Rahul powers Delhi to big win over Lucknow in IPL

India’s KL Rahul hit an unbeaten 57 to steer Delhi Capitals to an emphatic eight-wicket win over Lucknow Super Giants and get his side back to winning ways in the IPL on Tuesday.Chasing a modest 160 for victory, Delhi rode on Rahul’s 42-ball knock and a second-wicket partnership with Abishek Porel, who hit 51, to achieve their target with 13 balls to spare at Lucknow’s home ground.Delhi, with six wins in eight matches, bounced back from their previous defeat to table-toppers Gujarat Titans and are second in the 10-team table.Seam bowler Mukesh Kumar set up victory with his four wickets as he helped pull Lucknow back from 87-0 to 110-4 and then a below-par total of 159-6.”Once we picked up two quick wickets, we got the momentum and all the bowlers did well to restrict them under 160,” Delhi skipper Axar Patel said.In reply, Delhi lost Karun Nair for 15 bowled by Aiden Markram, a part-time off spinner, but Porel and Rahul combined to get the chase on track in their stand of 69.Markram struck again to get the left-handed Porel out after his 36-ball knock, which was laced with five fours and one six.Rahul stood firm and along with Axar, who made 34, put on an unbeaten stand of 56 to steer the team home with a winning six from Rahul.Rahul hit his third fifty of the season to go past 5,000 runs in the IPL — making him the quickest player to achieve the feat in the T20 tournament.- Lucknow ’20 short’ -Earlier, openers Markram (52) and Mitchell Marsh (45) combined the right dose of caution and aggression to steer Lucknow to 87 inside 10 overs.South African batter Markram raised his fifty and alongside Australia’s Marsh forced Delhi to rotate their bowling options.Sri Lanka pace bowler Dushmantha Chameera struck first to send back Markram caught out, and the wicket triggered a mini collapse.Australia’s left-arm quick Mitchell Starc got the big wicket of West indies left-hander Nicholas Pooran, bowled for nine.Mukesh then got two wickets in one over, including Marsh, and Lucknow wobbled.Lucknow subbed out Marsh and got Ayush Badoni as the impact player, and the 25-year-old repaid the decision by regularly finding the boundary.Badoni made the most of a dropped catch by Tristan Stubbs on three to smash 36 off 21 deliveries.Badoni hammered Mukesh for three successive boundaries in the 20th over but the bowler bowled him on the fourth ball.Skipper Rishabh Pant dropped himself down to number seven but faced just two balls before being bowled by Mukesh on the final delivery of the innings.”We knew we were 20 runs short,” said Pant. “In Lucknow, the toss plays a big part. Whoever is bowling first, they get a lot of help from the wicket. We just had to stay back, we just couldn’t get it away.”Wicketkeeper-batsman Pant, who went to Lucknow for a record bid of $3.21 million in the November auction, has scored 106 runs in eight innings with a highest score of 63.

Chikungunya, cyclone… A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron

Emmanuel Macron a constaté mardi à La Réunion les difficultés engendrées par l’épidémie de chikungunya et le cyclone Garance qui a mis à l’épreuve le secteur agricole, au deuxième jour d’une tournée dans l’océan Indien finalement écourtée pour que le président puisse se rendre aux obsèques du pape François.Prévues samedi, celles-ci ne permettent pas au chef de l’Etat de se rendre à l’île Maurice comme initialement prévu vendredi, a indiqué l’Elysée.A La Réunion, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie infectieuse transmise par le moustique tigre.Un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Yannick Neuder a encore évoqué, sur RTL, lundi soir “230 patients hospitalisés, avec à peu près 25% de nourrissons et dans la moitié des cas des patients qui ont plus de 65 ans”.Six morts ont été comptabilisés sur l’île depuis le début de l’année, et un septième cas est en cours d’investigation, selon l’agence régionale de santé.Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse. Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a-t-il ajouté.Le président a échangé avec le directeur général de l’agence régionale de santé, Gérard Cotellon, qui a indiqué que 60.000 doses supplémentaires ont été achetées. La campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a-t-il dit. Le chef de l’Etat a également assisté à une opération de débroussaillage, destinée à éliminer les lieux de prolifération des moustiques. Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone, qui a fait cinq morts.Le chef de l’État a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Emmanuel Macron a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés. – Renforts militaires – La souveraineté alimentaire sera au cÅ“ur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des États-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’État.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.vl-sde-la-pgr/pcl/jp

Chikungunya, cyclone… A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron

Emmanuel Macron a constaté mardi à La Réunion les difficultés engendrées par l’épidémie de chikungunya et le cyclone Garance qui a mis à l’épreuve le secteur agricole, au deuxième jour d’une tournée dans l’océan Indien finalement écourtée pour que le président puisse se rendre aux obsèques du pape François.Prévues samedi, celles-ci ne permettent pas au chef de l’Etat de se rendre à l’île Maurice comme initialement prévu vendredi, a indiqué l’Elysée.A La Réunion, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie infectieuse transmise par le moustique tigre.Un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Yannick Neuder a encore évoqué, sur RTL, lundi soir “230 patients hospitalisés, avec à peu près 25% de nourrissons et dans la moitié des cas des patients qui ont plus de 65 ans”.Six morts ont été comptabilisés sur l’île depuis le début de l’année, et un septième cas est en cours d’investigation, selon l’agence régionale de santé.Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse. Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a-t-il ajouté.Le président a échangé avec le directeur général de l’agence régionale de santé, Gérard Cotellon, qui a indiqué que 60.000 doses supplémentaires ont été achetées. La campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a-t-il dit. Le chef de l’Etat a également assisté à une opération de débroussaillage, destinée à éliminer les lieux de prolifération des moustiques. Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone, qui a fait cinq morts.Le chef de l’État a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Emmanuel Macron a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés. – Renforts militaires – La souveraineté alimentaire sera au cÅ“ur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des États-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’État.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.vl-sde-la-pgr/pcl/jp

Chikungunya, cyclone… A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron

Emmanuel Macron a constaté mardi à La Réunion les difficultés engendrées par l’épidémie de chikungunya et le cyclone Garance qui a mis à l’épreuve le secteur agricole, au deuxième jour d’une tournée dans l’océan Indien finalement écourtée pour que le président puisse se rendre aux obsèques du pape François.Prévues samedi, celles-ci ne permettent pas au chef de l’Etat de se rendre à l’île Maurice comme initialement prévu vendredi, a indiqué l’Elysée.A La Réunion, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie infectieuse transmise par le moustique tigre.Un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Yannick Neuder a encore évoqué, sur RTL, lundi soir “230 patients hospitalisés, avec à peu près 25% de nourrissons et dans la moitié des cas des patients qui ont plus de 65 ans”.Six morts ont été comptabilisés sur l’île depuis le début de l’année, et un septième cas est en cours d’investigation, selon l’agence régionale de santé.Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse. Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a-t-il ajouté.Le président a échangé avec le directeur général de l’agence régionale de santé, Gérard Cotellon, qui a indiqué que 60.000 doses supplémentaires ont été achetées. La campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a-t-il dit. Le chef de l’Etat a également assisté à une opération de débroussaillage, destinée à éliminer les lieux de prolifération des moustiques. Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone, qui a fait cinq morts.Le chef de l’État a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Emmanuel Macron a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés. – Renforts militaires – La souveraineté alimentaire sera au cÅ“ur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des États-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’État.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.vl-sde-la-pgr/pcl/jp

Chikungunya, cyclone… A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron

Emmanuel Macron a constaté mardi à La Réunion les difficultés engendrées par l’épidémie de chikungunya et le cyclone Garance qui a mis à l’épreuve le secteur agricole, au deuxième jour d’une tournée dans l’océan Indien finalement écourtée pour que le président puisse se rendre aux obsèques du pape François.Prévues samedi, celles-ci ne permettent pas au chef de l’Etat de se rendre à l’île Maurice comme initialement prévu vendredi, a indiqué l’Elysée.A La Réunion, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, sur place, “autour de 120.000” personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie infectieuse transmise par le moustique tigre.Un impact pour l’instant moindre que celui de 2005-2006, marqué par plus de 260.000 cas et plus de 250 décès. Yannick Neuder a encore évoqué, sur RTL, lundi soir “230 patients hospitalisés, avec à peu près 25% de nourrissons et dans la moitié des cas des patients qui ont plus de 65 ans”.Six morts ont été comptabilisés sur l’île depuis le début de l’année, et un septième cas est en cours d’investigation, selon l’agence régionale de santé.Début avril, 40.000 doses du vaccin Ixchiq, le premier ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe, sont arrivées à La Réunion pour lancer la campagne de vaccination. Elles sont destinées aux personnes de 65 ans et plus, présentant des comorbidités.”Nous sommes le premier pays au monde à avoir acheté autant de doses disponibles de ce tout nouveau vaccin”, a relevé Emmanuel Macron lors d’un point presse. Il faut aussi mettre en place “toutes les mesures de protection et de prévention surtout pour les mamans enceintes”, a-t-il ajouté.Le président a échangé avec le directeur général de l’agence régionale de santé, Gérard Cotellon, qui a indiqué que 60.000 doses supplémentaires ont été achetées. La campagne “démarre timidement”, avec environ 3.000 personnes déjà vaccinées, a-t-il dit. Le chef de l’Etat a également assisté à une opération de débroussaillage, destinée à éliminer les lieux de prolifération des moustiques. Les difficultés restent palpables. Le directeur général du centre hospitalier de La Réunion, Lionel Calenge, a demandé l’envoi de renforts médicaux.”Tous les jours depuis plusieurs semaines, on accueille entre 30 et 40 patients atteints de +chik+ sur nos deux services d’urgence”, a-t-il alerté dimanche. Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux. “Si des renforts sont nécessaires, ils seront mis en place”, a promis mardi Emmanuel Macron.- Dispositif d’urgence -Autre défi pour La Réunion, autosuffisante aux trois-quarts: le passage du cyclone Garance, le 28 février, a généré près de 250 millions d’euros de dégâts, dont 150 pour le secteur agricole, selon de premiers bilans.Déjà frappées par une sécheresse sévère, toutes les filières agricoles de l’île ont lourdement été impactées par le cyclone, qui a fait cinq morts.Le chef de l’État a rencontré dans la matinée des exploitants agricoles.”Je me retrouve sans salaire”, s’est désolé un agriculteur, disant avoir perdu ses deux derniers hectares de bananes. “On a besoin d’être soutenus plus que cela pour les fruits et légumes”, a ajouté un chef d’entreprise agroalimentaire. Emmanuel Macron a annoncé la mise en place “d’ici à juin” d’un “dispositif d’urgence”, avec un travail engagé “dès les prochaines semaines” sous l’autorité du préfet.Dans ce cadre, il envisage notamment d’augmenter “autour des 1.000 euros” l’aide ponctuelle pour les planteurs de canne. Début avril, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, avait annoncé porter cette aide de 385 à 765 euros par hectare pour les exploitants affectés. – Renforts militaires – La souveraineté alimentaire sera au cÅ“ur du cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien jeudi à Madagascar.La Réunion y est représentée aux côtés de Madagascar, Maurice, des Comores et des Seychelles mais pas Mayotte, les Comores s’opposant à l’intégration de l’archipel dans l’organisation.Emmanuel Macron va y réaffirmer le “rôle stratégique de La Réunion dans la zone indo-pacifique”, où la France aspire à se poser en puissance régionale au côté des États-Unis, de la Chine ou l’Inde. “Depuis 2018, la France a une stratégie indo-pacifique. Nous avons mis beaucoup plus de moyens militaires et diplomatiques ces dernières années, et cela va encore se renforcer”, a relevé mardi le chef de l’État.”Nous allons ici, à La Réunion, augmenter d’environ 200 le nombre de militaires présents” qui “vont passer d’environ 1.600 à 1.800”, a-t-il ajouté. Dans la zone indo-pacifique, on a “plus de 8.000 militaires”, “les meilleurs équipements sur le plan maritime, aérien ou terrestre”, “des missions régulières qui se multiplient”, a-t-il détaillé.vl-sde-la-pgr/pcl/jp

Entre Macron et le pape François, une difficile conciliation

“Comme il se doit”, Emmanuel Macron assistera samedi aux obsèques du pape François, dont il n’a cessé de solliciter les bonnes grâces depuis son accession à l’Élysée, en dépit de nombreux désaccords, notamment sur l’IVG et la fin de vie.Emmanuel Macron était un illustre inconnu pour le souverain pontife, jusqu’à son élection. “Je ne sais pas d’où il vient”, confessait même l’évêque de Rome entre les deux tours de la présidentielle de 2017.Les deux hommes avaient depuis appris à se connaître à l’occasion notamment de six échanges en tête-à-tête durant lesquels le Français tutoyait volontiers l’Argentin.La dernière fois pas plus tard qu’en décembre, à l’occasion d’une visite papale éclair en Corse, troisième déplacement en France pour François qui n’y a effectué aucune visite officielle durant ses douze ans de pontificat.”C’est un grand honneur (…) de vous accueillir”, lui avait assuré Emmanuel Macron, qui avait fait l’aller-retour spécialement pour cette rencontre à l’aéroport d’Ajaccio. Sans revenir sur le plaidoyer du pape, au pays de la séparation de l’Église et de l’État, pour une laïcité “pas statique et figée”.Sans rancune non plus, une semaine après que François eut décliné l’invitation à la réouverture de Notre-Dame.Souvent mis à l’épreuve, le président de la République semblait chercher l’indulgence du Saint-Père. Comme en septembre 2023 à Marseille, où le pape avait dénoncé “l’indifférence” face au sort des migrants en Méditerranée.”Nous faisons notre part”, avait réagi Emmanuel Macron, venu comme des milliers de fidèles assister à la messe géante au stade Vélodrome – sans aller toutefois jusqu’à communier.Comme l’a résumé le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot mardi sur franceinfo, “il y a eu à de nombreuses reprises des échanges très francs entre les deux chefs d’État”, mais “chacun (était) dans son rôle”. “Ils ont traversé des crises ensemble, comme celle du Covid. Il y a eu des débats mais pas de frictions. Il y a eu des combats et des compagnonnages communs”, souligne un proche du président, sollicité par l’AFP, appelant à “ne pas exagérer les différences” entre les deux hommes.- Prières et désaveux -Lors de cette même visite dans la cité phocéenne, le pape avait aussi rappelé sa position sur la fin de vie, à rebours du droit à mourir promis par Emmanuel Macron réélu un an plus tôt. “La perspective faussement digne d’une mort douce”, avait au contraire mis en garde François, profondément hostile à toute forme d’euthanasie.Épineux sujet que le chef de l’État français pensait avoir apaisé lors de leur précédente entrevue en octobre 2022. “Le pape sait que je ne ferai pas n’importe quoi”, confiait alors M. Macron à l’issue de son audience au palais apostolique.”Priez pour moi”, avait comme à son habitude lancé le pape pour remercier son hôte, venu pour l’occasion avec sa femme. “Je prie pour vous tous les jours”, avait répondu Brigitte Macron.Autre sujet de discorde, l’inscription de l’IVG dans la Constitution française début 2024. “Il ne peut y avoir de +droit+ à supprimer une vie humaine”, avait protesté l’Académie pontificale pour la Vie, en soutien à la position des évêques de France.Emmanuel Macron, natif d’Amiens, baptisé à sa demande à l’âge de 12 ans, se définit aujourd’hui comme agnostique, avec la part de questionnement que cela implique.Lors de leur première rencontre, en juin 2018, au terme d’une heure d’entretien, conclue par une chaleureuse embrassade, François lui avait lancé : “C’est la vocation des gouvernants de protéger les pauvres”.”E tutti siamo poveri” (et nous sommes tous des pauvres), avait-il ajouté, avec un regard appuyé.Quinze jours auparavant, M. Macron avait défrayé la chronique en s’emportant contre le “pognon de dingue” dépensé “dans les minimas sociaux” sans pour autant permettre “aux gens de s’en sortir”.