Tokyo stocks rise as BoJ holds rates steady
Japanese stocks rose Thursday as the central bank kept its key interest rates steady as expected, in thin trade with most Asian markets shut for the May 1 holiday.Tokyo’s main Nikkei 225 index closed 1.1 percent higher after the bank’s decision caused the yen to fall against the dollar, boosting Japanese exporters.Several markets were shut in Asia for holidays on Thursday, including in Hong Kong and mainland China.Among open indexes, Sydney edged up 0.2 percent while New Zealand jumped two percent.The Bank of Japan warned that trade tariffs are fuelling global economic uncertainty and revised down its growth forecasts for the world’s fourth-largest economy.US President Donald Trump has imposed hefty levies on trading partners and imports including steel and automobiles to rectify what he says are unfair trade imbalances.”Heightened uncertainties regarding policies including tariffs are likely to have a large impact on business and household sentiment around the world and on the global financial and capital markets,” the BoJ said.Its policy decision sent the yen lower, with one dollar buying 144.41 yen compared to 143.13 yen Thursday morning.”On the back of the US rally on Wednesday and strong earnings results from Microsoft and other US companies, major AI-related stocks including Advantest were bought across the board,” IwaiCosmo Securities said.”In the afternoon, the yen weakened… following the downward revision of the Bank of Japan’s Outlook Report and other factors, which led to a broadening of the rally.”Markets are looking ahead to Friday’s US jobs data for April, which will be the first tangible reading of economic conditions after the Trump administration’s sweeping April 2 tariffs — many of which have been suspended. Wall Street stocks opened sharply lower on Wednesday after US government data showed the economy shrank by an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, amplifying recession worries.But they moved gradually higher through the day, rising after mid-morning data showed personal spending in March topped estimates.As more companies pull back from earnings forecasts in the face of the uncertainty regarding US tariffs, tech giants Meta and Microsoft reported quarterly profits that were above expectations.Shares in Meta — which owns Facebook, Instagram and WhatsApp — rose more than four percent in after-market trades.”Strong earnings reports from US IT companies are expected to drive gains, led by the electronics sector,” strategist Takashi Ito of Nomura Securities told Bloomberg.- Key figures at around 0800 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.1 percent at 36,241.70 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: closed for holidayShanghai – Composite: closed for holidayEuro/dollar: DOWN at $1.1323 from $1.1342 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3314 from $1.3328Dollar/yen: UP at 144.32 yen from 143.18 yenEuro/pound: UP at at 85.01 pence from 84.97 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $57.50 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.02 percent at $60.44 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 40,669.36 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,494.85 (close)
Procès du “repas spécial” aux champignons en Australie: une victime “tordue” de douleur, selon son fils
Le mari d’une Australienne accusée d’avoir tué trois personnes dont ses beaux-parents en leur servant un “repas spécial” aux champignons vénéneux a déclaré jeudi, au deuxième jour du procès de la quinquagénaire, que son père était “tordu” de douleur avant de mourir.Erin Patterson doit répondre de trois meurtres et d’une tentative de meurtre dont le mobile est inconnu, lors de ce procès très suivi par les médias et qui doit durer six semaines dans l’Etat australien de Victoria (sud-est).A l’ouverture du procès mercredi, la quinquagénaire a plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation, sa défense affirmant qu’il s’agissait d’un “terrible accident”.En juillet 2023, la mère de famille avait organisé un déjeuner dans son village de Leongatha, dans le sud-est de l’Australie, au cours duquel elle avait servi à ses invités une spécialité de la cuisine anglaise à base de viande de bÅ“uf et de pâte feuilletée, mais avec des champignons vénéneux.Auditionné comme témoin à la Cour de justice de Morwell, à une centaine de kilomètres à l’est de Melbourne en Australie, Simon Patterson a raconté jeudi la rencontre avec ses parents à l’hôpital, après qu’ils ont été empoisonnés.”Papa était bien plus mal en point que maman. Il avait vraiment du mal”, a-t-il déclaré à la barre.”Il était couché sur le côté, recroquevillé”, a poursuivi M. Patterson, ajoutant que le visage de son père était “vraiment décoloré”.- “Mère dévouée” -Simon Patterson était séparé de l’accusée depuis 2015 et avait décliné l’invitation au repas.Il lui avait envoyé un SMS la veille pour lui dire qu’il ne se sentait pas “à l’aise” de s’y rendre.Elle l’avait exhorté à reconsidérer sa décision, disant qu’elle avait préparé un “repas spécial” et dépensé une “petite fortune” pour le filet de bÅ“uf.”J’espère que tu changeras d’avis”, indique l’un de ses messages, lu dans la salle d’audience.Elle avait prétendu souffrir d’un cancer et vouloir demander à ses invités leur avis sur la façon de l’annoncer à ses deux enfants.Des tests médicaux ont ensuite révélé qu’elle n’avait pas de cancer.Simon Patterson a confié que son père l’avait informé à l’hôpital, avant de décéder, de ce diagnostic, dont il n’avait pas entendu parler auparavant.Elle “s’entendait bien” avec son beau-père car ils “partageaient un amour de la connaissance et de l’apprentissage et un intérêt pour le monde”, selon lui.C’était également une “mère dévouée”. Malgré la séparation, ils ont maintenu de bons rapports, allant jusqu’à partir ensemble en vacances avec leurs enfants.A partir de 2022, la relation s’est cependant tendue et les conversations se sont principalement limitées à leurs obligations parentales.- L’accusée “a paniqué” -La procureure de la Couronne Nanette Rogers a accusé la veille Mme Patterson d’avoir “délibérément empoisonné” ses invités.Les quatre invités ont développé des diarrhées et des vomissements dans les douze heures suivant le repas et ont été transportés d’urgence à l’hôpital.L’autopsie des trois invités ainsi que des analyses sur le survivant avaient révélé qu’ils avaient été victimes d’un empoisonnement aux champignons vénéneux, a-t-elle indiqué.La police a retrouvé des restes du plat au domicile d’Erin Patterson, qui ont été analysés et contenaient des traces de champignons mortels.L’accusée a “paniqué” en apprenant que ses invités étaient malades et elle est aussi allée à l’hôpital, deux jours après le fatidique déjeuner, ne se sentant pas bien. Mais elle a refusé d’y être soignée et est repartie, selon la procureure, avant d’y retourner une seconde fois.La quinquagénaire aurait dit aux médecins qu’elle avait utilisé des champignons frais d’un supermarché et également des champignons séchés d’une épicerie asiatique – mais elle ne se souvenait pas laquelle.L’avocat d’Erin Patterson, Me Colin Mandy, a affirmé concernant cet empoisonnement qu'”elle ne l’a pas fait délibérément”.Une enquête du ministère de la Santé n’a pas permis de remonter jusqu’à la boutique vendant le type de champignons qu’elle a pu utiliser.
Kenya police say MP killing appears ‘premeditated’Thu, 01 May 2025 08:20:16 GMT
The killing of a Kenyan member of parliament, Charles Ong’ondo Were, in the capital Nairobi, appeared to have been targeted, police said.The MP was shot by a passenger on a motorbike late Wednesday as he was in a car on the major Ngong Road which runs through the capital, according to eyewitnesses cited in the …
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Avec “FIFA Rivals”, l’organisme mondial du foot revient dans le jeu vidéo
Deux ans après la disparition de son acronyme accolé au jeu de simulation de football le plus vendu au monde, la Fifa, la Fédération internationale, revient dans le jeu vidéo avec “FIFA rivals”, où des stars du ballon rond munies de supers pouvoirs se défient dans un titre téléchargeable gratuitement sur téléphone.Son lancement est annoncé pour l’été prochain mais il pourrait sortir avant la Coupe du monde des clubs, sous l’égide de la Fifa, qui débute le 14 juin aux États-Unis.L’entreprise américaine de création de jeux “Mythical Games est le développeur partenaire de FIFA Rivals”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’institution mondiale du football basée à Zurich, et Bacon Games, basé à Bogota, est “l’un des studios qui travaillent sur le produit”.”Vivez l’expérience d’un football mobile de style arcade au rythme effréné”, indique Mythical Games sur son site internet. “Dominez vos adversaires lors d’événements en direct et de tournois de ligue. Possédez des cartes de joueurs numériques exclusives à l’effigie de vos stars Fifa préférées. Activez le Super Mode pour libérer des bonus et des capacités qui changent la donne et surpassez vos adversaires”.”FIFA Rivals” est inspiré de “NFL Rivals”, jeu de football américain sur téléphone développé par Mythical Games en 2023.Dans “FIFA Rivals”, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Neymar, Kylian Mbappé ou même Zlatan Ibrahimovic ressemblent davantage à des personnages de dessins animés: jambes fines, poitrine proéminente, il font des sauts périlleux, s’entourent de flammes et décochent des tirs surpuissants dans un trait de lumière, comme on peut le voir sur une bande-annonce sur YouTube.Aucune recherche ici d’hyper réalisme comme dans les versions annuelles de la simulation de football d’Electronic Arts (EA), désormais nommées “EA Sports FC” après la fin en 2023 de la collaboration entre la Fifa et l’éditeur américain Electronic Arts.- “Actions de rêve” -Au terme d’une compétition qui l’a opposé pendant près de 20 ans à son rival Pro Evolution Soccer (PES), du japonais Konami, les jeux Fifa d’Electronic Arts ont fini par s’imposer comme l’une des marques les plus vendues de l’histoire du jeu vidéo, avec plus de 325 millions d’exemplaires depuis le premier épisode en 1993.Au moment de leur rupture, le New York Times a estimé que la saga avait généré plus de 20 milliards de dollars en près de 30 ans.Aujourd’hui, “EA Sports FC 25” continue de dominer le classement annuel des meilleurs ventes en France, avec plus de 1,5 million d’exemplaires vendus en 2024, devançant le blockbuster “Call of Duty: Black Ops 6”.A Bogota, le groupe de quadragénaires du studio de création Bacon Games sont experts en technologie, design et modèles 3D et donnent à FIFA Rivals des allures de dessin animé aux couleurs vives.Le jeu cherche “sa propre identité, nous ne voulons pas être un jeu de simulation, (…) mais nous ne voulons pas non plus être de l’autre côté du spectre des jeux plus fantaisistes”, explique à l’AFP Jairo Nieto, directeur exécutif de Bacon Games. Il estime que “FIFA Rivals” pourrait atteindre rapidement plus d’une dizaine de millions de téléchargements.”L’idée n’est pas d’atteindre un réalisme, mais plutôt une sorte d’abstraction des personnages” vedettes, explique Andrés Hernández, un artiste 3D de Bacon Games.C’est un jeu vidéo qui “combine deux choses très (chouettes): des joueurs de la vie réelle, des championnats de la vie réelle, mais qui réalisent des actions de rêve”, explique Juan Duque, en charge de créer numériquement les mouvements de ces footballeurs aux allures de superhéros.Hasard du calendrier, un autre jeu de foot, développé par le studio français Sloclap, doit également voir le jour le 19 juin. Prévu sur PC, Xbox Series et Playstation 5, “Rematch” partage le style graphique haut en couleurs de “FIFA Rivals” mais propose de n’incarner qu’un joueur sur la pelouse dans des matches à 5 contre 5 mettant l’accent sur la vitesse et les gestes techniques.
Les immatriculations de Tesla continuent de s’effondrer en France en avril
Les immatriculation de Tesla ont continué de chuter en France en avril, avec une baisse de près de 60% par rapport au même mois il y a un an, dans un marché des voitures électriques qui stagne.En pleine modernisation de sa gamme mais potentiellement freiné aussi par l’image de son patron Elon Musk, le constructeur américain de voitures électriques a vu ses immatriculations en France baisser de 59% en avril, et de 44% depuis le début de 2025, avec 7.556 véhicules écoulés.L’ensemble du marché des voitures neuves a accusé un repli de 5,64%, moins important que le mois précédent (-14,5%), avec 139.000 voitures immatriculées, selon les chiffres publiés jeudi par la Plateforme automobile (PFA). “On est sur un niveau préoccupant de marché qui est très bas par rapport à la période pré-Covid”, a commenté à l’AFP Nicolas Le Bigot, directeur général par intérim de PFA.”Dans un contexte d’incertitude économique, les Français consomment moins, ils épargnent. Tout cela est amplifié par des incertitudes liées à la guerre commerciale que Trump a livrée à l’ensemble des pays de la planète, avec des droits de douane qui engendrent des impacts macro-économiques importants au plan financier mondial et touchent aussi la confiance des ménages”, ajoute-t-il.Le repli touche notamment Stellantis (-12% sur un an). Le groupe Renault reprend, lui, des couleurs (+2%) et dépasse Stellantis en termes de volume (39.000 voitures immatriculées en avril contre 33.786).Le numéro trois, Volkswagen, recule de 8,5%, freiné par la marque Seat.”Tout baisse, et dans cet ensemble qui baisse, on a une part de marché des véhicules électriques qui stagne à environ 18%”, a poursuivi Nicolas Le Bigot.100.000 voitures électriques ont été immatriculées en France sur les quatre premiers mois de l’année, soit 5.000 de moins que pour la même période l’an dernier. “Cela ne va pas dans le bon sens”, souligne Nicolas Le Bigot.Selon la plateforme AAA Data, “les particuliers continuent à bouder les électriques” dont les ventes s’effondrent de 44% sur le mois.  A l’inverse de Tesla, plusieurs marques affichent pourtant de fortes progressions sur cette motorisation dont Renault 5, largement en tête, note AAA. C’est aussi de nouveau le cas de celles du groupe Volkswagen (Volkswagen Skoda, Audi, Cupra et même Porsche), de Dacia, Citroën, Mercedes, Kia, Ford, Mini, BYD et DS.Â
Millions of children to suffer from Trump aid cuts
When he grows up, five-year-old Ahmad wants to be “stronger than Spider-Man”.But his dream clashes with a harsh reality — the Jordanian boy has a serious disability, and major US aid cuts mean he will likely miss out on vital care.Like him, millions of children around the world are suffering from the sweeping cuts ordered by US President Donald Trump.All are grappling with hardship in one form or other: war, crime, global warming, poverty, disease and more.Ahmad, who has a spinal malformation, cannot hold his torso upright and is paralysed from the waist down.The boy was receiving physiotherapy sessions from Handicap International “to strengthen his upper limbs and enable him, later on, to walk with crutches,” said his father, Mahmud Abdulrahman, a 30-year-old day labourer.Abdulrahman said the non-governmental organisation was also due to provide orthotics and prosthetics to straighten Ahmad’s lower limbs — none of which he could afford on his meagre salary.Now, none of that will happen.The Wehdat Rehabilitation Centre they attended in Jordan’s capital Amman was one of the first victims of Trump’s aid cuts.More than 600 patients found themselves deprived of care overnight.Prosthetics already specially designed for around 30 children, as well as wheelchairs, could not be delivered to them, on Washington’s orders.”The movement that was taught will be forgotten,” said Dr Abdullah Hmoud, a physiotherapist who worked at the centre, describing the potential losses as “catastrophic”.There is also emotional suffering.When he realised he would no longer see his physiotherapist, “Ahmad stopped eating for three days. He didn’t want to get up,” said his father.With the closure of his rehabilitation centre, “I feel like they want to kill me,” the boy said in a hushed voice.- Global fallout -Ahmad’s story is one among many in a wave of horror accounts surfacing from the humanitarian sector since the United States said it was cutting 83 percent of its aid.USAID — which the Trump administration has dismantled — had supported 42 percent of all aid distributed globally, with a $42.8 billion budget.At a refugee camp in Bangladesh, home to a million Rohingya Muslims who fled persecution in Myanmar, half of them children, Save the Children has been forced to ration food.The NGO fears desperate families could be pushed to hand over daughters to traffickers or send sons on dangerous sea crossings to Malaysia for work.In Mozambique, Solidarites International had to shut down a programme providing food and water to internally displaced people, including tens of thousands of children.In Malawi, similar numbers will no longer receive free school meals, according to another NGO which requested anonymity for fear of US reprisals.Without food, many children will drop out of school — all the more galling, the NGO said, as millions of meals are reportedly left to rot in warehouses due to the US decision.”It’s like the rug is being pulled out from under their feet,” said one staff member.- ‘Last lifelines’ -Women and girls are often the first to lose out, with their education traditionally sacrificed first.The Norwegian Refugee Council said it will have to “significantly reduce” aid to women and girls in Afghanistan because the US funds paid for many of the female staff who worked with them.”The very last lifelines for many women and girls will be taken away,” said Camilla Waszink, a director at the organisation.Malnutrition already affects 150 million children under five, and the numbers could surge.”Millions of additional children will suffer stunted growth” and impaired brain capacity, said Kevin Goldberg, director of Solidarites International.In another blow to children, Washington is expected to drastically reduce funding for vaccination programmes in poor countries.Sania Nishtar, CEO of the Vaccine Alliance, warned the cuts — if confirmed — could result in “an estimated 1.3 million children dying from vaccine-preventable diseases”.
Buenos Aires vs extraterrestres: Darin incarne à l’écran une BD argentine culte
Buenos Aires en résistance contre une attaque extraterrestre: la star du cinéma argentin Ricardo Darin revient à l’écran dans une série Netflix, adaptation d’une BD culte des années 50: un conte très “argentin”, mais aussi universel et actuel avec son message que “personne ne se sauve seul”, explique l’acteur dans un entretien à l’AFP.”L’Eternaute” retrace la lutte de Juan Salvo (Ricardo Darin) et d’un groupe de gens ordinaires s’improvisant héros, pour survivre et organiser avec les moyens du bord la résistance face à une invasion sous forme d’une neige toxique meurtrière, puis de monstres aux airs de coléoptères géants, puis d’humanoïdes.”Ce sont des gens qui ne comprennent absolument pas ce qui se passe, face à quelque chose de totalement inattendu, très hostile”, résume l’acteur pour l’AFP, à quelques heures du lancement, mercredi. “Et si on le raconte avec sérieux, dans n’importe quel coin du monde, des gens vont adhérer parce quelque chose de similaire leur est arrivé”.”L’Eternaute” (6 épisodes) est l’adaptation d’une BD de science-fiction mythique en Argentine, née en 1957, reprise et poursuivie dans les années 70, 80 puis 2000, par des dessinateurs successifs. Le scénariste original, Hector Oesterheld, militant de gauche, compte parmi les milliers de disparus sous la dictature (1976-83), conférant a posteriori un air à la fois visionnaire et tragique à la saga aux relents politiques.La BD était pionnière à son époque, dans les années 50, en ce qu’elle ancrait pour la première fois une histoire de science-fiction loin des lieux “classiques” (Amérique du Nord, Europe, espace). – Argentin, mais universel -Le tout avec une saveur argentine, bien porteña (de Buenos Aires), parcourant des lieux emblématiques de la capitale tel le stade Monumental. Et évoquant l’amitié, la solidarité indispensable, et la capacité à la débrouille, à “+faire tenir le tout avec du fil de fer+, comme on dit chez nous”, relève pour l’AFP le réalisateur Bruno Stagnaro.Argentin, mais parlant à tous: avec sa BD, Oesterheld “lançait à la mer un message devenu avec le temps une devise, un leitmotiv, qui est que +personne ne se sauve seul+. Et ça a à voir avec l’histoire de la civilisation”, médite Ricardo Darin.”Parce que c’est comme ça”, insiste-t-il. “Parce que les peuples qui ont su survivre sont ceux qui se sont rassemblés, défendus côte à côte, se sont intéressés non seulement à ce qui leur arrivait individuellement, à leur groupe, leur famille, mais au-delà . Ceux qui ont ouvert leurs bras aux autres. Et je crois que ça sera éternel”, ajoute Darin, en un clin d’Å“il au néologisme du titre “Eternaute” – “navigateur de l’éternité”.L’acteur évoque “l’énorme épuisement physique” du tournage – 148 jours, dont 113 pour lui – harnaché d’épais vêtements, sac à dos, arme, masque, bottes, dans un film d’action où “il faut sauter, tomber, se cogner, se battre, dans de la neige artificielle, oui, mais de la neige quand même…””Autant de choses qui, à 25 ou 30 ans, passent sans problème, mais pour moi qui ai 114 ans (Darin a 68 ans, ndlr), c’est très pénible”, rigole-t-il.- Le paradoxe du ciné argentin -Il avoue avoir douté au tout début face au projet: “Je me suis dit: science-fiction ? Argentine ? Houla…”. Avoir senti la responsabilité d’une histoire culte, aussi. Puis voyant “le respect” pour l’œuvre et le “sérieux” de la réalisation, “l’enthousiasme a pris le pas sur la prudence”.”Rien de tel ne s’est jamais fait ici”, dit-il à présent avec fierté. Tout en avouant, dans un contexte de cinéma argentin largement définancé sous l’austérité d’un gouvernement Milei ultralibéral, qu’il est “difficile d’avaler qu’on dépend désormais uniquement de l’intérêt éventuel d’une plateforme pour un projet, pour pouvoir réaliser des choses qu’on pourra montrer au monde”.Ricardo Darin, star mondiale, premier rôle de l’oscarisé “Dans ses yeux” (2009) et du récent multiprimé “Argentina, 1985” (2022) déplore le “grand paradoxe” de voir ce cinéma argentin “tellement apprécié depuis longtemps hors de nos terres, et avoir chez nous des gens qui doutent de l’importance de le soutenir, le stimuler, le défendre”.Pour autant, il se dit “confiant, pour de nombreuses raisons, que nous surmonterons cette situation. Car nous (Argentins) sommes très habitués aux crises, pour le meilleur ou pour le pire, nous avons une dynamique pour faire face avec beaucoup de force de caractère”. Comme des Eternautes ?Â
Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa
Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.
Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa
Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.