’60 Minutes’ producer quits after show targeted by Trump

The executive producer of “60 Minutes”, the storied US primetime current affairs show, resigned Tuesday blaming attacks on his independence in recent months as President Donald Trump has waged a legal battle against the program. The jewel in the crown of CBS News, owned by Paramount, the show has covered wars, US politics and consumer scandals since its first broadcast in 1968 but is now embroiled in a messy row with the president.”Over the past months, it has also become clear that I would not be allowed to run the show as I have always run it. To make independent decisions based on what was right for 60 Minutes, right for the audience,” Bill Owens, a veteran journalist on the show, wrote in an email to his team seen by AFP.”So, having defended this show — and what we stand for — from every angle, over time with everything I could, I am stepping aside so the show can move forward.”The show, which pulls around 10 million viewers weekly, is a leading target of Trump’s offensive against the media.At the end of October 2024, the Republican sued the program, accusing it of manipulating an interview with his Democratic rival Kamala Harris on October 7.CBS strongly refuted the allegations, which commentators have described as baseless.The program has continued to broadcast investigations critical of the Trump administration since his return to the White House.In response, Trump has called for its cancellation, while his billionaire advisor Elon Musk has said he hoped the team behind “60 Minutes” would receive long prison sentences.The row has intensified against a backdrop of CBS News’s parent company Paramount seeking to merge with Skydance, which must first be approved by FCC chief and Trump admirer Brendan Carr.Trump is seeking $20 billion damages from the network over the Harris interview, and while the prospect of a mediated settlement is often raised in media circles, Owens has reportedly vowed not to apologize if such a deal is struck.

Bourses: rebond technique des actifs américains et espoir d’une désescalade commerciale

Les Bourses mondiales ont globalement terminé dans le vert mardi, soutenues par la hausse des indices à Wall Street, la place américaine ayant été poussée par un rebond technique, puis par l’espoir d’une possible désescalade commerciale entre Washington et Pékin.Le Dow Jones a gagné 2,66%, l’indice Nasdaq a pris 2,71% et l’indice élargi S&P 500, 2,51%.Les investisseurs se sont adonnés “à des achats à bon compte après les fortes pertes enregistrées lundi”, commentent les analystes de Briefing.com dans une note.Par ailleurs, “le marché a beaucoup baissé en peu de temps, ce qui signifie que tout commentaire positif sur les négociations commerciales suffira à le faire monter en flèche”, a expliqué à l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Dernier développement en date, le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé que le conflit commercial entre Washington et Pékin devrait connaître une désescalade tant les droits de douane actuels font l’effet d’un embargo sur les échanges entre les deux pays.Lors d’un échange à huis clos organisé par la banque américaine JP Morgan Chase à Washington, M. Bessent a affirmé que la situation actuelle n’était pas tenable pour les deux capitales, a rapporté à l’AFP une source présente dans la salle.En outre, les discussions entre la Chine et les Etats-Unis pour trouver un accord commercial entre les deux puissances se passent “très bien”, a assuré Karoline Leavitt, la porte-parole de l’exécutif américain.”Toutes les parties souhaitent qu’un accord commercial soit conclu, et les choses vont dans le bon sens”, a-t-elle ajouté.”Si l’administration poursuit cette guerre commerciale trop longtemps”, cela pourrait “entraîner une récession”, ce que Donald Trump ne souhaite pas, pense M. Stovall.Sur le marché obligataire, après s’être fortement tendu la veille, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans était quasiment stable, à 4,40% contre 4,41% lundi en clôture.Vincent Juvyns, stratégiste chez ING, constate un “rebond technique tous azimuts essentiellement sur les actifs américains, qui entraine avec eux les actifs européens”.En Europe, la Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,56%, Francfort de 0,41% et Londres de 0,64%. Milan a terminé proche de l’équilibre (-0,09%).Dollar et pétrole se reprennentLe billet vert a repris de la vitesse, à la faveur d’un rebond technique, aidé notamment par la hausse du marché d’actions américain.Vers 20H40 GMT, le billet vert prenait 0,82% par rapport à la monnaie unique, à 1,1420 dollar pour un euro.Le Dollar Index, qui compare la devise américaine à un panier d’autres grandes monnaies, gagnait 0,68%, à 98,95 points, La veille, il avait atteint un plus bas depuis avril 2022 après les attaques de Donald Trump envers Jerome Powell, le président de la banque centrale américaine (Fed).”Le raffermissement des actions (…) a permis au dollar américain de se stabiliser”, estime pour l’AFP Shaun Osborne, de Scotiabank.Même son de cloche du côté du pétrole: le prix du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 1,78% à 67,44 dollars et le baril de West Texas Intermediate a gagné 1,95% à 64,31 dollars.Les commentaires de M. Bessent “ont été accueillis positivement par le marché, mais il faudra encore que les États-Unis et la Chine prennent des mesures plus concrètes pour apaiser les tensions”, selon Andy Lipow, de Lipow Oil Associates pour l’AFP.Novo Nordisk pénalisé par Eli LillyLe géant pharmaceutique danois, deuxième capitalisation européenne, a dévissé de plus de 7%, après que son concurrent américain Eli Lilly a dévoilé jeudi des résultats encourageants dans le cadre d’essais cliniques pour une nouvelle pilule anti-obésité, domaine thérapeutique où Novo Nordisk est très présent.Naissance d’un poids lourd de l’assurance en SuisseLes compagnies d’assurance Baloise et Helvetia ont annoncé mardi leur intention de fusionner, faisant émerger un nouveau géant du secteur en Suisse, pesant plus de 20 milliards de francs suisses (21,4 milliards d’euros) au niveau des primes. L’action Baloise a grimpé de plus de 4,5% et l’action Helvetia a terminé en hausse de plus de 2,5%.

Dans le Nord, la lutte anti-drones est synonyme de “made in France”

“Le contexte géopolitique actuel nous donne raison”: près de Lille, l’entreprise MC2 Technologies, spécialisée dans la lutte anti-drones, revendique une maîtrise totale de sa production, un avantage dans une Europe “très dépendante des technologies américaines et asiatiques”.”Quand on dit qu’on est souverain dans nos technologies, qu’on maîtrise vraiment toute la chaîne de valeur, c’est une réalité”, assure Nicolas Vellas, cofondateur et président de cette société basée à Villeneuve-d’Ascq (Nord).Associé à Christophe Gaquière, qui était le directeur de sa thèse dans le domaine des hyperfréquences, M. Vellas a créé en 2004 cette entreprise initialement spécialisée dans la microélectronique, et désormais à la pointe de la lutte anti-drones, contre lesquels elle développe détecteurs et brouilleurs.Dans ce domaine, l’Europe “a laissé partir des technologies aux Etats-Unis ou en Asie” qu’elle n’aurait pas dû abandonner, et a en conséquence “une forme de dépendance à des fournisseurs américains ou asiatiques”, déplore M. Vellas.Chez MC2, “du composant électronique jusqu’au système, on maîtrise vraiment toute la chaîne de l’informatique, tout ce qui est système embarqué, tout ce qui est mécanique, électronique, hyperfréquence, etc.”, énumère-t-il.”Tout ça est maîtrisé en interne. Et c’est ça qui fait notre force”, assure l’entrepreneur, avant de souligner, dans un sourire: “Le contexte géopolitique actuel nous donne raison”.- “Bulle de protection” -MC2 Technologies compte près d’une centaine de salariés, contre une quinzaine en 2015. Une expansion rapide qui a déjà obligé la société à déménager plusieurs fois ces dernières années, pour agrandir ses locaux.Ses “fusils” brouilleurs de drones NEROD RF, des armes semblant tout droit sortir d’un épisode de Star Wars, ont été utilisés pour la sécurisation de grands événements tels que le 14-Juillet et les JO de Paris-2024.L’entreprise fabrique aussi de gros équipements comme son MAJES, imposant brouilleur de drones de près de 2 mètres de haut pour plus de 400 kgs, qui peut aussi fonctionner en réseau avec plusieurs unités.De quoi “permettre de générer une bulle de protection de plusieurs kilomètres autour d’un site sensible à défendre” tel qu’un “palais présidentiel, une base militaire, un aéroport, un stade”, selon Alexandre Massonnet, responsable commercial chez MC2.Les technologies anti-drones sont devenues “absolument indispensables”, relève Léo Péria-Peigné, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (Ifri).Trois ans après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, “le drone est partout, tout le temps, dans tous les domaines et, surtout, le drone est maintenant un outil consommable”, souligne ce chercheur.L’armée française ne compte actuellement que quelques milliers de drones dans ses équipements, quand les Ukrainiens en ont utilisé plus d’un million et demi l’an passé et comptent en utiliser 4,5 millions cette année pour faire face à la Russie.- “Six semaines” de développement -L’explosion de l’usage du drone s’est accompagnée d’une accélération du cycle de développement. “Il y a 15 ou 20 ans”, ces cycles “étaient de plusieurs années”, rappelle Nicolas Vellas. En Ukraine, leur durée est à présent de “six semaines”, selon Léo Péria-Peigné.MC2, qui réalise déjà 85% de ses ventes sur le marché de la défense, se dit prêt à tripler voire quadrupler sa production, et à passer d’un chiffre d’affaires actuel d’environ 15 millions d’euros à 50 millions d’euros, sur fond de la volonté affichée par la France et l’Europe de se réarmer massivement.Mais le développement des dispositifs anti-drones en France est ralenti par un coût bien plus élevé qu’en Russie. Entre ce que produit MC2 Technologies et ce qui peut se faire là-bas, “vous pouvez avoir un facteur 10 sur le coût”, reconnaît Nicolas Vellas.Il y a aussi des contraintes normatives, et la rareté des exercices lors desquels MC2 peut faire tester ses technologies. “Si on veut faire des essais de nos équipements, on doit le faire dans le cadre d’exercices organisés par les autorités régaliennes” telles que l’armée et la police, explique Nicolas Vellas.”En six mois de temps, il n’y a eu qu’une (fenêtre)”, regrette-t-il. “Il aurait fallu en faire dix”.

Dans le Nord, la lutte anti-drones est synonyme de “made in France”

“Le contexte géopolitique actuel nous donne raison”: près de Lille, l’entreprise MC2 Technologies, spécialisée dans la lutte anti-drones, revendique une maîtrise totale de sa production, un avantage dans une Europe “très dépendante des technologies américaines et asiatiques”.”Quand on dit qu’on est souverain dans nos technologies, qu’on maîtrise vraiment toute la chaîne de valeur, c’est une réalité”, assure Nicolas Vellas, cofondateur et président de cette société basée à Villeneuve-d’Ascq (Nord).Associé à Christophe Gaquière, qui était le directeur de sa thèse dans le domaine des hyperfréquences, M. Vellas a créé en 2004 cette entreprise initialement spécialisée dans la microélectronique, et désormais à la pointe de la lutte anti-drones, contre lesquels elle développe détecteurs et brouilleurs.Dans ce domaine, l’Europe “a laissé partir des technologies aux Etats-Unis ou en Asie” qu’elle n’aurait pas dû abandonner, et a en conséquence “une forme de dépendance à des fournisseurs américains ou asiatiques”, déplore M. Vellas.Chez MC2, “du composant électronique jusqu’au système, on maîtrise vraiment toute la chaîne de l’informatique, tout ce qui est système embarqué, tout ce qui est mécanique, électronique, hyperfréquence, etc.”, énumère-t-il.”Tout ça est maîtrisé en interne. Et c’est ça qui fait notre force”, assure l’entrepreneur, avant de souligner, dans un sourire: “Le contexte géopolitique actuel nous donne raison”.- “Bulle de protection” -MC2 Technologies compte près d’une centaine de salariés, contre une quinzaine en 2015. Une expansion rapide qui a déjà obligé la société à déménager plusieurs fois ces dernières années, pour agrandir ses locaux.Ses “fusils” brouilleurs de drones NEROD RF, des armes semblant tout droit sortir d’un épisode de Star Wars, ont été utilisés pour la sécurisation de grands événements tels que le 14-Juillet et les JO de Paris-2024.L’entreprise fabrique aussi de gros équipements comme son MAJES, imposant brouilleur de drones de près de 2 mètres de haut pour plus de 400 kgs, qui peut aussi fonctionner en réseau avec plusieurs unités.De quoi “permettre de générer une bulle de protection de plusieurs kilomètres autour d’un site sensible à défendre” tel qu’un “palais présidentiel, une base militaire, un aéroport, un stade”, selon Alexandre Massonnet, responsable commercial chez MC2.Les technologies anti-drones sont devenues “absolument indispensables”, relève Léo Péria-Peigné, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (Ifri).Trois ans après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, “le drone est partout, tout le temps, dans tous les domaines et, surtout, le drone est maintenant un outil consommable”, souligne ce chercheur.L’armée française ne compte actuellement que quelques milliers de drones dans ses équipements, quand les Ukrainiens en ont utilisé plus d’un million et demi l’an passé et comptent en utiliser 4,5 millions cette année pour faire face à la Russie.- “Six semaines” de développement -L’explosion de l’usage du drone s’est accompagnée d’une accélération du cycle de développement. “Il y a 15 ou 20 ans”, ces cycles “étaient de plusieurs années”, rappelle Nicolas Vellas. En Ukraine, leur durée est à présent de “six semaines”, selon Léo Péria-Peigné.MC2, qui réalise déjà 85% de ses ventes sur le marché de la défense, se dit prêt à tripler voire quadrupler sa production, et à passer d’un chiffre d’affaires actuel d’environ 15 millions d’euros à 50 millions d’euros, sur fond de la volonté affichée par la France et l’Europe de se réarmer massivement.Mais le développement des dispositifs anti-drones en France est ralenti par un coût bien plus élevé qu’en Russie. Entre ce que produit MC2 Technologies et ce qui peut se faire là-bas, “vous pouvez avoir un facteur 10 sur le coût”, reconnaît Nicolas Vellas.Il y a aussi des contraintes normatives, et la rareté des exercices lors desquels MC2 peut faire tester ses technologies. “Si on veut faire des essais de nos équipements, on doit le faire dans le cadre d’exercices organisés par les autorités régaliennes” telles que l’armée et la police, explique Nicolas Vellas.”En six mois de temps, il n’y a eu qu’une (fenêtre)”, regrette-t-il. “Il aurait fallu en faire dix”.

L’Espagne portera ses dépenses militaires à 2% du PIB dès cette année, selon Sánchez

Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a annoncé mardi que les dépenses militaires de son pays atteindraient dès cette année le seuil de 2% de son produit intérieur brut, comme le demande avec insistance l’Otan.M. Sánchez a fait cette annonce, qui traduit une brusque accélération du calendrier qu’il envisageait jusqu’à maintenant, à l’issue d’un conseil des ministres au cours duquel son gouvernement a adopté un plan d’investissements d’un montant de 10,47 milliards d’euros.Jusqu’à maintenant, il avait seulement évoqué l’horizon 2029 pour porter les dépenses dans le secteur de la défense à 2% de la richesse nationale, malgré les pressions croissantes de l’administration américaine de Donald Trump sur ses alliés européens et celles de l’Otan.”Il est indispensable que nous respections les objectifs d’investissement qu’exigent nos partenaires”, a déclaré M. Sánchez à la presse lors d’une longue présentation du plan, confirmant indirectement que ces pressions extérieures avaient atteint leur but.Il a indiqué que ce plan serait transmis dès mercredi à Bruxelles “pour que ses bases techniques et budgétaires soient évaluées par l’UE et par l’Otan”.”Avec le plan que nous présentons aujourd’hui (mardi), l’Espagne respectera cette année l’objectif des 2% du produit intérieur brut pour son budget en matière de sécurité et de défense”, a-t-il dit, le répétant même une deuxième fois.- “Un membre fiable de l’Otan” -L’Espagne, a-t-il proclamé, entend ainsi “consolider (sa place) comme un membre central et fiable de l’UE et de l’Alliance atlantique”.Il a rappelé que les dépenses de Madrid en matière de défense représentaient seulement 1,4% en 2024 (et 0,9% lors de son arrivée au pouvoir, en 2018) et précisé que ces nouveaux investissements porteraient ces dépenses à plus de 33 milliards d’euros.En mars, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, avait créé un profond embarras à Madrid en affirmant que le gouvernement espagnol s’était engagé à atteindre les 2% avant l’été, ce qui avait amené Madrid à rappeler que son objectif était de parvenir à ce seuil d’ici à 2029, sans plus de précision.”Je salue l’annonce d’un objectif de 2% plus rapide. Pour assurer notre sécurité, nous devons tous accroître nos investissements dans la défense et bâtir une Otan plus forte, plus juste et plus redoutable”, a réagi mardi soir M. Rutte sur X.Atteindre ce seuil de 2% du PIB était d’autant plus difficile politiquement que le partenaire du Parti socialiste au sein du gouvernement minoritaire de M. Sánchez est une plateforme de gauche radicale, Sumar, farouchement opposée à tout accroissement des dépenses militaires.Selon la presse espagnole, les ministres membres de Sumar se sont opposés à ce plan durant le conseil des ministres, qualifiant cette hausse du budget militaire d'”exorbitante”.- Pas d’impact sur le budget social -Face à ces critiques, M. Sánchez a souligné que “moins du cinquième” des nouveaux investissements (19%) “seront destinés à l’achat d’armement dans le sens le plus traditionnel du terme”, alors que près du tiers (31%) seront utilisés pour améliorer les capacités de l’Espagne dans le domaine de la cyber-sécurité.Surtout, une part importante du plan (17%) servira à “renforcer les capacités à double utilisation” des Forces armées espagnoles dans la lutte contre les désastres naturels commes les incendies ou les inondations, de plus en plus fréquents et de plus en plus graves en raison du changement climatique.On ne savait pas mardi si l’UE et l’Otan accepteraient de comptabiliser ce type de dépenses au titre du budget de la défense, comme Madrid le réclame afin d’arriver plus facilement aux 2%.M. Sánchez a aussi assuré que ces investissements se feraient “sans augmenter les impôts, sans toucher à un centime des investissements de l’Etat dans les dépenses sociales et sans augmenter le déficit public”.Une partie du financement, a-t-il dit, proviendra d’une “réorientation” des fonds européens “Next Generation”, le plan de relance élaboré en 2020 par la Commission européenne pour combattre les effets de la pandémie.En outre, il a assuré que 87% des investissements se feraient dans des entreprises espagnoles réparties dans toutes les régions du pays.A l’en croire, ces investissements entraîneront une augmentation du PIB comprise entre 0,4 et 0,7% et permettront la création de près de 100.000 emplois (36.000 directs et quelque 60.000 indirects).M. Sánchez a enfin confirmé que le plan ne serait pas soumis au vote des députés, ce qui a ulcéré l’opposition de droite.

Rubio dévoile une vaste restructuration du département d’Etat

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a révélé mardi un projet de refonte du département d’Etat, accusé d’être pléthorique et de ne pas être conforme aux objectifs idéologiques de l’administration de Donald Trump, suppressions d’emplois et de missions à l’appui.L’appareil diplomatique américain est depuis longtemps la bête noire des conservateurs, qui veulent une administration davantage centrée sur la défense des intérêts américains et moins sur l’avancement de valeurs qualifiées de progressistes à travers le monde.”Dans sa forme actuelle, le ministère est boursouflé, bureaucratique, incapable de remplir sa mission diplomatique essentielle dans cette nouvelle ère de compétition entre grandes puissances”, a déclaré le secrétaire d’Etat dans un communiqué. La réorganisation prévoit entre autres la suppression d’une division s’occupant de la “sécurité des civils, de la démocratie et des droits humains”.Elle sera remplacée par une instance chargée de la “coordination pour l’aide étrangère et les affaires humanitaires” qui doit absorber ce qu’il reste de l’USAID, l’agence pour le développement qui gérait un budget représentant près de la moitié de l’aide humanitaire dans le monde, désormais réduite à peau de chagrin par l’administration Trump. – “Agile” -La nouvelle instance comprend un bureau chargé “de la démocratie, des droits humains et de la liberté religieuse” en remplacement d’un bureau qui traitait entre autres du droit du travail à travers le monde.Ce dernier était “devenu une plateforme de militants de gauche afin de mener des vendettas contre les dirigeants +anti-woke+ dans des pays comme la Pologne, la Hongrie ou le Brésil”, a écrit Marco Rubio dans un texte publié sur la plateforme Substack.Disparu aussi dans le projet de réorganisation un bureau qui rassemblait des preuves sur les crimes de guerre en Ukraine et ailleurs, ainsi qu’un autre qui travaillait à la prévention des exactions.La position d’envoyé spécial pour le changement climatique a aussi été supprimée.La fermeture d’un bureau ne signifie pas que ses tâches ne seront plus effectuées, a néanmoins déclaré la porte-parole du département d’Etat Tammy Bruce, mais qu’elle seront réalisées “de manière plus rapide et agile”.- “Grave” inquiétude démocrate -L’opposition démocrate dénonce cette réforme et accuse Marco Rubio de manquer de transparence et de céder du terrain face au rival chinois, qui est passé devant les Etats-Unis en nombre de postes diplomatiques à travers le monde.Le projet “ne porte pas vraiment sur l’optimisation du département d’Etat, mais en réalité sur la liquidation du soft power américain, dont notre défense des droits humains et de la démocratie dans le monde”, regrette Gregory Meeks, le plus haut démocrate de la Commission des affaires étrangères de la chambre des représentants. Le sénateur Brian Schatz, chargé de suivre le budget du département d’Etat pour le groupe démocrate du Sénat, évoque lui de “graves inquiétudes sur la capacité des Etats-Unis à exercer leur leadership mondial” avec cette réforme.Marco Rubio a partagé sur X un article affirmant que le nombre de bureaux au sein du département d’Etat allait passer de 734 à 602, et que les adjoints du secrétaire d’Etat devront proposer d’ici un mois des plans pour réduire de 15% les effectifs dont ils sont chargés.Des chiffres qui semblent “corrects”, selon un haut responsable du ministère qui a parlé à la presse. Il a déclaré que la suppression de postes n’impliquerait pas forcément des licenciements, et que le plan serait discuté au Congrès et avec les employés dans les prochains mois afin de finaliser la réorganisation.Celle-ci est cependant moins brutale que ce que laissait présager d’autres versions initialement envisagées.

US State Department to cut positions, rights offices

President Donald Trump’s top diplomat Marco Rubio on Tuesday unveiled a restructuring of the US State Department that will cut positions and scale back human rights offices, saying the “bloated” organization was ideologically out of sync with the administration.Rubio billed the plan as a major shake-up in the State Department, long a bete noire for many US conservatives, although the outline was less drastic than drafts that have circulated — including one of which would have virtually wiped out day-to-day diplomacy in Africa.”The Department is bloated, bureaucratic and unable to perform its essential diplomatic mission in this new era of great-power competition,” Rubio said in a statement, referring to US rivalry with China.”The sprawling bureaucracy created a system more beholden to radical political ideology than advancing America’s core national interests.”One key change will be eliminating a division in charge of “civilian security, democracy and human rights.”It will be replaced by a new office of “coordination for foreign assistance and humanitarian affairs,” which will absorb functions of the US Agency for International Development — gutted at the start of the Trump administration with the elimination of more than 80 percent of programs.The new office will oversee a bureau on “democracy, human rights and religious freedom” — a shift from the current “democracy, human rights and labor,” which included advocacy of workers’ rights overseas.Previous administrations from both major US parties had separate envoys in charge of religious freedom, a position now being merged.In an opinion piece, Rubio aired grievances about previous work within the bureau including its unsuccessful push internally to restrict weapons sales to Israel on human rights grounds.”The Bureau of Democracy, Human Rights and Labor became a platform for left-wing activists to wage vendettas against ‘anti-woke’ leaders in nations such as Poland, Hungary and Brazil, and to transform their hatred of Israel into concrete policies such as arms embargoes,” he wrote in the piece on Substack.- ‘Eviscerating American soft power’ -The restructuring formalizes the end of a special envoy on climate, which had been a senior position under Trump’s predecessor Joe Biden.The plan newly eliminates an office on war crimes, whose recent work has included documenting Russia’s treatment of civilians in Ukraine. Rubio’s outline also gets rid of the Office of Conflict and Stabilization Operations, whose activities have included a task force that tries to prevent atrocities overseas before they happen.State Department spokeswoman Tammy Bruce said that the end of offices did not necessarily mean their functions would end and that their areas of focus “could be implemented in a better, more nimble, faster way.”Lawmakers of the rival Democratic Party accused Rubio, a former senator, of a lack of transparency and of ceding ground to China, which has topped the United States globally in the number of diplomatic missions.”These potentially sweeping changes have less to do with streamlining the State Department and more to do with eviscerating American soft power, including our values-driven defense of human rights and democracy globally,” said Representative Gregory Meeks, the top Democrat on the House Foreign Affairs Committee.Brandon Wu of anti-poverty group ActionAid USA said that Rubio’s plan was “part of an unhinged crusade against perceived ‘woke’ policies and practices, not a coherent plan for reform.”Rubio reposted an article from the online outlet The Free Press that said the State Department will reduce overall offices from 734 to 602.Under secretaries will be asked to come up with plans within 30 days to reduce personnel by 15 percent, it said, cuts that are significant but below those at a number of federal agencies.A senior State Department official, asked about the figures, said they sounded “correct” but that some positions may be eliminated without laying people off.”There will not be stories or images of people carting their belongings out of the building today,” the official told reporters on condition of anonymity.

Liban: deux morts dans des raids israéliens, dont un chef d’un groupe islamiste

Des frappes israéliennes au Liban ont fait mardi deux morts, dont un chef d’un groupe islamiste libanais allié au Hamas palestinien, la Jamaa islamiya, selon ce groupe et l’armée israélienne.Israël vise régulièrement le territoire libanais malgré un cessez-le-feu avec le Hezbollah, en vigueur depuis le 27 novembre.Selon la Défense civile libanaise, “un drone israélien a visé une voiture” près de la ville côtière de Damour, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth, et les secouristes ont extrait un mort du véhicule.La Jamaa islamiya a annoncé dans un communiqué la mort de Hussein Atoui, un “professeur d’université”, dans une frappe de drone israélien qui “a visé sa voiture alors qu’il se rendait mardi matin vers son travail à Beyrouth”.Une source de sécurité libanaise a indiqué à l’AFP que Hussein Atoui était un responsable des Forces al-Fajr, la branche armée de la Jamaa islamiya. Ce groupe libanais est étroitement lié au mouvement islamiste palestinien Hamas et allié au Hezbollah.Hussein Atoui avait déjà été ciblé par Israël lors de sa guerre contre le Hezbollah, selon la source.Un photographe de l’AFP a vu sur les lieux de la frappe la carcasse calcinée de la voiture visée, le périmètre étant bouclé par l’armée libanaise, tandis que la police scientifique inspectait les lieux.L’armée israélienne a confirmé avoir “éliminé Hussein Atoui, un important terroriste de la Jamaa islamiya, également affilié à l’organisation terroriste Hamas au Liban”.La Jamaa islamiya a revendiqué des attaques contre Israël depuis le sud du Liban dans les premiers mois du conflit qui a éclaté en octobre 2023 entre le Hezbollah et ses alliés et Israël, avant de dégénérer en guerre ouverte en septembre 2024.- “Tirs de roquettes” -L’armée israélienne a ajouté que Atoui était notamment “impliqué dans la planification et l’exécution” d’attaques contre des soldats israéliens, “des tirs de roquettes” et des “tentatives d’infiltration en territoire israélien”.Quelques heures plus tard, le ministère libanais de la Santé a annoncé qu’une frappe israélienne dans le sud du Liban avait fait un mort dans la localité de Hanniyeh, dans le district de Tyr, “un commandant du Hezbollah”, selon l’armée israélienne.Le Hamas a dénoncé dans un communiqué la “frappe criminelle sioniste” qui a tué Hussein Atoui, et a présenté ses condoléances à la direction de la Jamaa islamiya.Le Hezbollah a également condamné la frappe, sans confirmer si l’un de ses membres avait été tué dans la deuxième attaque. Le Hezbollah affirme respecter le cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre 2024. Depuis, des tirs de roquettes ont visé Israël à deux reprises en mars depuis le Liban, sans être revendiqués.L’armée libanaise a annoncé la semaine dernière avoir arrêté plusieurs Libanais et Palestiniens à l’origine de ces tirs, parmi lesquels trois membres du Hamas, selon un responsable de la sécurité.En dépit du cessez-le-feu, Israël mène de son côté régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah. Ces frappes ont fait au moins 190 morts au Liban depuis fin novembre, selon les autorités libanaises. L’ONU a déclaré la semaine dernière qu’au moins 71 civils figuraient parmi les victimes.Dimanche, Israël a annoncé avoir tué deux cadres de la formation pro-iranienne dans une série de frappes aériennes.Au début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas sur le sol israélien, le Hezbollah a tiré des roquettes sur Israël, en soutien au mouvement palestinien.Â