La récente canicule en Europe jusqu’à 4°C plus chaude à cause du réchauffement climatique

Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une “étude rapide” publiée mercredi.Entre fin juin et début juillet, les températures ont largement dépassé les 40°C dans de nombreux pays européens, lors d’une exceptionnelle et précoce vague de chaleur, qui a déclenché de nombreuses alertes sanitaires.”Nous estimons que le réchauffement climatique a amplifié la vague de chaleur d’environ 2 à 4°C dans la plupart des villes” étudiées, notamment Paris, Londres et Madrid, a déclaré Ben Clarke de l’Imperial College de Londres, qui a mené cette étude avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.L’épisode a probablement entraîné un nombre bien plus élevé de décès liés à la chaleur que sans l’influence du réchauffement climatique, a conclu cette “étude rapide”, menée par plus d’une dizaine de chercheurs de cinq institutions européennes, en attendant les bilans officiels dans plusieurs semaines.Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météo historiques.Ils ont conclu que la vague de chaleur “aurait été de 2 à 4°C moins intense” sans le changement climatique dans 11 des 12 villes étudiées.Ces degrés supplémentaires ont considérablement accru le risque sanitaire pour les 30 millions d’habitants des villes étudiées, dont Paris, Londres et Madrid.”Cela place certains groupes de personnes dans une situation plus dangereuse”, a déclaré le chercheur Ben Clarke de l’Imperial College de Londres.”Pour certains, c’est encore un temps chaud et agréable. Mais pour une grande partie de la population, ça devient dangereux”, a-t-il déclaré aux journalistes.- vie ou mort – L’étude tente pour la première fois d’estimer le nombre de décès attribuables à la canicule dans les 12 villes étudiées et la proportion attribuable au changement climatique.Sur la base de méthodes scientifiques évaluées par des pairs et de recherches établies sur la chaleur et la mortalité, l’étude estime que la vague de chaleur a probablement causé environ 2.300 décès prématurés entre le 23 juin et le 2 juillet dans ces villes.Et environ 1.500 décès, soit environ deux tiers, n’auraient pas eu lieu sans les degrés ajoutés par le dérèglement du climat par l’humanité.Les auteurs, issus d’institutions au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suisse, ont souligné que cette estimation n’était qu’un aperçu, avant tout décompte officiel.Les vagues de chaleur sont particulièrement dangereuses pour les personnes âgées, les malades, les jeunes enfants, les travailleurs en extérieur et toute personne exposée à des températures élevées pendant de longues périodes sans répit, en particulier lors de l’enchaînement de nuits chaudes.De larges territoires du sud de l’Europe ont connu des successions de “nuits tropicales”, lorsque les températures ne baissent pas assez pour permettre au corp de récupérer.”Pour des milliers de personnes, une augmentation de seulement 2 ou 4°C peut faire la différence entre la vie et la mort”, a déclaré Garyfallos Konstantinoudis, de l’Imperial College de Londres.”C’est pourquoi les vagues de chaleur sont connues comme des tueuses silencieuses: la plupart des décès surviennent dans les maisons et les hôpitaux, à l’abri des regards, et sont rarement signalés”, a-t-il déclaré.Les autorités estiment qu’il faudra plusieurs semaines pour établir un bilan définitif des victimes. La succession d’épisodes similaires a déjà provoqué des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe au cours des étés précédents.

Euro-2025: l’équipe de France et sa jeunesse veulent enchaîner face au Pays de Galles

Les Bleues, portées par leur succès contre l’Angleterre pour leur entrée en lice à l’Euro-2025, affrontent le Pays de Galles mercredi (21h) avec une équipe largement remaniée en vue d’être prêtes pour le second choc de la poule contre les Pays-Bas.”Je peux déjà vous dire que celles qui vont démarrer le match contre le Pays de Galles seront différentes”, avait affirmé le sélectionneur Laurent Bonadei avant le début de la compétition, voulant garder au maximum tout le groupe impliqué.”Tout le monde peut emmener tout le monde, il n’y a personne en dessous de personne. On a un collectif, on a été emmenées par les plus jeunes” samedi, a aussi abondé lundi l’attaquante vedette Marie-Antoinette Katoto.Depuis plusieurs mois et encore plus depuis leur arrivée en Suisse la semaine dernière, les joueuses et le staff le répètent: tout le monde peut débuter un match surtout avec le rythme intense de l’Euro et les blessures.”C’est difficile de faire ces choix mais à partir du moment où je sais que les joueuses mettent leur égo de côté et qu’elles le mettent au service du collectif, je n’ai pas la culpabilité de mettre une joueuse sur le banc ou la mettre titulaire. Je fais mon choix de manière très professionnel par rapport au match qui arrive”, a-t-il déclaré mardi devant la presse. – Vers une charnière Samoura-Sombath -En raison de l’absence de la capitaine Griedge Mbock, touchée au mollet droit, et de sa partenaire en défense centrale Maëlle Lakrar, préservée après avoir reçu plusieurs coups contre les “Lionesses”, Bonadei devrait faire confiance à la charnière formée par Alice Sombath, déjà impressionnante samedi soir, et Thiniba Samoura, âgées toutes les deux de 21 ans. Pour Mbock, qui a participé au début de l’entraînement mardi matin, le staff est assez optimiste pour un retour dans les prochains jours. Si le scénario est positif, la Parisienne ne pourrait revenir qu’en quart de finale pour ne pas prendre de risque, selon une source proche de l’équipe de France.Jusque-là et malgré ces blessures, le pari de Laurent Bonadei d’appeler une équipe rajeunie et renouvelée s’est avérée payant avec neufs victoires d’affilée dont six matches de Ligue des nations, deux matches amicaux et le dernier succès contre l’Angleterre (2-1) samedi.Mercredi, face à l’équipe la plus faible du groupe marquée mardi par un accident de car des Galloises sans gravité, le sélectionneur veut d’ailleurs poursuivre sur sa lancée en alignant la latérale droite Melween N’Dongala, 20 ans, qui devrait connaître sa seconde titularisation, et Thiniba Samoura en défense centrale, selon une source.”J’ai une grande confiance dans toutes les joueuses qui sont là, qu’elles soient jeunes ou moins jeunes”, a souligné mardi Laurent Bonadei, “elles jouent leur football, la pire des choses ce serait qu’elles jouent de façon timorée et qu’elles aient peur de mal faire”.Pour le sélectionneur et Grace Geyoro, capitaine mercredi soir, l’objectif est simple: “Ne pas tomber dans le piège de croire que parce qu’on a gagné contre l’Angleterre, on est la meilleure équipe, si le Pays de Galles est là, c’est qu’il a mérité sa place”. Une large victoire contre les Galloises – battues par les Pays-Bas 3-0), permettrait aux Bleues d’entrevoir les quarts de finale. 

Mondial des clubs: PSG-Real Madrid, le nouvel empereur contre le roi ressuscité

Le Paris SG affronte le Real Madrid mercredi (21h00) à East Rutherford dans une demi-finale de Mondial des clubs débordante d’attraits, entre les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club et les prétentions hégémoniques du champion d’Europe face au géant en plein renouveau.Le Mondial des clubs n’a que rarement fait le plein, que ce soit dans les stades aux Etats-Unis ou sur les écrans européens, mais la compétition tient là une affiche de rêve.Pour le public français en particulier, ce match revêt une signification particulière, puisque le capitaine des Bleus Kylian Mbappé va, à un an de la Coupe du monde des nations, mesurer un peu plus la signification de son départ au Real Madrid.Parti l’été dernier à l’issue de derniers mois de relations acrimonieuses avec la direction parisienne, après sept saisons, Mbappé a vu ses anciens coéquipiers remporter sans lui, dès la saison suivante, la tant convoitée Ligue des champions.Et avec la manière: le 5-0 infligé à l’Inter Milan en finale à Munich a couvert le PSG de gloire en Europe et dans le monde, que le jeu séduisant et intense n’a fait qu’accentuer. Le club a confirmé ses ambitions hégémoniques en Coupe du monde, balayant l’Atlético Madrid et le Miami de Messi 4-0 et prenant le meilleur d’un excellent Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi, dans un match dantesque.- “Equipe dominante” -L’entraîneur Luis Enrique a lui-même souligné, en début de tournoi, que le PSG allait essayer de se muer en “équipe dominante” comme a pu l’être le Barça de Pep Guardiola: “Nous sommes champions d’Europe, un beau champion d’Europe parce que notre parcours a été difficile. Mais nous n’en sommes qu’au début, aux premiers pas d’une équipe qui veut devenir dominante”.Le Real Madrid, lui, essaie de regagner son lustre de la dernière décennie (six titres de Ligue des champions sur ses 15 au total) et de l’année dernière, quand il avait réalisé le doublé C1-championnat. Il n’a gagné aucun titre majeur cette saison, vécue dans l’ombre du grand rival le FC Barcelone. De surcroît, le Real a proposé un fonds de jeu décevant, avec de multiples questions autour des relations techniques et tactiques entre ses stars Kylian Mbappé, Vinicius Junior, Jude Bellingham et Rodrygo.C’est bien Kylian Mbappé qui est attendu par le peuple Merengue pour justifier rétrospectivement les longues années à patienter, avant qu’il ne se décide à venir à la Maison blanche.Mais les regards sont aussi tournés vers le nouvel entraîneur Xabi Alonso. Arrivé de Leverkusen juste avant le Mondial des clubs, l’ancien joueur du Real Madrid n’a pas tardé à améliorer l’équipe, solide après un premier match décevant contre Al-Hilal (1-1). Les Madrilènes ont retrouvé une certaine sérénité même dans les moments tendus, à l’image du ciseau de Mbappé contre un Dortmund qui se réveillait, en fin de quart de finale (3-2).- Les stars sont là -Xabi Alonso a confié sa satisfaction et sonné le tocsin: “Nous devons gagner la demi-finale. Espérons que nous arriverons en finale, que nous nous améliorerons et grandirons en tant qu’équipe. Nous en sommes beaucoup plus proches maintenant et nous allons continuer comme ça, le rythme est bon”.”Il n’y a pas de favori”, a estimé le milieu parisien Fabian Ruiz. “Nous savons que le Real Madrid est une grande équipe. Nous savons que nous sommes également une grande équipe, que nous venons en faisant bien les choses. Je crois que le match sera très disputé”.Les deux équipes seront privées d’un maillon fort en défense, Willian Pacho côté PSG, Dean Huijsen côté Real, exclus au match précédent. Au PSG, c’est l’inconstant Lucas Beraldo qui devrait jouer, mais il ne faudrait pas d’impondérables pendant le match, puisque Lucas Hernandez, autre remplaçant possible, est lui aussi suspendu après un carton rouge.Un feu d’artifice offensif ne serait donc pas étonnant, d’autant que de part et d’autre la grande star a recouvré tous ses moyens. Mbappé a fini de se remettre de la sévère gastro-entérite qui l’avait privé du début de la compétition. Après deux entrées en jeu, il postule à une place de titulaire mercredi, même si son remplaçant Gonzalo Garcia a flambé (quatre buts, une passe décisive en cinq rencontres).Le PSG aussi a pleinement retrouvé Ousmane Dembélé, buteur contre le Bayern pour sa seconde entrée en jeu après une blessure le 5 juin.

Euro-2025: Angleterre – Pays-Bas, une drôle de “partie d’échecs” sur les bancs

Pièce-maîtresse du staff anglais, Arjan Veurink est chargé de traquer les failles des Pays-Bas, qu’il affronte mercredi et dont il deviendra le sélectionneur après l’Euro féminin, une situation inhabituelle qui devrait donner lieu à une véritable “partie d’échecs”.Le trait d’union le plus connu entre les “Oranje” et les “Lionesses” s’appelle Sarina Wiegman, la Néerlandaise qui a fait gagner son pays à la maison, en 2017, puis les Anglaises chez elles, cinq ans plus tard.Mais derrière la sélectionneuse de 55 ans, il y a aussi un homme de l’ombre à l’influence parfois sous-estimée et qui va prendre mercredi (18h00) à Zurich un peu plus de lumière qu’habituellement.Veurink, reconnaissable à son crâne chauve, est devenu l’adjoint de Wiegman quand elle a pris les rênes de la sélection néerlandaise, puis il l’a suivie sur le banc de l’Angleterre lorsqu’elle a été nommée, en 2021.Pour résumer, la cheffe d’orchestre façonne l’équipe selon les principes de jeu qui lui sont chers et l’assistant procède aux “petits ajustements” tactiques nécessaire pour mettre tout cela en musique, résume auprès de l’AFP Charlotte Harpur, journaliste à The Athletic.C’est le “cerveau” du staff, un “génie tactique” aux fonctions étendues: “Il dirige et planifie les séances d’entraînement, il fait aussi les briefings d’avant-match sur l’adversaire”, détaille cette observatrice avisée des compétitions féminines.- Prise de guerre -L’Angleterre, battue (2-1) par la France pour son premier match dans la compétition, place donc une partie de ses espoirs dans le savoir d’un homme qui va rejoindre le camp rival à l’issue de l’Euro.Cela ressemble à une grosse prise de guerre pour les Pays-Bas et, à l’inverse, à une immense perte pour les Lionesses. Veurink n’est pas qu’un expert du tableau noir porté sur la tactique, il est aussi un membre du staff très apprécié des joueuses, au rire facile et à l’oreille attentive.Pour compenser son départ prochain, Wiegman est allée débaucher ses compatriotes Janneke Bijl et Arvid Smit, deux membres actuels… du staff des Pays-Bas, qui la rejoindront en septembre.”Les adjoints néerlandais savent comment travaille le staff anglais et le staff anglais sait comment travaillent les Néerlandais. Chacun connaît les forces et les faiblesses des autres, ça sera une vraie partie d’échecs”, prédit Charlotte Harpur.Wiegman va aussi croiser une vieille connaissance à Zurich en la personne d’Andries Jonker. L’actuel sélectionneur des “Oranje” était déjà sur le banc, en tant qu’adjoint, quand elle a disputé son 100e match en sélection, en 2001 contre le Danemark.Il y aura donc des retrouvailles avant le grand chassé-croisé de l’été, et surtout des enjeux sportifs très élevés.Les Anglaises, tenantes du titre, n’ont plus le droit à l’erreur après leur faux-pas initial contre les Bleues. La capitaine Leah Williamson et sa coéquipière en défense centrale, Alex Greenwood, devront se méfier tout particulièrement de l’attaquante Vivianne Miedema, autrice de son 100e but international samedi contre le Pays de Galles (3-0).”Viv” a joué avec la première à Arsenal et évolue désormais avec la seconde à Manchester City. Surtout, elle partage sa vie avec Beth Mead, attaquante de l’Angleterre contre qui elle va croiser le fer mercredi.

Mondial des clubs: PSG-Real Madrid, des stars à tous les étages

De l’opposition entre Gianluigi Donnarumma et Thibaut Courtois dans les buts à la bataille pour le Ballon d’Or entre Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé, les duels à distance ne manqueront pas lors du choc des demi-finales du Mondial des clubs entre le PSG et le Real Madrid, mercredi.Donnarumma-Courtois, la guerre des goalsLe MetLife Stadium d’East Rutherford verra s’affronter deux références au poste de gardien. Si le PSG a réussi à soulever sa première Ligue des champions cette saison, il le doit en grande partie à son portier italien de 26 ans. Impressionnant sur sa ligne par son envergure (1,96 m), le meilleur joueur de l’Euro-2021 remporté avec la Nazionale a été maintes fois décisif durant le parcours des Parisiens.Un temps contesté au sein du club alors que son contrat se termine en 2026, il est ainsi parvenu à revenir en grâce et les négociations pour une prolongation “avancent bien”, a-t-il affirmé le 18 juin.Thibaut Courtois est lui aussi une pointure et il le prouve encore aux Etats-Unis où il a multiplié les arrêts de grande classe. Signe qu’il est encore loin de la retraite à 33 ans, il a même effectué son retour en mars au sein de la sélection belge à la faveur de la nomination de Rudi Garcia à la tête des Diables Rouges après avoir renoncé un temps à l’équipe nationale.Vitinha-Tchouaméni, premiers à la relanceLes deux milieux ont les clés de la première relance dans leur équipe respective. A Paris, Vitinha a fini par s’imposer comme le rouage essentiel de l’entre-jeu aux cotés de Joao Neves et Fabian Ruiz. L’international portugais de 25 ans, arrivé en 2022 en provenance de Wolverhampton, a attendu le départ l’année suivante de Lionel Messi et de Neymar, pas très tendres avec lui, pour prendre du galon. Oublié le joueur emprunté et timide face aux stars, Vitinha est maintenant l’un des patrons du PSG.Un statut qu’Aurélien Tchouaméni peut également revendiquer dans une équipe pourtant remplie de fortes personnalités. Le Français, finaliste du Mondial-2022 avec les Bleus, est un taulier du Real où il a débarqué en 2022 de Monaco. Le nouvel entraîneur Xabi Alonso ne compte d’ailleurs pas s’en passer puisqu’il lui a concocté un rôle sur mesure, défenseur dans une base arrière à 5 éléments. Il a toutefois évolué au milieu en quart de finale, preuve de sa faculté à s’adapter à toutes les situations.Kvaratskhelia-Vinicius, la gauche caviarIl n’a pas fallu longtemps à Khvicha Kvaratskhelia pour devenir un maillon indispensable du jeu parisien. Sans le Géorgien de 24 ans, pas sûr que le PSG serait allé au bout de son aventure en C1 tant il a été précieux pour occuper le côté gauche, que ce soit en phase offensive ou défensive.Buteur en finale de la Ligue des champions, l’ex-Napolitain acheté 70 millions d’euros au mercato d’hiver est un joueur à l’abattage exceptionnel.Prototype du joueur brésilien adepte du dribble, Vinicius porte les couleurs du Real depuis bien plus longtemps (2018) et s’y est forgé un palmarès hors-normes avec notamment deux C1 (2022, 2024). Ses multiples provocations sur le terrain et sa bouderie pour la remise du Ballon d’Or 2024, décerné à Rodri, ont pourtant brouillé son image.Dembélé-Mbappé, vue sur le Ballon d’OrLes deux champions du monde 2018 rêvent de soulever le trophée individuel suprême. Ousmane Dembélé fait figure de favori, ayant cumulé exploits collectifs et personnels avec le PSG. Auteur de 34 buts cette saison, il a enfin mis de côté cette étiquette de joueur maladroit et inefficace qui lui collait à la peau.Arrivé blessé à la cuisse aux Etats-Unis, il n’a toujours pas été titularisé durant le tournoi mais est parvenu à doubler la mise pour Paris en quarts de finale contre le Bayern Munich (2-0).Kylian Mbappé a vécu un scénario similaire en étant victime d’une gastro-entérite. Il a manqué le premier tour avant d’inscrire un but de toute beauté en quarts. Avec 44 réalisations, le Soulier d’or sort d’un premier exercice prolifique au Real mais décevant sur le plan des titres et espère remporter un trophée majeur avec son nouveau club, histoire de troubler l’esprit des votants dans la course au Ballon d’Or. 

La Cour suprême américaine ouvre la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires voulus par Trump

La Cour suprême américaine a ouvert la voie à la mise en oeuvre de licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant mardi une suspension décidée par un tribunal de Californie il y a deux mois.Une juge de première instance, Susan Illston, avait prononcé en mai une suspension temporaire de licenciements à grande échelle d’employés fédéraux, au motif que ce type de mesures nécessitait probablement le feu vert du Congrès américain.A terme, l’ordonnance de la plus haute juridiction des Etats-Unis risque de coûter leur emploi à des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.Mais la Cour suprême prend le soin de souligner que sa décision de mardi ne porte pas “sur la légalité des plans de réduction d’effectifs et de réorganisation des agences (fédérales) élaborés ou approuvés”, qui découleraient des directives données par Donald Trump dès les premières semaines de son second mandat.C’est sur le décret présidentiel à l’origine de ces restructurations d’envergure, en date du 11 février, qu’elle se prononce.Dans ce texte, le président républicain “ordonne aux agences (fédérales) de planifier des réorganisations et des réductions d’effectifs +conformément à la législation en vigueur+”, écrit la juge progressiste Sonia Sotomayor, en accord avec la majorité des neuf magistrats qui composent la Cour suprême.Ainsi cette dernière a considéré que “le gouvernement est en position d’obtenir gain de cause quant à son argument selon lequel le décret exécutif est légal”.- “Limites juridiques” -En revanche, “les plans eux-mêmes ne sont pas soumis à cette Cour, à ce stade, et nous n’avons donc pas l’occasion d’examiner s’ils peuvent être et seront mis en œuvre dans le respect des limites juridiques”, souligne la juge Sotomayor.Ils feront sans doute l’objet de longues batailles juridiques.A ce stade, la Cour suprême laisse la main à la juridiction de première instance pour se prononcer.Dans son avis de désaccord, “pour une raison ou une autre, cette Cour juge bon d’intervenir maintenant et d’autoriser le président à tout détruire sur son passage dès le début de ce litige”, a fustigé la juge progressiste Ketanji Brown Jackson.”Si les présidents bénéficient d’un certain pouvoir discrétionnaire pour réduire la fonction publique fédérale, ils ne peuvent pas restructurer fondamentalement le gouvernement fédéral à eux tout seuls”, insiste-t-elle.Donald Trump, de retour à la Maison Blanche depuis fin janvier, a fait des fonctionnaires fédéraux une de ses principales cibles. Sous la conduite d’une commission alors pilotée par Elon Musk, son ex-proche conseiller avec lequel il s’est depuis brouillé, le milliardaire républicain a mené tambour battant des coupes drastiques dans l’administration fédérale et sabré dans les dépenses publiques.Le principal syndicat américain de fonctionnaires fédéraux, l’AFGE, associé à d’autres syndicats et à des ONG, a initié l’action en justice contre le gouvernement Trump en argumentant que le président outrepassait son pouvoir présidentiel avec ces licenciements massifs décidés sans l’aval du Congrès.

La Cour suprême américaine ouvre la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires voulus par Trump

La Cour suprême américaine a ouvert la voie à la mise en oeuvre de licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant mardi une suspension décidée par un tribunal de Californie il y a deux mois.Une juge de première instance, Susan Illston, avait prononcé en mai une suspension temporaire de licenciements à grande échelle d’employés fédéraux, au motif que ce type de mesures nécessitait probablement le feu vert du Congrès américain.A terme, l’ordonnance de la plus haute juridiction des Etats-Unis risque de coûter leur emploi à des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.Mais la Cour suprême prend le soin de souligner que sa décision de mardi ne porte pas “sur la légalité des plans de réduction d’effectifs et de réorganisation des agences (fédérales) élaborés ou approuvés”, qui découleraient des directives données par Donald Trump dès les premières semaines de son second mandat.C’est sur le décret présidentiel à l’origine de ces restructurations d’envergure, en date du 11 février, qu’elle se prononce.Dans ce texte, le président républicain “ordonne aux agences (fédérales) de planifier des réorganisations et des réductions d’effectifs +conformément à la législation en vigueur+”, écrit la juge progressiste Sonia Sotomayor, en accord avec la majorité des neuf magistrats qui composent la Cour suprême.Ainsi cette dernière a considéré que “le gouvernement est en position d’obtenir gain de cause quant à son argument selon lequel le décret exécutif est légal”.- “Limites juridiques” -En revanche, “les plans eux-mêmes ne sont pas soumis à cette Cour, à ce stade, et nous n’avons donc pas l’occasion d’examiner s’ils peuvent être et seront mis en œuvre dans le respect des limites juridiques”, souligne la juge Sotomayor.Ils feront sans doute l’objet de longues batailles juridiques.A ce stade, la Cour suprême laisse la main à la juridiction de première instance pour se prononcer.Dans son avis de désaccord, “pour une raison ou une autre, cette Cour juge bon d’intervenir maintenant et d’autoriser le président à tout détruire sur son passage dès le début de ce litige”, a fustigé la juge progressiste Ketanji Brown Jackson.”Si les présidents bénéficient d’un certain pouvoir discrétionnaire pour réduire la fonction publique fédérale, ils ne peuvent pas restructurer fondamentalement le gouvernement fédéral à eux tout seuls”, insiste-t-elle.Donald Trump, de retour à la Maison Blanche depuis fin janvier, a fait des fonctionnaires fédéraux une de ses principales cibles. Sous la conduite d’une commission alors pilotée par Elon Musk, son ex-proche conseiller avec lequel il s’est depuis brouillé, le milliardaire républicain a mené tambour battant des coupes drastiques dans l’administration fédérale et sabré dans les dépenses publiques.Le principal syndicat américain de fonctionnaires fédéraux, l’AFGE, associé à d’autres syndicats et à des ONG, a initié l’action en justice contre le gouvernement Trump en argumentant que le président outrepassait son pouvoir présidentiel avec ces licenciements massifs décidés sans l’aval du Congrès.

Face à la menace chinoise, Taïwan entame ses exercices militaires annuels

Taïwan a donné mercredi le coup d’envoi de ses exercices militaires annuels visant à simuler la défense de l’île contre une potentielle attaque chinoise, et où seront utilisés cette année des lance-roquettes dernier cri récemment livrés par les Etats-Unis.Ces exercices, nommés “Han Kuang”, auront lieu jusqu’au 18 juillet. La Chine revendique Taïwan et n’écarte pas l’option d’une invasion armée de l’île, qu’elle soumet à une forte pression militaire, économique et diplomatique.Avant le début de ces exercices, le ministère taïwanais de la Défense a affirmé mercredi avoir détecté 31 avions et 7 navires militaires chinois aux alentours de l’île au cours des 24 heures courant jusqu’à 06H00 locales (22H00 GMT mardi).En plus des troupes taïwanaises, 22.000 réservistes sont mobilisés – le plus grand nombre jamais convoqué lors de ces manœuvres, qui se déroulent chaque année depuis 1984, lorsque Taïwan vivait encore sous le joug de la loi martiale.Les manœuvres ont été étendues à 10 jours et neuf nuits, contre cinq jours et quatre nuits l’année passée. Les réservistes, eux, suivent un programme de formation complet de 14 jours qui a débuté samedi.Ces exercices permettront de “faire savoir à la communauté internationale que nous sommes déterminés à nous défendre et à indiquer à la Chine que l’armée de notre pays a la confiance et la capacité de défendre une vie libre et démocratique”, a récemment déclaré Wellington Koo, le ministre taïwanais de la Défense.Des systèmes de lance-roquettes multiples HIMARS fraîchement livrés par les Etats-Unis seront utilisés pendant les exercices, et des exercices de tirs réels impliquant des chars M1A2 Abrams de fabrication américaine auront lieu dans un événement séparé.Les troupes vont simuler différents scénarios, dont certains relèveront du harcèlement dit “de zone grise”, un concept de relations internationales désignant des tactiques hostiles mais ne relevant pas de la guerre ouverte.Mais aussi des “frappes de précision à longue portée”, afin de lutter contre une potentielle invasion chinoise en 2027, ont indiqué des représentants de la défense taïwanaise.- “Le président en tournée” -En 2023, William Burns, le directeur à l’époque de la CIA, avait estimé que le président chinois Xi Jinping envisageait une invasion de Taïwan d’ici 2027.Les exercices se déroulent au moment où le président Lai Ching-te, farouche défenseur de la démocratie taïwanaise, et qualifié de “dangereux séparatiste” par Pékin, est en tournée dans toute l’île et prononce des discours destinés à “unifier le pays”.Pour accentuer sa pression, Pékin déploie régulièrement des avions militaires et des navires de guerre près de Taïwan.Taïwan réagit en augmentant ses dépenses de défense et en se dotant d’armes plus petites et plus agiles, notamment des drones, afin de permettre à une guerre asymétrique.L’île est soucieuse de montrer au monde, et en particulier aux Etats-Unis, qu’elle tient réellement à renforcer ses capacités militaires.Washington, qui n’entretient pas de relations diplomatiques officielles avec Taipei, reste le plus grand allié et fournisseur d’armes de l’île.Selon des spécialistes de la Chine chez Eurasia Group, un cabinet de conseil en évaluation des risques, Pékin “pourrait” effectuer des exercices militaires à la fin du mois.”Un exercice militaire impliquant des tirs réels ou un exercice prolongé qui dure une semaine, est probablement la réponse la plus escalatoire possible de la part de la Chine, même si cela dépendra beaucoup du contenu des discours restants de M. Lai”, ont-ils déclaré dans une note récente.