Macron promulgue la loi Duplomb après la censure partielle du Conseil constitutionnel

Emmanuel Macron a promulgué la loi Duplomb après la censure par le Conseil constitutionnel de sa disposition la plus contestée qui prévoyait la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes, selon le Journal officiel publié mardi.Les “Sages” avaient en revanche validé le 7 août les simplifications administratives accordées aux plus gros élevages, ainsi qu’à la construction d’ouvrages de stockage d’eau à finalité agricole. Néanmoins, les mesures adoptées ne doivent pas permettre de prélèvement dans des nappes inertielles – qui se vident ou se remplissent lentement – et devront pouvoir être contestées devant un juge.Le Conseil constitutionnel avait par ailleurs validé sans réserve des dispositions très attendues par certains agriculteurs facilitant l’agrandissement ou la construction de bâtiments d’élevages de porcs ou de volailles.Cette loi, adoptée au Parlement début juillet avec le soutien des macronistes, LR et l’extrême droite, a fait l’objet d’un vaste mouvement de protestation, y compris au sein du monde scientifique. Une pétition réclamant son abrogation a réuni plus de 2,1 millions de signatures sur le site de l’Assemblée nationale, du jamais-vu, permettant la tenue d’un futur débat dans l’hémicycle essentiellement symbolique.Malgré cette forte mobilisation citoyenne contre le texte, le chef de l’Etat a en revanche, après la censure partielle du Conseil constitutionnel, écarté la possibilité de demander une nouvelle délibération du Parlement.- “Risques pour la santé” -La réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, interdit depuis 2018 en France mais autorisé ailleurs en Europe, a cristallisé la contestation contre la loi Duplomb. Son retour était réclamé par certains producteurs de betteraves et de noisettes pour lutter contre les ravageurs.Le Conseil constitutionnel a estimé que “faute d’encadrement suffisant”, cette mesure était contraire au “cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l’environnement”, inscrite en 2005 dans la Constitution française.Dans leur décision, les Sages ont rappelé que les néonicotinoïdes “ont des incidences sur la biodiversité, en particulier pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux” et “induisent des risques pour la santé humaine”.En 2020, ils avaient consenti à une dérogation temporaire à leur interdiction, cantonnée à la filière des betteraves et à l’enrobage des semences.Cette fois, ils ont censuré la dérogation introduite dans la loi en relevant qu’elle n’était pas limitée dans le temps, ni à une filière particulière, et concernait aussi la pulvérisation, aux risques élevés de dispersion des substances.Une “bataille gagnée” pour le député LFI Antoine Léaument, qui a toutefois regretté mardi sur franceinfo que le chef de l’Etat ait promulgué le texte “plutôt que de demander un nouveau vote” au Parlement. L’élu de gauche radicale a au passage réclamé des “mesures fortes pour empêcher l’entrée de produits qui utilisent ce pesticide sur le territoire français”.Revendication partagée à l’extrême droite par la députée RN Edwige Diaz, qui a déploré sur Cnews une décision qui “n’interdit pas les importations de produits cultivés avec ce néonicotinoïde”. Tout en se disant “inquiète pour les filières” agricoles concernées, puisque le gouvernement “n’a pas dit qu’il allait proposer une nouvelle loi”. – “Réévaluer au niveau européen” -Pour l’heure, le ministre français de la Santé Yannick Neuder a seulement appelé vendredi à réévaluer au niveau européen l’impact sur la santé humaine de l’acétamipride pour “interdire ce produit” en cas de risques avérés.”Il s’agit bien de mettre la France au même niveau de principe de précaution que les autres pays européens”, a-t-il souligné, faisant état d'”études en cours sur notamment le rôle perturbateur endocrinien potentiel ou neurotoxique”.De son côté, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a estimé que la décision du Conseil constitutionnel maintenait “une divergence entre le droit français et le droit européen” et les “conditions d’une concurrence inéquitable faisant courir un risque de disparition de certaines filières”, en promettant que le gouvernement serait “à leurs côtés pour ne pas les laisser sans solution”.La FNSEA, premier syndicat agricole, a qualifié d'”inacceptable” la décision des Sages.Quant au groupe écologiste à l’Assemblée, il a fait part de son intention de déposer une proposition de loi pour tenter d’obtenir “une abrogation totale” de la loi.Laurent Duplomb, sénateur LR qui a porté la loi agricole partiellement censurée, n’a pas exclu vendredi un nouveau texte pour réintroduire le pesticide acétamipride contesté, mais en tenant compte cette fois des critères imposés par les Sages.

Markets boosted by China-US truce extension, inflation in focus

Stock markets mostly rose Tuesday, with Tokyo hitting a record, as investors welcomed the extension of a China-US tariff truce but looked ahead apprehensively to the release of key US inflation data later in the day.Donald Trump’s widely expected trade announcement avoids the reimposition of sky-high levies and allows officials from Washington and Beijing to continue talking into November to settle their standoff.In an executive order, the White House reiterated its position that there are “large and persistent annual US goods trade deficits” and they “constitute an unusual and extraordinary threat to the national security and economy of the United States”.However, William Yang, an analyst at the International Crisis Group, said: “Beijing will be happy to keep the US-China negotiation going, but it is unlikely to make concessions.”With the president’s tariffs set and talks with various trading partners ongoing, markets are now turning their focus back towards the possible economic outlook and the impact of Trump’s trade war.First up is the US consumer price index (CPI) later in the day, which could play a major role in the Federal Reserve’s decision-making with regard to interest rates.Bets on a cut have ramped up in recent weeks owing to signs that the world’s number one economy is showing signs of slowing, with figures indicating that the labour market softened considerably in the past three months.Expectations are for CPI to come slightly above June’s reading, but analysts warned investors were walking a fine line with a forecast-topping print likely to dent rate cut hopes and a too-weak read stoking economic fears.”I’d imagine, for equities at least, given the comfort blanket that the surge in September cut expectations has provided recently, that a hotter-than-expected figure could see some fairly sizeable downside,” said Pepperstone’s Michael Brown.While there have been warnings that the tariffs will stoke inflation, National Australia Bank’s Ray Attrill said: “The larger tariff impacts… probably will not be felt until August/September, with firms now only gaining some clarity on the degree of reciprocal tariffs.”The current profit reporting season has noted firms on the whole were waiting for greater clarity on final tariff rates before adjusting prices.”Also on the agenda this week are wholesale prices and retail sales, with the Fed’s favoured gauge of inflation at the end of the month. Bank officials are then set to make their decision in the middle of September.Forecasts are for a reduction at that gathering and one more before the end of the year.Asia’s markets rally was led by Tokyo’s Nikkei 225, which briefly soared almost three percent to hit a record high of 42,999.71 on renewed optimism over the Japanese economy after officials reached a deal to avert the worst of Trump’s tariffs.IwaiCosmo Securities said in a market commentary that “easing tensions over US-China trade talks, as well as speculation about the US’s imminent lowering of (interest) rates” had helped boost investors’ hopes about the recovery of Japanese companies.The gains came as traders returned to work after a long weekend.Hong Kong, Shanghai, Taipei, Mumbai, Jakarta and Manila also advanced with London, Paris and Frankfurt.Sydney was also given a lift by news that the Australian central bank had cut interest rates.Seoul, Singapore and Wellington dropped.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 2.2 percent at 42,718.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 24,968.68 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,665.92 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,153.20Euro/dollar: UP at $1.1621 from $1.1617 on MondayPound/dollar: UP at $1.3458 from $1.3435 Dollar/yen: UP at 148.25 yen from 148.12 yenEuro/pound: DOWN at 86.35 pence from 86.47 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $64.14 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $66.89 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,975.09 (close)

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS donnera mercredi sa position sur l’accord de Bougival

Le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principale alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, fera finalement connaître mercredi sa position sur l’accord signé mi-juillet avec l’État et les non-indépendantistes, a annoncé mardi le mouvement.Une conférence de presse se tiendra mercredi à 10H00 locales à Nouméa (01H00 à Paris), a précisé le bureau politique du FLNKS, revenant sur la date de mardi initialement avancée par plusieurs responsables à l’AFP.L’issue ne fait guère de doute: toutes les structures (partis et syndicats) composant le FLNKS se sont déjà prononcées contre l’accord de Bougival, signé le 12 juillet au terme de dix jours de négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.Ce texte prévoit notamment la création d’un “État de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi que la possibilité de transférer des compétences régaliennes (monnaie, justice, police). Mais il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance, suscitant une levée de boucliers chez les militants indépendantistes.Samedi, à l’ouverture du congrès extraordinaire du FLNKS, son président Christian Tein avait appelé, dans une déclaration lue par une militante, à un rejet “clair et sans ambiguïté” de l’accord. Il considère ce dernier comme “l’illustration du mépris de la puissance administrante à l’égard de notre combat pour la reconnaissance en tant que peuple colonisé”.Sous contrôle judiciaire, Christian Tein est interdit de séjour dans l’archipel français du Pacifique. Il n’avait pas participé aux négociations à Bougival, en région parisienne.De son côté, Manuel Valls a annoncé se rendre la semaine prochaine en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”.

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS donnera mercredi sa position sur l’accord de Bougival

Le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principale alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, fera finalement connaître mercredi sa position sur l’accord signé mi-juillet avec l’État et les non-indépendantistes, a annoncé mardi le mouvement.Une conférence de presse se tiendra mercredi à 10H00 locales à Nouméa (01H00 à Paris), a précisé le bureau politique du FLNKS, revenant sur la date de mardi initialement avancée par plusieurs responsables à l’AFP.L’issue ne fait guère de doute: toutes les structures (partis et syndicats) composant le FLNKS se sont déjà prononcées contre l’accord de Bougival, signé le 12 juillet au terme de dix jours de négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.Ce texte prévoit notamment la création d’un “État de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi que la possibilité de transférer des compétences régaliennes (monnaie, justice, police). Mais il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance, suscitant une levée de boucliers chez les militants indépendantistes.Samedi, à l’ouverture du congrès extraordinaire du FLNKS, son président Christian Tein avait appelé, dans une déclaration lue par une militante, à un rejet “clair et sans ambiguïté” de l’accord. Il considère ce dernier comme “l’illustration du mépris de la puissance administrante à l’égard de notre combat pour la reconnaissance en tant que peuple colonisé”.Sous contrôle judiciaire, Christian Tein est interdit de séjour dans l’archipel français du Pacifique. Il n’avait pas participé aux négociations à Bougival, en région parisienne.De son côté, Manuel Valls a annoncé se rendre la semaine prochaine en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”.

La Bourse de Paris profite de l’optimisme après la trêve commerciale entre Etats-Unis et Chine

La Bourse de Paris évolue en petite hausse mardi, profitant de l’annonce d’une prolongation de la trêve entre la Chine et les Etats-Unis sur les droits de douane, avant des indicateurs économiques attendus dans la semaine.Vers 09H30 heure de Paris, l’indice vedette de la place parisienne prenait 0,55% soit 42 points, pour s’établir à 7.740,52 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en baisse de 0,57% pour finalement s’établir à 7.698,52 points.Les marchés d’actions “ont connu un léger regain d’optimisme” avec l’annonce de la prolongation de 90 jours de la détente commerciale entre Washington et Pékin, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances, commente Jim Reid, économiste à la Deustsche Bank.Le président américain a signé un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l’accord restaient “identiques”.Les marchés d’actions naviguent également en terrain positif “alors que la confiance des investisseurs s’est renforcée après que le président Donald Trump a exprimé son  ouverture à autoriser les entreprises américaines à reprendre certaines ventes de puces à la Chine”, note Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.Donald Trump a confirmé lundi que le géant américain des puces électroniques Nvidia avait accepté de verser au gouvernement américain 15% de ses recettes provenant de la vente de ses puces spécialisées pour l’intelligence artificielle (IA) H20 en Chine.AMD (Advanced Micro Devices), autre grand groupe américain spécialisé dans les microprocesseurs et puces avancées, a passé un accord similaire pour ses puces MI308, d’après les médias américains.”La décision de Trump concernant les exportations de puces a contribué à apaiser les craintes des marchés sur l’aggravation des sanctions technologiques et les possibles perturbations des chaînes d’approvisionnement”, poursuit-il.A l’agenda, l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis, qui mesure l’inflation côté consommateurs, est attendu ce mardi.L’attention des investisseurs reste également fixée sur la rencontre prévue vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur le dossier de la guerre en Ukraine.Valneva raviLe laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins a fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et a confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué publié mardi. Ces résultats ont été salués en Bourse, le titre grimpant de 11,65% à 4,06 euros vers 09H30 à Paris.

Des douches et une salle fraîche pendant la canicule, un “bonheur” pour des sans-abri

Après des jours à errer d’un parc à un autre dans un Bordeaux surchauffé, William a pu rejoindre lundi, exténué par une température qui a dépassé 41°C, la fraîcheur d’un centre municipal ouvert aux sans-abri pendant la canicule.”Même la nuit, il n’y a pas d’air. J’ai tout essayé, les parcs, les fontaines, rien n’y fait, je sens que mon corps cuit. Alors pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c’est un bonheur”, indique ce trentenaire à la rue depuis des mois, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, tout comme les autres personnes accueillies au centre.Boissons, snacks, repas et même des lits de camp: depuis que le département de la Gironde est passé en vigilance orange (samedi et dimanche), puis en rouge lundi, la mairie écologiste a ouvert le centre Jean-Moulin, naturellement frais grâce à ses murs en pierre, aux personnes à la rue à la recherche de quelques heures de répit. Trois hommes, le visage en sueur, s’installent à une table après s’être jetés sur les bouteilles d’eau fraîche. À côté d’eux, la tête entre les mains, Thierry, 62 ans, ne souhaitait qu’une chose: se “mettre au frais”.”Je fais comme je peux, parfois je dors à la gare, mais avec cette chaleur ce n’est plus possible. Et puis où qu’on aille, on nous fait bien comprendre qu’on n’est pas les bienvenus, qu’on ne veut pas de nous… alors qu’ici, on nous accueille, ça fait chaud au cœur”, dit cet homme chauve, à la barbe blanche bien touffue.- “J’en peux plus” -Installé derrière une grande table en plastique qui sert de comptoir, Jean-Michel Galan, retraité de 69 ans, propose avec un grand sourire compotes, gâteaux, thé ou café, mais aussi, pour ceux qui le souhaitent, des repas chauds ou froids.”Je fais partie de la +Réserve citoyenne+ de Bordeaux Métropole, c’est-à-dire que je suis bénévole sur des actions ponctuelles comme celle-ci, mais ça peut aussi être lors d’incendies ou d’inondations. Toutes les situations où des citoyens sont en danger”, dit-il.La grande majorité des personnes qui se présentent sont des hommes, témoigne-t-il, ajoutant que des coins isolés avec des lits sont prévus pour les femmes, ainsi que des kits d’hygiène intime.Plusieurs centaines de personnes sont sans abri dans la capitale girondine, selon un recensement annuel de la municipalité. Les prévenir de la mise en place d’un tel dispositif représente “tout l’enjeu de la chose”, explique à l’AFP Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du logement, citant notamment les maraudes, associations et médiateurs sociaux.Grand cabas en plastique accroché au bras, une vieille dame, le dos courbé, marche péniblement sous un soleil écrasant. Un bout de papier à la main où l’on peut lire “Centre Jean-Moulin”, elle demande aux passants autour d’elle s’ils connaissent “ce lieu dédié aux gens comme moi”. “J’en peux plus”, murmure-t-elle.À deux pas du centre, juste en face de la mairie, un grand camion blanc de la Croix-Rouge complète le dispositif d’urgence destiné aux sans-abri. Tout juste sorti de l’une des deux douches installées dans le véhicule, Walid, un Tunisien de 42 ans, a les cheveux mouillés et un grand sourire aux lèvres.”Ça fait un bien fou, je reviendrai!”, lance-t-il.

Les Bourses européennes ouvrent dans le vert

Les Bourses européennes ont ouvert dans le vert mardi, profitant de l’optimisme après la prolongation de 90 jours de la détente entre Washington et Pékin sur le front des droits de douane.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,53%, Francfort 0,18%, Londres 0,29% et Milan 0,41%.