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Italie: la Juve renverse l’Inter, Naples seul en tĂŞte

Vainqueur de la Fiorentina 3-1 samedi pour la 3e journĂ©e du championnat, Naples a pris la tĂŞte de la Serie A, Ă  Ă©galitĂ© de points avec la Juventus, qui a renversĂ© dans les arrĂŞts de jeu l’Inter 4 Ă  3 dans un derby d’Italie spectaculaire.Grâce Ă  un but tardif du jeune milieu montĂ©nĂ©grin de 19 ans Vasilije Adzic (90e+1), les Turinois ont enchaĂ®nĂ© une troisième victoire dans une rencontre folle.L’Inter de Cristian Chivu, qui a pris la suite de Simone Inzaghi, est 11e et enregistre un deuxième revers d’affilĂ©e après sa dĂ©faite surprise sur la pelouse de l’Udinese (2-1), avant de se dĂ©placer mercredi chez l’Ajax en Ligue des champions.Dans un derby d’Italie animĂ©, c’est la Juve qui a ouvert le score sur sa première rĂ©elle occasion avec Lloyd Kelly (14e).Les Milanais sont parvenus Ă  revenir au score grâce Ă  leur artilleur turc, Hakan Calhanoglu, d’une reprise puissante de l’extĂ©rieur de la surface (30e).Quelques minutes plus tard, son compatriote Kenan Yildiz lui a rĂ©pondu, d’une frappe lointaine toute aussi belle, que n’a pu qu’effleurer le gardien de l’Inter Yann Sommer (38e).- Les frères Thuram buteurs -Dans une deuxième pĂ©riode toujours aussi dĂ©bridĂ©e, les Milanais ont bien cru tenir la victoire grâce au doublĂ© de Calhanoglu (65e), et Ă  une tĂŞte de Marcus Thuram (76e) sur corner.Mais son frère KhĂ©phren, lui aussi de la tĂŞte, mais sur coup franc, a rapidement Ă©galisĂ© (83e), avant qu’Adzic n’arrache la victoire, d’une frappe puissante Ă  25 mètres (90e+1).MalgrĂ© ce succès, la Juve laisse Ă  la diffĂ©rence de but la place de leader Ă  Naples, qui a Ă©galement signĂ© un troisième succès en autant de rencontres, sur la pelouse de la Fiorentina (3-1).Seuls Cremonese (3e, 6 points) et l’AS Rome (4e, 6 points) ont l’occasion de rejoindre le duo de tĂŞte, respectivement face Ă  VĂ©rone lundi, et Torino dimanche.Le champion d’Italie en titre, qui jouera chez Manchester City en C1 jeudi, a rapidement pris le large grâce Ă  deux buts de deux ses recrues estivales: Kevin de Bruyne (City) sur penalty (6e), et l’attaquant Danois Rasmus Hojlund (14e), arrivĂ© de Manchester United.Le dĂ©fenseur Sam Beukema, transfuge de Bologne, a mis dĂ©finitivement Naples Ă  l’abri en deuxième pĂ©riode (51e). La Fiorentina, qui a rĂ©duit le score avec Ranieri (79e), est 13e, et attend toujours une victoire.Plus tĂ´t dans la journĂ©e, Cagliari a dĂ©crochĂ© son premier succès de la saison en dominant Parme 2 Ă  0, et prend provisoirement la 6e place, tandis que Parme, toujours avec un seul point, glisse Ă  la 19e et avant-dernière place.

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Espagne: le Real Madrid s’en sort contre la Real Sociedad, MbappĂ© sur sa lancĂ©e

Ă€ trois jours de recevoir Marseille en Ligue des champions, le Real Madrid, rĂ©duit Ă  dix dès la 32e minute, a poursuivi son sans-faute en Liga samedi en s’imposant dans la douleur (2-1) sur la pelouse de la Real Sociedad, grâce Ă  un Kylian MbappĂ© doublement dĂ©cisif.Buteur (12e, 1-0), puis passeur dĂ©cisif pour le jeune turc Arda GĂĽler (44e, 2-0) en fin de première pĂ©riode, l’attaquant français a permis au leader madrilène (12 points) de signer une quatrième victoire en quatre journĂ©es, malgrĂ© la rĂ©duction du score sur penalty de l’international espagnol Mikel Oyarzabal (56e, 2-1).En pleine rĂ©volution tactique sous les ordres de Xabi Alonso, le Real prend provisoirement trois longueurs d’avance sur son dauphin l’Athletic Bilbao (2e, 9 pts), battu (1-0) par AlavĂ©s (7e, 7 pts), et cinq sur son grand rival, le FC Barcelone (5e, 7 pts), opposĂ© dimanche (21H00) Ă  Valence (9e, 4 pts).Les Merengues, dominateurs dans la première demi-heure de jeu, ont logiquement subi en seconde pĂ©riode après l’expulsion sĂ©vère du jeune Dean Huijsen (32e), et ont Ă©tĂ© sauvĂ©s par leurs poteaux (49e) et leur gardien Thibaut Courtois, Ă  nouveau impĂ©rial sur sa ligne (53e, 65e, 84e, 85e).MbappĂ©, plus que jamais leader d’attaque de la Maison Blanche, a lui confirmĂ© son excellent dĂ©but de saison avec six buts et deux passes dĂ©cisives en six rencontres disputĂ©es toutes compĂ©titions confondues en club et en sĂ©lection.”Le carton rouge a un peu changĂ© le match, mais nous avons su souffrir en Ă©quipe. (…) Je veux me donner Ă  100% pour ce maillot. j’ai marquĂ© un but dans mon style, mais c’est l’Ă©quipe qui a tout donnĂ© pour que je joue bien. Notre dĂ©but de saison a Ă©tĂ© bon, et le mien aussi”, a rĂ©agi MbappĂ© sur Real Madrid TV.Le capitaine des Bleus aurait mĂŞme pu soigner un peu plus ses statistiques avant de retrouver son ex-rival marseillais, mardi, mais il a butĂ© sur le portier adverse Alex Remiro (9e, 26e) et sur le poteau (15e).Auteur d’un festival sur l’aile gauche, le nouveau N.10 merengue a un peu trop croisĂ© sa frappe (60e) après avoir effacĂ© trois dĂ©fenseurs basques. Il est ensuite restĂ© au sol quelques secondes en se tenant la cuisse gauche, mais a terminĂ© la partie sans gĂŞne apparente.- L’AtlĂ©tico lance enfin sa saison -Avant d’aller dĂ©fier Liverpool Ă  Anfield mercredi pour entamer sa campagne de Ligue des champions, l’AtlĂ©tico Madrid (9e, 5 pts) a dĂ©crochĂ© sa première victoire en Liga en dominant (2-0) Villarreal (4e, 7 pts), au Metropolitano.Les coĂ©quipiers d’Antoine Griezmann, titulaire pour la première fois en championnat, ont enfin lancĂ© leur saison, grâce Ă  des buts du milieu espagnol Pablo Barrios, bien servi par Julian Alvarez (9e, 1-0) et de la recrue argentine Nico Gonzalez (52e, 2-0), dĂ©cisif pour ses dĂ©buts sous ses nouvelles couleurs. Cette quatrième journĂ©e se poursuit dimanche avec Celta Vigo-GĂ©rone, Levante-Betis SĂ©ville et Osasuna-Rayo Vallecano.Sous pression avec cinq longeurs de retard sur le Real, le FC Barcelone, privĂ© de son prodige Lamine Yamal, touchĂ© au pubis, n’aura pas le droit Ă  l’erreur pour sa première rencontre Ă  domicile de la saison face Ă  Valence.Alors qu’il avait cochĂ© ce dimanche 14 septembre comme la date de son retour au Camp Nou, le Barça jouera au stade Johan Cruyff, devant seulement 6.000 spectateurs, faute des autorisations nĂ©cessaires pour rejouer dans sa mythique enceinte, encore en travaux.

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Martine Vassal, candidate de la droite et du centre, veut “reprendre” Marseille

“Nous sommes prĂŞts Ă  reprendre cette ville aux mains de cette gauche”: c’est par ces mots que Martine Vassal a officialisĂ© samedi sa candidature aux municipales Ă  Marseille sous la bannière de la droite et du centre.Deuxième candidate Ă  se lancer après le dĂ©putĂ© du Rassemblement national Franck Allisio, Martine Vassal retente sa chance après sa cuisante dĂ©faite de 2020 et le basculement Ă  gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©. Mais cette fois, c’est diffĂ©rent.A l’Ă©poque, “il nous manquait un phĂ©nomène fĂ©dĂ©rateur” mais “cette union, aujourd’hui, nous l’avons”, a dĂ©clarĂ© celle qui est dĂ©jĂ  prĂ©sidente du Conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂ´ne et de la mĂ©tropole Aix-Marseille-Provence, en clĂ´ture des universitĂ©s d’Ă©tĂ© de Une GĂ©nĂ©ration pour Marseille.Symbole s’il en fallait de cette union travaillĂ©e depuis plus d’un an par ce collectif pilotĂ© par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier: les prĂ©sences de l’ex-secrĂ©taire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sĂ©natrice Les RĂ©publicains des Bouches-du-RhĂ´ne ValĂ©rie Boyer.”On ne peut gagner que si on additionne”, avait lancĂ© Ă  la tribune juste avant le prĂ©sident Renaissance Renaud Muselier de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d’Azur qui a promis de “peser de tout son poids” pour la faire gagner en mars 2026.Dessinant dĂ©jĂ  ses propositions, cette ex-cheffe d’entreprise âgĂ©e de 63 ans a fait de la sĂ©curitĂ© et de l’Ă©conomie ses prioritĂ©s. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se prĂ©sente dĂ©sormais comme divers droite a estimĂ© qu'”on peut ĂŞtre attachĂ© Ă  l’ordre, au respect Ă  l’autoritĂ© sans ĂŞtre d’extrĂŞme-droite”.Marseille sera un point chaud des municipales oĂą le maire divers gauche sortant BenoĂ®t Payan n’a pas encore annoncĂ© ses intentions mĂŞme s’il rĂ©pète que “pour changer une ville, six ans, ça ne suffit pas”. – “campagnes de caniveau” -Au micro samedi soir, tous ont raillĂ© le “maire non Ă©lu”. Une rĂ©fĂ©rence Ă  l’Ă©cologiste Michèle Rubirola, porte drapeau de l’union de gauche, Ă©cologiste et citoyenne du Printemps Marseillais, qui avait Ă©tĂ© Ă©lue en 2020 mais avait jetĂ© l’Ă©ponge six mois plus tard pour “raisons de santĂ©”, passant le relais Ă  l’ex-socialiste BenoĂ®t Payan.Et si Martine Vassal a rĂ©ussi Ă  fĂ©dĂ©rer, ce n’est pas le cas Ă  ce stade des autres camps.BenoĂ®t Payan, s’il part, rĂ©ussira-t-il Ă  refaire une union au moins avec les Ă©cologistes ? A ce stade une alliance avec La France insoumise semble exclue et dĂ©putĂ© de Marseille SĂ©bastien Delogu a d’ailleurs dĂ©jĂ  promis “une liste insoumise Ă  Marseille”.SĂ©bastien Barles, adjoint Ă©cologiste au maire, a de son cĂ´tĂ© samedi de nouveau appelĂ© Ă  une union allant jusqu’Ă  LFI pour “faire barrage Ă  Martine Vassal”, dĂ©nonçant “sa course folle vers le RN”.A l’extrĂŞme-droite, Franck Allisio s’est dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©, fort des trois dĂ©putĂ©s obtenus avec l’alliance RN-Ciotti (sur sept) Ă  Marseille aux dernières lĂ©gislatives et de ses 30% aux Ă©lections europĂ©ennes. Mais pas question Ă  ce stade d’un partenariat avec le sĂ©nateur ex-RN et ex-ReconquĂŞte StĂ©phane Ravier, qui a pourtant une notoriĂ©tĂ© locale plus importante que lui.Franck Allisio a jurĂ© vendredi que “beaucoup de personnes de la sociĂ©tĂ© civile”, “de la police, justice”, le rejoignaient, dĂ©nonçant une nouvelle fois le “binĂ´me socialo-macroniste” Payan/Vassal qui dirigent selon lui Marseille.Outre ses adversaires, Martine Vassal a au moins deux cailloux sur son chemin vers l’HĂ´tel de ville du Vieux-Port. D’abord, une enquĂŞte prĂ©liminaire en cours notamment pour dĂ©tournement de fonds et trafic d’influence après un signalement d’un ancien fonctionnaire au sein du dĂ©partement des Bouches-du-RhĂ´ne qu’elle dirige. “Dans cette campagne rien ne nous sera Ă©pargnĂ©” et “on est dĂ©jĂ  victime de campagnes de caniveau”, a-t-elle raillĂ© samedi soir. Ensuite, un Ă©lu dĂ©partemental de sa majoritĂ©, le chirurgien FrĂ©dĂ©ric Collart, travaille Ă  une candidature estampillĂ©e sociĂ©tĂ© civile.Autre inconnue Ă  Marseille, comme Ă  Lyon ou Paris: un changement de mode de scrutin avec la mise en place de deux urnes, l’une pour Ă©lire les membres du Conseil de la mairie centrale et l’autre pour Ă©lire les maires de secteur.

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Martine Vassal, candidate de la droite et du centre, veut “reprendre” Marseille

“Nous sommes prĂŞts Ă  reprendre cette ville aux mains de cette gauche”: c’est par ces mots que Martine Vassal a officialisĂ© samedi sa candidature aux municipales Ă  Marseille sous la bannière de la droite et du centre.Deuxième candidate Ă  se lancer après le dĂ©putĂ© du Rassemblement national Franck Allisio, Martine Vassal retente sa chance après sa cuisante dĂ©faite de 2020 et le basculement Ă  gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©. Mais cette fois, c’est diffĂ©rent.A l’Ă©poque, “il nous manquait un phĂ©nomène fĂ©dĂ©rateur” mais “cette union, aujourd’hui, nous l’avons”, a dĂ©clarĂ© celle qui est dĂ©jĂ  prĂ©sidente du Conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂ´ne et de la mĂ©tropole Aix-Marseille-Provence, en clĂ´ture des universitĂ©s d’Ă©tĂ© de Une GĂ©nĂ©ration pour Marseille.Symbole s’il en fallait de cette union travaillĂ©e depuis plus d’un an par ce collectif pilotĂ© par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier: les prĂ©sences de l’ex-secrĂ©taire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sĂ©natrice Les RĂ©publicains des Bouches-du-RhĂ´ne ValĂ©rie Boyer.”On ne peut gagner que si on additionne”, avait lancĂ© Ă  la tribune juste avant le prĂ©sident Renaissance Renaud Muselier de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d’Azur qui a promis de “peser de tout son poids” pour la faire gagner en mars 2026.Dessinant dĂ©jĂ  ses propositions, cette ex-cheffe d’entreprise âgĂ©e de 63 ans a fait de la sĂ©curitĂ© et de l’Ă©conomie ses prioritĂ©s. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se prĂ©sente dĂ©sormais comme divers droite a estimĂ© qu'”on peut ĂŞtre attachĂ© Ă  l’ordre, au respect Ă  l’autoritĂ© sans ĂŞtre d’extrĂŞme-droite”.Marseille sera un point chaud des municipales oĂą le maire divers gauche sortant BenoĂ®t Payan n’a pas encore annoncĂ© ses intentions mĂŞme s’il rĂ©pète que “pour changer une ville, six ans, ça ne suffit pas”. – “campagnes de caniveau” -Au micro samedi soir, tous ont raillĂ© le “maire non Ă©lu”. Une rĂ©fĂ©rence Ă  l’Ă©cologiste Michèle Rubirola, porte drapeau de l’union de gauche, Ă©cologiste et citoyenne du Printemps Marseillais, qui avait Ă©tĂ© Ă©lue en 2020 mais avait jetĂ© l’Ă©ponge six mois plus tard pour “raisons de santĂ©”, passant le relais Ă  l’ex-socialiste BenoĂ®t Payan.Et si Martine Vassal a rĂ©ussi Ă  fĂ©dĂ©rer, ce n’est pas le cas Ă  ce stade des autres camps.BenoĂ®t Payan, s’il part, rĂ©ussira-t-il Ă  refaire une union au moins avec les Ă©cologistes ? A ce stade une alliance avec La France insoumise semble exclue et dĂ©putĂ© de Marseille SĂ©bastien Delogu a d’ailleurs dĂ©jĂ  promis “une liste insoumise Ă  Marseille”.SĂ©bastien Barles, adjoint Ă©cologiste au maire, a de son cĂ´tĂ© samedi de nouveau appelĂ© Ă  une union allant jusqu’Ă  LFI pour “faire barrage Ă  Martine Vassal”, dĂ©nonçant “sa course folle vers le RN”.A l’extrĂŞme-droite, Franck Allisio s’est dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©, fort des trois dĂ©putĂ©s obtenus avec l’alliance RN-Ciotti (sur sept) Ă  Marseille aux dernières lĂ©gislatives et de ses 30% aux Ă©lections europĂ©ennes. Mais pas question Ă  ce stade d’un partenariat avec le sĂ©nateur ex-RN et ex-ReconquĂŞte StĂ©phane Ravier, qui a pourtant une notoriĂ©tĂ© locale plus importante que lui.Franck Allisio a jurĂ© vendredi que “beaucoup de personnes de la sociĂ©tĂ© civile”, “de la police, justice”, le rejoignaient, dĂ©nonçant une nouvelle fois le “binĂ´me socialo-macroniste” Payan/Vassal qui dirigent selon lui Marseille.Outre ses adversaires, Martine Vassal a au moins deux cailloux sur son chemin vers l’HĂ´tel de ville du Vieux-Port. D’abord, une enquĂŞte prĂ©liminaire en cours notamment pour dĂ©tournement de fonds et trafic d’influence après un signalement d’un ancien fonctionnaire au sein du dĂ©partement des Bouches-du-RhĂ´ne qu’elle dirige. “Dans cette campagne rien ne nous sera Ă©pargnĂ©” et “on est dĂ©jĂ  victime de campagnes de caniveau”, a-t-elle raillĂ© samedi soir. Ensuite, un Ă©lu dĂ©partemental de sa majoritĂ©, le chirurgien FrĂ©dĂ©ric Collart, travaille Ă  une candidature estampillĂ©e sociĂ©tĂ© civile.Autre inconnue Ă  Marseille, comme Ă  Lyon ou Paris: un changement de mode de scrutin avec la mise en place de deux urnes, l’une pour Ă©lire les membres du Conseil de la mairie centrale et l’autre pour Ă©lire les maires de secteur.

Budget: le Medef menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impĂ´ts des entreprises augmentent

Le prĂ©sident du Medef, Patrick Martin, a prĂ©venu samedi qu’une “grande mobilisation patronale” serait organisĂ©e si les impĂ´ts des entreprises Ă©taient augmentĂ©s dans le cadre du budget 2026, et a dĂ©noncĂ© “une forme de spoliation” dans la taxe Zucman rĂ©clamĂ©e par la gauche.”Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impĂ´ts ou des hausses d’impĂ´ts supplĂ©mentaires. Au contraire, il est mĂŞme urgent de desserrer le frein Ă  main pour relancer l’investissement”, a dĂ©clarĂ© le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiĂ©e sur le site du Parisien. “Si les impĂ´ts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale”, “au-delĂ  du Medef”, a-t-il ajoutĂ©, signalant des adhĂ©rents du Medef “très inquiets”. “On ne descendra pas dans la rue. On rĂ©unira massivement, comme ce fut le cas par le passĂ©, sous forme de meeting, des milliers de chefs d’entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d’activitĂ©, d’origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques qui nous paraissent contraires Ă  la bonne marche de l’économie et Ă  l’intĂ©rĂŞt du pays, dans lequel nous jouons un rĂ´le important”. Patrick Martin a soulignĂ© que les entreprises françaises Ă©taient “les plus imposĂ©es parmi les pays de l’OCDE, dĂ©duction faite des aides qu’elles reçoivent”, avec “13 milliards d’euros de prĂ©lèvements supplĂ©mentaires en 2025”. En contrepartie, il dĂ©plore que les entreprises n’ont pas vu se concrĂ©tiser la promesse d’une baisse de la CVAE, un impĂ´t de production.   Parmi les lignes rouges du grand patron, qui avait Ă©tĂ© reçu vendredi soir par le nouveau Premier ministre SĂ©bastien Lecornu, figure notamment une taxe sur les très hauts patrimoines dite “Zucman” (du nom de l'”Ă©conomiste Gabriel Zucman), rĂ©clamĂ©e par la gauche. “Ce serait un frein terrible Ă  l’investissement et Ă  la prise de risque pour les entreprises. La taxe Zucman intègre l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, alors mĂŞme que l’ISF ne le faisait pas! Pour certaines entreprises ― dans la tech notamment ― qui valent cher mais ne font pas encore de rĂ©sultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait mĂŞme une forme de spoliation et les condamnerait Ă  la vente”, s’est-il insurgĂ©.Plus gĂ©nĂ©ralement, Patrick Martin a estimĂ© que les propositions budgĂ©taires du PS auraient “un effet rĂ©cessif” dans une conjoncture Ă©conomique dĂ©jĂ  difficile. “C’est presque une provocation pour les patrons de voir que l’État imagine augmenter la fiscalitĂ© sans chercher Ă  baisser ses dĂ©penses”, a-t-il lancĂ©. Les Ă©conomies doivent selon lui porter d’abord sur les dĂ©penses sociales et les frais de fonctionnement, notamment des suppressions de postes de fonctionnaires. Il a rappelĂ© que le Medef s’opposait Ă  la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s, une mesure sur laquelle SĂ©bastien Lecornu est revenu samedi.L’U2P a aussi saluĂ© cette dĂ©cision. “Cette suppression aurait mis Ă  mal les secteurs de l’hĂ´tellerie restauration et du tourisme (…). Par ailleurs la mesure consistant Ă  demander Ă  ceux qui travaillent de travailler plus sans gagner plus, est inacceptable”, a commentĂ© auprès de l’AFP l’Union des entreprises de proximitĂ©, troisième organisation patronale reprĂ©sentative.”Demander aux entreprises de cotiser davantage sans garantie de revenus supplĂ©mentaires est une façon d’alourdir leurs charges”, a-t-elle ajoutĂ©.  

Budget: le Medef menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impĂ´ts des entreprises augmentent

Le prĂ©sident du Medef, Patrick Martin, a prĂ©venu samedi qu’une “grande mobilisation patronale” serait organisĂ©e si les impĂ´ts des entreprises Ă©taient augmentĂ©s dans le cadre du budget 2026, et a dĂ©noncĂ© “une forme de spoliation” dans la taxe Zucman rĂ©clamĂ©e par la gauche.”Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impĂ´ts ou des hausses d’impĂ´ts supplĂ©mentaires. Au contraire, il est mĂŞme urgent de desserrer le frein Ă  main pour relancer l’investissement”, a dĂ©clarĂ© le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiĂ©e sur le site du Parisien. “Si les impĂ´ts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale”, “au-delĂ  du Medef”, a-t-il ajoutĂ©, signalant des adhĂ©rents du Medef “très inquiets”. “On ne descendra pas dans la rue. On rĂ©unira massivement, comme ce fut le cas par le passĂ©, sous forme de meeting, des milliers de chefs d’entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d’activitĂ©, d’origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques qui nous paraissent contraires Ă  la bonne marche de l’économie et Ă  l’intĂ©rĂŞt du pays, dans lequel nous jouons un rĂ´le important”. Patrick Martin a soulignĂ© que les entreprises françaises Ă©taient “les plus imposĂ©es parmi les pays de l’OCDE, dĂ©duction faite des aides qu’elles reçoivent”, avec “13 milliards d’euros de prĂ©lèvements supplĂ©mentaires en 2025”. En contrepartie, il dĂ©plore que les entreprises n’ont pas vu se concrĂ©tiser la promesse d’une baisse de la CVAE, un impĂ´t de production.   Parmi les lignes rouges du grand patron, qui avait Ă©tĂ© reçu vendredi soir par le nouveau Premier ministre SĂ©bastien Lecornu, figure notamment une taxe sur les très hauts patrimoines dite “Zucman” (du nom de l'”Ă©conomiste Gabriel Zucman), rĂ©clamĂ©e par la gauche. “Ce serait un frein terrible Ă  l’investissement et Ă  la prise de risque pour les entreprises. La taxe Zucman intègre l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, alors mĂŞme que l’ISF ne le faisait pas! Pour certaines entreprises ― dans la tech notamment ― qui valent cher mais ne font pas encore de rĂ©sultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait mĂŞme une forme de spoliation et les condamnerait Ă  la vente”, s’est-il insurgĂ©.Plus gĂ©nĂ©ralement, Patrick Martin a estimĂ© que les propositions budgĂ©taires du PS auraient “un effet rĂ©cessif” dans une conjoncture Ă©conomique dĂ©jĂ  difficile. “C’est presque une provocation pour les patrons de voir que l’État imagine augmenter la fiscalitĂ© sans chercher Ă  baisser ses dĂ©penses”, a-t-il lancĂ©. Les Ă©conomies doivent selon lui porter d’abord sur les dĂ©penses sociales et les frais de fonctionnement, notamment des suppressions de postes de fonctionnaires. Il a rappelĂ© que le Medef s’opposait Ă  la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s, une mesure sur laquelle SĂ©bastien Lecornu est revenu samedi.L’U2P a aussi saluĂ© cette dĂ©cision. “Cette suppression aurait mis Ă  mal les secteurs de l’hĂ´tellerie restauration et du tourisme (…). Par ailleurs la mesure consistant Ă  demander Ă  ceux qui travaillent de travailler plus sans gagner plus, est inacceptable”, a commentĂ© auprès de l’AFP l’Union des entreprises de proximitĂ©, troisième organisation patronale reprĂ©sentative.”Demander aux entreprises de cotiser davantage sans garantie de revenus supplĂ©mentaires est une façon d’alourdir leurs charges”, a-t-elle ajoutĂ©.  

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Non-suppression des jours fériés: bonne nouvelle mais insuffisante pour CGT et CDFT

Le retrait de la proposition de suppression de deux jours fĂ©riĂ©s annoncĂ© par le Premier ministre est une “première victoire” pour la CGT, une “première bonne nouvelle” pour la CFDT, qui reste insuffisante Ă  leurs yeux.SĂ©bastien Lecornu a annoncĂ© samedi le retrait de cette proposition très critiquĂ©e et impopulaire, prĂ©vue par son prĂ©dĂ©cesseur François Bayrou.Marylise LĂ©on, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la CFDT, premier syndicat de France, a saluĂ© “une première bonne nouvelle”. “Il reste beaucoup Ă  faire pour Ă©quilibrer le budget”, a-t-elle cependant nuancĂ© Ă  l’AFP.”C’est une première victoire, ça confirme que nous sommes en position de force et ça nous motive encore plus pour renforcer la grève et les manifestations du 18 septembre”, a rĂ©agi de son cĂ´tĂ© Sophie Binet auprès de l’AFP.”Nous voulons battre le fer pendant qu’il est chaud, envoyer l’ensemble du musĂ©e des horreurs du budget Bayrou aux oubliettes de l’histoire et imposer nos prioritĂ©s – Ă  savoir la justice fiscale, l’abrogation de la rĂ©forme des retraites, de l’argent pour nos services publics et l’augmentation des salaires et des pensions”, a-t-elle Ă©numĂ©rĂ©.Ce retrait n’est donc “absolument pas suffisant” Ă  ses yeux: “si le Premier ministre pense que le compte sera bon (…), il se met le doigt dans l’Ĺ“il”. “C’est la première fois depuis huit ans de macronisme qu’on est Ă  ce niveau de colère sociale, donc Ă©videmment c’est bien d’arrĂŞter de vouloir nous voler deux jours de travail mais lĂ  c’est toutes les autres mesures antisociales qui doivent ĂŞtre annulĂ©es”, a dit Mme Binet Ă  l’AFP.Elle avait averti plus tĂ´t dans la journĂ©e qu’elle attendait “des actes immĂ©diats”, notamment sur la rĂ©forme des retraites, de la part du Premier ministre.Confirmant qu’elle serait reçue par SĂ©bastien Lecornu “lundi Ă  11 heures”, la responsable syndicale a affirmĂ© Ă  la FĂŞte de l’HumanitĂ© que pour cette rencontre “on va faire un QCM avec deux possibilitĂ©s, oui, non”. “On va poser des questions très simples. Jour fĂ©riĂ©: oui, non, dĂ©sindexation des retraites: oui, non, suppression des postes de fonctionnaires: oui, non, abrogation de la rĂ©forme des retraites: oui, non”, a-t-elle Ă©numĂ©rĂ©. “A la sortie, dès lors qu’on n’aura pas eu oui, ça voudra dire non, et qu’il faudra se mobiliser encore plus massivement”, a-t-elle ajoutĂ©.M. Lecornu avait promis “des ruptures” mardi, lors de sa première allocution en tant que Premier ministre.Il a commencĂ© vendredi Ă  consulter les partenaires sociaux, ouvrant le bal avec la CFDT qui a elle aussi rĂ©clamĂ© des preuves de “rupture” avec les orientations budgĂ©taires du gouvernement sortant.”La suspension de la rĂ©forme des retraites est impĂ©rative”, a de nouveau estimĂ© samedi Marylise LĂ©on. “Nous l’avions demandĂ© avant le dĂ©but des discussions en dĂ©but d’annĂ©e, nos conditions n’ont pas changĂ© et le dĂ©bat doit avoir lieu au Parlement”, a-t-elle dit. 

Non-suppression des jours fériés: bonne nouvelle mais insuffisante pour CGT et CDFT

Le retrait de la proposition de suppression de deux jours fĂ©riĂ©s annoncĂ© par le Premier ministre est une “première victoire” pour la CGT, une “première bonne nouvelle” pour la CFDT, qui reste insuffisante Ă  leurs yeux.SĂ©bastien Lecornu a annoncĂ© samedi le retrait de cette proposition très critiquĂ©e et impopulaire, prĂ©vue par son prĂ©dĂ©cesseur François Bayrou.Marylise LĂ©on, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la CFDT, premier syndicat de France, a saluĂ© “une première bonne nouvelle”. “Il reste beaucoup Ă  faire pour Ă©quilibrer le budget”, a-t-elle cependant nuancĂ© Ă  l’AFP.”C’est une première victoire, ça confirme que nous sommes en position de force et ça nous motive encore plus pour renforcer la grève et les manifestations du 18 septembre”, a rĂ©agi de son cĂ´tĂ© Sophie Binet auprès de l’AFP.”Nous voulons battre le fer pendant qu’il est chaud, envoyer l’ensemble du musĂ©e des horreurs du budget Bayrou aux oubliettes de l’histoire et imposer nos prioritĂ©s – Ă  savoir la justice fiscale, l’abrogation de la rĂ©forme des retraites, de l’argent pour nos services publics et l’augmentation des salaires et des pensions”, a-t-elle Ă©numĂ©rĂ©.Ce retrait n’est donc “absolument pas suffisant” Ă  ses yeux: “si le Premier ministre pense que le compte sera bon (…), il se met le doigt dans l’Ĺ“il”. “C’est la première fois depuis huit ans de macronisme qu’on est Ă  ce niveau de colère sociale, donc Ă©videmment c’est bien d’arrĂŞter de vouloir nous voler deux jours de travail mais lĂ  c’est toutes les autres mesures antisociales qui doivent ĂŞtre annulĂ©es”, a dit Mme Binet Ă  l’AFP.Elle avait averti plus tĂ´t dans la journĂ©e qu’elle attendait “des actes immĂ©diats”, notamment sur la rĂ©forme des retraites, de la part du Premier ministre.Confirmant qu’elle serait reçue par SĂ©bastien Lecornu “lundi Ă  11 heures”, la responsable syndicale a affirmĂ© Ă  la FĂŞte de l’HumanitĂ© que pour cette rencontre “on va faire un QCM avec deux possibilitĂ©s, oui, non”. “On va poser des questions très simples. Jour fĂ©riĂ©: oui, non, dĂ©sindexation des retraites: oui, non, suppression des postes de fonctionnaires: oui, non, abrogation de la rĂ©forme des retraites: oui, non”, a-t-elle Ă©numĂ©rĂ©. “A la sortie, dès lors qu’on n’aura pas eu oui, ça voudra dire non, et qu’il faudra se mobiliser encore plus massivement”, a-t-elle ajoutĂ©.M. Lecornu avait promis “des ruptures” mardi, lors de sa première allocution en tant que Premier ministre.Il a commencĂ© vendredi Ă  consulter les partenaires sociaux, ouvrant le bal avec la CFDT qui a elle aussi rĂ©clamĂ© des preuves de “rupture” avec les orientations budgĂ©taires du gouvernement sortant.”La suspension de la rĂ©forme des retraites est impĂ©rative”, a de nouveau estimĂ© samedi Marylise LĂ©on. “Nous l’avions demandĂ© avant le dĂ©but des discussions en dĂ©but d’annĂ©e, nos conditions n’ont pas changĂ© et le dĂ©bat doit avoir lieu au Parlement”, a-t-elle dit. 

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Allemagne: le Bayern déjà seul en tête de la Bundesliga après trois matches

Après sa nette victoire contre le promu Hambourg (5-0) samedi, le Bayern Munich se trouve dĂ©jĂ  seul en tĂŞte de la Bundesliga après seulement trois journĂ©es, prĂ©parant idĂ©alement la rĂ©ception de Chelsea mercredi en Ligue des champions.Avec trois succès en autant de rencontres de championnat, les hommes de Vincent Kompany comptent neuf points, deux de plus que le Borussia Dortmund, vainqueur Ă  Heidenheim (2-0) dans l’après-midi, et Cologne qui a arrachĂ© le match nul Ă  Wolfsburg (3-3) en toute fin de rencontre.Au contact du Bayern avec Cologne avant la troisième journĂ©e, l’Eintracht Francfort est tombĂ© vendredi soir Ă  Leverkusen (2-1), malgrĂ© une supĂ©rioritĂ© numĂ©rique pendant plus d’une demi-heure.Avant la relĂ©gation de Hambourg au printemps 2018, la première de l’histoire du club hansĂ©atique, le Bayern avait remportĂ© ses huit derniers matches de Bundesliga Ă  domicile contre le HSV, inscrivant 50 buts contre seulement trois encaissĂ©s.Pour le retour du Nord-SĂĽd Gipfel (le sommet Nord/Sud) un peu plus de sept ans plus tard, les Munichois sont restĂ©s sur les mĂŞmes bases.Ils ont rapidement dominĂ© les dĂ©bats, en ouvrant le score par Serge Gnabry dès la troisième minute. L’international allemand, auteur d’un excellent dĂ©but de saison, a conclu un mouvement trop rapide pour la dĂ©fense hambourgeoise initiĂ© par Michael Olise et Konrad Laimer sur le cĂ´tĂ© droit.Aleksandar Pavlovic a doublĂ© la mise Ă  la 9e minute, servi par Harry Kane. L’attaquant anglais a transformĂ© un penalty obtenu par Gnabry Ă  la 26e minute.- Dortmund facile Ă  Heidenheim -Trois minutes plus tard, sur un coup franc rapidement jouĂ© par Joshua Kimmich, Luis Diaz a tentĂ© sa chance des 30 mètres. Sa frappe a Ă©tĂ© dĂ©viĂ©e par le dĂ©fenseur du HSV Luka Vuksovic, ne laissant aucune chance Ă  son gardien.Kane y est allĂ© de son doublĂ© Ă  l’heure de jeu (62e) juste avant son remplacement, un cinquième but en championnat cette saison qui lui permet de rester en tĂŞte du classement des buteurs. L’Anglais de 33 ans en est Ă  93 buts sous les couleurs munichoises depuis son arrivĂ©e en aoĂ»t 2023, en 101 matches.En seconde pĂ©riode, Kompany a fait tourner son effectif, offrant notamment 45 minutes de jeu Ă  la nouvelle recrue, le SĂ©nĂ©galais Nicolas Jackson, alignĂ© en pointe de l’attaque, pendant un quart d’heure avec Kane puis seul. Dayot Upamecano a aussi Ă©tĂ© mis au repos en vue du prochain match.Les Munichois retrouveront leur stade dès mercredi soir pour y affronter les Londoniens de Chelsea, premier grand test de leur saison.Derrière le Bayern, le Borussia Dortmund s’est retrouvĂ© en supĂ©rioritĂ© numĂ©rique après une vingtaine de minutes de jeu Ă  Heidenheim et a maĂ®trisĂ© son sujet pour l’emporter 2 Ă  0, deux buts inscrits avant la pause par Serhou Guirassy (33e) et Maximilian Beier (45e+6).Depuis avril, l’international guinĂ©en tourne Ă  un rythme impressionnant, inscrivant au moins un but lors des 14 des 18 dernières rencontres du BVB (19 au total). En Bundesliga cette saison, il est au contact de Kane avec 4 rĂ©alisations.Premiers poursuivants du Bayern, les hommes de Niko Kovac retournent dès mardi (21h00) sur le terrain, Ă  Turin contre la Juventus pour leur premier match de la phase de groupe de la Ligue des champions.

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A la FĂŞte de l’HumanitĂ©, les tensions entre Insoumis et socialistes au grand jour

L’union de la gauche est-elle encore possible ? Les dĂ©bats Ă  la FĂŞte de l’HumanitĂ© tendaient Ă  rĂ©pondre par la nĂ©gative samedi Ă  cette Ă©ternelle question, en raison notamment d’un Ă©change âpre entre Insoumis et socialistes, les premiers accusant les seconds de se compromettre avec la macronie.Etaient rĂ©unis en milieu de journĂ©e sur scène le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, le prĂ©sident des dĂ©putĂ©s communistes StĂ©phane Peu, l’ancien insoumis François Ruffin et le dĂ©putĂ© LFI Hadrien Clouet. Ce dernier s’en est pris aux socialistes, contre qui les invectives insoumises pleuvent sur les rĂ©seaux sociaux depuis des semaines. LFI a accusĂ© le PS de “trahison” pour s’ĂŞtre dit, avant la nomination de SĂ©bastien Lecornu Ă  Matignon, prĂŞt Ă  gouverner en faisant des compromis afin de tenir compte de l’absence de majoritĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale.Fustigeant l’accord de non-censure “catastrophique” passĂ© en dĂ©but d’annĂ©e entre l’ex-Premier ministre François Bayrou et les socialistes, Hadrien Clouet a mis en garde contre “l’union bourgeoise” avec la macronie et dĂ©noncĂ© les “contre-budgets capitulards”. Autant de manières de cibler les socialistes.”La fin de la Nupes (ex-alliance de la gauche) a Ă©tĂ© orchestrĂ©e par ceux qui niaient qu’il y avait un gĂ©nocide Ă  Gaza (…) Ils ont eu raison trop tard”, a-t-il ajoutĂ©.Le parti Ă  la rose avait annoncĂ© un “moratoire” sur l’alliance de gauche après les attaques du 7 octobre 2023 en IsraĂ«l, en raison notamment du refus des Insoumis de qualifier le Hamas de mouvement “terroriste”.  “Nous n’avons pas tous compris qu’il y avait un acte terroriste perpĂ©trĂ© par le Hamas”, a rĂ©pliquĂ© Olivier Faure, sous les huĂ©es d’une partie de militants de gauche radicale et d’extrĂŞme gauche qui assistaient au dĂ©bat. Le contre-budget proposĂ© par les socialistes avant la nomination de SĂ©bastien Lecornu prĂ©voyait un effort budgĂ©taire de 22 milliards pour l’annĂ©e prochaine, contre 44 milliards pour le plan proposĂ© par François Bayrou avant sa chute.”Vingt milliards c’est quand mĂŞme beaucoup pour les gens Ă  qui on les prend !”, a cinglĂ© Jean-Luc MĂ©lenchon lors d’un meeting en fin d’après-midi Ă  la FĂŞte de l’HumanitĂ©.- “Gauche Zavatta”  -“Comment a-t-on rĂ©ussi Ă  avoir dans notre pays les seuls Ă©cologistes qui soient militaristes ?”, a-t-il Ă©galement ironisĂ© en appelant Ă  ne “pas Ă©couter” Yannick Jadot et le social-dĂ©mocrate RaphaĂ«l Glucksmann, qui avaient ouvert la porte, avant la nomination de SĂ©bastien Lecornu, Ă  des nĂ©gociations entre les macronistes et la gauche, pour permettre Ă  cette dernière d’accĂ©der au pouvoir.Seul sur scène, acclamĂ© par de très nombreux militants, le leader de LFI a certes proposĂ© Ă  ses anciens partenaires de gauche de “reprendre une coalition”, mais seulement “sur la base du programme du NFP”, le Nouveau Front populaire mis en place pour les lĂ©gislatives de 2024. “On n’en retirera rien du tout”, a-t-il prĂ©venu.”Il ne s’agit pas d’aller bĂŞlant les uns derrière les autres, dire +union, union+ et pour finir, aller chercher le plus petit dĂ©nominateur commun”, a-t-il mis en garde.BalayĂ©s donc, par le parti qui a rĂ©uni de loin le plus d’Ă©lecteurs Ă  gauche lors de la prĂ©sidentielle de 2022, les appels Ă  l’union Ă  tout prix. Le patron des dĂ©putĂ©s communistes StĂ©phane Peu avait mis en garde plus tĂ´t contre les divisions “inconsĂ©quentes” Ă  gauche, appelant Ă  se concentrer sur “l’essentiel” et pas “l’accessoire” alors que Marine Tondelier, fervente dĂ©fenseuse de l’unitĂ©, s’est dite convaincue que RaphaĂ«l Glucksmann et Jean-Luc MĂ©lenchon allaient finir par rejoindre un processus de candidature commune pour 2027.Mais en privĂ©, malgrĂ© les dĂ©clarations publiques optimistes des uns et des autres, le doute est palpable parmi les Ă©lus de gauche, alors que le Rassemblement national reste aussi fort dans les sondages et les enquĂŞtes d’opinion. “Pour la gauche, ça sera difficile de gagner des Ă©lections, lĂ©gislatives ou prĂ©sidentielle, mĂŞme unie”, reconnaissait dans la semaine cadre socialiste.”En ce moment c’est la gauche Zavatta. Tondelier fait la clown, MĂ©lenchon veut gagner par magie, Glucksmann crache du feu et Faure fait le contorsionniste entre la gauche et les macronistes… Le problème c’est que les fauves sont sortis de la cage”, philosophe de son cĂ´tĂ© un dĂ©putĂ© insoumis.Â