Gers: un réseau de voleurs démantelé, onze tableaux de Bernard Buffet restitués

Un réseau de cambrioleurs, qui avaient volé onze tableaux de Bernard Buffet chez un particulier dans le Gers fin 2024, a été démantelé la semaine dernière, a-t-on appris mardi auprès du parquet d’Auch et de la gendarmerie.Le 1er juillet à Marseille et dans les environs, “six personnes de nationalité française ont été interpellées et mises en examen pour vol en bande organisée, association de malfaiteurs et recel”, a détaillé la procureure d’Auch Clémence Meyer.Le vol remonte au 29 décembre, dans la maison d’un collectionneur privé dans le bourg de Condom, dans le Gers. Arrivés dans deux véhicules, sans commettre d’effraction, quatre cambrioleurs s’emparent de onze tableaux du peintre et graveur expressionniste Bernard Buffet, un butin estimé à 715.000 euros.”Le propriétaire était présent, mais il est resté caché pendant la durée du cambriolage”, a précisé la magistrate, qui a ouvert une information judiciaire.Les tableaux ont été restitués au collectionneur la semaine dernière.Selon une source proche de l’enquête, les malfaiteurs n’étaient pas spécialisés dans le vol d’œuvres d’art, “c’est un vol d’opportunité”.”C’est assez rare de retrouver à la fois des tableaux volés de cette valeur, et d’interpeller tous les auteurs des faits”, a fait remarquer cette source.Les voleurs cherchaient à écouler les tableaux quand ils ont été arrêtés à l’issue de l’enquête menée par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse, la brigade de recherche d’Auch et l’Office de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).Lors de leur interpellation par le GIGN, les enquêteurs ont récupéré les tableaux et saisi des armes de poings, un compteur de billets, des cagoules, des talkie-walkies, des téléphones jetables, ainsi que les véhicules utilisés lors du cambriolage.Quatre des six malfaiteurs ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Certains d’entre eux “avaient des antécédents judiciaires”, a précisé la procureure d’Auch.

L’UE veut un rééquilibrage de ses échanges avec la Chine au sommet de Pékin

L’UE cherchera à rééquilibrer ses relations économiques avec la Chine, en exigeant qu’elle facilite l’accès au marché pour ses entreprises lors d’un sommet prévu fin juillet à Pékin, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne.L’accès des entreprises européennes aux terres rares chinoises et le soutien de la Chine à l’effort de guerre de la Russie en Ukraine seront également à l’ordre du jour des discussions, a ajouté Ursula von der Leyen, dans un discours devant le Parlement européen à Strasbourg.La Chine enregistre l’excédent commercial le plus important “de l’histoire de l’humanité”, notamment avec l’Union européenne, tout en rendant plus difficile pour les entreprises européennes de faire des affaires en Chine, a-t-elle expliqué.”Pour que notre partenariat aille de l’avant, nous avons besoin d’un véritable rééquilibrage, de moins de distorsions du marché, de moins de surcapacités exportées par la Chine et d’un accès équitable et réciproque pour les entreprises européennes”, a-t-elle déclaré .Pékin a cherché à améliorer ses relations avec l’Union européenne après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier, mais de profondes frictions subsistent dans les relations économiques entre les deux géants commerciaux. Le déficit commercial entre la Chine et l’UE s’élevait à 357 milliards de dollars en 2024. “La Chine ne peut pas compter sur les exportations pour résoudre ses problèmes économiques internes. Les surcapacités doivent être traitées à la source, elles ne peuvent pas être simplement déversées sur les marchés mondiaux”, a souligné Mme von der Leyen.La présidente de la Commission doit se rendre à Pékin avec Antonio Costa, le président du Conseil européen, institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, pour des entretiens avec les responsables chinois. Ce sommet, prévu les 24 et 25 juillet, doit marquer le 50ème anninversaire des relations diplomatiques entre Pékin et Bruxelles.Les deux dirigeants européens vont également s’efforcer d’obtenir un assouplissement des restrictions pesant sur les exportations de terres rares chinoises, indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.La Chine produit près des deux tiers des terres rares dans le monde et 92% des produits raffinés qui en sont issus, selon l’Agence internationale de l’énergie.L’UE entend également convaincre la Chine de renoncer à son soutien à la Russie en guerre, une situation “inacceptable”, selon Mme von der Leyen.

Trump promet d’envoyer plus d’armes “défensives” à l’Ukraine

Les Etats-Unis vont envoyer des armes supplémentaires à l’Ukraine, a promis Donald Trump, quelques jours après l’annonce d’une suspension de certaines livraisons américaines et au moment où la diplomatie se heurte à une impasse.”Nous allons devoir envoyer plus d’armes, principalement des armes défensives”, a déclaré lundi le président américain, qui s’est dit “mécontent” à l’égard du dirigeant russe Vladimir Poutine. “Ils sont frappés de manière très, très dure”, a ajouté M. Trump, à propos des Ukrainiens.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis – le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l’impact de cette mesure sans donner plus de détails.Pendant le mandat de l’ancien président Joe Biden, Washington s’était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine.Donald Trump n’a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.- Impasse -La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n’ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n’a toujours pas été annoncé.Vendredi, Donald Trump s’est dit “très mécontent” d’un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine.”Il veut aller jusqu’au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n’est pas bien”, a affirmé M. Trump à la presse à bord d’Air Force One.Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d’y recourir alors qu’il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux jugent ces conditions inacceptables.L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.- “Zone tampon” -Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d’une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l’Ukraine, une première depuis février 2022.Ce village, Datchnoïe, est situé à quelque 70 km de la grande ville de Donetsk sous contrôle russe.Kiev n’a pas réagi dans l’immédiat à cette annonce. Plus tôt lundi, l’état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d’établir “une zone tampon” pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.Cet ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l’AFP que Moscou n’avait “pas et (n’aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement”.Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, tandis qu’en riposte, l’Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur Telegram d’une explosion et averti d’une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l’Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.L’Ukraine a, elle, lancé 91 drones d’attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu’une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), “directement impliquée dans la guerre d’agression”, avait été frappée.

Trump promet d’envoyer plus d’armes “défensives” à l’Ukraine

Les Etats-Unis vont envoyer des armes supplémentaires à l’Ukraine, a promis Donald Trump, quelques jours après l’annonce d’une suspension de certaines livraisons américaines et au moment où la diplomatie se heurte à une impasse.”Nous allons devoir envoyer plus d’armes, principalement des armes défensives”, a déclaré lundi le président américain, qui s’est dit “mécontent” à l’égard du dirigeant russe Vladimir Poutine. “Ils sont frappés de manière très, très dure”, a ajouté M. Trump, à propos des Ukrainiens.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis – le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l’impact de cette mesure sans donner plus de détails.Pendant le mandat de l’ancien président Joe Biden, Washington s’était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine.Donald Trump n’a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.- Impasse -La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n’ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n’a toujours pas été annoncé.Vendredi, Donald Trump s’est dit “très mécontent” d’un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine.”Il veut aller jusqu’au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n’est pas bien”, a affirmé M. Trump à la presse à bord d’Air Force One.Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d’y recourir alors qu’il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux jugent ces conditions inacceptables.L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.- “Zone tampon” -Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d’une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l’Ukraine, une première depuis février 2022.Ce village, Datchnoïe, est situé à quelque 70 km de la grande ville de Donetsk sous contrôle russe.Kiev n’a pas réagi dans l’immédiat à cette annonce. Plus tôt lundi, l’état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d’établir “une zone tampon” pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.Cet ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l’AFP que Moscou n’avait “pas et (n’aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement”.Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, tandis qu’en riposte, l’Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur Telegram d’une explosion et averti d’une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l’Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.L’Ukraine a, elle, lancé 91 drones d’attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu’une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), “directement impliquée dans la guerre d’agression”, avait été frappée.

Programmation énergétique: débats scrutés au Sénat, sur fond de discorde gouvernementale

Les désaccords gouvernementaux autour des énergies renouvelables s’invitent mardi au Sénat avec l’examen très scruté d’une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).La proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) connaît décidément un parcours chaotique au Parlement: adoptée au Sénat en première lecture en octobre, rejetée ensuite à l’Assemblée nationale fin juin, elle est désormais malmenée par les passes d’armes des derniers jours au sommet de l’Etat.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque.Cela a suffi pour attiser la réprobation de certains de ses collègues du gouvernement, dont le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, qui a assuré mardi sur Europe 1 et CNews que “certaines énergies renouvelables, l’éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitives (…) que le nucléaire existant”.- Inspiration sénatoriale -Le Premier ministre François Bayrou et le président de la République Emmanuel Macron étaient eux aussi montés au créneau pour appeler à la discipline ces derniers jours.Les débats au Palais du Luxembourg permettront aux uns et aux autres de rappeler leur position. Les Républicains y sont en force, et les observateurs les plus avisés du Parlement n’ont pas oublié que le nom de Bruno Retailleau figure parmi les principaux signataires du texte de loi, déposé lorsqu’il siégeait encore au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction entre la tribune de Bruno Retailleau et la proposition de loi, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec, corapporteur sur le texte débattu mardi. Pour ce vote attendu en fin de soirée mardi, le Sénat a les cartes en main, après le rejet de l’ensemble du texte par l’Assemblée nationale.Le texte y avait été dénaturé durant les débats à l’initiative notamment du Rassemblement national et des Républicains : un amendement de ces derniers instaurant un moratoire sur les énergies éolienne et solaire avait mis le feu aux poudres, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte.En seconde lecture, cette disposition ne peut plus être mise au débat en raison des règles de procédure parlementaire. – En attendant la PPE -Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté en commission un amendement précisant, sur l’éolien terrestre, la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Dans la lignée de la tribune de Bruno Retailleau, un autre amendement sera soumis mardi soir pour demander au gouvernement une évaluation du financement des diverses énergies, notamment renouvelables.Pour cette deuxième lecture, les sénateurs ont par ailleurs choisi de condenser la proposition de loi en supprimant une douzaine d’articles, soit environ un tiers du texte, privilégiant le volet programmatique par rapport aux mesures de simplification. L’objectif: accélérer la navette parlementaire.Un consensus semble émerger entre Sénat, Assemblée nationale et gouvernement sur les deux articles phares du texte.D’une part sur la relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part sur l’essor des énergies renouvelables, avec l’objectif de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement.Cette loi, fustigée par une grande partie de la gauche, doit inspirer le gouvernement dans la finalisation de sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Les sénateurs, leur président Gérard Larcher en tête, espèrent que le gouvernement attendra le retour du texte à l’Assemblée, fin septembre, avant de publier son décret, qui doit consacrer la rupture avec la précédente PPE adoptée en 2020, marquée à l’époque par la fermeture de 14 réacteurs. 

Ambush, gang clashes kill at least 40 in central Nigeria: Red Cross, residentsTue, 08 Jul 2025 09:27:58 GMT

An armed gang in central Nigeria’s Plateau state killed at least 40 members of village self-defence groups in a weekend ambush and related attack, the Red Cross and residents told AFP on Tuesday.While the restive state is often the scene of deadly farmer-herder conflicts over dwindling land and natural resources, local officials blamed Sunday’s attacks …

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Cambodian garment workers fret Trump’s new tariff threat

As Cambodian garment workers took breaks from toiling in sweltering factories on Tuesday, they feared for their jobs after US President Donald Trump’s threat to impose a 36 percent tariff.”I beg the US to reduce the tariff for the sake of workers in Cambodia,” 38-year-old Im Sothearin told AFP as she rested from her work in an underwear factory in the capital Phnom Penh.”If they charge a high tariff, it is only workers who are going to suffer,” said the mother-of-three who earns only $300 a month.”Factories might be closed or workers will have their wages lowered, or be forced to work faster.”Cambodia — a major manufacturer of low-cost clothing for Western brands — was among the nations hardest hit by Trump’s “Liberation Day” blitz of tariff threats in April.The US president originally outlined a 49-percent rate if Cambodia failed to broker a deal with Washington. On Monday, he lowered it to 36 percent and extended the negotiation deadline to August 1.While the levy is lower than the original eye-watering figure, it has done little to allay anxieties.”If the tariff is that high, companies won’t have money to pay,” 28-year-old pregnant worker Sreymom, who goes by only one name, told AFP as she bought fruit on her lunch break.”I am worried that we won’t have jobs to do,” the 11-year veteran of the factory floor said. “I want the tariff to be reduced more.”Cambodia has not yet made an official comment on Trump’s new proposed rate, which was issued in a letter among more than a dozen he despatched to key trade partners.But commerce ministry spokesman Penn Sovicheat told AFP in April that harsh US tariffs on his country were “not reasonable”.Cambodia said it had about $10 billion in exports to the United States last year, mainly garment products.The nation has been paying a 10-percent standby rate as negotiators rush to make a deal.Many factories in Cambodia are Chinese-owned. The White House previously accused the kingdom of allowing Chinese goods to stop over on the way to US markets, thereby skirting steeper rates imposed on Beijing.Yi Mom has had a two-decade career in the garment industry. But she frets it may be ended if Cambodia fails to soften the blow threatened by the United States.”I fear that the high tariff will affect factories and will result in fewer jobs for workers,” said the 47-year-old.”Then we will have low wages and will not be able to support our families.”

Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits de 14 pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Le dirigeant a distillé pendant la journée, sur sa plateforme Truth Social, 14 lettres quasiment identiques envoyées à des pays essentiellement asiatiques. Trump avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels à mercredi, mais a repoussé l’échéance au 1er août via un décret présidentiel publié lundi soir. Nouvelle échéance sur laquelle il a aussitôt laissé planer un doute: “Je dirais qu’elle est ferme, mais pas ferme à 100%”, a-t-il répondu aux journalistes qui l’interrogeaient sur cette date lors du dîner avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Le montant de la surtaxe qu’il menace d’appliquer sur les produits de ces 14 pays, à compter du 1er août, varie: de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos et Birmanie) en passant par 36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.  Les lettres soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera. Il n’a donné aucun montant ni cité aucun pays directement, mais les produits chinois transitant par ces pays semblent être visés. Il a aussi assuré que toute riposte serait sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Pressé de dire si les lettres constituaient son offre finale, Trump s’est également montré évasif : “Je dirais finale, mais s’ils appellent avec une autre offre et qu’elle me plaît, alors nous le ferons”.Les droits de douane, payés par les importateurs, renchériront vraisemblablement les prix sur le sol américain.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Une partie des annonces ont été faites alors que la Bourse de New York était ouverte. Wall Street a terminé en baisse sans pour autant s’effondrer.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les Etats-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à-dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, et des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en première ligne des négociations à Washington, a assuré sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions” des partenaires commerciaux des Etats-Unis dimanche soir, a-t-il affirmé lundi.Lors d’une réunion à Washington lundi entre le secrétaire d’Etat Marco Rubio et le conseiller sud-coréen à la sécurité nationale Wi Sung-lac, les Etats-Unis ont dit espérer qu’un accord commercial soit conclu avec Séoul avant le 1er août grâce à une “communication étroite”, selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a pour sa part indiqué mardi qu’il souhaitait un “meilleur accord” avec les Etats-Unis, qui menacent d’appliquer une surtaxe de 36% sur les produits thaïlandais.L’Union européenne (UE) a  rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle s’engageait à importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.Elle risque malgré tout de voir ses produits frappés d’une surtaxe de 32%, prévue par Washington depuis avril et confirmée lundi dans la lettre de Donald Trump.Celui-ci avait annoncé la semaine dernière un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% affichés en avril) entrant aux Etats-Unis, et en échange “zéro” droit de douane au Vietnam sur les biens en provenance des Etats-Unis.Le président américain a par ailleurs menacé les pays des Brics (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a réagi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Les pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), réunis dans la capitale malaisienne, Kuala Lumpur, devraient euxexprimer leur “préoccupation” vis-à-vis des droits de douane américains, selon un projet de déclaration consulté mardi par l’AFP.

Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits de 14 pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Le dirigeant a distillé pendant la journée, sur sa plateforme Truth Social, 14 lettres quasiment identiques envoyées à des pays essentiellement asiatiques. Trump avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels à mercredi, mais a repoussé l’échéance au 1er août via un décret présidentiel publié lundi soir. Nouvelle échéance sur laquelle il a aussitôt laissé planer un doute: “Je dirais qu’elle est ferme, mais pas ferme à 100%”, a-t-il répondu aux journalistes qui l’interrogeaient sur cette date lors du dîner avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Le montant de la surtaxe qu’il menace d’appliquer sur les produits de ces 14 pays, à compter du 1er août, varie: de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos et Birmanie) en passant par 36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.  Les lettres soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera. Il n’a donné aucun montant ni cité aucun pays directement, mais les produits chinois transitant par ces pays semblent être visés. Il a aussi assuré que toute riposte serait sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Pressé de dire si les lettres constituaient son offre finale, Trump s’est également montré évasif : “Je dirais finale, mais s’ils appellent avec une autre offre et qu’elle me plaît, alors nous le ferons”.Les droits de douane, payés par les importateurs, renchériront vraisemblablement les prix sur le sol américain.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Une partie des annonces ont été faites alors que la Bourse de New York était ouverte. Wall Street a terminé en baisse sans pour autant s’effondrer.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les Etats-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à-dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, et des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en première ligne des négociations à Washington, a assuré sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions” des partenaires commerciaux des Etats-Unis dimanche soir, a-t-il affirmé lundi.Lors d’une réunion à Washington lundi entre le secrétaire d’Etat Marco Rubio et le conseiller sud-coréen à la sécurité nationale Wi Sung-lac, les Etats-Unis ont dit espérer qu’un accord commercial soit conclu avec Séoul avant le 1er août grâce à une “communication étroite”, selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a pour sa part indiqué mardi qu’il souhaitait un “meilleur accord” avec les Etats-Unis, qui menacent d’appliquer une surtaxe de 36% sur les produits thaïlandais.L’Union européenne (UE) a  rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle s’engageait à importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.Elle risque malgré tout de voir ses produits frappés d’une surtaxe de 32%, prévue par Washington depuis avril et confirmée lundi dans la lettre de Donald Trump.Celui-ci avait annoncé la semaine dernière un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% affichés en avril) entrant aux Etats-Unis, et en échange “zéro” droit de douane au Vietnam sur les biens en provenance des Etats-Unis.Le président américain a par ailleurs menacé les pays des Brics (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a réagi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Les pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), réunis dans la capitale malaisienne, Kuala Lumpur, devraient euxexprimer leur “préoccupation” vis-à-vis des droits de douane américains, selon un projet de déclaration consulté mardi par l’AFP.