Alassane Ouattara, l’économiste devenu incontournable président en Côte d’Ivoire
Économiste, opposant puis président: Alassane Ouattara, désigné samedi par son parti pour briguer un quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, est devenu le maître du jeu politique dans son pays qu’il gouverne depuis 2011, au risque d’être accusé de confisquer le pouvoir par ses détracteurs.S’il accepte cette investiture, il fera figure de grand favori pour le scrutin présidentiel prévu le 25 octobre, en l’absence des principaux leaders d’opposition, exclus de l’élection par des décisions de justice.Ses partisans le martelaient depuis des mois: il est leur candidat “naturel” et à bientôt 84 ans – il les aura le 1er janvier -, il reste le leader incontesté de la majorité. L’opposition, elle, l’accuse de “dérives autoritaires” et de choisir ses adversaires.Alassane Dramane Ouattara (ADO) a longtemps tourné autour du pouvoir. Après une longue carrière au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (Bceao), il est appelé pour être Premier ministre en 1990 par le “père” de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny (1960-1993). Né à Dimbokro en 1942, dans le centre de la Côte d’Ivoire, ce musulman malinké (ethnie du nord) marié à une Française chrétienne a accompli la majeure partie de sa scolarité au Burkina Faso voisin et a longtemps été désigné comme un Burkinabè. A la mort d’Houphouët-Boigny, en 1993, sa nationalité ivoirienne est remise en doute par les tenants de l’idéologie xénophobe de “l’ivoirité”.En 2000, sa candidature à la présidentielle est rejetée pour “nationalité douteuse”, puis la Côte d’Ivoire bascule deux ans plus tard dans une profonde crise politique qui coupe le pays en deux pendant quasiment une décennie.Les partisans de M. Ouattara soutiennent une rébellion et contrôlent le Nord face au pouvoir du président Laurent Gbagbo (2000-2011) qui tient le Sud.La crise atteint son paroxysme lors de la présidentielle de 2010: cette fois M. Ouattara peut participer et l’emporte. La victoire est contestée par M. Gbagbo et la Côte d’Ivoire s’enfonce dans des mois de violences, qui feront plus de 3.000 morts et qui aboutiront à l’arrestation du président sortant.- Infrastructures et inégalités -Devenu président, ce libéral francophile, adoubé par la communauté internationale, parvient à séduire les investisseurs qui reviennent rapidement en Côte d’Ivoire, où beaucoup est à reconstruire. 14 ans plus tard, il vante son bilan macroéconomique et un pays transformé: premier producteur mondial de cacao, une croissance dépassant quasiment chaque année les 7%, des routes, des ponts, l’électrification rurale, des stades…Mais les inégalités restent importantes, tout comme la corruption, et ses détracteurs lui reprochent un endettement incontrôlé (autour de 60% du PIB), ainsi que de profondes lacunes dans l’éducation et la santé publique.Sur la scène internationale, l’organisation – et la victoire – de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier 2024 est un succès.Pendant son troisième mandat, Alassane Ouattara a aussi vu la situation sécuritaire au Sahel se dégrader.La Côte d’Ivoire doit désormais composer avec des voisins dirigés par des juntes militaires qui lui sont hostiles – en particulier le Burkina Faso – et dont les territoires sont infestés de jihadistes. Une menace qu’elle réussit pour l’heure à endiguer.”L’Afrique a très peu de dirigeants comme Ouattara. Il a l’expérience, la sérénité, la connaissance du monde, c’est un interlocuteur essentiel dans la région”, assure un proche du président.Sur le plan interne, le pays a retrouvé la stabilité mais reste gouverné d’une main de fer et les manifestations sont rarement autorisées.Sur le plan de la réconciliation, peu de partisans du camp Ouattara ont été jugés pour les crimes de la crise de 2010-2011, mais après son acquittement définitif par la justice internationale, Laurent Gbagbo a pu rentrer en Côte d’Ivoire en 2021.Il a été gracié un mois plus tard, laissant penser que les plaies de la crise étaient en train de se refermer.Mais dans le jeu politique, le technocrate Ouattara est devenu celui qui dicte le tempo et il n’ira pas jusqu’à amnistier son vieux rival, le laissant ainsi hors course pour la présidentielle de 2025.”Si on ne laisse pas aux autres la capacité de se battre pour être au pouvoir, ce n’est plus la démocratie”, tance Laurent Gbagbo.Réélu en 2015 avec 83% et en 2020 avec plus de 94%, après une révision contestée de la Constitution, Alassane Ouattara se dirige vers un nouveau score fleuve en l’absence des principaux opposants. En 2020, il avait dit vouloir passer la main. Mais le décès de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly, l’avait poussé à rempiler pour une élection qui sera marquée par des violences faisant 85 morts. Depuis, Alassane Ouattara a souvent répété qu’il avait “une demi-douzaine de successeurs potentiels”. Ils pourraient attendre encore quelques années.Â
Pic de l’épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
Le pic de chaleur enregistré sur l’ouest de la France va se décaler vers l’est dimanche et pourrait peser dès le lendemain sur la production d’électricité du parc nucléaire, qui dépend des cours d’eau pour se refroidir, a prévenu EDF samedi.Météo-France avait décrété pour samedi la vigilance orange “canicule” dans 16 départements, principalement dans l’ouest de la France, mais aussi en Isère et dans le Rhône.Malgré un retour très progressif de la fraîcheur par la Normandie et la Bretagne samedi soir, avec la Manche, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan rétrogradés en vigilance jaune à 22h00, les deux départements alpins sont maintenus en alerte orange dimanche, comme onze autres départements de l’ouest.”En raison des prévisions de températures élevées du Rhône (le fleuve, NDLR), des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le parc de production nucléaire d’EDF à partir du lundi 23 juin, et plus particulièrement le site de Bugey”, dans l’Ain, a signalé EDF.Cette prévision sera encore affinée à “J-1”, a précisé le groupe.L’activité des centrales nucléaires, qui pompent l’eau des cours d’eau adjacents – ou de la mer le cas échéant – pour leur refroidissement, avant de la rejeter plus chaude, est encadrée par des seuils d’échauffement et de débit pour protéger la faune et la flore.Selon Météo-France, samedi après-midi a constitué le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse), mais ce pic n’est attendu que dimanche sur la moitié est, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H00 du matin et 16H00 (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, particulièrement dans le cadre de la Fête de la musique. La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants ont profité samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, a témoigné Céline Cazalet, mère de deux enfants de 5 et 8 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.Dans la région de Bordeaux, beaucoup ont fui l’intérieur des terres pour se replier vers la côte, comme à Carcans (Gironde), à une cinquantaine de kilomètres et avec six ou sept degrés de moins samedi. “Dans la maison, c’est invivable. Ce matin, on est parti et il faisait 27 degrés après avoir passé la nuit porte ouverte”, a expliqué à l’AFP Sébastien Droz-Vincent, livreur résidant à Parempuyre, au nord de Bordeaux.- Incendies et ozone -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et certaines préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique, ou pour interdire les feux d’artifice.De nombreux départements ont aussi émis des alertes à la pollution à l’ozone samedi dans toute la France. Le préfet des Bouches-du-Rhône, où cette pollution est couplée à un épisode de particules fines, a déclenché la mise en place de la circulation différenciée dimanche à partir de 06h00 “sur la zone correspondant à l’emprise de géographique de la Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) de la métropole Aix-Marseille-Provence.”Seuls les véhicules autorisés à vignette Crit’Air verte (électrique et hydrogène), violette (classe 1) ou jaune (classe 2) seront autorisés à y circuler. “Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés en France entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a noté Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/clr
Pic de l’épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
Le pic de chaleur enregistré sur l’ouest de la France va se décaler vers l’est dimanche et pourrait peser dès le lendemain sur la production d’électricité du parc nucléaire, qui dépend des cours d’eau pour se refroidir, a prévenu EDF samedi.Météo-France avait décrété pour samedi la vigilance orange “canicule” dans 16 départements, principalement dans l’ouest de la France, mais aussi en Isère et dans le Rhône.Malgré un retour très progressif de la fraîcheur par la Normandie et la Bretagne samedi soir, avec la Manche, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan rétrogradés en vigilance jaune à 22h00, les deux départements alpins sont maintenus en alerte orange dimanche, comme onze autres départements de l’ouest.”En raison des prévisions de températures élevées du Rhône (le fleuve, NDLR), des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le parc de production nucléaire d’EDF à partir du lundi 23 juin, et plus particulièrement le site de Bugey”, dans l’Ain, a signalé EDF.Cette prévision sera encore affinée à “J-1”, a précisé le groupe.L’activité des centrales nucléaires, qui pompent l’eau des cours d’eau adjacents – ou de la mer le cas échéant – pour leur refroidissement, avant de la rejeter plus chaude, est encadrée par des seuils d’échauffement et de débit pour protéger la faune et la flore.Selon Météo-France, samedi après-midi a constitué le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse), mais ce pic n’est attendu que dimanche sur la moitié est, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H00 du matin et 16H00 (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, particulièrement dans le cadre de la Fête de la musique. La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants ont profité samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, a témoigné Céline Cazalet, mère de deux enfants de 5 et 8 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.Dans la région de Bordeaux, beaucoup ont fui l’intérieur des terres pour se replier vers la côte, comme à Carcans (Gironde), à une cinquantaine de kilomètres et avec six ou sept degrés de moins samedi. “Dans la maison, c’est invivable. Ce matin, on est parti et il faisait 27 degrés après avoir passé la nuit porte ouverte”, a expliqué à l’AFP Sébastien Droz-Vincent, livreur résidant à Parempuyre, au nord de Bordeaux.- Incendies et ozone -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et certaines préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique, ou pour interdire les feux d’artifice.De nombreux départements ont aussi émis des alertes à la pollution à l’ozone samedi dans toute la France. Le préfet des Bouches-du-Rhône, où cette pollution est couplée à un épisode de particules fines, a déclenché la mise en place de la circulation différenciée dimanche à partir de 06h00 “sur la zone correspondant à l’emprise de géographique de la Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) de la métropole Aix-Marseille-Provence.”Seuls les véhicules autorisés à vignette Crit’Air verte (électrique et hydrogène), violette (classe 1) ou jaune (classe 2) seront autorisés à y circuler. “Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés en France entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a noté Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/clr
Pic de l’épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
Le pic de chaleur enregistré sur l’ouest de la France va se décaler vers l’est dimanche et pourrait peser dès le lendemain sur la production d’électricité du parc nucléaire, qui dépend des cours d’eau pour se refroidir, a prévenu EDF samedi.Météo-France avait décrété pour samedi la vigilance orange “canicule” dans 16 départements, principalement dans l’ouest de la France, mais aussi en Isère et dans le Rhône.Malgré un retour très progressif de la fraîcheur par la Normandie et la Bretagne samedi soir, avec la Manche, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan rétrogradés en vigilance jaune à 22h00, les deux départements alpins sont maintenus en alerte orange dimanche, comme onze autres départements de l’ouest.”En raison des prévisions de températures élevées du Rhône (le fleuve, NDLR), des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le parc de production nucléaire d’EDF à partir du lundi 23 juin, et plus particulièrement le site de Bugey”, dans l’Ain, a signalé EDF.Cette prévision sera encore affinée à “J-1”, a précisé le groupe.L’activité des centrales nucléaires, qui pompent l’eau des cours d’eau adjacents – ou de la mer le cas échéant – pour leur refroidissement, avant de la rejeter plus chaude, est encadrée par des seuils d’échauffement et de débit pour protéger la faune et la flore.Selon Météo-France, samedi après-midi a constitué le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse), mais ce pic n’est attendu que dimanche sur la moitié est, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H00 du matin et 16H00 (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, particulièrement dans le cadre de la Fête de la musique. La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants ont profité samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, a témoigné Céline Cazalet, mère de deux enfants de 5 et 8 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.Dans la région de Bordeaux, beaucoup ont fui l’intérieur des terres pour se replier vers la côte, comme à Carcans (Gironde), à une cinquantaine de kilomètres et avec six ou sept degrés de moins samedi. “Dans la maison, c’est invivable. Ce matin, on est parti et il faisait 27 degrés après avoir passé la nuit porte ouverte”, a expliqué à l’AFP Sébastien Droz-Vincent, livreur résidant à Parempuyre, au nord de Bordeaux.- Incendies et ozone -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et certaines préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique, ou pour interdire les feux d’artifice.De nombreux départements ont aussi émis des alertes à la pollution à l’ozone samedi dans toute la France. Le préfet des Bouches-du-Rhône, où cette pollution est couplée à un épisode de particules fines, a déclenché la mise en place de la circulation différenciée dimanche à partir de 06h00 “sur la zone correspondant à l’emprise de géographique de la Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) de la métropole Aix-Marseille-Provence.”Seuls les véhicules autorisés à vignette Crit’Air verte (électrique et hydrogène), violette (classe 1) ou jaune (classe 2) seront autorisés à y circuler. “Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés en France entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a noté Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/clr
La France fête la musique dans la fournaise et la nostalgie olympique
La France a fêté la musique samedi comme chaque 21 juin, avec des milliers de concerts amateurs et professionnels dans une chaleur caniculaire et le retour de la vasque olympique au Louvre sur fond de Balavoine remixé.Un an après les Jeux de Paris, le célèbre anneau de vingt mètres de diamètre, accroché à son ballon à hélium, s’est élevé comme prévu, à 22H11. Ce sera le cas tous les soirs jusqu’au 14 septembre aux Tuileries.Cet envol, au son d’une version inédite de “Sauver l’amour” de Daniel Balavoine, concoctée par le compositeur Victor le Masne, directeur musical des cérémonies des Jeux de Paris en 2024, était le point d’orgue du concert gratuit donné dans les jardins du Louvre, devant 35.000 personnes.Le concert réunissait 21 artistes dont Abd al Malik, Alex Montembault (“Starmania”), Bernard Lavilliers, Jeanne Added, Kalash, le groupe La Femme ou encore les jeunes talents Solann, Max Baby et Marine, gagnante de la dernière saison de la Star Academy. La programmation incluait aussi des artistes à l’écho international, comme la chanteuse Camille, oscarisée avec son partenaire Clément Ducol pour la musique du film “Emilia Perez” de Jacques Audiard, Christine and The Queens, projet artistique de Rahim Redcar qui a séduit le public américain, ou le trio de DJs Major Lazer, avec leur carton planétaire “Lean on”.- “Célébrer la vie” -Les festivités étaient diffusées sur France 2, mais pour beaucoup, la vraie Fête de la musique s’est déroulée sur les petites scènes improvisées dans les bars, rues, parcs et jardins aux quatre coins du pays.Musiques traditionnelles, rap, techno, classique… Cette année encore, pour la 44e édition, tous les genres étaient à l’honneur. Dans la capitale, le public s’est pressé en nombre dès l’après-midi et malgré les fortes chaleurs.”On a envie de se cacher, de prendre une douche froide, un cocktail, mais on a aussi envie d’écouter la musique, parce qu’aujourd’hui c’est une journée très importante pour célébrer l’été et la vie”, a lancé Hanna, une Ukrainienne venue assister à un concert au Palais Royal, en plein coeur de Paris, par 34°C degrés.Pas de quoi gâcher le concert de musique sud-américaine du groupe Poplitê: “On fait de la musique qui vient du Brésil (…) on a appris ces musiques là dans des conditions climatiques particulièrement extrêmes (…) Donc la chaleur, ça va !”, a relativisé l’une de ses membres, Anaïs Vaillant.A Paris, des fans de Beyoncé arpentaient les rues à quelques heures du concert de la star américaine au Stade de France.- Hydratation et modération -Ailleurs, la vague de chaleur qui engourdit l’Hexagone, surtout dans l’ouest du pays, a eu raison de certains évènements, annulés par mesure de précaution.C’est le cas à Brive, où la municipalité a annulé des concerts, comme à Tours, où un concert choral qui devait avoir lieu à 17H00 dans la cour du Palais de justice a été annulé.Dès le matin, le ministre de la Santé Yannick Neuder avait appelé les Français, et notamment ceux qui participeraient à la Fête de la musique, à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait lui appelé les préfets ces derniers jours à une “extrême vigilance” face au niveau toujours “très élevé de la menace terroriste” et des risques de débordements.Cette Fête de la musique vient aussi clore la première France Music Week, semaine internationale de promotion de la filière musicale française, voulue par le président Emmanuel Macron.Celui-ci s’est dit favorable à une candidature de la French Touch, mouvement de musique électro française, à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, dans un entretien à la radio musicale FG, qui sera diffusé lundi.fan-mdb-vid-fbe/may/clr
Two South Africans jailed in Eq. Guinea return home after pardonSat, 21 Jun 2025 20:28:14 GMT
Two South African engineers jailed in Equatorial Guinea for more than two years on what they say are fake drugs charges returned home late Saturday after being freed on a presidential pardon.Frik Potgieter and Peter Huxham, both in their mid-50s, arrived on a chartered flight and were welcomed by Foreign Minister Ronald Lamola, who had …
US-backed Gaza aid group says people ‘desperately need more aid’
A privately run aid organisation brought in to distribute food rations in war-hit Gaza last month with US and Israeli backing said Saturday that people in the Palestinian territory “desperately need more aid”.The admission by the Gaza Humanitarian Foundation (GHF) that it has been unable to meet demand came after severe criticism from other aid groups and near-daily deadly shootings near distribution points.Gaza’s civil defence agency said Saturday that Israeli troops had killed at least 17 people, including eight who were seeking food in the territory which is suffering from famine-like conditions due to Israeli restrictions, according to aid groups.In a statement on Saturday, GHF interim executive director John Acree said that the organisation was “delivering aid at scale, securely and effectively… But we cannot meet the full scale of need while large parts of Gaza remain closed.”He said the GHF was “working with the government of Israel to honour its commitment and open additional sites in northern Gaza”.”The people of Gaza desperately need more aid and we are ready to partner with other humanitarian groups to expand our reach to those who need help the most,” Acree said.GHF’s operations have been slammed as a “failure” by the United Nations, while other aid groups have raised concerns about the group’s opaque structure and neutrality in the conflict that has been raging since October 2023.According to figures issued Saturday by the health ministry in the Hamas-run Gaza Strip, at least 450 people have been killed and nearly 3,500 injured by Israeli fire since GHF began distributing meal boxes in late May.GHF has denied responsibility for deaths near its aid points, contradicting statements from witnesses and Gaza rescue services.It has said deaths have occurred near UN food convoys.On Monday, the head of aid group Doctors Without Borders, Christopher Lockyear, said that the “imposed system of aid delivery” in Gaza was “not only a failure, but it is dehumanising and dangerous”.Israel’s military has continued its operations in Gaza, even as attention has shifted to its ongoing war with Iran since June 13.- Restrictions -Israel’s ban on foreign media entering the Gaza Strip and difficulties for local journalists to travel in the territory mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers and authorities.The Israeli army told AFP Saturday it was “looking into” the deaths which the civil defence agency reported near GHF distribution centres.In the past, the military has said that its troops have fired on crowds approaching them in a threatening fashion and only after warning shots.Witnesses have told AFP about injuries caused by drones and tank rounds.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that three people were killed by gunfire in the southern Gaza Strip, with another five killed in a central area known as the Netzarim corridor, where thousands of Palestinians have gathered daily in the hope of receiving rations from a GHF centre.Earlier this week, the UN’s World Health Organization warned that Gaza’s health system was at a “breaking point”, pleading for fuel to be allowed into the territory to keep its remaining hospitals running.The Hamas attack on Israel in October 2023 that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military campaign has killed at least 55,908 people, also mostly civilians, according to the Gaza health ministry. The UN considers these figures reliable.