Chefs d’Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles ainsi que des dirigeants étrangers et têtes couronnées, du président américain Donald Trump au Premier ministre britannique Keir Starmer en passant par le roi et la reine d’Espagne.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.Le Saint-Siège a diffusé mardi les premières images du pape François reposant dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, où il vivait. Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi matin afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin aspirant à plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux. Le public pourra donc rendre un dernier hommage au pape mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00), a indiqué le Vatican.Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains enserrent un chapelet.Dans la chapelle, les employés du Vatican, des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, les évêques et laïcs, rendent un dernier hommage à François.Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d’un malaise lundi vers 05H30 du matin (03H30 GMT). Plus d’une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir à 07H35.”Il n’a pas souffert, tout est arrivé très vite”, ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l’avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.- “Révolutionnaire” -Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur lors du conclave qui devrait se réunir début mai. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur présence, de même que le président argentin Javier Milei et le prince William qui représentera le roi Charles III.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne seront aussi présents. “Nous garderons en mémoire (…) son engagement envers les plus pauvres (…) sa bonhommie et son sens de l’humour”, a déclaré le roi.La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national lors des funérailles, tandis qu’en Italie il durera cinq jours, de mardi à samedi.- “Jusqu’au bout” -Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques au terme de 12 ans de pontificat fait mardi la une de toute la presse internationale.Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l’entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Saint-Siège ont été mis en berne et une nouvelle prière publique est organisée mardi soir place Saint-Pierre.De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François. Pékin a présenté mardi ses “condoléances” et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire, sorti de l’hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l’avis des médecins qui lui avaient prescrit un strict repos de deux mois.”J’ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle”, a déclaré à l’AFP le cardinal François Bustillo, évêque d’Ajaccio. “Il est parti au milieu de son peuple.”

Top US court leans toward parents in case on LGBTQ books in schools

The conservative-dominated US Supreme Court appeared to side with parents in a case Tuesday about whether they have the religious right to pull their children from classes when books containing LGBTQ-related content are read or discussed.The court is reviewing an appeal filed by parents against a Maryland public school district where, in 2022, books aimed at combating prejudice and discussing homosexuality and gender identity were introduced to the curricula of kindergarten and elementary school students. The schools had initially offered parents the chance to opt out of controversial coursework, but later retracted the option, saying: “These opt-outs were unworkable. Some schools, for example, experienced unsustainably high numbers of absent students.”Parents are suing because the opt-outs were canceled. They say the schools’ inclusive curriculum choices infringe on their Christian and Muslim faiths and First Amendment rights. The complaint alleges that the Montgomery County school board “wants to disrupt” parents’ rights to “pass those beliefs on to their young children.”Court precedent has generally established that exposing students to ideas contrary to religion does not constitute coercion.At the hearing on Tuesday morning, however, a majority of the justices seemed to side with the parents, rejecting the feasibility argument put forward by school authorities.”The plaintiffs here are not asking the school to change its curriculum,” said conservative Justice Samuel Alito, adding that parents only wanted the choice to withdraw their children from certain classes.”Why isn’t that feasible?” he questioned.The decision of the court, with its six conservative and three progressive justices, is expected before the current session ends in late June. – Hot-button issue -US President Donald Trump has targeted diversity, equity and inclusion initiatives across the federal government, taking particular aim at transgender issues.On Tuesday, his spokesperson Karoline Leavitt said he continued to stand with the parents in this case.”The president has been very clear he stands on the side of parental rights, and he believes strongly that parents should have a greater say in their children’s education,” she said in response to a question at a briefing.School systems in some conservative states have already issued book bans or cracked down on library catalogues, with parents and conservative groups saying it is inappropriate for public spaces to host books they accuse of promoting homosexuality and inclusive progressive ideologies.The Justice Department under Trump supports the parents in the case, accusing the schools of “textbook interference with the free exercise of religion.”

Au Vatican, l’hommage intime de la “famille” du pape face à sa dépouille

Dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, au coeur du Vatican, une religieuse se recueille, les larmes aux yeux. Devant elle, le corps du pape François, allongé dans un cercueil en bois avec, entre ses mains, un chapelet. A ses pieds, ses chaussures noires.Dans cette résidence ecclésiastique où le souverain pontife a vécu jusqu’à sa mort, dignitaires et petites mains de l’Etat du Vatican sont les premiers mardi à saluer sa dépouille portant une mitre blanche et une chasuble rouge, encadrée par deux gardes suisses en uniforme chamarré.Avant d’accéder à ce saint des saints, il faut patienter dans le hall aux portes en bois et au carrelage en marbre, où règne un silence entrecoupé de faibles chuchotements.C’est ici, au coeur du plus petit Etat du monde, que François avait choisi de vivre après son élection en 2013, préférant la simplicité et le contact humain à l’isolement sous les ors du palais apostolique.Dans la chapelle à la sobre élégance, les employés du Vatican ont été invités à rendre un hommage au pape qui s’est éteint lundi à 88 ans, un accès en principe fermé à la presse et au public.Parmi les visiteurs se mêlent religieuses et laïcs, évêques et fonctionnaires du Saint-Siège, responsables de son gouvernement et simples employés. Des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, tous sont présents pour rendre hommage à celui qu’ils considéraient comme un père.Par petites grappes, ils pénètrent dans la chapelle climatisée située au rez-de-chaussée. Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.- “Proximité” -“Il y a un climat de recueillement et de prière mais, pour nous qui l’accompagnions, cela semble irréel”, confie à l’AFP une laïque brésilienne, membre d’un dicastère (ministère) pour la Communication, qui préfère rester anonyme.”J’ai vécu son élection, j’ai suivi tout son pontificat, donc je ne pouvais pas le manquer ici, à Santa Marta, qui est sa maison, c’était aussi un peu la nôtre”, ajoute-t-elle, disant vivre ce moment “avec beaucoup de gratitude”.Dans son style humble et à hauteur d’homme, Jorge Bergoglio déjeunait chaque jour dans le réfectoire de cette résidence avec le personnel et les visiteurs, qu’il ne manquait jamais de saluer.”J’ai eu le sentiment que c’est la famille du pape, ce peuple de Sainte-Marthe et du Vatican qui est venu lui rendre hommage, dans une grande douceur”, résume un membre d’un dicastère venu se recueillir dans la matinée.”Je me suis souvenu d’une messe avec les employés du Vatican. Ce qui m’avait frappé, c’est que le pape s’asseyait sur l’un des bancs au milieu des fidèles. J’ai retrouvé cette proximité du pape avec ses premiers collaborateurs”.En 2020, en pleine pandémie, la retransmission de la messe célébrée par François dans cette même chapelle avait fait office de pont avec les fidèles confinés aux quatre coins du monde.Lundi matin, le 266e pape a rendu son dernier soupir dans son appartement de 70 m2 situé au deuxième étage, succombant à un accident vasculaire cérébral.Ce n’est qu’à partir de mercredi que son corps sera exposé à l’ensemble des fidèles dans le cadre autrement plus solennel de la basilique Saint-Pierre, avant ses funérailles samedi en présence de nombreux présidents, chefs de gouvernement et têtes couronnées.Une religieuse polonaise, travaillant à l’hôpital Umberto I de Rome, dit avoir trouvé dans cet hommage en petit comité “beaucoup de paix et de recueillement”. “J’ai surtout voulu venir afin de rendre grâce pour tout ce qu’il a fait pour l’Eglise”, glisse-t-elle, les larmes aux yeux.

Au Vatican, l’hommage intime de la “famille” du pape face à sa dépouille

Dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, au coeur du Vatican, une religieuse se recueille, les larmes aux yeux. Devant elle, le corps du pape François, allongé dans un cercueil en bois avec, entre ses mains, un chapelet. A ses pieds, ses chaussures noires.Dans cette résidence ecclésiastique où le souverain pontife a vécu jusqu’à sa mort, dignitaires et petites mains de l’Etat du Vatican sont les premiers mardi à saluer sa dépouille portant une mitre blanche et une chasuble rouge, encadrée par deux gardes suisses en uniforme chamarré.Avant d’accéder à ce saint des saints, il faut patienter dans le hall aux portes en bois et au carrelage en marbre, où règne un silence entrecoupé de faibles chuchotements.C’est ici, au coeur du plus petit Etat du monde, que François avait choisi de vivre après son élection en 2013, préférant la simplicité et le contact humain à l’isolement sous les ors du palais apostolique.Dans la chapelle à la sobre élégance, les employés du Vatican ont été invités à rendre un hommage au pape qui s’est éteint lundi à 88 ans, un accès en principe fermé à la presse et au public.Parmi les visiteurs se mêlent religieuses et laïcs, évêques et fonctionnaires du Saint-Siège, responsables de son gouvernement et simples employés. Des jardiniers aux pompiers en passant par le personnel médical, tous sont présents pour rendre hommage à celui qu’ils considéraient comme un père.Par petites grappes, ils pénètrent dans la chapelle climatisée située au rez-de-chaussée. Certains prient en silence. D’autres ne peuvent retenir leurs larmes. Un par un, chacun se recueille, la tête baissée ou dans un signe de croix, debout, à genoux ou assis sur un banc.- “Proximité” -“Il y a un climat de recueillement et de prière mais, pour nous qui l’accompagnions, cela semble irréel”, confie à l’AFP une laïque brésilienne, membre d’un dicastère (ministère) pour la Communication, qui préfère rester anonyme.”J’ai vécu son élection, j’ai suivi tout son pontificat, donc je ne pouvais pas le manquer ici, à Santa Marta, qui est sa maison, c’était aussi un peu la nôtre”, ajoute-t-elle, disant vivre ce moment “avec beaucoup de gratitude”.Dans son style humble et à hauteur d’homme, Jorge Bergoglio déjeunait chaque jour dans le réfectoire de cette résidence avec le personnel et les visiteurs, qu’il ne manquait jamais de saluer.”J’ai eu le sentiment que c’est la famille du pape, ce peuple de Sainte-Marthe et du Vatican qui est venu lui rendre hommage, dans une grande douceur”, résume un membre d’un dicastère venu se recueillir dans la matinée.”Je me suis souvenu d’une messe avec les employés du Vatican. Ce qui m’avait frappé, c’est que le pape s’asseyait sur l’un des bancs au milieu des fidèles. J’ai retrouvé cette proximité du pape avec ses premiers collaborateurs”.En 2020, en pleine pandémie, la retransmission de la messe célébrée par François dans cette même chapelle avait fait office de pont avec les fidèles confinés aux quatre coins du monde.Lundi matin, le 266e pape a rendu son dernier soupir dans son appartement de 70 m2 situé au deuxième étage, succombant à un accident vasculaire cérébral.Ce n’est qu’à partir de mercredi que son corps sera exposé à l’ensemble des fidèles dans le cadre autrement plus solennel de la basilique Saint-Pierre, avant ses funérailles samedi en présence de nombreux présidents, chefs de gouvernement et têtes couronnées.Une religieuse polonaise, travaillant à l’hôpital Umberto I de Rome, dit avoir trouvé dans cet hommage en petit comité “beaucoup de paix et de recueillement”. “J’ai surtout voulu venir afin de rendre grâce pour tout ce qu’il a fait pour l’Eglise”, glisse-t-elle, les larmes aux yeux.

L1: L’OM part en stage en Italie pour préparer Brest

Les joueurs de l’OM vont partir mardi soir en stage en Italie pour préparer leur match de dimanche face à Brest, une initiative qui vise, selon le club, à “mettre le groupe dans les meilleures conditions” et qui pourrait se répéter avant les dernières rencontres de la saison.Les Marseillais vont s’installer dans un hôtel du nord de Rome et travailleront jusqu’à samedi sur les installations d’un club local, à une vingtaine de kilomètres de la capitale italienne, a fait savoir le club dans un communiqué.L’ensemble du groupe professionnel est du voyage, ainsi que quelques jeunes joueurs ayant déjà été intégrés au groupe de Roberto de Zerbi. Ils sont accompagnés de tout le staff technique et médical. Le directeur du football Medhi Benatia sera également présent lors de ce stage et le président Pablo Longoria devrait également passer quelque temps en Italie. La délégation reviendra samedi à Marseille, à la veille de la réception de Brest. Même si ce n’est pas évoqué dans le communiqué publié mardi, les Marseillais devraient ensuite repartir en Italie avant le match prévu en fin de semaine prochaine à Lille. L’initiative pourrait encore être répétée avant les deux derniers matchs de la saison, mais ce n’est pas encore acté, selon une source au sein du club.”Aujourd’hui, la seule chose qui compte, c’est le match contre Brest. Cette décision de partir en stage a été prise collectivement, dans un moment où chaque détail peut faire la différence”, a déclaré Longoria, cité dans le communiqué de l’OM.”L’idée a émergé de nos échanges avec Roberto qui, dès que nous en avons parlé, l’a tout de suite acceptée, en comprenant parfaitement le sens de cette initiative. C’est une décision du club, pensée pour mettre le groupe dans les meilleures conditions possibles”, a ajouté le président marseillais.Actuellement deuxième du championnat à quatre journées de la fin, l’OM vise une qualification pour la Ligue des Champions et doit encore affronter Brest, aller à Lille et au Havre, avant de finir sa saison par la réception de Rennes.

Rahul powers Delhi to big win over Lucknow in IPL

India’s KL Rahul hit an unbeaten 57 to steer Delhi Capitals to an emphatic eight-wicket win over Lucknow Super Giants and get his side back to winning ways in the IPL on Tuesday.Chasing a modest 160 for victory, Delhi rode on Rahul’s 42-ball knock and a second-wicket partnership with Abishek Porel, who hit 51, to achieve their target with 13 balls to spare at Lucknow’s home ground.Delhi, with six wins in eight matches, bounced back from their previous defeat to table-toppers Gujarat Titans and are second in the 10-team table.Seam bowler Mukesh Kumar set up victory with his four wickets as he helped pull Lucknow back from 87-0 to 110-4 and then a below-par total of 159-6.”Once we picked up two quick wickets, we got the momentum and all the bowlers did well to restrict them under 160,” Delhi skipper Axar Patel said.In reply, Delhi lost Karun Nair for 15 bowled by Aiden Markram, a part-time off spinner, but Porel and Rahul combined to get the chase on track in their stand of 69.Markram struck again to get the left-handed Porel out after his 36-ball knock, which was laced with five fours and one six.Rahul stood firm and along with Axar, who made 34, put on an unbeaten stand of 56 to steer the team home with a winning six from Rahul.Rahul hit his third fifty of the season to go past 5,000 runs in the IPL — making him the quickest player to achieve the feat in the T20 tournament.- Lucknow ’20 short’ -Earlier, openers Markram (52) and Mitchell Marsh (45) combined the right dose of caution and aggression to steer Lucknow to 87 inside 10 overs.South African batter Markram raised his fifty and alongside Australia’s Marsh forced Delhi to rotate their bowling options.Sri Lanka pace bowler Dushmantha Chameera struck first to send back Markram caught out, and the wicket triggered a mini collapse.Australia’s left-arm quick Mitchell Starc got the big wicket of West indies left-hander Nicholas Pooran, bowled for nine.Mukesh then got two wickets in one over, including Marsh, and Lucknow wobbled.Lucknow subbed out Marsh and got Ayush Badoni as the impact player, and the 25-year-old repaid the decision by regularly finding the boundary.Badoni made the most of a dropped catch by Tristan Stubbs on three to smash 36 off 21 deliveries.Badoni hammered Mukesh for three successive boundaries in the 20th over but the bowler bowled him on the fourth ball.Skipper Rishabh Pant dropped himself down to number seven but faced just two balls before being bowled by Mukesh on the final delivery of the innings.”We knew we were 20 runs short,” said Pant. “In Lucknow, the toss plays a big part. Whoever is bowling first, they get a lot of help from the wicket. We just had to stay back, we just couldn’t get it away.”Wicketkeeper-batsman Pant, who went to Lucknow for a record bid of $3.21 million in the November auction, has scored 106 runs in eight innings with a highest score of 63.

Chikungunya, cyclone… A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron

Emmanuel Macron a constaté mardi à La Réunion les difficultés engendrées par l’épidémie de chikungunya et le cyclone Garance qui a mis à l’épreuve le secteur agricole, au deuxième jour d’une tournée dans l’océan Indien finalement écourtée pour que le président puisse se rendre aux obsèques du pape François.Prévues samedi, celles-ci ne permettent pas au chef de l’Etat de se rendre à l’île Maurice comme initialement prévu vendredi, a indiqué l’Elysée.A La Réunion, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie infectieuse transmise par le moustique tigre.Un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Yannick Neuder a encore évoqué, sur RTL, lundi soir “230 patients hospitalisés, avec à peu près 25% de nourrissons et dans la moitié des cas des patients qui ont plus de 65 ans”.Six morts ont été comptabilisés sur l’île depuis le début de l’année, et un septième cas est en cours d’investigation, selon l’agence régionale de santé.Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse. Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a-t-il ajouté.Le président a échangé avec le directeur général de l’agence régionale de santé, Gérard Cotellon, qui a indiqué que 60.000 doses supplémentaires ont été achetées. La campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a-t-il dit. Le chef de l’Etat a également assisté à une opération de débroussaillage, destinée à éliminer les lieux de prolifération des moustiques. Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone, qui a fait cinq morts.Le chef de l’État a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Emmanuel Macron a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés. – Renforts militaires – La souveraineté alimentaire sera au cÅ“ur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des États-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’État.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.vl-sde-la-pgr/pcl/jp