France’s Sarkozy prepares for five-year prison term after guilty verdictThu, 25 Sep 2025 19:37:50 GMT

A court on Thursday sentenced former French president Nicolas Sarkozy to five years in prison over a scheme for late Libyan dictator Moamer Kadhafi to fund his 2007 presidential run.In a verdict that will make the rightwinger the first French postwar leader to serve jail time, the Paris criminal court convicted Sarkozy, 70, on criminal …

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Lourdement condamné au procès libyen, Sarkozy ira en prison, une première pour un ex-président

Pour la première fois de l’histoire de la République, un ex-président derrière les barreaux : le tribunal de Paris a condamné jeudi Nicolas Sarkozy à cinq ans d’emprisonnement avec incarcération prochaine pour avoir “laissé ses plus proches” démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007, une lourde peine infligée selon lui par “haine”.Brûlant d’une colère froide, blême, l’ex-chef de l’Etat (2007-2012) a redit son “innocence” et annoncé dès la sortie de la salle d’audience son intention de faire appel. Cela n’empêchera pas son incarcération au cours des prochaines semaines.L’ayant reconnu coupable d’association de malfaiteurs, le tribunal correctionnel a prononcé à son encontre un mandat de dépôt différé mais avec exécution provisoire, une décision d’une sévérité inattendue qui a suscité la stupeur dans la salle d’audience, que les magistrats ont justifiée par la préparation d’une “corruption au plus haut niveau possible”.Les faits reprochés sont d'”une gravité exceptionnelle”, “de nature à altérer la confiance des citoyens”, a insisté la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino.”La haine n’a donc décidément aucune limite (…) J’assumerai mes responsabilités, je déférerai aux convocations de justice et s’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison, mais la tête haute”, a de son côté cinglé devant les caméras Nicolas Sarkozy, sous le regard de son épouse, Carla Bruni.Selon une source proche du dossier, il a été convoqué le 13 octobre par le Parquet national financier (PNF) pour savoir quand il entrerait en prison. Sans confirmer la date de cette convocation, une source judiciaire interrogée par l’AFP a précisé qu’il serait incarcéré dans un “délai relativement proche” après. En réaction à l’appel de Nicolas Sarkozy, déposé dans la journée, le parquet financier fera également appel.L’un des avocats de l’ancien président, Me Jean-Michel Darrois, a souligné que son client était “affecté” et fait valoir les “conséquences pour sa femme, ses enfants, sa famille”. Sonnant comme un coup de tonnerre dans le monde politique, l’incarcération prochaine de Nicolas Sarkozy a relancé les critiques à droite et au Rassemblement national sur l’exécution provisoire des peines.Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, a dit “partager” le “questionnement grandissant au sein de la société” sur ce point. La leader d’extrême droite, Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine avec exécution provisoire au procès des assistants européens, a de son côté dénoncé “la généralisation” de cette mesure, “un grand danger, au regard des grands principes de notre droit”.- Pas de “démonstration” de financement libyen -Au cours des trois heures de lecture du jugement de 400 pages, le tribunal a estimé que Nicolas Sarkozy a entre 2005 et mai 2007, date de son accession à l’Élysée, “laissé ses plus proches collaborateurs et soutiens politiques, sur lesquels il avait autorité et qui agissaient en son nom”, solliciter les autorités libyennes “afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en vue du un financement de sa campagne électorale”.D’après les juges, des “rencontres occultes” de Claude Guéant et Brice Hortefeux avec un haut dignitaire libyen fin 2005 “n’ont de sens” que par “la nécessité d’obtenir des fonds” pour la campagne Sarkozy, à une époque où l’intéressé n'”avait alors, dans le contexte de sa rivalité avec Dominique de Villepin, aucune certitude d’être investi par son parti (l’UMP, devenu LR, NDLR) et bénéficiaire de son soutien financier”.Au terme de trois mois d’audience, le PNF avait requis en mars sept ans d’emprisonnement à l’encontre de Nicolas Sarkozy, lui reprochant d’avoir noué un “pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années” et d’avoir été aussi bien le “commanditaire” que le bénéficiaire d’un financement illégal de sa campagne.Les juges ont relaxé l’ex-président des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive, notamment parce que Nicolas Sarkozy aurait agi comme candidat et non comme ministre de l’Intérieur dépositaire de l’autorité publique, et de financement illégal de campagne électorale.Le tribunal a constaté que des flux d’argent étaient effectivement partis de Libye mais que les éléments de la procédure ne faisaient pas la “démonstration” que ces fonds étaient finalement arrivés dans les caisses de la campagne Sarkozy. Mais en droit, la préparation suffit à caractériser le délit d’associations de malfaiteurs, même si le but visé ne s’est finalement pas concrétisé.”Ces engagements, pris en réponse à une offre de financement, suffisent à caractériser l’existence d’un pacte corruptif destiné à être exécuté à compter de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française et ce, indépendamment des faits qu’aucune somme ne soit in fine arrivée, ou très partiellement, ou que le financement de la campagne par l’UMP devenant certain, il n’y en ait plus eu besoin”, a estimé le tribunal selon une copie de travail du jugement consultée par l’AFP.Claude Guéant et Brice Hortefeux, deux anciens proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, ont également été reconnus coupables d’association de malfaiteurs.Le premier a également été reconnu coupable de corruption passive et de faux. Il a été condamné à six ans d’emprisonnement. Son état de santé lui épargne un mandat de dépôt. Brice Hortefeux a écopé de deux ans d’emprisonnement, qu’il effectuera avec un bracelet. Eric Woerth, trésorier de la campagne de 2007, a pour sa part été relaxé.Les associations de lutte contre la corruption Sherpa, Transparency International et Anticor, parties civiles au procès, ont salué dans un communiqué un “jugement historique”.ng-edy-amd-pab/asl/swi

Ligue Europa: Lille s’impose sans convaincre contre Brann

Cinq jours après sa déroute à Lens dans le derby du Nord, Lille a eu toutes les peines du monde à s’imposer contre Brann Bergen (2-1) jeudi au Stade Pierre-Mauroy lors de son entrée en lice en Ligue Europa.Si l’opération comptable est réussie pour débuter cette phase de ligue qui doit permettre au club nordiste de se qualifier pour les huitièmes de finale, les Dogues n’ont pas pour autant rassuré.Ils doivent leur salut à un but d’Olivier Giroud en fin de match d’une tête puissante (80e) après un centre de Tiago Santos, qui a joué son premier match après quasiment un an à se remettre d’une grave blessure.L’histoire finit donc bien mais avait mal commencé pour les Nordistes, avec une première période bien en-deçà des attentes de leur entraîneur Bruno Genesio, qui avait demandé à ses joueurs de renouer avec “l’agressivité, l’engagement, le combat”, valeurs oubliées au Stade Bollaert samedi.Il n’en fut rien: les Dogues ont cruellement manqué de mordant, dominés dans la plupart des duels aériens et dans l’impact physique. Malgré 57% possession de balle, le onze lillois a donné l’impression de jouer ensemble pour la première fois, sans cohésion. Avec, à sa décharge, une équipe composée au départ de joueurs qui se découvrent comme les défenseurs Calvin Verdonk, Chancel Mbemba et Adeagan Goffi.- Haraldsson très maladroit -En face, le club de Bergen a joué avec envie, sans crainte, se procurant des occasions (4e, 22e) de la tête, et trouvant le poteau gauche de Berke Özer par Noah Holm (41e).Les sifflets nourris du Stade Pierre-Mauroy à l’encontre de ses joueurs à la mi-temps ont montré la déception d’un public qui attendait une réaction après l’humiliante défaite (3-0) contre le rival lensois.Ce fut mieux en seconde période, où Lille a réussi, grâce à deux individualités, Matias Fernandez-Pardo, passeur, et Hamza Igamane, buteur, à ouvrir le score (54e).Mais Brann a répondu à ce but en égalisant grâce à Sævar Atli Magnússon (60e), après un jeu de transition rapide et précis consécutif à une perte de balle d’Hakon Haraldsson, auteur d’une prestation très décevante.Dans la foulée, Emil Kornvig a trouvé l’équerre des cages lilloises d’une belle frappe enroulée (64e). Puis ce fut au tour de Fernandez-Pardo (74e) et Ayyoub Bouaddi (80e) de trouver les montants adverses.Mais dans la continuité de l’action, Giroud a surgi en héros. Le club norvégien n’a pas abdiqué, se créant trois dernières occasions dans les arrêts de jeu, en vain. Il repartira de Lille avec les honneurs, le Losc avec la victoire.

Pakistan down Bangladesh to set up Asia Cup final with India

Pakistan will face India in the Asia Cup final for the first time after their bowlers made amends for poor batting to upstage Bangladesh in an 11-run victory on Thursday.Bangladesh fast bowler Taskin Ahmed grabbed 3-28 as Pakistan batters were sloppy on a sticky Dubai stadium pitch in their last Super Four match, managing a modest 135-8 in 20 overs.Pakistan staged a fight back through pacers Shaheen Shah Afridi (3-17) and Haris Rauf (3-33) to keep Bangladesh down to 124-9 in 20 overs and book a place in Sunday’s showpiece against India.Shamim Hossain top-scored for Bangladesh with a 25-ball 30 and Saif Hassan scored 18.Pakistan’s second win in the Super Four stage set them up for a third encounter against archrivals India.They have lost both previous meetings with their neighbours so far in the tournament, with the two matches marred by controversy.India players refused to shake hands with Pakistan after the first game and the two sides also did not shake hands after the second.Pakistan skipper Salman Agha said he looks forward to meeting India again.”We are very excited,” said Agha. “We know what we need to do, and we are a good enough team to beat anyone, and we will come on Sunday and try to beat them.”Earlier, Taskin was well supported by spinners Rishad Hossain (2-18) and Mahedi Hasan (2-28) to keep Pakistan in check after they were sent in to bat. Pakistan lost wickets at regular intervals as Taskin removed opener Sahibzada Farhan off the fourth ball of the match for four while Hasan had Saim Ayub for his fourth duck of the tournament.Fakhar Zaman scored 13 and captain Salman Agha 19 as Pakistan tottered at 49-5.It was a seventh-wicket stand of 38 between Mohammad Haris (31) and Mohammad Nawaz (25) that helped Pakistan add 52 in the last five overs.Haris hit two boundaries and a six while Nawaz’s 15-ball knock had two sixes and a boundary.Shaheen, dropped twice by Bangladesh fielders, hit two sixes in his rapid 13-ball 19.

Trump urges Turkey’s Erdogan to stop buying Russian oil

US President Donald Trump on Thursday urged Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan to stop buying Russian oil over the war in Ukraine, while hinting that he may drop a ban on Ankara buying US stealth fighter jets.Erdogan was making his first visit to the White House since 2019 — the same year Washington kicked Turkey out of the F-35 jet program over the NATO ally’s purchase of a Russian air defense system.Trump said they would talk “very seriously” about ending the rift over the high-tech planes, and said he was ready to lift sanctions against Ankara over the Russian S-400 missiles if the meeting went well.But he also pushed the key issue of Ukraine with Erdogan, whose country has refused to join international sanctions on Moscow and has even stepped up its purchases of Russian oil. “I’d like to have him stop buying any oil from Russia while Russia continues this rampage,” Trump told reporters at the start of the two-hour meeting in the Oval Office.Trump said Erdogan was “very respected” by both Putin and Ukrainian President Volodymyr Zelensky and “could have a big influence if he wanted to. Right now he’s being very neutral.””The best thing he could do is not buy oil and gas from Russia,” Trump added.Turkey is Russia’s fourth-biggest trading partner, according to Europe’s Bruegel Institute, which tallied $52 billion worth of exchanges last year — largely fossil fuels and electronics.Trump, who said in a major shift earlier this week that he now believed Ukraine can win the war, insists Western allies must stop buying Russian oil and gas before he imposes any more sanctions on Moscow.- ‘Rigged elections’ -Known for his admiration for forceful foreign leaders, Trump has long shown a fondness for Erdogan and is embracing him despite a crackdown in Turkey on the opposition. “This is a guy who’s highly opinionated. Usually, I don’t like opinionated people, but I always like this one, but he’s a tough one,” Trump told reporters.”He knows about rigged elections better than anybody,” Trump added about his counterpart, after saying that they had stayed friends even while the Republican was out of office due to what he called a “rigged election.”But the F-35s have been a sticking point ever since Trump’s first term.Turkey was booted out of the flagship US fighter jet program six years ago out of concern that its purchase of the Russian system would give NATO’s main adversary a window into the F-35’s capabilities.The first Trump administration then imposed sanctions on Turkey’s defense sector.”He wants the F-35 and he’s wanted that, and we’re talking about that very seriously,” said Trump, who was wearing a badge of a gold fighter jet on the lapel of his suit jacket, adding that “you’ll know about that by the end of the day.” Turkey also wanted to buy more of the older F-16 jets, he said.Asked when US sanctions could be lifted, Trump replied: “If we have a good meeting, almost immediately.”Trump and Erdogan were also seeking to paper over differences on Gaza and Syria. Erdogan has been a fierce critic of key US ally Israel over the Gaza war.”President Trump has tremendous influence. I believe that we could, hand-in-hand, overcome all the bitterness and the problems in the region,” Erdogan told reporters through an interpreter.