Most markets rise, euro boosted after EU strikes US trade deal

Most stock markets rose with the euro Monday after the European Union and United States hammered out the “biggest-ever” deal to avert a potentially damaging trade war.News of the deal, announced by Donald Trump and European Commission head Ursula von der Leyen on Sunday, followed US agreements last week, including with Japan, and comes ahead of a new round of China-US talks.Investors were also gearing up for a busy week of data, central bank decisions and earnings from some of the world’s biggest companies.Trump and von der Leyen announced at his golf resort in Scotland that a baseline tariff of 15 percent would be levied on EU exports to the United States.”We’ve reached a deal. It’s a good deal for everybody. This is probably the biggest deal ever reached in any capacity,” Trump said, adding that the levies would apply across the board, including for Europe’s crucial automobile sector, pharmaceuticals and semiconductors.Brussels also agreed to purchase “$750 billion worth of energy” from the United States, as well as make $600 billion in additional investments.”It’s a good deal,” von der Leyen said. “It will bring stability. It will bring predictability. That’s very important for our businesses on both sides of the Atlantic.”The news boosted the euro, which jumped to $1.1779 from Friday’s close of $1.1749.And equities built on their recent rally, fanned by relief that countries were reaching deals with Washington.Hong Kong led winners, jumping around one percent, with Shanghai, Sydney, Seoul, Wellington, Taipei and Jakarta also up, along with European and US futures.Tokyo fell for a second day, having soared about five percent on Wednesday and Thursday in reaction to Japan’s US deal. Singapore and Seoul were also lower.The broad gains came after another record day for the S&P 500 and Nasdaq on Wall Street.”The news flow from both the extension with China and the agreement with the EU is clearly market-friendly, and should put further upside potential into the euro… and should also put renewed upside into EU equities,” said Chris Weston at Pepperstone.Traders are gearing up for a packed week, with a delegation including US Treasury Secretary Scott Bessent holding fresh trade talks with a Chinese team headed by Vice Premier He Lifeng in Stockholm.While both countries in April imposed tariffs on each other’s products that reached triple-digit levels, US duties this year have temporarily been lowered to 30 percent and China’s countermeasures slashed to 10 percent.The 90-day truce, instituted after talks in Geneva in May, is set to expire on August 12.Also on the agenda are earnings from tech titans Amazon, Apple, Meta Microsoft, as well as data on US economic growth and jobs.The Federal Reserve’s latest policy meeting is expected to conclude with officials standing pat on interest rates, though investors are keen to see what their views are on the outlook for the rest of the year in light of Trump’s tariffs and recent trade deals.The Bank of Japan is also forecast to hold off on any big moves on borrowing costs.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 41,148.07 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 25,631.28Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,602.97Dollar/yen: UP at 147.74 yen from 147.68 yen on FridayEuro/dollar: UP at $1.1755 from $1.1738Pound/dollar: UP at $1.3436 from $1.3431Euro/pound: UP at 87.48 pence from 87.40 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $65.48 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $68.80 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 44,901.92 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,120.31 (close)

Les Européens se résignent à des droits de douane américains de 15%

Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont arraché dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%, les Européens espérant à ce prix éviter une escalade commerciale.Alors que la menace de taxes américaines de 30% dès le 1er août faisait trembler les exportateurs européens, de l’automobile à la pharmacie en passant par le vin, la cheffe de l’exécutif européen s’est déplacée pour rencontrer le président américain, en visite à Turnberry sur la côte ouest de l’Ecosse.Il s’est écoulé juste un peu plus d’une heure avant que les journalistes, à qui les deux dirigeants avaient précédemment dit avoir “50% de chance” de se mettre d’accord, ne soient rappelés dans la fastueuse salle de bal du complexe de golf “Trump Turnberry”.”Nous avons trouvé un accord”, annonce le dirigeant républicain, le qualifiant de “plus grand” jamais conclu en matière de commerce, et en y voyant une promesse “d’unité et d’amitié”.La patronne de l’exécutif européen salue, elle, un “bon accord” qui apportera de la “stabilité.”Les délégations européenne et américaine applaudissent quand ils échangent, à deux reprises, une poignée de main.- Gaz et investissements -C’est d’abord Donald Trump qui en explique les contours: des droits de douane de 15% sur les produits européens importés d’une part, l’UE qui s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis d’autre part.Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse.L’accord de Turnberry confirme que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif montait déjà à près de 15%, en y ajoutant la surtaxe de 10% d’ores et déjà décidée par l’administration Trump.Les détails de l’accord doivent encore être réglés “dans les prochaines semaines”, selon la dirigeante européenne. “Quinze pour cent, ce n’est pas négligeable, mais c’est le mieux qu’on pouvait obtenir”, a-t-elle plaidé.- Répercussions “considérables” -Cela permet d'”éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques”, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz, sans cacher qu’il aurait “souhaité davantage d’allègements”.”Quand on s’attend à un ouragan, on se réjouit d’une simple tempête”, a concédé la fédération VCI de la chimie allemande, tandis que la Fédération allemande de l’industrie (BDI) a prédit “des répercussions négatives considérables”.La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a salué un accord “qui évite une guerre commerciale au sein de l’Occident avec des conséquences imprévisibles”, dans un communiqué commun avec ses vice-Premiers ministres, Antonio Tajani et Matteo Salvini.Sur le même ton, le gouvernement irlandais, dans un communiqué, a dit “regretter” le nouveau taux mais s’est félicité qu’il apporte “une forme de certitude nécessaire” après des mois d’annonces et menaces tous azimuts dans les relations commerciales.- Concessions -Il était moins une, ou presque. Le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, s’était donné jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Le deal devra être validé par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter pour le valider.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump n’étaient pas parvenus à s’entendre, Bruxelles était prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, avait aussi menacé de lever l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anti-coercition” dans le jargon bruxellois – aurait entraîné l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.L’accord avec l’UE est annoncé dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, dont les détails restent souvent encore à négocier et obtenus au prix d’importantes concessions de la part des pays visés et après des discussions compliquées.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront d’éviter une reprise de l’escalade commerciale, au cours d’une rencontre à Stockholm.

Les Européens se résignent à des droits de douane américains de 15%

Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont arraché dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%, les Européens espérant à ce prix éviter une escalade commerciale.Alors que la menace de taxes américaines de 30% dès le 1er août faisait trembler les exportateurs européens, de l’automobile à la pharmacie en passant par le vin, la cheffe de l’exécutif européen s’est déplacée pour rencontrer le président américain, en visite à Turnberry sur la côte ouest de l’Ecosse.Il s’est écoulé juste un peu plus d’une heure avant que les journalistes, à qui les deux dirigeants avaient précédemment dit avoir “50% de chance” de se mettre d’accord, ne soient rappelés dans la fastueuse salle de bal du complexe de golf “Trump Turnberry”.”Nous avons trouvé un accord”, annonce le dirigeant républicain, le qualifiant de “plus grand” jamais conclu en matière de commerce, et en y voyant une promesse “d’unité et d’amitié”.La patronne de l’exécutif européen salue, elle, un “bon accord” qui apportera de la “stabilité.”Les délégations européenne et américaine applaudissent quand ils échangent, à deux reprises, une poignée de main.- Gaz et investissements -C’est d’abord Donald Trump qui en explique les contours: des droits de douane de 15% sur les produits européens importés d’une part, l’UE qui s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis d’autre part.Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse.L’accord de Turnberry confirme que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif montait déjà à près de 15%, en y ajoutant la surtaxe de 10% d’ores et déjà décidée par l’administration Trump.Les détails de l’accord doivent encore être réglés “dans les prochaines semaines”, selon la dirigeante européenne. “Quinze pour cent, ce n’est pas négligeable, mais c’est le mieux qu’on pouvait obtenir”, a-t-elle plaidé.- Répercussions “considérables” -Cela permet d'”éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques”, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz, sans cacher qu’il aurait “souhaité davantage d’allègements”.”Quand on s’attend à un ouragan, on se réjouit d’une simple tempête”, a concédé la fédération VCI de la chimie allemande, tandis que la Fédération allemande de l’industrie (BDI) a prédit “des répercussions négatives considérables”.La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a salué un accord “qui évite une guerre commerciale au sein de l’Occident avec des conséquences imprévisibles”, dans un communiqué commun avec ses vice-Premiers ministres, Antonio Tajani et Matteo Salvini.Sur le même ton, le gouvernement irlandais, dans un communiqué, a dit “regretter” le nouveau taux mais s’est félicité qu’il apporte “une forme de certitude nécessaire” après des mois d’annonces et menaces tous azimuts dans les relations commerciales.- Concessions -Il était moins une, ou presque. Le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, s’était donné jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Le deal devra être validé par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter pour le valider.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump n’étaient pas parvenus à s’entendre, Bruxelles était prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, avait aussi menacé de lever l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anti-coercition” dans le jargon bruxellois – aurait entraîné l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.L’accord avec l’UE est annoncé dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, dont les détails restent souvent encore à négocier et obtenus au prix d’importantes concessions de la part des pays visés et après des discussions compliquées.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront d’éviter une reprise de l’escalade commerciale, au cours d’une rencontre à Stockholm.

Les Européens se résignent à des droits de douane américains de 15%

Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont arraché dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%, les Européens espérant à ce prix éviter une escalade commerciale.Alors que la menace de taxes américaines de 30% dès le 1er août faisait trembler les exportateurs européens, de l’automobile à la pharmacie en passant par le vin, la cheffe de l’exécutif européen s’est déplacée pour rencontrer le président américain, en visite à Turnberry sur la côte ouest de l’Ecosse.Il s’est écoulé juste un peu plus d’une heure avant que les journalistes, à qui les deux dirigeants avaient précédemment dit avoir “50% de chance” de se mettre d’accord, ne soient rappelés dans la fastueuse salle de bal du complexe de golf “Trump Turnberry”.”Nous avons trouvé un accord”, annonce le dirigeant républicain, le qualifiant de “plus grand” jamais conclu en matière de commerce, et en y voyant une promesse “d’unité et d’amitié”.La patronne de l’exécutif européen salue, elle, un “bon accord” qui apportera de la “stabilité.”Les délégations européenne et américaine applaudissent quand ils échangent, à deux reprises, une poignée de main.- Gaz et investissements -C’est d’abord Donald Trump qui en explique les contours: des droits de douane de 15% sur les produits européens importés d’une part, l’UE qui s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis d’autre part.Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse.L’accord de Turnberry confirme que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif montait déjà à près de 15%, en y ajoutant la surtaxe de 10% d’ores et déjà décidée par l’administration Trump.Les détails de l’accord doivent encore être réglés “dans les prochaines semaines”, selon la dirigeante européenne. “Quinze pour cent, ce n’est pas négligeable, mais c’est le mieux qu’on pouvait obtenir”, a-t-elle plaidé.- Répercussions “considérables” -Cela permet d'”éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques”, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz, sans cacher qu’il aurait “souhaité davantage d’allègements”.”Quand on s’attend à un ouragan, on se réjouit d’une simple tempête”, a concédé la fédération VCI de la chimie allemande, tandis que la Fédération allemande de l’industrie (BDI) a prédit “des répercussions négatives considérables”.La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a salué un accord “qui évite une guerre commerciale au sein de l’Occident avec des conséquences imprévisibles”, dans un communiqué commun avec ses vice-Premiers ministres, Antonio Tajani et Matteo Salvini.Sur le même ton, le gouvernement irlandais, dans un communiqué, a dit “regretter” le nouveau taux mais s’est félicité qu’il apporte “une forme de certitude nécessaire” après des mois d’annonces et menaces tous azimuts dans les relations commerciales.- Concessions -Il était moins une, ou presque. Le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, s’était donné jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Le deal devra être validé par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter pour le valider.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump n’étaient pas parvenus à s’entendre, Bruxelles était prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, avait aussi menacé de lever l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anti-coercition” dans le jargon bruxellois – aurait entraîné l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.L’accord avec l’UE est annoncé dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, dont les détails restent souvent encore à négocier et obtenus au prix d’importantes concessions de la part des pays visés et après des discussions compliquées.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront d’éviter une reprise de l’escalade commerciale, au cours d’une rencontre à Stockholm.

Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial

Responsables américains et chinois doivent se retrouver à partir de lundi à Stockholm, la capitale suédoise, avec pour principal objectif de prolonger la trêve commerciale entre les deux premières puissances mondiales, dans un contexte toujours incertain.Il s’agit de la troisième rencontre entre Pékin et Washington, après celles de Genève en mai et Londres en juin qui avaient permis de mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux pays.Elle arrive au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. Les produits brésiliens sont ceux soumis au taux le plus élevé, quand le Mexique est menacé d’une surtaxe de 30%. Et le voisin canadien de 35%.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait même se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais aucune mauvaise surprise n’est à venir pour la fin de semaine, offrant une visibilité bienvenue pour les industriels chinois.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes à 125% sur les produits américains et 145% sur les produits chinois.Un objectif qui devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui assurait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, même si des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semiconducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.De l’avis de tous, un prolongement de la pause devrait être la principale conclusion des négociations de Stockholm, ce qui serait vu comme “un signe de la volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés devraient lundi réagir positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Mme von der Leyen.Néanmoins, et malgré une pause des droits de douane, improprement présentés par Donald Trump comme étant “réciproques”, d’abord jusqu’au 9 juillet puis jusqu’au 1er août, Washington n’a su décrocher que cinq autres accords commerciaux, plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels être réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août sera synonyme d’application des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial

Responsables américains et chinois doivent se retrouver à partir de lundi à Stockholm, la capitale suédoise, avec pour principal objectif de prolonger la trêve commerciale entre les deux premières puissances mondiales, dans un contexte toujours incertain.Il s’agit de la troisième rencontre entre Pékin et Washington, après celles de Genève en mai et Londres en juin qui avaient permis de mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux pays.Elle arrive au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. Les produits brésiliens sont ceux soumis au taux le plus élevé, quand le Mexique est menacé d’une surtaxe de 30%. Et le voisin canadien de 35%.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait même se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais aucune mauvaise surprise n’est à venir pour la fin de semaine, offrant une visibilité bienvenue pour les industriels chinois.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes à 125% sur les produits américains et 145% sur les produits chinois.Un objectif qui devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui assurait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, même si des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semiconducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.De l’avis de tous, un prolongement de la pause devrait être la principale conclusion des négociations de Stockholm, ce qui serait vu comme “un signe de la volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés devraient lundi réagir positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Mme von der Leyen.Néanmoins, et malgré une pause des droits de douane, improprement présentés par Donald Trump comme étant “réciproques”, d’abord jusqu’au 9 juillet puis jusqu’au 1er août, Washington n’a su décrocher que cinq autres accords commerciaux, plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels être réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août sera synonyme d’application des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial

Responsables américains et chinois doivent se retrouver à partir de lundi à Stockholm, la capitale suédoise, avec pour principal objectif de prolonger la trêve commerciale entre les deux premières puissances mondiales, dans un contexte toujours incertain.Il s’agit de la troisième rencontre entre Pékin et Washington, après celles de Genève en mai et Londres en juin qui avaient permis de mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux pays.Elle arrive au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. Les produits brésiliens sont ceux soumis au taux le plus élevé, quand le Mexique est menacé d’une surtaxe de 30%. Et le voisin canadien de 35%.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait même se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais aucune mauvaise surprise n’est à venir pour la fin de semaine, offrant une visibilité bienvenue pour les industriels chinois.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes à 125% sur les produits américains et 145% sur les produits chinois.Un objectif qui devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui assurait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, même si des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semiconducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.De l’avis de tous, un prolongement de la pause devrait être la principale conclusion des négociations de Stockholm, ce qui serait vu comme “un signe de la volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés devraient lundi réagir positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Mme von der Leyen.Néanmoins, et malgré une pause des droits de douane, improprement présentés par Donald Trump comme étant “réciproques”, d’abord jusqu’au 9 juillet puis jusqu’au 1er août, Washington n’a su décrocher que cinq autres accords commerciaux, plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels être réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août sera synonyme d’application des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Colombie: verdict pour l’ex-président Uribe accusé de subornation de témoins

Un tribunal colombien rend lundi son verdict dans une affaire de subornation de témoin visant l’ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), le premier chef de l’Etat colombien à être poursuivi par la justice pénale.L’homme politique de 73 ans risque jusqu’à 12 ans d’emprisonnement.L’affaire remonte à 2012. L’ex-président accuse alors un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, de chercher à obtenir de faux témoignages le liant aux paramilitaires en guerre contre les guérillas de gauche entre les années 1990 et le début des années 2000.Mais cela se retourne contre lui: la Cour suprême s’abstient de poursuivre M. Cepeda et la justice commence au contraire à enquêter sur M. Uribe, le soupçonnant d’avoir lui-même tenté de manipuler des témoins – d’ex-combattants de groupes armés emprisonnés – pour discréditer son adversaire. En 2020, la justice ordonne finalement son arrestation.- “Vengeance politique” -La figure de la droite colombienne affirme avoir simplement souhaité les convaincre de dire la vérité et voit dans le procès, ouvert en mai 2024, le produit d’une “vengeance politique”. Plus de 90 témoins se sont présentés à la barre.L’enquête, ouverte en 2018, a connu de nombreuses péripéties. Plusieurs ministres de la Justice ont cherché à mettre fin aux poursuites, jusqu’à l’arrivée à la tête du ministère de Luz Camargo, nommée par le président de gauche Gustavo Petro, elle-même ancienne membre d’une guérilla et ouvertement adversaire de M. Uribe.Le parquet affirme disposer de preuves à l’encontre de la version d’Alvaro Uribe, en particulier du témoignage d’un ancien paramilitaire.”Nous avons besoin d’une énorme victoire l’année prochaine”, a lancé l’ancien président dans un discours d’une heure, dimanche, à Medellin, sa ville natale du nord-ouest colombien, en référence à l’élection présidentielle de 2026, tout en critiquant le gouvernement Petro.L’ancien président a par ailleurs été entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire sur le meurtre d’agriculteurs par des paramilitaires en 1997, alors qu’il était gouverneur du département d’Antioquia (nord-ouest).Il est aussi visé par une plainte pour son implication supposée dans plus de 6.000 exécutions et disparitions forcées de civils imputées à l’armée sous sa présidence.Lors de son mandat, Alvaro Uribe a mené une campagne militaire contre les cartels de la drogue et la guérilla des Farc qui, en 2016, a signé un traité de paix avec son successeur Juan Manuel Santos.

Législative à Paris: LR doit désigner son candidat sur fond de rivalités entre Barnier et Dati

Les Républicains doivent désigner lundi leur candidat pour la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. Deux poids lourds sont sur les rangs: Michel Barnier, soutenu par Bruno Retailleau, et Rachida Dati qui menace de se présenter contre lui.La commission nationale d’investiture (CNI) de LR se réunit à 17 heures. Bluff ou réelle candidature, il est en tout cas bien “prévu” que la bouillonnante ministre soit entendue, indique à l’AFP son entourage. Michel Barnier, éphémère Premier ministre, s’est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq.Rachida Dati, plus que jamais intéressée par la mairie de Paris, n’a manifestement pas apprécié la manière de faire et entretient depuis le flou autour de sa candidature à cette même législative.Pour tenter d’éviter une nouvelle guerre fratricide dont le parti est coutumier, une réunion s’est tenue “dimanche soir” entre les deux intéressés autour de Bruno Retailleau, selon l’entourage de ce dernier.”Les deux ambitions – la mairie de Paris pour Rachida Dati et la législative partielle pour Michel Barnier – sont compatibles”, assure dans le JDD la ministre Annie Genevard, présidente de la Commission nationale d’investiture (CNI) du parti, proche du patron de LR. “Le président du parti s’emploie à apaiser les choses”. A priori, une surprise est improbable du côté de la CNI. Le président des Républicains a d’ores et déjà apporté son soutien au Savoyard. Et la CNI, dont la composition a été remaniée il y a à peine un mois, est favorable au ministre de l’Intérieur.Mais, “il faut trancher le sujet au plus vite, pour ne pas s’exposer à des psychodrames et partir en campagne”, a mis en garde samedi dans Le Parisien Jean-François Copé, l’ancien patron de l’UMP (avant LR), longtemps en conflit ouvert avec François Fillon.- “Une question d’équilibre” -Exclue des Républicains en 2024 après avoir été débauchée par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR. Pendant la campagne interne à la présidence du parti, son entourage a soutenu Laurent Wauquiez face au ministre de l’Intérieur.Sa colère contre Michel Barnier est-elle retombée ? Lors d’une réunion publique, elle l’a récemment accusé d’être “instrumentalisé par certains qui veulent la division”.Ces tensions surgissent à huit mois des municipales. Des proches de Rachida Dati, renvoyée la semaine dernière en procès pour corruption et trafic d’influence, disent craindre que Michel Barnier ait lui aussi des ambitions pour l’Hôtel de Ville si elle ne pouvait pas se présenter, ce que l’intéressé a démenti. A ce stade, Les Républicains n’ont pas apporté leur soutien à la ministre pour la mairie de Paris.”Ce n’est plus seulement une question de personnalité mais d’équilibre”, s’est contenté de commenter Bruno Retailleau.Le choc des deux ténors n’est toutefois pas forcément inévitable.”On peut sortir par le haut de cette histoire. Michel Barnier devrait dire très clairement qu’il soutient Rachida Dati” pour l’Hôtel de Ville, commente à l’AFP le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, proche de la ministre.Du côté de l’ancien locataire de Matignon, on plaide pour qu'”un dialogue se poursuive”, assurant qu’il “y a un chemin”.Mais la stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein des Républicains. Un cadre du parti le soupçonne “de briguer la présidence du groupe des députés”, actuellement occupée par Laurent Wauquiez.Pour corser le tout, les autres membres de la coalition gouvernementale n’ont guère apprécié sa façon de faire, à l’image de Gabriel Attal qui a “regretté” que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l’an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme “imperdable” par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.  Quant à Thierry Mariani, ex-ministre de Nicolas Sarkozy passé au Rassemblement national, il a d’ores et déjà annoncé sa candidature dans cette circonscription qui couvre une grande partie des huppés 5e, 6e et 7e arrondissements parisiens et qu’il présente comme “the place to be”.