Pour Bayrou, les attaques contre les prisons sont une réaction à la loi narcotrafic

Les attaques “intolérables” perpétrées contre des prisons ou leurs personnels montrent que les mesures carcérales “plus sévères” annoncées pour les narcotrafiquants les plus dangereux “touchent juste”, a estimé mercredi François Bayrou en visite auprès d’agents pris pour cible.Le Premier ministre s’est rendu au Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, après des tirs d’arme à feu et des jets de cocktails Molotov sur un lotissement situé sur la ville voisine de Villefontaine, où résident certains des agents de cette prison.Au delà de cette attaque, “65 faits” d’agressions ou dégradations ont été commis depuis 10 jours contre des centres pénitentiaires et leurs agents, a indiqué dans la matinée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui accompagnait M. Bayrou au côté de son homologue de la Justice Gérald Darmanin.”Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste”, a déclaré le Premier ministre devant la presse, en évoquant des “réseaux” qui se “croyaient en situation d’impunité” et “tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison”.Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer des quartiers de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l’été 100 de ces criminels.Cette visite vise aussi à “montrer au personnel pénitentiaire qu’on est avec eux”, a poursuivi M. Bayrou, “parce qu’ils sont en première ligne (…) parce qu’ils sont notre dernier recours.”-“Intimidation”-Face à la “volonté d’intimidation” derrière des attaques “sans doute coordonnées”, le Premier ministre a annoncé que les agents qui le souhaitent pourraient “avoir une surveillance” de leur domicile.”Personne n’est en sécurité”, a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat une représentante locale de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP). “J’ai accepté le danger en m’engageant dans la pénitentiaire. Mais je ne m’étais pas engagée à mettre en danger ma famille.” Pour elle, “la seule” avancée à l’heure actuelle, c’est “la mise en place de forces de l’ordre sur les débuts et fins de service des agents pour les sécuriser.””Nous mettons le paquet” pour retrouver les auteurs de ces attaques, a pour sa part assuré Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. Selon lui, “125 enquêteurs sont mobilisés, avec l’appui de 30 autres de la police scientifique et technique” sous l’autorité du parquet national antiterroriste (PNAT), qui s’est saisi de 13 des attaques.”Il y avait au départ trois pistes: une piste ultra-gauche, une piste ingérence étrangère et un autre narcotrafic, des narcoracailles. Quand on voit la configuration des choses, quand on voit que ça vient juste après la loi narcotrafic… (…) Il y a un lien qui paraît assez évident”, a-t-il encore assuré.- Vinci visé -Depuis dix jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits, comme l’attaque à villefontaine, porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions font davantage penser à l’ultragauche, relève une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.Des dégradations par incendie ont ainsi été réalisées mardi matin sur les bâtiments d’une filiale du groupe Vinci construction, à Villeurbanne. L’inscription “pas de CRA Dijon, ni aucune prison, DDPF” a été laissée sur les lieux, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué mercredi soir être, “à ce stade”, “en lien étroit” avec le parquet de Lyon chargé de la procédure.Une revendication d’un groupe baptisé DDPF est arrivée par mail jeudi à l’AFP. “C’est pour dénoncer Vinci et toutes les autres entreprises qui gagnent de la thune en construisant des prisons où des milliers de gens sont maltraités”, écrit ce groupe en reprochant à cette filiale de participer à la construction d’un centre de rétention administrative (CRA) à Dijon.”Nous travaillons sur l’ensemble des pistes qui sont possibles, toutes vont être exploitées”, a souligné le procureur Olivier Christen, à la tête du Pnat, qui accompagnait les ministres à Saint-Quentin-Fallavier.

Pour Bayrou, les attaques contre les prisons sont une réaction à la loi narcotrafic

Les attaques “intolérables” perpétrées contre des prisons ou leurs personnels montrent que les mesures carcérales “plus sévères” annoncées pour les narcotrafiquants les plus dangereux “touchent juste”, a estimé mercredi François Bayrou en visite auprès d’agents pris pour cible.Le Premier ministre s’est rendu au Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, après des tirs d’arme à feu et des jets de cocktails Molotov sur un lotissement situé sur la ville voisine de Villefontaine, où résident certains des agents de cette prison.Au delà de cette attaque, “65 faits” d’agressions ou dégradations ont été commis depuis 10 jours contre des centres pénitentiaires et leurs agents, a indiqué dans la matinée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui accompagnait M. Bayrou au côté de son homologue de la Justice Gérald Darmanin.”Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste”, a déclaré le Premier ministre devant la presse, en évoquant des “réseaux” qui se “croyaient en situation d’impunité” et “tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison”.Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer des quartiers de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l’été 100 de ces criminels.Cette visite vise aussi à “montrer au personnel pénitentiaire qu’on est avec eux”, a poursuivi M. Bayrou, “parce qu’ils sont en première ligne (…) parce qu’ils sont notre dernier recours.”-“Intimidation”-Face à la “volonté d’intimidation” derrière des attaques “sans doute coordonnées”, le Premier ministre a annoncé que les agents qui le souhaitent pourraient “avoir une surveillance” de leur domicile.”Personne n’est en sécurité”, a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat une représentante locale de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP). “J’ai accepté le danger en m’engageant dans la pénitentiaire. Mais je ne m’étais pas engagée à mettre en danger ma famille.” Pour elle, “la seule” avancée à l’heure actuelle, c’est “la mise en place de forces de l’ordre sur les débuts et fins de service des agents pour les sécuriser.””Nous mettons le paquet” pour retrouver les auteurs de ces attaques, a pour sa part assuré Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. Selon lui, “125 enquêteurs sont mobilisés, avec l’appui de 30 autres de la police scientifique et technique” sous l’autorité du parquet national antiterroriste (PNAT), qui s’est saisi de 13 des attaques.”Il y avait au départ trois pistes: une piste ultra-gauche, une piste ingérence étrangère et un autre narcotrafic, des narcoracailles. Quand on voit la configuration des choses, quand on voit que ça vient juste après la loi narcotrafic… (…) Il y a un lien qui paraît assez évident”, a-t-il encore assuré.- Vinci visé -Depuis dix jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits, comme l’attaque à villefontaine, porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions font davantage penser à l’ultragauche, relève une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.Des dégradations par incendie ont ainsi été réalisées mardi matin sur les bâtiments d’une filiale du groupe Vinci construction, à Villeurbanne. L’inscription “pas de CRA Dijon, ni aucune prison, DDPF” a été laissée sur les lieux, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué mercredi soir être, “à ce stade”, “en lien étroit” avec le parquet de Lyon chargé de la procédure.Une revendication d’un groupe baptisé DDPF est arrivée par mail jeudi à l’AFP. “C’est pour dénoncer Vinci et toutes les autres entreprises qui gagnent de la thune en construisant des prisons où des milliers de gens sont maltraités”, écrit ce groupe en reprochant à cette filiale de participer à la construction d’un centre de rétention administrative (CRA) à Dijon.”Nous travaillons sur l’ensemble des pistes qui sont possibles, toutes vont être exploitées”, a souligné le procureur Olivier Christen, à la tête du Pnat, qui accompagnait les ministres à Saint-Quentin-Fallavier.

US Treasury chief says IMF, World Bank must be ‘fit for purpose’

The International Monetary Fund and the World Bank “must be made fit for purpose again,” US Treasury Secretary Scott Bessent said Wednesday, arguing the institutions should be promoting economic growth instead of social issues.Speaking on the sidelines of the organizations’ spring meetings in Washington, Bessent said the IMF devotes “disproportionate time” to climate change, gender, and other social topics.”The Trump Administration is eager to work with them — so long as they can stay true to their missions,” Bessent said, adding that the IMF should concentrate on global monetary cooperation and financial stability.The World Bank, he said, should focus on core functions like helping developing countries grow their economies, lower poverty and boost private investment.Bessent’s comments come amid concerns that Washington might pull back from the fund and the bank.In a briefing with reporters after his speech Wednesday, Bessent said that he has had meetings with IMF chief Kristalina Georgieva and World Bank President Ajay Banga, and that his remarks on Wednesday were “not a surprise for them.””I think that they are good leaders, and I hope that they will earn the confidence of the administration in the coming months through their actions,” Bessent added.While the IMF and World Bank serve critical roles in the global economy, “under the status quo, they are falling short,” Bessent said in his speech.He added that they “must step back from their sprawling and unfocused agendas.”Bessent called on the IMF to be tougher with borrowers, saying the fund “has no obligation to lend to countries that fail to implement reforms.””Economic stability and growth should be the markers of the IMF’s success — not how much money the institution lends out,” he said.An IMF spokesperson told reporters that the fund looks forward to furthering engagement with the US government.On the World Bank, Bessent said the group should also “no longer expect blank checks for vapid, buzzword-centric marketing accompanied by half-hearted commitments to reform.”He noted that the bank could use resources more efficiently by helping emerging countries boost energy access, saying they should focus on “dependable technologies” rather than seeking out “distortionary climate finance targets.”This could mean investing in gas and other fossil fuel-based energy production, he said. He also lauded the bank’s recent efforts toward removing restrictions on support for nuclear energy.He urged for “graduation timelines” too, calling it “absurd” for China to still be considered a developing country.Bessent said he was not concerned about the IMF slashing its US growth outlook.He expects greater clarity on tariffs around the third quarter of the year, and said effects of deregulation should also begin kicking in around the same time.

Marguerite Bérard, première française à la tête d’une grande banque européenne

Marguerite Bérard a été nommée mercredi à la tête de la la banque néerlandaise ABN Amro, une première pour une dirigeante française, après un parcours sans faute dans les cabinets ministériels et les comités exécutifs de deux géants bancaires français, BPCE et BNP Paribas.”Je suis honorée de me voir confier la responsabilité de diriger la banque dans les années à venir”, a déclaré Mme Bérard dans un communiqué, à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires de la banque, qui avait la charge d’entériner son arrivée.Cette prise de fonction survient un peu plus d’un an après son départ surprise de la direction du réseau France de BNP Paribas, possible tremplin vers le premier cercle du pouvoir de la plus grosse banque européenne, aujourd’hui uniquement composé d’hommes.”Elle avait déjà fait cinq ans dans un business pas facile où elle n’avait pas démérité”, se souvient une collaboratrice, “je pense qu’elle a dû aspirer à faire autre chose, ne serait-ce que pour être dans la course à la succession” du directeur général Jean-Laurent Bonnafé, en place depuis 2011.Problème, le poste était loin d’être vacant. Marguerite Bérard le comprend et quitte BNP Paribas en mars 2024, du jour au lendemain.Née le 31 décembre 1977 à Paris dans une famille d’énarques, d’une mère banquière et d’un père préfet, Marguerite Bérard s’inscrit dans la tradition familiale en rejoignant l’école de la haute fonction publique en 2002, après un passage à Sciences Po et un master à l’université américaine de Princeton.Elle sort major de la célèbre promotion “Léopold Sédar Senghor”, coiffant au passage un certain Emmanuel Macron.- “Mains dans le cambouis” -Libérale, Marguerite Bérard intègre l’inspection des finances et se met au service du candidat Nicolas Sarkozy avant de devenir conseillère à l’Élysée entre 2007 et 2010 puis directrice de cabinet du ministre du Travail d’alors, Xavier Bertrand.Bosseuse et déterminée selon ses proches, elle regrettera cependant quelques années plus tard avoir “sacrifié” des moments avec ses proches à cause de ses horaires de travail.La victoire de François Hollande en 2012 la propulse dans le privé: elle entre par la grande porte chez BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, en qualité de directrice générale adjointe en charge entre autres de la stratégie.Elle bascule en 2019 chez BNP Paribas pour diriger la banque commerciale en France, pas aussi rentable que d’autres métiers du groupe et à l’infrastructure informatique vieillissante.Ces nouvelles fonctions l’obligent à “mettre les mains dans le cambouis”, se souvient un proche.Marguerite Bérard est “quelqu’un de profondément intelligent” qui “faisait partie des profils qui montaient dans la banque et dont on parlait beaucoup”, se souvient Angeles Garcia-Poveda, présidente du conseil d’administration de l’équipementier Legrand.- Nouvelles pages -Mme Bérard est restée discrète depuis son départ de BNP Paribas. On la dit concentrée sur l’apprentissage du néerlandais. Les défis ne manquent pas chez ABN Amro, seize ans après la nationalisation de la banque lors de la crise financière de 2008. Le gouvernement néerlandais a annoncé en octobre dernier son intention de réduire à environ 30% sa participation.Sa réussite “se joue beaucoup au pragmatisme et à la capacité à forger des compromis et des consensus”, avertit M. Vassy, directeur de Sciences Po et ancien ambassadeur aux Pays-Bas. Intarissable sur Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie en 2002 qu’elle a eu en cours à Princeton, Mme Bérard partage volontiers ses conseils de livres, de films, ou de recettes de cookies sur le réseau social Linkedin.Si un de ses proches loue sa fidélité en amitié et sa capacité à mener de multiples projets de fronts, il note aussi son ambition et lui reproche une proximité parfois surjouée et une approche transactionnelle des relations humaines, rarement désintéressée.Mère de deux enfants, Marguerite Bérard a publié en 2019 un ouvrage sur l’histoire de son grand-père, “Le siècle d’Assia”, ainsi que le thriller politico-financier “Oligarque”, en collaboration avec le patron de la banque Rothschild François Pérol, sous le pseudonyme de Elena B. Morozov.

Marguerite Bérard, première française à la tête d’une grande banque européenne

Marguerite Bérard a été nommée mercredi à la tête de la la banque néerlandaise ABN Amro, une première pour une dirigeante française, après un parcours sans faute dans les cabinets ministériels et les comités exécutifs de deux géants bancaires français, BPCE et BNP Paribas.”Je suis honorée de me voir confier la responsabilité de diriger la banque dans les années à venir”, a déclaré Mme Bérard dans un communiqué, à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires de la banque, qui avait la charge d’entériner son arrivée.Cette prise de fonction survient un peu plus d’un an après son départ surprise de la direction du réseau France de BNP Paribas, possible tremplin vers le premier cercle du pouvoir de la plus grosse banque européenne, aujourd’hui uniquement composé d’hommes.”Elle avait déjà fait cinq ans dans un business pas facile où elle n’avait pas démérité”, se souvient une collaboratrice, “je pense qu’elle a dû aspirer à faire autre chose, ne serait-ce que pour être dans la course à la succession” du directeur général Jean-Laurent Bonnafé, en place depuis 2011.Problème, le poste était loin d’être vacant. Marguerite Bérard le comprend et quitte BNP Paribas en mars 2024, du jour au lendemain.Née le 31 décembre 1977 à Paris dans une famille d’énarques, d’une mère banquière et d’un père préfet, Marguerite Bérard s’inscrit dans la tradition familiale en rejoignant l’école de la haute fonction publique en 2002, après un passage à Sciences Po et un master à l’université américaine de Princeton.Elle sort major de la célèbre promotion “Léopold Sédar Senghor”, coiffant au passage un certain Emmanuel Macron.- “Mains dans le cambouis” -Libérale, Marguerite Bérard intègre l’inspection des finances et se met au service du candidat Nicolas Sarkozy avant de devenir conseillère à l’Élysée entre 2007 et 2010 puis directrice de cabinet du ministre du Travail d’alors, Xavier Bertrand.Bosseuse et déterminée selon ses proches, elle regrettera cependant quelques années plus tard avoir “sacrifié” des moments avec ses proches à cause de ses horaires de travail.La victoire de François Hollande en 2012 la propulse dans le privé: elle entre par la grande porte chez BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, en qualité de directrice générale adjointe en charge entre autres de la stratégie.Elle bascule en 2019 chez BNP Paribas pour diriger la banque commerciale en France, pas aussi rentable que d’autres métiers du groupe et à l’infrastructure informatique vieillissante.Ces nouvelles fonctions l’obligent à “mettre les mains dans le cambouis”, se souvient un proche.Marguerite Bérard est “quelqu’un de profondément intelligent” qui “faisait partie des profils qui montaient dans la banque et dont on parlait beaucoup”, se souvient Angeles Garcia-Poveda, présidente du conseil d’administration de l’équipementier Legrand.- Nouvelles pages -Mme Bérard est restée discrète depuis son départ de BNP Paribas. On la dit concentrée sur l’apprentissage du néerlandais. Les défis ne manquent pas chez ABN Amro, seize ans après la nationalisation de la banque lors de la crise financière de 2008. Le gouvernement néerlandais a annoncé en octobre dernier son intention de réduire à environ 30% sa participation.Sa réussite “se joue beaucoup au pragmatisme et à la capacité à forger des compromis et des consensus”, avertit M. Vassy, directeur de Sciences Po et ancien ambassadeur aux Pays-Bas. Intarissable sur Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie en 2002 qu’elle a eu en cours à Princeton, Mme Bérard partage volontiers ses conseils de livres, de films, ou de recettes de cookies sur le réseau social Linkedin.Si un de ses proches loue sa fidélité en amitié et sa capacité à mener de multiples projets de fronts, il note aussi son ambition et lui reproche une proximité parfois surjouée et une approche transactionnelle des relations humaines, rarement désintéressée.Mère de deux enfants, Marguerite Bérard a publié en 2019 un ouvrage sur l’histoire de son grand-père, “Le siècle d’Assia”, ainsi que le thriller politico-financier “Oligarque”, en collaboration avec le patron de la banque Rothschild François Pérol, sous le pseudonyme de Elena B. Morozov.

Abbas urges Hamas to free Gaza hostages as Israeli strikes kill 25

Palestinian president Mahmud Abbas on Wednesday urged Hamas to free all hostages, saying keeping them provided Israel with “excuses” to attack Gaza, as rescuers recovered charred bodies from an Israeli strike.Israeli attacks killed at least 25 people across the besieged territory, while Germany, France and Britain urged Israel to end its aid blockade.Israel’s Gaza military campaign resumed on March 18, ending the ceasefire that had largely paused hostilities and saw the release of 33 hostages in exchange for around 1,800 Palestinian prisoners.Talks on a new ceasefire have so far failed been fruitless, and a Hamas delegation is in Cairo for renewed negotiations with Egyptian and Qatari mediators.”Hamas has given the criminal occupation excuses to commit its crimes in the Gaza Strip, the most prominent being the holding of hostages,” Abbas said in Ramallah, seat of the Palestinian Authority (PA) in the Israeli-occupied West Bank.”I’m the one paying the price, our people are paying the price, not Israel. My brother, just hand them over.””Every day there are deaths,” Abbas said.”You sons of dogs, hand over what you have and get us out of this” ordeal, he added, levelling a harsh Arabic epithet at Hamas.Senior Hamas official Bassem Naim called his remarks “insulting”.”Abbas repeatedly and suspiciously lays the blame for the crimes of the occupation and its ongoing aggression on our people,” he said.There have been deep political and ideological divisions between Abbas’s Fatah party and Hamas for nearly two decades.Abbas and the PA have often accused Hamas of undermining Palestinian unity, and Hamas has criticised the former for collaborating with Israel and cracking down on West Bank dissent.- ‘Charred bodies’ -Late Wednesday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu compared Hamas with “Nazis, like Hitler”.”They want to kill, to destroy all the Jews. They openly declare their intent to destroy the Jewish state, and that will not happen!” he said as Israel marked Holocaust Remembrance Day.Hamas’s armed wing the Ezzedine Al-Qassam Brigades had earlier released footage it said was of an Israeli hostage alive in Gaza. He identified himself as 48-year-old Omri Miran.His family in a statement decried “a moral failure for the State of Israel… We will continue to fight until Omri returns to us.”Israel continued to pound Gaza, with rescuers reporting at least 25 people killed Wednesday, including 11 in a strike on a school-turned-shelter.”The school was housing displaced people. The bombing sparked a massive blaze, and several charred bodies have since been recovered,” civil defence spokesman Mahmud Bassal said of the attack on Yaffa school in Gaza City’s Al-Tuffah neighbourhood.Israel’s military said it had “struck a gathering of terrorists operating within a Hamas and Islamic Jihad command and control centre” at the school.An AFP journalist reported seeing several bodies in white shrouds at Al-Shifa hospital’s morgue, where women wept over the body of a child.”We want nothing more than for the war to end, so we can live like people in the rest of the world,” said Khan Yunis resident Walid al-Najjar.- ‘No tools’ to retrieve bodies -Since the war began following Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, tens of thousands of displaced Gazans have sought refuge in schools.Aid agencies estimate that the vast majority of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced at least once.”We lack the necessary tools and equipment to carry out effective rescue operations or recover the bodies of martyrs,” Bassal said.On Tuesday, Israel’s military said it had targeted approximately 40 “engineering vehicles”, alleging they were used for “terror purposes”.Elsewhere in Gaza, further fatalities were reported Wednesday, including four in Israeli shelling of homes in eastern Gaza City, Bassal said.Since Israel’s campaign resumed, at least 1,928 people have been killed in Gaza, bringing the total death toll since the war erupted to at least 51,305, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Hamas’s attack on Israel that ignited the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Germany, France, and Britain on Wednesday called on Israel to stop blocking humanitarian aid into Gaza, warning of “an acute risk of starvation, epidemic disease and death”.”We urge Israel to immediately restart a rapid and unimpeded flow of humanitarian aid to Gaza in order to meet the needs of all civilians,” their foreign ministers said in a joint statement.

L’Inde menace et prend des mesures diplomatiques contre le Pakistan après l’attaque au Cachemire

Les autorités indiennes ont pris mercredi une série de mesures diplomatiques punitives contre le Pakistan, qu’elles accusent de “terrorisme transfrontalier” après une attaque meurtrière contre des touristes au Cachemire qui a fait 26 morts.Cet attentat a porté les relations entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire à leur pire niveau depuis des années, certains craignant que la salve diplomatique de New Delhi ne soit que la première d’une série de mesures, avec le risque potentiel d’une action militaire.Les mesures prises par l’Inde, comme la suspension d’un traité sur le partage de l’eau, la fermeture du principal poste frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de diplomates, interviennent un jour après que des hommes armés ont ouvert le feu dans un haut lieu touristique de la partie du Cachemire administrée par l’Inde, tuant 26 hommes.Mercredi, le ministre indien de la Défense a déclaré que “les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants seraient “traduits en justice”.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam.- “Terrorisme transfrontalier” -Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi soir.Le plus haut responsable du ministère indien des Affaires étrangères, Vikram Misri, a annoncé que “le traité de 1960 sur les eaux de l’Indus sera mis en suspens avec effet immédiat”, jusqu’à ce que “le Pakistan renonce de manière crédible et irrévocable à son soutien au terrorisme transfrontalier”.Cet traité répartit théoriquement l’eau entre les deux pays, mais il a donné lieu à de nombreux litiges. Islamabad craint depuis longtemps que l’Inde, qui est en amont, ne restreigne son accès à l’eau.L’Inde a déclaré qu’elle avait ordonné aux attachés de défense d’Islamabad et à d’autres responsables militaires pakistanais en poste à New Delhi de quitter le pays avant une semaine, et qu’elle retirerait du Pakistan ses conseillers en matière de défense, de marine et d’aviation.A Islamabad, le vice-Premier ministre Ishaq Dar a indiqué que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, composé de hauts responsables civils et militaires et convoqué en cas extrême, se réunirait jeudi “pour répondre au communiqué du gouvernement indien”.”Une réponse exhaustive sera donnée”, a annoncé dans la soirée sur une télévision locale Khawaja Asif, le ministre pakistanais de la Défense.L’Inde “veut sortir” du traité sur les eaux “depuis 15 ans, a-t-il accusé. “Elle estime qu’il n’est plus en sa faveur” et “veut utiliser cet incident que nous déplorons comme prétexte pour dénoncer ce traité”, a-t-il poursuivi.- “Risque de nouvelle crise”Depuis leur séparation en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés luttent depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan.New Delhi accuse Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce que le Pakistan dément.Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019″.Un important dispositif de sécurité a été déployé pour tenter de retrouver les assaillants.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, à une centaine de kilomètres au nord-est du lieu de l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté des blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”.Des témoins ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins vingt minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le journal The Indian Express, citant une survivante pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

L’Inde menace et prend des mesures diplomatiques contre le Pakistan après l’attaque au Cachemire

Les autorités indiennes ont pris mercredi une série de mesures diplomatiques punitives contre le Pakistan, qu’elles accusent de “terrorisme transfrontalier” après une attaque meurtrière contre des touristes au Cachemire qui a fait 26 morts.Cet attentat a porté les relations entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire à leur pire niveau depuis des années, certains craignant que la salve diplomatique de New Delhi ne soit que la première d’une série de mesures, avec le risque potentiel d’une action militaire.Les mesures prises par l’Inde, comme la suspension d’un traité sur le partage de l’eau, la fermeture du principal poste frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de diplomates, interviennent un jour après que des hommes armés ont ouvert le feu dans un haut lieu touristique de la partie du Cachemire administrée par l’Inde, tuant 26 hommes.Mercredi, le ministre indien de la Défense a déclaré que “les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants seraient “traduits en justice”.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam.- “Terrorisme transfrontalier” -Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi soir.Le plus haut responsable du ministère indien des Affaires étrangères, Vikram Misri, a annoncé que “le traité de 1960 sur les eaux de l’Indus sera mis en suspens avec effet immédiat”, jusqu’à ce que “le Pakistan renonce de manière crédible et irrévocable à son soutien au terrorisme transfrontalier”.Cet traité répartit théoriquement l’eau entre les deux pays, mais il a donné lieu à de nombreux litiges. Islamabad craint depuis longtemps que l’Inde, qui est en amont, ne restreigne son accès à l’eau.L’Inde a déclaré qu’elle avait ordonné aux attachés de défense d’Islamabad et à d’autres responsables militaires pakistanais en poste à New Delhi de quitter le pays avant une semaine, et qu’elle retirerait du Pakistan ses conseillers en matière de défense, de marine et d’aviation.A Islamabad, le vice-Premier ministre Ishaq Dar a indiqué que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, composé de hauts responsables civils et militaires et convoqué en cas extrême, se réunirait jeudi “pour répondre au communiqué du gouvernement indien”.”Une réponse exhaustive sera donnée”, a annoncé dans la soirée sur une télévision locale Khawaja Asif, le ministre pakistanais de la Défense.L’Inde “veut sortir” du traité sur les eaux “depuis 15 ans, a-t-il accusé. “Elle estime qu’il n’est plus en sa faveur” et “veut utiliser cet incident que nous déplorons comme prétexte pour dénoncer ce traité”, a-t-il poursuivi.- “Risque de nouvelle crise”Depuis leur séparation en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés luttent depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan.New Delhi accuse Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce que le Pakistan dément.Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019″.Un important dispositif de sécurité a été déployé pour tenter de retrouver les assaillants.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, à une centaine de kilomètres au nord-est du lieu de l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté des blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”.Des témoins ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins vingt minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le journal The Indian Express, citant une survivante pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

Les catholiques affluent à la basilique Saint-Pierre pour un hommage au pape

Des milliers de fidèles catholiques ont afflué mercredi à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Près de 20.000 personnes, selon le porte-parole du Vatican, ont piétiné des heures durant sur la place Saint-Pierre avant d’entrer dans la basilique du même nom où repose le cercueil du souverain pontife décédé lundi à 88 ans d’un AVC.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le défunt pape sous les ors de la plus grande église catholique au monde.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Le Vatican a reçu plus de 4.000 demandes d’accréditation pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique Saint-Pierre couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Le chef des plus de 1,4 milliard de catholiques repose dans son cercueil, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, jusqu’à 20H00 (18H00 GMT) vendredi, veille des funérailles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes de l’Eglise jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre jusqu’au dimanche 4 mai.Il est encore “impossible” de savoir combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky. Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), le président russe Vladimir Poutine ne fera pas le déplacement. Il sera représenté par sa ministre de la Culture.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.- Conclave -Après les obsèques, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs réunis en conclave pour choisir le successeur de François. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux, qui ont commencé à converger à Rome et se sont déjà vus à deux reprises pour fixer la date des funérailles et la période de deuil, se réuniront dans la Chapelle Sixtine et procéderont à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d’autres séries de scrutins sont organisées jusqu’à l’élection effective.