Noyades: davantage d’enfants et ados ont perdu la vie dans des cours d’eaux depuis le début de l’été

En France, 268 personnes ont perdu la vie par noyade du 1er juin au 13 août, un nombre globalement stable sur un an, annoncent les autorités sanitaires, qui pointent toutefois des décès d’enfants et adolescents dans les cours d’eau plus fréquents, ainsi qu’en mer pour les adultes.Au total, 1.013 noyades ont été recensées dans l’Hexagone et en Outre-mer (contre 886 sur la même période en 2024, soit une hausse de 14%), dont environ une sur quatre (26%) a été mortelle, précise vendredi Santé publique France dans son troisième point de l’été.La relative stabilité du nombre total des décès par noyade masque cependant le chiffre très élevé, en comparaison avec l’an dernier, des noyades ayant coûté la vie à des mineurs dans des cours d’eau: 16 contre six en 2024, toujours du 1er juin au 13 août.Ces décès qui “concernaient principalement les mineurs de plus de 10 ans”, soit 13 parmi les 16 décès, sont ainsi survenus dans des rivières (huit décès), des fleuves (sept décès) ou des cours d’eau (un décès). Au total, du 1er juin au 13 août cette année, 37 enfants et adolescents ont perdu la vie, contre 28 sur la même période en 2024.Environ les deux tiers de ces morts de mineurs par noyade ont eu lieu un weekend: 11 des 16 décès, et trois sont survenus le 1er juin, après le chavirage d’une pirogue sur le fleuve Maroni en Guyane.Outre la Guyane, ils se sont produits dans sept régions de métropole: Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire, Grand Est, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, précise encore SpF. Cette année, la période de surveillance canicule du 19 juin au 6 juillet a vu bondir de 139% le nombre de décès par noyade comparé à un an plus tôt: 86 ont été enregistrés cette année, contre 36 sur la même période en 2024. “Les conditions météorologiques de cette période ont probablement entraîné un afflux des populations vers les lieux de baignade pour se rafraîchir, et ceci à un moment où la surveillance des sites en milieu naturel n’avait pas systématiquement commencé”, explique Santé publique France.En outre, le nombre de noyades suivies de décès en mer a augmenté de 40% (113 contre 81), note l’agence sanitaire, “concernant principalement les adultes”.Elle insiste sur la “nécessité impérieuse de poursuivre la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, particulièrement en amont et au cours des périodes de fortes chaleurs”. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Nouvelle action d’Extinction Rebellion contre des institutions financières à Oslo

Greta Thunberg et des militants pour le climat ont momentanément bloqué vendredi à Oslo l’accès à la banque centrale norvégienne et investi le siège de la banque DNB, exigeant de la première qu’elle se désengage des entreprises soutenant la politique israélienne et de la seconde qu’elle sorte des énergies fossiles.Cette action coup de poing s’inscrit dans une campagne de désobéissance civile du groupe Extinction Rebellion, censée durer une dizaine de jours et qui vise à peser sur la campagne électorale avant les législatives prévues en Norvège le 8 septembre.Premier producteur de pétrole et de gaz d’Europe occidentale, le pays scandinave est régulièrement mis en cause pour sa production d’hydrocarbures qui contribue au changement climatique mais à laquelle aucun grand parti n’envisage actuellement de mettre fin.En milieu de matinée, un responsable de la police d’Oslo a indiqué à l’AFP que la plupart des militants avaient été déplacés. Quelques heures plus tôt, des membres d’Extinction Rebellion et d’un groupe pro-palestinien avaient bloqué les accès au bâtiment de la Banque de Norvège, qui chapeaute le puissant fonds souverain du pays.Dans un communiqué, ils ont accusé la banque centrale d’être encore présente, via le fonds souverain, au capital d’entreprises “qui soutiennent l’occupation illégale et le génocide en Palestine”.D’autres militants ont envahi et occupé le hall d’entrée de la principale banque norvégienne, DNB, pour exiger qu’elle cesse de financer le développement d’énergies fossiles.”DNB est la banque nordique qui investit le plus d’argent dans le pétrole et le gaz, presque trois fois plus que la deuxième”, a affirmé une des militantes, Lea Wiggen, citée dans le communiqué. “Quand nous réclamons une sortie des énergies fossiles, cela concerne aussi les entreprises qui investissent dans l’effondrement de notre société”, a-t-elle ajouté.Dans le cadre de leur campagne, les militants d’Extinction Rebellion ont déjà bloqué la plus grande raffinerie norvégienne de pétrole, à Mongstad, située sur la côte ouest du pays, puis la principale artère d’Oslo et une agence de DNB.

Nouvelle action d’Extinction Rebellion contre des institutions financières à Oslo

Greta Thunberg et des militants pour le climat ont momentanément bloqué vendredi à Oslo l’accès à la banque centrale norvégienne et investi le siège de la banque DNB, exigeant de la première qu’elle se désengage des entreprises soutenant la politique israélienne et de la seconde qu’elle sorte des énergies fossiles.Cette action coup de poing s’inscrit dans une campagne de désobéissance civile du groupe Extinction Rebellion, censée durer une dizaine de jours et qui vise à peser sur la campagne électorale avant les législatives prévues en Norvège le 8 septembre.Premier producteur de pétrole et de gaz d’Europe occidentale, le pays scandinave est régulièrement mis en cause pour sa production d’hydrocarbures qui contribue au changement climatique mais à laquelle aucun grand parti n’envisage actuellement de mettre fin.En milieu de matinée, un responsable de la police d’Oslo a indiqué à l’AFP que la plupart des militants avaient été déplacés. Quelques heures plus tôt, des membres d’Extinction Rebellion et d’un groupe pro-palestinien avaient bloqué les accès au bâtiment de la Banque de Norvège, qui chapeaute le puissant fonds souverain du pays.Dans un communiqué, ils ont accusé la banque centrale d’être encore présente, via le fonds souverain, au capital d’entreprises “qui soutiennent l’occupation illégale et le génocide en Palestine”.D’autres militants ont envahi et occupé le hall d’entrée de la principale banque norvégienne, DNB, pour exiger qu’elle cesse de financer le développement d’énergies fossiles.”DNB est la banque nordique qui investit le plus d’argent dans le pétrole et le gaz, presque trois fois plus que la deuxième”, a affirmé une des militantes, Lea Wiggen, citée dans le communiqué. “Quand nous réclamons une sortie des énergies fossiles, cela concerne aussi les entreprises qui investissent dans l’effondrement de notre société”, a-t-elle ajouté.Dans le cadre de leur campagne, les militants d’Extinction Rebellion ont déjà bloqué la plus grande raffinerie norvégienne de pétrole, à Mongstad, située sur la côte ouest du pays, puis la principale artère d’Oslo et une agence de DNB.

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Des vertiges à la mort, l’ONU appelle à protéger les travailleurs des chaleurs extrêmes

La hausse des températures mondiales a un impact de plus en plus néfaste sur la santé et la productivité des travailleurs, avertit  vendredi l’ONU, qui appelle à des actions rapides pour limiter les risques.”Des mesures immédiates sont nécessaires pour lutter contre l’aggravation de l’impact du stress thermique sur les travailleurs dans le monde entier”, affirment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), deux agences onusiennes qui publient vendredi un rapport commun sur cette question. Le stress thermique, provoqué notamment par une exposition prolongée à la chaleur, survient lorsque l’organisme ne parvient plus à refroidir le corps, entraînant des symptômes allant des vertiges et des maux de tête jusqu’à la défaillance d’un organe et la mort. Leurs recommandations s’appuient sur des données de l’Organisation internationale du travail (OIT), selon lesquelles plus de 2,4 milliards de travailleurs sont exposés à une chaleur extrême dans le monde, soit 71 % de la population active mondiale.En conséquence, plus de 22,85 millions d’accidents du travail et près de 19.000 décès sont recensés chaque annéeLa fréquence et l’intensité des épisodes de chaleur extrême a fortement augmenté, accroissant les risques pour les personnes en extérieur comme à l’intérieur, rapportent l’OMS et l’OMM. Coups de chaleur, déshydratation, dysfonctionnements rénaux ou troubles neurologiques… effets de la chaleur sur la santé sont variés et les ouvriers des secteurs agricoles, de la construction ou de la pêche sont particulièrement exposés, précisent-elles. – “Défi sociétal” -“Le stress thermique au travail est devenu un défi sociétal mondial qui ne se limite plus aux pays situés près de l’équateur”, indique Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l’OMM.Protéger ces travailleurs “n’est pas seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique”, ajoute-t-elle. D’après ces agences de l’ONU, la productivité des travailleurs diminue de 2 à 3% pour chaque degré supplémentaire au-dessus de 20°C.Elles appellent à la mise en place de plans d’actions adaptés à chaque secteur et région.”Sans une action audacieuse et coordonnée, le stress thermique deviendra l’un des risques professionnels les plus dévastateurs de notre époque, entraînant des pertes importantes en termes de vies humaines et de productivité”, pour Joaquim Pintado Nunes, chef du service de la sécurité et de la santé au travail de l’OIT.”Investir dans des stratégies efficaces de prévention et de protection permettrait à la planète d’économiser plusieurs milliards de dollars chaque année”, poursuit-il en conférence de presse.- S’adapter ou mourir -Le rapport préconise de cibler en priorité les travailleurs âgés, ainsi que ceux qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont une condition physique moins bonne, les plus sensibles au stress thermique.Travailleurs, syndicats, experts de la santé et autorités locales doivent oeuvrer ensemble pour élaborer des mesures, est-il recommandé.Le dernier rapport technique et les dernières recommandations de l’OMS sur le stress thermique au travail remontait à 1969, “une époque où le monde était très différent en termes de changement climatique”, note Ruediger Krech, responsable de l’environnement et du changement climatique à l’OMS.”Ce qui a changé, c’est la gravité” des épisodes de chaleur, ajoute-t-il, les dix dernières années ayant été les dix plus chaudes jamais enregistrées.”Nous devons faire face à l’avenir à des chaleurs extrêmes. C’est une réalité pour beaucoup: il s’agit de s’adapter ou de mourir”, assure Johan Stander, directeur des services à l’OMS. 

Des vertiges à la mort, l’ONU appelle à protéger les travailleurs des chaleurs extrêmes

La hausse des températures mondiales a un impact de plus en plus néfaste sur la santé et la productivité des travailleurs, avertit  vendredi l’ONU, qui appelle à des actions rapides pour limiter les risques.”Des mesures immédiates sont nécessaires pour lutter contre l’aggravation de l’impact du stress thermique sur les travailleurs dans le monde entier”, affirment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), deux agences onusiennes qui publient vendredi un rapport commun sur cette question. Le stress thermique, provoqué notamment par une exposition prolongée à la chaleur, survient lorsque l’organisme ne parvient plus à refroidir le corps, entraînant des symptômes allant des vertiges et des maux de tête jusqu’à la défaillance d’un organe et la mort. Leurs recommandations s’appuient sur des données de l’Organisation internationale du travail (OIT), selon lesquelles plus de 2,4 milliards de travailleurs sont exposés à une chaleur extrême dans le monde, soit 71 % de la population active mondiale.En conséquence, plus de 22,85 millions d’accidents du travail et près de 19.000 décès sont recensés chaque annéeLa fréquence et l’intensité des épisodes de chaleur extrême a fortement augmenté, accroissant les risques pour les personnes en extérieur comme à l’intérieur, rapportent l’OMS et l’OMM. Coups de chaleur, déshydratation, dysfonctionnements rénaux ou troubles neurologiques… effets de la chaleur sur la santé sont variés et les ouvriers des secteurs agricoles, de la construction ou de la pêche sont particulièrement exposés, précisent-elles. – “Défi sociétal” -“Le stress thermique au travail est devenu un défi sociétal mondial qui ne se limite plus aux pays situés près de l’équateur”, indique Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l’OMM.Protéger ces travailleurs “n’est pas seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique”, ajoute-t-elle. D’après ces agences de l’ONU, la productivité des travailleurs diminue de 2 à 3% pour chaque degré supplémentaire au-dessus de 20°C.Elles appellent à la mise en place de plans d’actions adaptés à chaque secteur et région.”Sans une action audacieuse et coordonnée, le stress thermique deviendra l’un des risques professionnels les plus dévastateurs de notre époque, entraînant des pertes importantes en termes de vies humaines et de productivité”, pour Joaquim Pintado Nunes, chef du service de la sécurité et de la santé au travail de l’OIT.”Investir dans des stratégies efficaces de prévention et de protection permettrait à la planète d’économiser plusieurs milliards de dollars chaque année”, poursuit-il en conférence de presse.- S’adapter ou mourir -Le rapport préconise de cibler en priorité les travailleurs âgés, ainsi que ceux qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont une condition physique moins bonne, les plus sensibles au stress thermique.Travailleurs, syndicats, experts de la santé et autorités locales doivent oeuvrer ensemble pour élaborer des mesures, est-il recommandé.Le dernier rapport technique et les dernières recommandations de l’OMS sur le stress thermique au travail remontait à 1969, “une époque où le monde était très différent en termes de changement climatique”, note Ruediger Krech, responsable de l’environnement et du changement climatique à l’OMS.”Ce qui a changé, c’est la gravité” des épisodes de chaleur, ajoute-t-il, les dix dernières années ayant été les dix plus chaudes jamais enregistrées.”Nous devons faire face à l’avenir à des chaleurs extrêmes. C’est une réalité pour beaucoup: il s’agit de s’adapter ou de mourir”, assure Johan Stander, directeur des services à l’OMS. 

Des vertiges à la mort, l’ONU appelle à protéger les travailleurs des chaleurs extrêmes

La hausse des températures mondiales a un impact de plus en plus néfaste sur la santé et la productivité des travailleurs, avertit  vendredi l’ONU, qui appelle à des actions rapides pour limiter les risques.”Des mesures immédiates sont nécessaires pour lutter contre l’aggravation de l’impact du stress thermique sur les travailleurs dans le monde entier”, affirment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), deux agences onusiennes qui publient vendredi un rapport commun sur cette question. Le stress thermique, provoqué notamment par une exposition prolongée à la chaleur, survient lorsque l’organisme ne parvient plus à refroidir le corps, entraînant des symptômes allant des vertiges et des maux de tête jusqu’à la défaillance d’un organe et la mort. Leurs recommandations s’appuient sur des données de l’Organisation internationale du travail (OIT), selon lesquelles plus de 2,4 milliards de travailleurs sont exposés à une chaleur extrême dans le monde, soit 71 % de la population active mondiale.En conséquence, plus de 22,85 millions d’accidents du travail et près de 19.000 décès sont recensés chaque annéeLa fréquence et l’intensité des épisodes de chaleur extrême a fortement augmenté, accroissant les risques pour les personnes en extérieur comme à l’intérieur, rapportent l’OMS et l’OMM. Coups de chaleur, déshydratation, dysfonctionnements rénaux ou troubles neurologiques… effets de la chaleur sur la santé sont variés et les ouvriers des secteurs agricoles, de la construction ou de la pêche sont particulièrement exposés, précisent-elles. – “Défi sociétal” -“Le stress thermique au travail est devenu un défi sociétal mondial qui ne se limite plus aux pays situés près de l’équateur”, indique Ko Barrett, secrétaire générale adjointe de l’OMM.Protéger ces travailleurs “n’est pas seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique”, ajoute-t-elle. D’après ces agences de l’ONU, la productivité des travailleurs diminue de 2 à 3% pour chaque degré supplémentaire au-dessus de 20°C.Elles appellent à la mise en place de plans d’actions adaptés à chaque secteur et région.”Sans une action audacieuse et coordonnée, le stress thermique deviendra l’un des risques professionnels les plus dévastateurs de notre époque, entraînant des pertes importantes en termes de vies humaines et de productivité”, pour Joaquim Pintado Nunes, chef du service de la sécurité et de la santé au travail de l’OIT.”Investir dans des stratégies efficaces de prévention et de protection permettrait à la planète d’économiser plusieurs milliards de dollars chaque année”, poursuit-il en conférence de presse.- S’adapter ou mourir -Le rapport préconise de cibler en priorité les travailleurs âgés, ainsi que ceux qui souffrent de maladies chroniques ou qui ont une condition physique moins bonne, les plus sensibles au stress thermique.Travailleurs, syndicats, experts de la santé et autorités locales doivent oeuvrer ensemble pour élaborer des mesures, est-il recommandé.Le dernier rapport technique et les dernières recommandations de l’OMS sur le stress thermique au travail remontait à 1969, “une époque où le monde était très différent en termes de changement climatique”, note Ruediger Krech, responsable de l’environnement et du changement climatique à l’OMS.”Ce qui a changé, c’est la gravité” des épisodes de chaleur, ajoute-t-il, les dix dernières années ayant été les dix plus chaudes jamais enregistrées.”Nous devons faire face à l’avenir à des chaleurs extrêmes. C’est une réalité pour beaucoup: il s’agit de s’adapter ou de mourir”, assure Johan Stander, directeur des services à l’OMS.