Sheinbaum says she nixed Trump offer to send US troops to Mexico
President Claudia Sheinbaum said Saturday that she had rejected an offer from US President Donald Trump to send American troops to Mexico to help combat drug trafficking.”I told him, ‘No, President Trump, our territory is inviolable, our sovereignty is inviolable, our sovereignty is not for sale,'” she said at a public event, referring to a recent report in The Wall Street Journal that described a tense exchange between the leaders.During the recent call, Sheinbaum said, Trump had asked how he could help fight organized crime and suggested sending troops.She said she declined, telling him that “we will never accept the presence of the United States Army in our territory.”Sheinbaum said she offered to collaborate, including through greater information-sharing.Trump himself said in an interview last week with conservative outlet The Blaze that he had offered to help Mexico fight the drug cartels, but that he had been turned down.Without providing details, Trump told his interviewer: “You could say at some point maybe something’s gonna have to happen. It can’t go on the way it is.”In her appearance Saturday, Sheinbaum said she had urged Trump to stop the cross-border arms trafficking that has contributed to a wave of violence lasting nearly two decades, claiming more than 450,000 lives in Mexico.Trump, on his part, has complained repeatedly about cross-border drug smuggling and has pressured Mexico to crack down on criminal cartels.Trump angered Mexicans in early March when he said America’s southern neighbor was “dominated entirely by criminal cartels that murder, rape, torture and exercise total control… posing a grave threat to (US) national security.” Trump has also long complained — and uses as an argument for imposing tariffs on the country — that Mexico has not done enough to stop the trafficking of migrants and drugs, particularly fentanyl, into the United States.Those topics have been part of an ongoing diplomatic dance between the countries over the trade tariffs.Mexico, as the largest US trade partner and the second-largest economy in Latin America, is considered one of the most vulnerable to the US president’s expansive import duties.
Italie: Naples peut commencer à y croire, l’Inter Milan n’abdique pas
Naples s’est rapproché du titre de champion d’Italie avec sa victoire à Lecce (1-0) samedi, mais n’a toujours pas le droit à l’erreur face à l’Inter, vainqueur de Vérone (1-0), qui reste sur ses tâlons.A trois journées de la fin de la saison, le Napoli totalise 77 points, soit trois de plus que l’Inter.Si l’équipe d’Antonio Conte réalise un sans-faute contre ses trois derniers adversaires, tous classés dans la seconde partie du tableau (Genoa, Parme, Cagliari), elle offrira à Naples et à ses tifosi passionnés un quatrième titre de champion, deux ans après le précédent.Face à Lecce, le Napoli a comme souvent cette saison géré son avantage venu d’un coup franc de Giacomo Raspadori (24).Sans forcer ni trembler, les Napolitains ont enchaîné une quatrième victoire de suite, sans encaisser de but, un neuvième match consécutif sans défaite.”Je ne peux pas nier que c’est une étape importante vers le titre (…) je redoutais vraiment ce match contre une équipe accrocheuse et dans un contexte si particulier”, a reconnu Conte au micro de la plateforme DAZN.Mais le technicien italien, arrivé à Naples l’été dernier, refuse encore de s’emballer: “Dans ma carrière, j’ai gagné des titres de champion lors de la dernière journée, j’en ai aussi perdu”, a-t-il prévenu.- L’Inter renoue avec la victoire -Le match a été brièvement interrompu par des jets de pétards et fumigènes par les supporters de Lecce, en colère contre la Ligue italienne qui a refusé de reporter le précédent match de leur équipe après le décès brutal d’un physiothérapeute du club.Relégué à six points de Naples au coup d’envoi de son match contre Vérone, l’Inter n’a pas craqué sous la pression. Les champions d’Italie en titre se sont pourtant présentés avec une équipe bis avec pas moins de dix changements par rapport à l’équipe qui a tenu en échec (3-3) le FC Barcelone mercredi au terme d’une emballante demi-finale aller de Ligue de champions.Simone Inzaghi, suspendu, a notamment choisi de laisser au repos Marcus Thuram, et en l’absence de Lautaro Martinez, incertain pour la demi-finale retour de C1 mardi, a aligné un duo offensif inédit, formé de Marko Arnautovic et Joaquin Correa.Comme souvent les doublures de Thuram et Martinez n’ont pas fait mouche, mais le salut est venu d’un penalty de Kristjan Asllani (9).En renouant avec la victoire après trois semaines d’attente et en ménageant ses cadres, l’Inter a préparé au mieux son choc contre le Barça. Les Nerazzurri peuvent aussi encore conserver leur titre de champion, mais devront réaliser un carton plein face à des adversaires d’un autre calibre que ceux de Naples (Torino, Lazio, Côme) et voir le Napoli trébucher.”On voulait rester au contact avec Naples, c’est réussi. En football, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer”, a espéré Asllani.
Singapour: victoire écrasante pour le parti au pouvoir
Le parti au pouvoir à Singapour a largement remporté les élections générales de samedi avec 87 sièges au Parlement sur 97, donnant au Premier ministre Lawrence Wong le mandat clair qu’il attendait des électeurs “pour faire face à ce monde turbulent”. Le Parti d’action populaire (PAP) du Premier ministre singapourien Lawrence Wong, 52 ans, est au pouvoir depuis l’indépendance de ce riche Etat insulaire d’Asie du Sud-Est en 1965. La participation a atteint 65,6%.”Les Singapouriens ont donné au PAP un mandat fort pour gouverner”, s’est félicité le vainqueur lors d’une conférence de presse après l’annonce des résultats. “Ces résultats placeront Singapour dans une meilleure position pour affronter ce monde turbulent”, a-t-il dit, ajoutant qu’ils constituaient un “signal clair de stabilité et de confiance dans (le) gouvernement”.Ces législatives étaient le premier grand test pour le Premier ministre. En poste depuis mai 2024, Lawrence Wong souhaitait sortir renforcé de ce scrutin afin de prendre des mesures face à une situation économique mondiale incertaine.- Récession “pas à exclure” -Populaire après avoir dirigé le groupe de réaction au Covid 19 à Singapour, M. Wong a succédé l’année dernière à Lee Hsien Loong, le fils du père de l’indépendance Lee Kuan Yew.Son arrivée au pouvoir a coïncidé avec une série de défis pour Singapour.Le ministre du Commerce, Gan Kim Yong, a annoncé récemment que le pays ne pouvait “pas exclure” une récession en 2025, du fait de l’incertitude causée par la hausse des droits de douane américains.M. Wong a ainsi appelé fin avril à une “restructuration majeure” de l’économie de la cité-Etat, pour résister à la “nouvelle tempête” résultant de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump.Le Premier ministre a aussi été confronté à une opposition renforcée, qui fustige l’équipe gouvernementale en place pour ne pas avoir freiné la hausse du coût de la vie et des prix de l’immobilier, appelant également à davantage de voix alternatives au Parlement.Pour l’analyste politique Nydia Ngiow, le PAP a toujours été considéré comme un bouclier en cas de crise. De plus, selon elle, la guerre sur les droits de douane ne semble pas encore un facteur décisif dans l’attitude des électeurs.Après avoir mis son bulletin dans l’urne, Mohammed Nazri ben Hadri, 25 ans, a dit à l’AFP espérer “des changements” dans les règles d’accès aux logements sociaux, trouvant “très difficile” de trouver une habitation à acheter.- “Décision éclairée” -La domination du PAP avait été grignotée lors des dernières élections, avec une population, notamment les jeunes, désireuse de se faire plus entendre.Le Parti des travailleurs avait ainsi réussi à obtenir 10 des 93 sièges en jeu lors du scrutin de 2020, contre 4 précédemment.Les jeunes électeurs se sont montrés de plus en plus réceptifs aux voix politiques alternatives. Une électrice a déclaré à l’AFP qu’elle avait été impressionnée par les nouveaux candidats “rafraîchissants et passionnants” issus de l’ensemble du spectre politique. “Qu’ils soient élus ou non, j’espère que nous les verrons et les entendrons plus souvent, et que nous apprendrons à mieux les connaître”, a déclaré Shi’ai Liang, 40 ans.Le Parti des travailleurs, devenu plus habile politiquement, espérait poursuivre sur cette lancée avec une liste de candidats charismatiques, dont un avocat de premier plan. Le parti a fortement mobilisé lors de ses rassemblements pendant la campagne, tout comme lors des élections précédentes.Mais le principal parti d’opposition n’a fait que garder ses 10 sièges, quand bien même il a gagné des voix.L’omnipotent PAP a encore plus progressé, et en voix et en sièges. En réponse aux critiques, le parti au pouvoir avait rappelé que l’Etat avait dépensé des milliards d’euros pour aider les citoyens à faire face à la hausse du coût de la vie, notamment par le biais d’aides financières et de bons d’épicerie.
Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples
Gourou du capitalisme moderne au flair aussi légendaire que la sobriété de son train de vie, l’investisseur américain Warren Buffett s’est constitué au fil des décennies la cinquième fortune mondiale grâce à un empire hétéroclite dont il va céder les rênes en fin d’année.Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d’entreprises (des piles Duracell à l’assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express.Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu’il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l’indice boursier S&P 500.Pas d’excentricité non plus dans le quotidien de “l’Oracle d’Omaha”, qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars – l’une des seules qui a continué d’augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.Client régulier de McDonald’s, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d’Omaha (Nebraska), dans le centre du pays.Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie.- Grand philanthrope -Pas provocateur comme Elon Musk, il n’ambitionne pas de conquérir l’espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg.La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d’impôts, ne l’empêche pas de distiller des avis tranchés sur l’économie et quelques piques sur le bitcoin, l’intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l’écouter à l’assemblée générale de Berkshire, désignée comme le “Woodstock” des capitalistes.Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 “The Giving Pledge”, un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives.Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars – un record – dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants.Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d’impôts après ses premiers gains en bourse.Il envisage d’abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l’école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l’université du Nebraska.Recalé par Harvard, il intègre l’université Columbia à New York.Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d’investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque.- Vieille économie -Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s’est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu’elles se bonifient.Cela ne l’empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011.Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l’une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l’été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars.Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d’affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue.A l’AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: “J’espère bien que vous serez là l’année prochaine… et moi aussi!”Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d’année.
L’investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l’année
Après plus d’un demi-siècle de règne, l’investisseur révéré des milieux financiers Warren Buffett, 94 ans, a annoncé samedi son intention de quitter à la fin de l’année la tête de son conglomérat Berkshire Hathaway, avec lequel il a amassé des milliards.”Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l’entreprise à la fin de l’année”, a assuré celui qui est surnommé “l’oracle d’Omaha” lors de l’assemblée générale de Berkshire Hathaway.Aujourd’hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett.”Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite”, a commenté auprès de l’AFP l’analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l’impulsion de M. Buffett et vaut aujourd’hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech.- “Fin d’une époque” -“C’est l’un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d’eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l’indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans” en termes de rendement, a relevé auprès de l’AFP l’analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale.Son conglomérat possède aujourd’hui des dizaines d’entreprises (des piles Duracell à l’assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express.”C’est vraiment la fin d’une époque – le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté”, a salué auprès de l’AFP l’analyste Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.Dimanche, le conseil d’administration de Berkshire Hathaway “pourra me poser des questions” sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres “vont digérer” l’annonce et seront “unanimes en faveur de cette décision”, a-t-il anticipé.L’avis du conseil d’administration sera rendu formellement “dans quelques mois”, selon M. Buffett.- Critique des droits de douane -L’investisseur a indiqué que même s’il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait “le dernier mot”, il “resterait dans les parages” et “pourrait être utile dans quelques cas”, sans préciser en quoi consisterait son rôle.Cette annonce, intervenue en fin d’assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d’applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre).Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que “le commerce ne doit pas être une arme”, une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.”Il n’y a pas de question” quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, “peut être un acte de guerre”, avait lancé l’investisseur.Selon lui, Washington devrait “chercher à faire du commerce avec le reste du monde”. “Nous voulons un monde prospère” et aller dans cette direction “ne se fera pas (aux) dépens” des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.
Tanzanian opposition leader to go on hunger strike: lawyerSat, 03 May 2025 20:00:45 GMT
Tanzanian opposition leader Tundu Lissu, on trial for treason since his arrest last month, will go on hunger strike, his lawyer said Saturday.The east African country is heading into elections in October but Lissu, head of the Chadema opposition party, faces a potential death penalty if convicted of treason. “Lissu will be on hunger strike until …
Tanzanian opposition leader to go on hunger strike: lawyerSat, 03 May 2025 20:00:45 GMT Read More »
Warren Buffett: billionaire investor with simple tastes
Admired for his investing prowess and a taste for the simple things in life rather than luxury, billionaire Warren Buffett has won public affection even as he amassed a fortune for the ages — riches that the “Oracle of Omaha” has pledged to give away.Buffett studiously rejected exotic financial vehicles, as well as the brass-knuckle tactics of corporate raiders, adopting instead a buy-and-hold strategy of long-term investments.His legacy: Berkshire Hathaway, the Nebraska-based conglomerate whose diverse holdings range from Duracell batteries to insurer Geico to paint brands to diamonds.The company also holds carefully selected equity stakes in US corporate giants such as Coca-Cola and Chevron.Now, at age 94, he is ready to step away from the company he built, announcing on Saturday that he plans to step down at year’s end and will recommend that his chosen successor Greg Abel take his place as Berkshire CEO.According to Forbes magazine’s real-time rich list, as of Saturday, his net worth is $168.2 billion — the fifth biggest fortune in the world.Buffett has nevertheless avoided the trappings of the oft-maligned “one percent,” eschewing big-ticket art collecting or fancy mansions around the world.He still lives in the same house in a quiet neighborhood of Omaha that he bought in 1958 for $31,500. His gastronomic tastes are decidedly humble, including McDonald’s Chicken McNuggets at least three times a week, potato chips for snacks, ice cream for dessert and an average of five cans of Coca-Cola per day.His hobbies include bridge and playing the ukulele.”I don’t need fancy clothes,” Buffett told CBS in 2013. “I don’t need fancy food.”Yet he did acknowledge in 2006 that he owned a private jet, saying the splurge made his life easier.- Philanthropy -That same year, Buffett announced that he would donate 99 percent of his fortune to philanthropic causes. Joined by his friend and bridge partner Bill Gates, Buffett subsequently persuaded other billionaires to pledge to also donate at least half their wealth away.Such campaigns have made Buffett a beloved figure within US society, helping to draw small investors to Berkshire’s annual meeting each spring in Omaha, a gathering that has been dubbed a sort of “Woodstock for capitalists.”The investor has often used his platform to comment on economic policy, or to express pique on a wealth of topics, from the questionable value of bitcoin to US President Donald Trump’s trade policies.Buffett has been open in the past about supporting the Democratic Party, while also frequently expressing the view that his taxes should have been higher, given his wealth.- Early business instincts -Born on August 30, 1930 in Omaha as the second of three children, Buffett discovered an early taste for business after reading the book “One Thousand Ways to Make $1,000” as a young boy.Buffett’s childhood was not easy. He has described going through a shoplifting phase and being forced to navigate around his abusive mother Leila, who used to berate his sister Doris as “stupid.”He had planned to abandon his studies, but that idea was vetoed by his father, a businessman and politician who served in Congress. He attended the University of Pennsylvania as an undergraduate before transferring to the University of Nebraska, where he graduated with a business degree.He later received a Master’s degree in economics from Columbia University in New York in 1951.Buffett worked on Wall Street in the 1950s, establishing the Buffett Partnership, which merged in 1965 with Berkshire Hathaway, then a textile firm. An avid reader of the financial press and beyond, Buffett gravitated toward investments that he believed were undervalued, holding them until they paid off.He transformed Berkshire into a far-flung conglomerate known for investments in nuts-and-bolts sectors such as energy, banking, air travel and food. Holdings also include Citigroup, Kroger, Apple and American Express.  – Active in his 90s -Donning classic gray suits, glasses and colored ties, the white-haired Buffett has remained a vibrant player on the US business scene into his 90s.He long ran Berkshire with his longtime vice chairman Charlie Munger, six years his senior. Then in 2021, as Buffett turned 90, Berkshire officially designated Abel as his successor — a plan that appears now to be set into motion.Buffett married his first wife Susan in 1952. They had three children. Though they lived apart for decades, they remained married until her death in 2004. He subsequently married his long-time partner Astrid Menks in 2006.