Concert “Solidarité Congo” à Paris: pluie de stars pour “répandre la paix”

Gims, Dadju, Soolking, Fally Ipupa et des dizaines d’artistes renommés ont participé mardi soir à Paris au concert caritatif “Solidarité Congo” en soutien aux victimes du conflit en RDC, “une mobilisation sans précédent” dans la musique, selon les organisateurs.”Ça montre que la musique peut rassembler tout le monde et surtout pour de nobles causes”, a lancé le rappeur Soolking.Accueilli en star, Fally Ipupa, vedette de la nouvelle pop congolaise, a lui appelé à “faire du bruit pour le Congo indivisible”.Lancé à 19H00 (17H00 GMT) à l’Accor Arena, le concert a réellement démarré à mesure que les spectateurs arrivaient, nombre d’entre eux, drapeau tricolore national à la main. Jusqu’à 11.000 personnes étaient attendues, selon les organisateurs.Au total, une trentaine d’artistes se sont succédé le temps d’un ou plusieurs morceaux: le spécialiste de la drill francophone Gazo, le pilier Youssoupha accompagné de Singuila, mais aussi le musicien et pasteur congolais Moise Mbiye qui a demandé que “la richesse du Congo profite aux Congolais”.”On n’a pas besoin de la guerre pour répandre la paix tous ensemble”, a déclaré le joueur de kora malien Sidiki Diabaté. – “Impliqués” -“Ils sont plus qu’impliqués, ça fait vraiment sens” pour eux, avait souligné l’organisation auprès de l’AFP, expliquant que les artistes se produisaient sans cachet.”La cause est noble, il faut élever nos voix”, a affirmé Emmanuel Duciel, 23 ans, fan de Fally Ipupa et venu “exprès” de Lille.Même si “un concert ne va pas changer les choses” à lui seul, cette mobilisation démontre le besoin de “tirer la sonnette d’alarme une fois de plus”, a estimé de son côté Isaac Massiala, conseiller au ministère des Sports et Loisirs de la RDC, rencontré par l’AFP sur place.Le rappeur et chanteur congolais Gims a animé la dernière partie de soirée. L’interprète de “Sapés comme jamais” avait déjà profité de son sacre comme meilleur artiste masculin aux Victoires de la musique, en février, pour rappeler la situation “terrible” en RDC. Son petit frère Dadju (8,9 millions d’abonnés sur Instagram) participe également, sur scène et comme partenaire caritatif. Son association, Give back charity, doit récolter les recettes du concert et assurer leur redistribution. La récolte des fonds était initialement opérée par l’Unicef, mais celle-ci s’est retirée lors de la polémique sur sa date initiale.Le concert était prévu le 7 avril, qui correspond à la journée internationale de commémoration du génocide des Tutsi, ayant fait au moins 800.000 morts en 1994 au Rwanda. Des associations rwandaises avaient exigé un report, vivant ce concert comme un affront. Les organisateurs avaient évoqué “une date choisie malencontreusement”.Sous la menace d’une interdiction par la Préfecture de police de Paris, le concert avait été décalé.- “Free Congo” -Mardi, une vidéo sur le conflit en RDC a été projetée, contenant les témoignages de femmes “survivantes”, dont deux se sont brièvement exprimées sur scène. “Nous avons besoin de la paix et de la justice pour ne plus jamais être seuls”, a dit l’une d’elles.Deux mois avant ce concert, six poids lourds du rap francophone (Damso, Ninho, Gradur…) ont sorti “Free Congo”, chanson pour dénoncer un conflit qu’ils estiment passé sous silence.Depuis 30 ans, l’est de la RDC, région riche en ressources naturelles et frontalière du Rwanda, est ravagé par des violences meurtrières impliquant une myriade de groupes armés et certains pays voisins. Ces conflits se sont récemment intensifiés avec l’offensive éclair menée par le groupe armé M23, soutenu par des troupes rwandaises, qui lui a permis de s’emparer de Goma (Nord-Kivu) et de Bukavu (Sud-Kivu).Les dernières violences ont fait des milliers de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur foyer, selon l’ONU et le gouvernement congolais.Ce conflit puise ses racines dans le génocide des Tutsi, la fuite en RDC de centaines de milliers de Hutu, dont de nombreux génocidaires, et les guerres qui ont suivi.

Espagne: service minimum pour le Barça face à Majorque, le Real sous pression

Vainqueur sans forcer (1-0) à domicile mardi face à Majorque, le FC Barcelone a conforté sa place de leader du championnat d’Espagne en prenant provisoirement sept points d’avance sur son grand rival, le Real Madrid, qu’il affronte samedi en finale de la Coupe du Roi.Sans son attaquant polonais Robert Lewandowski, meilleur buteur de la Liga avec 25 réalisations, blessé à la cuisse, le Barça (1er, 76 points) s’en est remis à son champion d’Europe espagnol Dani Olmo (46e, 1-0) pour récompenser sa domination et s’imposer par la plus petite des marges.Toujours impérial en tête de la Liga à cinq journées de la fin de la saison, le club catalan, vainqueur en janvier de la Supercoupe d’Espagne, qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions et la finale de la Coupe du Roi face au Real Madrid samedi, peut toujours rêver d’un quadruplé historique.Le club madrilène, deuxième avec sept longueurs de retard, n’aura lui pas le droit à l’erreur mercredi (21h30) sur la pelouse de son voisin de Getafe (12e, 39 points), avant un Clasico potentiellement décisif le 11 mai au stade olympique de Montjuic pour la 35e journée.- Olmo fait la différence -Ultra-dominateurs mardi, comme souvent cette saison, les hommes d’Hansi Flick, qui avait mis au repos plusieurs cadres au coup d’envoi (Raphinha, Koundé, De Jong) à quatre jours de la finale de la Coupe du Roi, ont dû patienter jusqu’au début de la seconde période pour faire la différence, après avoir buté sur le gardien espagnol Leo Roman, en état de grâce avec 12 parades réalisées.L’habituel remplaçant du Slovaque Dominik Greif a retardé l’échéance et écoeuré les attaquants barcelonais en première période, permettant aux Majorquins (7e, 44 points) de rentrer au vestiaire à 0-0, malgré une énorme domination catalane (24 tirs à 0 et presque 80% de possession).Mais il n’a rien pu faire au retour des vestiaires sur l’enchaînement dans la surface de Dani Olmo (46e, 1-0), auteur du seul but de la partie, son neuvième en championnat.

Prisons: nouveaux tags et incendies, Bayrou, Retailleau et Darmanin mercredi en Isère

Le Premier ministre François Bayrou, accompagné des ministres de la Justice Gérald Darmanin et de l’Intérieur Bruno Retailleau, est attendu mercredi à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), après de nouvelles tensions dans la nuit de lundi à mardi autour de centres pénitentiaires et leurs agents, cibles d’attaques depuis près de dix jours.Le gouvernement se déplace au pied des Alpes pour y exprimer son soutien au personnel pénitentiaire: dans la nuit de lundi à mardi, de nouvelles dégradations et incendies ont ainsi eu lieu en Isère, dans le Calvados ou dans l’Oise, dernier épisode d’une série d’attaques depuis le 13 avril.Pour l’heure, le Parquet national antiterroriste (Pnat) est saisi de 13 faits commis entre le 13 et le 21 avril dans 9 départements, dont 3 visant des domiciles d’agents pénitentiaires, a-t-il indiqué à l’AFP. Au total, 21 véhicules ont été incendiés et une dizaine d’autres dégradés, a-t-il précisé. Le Pnat “est par ailleurs en lien étroit avec les parquets territoriaux saisis des autres faits commis visant des véhicules à proximité des enceintes pénitentiaires, y compris (dans la nuit de lundi à mardi) dans le Rhône, en Isère et dans le Calvados”, a-t-il ajouté. A Varces-Allières-et-Risset, en Isère, trois personnes ont été contrôlées dans la nuit aux abords de la prison. Dans le coffre de leur véhicule, un jerrican d’essence d’une capacité de dix litres, a précisé à l’AFP une source au sein de la gendarmerie.Dans le Calvados, vers 03H00 du matin, plusieurs véhicules ont été incendiés sur le parking du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Caen. Selon une source policière à l’AFP, le feu serait parti d’un véhicule et s’est propagé à d’autres: cinq véhicules administratifs ont été dégradés dont quatre entièrement brûlés.D’autres faits ont eu lieu dans l’Oise, à Hermes, où un véhicule personnel et une boîte aux lettres ont été tagués “DDPF” (défense des droits des prisonniers français, NDLR).”Plusieurs attaques” contre des prisons ont quant à elles “été dissuadées”, a assuré Gérald Darmanin sur X dans la matinée. Le garde des Sceaux s’est rendu dans la soirée à la maison d’arrêt de Lille-Sequedin auprès des “courageux agents pénitentiaires” pour “les soutenir face aux attaques ignobles dont ils font l’objet”, a-t-il indiqué sur le réseau social.A Fresnes (Val-de-Marne), un agent pénitentiaire a porté plainte pour “actes d’intimidations”, a indiqué une autre source policière à l’AFP: selon lui, lundi en fin d’après-midi, il aurait été suivi après son service à la maison d’arrêt.- Mystérieux “DDPF” -Un véhicule avec cinq personnes à bord a brusquement freiné devant le surveillant en lui demandant de baisser la vitre: “Surveillant, surveillant, tu as peur maintenant”, lui aurait lancé un des occupants alors qu’un autre filmait la scène. Le surveillant assure avoir reconnu l’un des individus comme un ancien détenu.Dans la nuit de lundi à mardi, des drones ont également survolé des centres pénitentiaires, à Lutterbach (Haut-Rhin), Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et Saint-Quentin-Fallavier (Isère).La nuit précédente, des tirs et jets de cocktails Molotov avaient visé un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, une enquête dont le parquet antiterroriste a annoncé se saisir. Dans cette commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d’une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie. Une inscription “DDPF” a été retrouvé taguée sur le domicile.Ce sigle a été retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles. Ce groupe avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Aucune piste n’est privilégiée à ce stade, mais celle du narcobanditisme a été mise en avant au sein de l’exécutif, à quelques mois de l’entrée en fonctionnement de la première prison de haute sécurité pour les narcotrafiquants.L’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) semble pencher également vers cette thèse, estimant que “ces attaques sont vraisemblablement la conséquence des coups portés par le ministère de la justice à la délinquance et au crime organisés”.Dans un communiqué, le syndicat estime que “la réponse de l’État” doit être “à la hauteur” de l'”aggravation de la menace qui touche tous ceux qui Å“uvrent au ministère de la Justice”. Lorsqu’ils sont ciblés, “c’est la République qui est attaquée”.Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont envoyé jeudi des consignes pour que la sécurisation des prisons soit renforcée.mca-clw-bpa-adr-spe/cbn

Ukraine ready for direct talks with Russia only after ceasefire: Zelensky

Ukraine is ready to hold direct peace talks with Russia but only after a ceasefire is in place, President Volodymyr Zelensky said Tuesday amid new US pressure to end the three-year-old conflict.US presidential envoy Steve Witkoff is to go to Moscow this week, the White House said, and a US envoy was to take part in new talks with European officials in London on Wednesday.US media reports have said US President Donald Trump has proposed accepting that Moscow-annexed territory in Crimea be recognised as Russian and this will be discussed.”After the ceasefire, we are ready to sit down in any format,” Zelensky told journalists at a briefing a day before the key talks in London on a potential Ukraine settlement.Trump, who had promised to strike a Moscow-Kyiv deal within 24 hours of taking office, has failed in the three months since to secure concessions from Russian President Vladimir Putin.Trump said at the weekend that he hoped a peace deal could be struck “this week” despite no signs the two sides were close even to a ceasefire, let alone a long-term settlement.- No ‘rigid time frames’ -Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Tuesday that the conflict was too “complex” to achieve a speedy ceasefire.”It is not worth setting any rigid time frames and trying to get a settlement, a viable settlement, in a short time frame,” he told state TV.White House spokeswoman Karoline Leavitt confirmed Witkoff would be travelling to Moscow, his fourth visit to Russia since Trump took office.”The negotiations continue. We’re hopefully moving in the right direction,” she said.Trump “has grown frustrated with both sides of this war, and he’s made that very known.”Moscow’s forces occupy around a fifth of Ukrainian territory and tens of thousands of people have been killed since the war started in February 2022.After rejecting a US-Ukrainian offer for an unconditional ceasefire last month, Putin announced a surprise Easter weekend truce. Fighting dipped during the 30-hour period but Russia launched fresh attacks on residential areas on Monday and Tuesday, Ukrainian officials said.Ukraine’s foreign ministry meanwhile called in China’s ambassador to raise “serious concern” over allegations that Chinese fighters were in the Russian army and Chinese companies were helping Russia make military hardware, the ministry said.Zelensky has said at least 155 Chinese were fighting with the Russian army — two of whom have been detained by Ukraine — and that he had “information” that China was supplying arms to Russia. China last week denied providing weapons.The foreign ministry summoned China’s envoy in Kyiv, Ma Shengkun, over the accusations and produced “evidence” to back the claims, the ministry said.- London meeting -Ukraine’s allies are expected to discuss a possible deal they could all get behind when they meeting in London on Wednesday, a senior Kyiv official told AFP.US Secretary of State Marco Rubio will not attend the London talks due to scheduling issues, the State Department said, adding that US envoy for Ukraine Keith Kellogg would take part.European leaders are scrambling to work out how to support Ukraine should Trump pull Washington’s vital military and financial backing.Zelensky said his team’s “first priority” at the London talks would be “an unconditional ceasefire”.On Sunday he proposed a halt of missile and drones strikes against civilian facilities for at least 30 days.While saying he would “analyse” the idea, Putin threw doubt on it later by accusing Kyiv of using civilian facilities for military purposes.He held open the prospect of bilateral talks, though Peskov said there were “no concrete” plans to engage with Kyiv. “There is readiness from Putin to discuss this question,” he  said.”If we are talking about civilian infrastructure, then we need to understand, when is it civilian infrastructure and when is it a military target,” he added.- Russian attacks -Russia hit a residential area in the eastern Ukrainian city of Myrnograd with drones Tuesday, killing three people and wounding two, authorities said.One person was reported dead and 23 wounded after two aerial bombs pounded the southern city of Zaporizhzhia, the region’s governor said.Photos from Ukraine’s emergency services showed the outer walls of an apartment block blown open and a bloodied man on a stretcher, with bandages around his head and arms.Russian strikes wounded another six people in the southern city of Kherson and seven in Kharkiv in the northeast, officials said.The Russian army meanwhile claimed to have captured a village in the eastern Donetsk region, where its troops are advancing.Russia has advanced in recent months in southern and eastern Ukraine and recaptured much of Russia’s Kursk region, parts of which Kyiv seized last year and was hoping to use as a bargaining chip.There were no ongoing discussions on any new US aid packages with the Trump administration, Zelensky said.In Paris last week, Rubio presented Washington’s plan for ending the conflict, though both he and Trump warned that Washington’s patience was wearing thin and could lead it to withdraw.

Trump’s administration moves to ban artificial food dyes

President Donald Trump’s administration on Tuesday announced plans to ban synthetic dyes from the US food supply — a move welcomed by health experts and marking a rare point of bipartisan agreement in an otherwise sharply divided political climate.Health Secretary Robert F Kennedy Jr. has vowed to overhaul America’s food system under the banner of his “Make America Healthy Again” agenda, and the push would phase out the eight approved artificial food dyes by the end of 2026.It builds upon a prohibition on Red Dye 3 by the government of former president Joe Biden but accelerates the timeline and also asks the National Institutes of Health to carry out comprehensive research on how additives impact children’s development.”For the last 50 years, American children have increasingly been living in a toxic soup of synthetic chemicals,” Food and Drug Administration commissioner Marty Makary said at a press conference, surrounded by young families and MAHA supporters. He cited studies linking synthetic dyes to conditions including attention deficit hyperactivity disorder (ADHD), diabetes, cancer, genomic disruption, gastrointestinal issues and moreKennedy, for his part, called the issue of dyes and additives more generally an “existential” threat. “When my uncle was president in the 1960s, we had the healthiest people in the world — and one of the basic assumptions of our country was that because we were robust people… that was responsible for our country being the land of the brave and the home of the free,” he said.The new plan is largely based on the food industry voluntarily complying, he added, but they have been receptive in talks.Of the eight synthetic dyes derived from petroleum, Yellow 5, Yellow 6 and Red 40 constitute the lion’s share of those in use, Peter Lurie, president and executive director of the nonprofit Center for Science in the Public Interest, told AFP.They are found in a range of products, from beverages and candies to cereals, sauces and dairy products. “None of them convey anything of any nutritional significance, and what they’re really there for is to mislead — to make food appear somehow redder, somehow bluer, somehow fruitier or more attractive than it is,” he said.”And the purpose of all that is to drive up sales, it’s not anything that benefits the American public.”- Bipartisan momentum -Momentum has been building at the state level. In March, Republican-leaning West Virginia enacted a broad ban on synthetic dyes, following California’s 2024 decision to restrict them in public schools.While Red Dye No. 3 was previously targeted for phaseout in foods and drugs by 2027 and 2028 respectively due to cancer concerns, the remaining dyes have been linked to behavioral issues such as attention deficit disorder in children.In Europe, these dyes are not banned outright — but the requirement to carry warning labels has led many companies to switch to natural alternatives.Kennedy’s stance on synthetic dyes aligns him, unusually, with mainstream scientific consensus — a departure from his controversial history of promoting vaccine misinformation, downplaying the nation’s worst measles outbreak in years, and suggesting bird flu should be allowed to spread naturally among poultry.Industry opposition may still emerge. Food manufacturers have historically lobbied against tighter regulations, but Lurie believes resistance may be more muted this time.”The question that industries are wrestling with now is whether or not to oppose this, and you know, the signs that I see are that they may just suck it up in the end,” said Lurie.He cited “tepid” statements made when Red 3 was banned and the limited response when Kennedy first warned he would be targeting dyes.”I think they’re ready to change,” said Kennedy. “They want clear guidelines, they want to know what they can and can’t do, and we’re going to give them that.”

Cachemire indien : au moins 26 morts dans une attaque contre des touristes

Au moins 26 personnes ont été tuées mardi au Cachemire indien lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes, l’attaque la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle dans cette région où sévit une insurrection, ont annoncé à l’AFP des responsables des services de sécurité locaux.L’un d’eux a signalé que des étrangers figuraient parmi les personnes atteintes par ces tirs à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l’importante ville de Srinagar.Aucune confirmation officielle n’a toutefois été apportée de cette information ni du bilan d’au moins 26 morts également fourni par plusieurs médias indiens. L’attaque n’a pas été revendiquée mais une rébellion a éclaté en 1989 dans ce territoire en majorité peuplé de musulmans.Les insurgés réclament l’indépendance ou la fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite du Cachemire et qui, comme l’Inde, en revendique l’intégralité.New Delhi accuse régulièrement Islamabad de soutenir ces combattants, ce que réfutent les autorités pakistanaises.- “Comme une tempête” -Un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avait transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.Des médecins d’un hôpital à Anantnag ont reçu plusieurs blessés, dont au moins deux ont été touchés par des balles, l’un d’eux au cou.”Les combattants (…) sont sortis de la forêt près d’une petite prairie ouverte et ont commencé à tirer”, a raconté à un journaliste de l’AFP un témoin sous couvert d’anonymat. “Ils épargnaient clairement les femmes et continuaient à tirer sur les hommes, parfois un seul coup et parfois plusieurs balles, c’était comme une tempête”, a-t-il déclaré.- “Plein soutien” à l’Inde de Trump -Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a écourté le voyage qu’il effectuait en Arabie saoudite pour rentrer dans son pays, a dénoncé un “acte odieux”, promettant que ses auteurs seraient “traduits en justice”.”Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé dans un communiqué.Donald Trump a quant à lui assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec Narendra Modi, a fait savoir le ministère indien des Affaires étrangères.  L’attaque est à cet égard survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a de son côté rappelé que s’en prendre ainsi à des civils était “inacceptable dans n’importe quelles circonstances”, tandis que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un “ignoble attentat terroriste” et que le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a condamné “l’odieux attentat terroriste contre des touristes”.- Destination touristique -Le ministre indien de l’Intérieur Amit Shah a dans le même temps annoncé se rendre en avion sur place.”Ceux qui sont impliqués dans ce lâche acte de terreur ne seront pas épargnés”, ils subiront les châtiments “les plus sévères”, a-t-il écrit dans un communiqué.”Le pays tout entier est uni contre le terrorisme”, a proclamé Rahul Gandhi, le chef du principal parti d’opposition en Inde, le Congrès, appelant le gouvernement fédéral à “assumer ses responsabilités”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué l’autonomie limitée de ce territoire en 2019.Les autorités indiennes oeuvrent désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique, tant pour le ski pendant les mois d’hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l’été dans le reste de l’Inde.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.En 2023, l’Inde a accueilli à Srinagar une réunion du G20 sur le tourisme pour illustrer le retour au calme dans cette région après la répression massive qui avait suivi la révocation de son autonomie limitée.De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, dont certains situés près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire, entre l’Inde et le Pakistan.L’attaque contre des civils la plus meurtrière y remonte à mars 2000, lorsqu’une trentaine d’Indiens avaient été tués. Elle s’était produite à la veille d’une visite du président américain Bill Clinton.pzb-bb-sai-ash-pjm/sco/gge/bds

Cachemire indien : au moins 26 morts dans une attaque contre des touristes

Au moins 26 personnes ont été tuées mardi au Cachemire indien lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes, l’attaque la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle dans cette région où sévit une insurrection, ont annoncé à l’AFP des responsables des services de sécurité locaux.L’un d’eux a signalé que des étrangers figuraient parmi les personnes atteintes par ces tirs à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l’importante ville de Srinagar.Aucune confirmation officielle n’a toutefois été apportée de cette information ni du bilan d’au moins 26 morts également fourni par plusieurs médias indiens. L’attaque n’a pas été revendiquée mais une rébellion a éclaté en 1989 dans ce territoire en majorité peuplé de musulmans.Les insurgés réclament l’indépendance ou la fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite du Cachemire et qui, comme l’Inde, en revendique l’intégralité.New Delhi accuse régulièrement Islamabad de soutenir ces combattants, ce que réfutent les autorités pakistanaises.- “Comme une tempête” -Un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avait transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.Des médecins d’un hôpital à Anantnag ont reçu plusieurs blessés, dont au moins deux ont été touchés par des balles, l’un d’eux au cou.”Les combattants (…) sont sortis de la forêt près d’une petite prairie ouverte et ont commencé à tirer”, a raconté à un journaliste de l’AFP un témoin sous couvert d’anonymat. “Ils épargnaient clairement les femmes et continuaient à tirer sur les hommes, parfois un seul coup et parfois plusieurs balles, c’était comme une tempête”, a-t-il déclaré.- “Plein soutien” à l’Inde de Trump -Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a écourté le voyage qu’il effectuait en Arabie saoudite pour rentrer dans son pays, a dénoncé un “acte odieux”, promettant que ses auteurs seraient “traduits en justice”.”Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé dans un communiqué.Donald Trump a quant à lui assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec Narendra Modi, a fait savoir le ministère indien des Affaires étrangères.  L’attaque est à cet égard survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a de son côté rappelé que s’en prendre ainsi à des civils était “inacceptable dans n’importe quelles circonstances”, tandis que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un “ignoble attentat terroriste” et que le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a condamné “l’odieux attentat terroriste contre des touristes”.- Destination touristique -Le ministre indien de l’Intérieur Amit Shah a dans le même temps annoncé se rendre en avion sur place.”Ceux qui sont impliqués dans ce lâche acte de terreur ne seront pas épargnés”, ils subiront les châtiments “les plus sévères”, a-t-il écrit dans un communiqué.”Le pays tout entier est uni contre le terrorisme”, a proclamé Rahul Gandhi, le chef du principal parti d’opposition en Inde, le Congrès, appelant le gouvernement fédéral à “assumer ses responsabilités”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué l’autonomie limitée de ce territoire en 2019.Les autorités indiennes oeuvrent désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique, tant pour le ski pendant les mois d’hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l’été dans le reste de l’Inde.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.En 2023, l’Inde a accueilli à Srinagar une réunion du G20 sur le tourisme pour illustrer le retour au calme dans cette région après la répression massive qui avait suivi la révocation de son autonomie limitée.De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, dont certains situés près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire, entre l’Inde et le Pakistan.L’attaque contre des civils la plus meurtrière y remonte à mars 2000, lorsqu’une trentaine d’Indiens avaient été tués. Elle s’était produite à la veille d’une visite du président américain Bill Clinton.pzb-bb-sai-ash-pjm/sco/gge/bds

Angleterre: Manchester City bat Aston Villa (2-1) sur le gong

Manchester City a eu la peau d’Aston Villa (2-1) dans le temps additionnel d’un sommet très disputé, mardi en match avancé de la 34e journée de Premier League, une victoire qui le rapproche de la prochaine Ligue des champions.Sur un excellent centre de Jérémy Doku, Matheus Nunes a catapulté le ballon dans les filets d’Emiliano Martinez (90e+4) et fait chavirer l’Etihad stadium quelques secondes avant le coup de sifflet final.Il a fallu cet extérieur exquis de l’ailier belge, entré plus tôt, et l’instinct du Portugais pour faire basculer l’affiche du côté de Manchester City, l’équipe la plus dominante en seconde période.Aston Villa avait peut-être les jambes plus lourdes pour sa troisième affiche disputée en huit jours, après la victoire 3-2 contre le PSG en Ligue des champions et celle 4-1 contre Newcastle en Premier League.Au classement, Manchester City prend la troisième place avec 61 points devant Nottingham Forest (3e, 60 pts) Newcastle (5e, 59 pts) et Chelsea (6e, 57 pts) qui jouent ce week-end.Aston Villa (7e, 57 pts) reste au contact de la cinquième place, la dernière qualificative pour la prochaine Ligue des champions.A Manchester, les deux équipes se sont rendues coup pour coup, parfois à la limite, ce qui a conduit l’arbitre Craig Pawson à distribuer sept cartons jaunes, dont l’un à Pep Guardiola.L’entraîneur des Citizens a été furieux de voir le directeur du jeu accorder, après recours à la vidéo, un pénalty pour Villa après une faute de Ruben Dias sur Jacob Ramsey.Marcus Rashford a transformé la sentence d’un contre-pied tranquille devant Stefan Ortega (18e, 1-1).Manchester City avait ouvert le score plus tôt sur un débordement et un centre d’Omar Marmoush repris par Bernardo Silva, dont le tir puissant a filé entre les gants de “Dibu” Martinez (7e, 1-0).En seconde période, les occasions ont été du côté des locaux, avec James McAtee (60e, 66e) en menace principale.