le président de la banque centrale Jerome Powell dans un discours très attendu. Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt, a prévenu le patron de l’institution depuis les rencontres de Jackson Hole, dans le Wyoming (ouest).Il ajoute que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.”L’impact des droits de douane sur les prix à la consommation est désormais clairement visible”, a-t-il souligné.En théorie, le risque d’une poussée d’inflation incite les banquiers centraux à laisser a minima leurs taux directeurs inchangés. Mais, s’ils estiment qu’il faut soutenir l’activité pour éviter des licenciements, ils tendent à l’inverse à baisser les taux, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers.”Les risques pesant sur le marché de l’emploi augmentent. Et si ces risques viennent à se matérialiser, ils peuvent se traduire rapidement en hausse des licenciements et du chômage”, a observé M. Powell.Son discours a immédiatement été interprété par les investisseurs comme une façon de préparer le terrain à des baisses de taux à l’occasion de la prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis, en septembre.Cela a fait brusquement chuter les taux d’emprunt de la dette américaine: le rendement à deux ans – le plus sensible aux évolutions monétaires – passant ainsi en quelques secondes de 3,78% à 3,71%. Le dollar tombait lui aussi, lâchant environ 0,54%, des taux plus bas étant de nature à plomber le cours d’une devise.En revanche, Wall Street a applaudi les propos du patron de la Fed, les principaux indices boursiers américains évoluant en nette hausse vers 14H10 GMT.

Un cybercriminel incarcéré pour actes de cruauté et pédopornographie

Un jeune homme d’une vingtaine d’années faisant partie d’un groupe cybercriminel néonazi a été mis en examen mercredi et incarcéré pour détention d’images pédopornographiques, actes de cruauté et abus de faiblesse, a-t-on appris du parquet d’Evreux.Saisi par un service d’enquête de veille internet, le procureur d’Evreux Rémi Coutin a déclaré avoir demandé l’ouverture d’une information judiciaire pour détention, consultation et diffusion d’images pédopornographiques en bande organisée, sévices, actes de cruauté envers des animaux, et abus de faiblesse de personnes mineures.Interpellé mardi, cet homme “solitaire qui ne travaillait pas” est accusé d’avoir réussi à convaincre une cinquantaine de jeunes filles de se scarifier ou de se mutiler à sa demande, d’après M. Coutin.Contactées sur des sites de jeunes filles suicidaires, il les contraignait par webcam à se planter un couteau dans la cuisse ou dans les seins, à graver son nom sur leur bras ou leur ventre a expliqué le procureur vendredi.Selon le magistrat, plusieurs milliers de fichiers à caractère pédopornographique ont également été retrouvés sur son ordinateur.Des photos et des vidéos qualifiées “d’insoutenables” par le procureur, parmi lesquelles des “viols sur des bébés”, dont “on ne sait pas s’il en a commandité”.Rémi Coutin a précisé que cet homme fait partie “d’un réseau +cybercriminel accélérationniste et sataniste néo-nazi appelé 764+ qui a été fondé en janvier 2021 par un Américain”, lui-même interpellé par le FBI au début de l’année.Ce groupe cible des mineurs vulnérables sur Internet et les force à s’auto-mutiler ou à produire de la pédopornographie. Le suspect a reconnu avoir décapité lui-même un certain nombre d’animaux, des chiens, des lapins, dont les photos ont été retrouvées dans son ordinateur.L’enquête est menée par la police judiciaire de Rouen et l’office central des mineurs de la Direction nationale de la police judiciaire situé à Nanterre a indiqué le parquet.Inconnu des services de police, il a avoué pendant sa garde à vue des pulsions de viol, torture ou de meurtre. Un germano-iranien de 20 ans appartenant au même réseau cybercriminel pédophile “764” avait été arrêté en juin à Hambourg pour avoir poussé un adolescent américain de 13 ans à se suicider en direct sur internet.Le fondateur du réseau, Bradley Cadenhead, 20 ans, purge depuis 2021 une peine de 80 ans de prison aux Etats-Unis pour la création de contenus pédopornographiques et violents.

Colombie: l’armée déployée après deux attaques qui ont fait au moins 18 morts

Un important dispositif militaire est déployé vendredi en Colombie au lendemain d’attaques perpétrées par des groupes armés qui ont fait au moins 18 morts et des dizaines de blessés, signe de l’intensification spectaculaire des violences dans le pays latino-américain.Cette flambée intervient à un an de la présidentielle, et quelques jours après la mort le 11 août du favori de la droite, Miguel Uribe, des suites d’un attentat.Jeudi après-midi, un camion piégé a explosé près d’une base aérienne à Cali (sud-ouest), troisième ville du pays, faisant au moins six morts et 60 blessés, selon les autorités. Le maire Alejandro Eder a dénoncé une “attaque narcoterroriste” et demandé une “militarisation” de la ville.Des images sur les réseaux sociaux ont montré plusieurs personnes au sol, prises en charge par les secours après l’explosion, ainsi qu’un camion en flammes, plusieurs véhicules endommagés et de nombreuses vitres soufflées.Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a désigné comme responsable l’organisation Etat-Major Central (EMC), un groupe dissident de l’ex-guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui a signé la paix en 2016, dénonçant un “attentat terroriste” et “injustifiable contre la population civile de Cali”.- “Mafia internationale” -Cette attaque est “une réaction” de rebelles après des opérations menées près d’une zone d’intense culture de de coca, connue sous le nom de Canyon de Micay, a déclaré le président de gauche Gustavo Petro, lui-même ancien guérillero, au pouvoir depuis 2022.”Nous affrontons une mafia internationale, avec des bandes armées”, a-t-il poursuivi. “Le coup porté à la population de Cali est sans aucun doute profond, brutal, terrifiant”, a-t-il ajouté.”Des avions de l’armée de l’air (…) effectuent des missions de reconnaissance et de surveillance dans la zone” proche de la base militaire visée, a indiqué le général Hugo López, commandant des forces armées.L’armée a “déployé” dans ce secteur “toutes ses troupes” et renforcé les activités dans la zone avec de l’artillerie et des opérations aériennes, a-t-il précisé jeudi soir.Le parquet a par ailleurs annoncé l’arrestation de deux hommes “qui auraient participé à l’activation des engins explosifs” sur ce site.Le nord de Cali était en proie au chaos jeudi après-midi. José Burbano, un habitant du quartier, marchait près du site lorsque “tout à coup, il y a eu une très forte explosion et tout le monde s’est jeté à terre”, a-t-il déclaré à l’AFP.”Nous sommes venus nous mettre à l’abri un moment ici, au coin de la rue, puis nous sommes revenus pour voir si nous pouvions aider (…), mais malheureusement, il y a beaucoup de victimes, beaucoup de morts, beaucoup de blessés”, a déploré M. Burbano.Plusieurs bâtiments et une école à proximité ont été évacués.Le maire a annoncé l’interdiction de circulation des camions dans la ville et offert 10.000 dollars de récompense pour toute information.  “Le terrorisme ne nous vaincra pas”, a de son côté affirmé la gouverneure régionale, Dilian Francisca Toro.- Attaque contre un hélicoptère -Dans la matinée, à quelque 150 kilomètres de Medellin (nord-ouest), des affrontements et une attaque de drone contre un hélicoptère ciblant les opérations anti-drogue de la police ont aussi fait de nombreuses victimes.Le bilan de ces attaques a été porté de huit à douze policiers tués, a indiqué jeudi soir Andrés Julián Rendón, le gouverneur de la région d’Antioquia (nord-ouest).Un responsable de la police a expliqué à l’AFP que des assaillants avaient “harcelé” des policiers supervisant un groupe chargé d’éradiquer les plantations de coca.Cette attaque a été attribuée au groupe de guérilleros Calarca. Cette guérilla, qui porte le nom de guerre de son chef, est issue d’une scission de l’EMC.Le président Petro a tenté de relancer pourparlers de paix avec la plupart des groupes armés qui opèrent en Colombie, six ans après l’accord historique conclu avec les Farc. Mais la plupart ont échoué ou sont au point mort.En 2023, l’EMC avait soutenu de tels pourparlers, mais son dirigeant, Ivan Mordisco, avait quitté la table des négociations un an plus tard.En juin, une série d’attaques avait tué cinq civils et deux policiers dans le sud-ouest du pays. Elle avait été revendiquée par l’EMC.

Colombie: l’armée déployée après deux attaques qui ont fait au moins 18 morts

Un important dispositif militaire est déployé vendredi en Colombie au lendemain d’attaques perpétrées par des groupes armés qui ont fait au moins 18 morts et des dizaines de blessés, signe de l’intensification spectaculaire des violences dans le pays latino-américain.Cette flambée intervient à un an de la présidentielle, et quelques jours après la mort le 11 août du favori de la droite, Miguel Uribe, des suites d’un attentat.Jeudi après-midi, un camion piégé a explosé près d’une base aérienne à Cali (sud-ouest), troisième ville du pays, faisant au moins six morts et 60 blessés, selon les autorités. Le maire Alejandro Eder a dénoncé une “attaque narcoterroriste” et demandé une “militarisation” de la ville.Des images sur les réseaux sociaux ont montré plusieurs personnes au sol, prises en charge par les secours après l’explosion, ainsi qu’un camion en flammes, plusieurs véhicules endommagés et de nombreuses vitres soufflées.Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a désigné comme responsable l’organisation Etat-Major Central (EMC), un groupe dissident de l’ex-guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui a signé la paix en 2016, dénonçant un “attentat terroriste” et “injustifiable contre la population civile de Cali”.- “Mafia internationale” -Cette attaque est “une réaction” de rebelles après des opérations menées près d’une zone d’intense culture de de coca, connue sous le nom de Canyon de Micay, a déclaré le président de gauche Gustavo Petro, lui-même ancien guérillero, au pouvoir depuis 2022.”Nous affrontons une mafia internationale, avec des bandes armées”, a-t-il poursuivi. “Le coup porté à la population de Cali est sans aucun doute profond, brutal, terrifiant”, a-t-il ajouté.”Des avions de l’armée de l’air (…) effectuent des missions de reconnaissance et de surveillance dans la zone” proche de la base militaire visée, a indiqué le général Hugo López, commandant des forces armées.L’armée a “déployé” dans ce secteur “toutes ses troupes” et renforcé les activités dans la zone avec de l’artillerie et des opérations aériennes, a-t-il précisé jeudi soir.Le parquet a par ailleurs annoncé l’arrestation de deux hommes “qui auraient participé à l’activation des engins explosifs” sur ce site.Le nord de Cali était en proie au chaos jeudi après-midi. José Burbano, un habitant du quartier, marchait près du site lorsque “tout à coup, il y a eu une très forte explosion et tout le monde s’est jeté à terre”, a-t-il déclaré à l’AFP.”Nous sommes venus nous mettre à l’abri un moment ici, au coin de la rue, puis nous sommes revenus pour voir si nous pouvions aider (…), mais malheureusement, il y a beaucoup de victimes, beaucoup de morts, beaucoup de blessés”, a déploré M. Burbano.Plusieurs bâtiments et une école à proximité ont été évacués.Le maire a annoncé l’interdiction de circulation des camions dans la ville et offert 10.000 dollars de récompense pour toute information.  “Le terrorisme ne nous vaincra pas”, a de son côté affirmé la gouverneure régionale, Dilian Francisca Toro.- Attaque contre un hélicoptère -Dans la matinée, à quelque 150 kilomètres de Medellin (nord-ouest), des affrontements et une attaque de drone contre un hélicoptère ciblant les opérations anti-drogue de la police ont aussi fait de nombreuses victimes.Le bilan de ces attaques a été porté de huit à douze policiers tués, a indiqué jeudi soir Andrés Julián Rendón, le gouverneur de la région d’Antioquia (nord-ouest).Un responsable de la police a expliqué à l’AFP que des assaillants avaient “harcelé” des policiers supervisant un groupe chargé d’éradiquer les plantations de coca.Cette attaque a été attribuée au groupe de guérilleros Calarca. Cette guérilla, qui porte le nom de guerre de son chef, est issue d’une scission de l’EMC.Le président Petro a tenté de relancer pourparlers de paix avec la plupart des groupes armés qui opèrent en Colombie, six ans après l’accord historique conclu avec les Farc. Mais la plupart ont échoué ou sont au point mort.En 2023, l’EMC avait soutenu de tels pourparlers, mais son dirigeant, Ivan Mordisco, avait quitté la table des négociations un an plus tard.En juin, une série d’attaques avait tué cinq civils et deux policiers dans le sud-ouest du pays. Elle avait été revendiquée par l’EMC.