Violences sexuelles dans un établissement catholique à Nantes: 10 victimes, 5 prêtres mis en cause

L’enseignement catholique de Loire-Atlantique a annoncé vendredi avoir recueilli plusieurs témoignages de violences sexuelles au sein d’un établissement nantais entre les années 1950 et 1990, évoquant dix victimes ainsi que cinq prêtres mis en cause, aujourd’hui décédés.”Ces faits sont survenus entre 1958 et 1995 précisément et ils impliquent des prêtres ainsi qu’au moins un membre du personnel éducatif” au collège-lycée Saint-Stanislas, a affirmé lors d’une conférence de presse Frédéric Delemazure, directeur diocésain de l’enseignement catholique du département.Les témoignages, émanant de victimes ou de leurs familles, décrivent des viols, des agressions sexuelles et des attouchements, commis au sein de l’internat et pour “au moins une victime” des faits survenus lors de vacances organisées par l’établissement.Les victimes, neuf hommes et une femme, étaient collégiens à l’époque des faits. “Les périodes concernées, selon ce que l’on sait, sont les suivantes : 1958 à 1978, les années 1980 à 1981, les années 1991 à 1995”, a précisé Frédéric Delemazure.Les faits “ont été signalés à l’autorité judiciaire”, a-t-il ajouté. L’évêque de Nantes, Mgr Laurent Percerou, a lancé lors de la conférence de presse un appel à témoignages, “quels que soient l’époque concernée, les délais, le temps passé”: “L’important, maintenant, c’est que d’autres victimes potentielles puissent également s’exprimer”, a-t-il souligné. Les témoignages évoqués ont été recueillis entre février et juin 2025. Trois victimes sont aujourd’hui décédées. La première personne à s’être manifestée a dit avoir été victime de violences sexuelles dans les années 1960, selon le diocèse. “Puis une famille, suite aux révélations et au décès d’un des leurs, nous a demandé que la lumière soit faite. Elle nous a révélé que la victime a subi, dans les années 1990, des sévices épouvantables au sein de l’internat du collège Saint-Stanislas”, a poursuivi Frédéric Delemazure.- Archives -D’après lui, depuis 2021 et la publication du rapport de la Ciase (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), l’établissement a été plusieurs fois ciblé par des tags “accusant des hommes d’église de viol”. Le rapport estimait à 330.000 le nombre de mineurs victimes de violences sexuelles au sein de l’Eglise. Parmi elles, “108.000 auraient été agressées dans le cadre de l’enseignement scolaire catholique”, rappelait en avril le président de la Ciase Jean-Marc Sauvé.Auprès de l’AFP, Frédéric Delmazure a estimé que les deux premiers témoignages recueillis avaient pu être provoqués par le scandale du collège-lycée de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), objet de plus de 200 plaintes d’anciens élèves pour des violences physiques et sexuelles pendant des décennies. L’évêque de Nantes et le directeur de l’enseignement catholique ont assuré qu’un travail d’archive allait être mené à Saint-Stanislas et dans le diocèse.”Il est important que nous puissions reconnaître ce qui a dysfonctionné, les causes, ce qui a pu faire que de tels abus ont pu être commis. Les victimes ont besoin d’entendre quel a été le mécanisme. Le rapport Sauvé parle d’une dimension systémique des abus. Quelle est la dimension systémique de ces abus qui ont pu être commis dans un établissement de notre diocèse ?”, a interrogé Mgr Laurent Percerou. Ce travail d’archive pourrait aussi permettre de “détecter s’il y a eu des choses dissimulées, mises sous le tapis”. Les faits de violences sexuelles évoqués ne “disent rien de ce qui se vit aujourd’hui à Saint-Stanislas”, a par ailleurs souligné Frédéric Delemazure lors de la conférence de presse, à laquelle assistait le directeur actuel de l’établissement.

Smog then floods: Pakistani families ‘can’t catch a break’

Perched on her neighbour’s rooftop, Ghulam Bano gazes down at the remains of her home, submerged in murky, foul-smelling floodwater that has engulfed much of Pakistan’s Punjab region.Monsoon rains this week swelled three transboundary rivers that cut through Pakistan’s eastern province, the nation’s agricultural heartland and home to nearly half of its 255 million people.Bano moved to Shahdara town last year, on the outskirts of Lahore, to avoid the choking smog pollution of Pakistan’s second-largest city, only to have her new beginning overturned by raging floods.”My husband had started coughing blood and his condition just kept getting worse when the smog hit,” Bano told AFP, walking through muddy streets.Pakistan regularly ranks among the world’s most polluted countries, with Lahore often the most polluted megacity between November and February.”I thought the smog was bad enough — I never thought it could be worse with the floods,” she said.Her impoverished neighbourhood is home to thousands of low-lying homes crammed together on narrow streets.The nearby overflowing Ravi river flooded many of them, forcing dozens of families to take refuge in an elementary school on higher ground, where doctors were treating people for skin infections linked to the flood water. More heavy rain is predicted over the weekend, including warnings of increased urban flooding in Lahore, which borders India. With her husband bedridden from tuberculosis, worsened by the relentless smog, Bano became the sole provider in a household struggling to breathe, survive, and endure the floods.”I ate today after two days. There is no clean water to drink. I left my daughter at a relative’s place and stayed back hoping the water recedes,” she said.  – No time to pack -Landslides and floods triggered by heavier-than-usual monsoon rains have killed more than 800 people nationwide since June this year.While South Asia’s seasonal monsoon brings rainfall that farmers depend on, climate change is making the phenomenon more erratic, unpredictable and deadly across the region.More than 1.4 million people living near the rivers have been affected by the floods, with over 265,000 evacuated, said Azma Bukhari, the provincial information minister.The latest monsoon downpour has killed at least 13 people, according to the National Disaster Management Authority.”We just can’t get a break,” Amir Mehmood, a 32-year-old shopkeeper in the same neighbourhood as Bano, told AFP.”Children fall ill in the smog because of the extreme cold. Some become sick due to the (everyday) unsanitary conditions,” he said, referring to piles of waste that routinely line the streets.”And now there’s a flood. Our homes have collapsed, the walls have fallen, and everything is damaged.”He moved his family to a relative’s home on the other side of the town along with his 10 cows and two goats as the water crept closer.More than 300 relief camps have been set up across the province to shelter those displaced with no family to turn to.”The women you see here, and me, we had to run for our lives… we did not even get the time to get clothes for our kids,” 40-year-old widow Tabassum Suleman told AFP from the school camp.”We do not know when we will be going back home,” she said, looking up at the dark skies.”But the worst is yet to come.” 

Vote de confiance: quand le “boomer” François Bayrou présente sa carte jeunes

La dette, un conflit de générations ? En invoquant les “jeunes” comme les principales victimes de l’endettement, à qui il a opposé le “confort” des “boomers”, François Bayrou tente une nouvelle carte face à l’opinion. Une expression du Premier ministre, mardi soir sur TF1, a créé une sorte de débat dans le débat. Plaidant que les “premières victimes” de l’endettement sont “les plus jeunes” qui “devront payer la dette toute leur vie”, M. Bayrou a ajouté: “Vous ne trouvez pas ça génial, tout ça pour le confort de certains partis politiques et pour le confort des boomers ?”S’en est suivie une série de débats sur les antennes de radio et de télévision autour de la notion de “boomers”, dans laquelle s’est inclus M. Bayrou, la définissant comme la génération “née entre 1945 et 1965″ (lui est né en 1951).Celle de l’après-Seconde Guerre mondiale, qui a connu le plein-emploi et l’expansion économique de la reconstruction, jusqu’aux chocs pétroliers des années 1970. Époque à partir de laquelle le chômage a pris une pente ascendante et la France a commencé à présenter des budgets en déficit.Un argument qui a suscité un certain scepticisme, voire une désapprobation dans la classe politique et au-delà.”Je ne crois pas que la meilleure des méthodes soit d’opposer les actifs et les inactifs et les générations”, a réagi sur BFMTV Arnaud Péricard, le maire (Horizons) de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).Quelque 11% des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, a de son côté fait valoir la secrétaire nationale de la CFDT, Marylise Léon.Mais le chef du gouvernement persiste. “J’ai reçu énormément de messages de jeunes qui disaient: +Pour la première fois, on a parlé de nous+. Les générations du baby-boom, qui ont beaucoup fait marcher le pays, ne peuvent pas se désintéresser de la situation qui est faite aux jeunes Français”, a insisté M. Bayrou depuis la foire de Châlons-en-Champagne (Marne). Et “les jeunes ont bien le droit d’être respectés et soutenus au lieu d’être constamment ignorés et alourdis par des engagements qu’on a pris en leur nom sans leur demander leur avis”, a-t-il insisté.- “Esclavage” -“La dette c’est l’esclavage des plus jeunes”, a martelé le Premier ministre en sursis, observant, comme pour mieux le souhaiter, que les “jeunes” ont “des instruments, les réseaux sociaux” pour “faire pression sur les appareils politiques”.La question de la contribution des boomers, dont la plupart sont aujourd’hui retraités, agite régulièrement le débat politique. Le président Emmanuel Macron l’a lui-même expérimenté en début de mandat: la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les retraités les plus aisés, ce afin de “favoriser le travail”, a été fortement critiquée, jusqu’à son amenuisement au moment de la crise des gilets jaunes.Le sujet a occupé une partie du conclave sur la réforme des retraites. “Le discours qui monte, c’est: +Vous avez eu l’âge d’or, vous avez profité, vous n’avez pas eu de chômage (…) vous avez eu l’ascenseur social, vous avez cramé la planète, et maintenant, on se retrouve avec la dette”. Mais “il y a quand même des personnes qui ont de toutes petites pensions”, expliquait alors un participant.Chez les politiques, le sujet est considéré comme explosif. De nombreux partis, dont Les Républicains et le Rassemblement national, défendent ce segment de la population, le plus assidu dans l’isoloir.”A partir du moment où les retraités sont ceux qui votent le plus et qu’ils sont de plus en plus nombreux, un certain nombre de propositions sont des suicides et personne ne va les faire”, expliquait il y a quelques mois un élu du bloc central.François Bayrou, dont le bail à Matignon est sévèrement compromis par sa décision de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale sur le constat de l’endettement et le niveau de réponse à apporter dans le budget 2026, s’affranchirait-il de ce tabou électoral ? “Il reste dix jours pour convaincre, et dix jours, c’est très long”, a-t-il dit vendredi depuis Châlons.

Vote de confiance: quand le “boomer” François Bayrou présente sa carte jeunes

La dette, un conflit de générations ? En invoquant les “jeunes” comme les principales victimes de l’endettement, à qui il a opposé le “confort” des “boomers”, François Bayrou tente une nouvelle carte face à l’opinion. Une expression du Premier ministre, mardi soir sur TF1, a créé une sorte de débat dans le débat. Plaidant que les “premières victimes” de l’endettement sont “les plus jeunes” qui “devront payer la dette toute leur vie”, M. Bayrou a ajouté: “Vous ne trouvez pas ça génial, tout ça pour le confort de certains partis politiques et pour le confort des boomers ?”S’en est suivie une série de débats sur les antennes de radio et de télévision autour de la notion de “boomers”, dans laquelle s’est inclus M. Bayrou, la définissant comme la génération “née entre 1945 et 1965″ (lui est né en 1951).Celle de l’après-Seconde Guerre mondiale, qui a connu le plein-emploi et l’expansion économique de la reconstruction, jusqu’aux chocs pétroliers des années 1970. Époque à partir de laquelle le chômage a pris une pente ascendante et la France a commencé à présenter des budgets en déficit.Un argument qui a suscité un certain scepticisme, voire une désapprobation dans la classe politique et au-delà.”Je ne crois pas que la meilleure des méthodes soit d’opposer les actifs et les inactifs et les générations”, a réagi sur BFMTV Arnaud Péricard, le maire (Horizons) de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).Quelque 11% des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, a de son côté fait valoir la secrétaire nationale de la CFDT, Marylise Léon.Mais le chef du gouvernement persiste. “J’ai reçu énormément de messages de jeunes qui disaient: +Pour la première fois, on a parlé de nous+. Les générations du baby-boom, qui ont beaucoup fait marcher le pays, ne peuvent pas se désintéresser de la situation qui est faite aux jeunes Français”, a insisté M. Bayrou depuis la foire de Châlons-en-Champagne (Marne). Et “les jeunes ont bien le droit d’être respectés et soutenus au lieu d’être constamment ignorés et alourdis par des engagements qu’on a pris en leur nom sans leur demander leur avis”, a-t-il insisté.- “Esclavage” -“La dette c’est l’esclavage des plus jeunes”, a martelé le Premier ministre en sursis, observant, comme pour mieux le souhaiter, que les “jeunes” ont “des instruments, les réseaux sociaux” pour “faire pression sur les appareils politiques”.La question de la contribution des boomers, dont la plupart sont aujourd’hui retraités, agite régulièrement le débat politique. Le président Emmanuel Macron l’a lui-même expérimenté en début de mandat: la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les retraités les plus aisés, ce afin de “favoriser le travail”, a été fortement critiquée, jusqu’à son amenuisement au moment de la crise des gilets jaunes.Le sujet a occupé une partie du conclave sur la réforme des retraites. “Le discours qui monte, c’est: +Vous avez eu l’âge d’or, vous avez profité, vous n’avez pas eu de chômage (…) vous avez eu l’ascenseur social, vous avez cramé la planète, et maintenant, on se retrouve avec la dette”. Mais “il y a quand même des personnes qui ont de toutes petites pensions”, expliquait alors un participant.Chez les politiques, le sujet est considéré comme explosif. De nombreux partis, dont Les Républicains et le Rassemblement national, défendent ce segment de la population, le plus assidu dans l’isoloir.”A partir du moment où les retraités sont ceux qui votent le plus et qu’ils sont de plus en plus nombreux, un certain nombre de propositions sont des suicides et personne ne va les faire”, expliquait il y a quelques mois un élu du bloc central.François Bayrou, dont le bail à Matignon est sévèrement compromis par sa décision de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale sur le constat de l’endettement et le niveau de réponse à apporter dans le budget 2026, s’affranchirait-il de ce tabou électoral ? “Il reste dix jours pour convaincre, et dix jours, c’est très long”, a-t-il dit vendredi depuis Châlons.

Vote de confiance: quand le “boomer” François Bayrou présente sa carte jeunes

La dette, un conflit de générations ? En invoquant les “jeunes” comme les principales victimes de l’endettement, à qui il a opposé le “confort” des “boomers”, François Bayrou tente une nouvelle carte face à l’opinion. Une expression du Premier ministre, mardi soir sur TF1, a créé une sorte de débat dans le débat. Plaidant que les “premières victimes” de l’endettement sont “les plus jeunes” qui “devront payer la dette toute leur vie”, M. Bayrou a ajouté: “Vous ne trouvez pas ça génial, tout ça pour le confort de certains partis politiques et pour le confort des boomers ?”S’en est suivie une série de débats sur les antennes de radio et de télévision autour de la notion de “boomers”, dans laquelle s’est inclus M. Bayrou, la définissant comme la génération “née entre 1945 et 1965″ (lui est né en 1951).Celle de l’après-Seconde Guerre mondiale, qui a connu le plein-emploi et l’expansion économique de la reconstruction, jusqu’aux chocs pétroliers des années 1970. Époque à partir de laquelle le chômage a pris une pente ascendante et la France a commencé à présenter des budgets en déficit.Un argument qui a suscité un certain scepticisme, voire une désapprobation dans la classe politique et au-delà.”Je ne crois pas que la meilleure des méthodes soit d’opposer les actifs et les inactifs et les générations”, a réagi sur BFMTV Arnaud Péricard, le maire (Horizons) de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).Quelque 11% des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, a de son côté fait valoir la secrétaire nationale de la CFDT, Marylise Léon.Mais le chef du gouvernement persiste. “J’ai reçu énormément de messages de jeunes qui disaient: +Pour la première fois, on a parlé de nous+. Les générations du baby-boom, qui ont beaucoup fait marcher le pays, ne peuvent pas se désintéresser de la situation qui est faite aux jeunes Français”, a insisté M. Bayrou depuis la foire de Châlons-en-Champagne (Marne). Et “les jeunes ont bien le droit d’être respectés et soutenus au lieu d’être constamment ignorés et alourdis par des engagements qu’on a pris en leur nom sans leur demander leur avis”, a-t-il insisté.- “Esclavage” -“La dette c’est l’esclavage des plus jeunes”, a martelé le Premier ministre en sursis, observant, comme pour mieux le souhaiter, que les “jeunes” ont “des instruments, les réseaux sociaux” pour “faire pression sur les appareils politiques”.La question de la contribution des boomers, dont la plupart sont aujourd’hui retraités, agite régulièrement le débat politique. Le président Emmanuel Macron l’a lui-même expérimenté en début de mandat: la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les retraités les plus aisés, ce afin de “favoriser le travail”, a été fortement critiquée, jusqu’à son amenuisement au moment de la crise des gilets jaunes.Le sujet a occupé une partie du conclave sur la réforme des retraites. “Le discours qui monte, c’est: +Vous avez eu l’âge d’or, vous avez profité, vous n’avez pas eu de chômage (…) vous avez eu l’ascenseur social, vous avez cramé la planète, et maintenant, on se retrouve avec la dette”. Mais “il y a quand même des personnes qui ont de toutes petites pensions”, expliquait alors un participant.Chez les politiques, le sujet est considéré comme explosif. De nombreux partis, dont Les Républicains et le Rassemblement national, défendent ce segment de la population, le plus assidu dans l’isoloir.”A partir du moment où les retraités sont ceux qui votent le plus et qu’ils sont de plus en plus nombreux, un certain nombre de propositions sont des suicides et personne ne va les faire”, expliquait il y a quelques mois un élu du bloc central.François Bayrou, dont le bail à Matignon est sévèrement compromis par sa décision de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale sur le constat de l’endettement et le niveau de réponse à apporter dans le budget 2026, s’affranchirait-il de ce tabou électoral ? “Il reste dix jours pour convaincre, et dix jours, c’est très long”, a-t-il dit vendredi depuis Châlons.

Turkey bars Israeli ships, flights from its territory

Turkey’s top diplomat said Friday that Ankara had closed its ports and airspace to Israeli ships and planes, with a diplomatic source telling AFP the ban applied to “official” flights. Ties between Turkey and Israel have been shattered by Israel’s war against Hamas in Gaza, with Ankara accusing Israel of committing “genocide” in the tiny Palestinian territory — a term roundly rejected by Israel — and suspending all trade ties in May last year. “We have closed our ports to Israeli ships. We do not allow Turkish ships to go to Israeli ports…. We do not allow container ships carrying weapons and ammunition to Israel to enter our ports, nor do we allow their aircraft to enter our airspace,” Foreign Minister Hakan Fidan told lawmakers in a televised address. Asked for clarification about the minister’s remarks, a Turkish diplomatic source said its airspace was “closed to all aircraft carrying weapons (to Israel) and to Israel’s official flights”. It was not immediately clear when the airspace restrictions were put in place. In November, Turkey refused to let the Israeli president’s plane cross its airspace, forcing him to cancel a planned visit to the COP29 climate conference in Azerbaijan.And in May, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu cancelled a visit to Baku after Ankara reportedly refused overflight rights.- Trade cut off -On Monday ZIM, Israel’s biggest shipping firm, said it had been informed that under new regulations passed by Ankara on August 22, “vessels that are either owned, managed or operated by an entity related to Israel will not be permitted to berth in Turkish ports”.The information was made public in a filing to the New York Stock Exchange (NYSE) in which ZIM warned the new regulation was expected to “negatively impact on the company’s financial and operational results”.The ban also extended to other ships carrying military cargo destined for Israel, it said. “Separately.. vessels that are carrying military cargo destined to Israel will not be permitted to berth in Turkish ports; in addition, Turkish-flagged vessels will be prohibited from berthing in Israeli ports.” Fidan’s remarks were the first public acknowledgement of the ban. “No other country has cut off trade with Israel,” he told Turkish lawmakers at an emergency session on the Gaza crisis. Turkish officials have repeatedly insisted that all trade ties with Israel have been cut, vowing there would be no normalisation as long as the Gaza war continues. But some Turkish opposition figures have accused Ankara of allowing trade to continue, notably by allowing oil shipments from Azerbaijan to pass through the Baku-Tbilisi-Ceyhan (BTC) pipeline running through Turkey — claims dismissed by Turkey’s energy ministry as “completely unfounded”.Although Azerbaijan has long been one of Israel’s main oil suppliers, data published on its state customs website this year no longer showed Israel as one of the countries that purchase oil from Baku, Israel’s Haaretz newspaper reported earlier this year. 

Hanouna, Salamé, et autres nouveautés de la rentrée télé

Cyril Hanouna débarque sur W9, Léa Salamé prend les rênes du 20H de France 2 et une nouvelle chaîne, NOVO19, fait ses premiers pas. Après les chassés-croisés de nombreuses vedettes, c’est la rentrée lundi à la télévision.Cyril Hanouna, le retourAprès plusieurs mois de diète télévisée, l’animateur promet du “lourd” tous les jours sur W9 à 18H45 pour “Tout beau tout 9”. Lundi exceptionnellement, il prendra l’antenne dès 18H25 pour “TBT9 – Ca commence”. Le groupe M6, auquel appartient la chaîne, lui offre une autre émission, “Tout beau tout fun”, sur Fun Radio à partir de mardi seulement de 15h à 18h. Cela fait un total de plus de six heures quotidiennes, dans des studios voisins.Il y aura lundi “de la darka (rigolade, en arabe, NDLR), des happenings, du débat, du people et on traitera également des faits divers”, met en avant l’ex-star de la galaxie Bolloré, grimée en Rambo pour promouvoir son retour.Son nouvel employeur a demandé au roi du clash d’éviter les sujets politiques et polémiques, ses dérapages ayant coûté au total 7,6 millions d’euros d’amende à son ancienne chaîne C8, arrêtée fin février. Aucun invité politique n’est d’ailleurs prévu. Par précaution, il est question de diffuser “TBT9” avec un léger différé.Cyril Hanouna a renouvelé la moitié de sa bande, reprenant d’anciens chroniqueurs de C8 (Valérie Benaïm, Raymond Aabou, Géraldine Maillet…) et recrutant de nouvelles têtes sur lesquelles il entretient le mystère. L’ex-ministre Marlène Schiappa et le journaliste sportif Nelson Monfort sont cependant apparus dans une vidéo des répétitions diffusée par W9 sur les réseaux sociaux. Un “chroniqueur ChatGPT” est annoncé en outre sur le plateau, pour une “émission 3.0″. Léa Salamé au 20H”Mesdames, Messieurs, bonsoir”: la journaliste s’est entraînée durant l’été, montre un clip promotionnel du 20H de France 2 en forme de clin d’oeil. Ancienne copilote de la matinale de France Inter, Léa Salamé succède à ce poste très exposé à Anne-Sophie Lapix, évincée.”Votre vie, votre journal, avec vous”, promet celle qui a envie de “raconter peut-être l’actualité différemment”. Le JT dure près d’une heure depuis un an et reste en version allongée.Compagne d’un des leaders de la gauche, Raphaël Glucksmann, Léa Salamé a promis de se retirer de l’antenne s’il se lance dans la course à l’Elysée. La chaîne NOVO19 en orbite Lancée par le groupe Ouest-France, une petite nouvelle va faire ses premiers pas parmi les grandes sur le numérique terrestre (TNT): NOVO19, sur le canal 19 à 18H00 lundi.Généraliste, NOVO19 se veut “ancrée dans les territoires”, avec un JT à 18H10 tourné à Rennes et un talk-show quotidien animé depuis Paris par Claire Arnoux et une bande de chroniqueurs, dont Claude Askolovitch. “83% des Français ne se sentent pas forcément représentés dans les médias aujourd’hui. Nous souhaitons changer cette impression”, revendique la directrice de la chaîne, Guénaëlle Troly. La naissance de NOVO19, comme celle de la chaîne T18 en juin, découle de l’arrêt début 2025 de C8 et NRJ 12, non reconduites par l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel. Ailleurs dans le PAFAnne-Sophie Lapix a pris pied sur RTL depuis le 25 août, sur le 18/20. Elle mènera aussi à partir du 7 septembre des entretiens dominicaux d’actualité sur M6, à 20h20. Les chaînes info, qui ont changé de numéro sur les télécommandes début juin, ne sont pas en reste dans ce mercato géant. Après de nombreux départs, BFMTV a récupéré Julien Arnaud (arrivé de France 2), Marc Fauvelle (venu de France Inter), et encore Dominique Tenza (ex-M6). LCI accueille Yves Calvi, arrivé de RTL, qui prend les commandes du 18/20 les vendredis et samedis.Côté service public, place à de nouveaux visages pour Télématin sur France 2: Maya Lauqué et Damien Thévenot en semaine, Mélanie Taravant et Samuel Ollivier le week-end.On ne connaît pas encore le successeur d’Olivier Minne à “Fort Boyard”. Après 22 ans à la barre, ce dernier a rejoint M6, notamment pour une nouvelle version hebdomadaire du “Maillon faible”.Dans un autre registre, l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, neurologue de formation, se convertit à la télé: il animera une émission, “TechCare”, sur la chaîne santé “Mieux” lancée sur le numérique en septembre par le médecin cathodique Michel Cymes. 

Hanouna, Salamé, et autres nouveautés de la rentrée télé

Cyril Hanouna débarque sur W9, Léa Salamé prend les rênes du 20H de France 2 et une nouvelle chaîne, NOVO19, fait ses premiers pas. Après les chassés-croisés de nombreuses vedettes, c’est la rentrée lundi à la télévision.Cyril Hanouna, le retourAprès plusieurs mois de diète télévisée, l’animateur promet du “lourd” tous les jours sur W9 à 18H45 pour “Tout beau tout 9”. Lundi exceptionnellement, il prendra l’antenne dès 18H25 pour “TBT9 – Ca commence”. Le groupe M6, auquel appartient la chaîne, lui offre une autre émission, “Tout beau tout fun”, sur Fun Radio à partir de mardi seulement de 15h à 18h. Cela fait un total de plus de six heures quotidiennes, dans des studios voisins.Il y aura lundi “de la darka (rigolade, en arabe, NDLR), des happenings, du débat, du people et on traitera également des faits divers”, met en avant l’ex-star de la galaxie Bolloré, grimée en Rambo pour promouvoir son retour.Son nouvel employeur a demandé au roi du clash d’éviter les sujets politiques et polémiques, ses dérapages ayant coûté au total 7,6 millions d’euros d’amende à son ancienne chaîne C8, arrêtée fin février. Aucun invité politique n’est d’ailleurs prévu. Par précaution, il est question de diffuser “TBT9” avec un léger différé.Cyril Hanouna a renouvelé la moitié de sa bande, reprenant d’anciens chroniqueurs de C8 (Valérie Benaïm, Raymond Aabou, Géraldine Maillet…) et recrutant de nouvelles têtes sur lesquelles il entretient le mystère. L’ex-ministre Marlène Schiappa et le journaliste sportif Nelson Monfort sont cependant apparus dans une vidéo des répétitions diffusée par W9 sur les réseaux sociaux. Un “chroniqueur ChatGPT” est annoncé en outre sur le plateau, pour une “émission 3.0″. Léa Salamé au 20H”Mesdames, Messieurs, bonsoir”: la journaliste s’est entraînée durant l’été, montre un clip promotionnel du 20H de France 2 en forme de clin d’oeil. Ancienne copilote de la matinale de France Inter, Léa Salamé succède à ce poste très exposé à Anne-Sophie Lapix, évincée.”Votre vie, votre journal, avec vous”, promet celle qui a envie de “raconter peut-être l’actualité différemment”. Le JT dure près d’une heure depuis un an et reste en version allongée.Compagne d’un des leaders de la gauche, Raphaël Glucksmann, Léa Salamé a promis de se retirer de l’antenne s’il se lance dans la course à l’Elysée. La chaîne NOVO19 en orbite Lancée par le groupe Ouest-France, une petite nouvelle va faire ses premiers pas parmi les grandes sur le numérique terrestre (TNT): NOVO19, sur le canal 19 à 18H00 lundi.Généraliste, NOVO19 se veut “ancrée dans les territoires”, avec un JT à 18H10 tourné à Rennes et un talk-show quotidien animé depuis Paris par Claire Arnoux et une bande de chroniqueurs, dont Claude Askolovitch. “83% des Français ne se sentent pas forcément représentés dans les médias aujourd’hui. Nous souhaitons changer cette impression”, revendique la directrice de la chaîne, Guénaëlle Troly. La naissance de NOVO19, comme celle de la chaîne T18 en juin, découle de l’arrêt début 2025 de C8 et NRJ 12, non reconduites par l’Arcom, régulateur de l’audiovisuel. Ailleurs dans le PAFAnne-Sophie Lapix a pris pied sur RTL depuis le 25 août, sur le 18/20. Elle mènera aussi à partir du 7 septembre des entretiens dominicaux d’actualité sur M6, à 20h20. Les chaînes info, qui ont changé de numéro sur les télécommandes début juin, ne sont pas en reste dans ce mercato géant. Après de nombreux départs, BFMTV a récupéré Julien Arnaud (arrivé de France 2), Marc Fauvelle (venu de France Inter), et encore Dominique Tenza (ex-M6). LCI accueille Yves Calvi, arrivé de RTL, qui prend les commandes du 18/20 les vendredis et samedis.Côté service public, place à de nouveaux visages pour Télématin sur France 2: Maya Lauqué et Damien Thévenot en semaine, Mélanie Taravant et Samuel Ollivier le week-end.On ne connaît pas encore le successeur d’Olivier Minne à “Fort Boyard”. Après 22 ans à la barre, ce dernier a rejoint M6, notamment pour une nouvelle version hebdomadaire du “Maillon faible”.Dans un autre registre, l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, neurologue de formation, se convertit à la télé: il animera une émission, “TechCare”, sur la chaîne santé “Mieux” lancée sur le numérique en septembre par le médecin cathodique Michel Cymes. 

A la Mostra, Julia Roberts défend un cinéma qui dérange

Julia Roberts a défendu vendredi, à la Mostra de Venise, la capacité du cinéma à bousculer les consciences avec son nouveau film, un thriller psychologique très attendu sur fond de scandale sexuel dans une université américaine.La star hollywoodienne vient pour la première fois sur le Lido pour présenter “After the hunt” (hors compétition) du réalisateur italien Luca Guadagnino (réalisateur de “Call me by your name”), qui a surpris la critique par son discours parfois perçu comme ambigu sur le féminisme contemporain.Elle y incarne Alma, une professeure de philosophie à la prestigieuse université de Yale, confrontée à un dilemme quand une de ses étudiantes accuse son ami et collègue Hank (Andrew Garfield) d’agression sexuelle.Interrogée sur le risque de voir le film assimilé à un manifeste de la “cancel culture”, l’actrice a expliqué qu’il cherchait à interroger plutôt qu’à donner des réponses, sans prendre parti.”Chacun exprime des sentiments, des émotions et des points de vue différents. Vous réalisez vos convictions profondes, car nous les remuons pour vous”, a-t-elle déclaré aux journalistes. A l’heure où “nous sommes en train de perdre l’art de la conversation dans l’humanité actuelle”, le film “ne fait aucune déclaration” mais “met les gens au défi d’engager le dialogue et de s’enthousiasmer ou de s’indigner, à chacun de voir”.Produit par Amazon, ce thriller psychologique à la narration lente aborde aussi le sujet du fossé générationnel entre une jeunesse américaine radicalisée sur les sujets de société et de genre et un corps enseignant blanc, bourgeois, plus conservateur.- Journalisme à l’honneur -Si Julia Roberts est, à 57 ans, une novice sur le Lido, le réalisateur Park Chan-wook y revient vingt ans après sa dernière visite. Elle remontait à 2005, pour le film “Lady Vengeance”.Le maitre coréen (“Mademoiselle”, “Old Boy”) adapte ici le roman “Le couperet” de Donald Westlake, déjà mis en scène par Costa-Gavras en 2005.Ce roman noir, paru en 1997, parle d’un “homme qui croit que l’industrie du papier est toute sa vie, que le monde le veuille ou non. Je ressens exactement la même chose pour le cinéma”, a confié Park Chan-wook au site de la Mostra de Venise.Après avoir lu le livre, “je ne pensais pas que ça me prendrait vingt ans pour tourner le film”, a-t-il ajouté. “No Other Choice”, en lice pour le Lion d’or, raconte l’histoire d’un employé d’une papeterie licencié qui va tout faire pour récupérer sa place, quitte à se débarrasser de ceux qui se mettent en travers de sa route.Autre adaptation d’un livre sélectionnée en compétition officielle: “A pied d’œuvre”, de la Française Valérie Donzelli.Le comédien Bastien Bouillon y joue un photographe décidant de quitter le confort de sa vie bourgeoise pour devenir écrivain, découvrant les affres des petits boulots alimentaires, la précarité et la rudesse de la vie d’artiste.Après avoir démarré sur une note très politique avec la lettre d’un collectif d’artistes et de cinéastes baptisé Venice4Palestine appelant le festival à dénoncer ouvertement les actions d’Israël dans la bande de Gaza, le soufflé est retombé sur le Lido.Aucune mention de la guerre au Proche-Orient ou en Ukraine n’a eu lieu lors de la cérémonie d’ouverture mercredi et, jeudi, les stars hollywoodiennes Emma Stone et George Clooney ont accaparé l’attention.Un documentaire hors compétition promet cependant de susciter des réactions vendredi. Réalisé par Laura Poitras (oscarisée en 2015 pour “Citizenfour”, sur le lanceur d’alerte Edward Snowden), il revient sur la carrière du journaliste Seymour Hersh.Prix Pulitzer en 1970, il a révélé de nombreux scandales ayant éclaboussé l’armée américaine, du Vietnam à la prison d’Abou Ghraib en Irak, tristement célèbre pour des tortures et des humiliations.”Cover-up” est un hommage au journalisme d’investigation américain, capable de révéler les scandales de la violence institutionnelle, selon la réalisatrice, Lion d’or 2022 à Venise pour son documentaire sur la crise des opiacés aux Etats-Unis et le combat de la photographe Nan Goldin.