Le gouvernement espagnol “ouvert” à une éventuelle prolongation des centrales nucléaires

Le gouvernement de gauche espagnol est “ouvert”, sous conditions, à une éventuelle révision du calendrier de sortie du nucléaire, réclamé par les deux principaux groupes électriques du pays, a-t-on appris jeudi auprès du ministère espagnol de la Transition écologique.Dans une lettre adressée aux PDG d’Iberdrola et Endesa, dont le quotidien El Pais a obtenu copie, la ministre de la Transition écologique Sara Aagesen s’est dite disposée à rouvrir le débat sur la date de fermeture prévue pour plusieurs centrales du pays, actée en 2019.”Le gouvernement est ouvert à l’examen d’une modification du calendrier, à condition que les exigences en matière de sécurité soient respectées et que cela ne représente pas un coût supplémentaire pour les consommateurs”, a confirmé à l’AFP une source du ministère, interrogée sur ce courrier.Iberdrola et Endesa avaient proposé mi-juin, dans un courrier adressé à la ministre, une révision du calendrier de fermeture des centrales nucléaire – notamment celle d’Almaraz, dans la région d’Estrémadure (ouest), qui doit être mise hors service en 2028.La sortie complète du nucléaire en Espagne est pour sa part programmée en 2035, conformément à une décision prise en 2019 dans le Plan national pour l’énergie et le climat (PNIEC) avec l’aval des entreprises concernées: Endesa, Iberdrola, Naturgy et EDP.Mais depuis des mois les partisans du nucléaire font pression pour revoir ce calendrier, évoquant un risque pour l’approvisionnement électrique du pays. Leurs critiques ont redoublé après la panne électrique géante qui a touché la péninsule ibérique le 28 avril.Dans un message sur le réseau social Bluesky, la ministre du Travail Yolanda Diaz, figure du parti de gauche radicale Sumar, qui gouverne en coalition avec les socialistes au sein du gouvernement de Pedro Sánchez, a toutefois réitéré son opposition à toute révision du calendrier de fermeture.”Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires va à l’encontre du projet de transition écologique du gouvernement et du déploiement des renouvelables. Cela fait des années que l’Espagne a clôturé ce débat, et les délais de fermeture sont très clairs. Nous ne le permettrons pas”, a-t-elle prévenu.Au plus fort de l’engouement pour l’atome, dans les années 1980, l’Espagne disposait de huit centrales, qui fournissaient 38% de son électricité. Aujourd’hui, elle n’en a plus que cinq, comptant sept réacteurs et représentant 20% de son mix électrique

Palestinians say settlers’ arson attack kills man in West Bank

The Palestinian Authority said Israeli settlers set fire to homes and cars in a West Bank village on Thursday, killing one man, in the latest attack in the occupied territory.”Forty-year-old Khamis Abdel-Latif Ayad was martyred due to smoke inhalation caused by fires set by settlers in citizens’ homes and vehicles in the village of Silwad at dawn,” the Palestinian health ministry said in a statement. Witnesses provided corresponding accounts of the attack on Silwad, a village in the central West Bank near several Israeli settlements.Raafat Hussein Hamed, a resident of Silwad whose house was torched in Thursday’s attack, said that “a car dropped them (the settlers) off somewhere, they burned whatever they could and then ran away.”Hamed said the assailants “come from an outpost”, referring to wildcat settlements that are illegal under Israeli law, as opposed to formally recognised settlements.All settlements in the West Bank, which Israel has occupied since 1967, are illegal under international law.The Palestinian Authority (PA) said some villages around Silwad also came under attack by settlers, with vehicles, homes and farmlands set ablaze.According to the PA’s government media office, “Israeli soldiers accompanying the settlers fired live bullets and tear gas at unarmed Palestinian civilians who tried to defend the communities.”Contacted by AFP, the Israeli military said “several suspects… set fire to property and vehicles in the Silwad area”, but forces dispatched to the scene were unable to identify them.It added that Israeli police had launched an investigation.The West Bank is home to some three million Palestinians, who live alongside about 500,000 Israeli settlers.Violence in the territory has surged throughout the Gaza war triggered by Hamas’s October 2023 attack on Israel.Earlier this month, the Palestinian Authority and witnesses in the village of Taybeh — just southeast of Silwad — reported two arson attacks by Israeli settlers.In 2015, a Palestinian couple and their baby burned to death after settlers attacked their village of Duma, also in the central West Bank.According to an AFP tally based on PA figures, Israeli security forces and settlers have killed at least 966 Palestinians, including militants and civilians, in the West Bank since the start of the Gaza war.At least 36 Israelis, including civilians and troops, have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military operations over the same period, according to official figures.

Ex-airman who killed wife, kids to be executed in Florida

A former US Air Force sergeant who killed his wife and two young children is to be executed by lethal injection in the southern state of Florida on Thursday.Edward Zakrzewski, 60, pleaded guilty to the June 1994 murders of his wife, Sylvia, son Edward, 7, and daughter, Anna, 5.His wife was beaten with a crowbar, strangled with a rope and struck with a machete.The two children were hacked to death with the machete, which Zakrzewski had purchased during his lunch break after being informed that his wife planned to divorce him.Zakrzewski fled to Hawaii and changed his name following the murders but turned himself in four months later after being identified by friends on a television show called “Unsolved Mysteries.”Zakrzewski is to be executed at 6:00 pm (2200 GMT) at the Florida State Prison in Raiford.There have been 26 executions in the United States this year, the most since the 28 executions of 2015.Twenty-one have been carried out by lethal injection, two have been by firing squad and three by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a face mask, causing the prisoner to suffocate.The use of nitrogen gas as a method of capital punishment has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.Florida has carried out the most executions in 2025 — eight.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment, and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Taxes douanières: les recettes pour les Etats-Unis au premier semestre dépassent le total de 2024

Les Etats-Unis ont tiré davantage de recettes des taxes douanières au cours des six premiers mois de 2025 que sur l’ensemble de l’année 2024, selon des données du Trésor américain compilées par l’AFP.Au total, les recettes dépassent 87 milliards de dollars contre près de 79 milliards en 2024, selon les données mensuelles à fin juin, actualisées mercredi, qui montrent une hausse spectaculaire depuis avril 2025, quand Donald Trump a lancé sa vaste guerre commerciale.Un précédent pic a été enregistré en 2022, avec 98 milliards de dollars, selon des calculs de l’AFP.En juin, les revenus nets liés aux douanes ont atteint 26,6 milliards de dollars, soit presque quatre fois plus qu’en janvier et dépassent la somme des trois premiers mois de l’année, avec 22,8 milliards de dollars.Ces recettes pourraient encore progresser avec la hausse programmée de certains droits de douane, que Donald Trump a de nouveau défendu jeudi, affirmant que sa politique commerciale permettait de rendre les États-Unis “GRANDS et RICHES à nouveau”.Son gouvernement utilise les droits de douane comme moyen de pression économique mais aussi politique à l’encontre de plusieurs partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Brésil et l’Inde.Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l’image des 50% prévues sur le cuivre.”Tout sera fait vendredi”, a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. “Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après”.Pour environ 80 pays, dont les 27 de l’Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l’origine des produits.

Taxes douanières: les recettes pour les Etats-Unis au premier semestre dépassent le total de 2024

Les Etats-Unis ont tiré davantage de recettes des taxes douanières au cours des six premiers mois de 2025 que sur l’ensemble de l’année 2024, selon des données du Trésor américain compilées par l’AFP.Au total, les recettes dépassent 87 milliards de dollars contre près de 79 milliards en 2024, selon les données mensuelles à fin juin, actualisées mercredi, qui montrent une hausse spectaculaire depuis avril 2025, quand Donald Trump a lancé sa vaste guerre commerciale.Un précédent pic a été enregistré en 2022, avec 98 milliards de dollars, selon des calculs de l’AFP.En juin, les revenus nets liés aux douanes ont atteint 26,6 milliards de dollars, soit presque quatre fois plus qu’en janvier et dépassent la somme des trois premiers mois de l’année, avec 22,8 milliards de dollars.Ces recettes pourraient encore progresser avec la hausse programmée de certains droits de douane, que Donald Trump a de nouveau défendu jeudi, affirmant que sa politique commerciale permettait de rendre les États-Unis “GRANDS et RICHES à nouveau”.Son gouvernement utilise les droits de douane comme moyen de pression économique mais aussi politique à l’encontre de plusieurs partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Brésil et l’Inde.Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l’image des 50% prévues sur le cuivre.”Tout sera fait vendredi”, a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. “Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après”.Pour environ 80 pays, dont les 27 de l’Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l’origine des produits.

La Russie et la Syrie renforcent les liens et vont revoir les accords conclus sous Assad

La Russie et la Syrie ont affiché jeudi leur volonté de renforcer les liens, tout en précisant qu’elles vont revoir les accords conclus sous le président déchu Bachar al-Assad, à l’occasion d’une première visite officielle à Moscou du chef de la diplomatie syrienne Assaad al-Chaibani.La Russie, qui dispose de deux bases militaires en Syrie, était un soutien majeur de Bachar al-Assad, qui s’est réfugié sur le territoire russe après sa chute en décembre dernier.Lors d’une rencontre à Moscou avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie syrienne a affirmé jeudi que son pays voulait avoir la Russie “à (ses) côtés”.”C’est une période remplie de défis et de menaces. Mais c’est aussi l’occasion de construire une Syrie unie et forte. Et, bien sûr, nous souhaitons que la Russie soit à nos côtés sur cette voie”, a déclaré Assaad al-Chaibani, selon une traduction en russe de ses propos.Dans ce contexte, la Russie et la Syrie vont “revoir” les accords précédents conclus entre Moscou et Damas et former une nouvelle commission intergouvernementale, a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse avec M. Lavrov, à l’issue de discussions.”Il est clair que pas mal d’accords et de contrats ont été conclus pendant les années précédentes dans des conditions tout à fait différentes”, a déclaré pour sa part Sergueï Lavrov.”C’est pourquoi nous nous sommes mis d’accord sur une révision de tous les accords en place”, a-t-il expliqué, affirmant que la Russie était “prête à fournir au peuple syrien toute l’aide possible pour la reconstruction post-conflit”.Ni M. Lavrov, ni M. al-Chaibani n’ont cependant évoqué le sort des deux bases militaires que la Russie maintient et souhaite conserver en Syrie: la base navale de Tartous et l’aérodrome militaire de Hmeimim situés sur la côte.La Russie était venue au secours de Bachar al-Assad en 2015 en intervenant militairement en Syrie, participant à la répression impitoyable contre les rebelles et jihadistes, notamment en menant des frappes aériennes dévastatrices.Mais le nouveau pouvoir syrien, résolument appuyé par les Etats-Unis, a maintenu les relations avec la Russie.”Nous avons besoin d’amis, nous avons besoin de partenaires”, a souligné jeudi le chef de la diplomatie syrienne, lors d’une conférence de presse avec M. Lavrov, disant s’attendre à un avenir “excellent” des relations entre Moscou et Damas.

Trump’s envoy arrives in Israel as Gaza criticism mounts

US President Donald Trump’s Middle East envoy Steve Witkoff arrived in Israel on Thursday to discuss ways to end the crisis in Gaza, where nearly 22 months of grinding war and dire shortages of food have drawn mounting international criticism.Gaza’s civil defence agency reported dozens of Palestinians killed late Wednesday when Israeli forces opened fire on a crowd attempting to block an aid convoy — the latest in a spate of near-daily incidents of desperate aid seekers being shot.The Israeli military confirmed having fired “warning shots” as Gazans gathered around aid trucks, but said it had no knowledge of casualties in the incident. An AFP correspondent saw the bullet-riddled corpses of Palestinians in Gaza’s Al-Shifa hospital.Jameel Ashour, who lost a relative in the shooting, told AFP at the overflowing morgue that Israeli troops opened fire after a crowd surged towards the convoy. “When people saw thieves stealing and dropping food, the hungry crowd rushed in hopes of getting some,” he said.With talks for a ceasefire and hostage release deal at an impasse, Witkoff met Prime Minister Benjamin Netanyahu to discuss humanitarian aid and the “next steps” on Gaza.He may also visit a US-backed humanitarian group distributing food in Gaza, according to Israeli reports. Footage released by Netanyahu’s office showed the Israeli leader smiling warmly and greeting a cheery Witkoff in his office.Witkoff has been the top US representative in the indirect Israel-Hamas talks, but discussions broke down last week when Israel and the United States recalled their delegations from Doha.Israel is under mounting international pressure to agree a ceasefire and allow the world to flood a hungry Gaza with food, with Canada the latest Western country to announce plans to recognise a Palestinian state.Trump criticised Canada’s decision and, in a post on his Truth Social network, placed the blame for the ongoing conflict squarely on Hamas.  “The fastest way to end the Humanitarian Crises in Gaza is for Hamas to SURRENDER AND RELEASE THE HOSTAGES!!!” he declared.- Growing pressure -Trump has been Israel’s staunchest international defender, but the two leaders have occasionally found themselves at odds of late.Earlier this week Trump promised to get more humanitarian aid into Gaza, warning that the territory faces “real starvation” — directly contradicting Netanyahu’s insistence that reports of hunger were exaggerated.UN-backed experts, meanwhile, have reported “famine is now unfolding” in Gaza, with images of sick and emaciated children drawing outrage and powers like France, Britain and now Canada lining up to support Palestinian statehood.Israel is also under pressure to resolve the crisis from other traditional supporters. Germany’s top diplomat Johann Wadephul was expected in Jerusalem on Thursday for talks with Netanyahu and Israeli Foreign Minister Gideon Saar. “Israel is finding itself increasingly in the minority,” Wadephul warned before setting off, noting that Germany’s European allies increasingly favour recognising Palestinian statehood.In Canada, Prime Minister Mark Carney warned that the worsening suffering of civilians in Gaza left “no room for delay in coordinated international action to support peace”.Israel blasted Canada’s announcement as part of a “distorted campaign of international pressure”, while Trump warned that trade negotiations with Ottawa could be hurt by what Washington regards as a premature bid to back Palestine.- ‘Warning shots’ -The fighting in Gaza has lasted for almost 22 months, triggered by Hamas’ October 7, 2023 attack on Israel, which left 1,219 people dead, according to a tally based on official figures.Of the 251 Israelis kidnapped that day, 49 are still held in Gaza, 27 of them declared dead by the Israeli military.The Israeli campaign has since killed 60,249 Palestinians, according to a tally from the Hamas government’s health ministry, and this week UN aid agencies warned that deaths from starvation had begun.On Wednesday night, Gaza’s civil defence agency said gunfire killed at least 58 people in a crowd gathered around a humanitarian aid convoy in the north of the territory.According to an AFP correspondent and witnesses, the trucks had entered Gaza through the Israeli military checkpoint at Zikim, on their way to World Central Kitchen and the World Food Programme warehouses in Gaza City. Thousands of people rushed to stop the trucks before they continued to the warehouses, and shooting erupted.Separately, the Hamas-led Gaza government’s health ministry issued a statement Thursday begging Palestinians not to loot a new aid convoy, warning that it contained no food but instead medical supplies for the territory’s hard-pressed hospitals.Another 32 people were reported killed by the civil defence agency on Thursday in Israeli attacks across Gaza.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by the civil defence and other parties.burs-dc/jsa