Chute d’un missile dans l’enceinte de l’aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen

Un missile est tombé dimanche dans l’enceinte de l’aéroport international de Tel-Aviv après un tir du Yémen, provoquant une brève interruption du trafic aérien et des menaces de représailles israéliennes.Le tir a été revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen, qui ont affirmé dans un communiqué “avoir ciblé l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Selon un photographe de l’AFP sur place, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du Terminal 3, le plus important de l’aéroport, à moins d’un kilomètre du tarmac.Mais d’après des médias israéliens, la police cherche encore à déterminer si “l’impact de missile” près de l’aéroport a été causé par le missile yéménite ou par un contre-missile israélien.Alliés du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques aux missiles et drones contre Israël dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.Dimanche matin, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël où les défenses anti-aériennes ont tenté d’intercepter le missile tiré du Yémen selon l’armée.Une forte détonation, suivie d’une réverbération très puissante, ont été entendues vers 09H35 (06H35 GMT) à l’intérieur du Terminal 3, a constaté un journaliste de l’AFP. Le personnel de sécurité a aussitôt demandé à des centaines de passagers de se diriger vers les abris.De fortes détonations ont été entendues également à Jérusalem et dans les environs.Les services de secours ont annoncé avoir pris en charge au moins six blessés, dans des états “léger” ou “modéré”, sans plus de précision.- “La vie s’arrête” -“Vous pouvez voir la zone juste derrière nous: un cratère s’y est formé, large de plusieurs dizaines de mètres et également profond de plusieurs dizaines de mètres”, a déclaré le chef de la police de la région centre d’Israël, Yaïr Hezroni, dans une vidéo avec la tour de contrôle de l’aéroport en toile de fond.Les autorités aéroportuaires ont annoncé dans un communiqué la reprise du trafic aérien après une brève interruption. “Les décollages et les atterrissages ont repris normalement. L’aéroport Ben Gourion est ouvert et opérationnel.”Certains vols ont été annulés et d’autres déroutés, notamment un vol Air India en approche qui a mis le cap vers Abou Dhabi, d’après un responsable de l’aéroport.”C’est fou à dire, mais depuis le 7-Octobre, nous somme habitués à ça”, a déclaré à l’AFP une passagère à l’aéroport, en allusion à l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.”Un missile peut tomber n’importe quand et la vie s’arrête pour un moment. Il y a eu de la panique à l’aéroport et j’ai été moi-même effrayée parce que l’explosion était forte. Mais ça va maintenant, j’essaye de trouver un autre vol”, a-t-elle ajouté sous couvert de l’anonymat.- “Sept fois plus fort” -Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de riposter à ce tir. “Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort”. Israël a déjà mené plusieurs attaques contre des cibles des Houthis au Yémen.Les Houthis ont revendiqué vendredi et samedi plusieurs tirs de missiles sur Israël, dont l’armée israélienne a annoncé l’interception. Ces rebelles contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa, à plus de 1.800 km de la frontière sud d’Israël.Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, les Houthis ont annoncé des attaques contre Israël en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont également pris pour cible des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge, une zone essentielle pour le trafic maritime mondial.Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris les attaques contre Israël avec la reprise de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza le 18 mars.Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s’est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis le 15 mars, “tuant des combattants et des dirigeants houthis”.

Chute d’un missile dans l’enceinte de l’aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen

Un missile est tombé dimanche dans l’enceinte de l’aéroport international de Tel-Aviv après un tir du Yémen, provoquant une brève interruption du trafic aérien et des menaces de représailles israéliennes.Le tir a été revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen, qui ont affirmé dans un communiqué “avoir ciblé l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Selon un photographe de l’AFP sur place, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du Terminal 3, le plus important de l’aéroport, à moins d’un kilomètre du tarmac.Mais d’après des médias israéliens, la police cherche encore à déterminer si “l’impact de missile” près de l’aéroport a été causé par le missile yéménite ou par un contre-missile israélien.Alliés du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques aux missiles et drones contre Israël dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.Dimanche matin, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël où les défenses anti-aériennes ont tenté d’intercepter le missile tiré du Yémen selon l’armée.Une forte détonation, suivie d’une réverbération très puissante, ont été entendues vers 09H35 (06H35 GMT) à l’intérieur du Terminal 3, a constaté un journaliste de l’AFP. Le personnel de sécurité a aussitôt demandé à des centaines de passagers de se diriger vers les abris.De fortes détonations ont été entendues également à Jérusalem et dans les environs.Les services de secours ont annoncé avoir pris en charge au moins six blessés, dans des états “léger” ou “modéré”, sans plus de précision.- “La vie s’arrête” -“Vous pouvez voir la zone juste derrière nous: un cratère s’y est formé, large de plusieurs dizaines de mètres et également profond de plusieurs dizaines de mètres”, a déclaré le chef de la police de la région centre d’Israël, Yaïr Hezroni, dans une vidéo avec la tour de contrôle de l’aéroport en toile de fond.Les autorités aéroportuaires ont annoncé dans un communiqué la reprise du trafic aérien après une brève interruption. “Les décollages et les atterrissages ont repris normalement. L’aéroport Ben Gourion est ouvert et opérationnel.”Certains vols ont été annulés et d’autres déroutés, notamment un vol Air India en approche qui a mis le cap vers Abou Dhabi, d’après un responsable de l’aéroport.”C’est fou à dire, mais depuis le 7-Octobre, nous somme habitués à ça”, a déclaré à l’AFP une passagère à l’aéroport, en allusion à l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.”Un missile peut tomber n’importe quand et la vie s’arrête pour un moment. Il y a eu de la panique à l’aéroport et j’ai été moi-même effrayée parce que l’explosion était forte. Mais ça va maintenant, j’essaye de trouver un autre vol”, a-t-elle ajouté sous couvert de l’anonymat.- “Sept fois plus fort” -Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de riposter à ce tir. “Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort”. Israël a déjà mené plusieurs attaques contre des cibles des Houthis au Yémen.Les Houthis ont revendiqué vendredi et samedi plusieurs tirs de missiles sur Israël, dont l’armée israélienne a annoncé l’interception. Ces rebelles contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa, à plus de 1.800 km de la frontière sud d’Israël.Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, les Houthis ont annoncé des attaques contre Israël en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont également pris pour cible des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge, une zone essentielle pour le trafic maritime mondial.Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris les attaques contre Israël avec la reprise de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza le 18 mars.Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s’est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis le 15 mars, “tuant des combattants et des dirigeants houthis”.

Seven Iranians among eight arrested in UK counterterrorism probes

British police on Sunday said eight people, including seven Iranian nationals, were arrested in two separate counterterrorism probes.In one operation, five men — four of them Iranian — were arrested on suspicion of “preparation of a terrorist act”, London’s Metropolitan police said in a statdment.The arrests were carried out in London, Swindon and the Greater Manchester area on suspicion of “terrorism offences”. The men, aged between 29 and 46, were detained by Counter Terrorism Police on Saturday in relation to “a suspected plot to target a specific premises” — which was not named — and remain in custody.The four Iranian men were arrested under the Terrorism Act, while the fifth man, whose nationality was still being established, was detained under the Police and Criminal Evidence Act.Interior minister Yvette Cooper said these were “serious events” part of the UK’s response to “national security threats”.”This is a fast-moving investigation and we are working closely with those at the affected site to keep them updated,” said Metropolitan Police counter-terrorism chief Dominic Murphy.”The investigation is still in its early stages and we are exploring various lines of enquiry to establish any potential motivation as well as to identify whether there may be any further risk to the public linked to this matter,” he added.Meanwhile, three other men, all Iranian nationals, were arrested in London in a separate Counter Terrorism Police operation on Saturday.The Met police confirmed that the three London arrests “are not connected to the arrest of five people yesterday”.The men, aged 39, 44 and 55, were arrested under the National Security Act — which gives law enforcement greater powers to disrupt “state threats” including foreign interference and espionage.- ‘Serious events’ -Cooper thanked the police in a statement early Sunday.”These are serious events that demonstrate the ongoing requirement to adapt our response to national security threats,” Cooper told the PA news agency.”The government continues to work with police and intelligence agencies to support all the action and security assessments that are needed to keep the country safe.”The arrests come amid heightened concerns about Iranian involvement on UK soil. In March, Iran became the first country to be placed on an enhanced tier of the Foreign Influence Registration Scheme, which aims to boost the UK’s national security against covert foreign influences.The measures, due to come into place later this year, will mean that all persons working inside the UK for Iran, its intelligence services or the Revolutionary Guard would have to register or face jail.Last October, the head of Britain’s MI5 domestic intelligence service revealed that since 2022 the UK had uncovered 20 Iran-backed plots posing “potentially lethal threats”.

La Roumanie de retour aux urnes, l’extrême droite favorite de la présidentielle

Cinq mois après l’annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie est de retour aux urnes dimanche dans une ambiance tendue, avec à la clé une possible nouvelle victoire de l’extrême droite.Réseaux sociaux omniprésents, colère et désillusion d’une partie de la population, nombreux indécis: les ingrédients sont les mêmes que le 24 novembre, quand le candidat critique de l’UE et de l’Otan Calin Georgescu avait surgi en tête à la surprise générale, plongeant le pays d’Europe orientale dans la tourmente politique.Exclu de l’élection par la Cour constitutionnelle après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe, il a brandi “le pouvoir du vote qui terrifie le système”. “Il est temps de récupérer notre pays”, a-t-il lancé après avoir glissé son bulletin dans l’urne à Mogosoaia, près de Bucarest, aux côtés de celui qui l’a remplacé, George Simion.”Calin, nous t’aimons”, “Georgescu président”, criait une petite foule rassemblée devant les lieux.- “Président MAGA” -Onze candidats au total briguent un poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l’UE de 19 millions d’habitants devenu un pilier essentiel de l’Otan depuis l’invasion russe de l’Ukraine voisine.Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (04H00 GMT) pour une fermeture à 21H00 (18H00 GMT). Les sondages de sortie des urnes seront publiés peu après.Crédité de quelque 30% des suffrages selon des sondages à manier avec précaution, George Simion mise à 38 ans sur sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. Si le chef du parti nationaliste AUR nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour “les bureaucrates bruxellois”, les accusant sans preuves de s’être immiscés dans le processus électoral.Sur les marchés ou à l’étranger pour convaincre l’importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en “président MAGA” (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes.”Nous sommes ici avec une seule mission: rétablir la démocratie (…) et rendre justice à la Roumanie”, a-t-il déclaré dimanche.Ce discours plaît à Stela Ivan, 67 ans, qui “espère de tout coeur” sa victoire. Après des décennies dominées par les mêmes partis politiques, au pouvoir depuis la fin du communisme, George Simion apporterait “du changement” et ferait revenir ses fils partis vivre en Espagne, dit-elle à l’AFP.Venue voter à Bucarest sous un grand ciel bleu, Silvia Tomescu, infirmière de 52 ans, aspire à “une vie meilleure, des salaires plus élevés et un président” dont elle “puisse être fière”, qui “ne se rangera pas du côté de la Russie”. – Un scrutin sous surveillance -Face à George Simion, trois prétendants peuvent accéder au second tour prévu le 18 mai.Le candidat de la coalition pro-européenne au pouvoir, Crin Antonescu, offre “stabilité”. Le maire de Bucarest, Nicusor Dan, promet lutte contre la “corruption”, se voulant le porte-voix des “Roumains silencieux et honnêtes”. Plus loin derrière, l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta mise sur un discours aux accents trumpistes. “La course est devenue très serrée”, commente pour l’AFP Remus Stefureac, directeur du cabinet de recherches INSCOP. “Chacun des quatre peut prétendre au poste de président”.Mais tout peut arriver selon lui: la campagne sur internet “dopée aux stéroïdes”, les attaques verbales et judiciaires dans la dernière ligne droite et “le grand nombre d’indécis” peuvent “complètement bousculer” les pronostics.Après l’annulation, décision rarissime au sein de l’UE, le scrutin est sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer “un coup d’Etat”. Les Etats-Unis sont également intervenus, le vice-président JD Vance appelant à écouter la voix d’un peuple qu’on a fait taire “sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement”.Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, assurent avoir “tiré les leçons” du fiasco.Alors que l’extrême droite évoque “de multiples signes de fraude”, le gouvernement a pointé diverses campagnes de désinformation, y voyant de “nouvelles tentatives de manipulation et d’ingérence menée par des acteurs étatiques”.

La Roumanie de retour aux urnes, l’extrême droite favorite de la présidentielle

Cinq mois après l’annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie est de retour aux urnes dimanche dans une ambiance tendue, avec à la clé une possible nouvelle victoire de l’extrême droite.Réseaux sociaux omniprésents, colère et désillusion d’une partie de la population, nombreux indécis: les ingrédients sont les mêmes que le 24 novembre, quand le candidat critique de l’UE et de l’Otan Calin Georgescu avait surgi en tête à la surprise générale, plongeant le pays d’Europe orientale dans la tourmente politique.Exclu de l’élection par la Cour constitutionnelle après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe, il a brandi “le pouvoir du vote qui terrifie le système”. “Il est temps de récupérer notre pays”, a-t-il lancé après avoir glissé son bulletin dans l’urne à Mogosoaia, près de Bucarest, aux côtés de celui qui l’a remplacé, George Simion.”Calin, nous t’aimons”, “Georgescu président”, criait une petite foule rassemblée devant les lieux.- “Président MAGA” -Onze candidats au total briguent un poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l’UE de 19 millions d’habitants devenu un pilier essentiel de l’Otan depuis l’invasion russe de l’Ukraine voisine.Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (04H00 GMT) pour une fermeture à 21H00 (18H00 GMT). Les sondages de sortie des urnes seront publiés peu après.Crédité de quelque 30% des suffrages selon des sondages à manier avec précaution, George Simion mise à 38 ans sur sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. Si le chef du parti nationaliste AUR nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour “les bureaucrates bruxellois”, les accusant sans preuves de s’être immiscés dans le processus électoral.Sur les marchés ou à l’étranger pour convaincre l’importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en “président MAGA” (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes.”Nous sommes ici avec une seule mission: rétablir la démocratie (…) et rendre justice à la Roumanie”, a-t-il déclaré dimanche.Ce discours plaît à Stela Ivan, 67 ans, qui “espère de tout coeur” sa victoire. Après des décennies dominées par les mêmes partis politiques, au pouvoir depuis la fin du communisme, George Simion apporterait “du changement” et ferait revenir ses fils partis vivre en Espagne, dit-elle à l’AFP.Venue voter à Bucarest sous un grand ciel bleu, Silvia Tomescu, infirmière de 52 ans, aspire à “une vie meilleure, des salaires plus élevés et un président” dont elle “puisse être fière”, qui “ne se rangera pas du côté de la Russie”. – Un scrutin sous surveillance -Face à George Simion, trois prétendants peuvent accéder au second tour prévu le 18 mai.Le candidat de la coalition pro-européenne au pouvoir, Crin Antonescu, offre “stabilité”. Le maire de Bucarest, Nicusor Dan, promet lutte contre la “corruption”, se voulant le porte-voix des “Roumains silencieux et honnêtes”. Plus loin derrière, l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta mise sur un discours aux accents trumpistes. “La course est devenue très serrée”, commente pour l’AFP Remus Stefureac, directeur du cabinet de recherches INSCOP. “Chacun des quatre peut prétendre au poste de président”.Mais tout peut arriver selon lui: la campagne sur internet “dopée aux stéroïdes”, les attaques verbales et judiciaires dans la dernière ligne droite et “le grand nombre d’indécis” peuvent “complètement bousculer” les pronostics.Après l’annulation, décision rarissime au sein de l’UE, le scrutin est sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer “un coup d’Etat”. Les Etats-Unis sont également intervenus, le vice-président JD Vance appelant à écouter la voix d’un peuple qu’on a fait taire “sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement”.Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, assurent avoir “tiré les leçons” du fiasco.Alors que l’extrême droite évoque “de multiples signes de fraude”, le gouvernement a pointé diverses campagnes de désinformation, y voyant de “nouvelles tentatives de manipulation et d’ingérence menée par des acteurs étatiques”.

Espagne: “de nombreux jours” pour connaître les causes de la méga-coupure, avertit la ministre de l’Environnement

Presque une semaine après la méga-coupure électrique qui a frappé la péninsule ibérique, la ministre espagnole de la Transition écologique a averti qu’il faudrait “de nombreux jours” avant de connaître son origine, évoquant à demi-mot la possibilité d’un dysfonctionnement initial venant d’installations photovoltaïques.”Nous parlons de beaucoup de jours” encore à attendre pour connaître les causes précises de l’incident, a affirmé dans un entretien publié dimanche dans El Pais Sara Aagesen, évoquant notamment un système électrique (…) très complexe”.”Toutes les hypothèses sont ouvertes”, a assuré la ministre, même celle de la “cyberattaque”.Mais, interrogée à plusieurs reprises sur le rôle qu’auraient pu jouer les énergies renouvelables dans cette panne, la ministre a fini par admettre la possibilité d’une anomalie initiale provenant d’installations photovoltaïques dans le sud-ouest de l’Espagne, comme l’avait déjà évoqué le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).”A ce jour, nous ne savons pas quelles installations ont cessé de fonctionner dans le système” dans cette région, a déclaré Sara Aagesen. “Parler de solaire photovoltaïque pourrait être précipité, même si on voit sur la carte les différentes technologies de production de la région. Et qu’il y a beaucoup de solaire photovoltaïque dans le sud-ouest de l’Espagne”.Mais “les énergies renouvelables ne sont pas dangereuses en soi”, a insisté la ministre: les “pointer du doigt comme l’origine de l’incident” résulte, selon elle, d'”un diagnostic facile”, et est “irresponsable et simpliste”.Après la coupure, des experts du secteur se sont interrogés sur un éventuel déséquilibre entre production et demande d’électricité, plus difficile à corriger sans technologies adéquates dans un réseau où l’éolien et le solaire pèsent davantage, qui aurait pu contribuer à l’effondrement du système espagnol.La production d’électricité dans le pays a incorporé ce “mix énergétique depuis longtemps”, a rappelé la ministre, “écartant” d’emblée la piste de l’entrée “d’une grande quantité d’énergie renouvelable dans le système, puisqu’il y a eu bien d’autres jours avec plus de production solaire en Espagne, et bien moins de demande, et (que) le système a très bien fonctionné”. “Les énergies renouvelables permettent à l’Espagne d’atteindre une indépendance énergétique très importante dans un monde géopolitiquement vulnérable”, a assuré la ministre de la Transition écologique.Elle a également insisté sur le besoin de connectivité, en particulier avec la France: “Au vu de ce qu’il s’est passé lundi, il est clair que plus nous aurons d’interconnexions, plus le système ibérique sera robuste”.Pour des raisons environnementales, la France voit d’un mauvais oeil l’installation de deux nouvelles interconnexions à travers les Pyrénées, a assuré la ministre. “Nous insistons sur le fait que ceci doit être un objectif au-delà de nos deux seuls pays. Nous parlons d’un marché européen et ça ne peut pas être un débat entre la France et l’Espagne”.”La France doit prendre conscience que les interconnexions doivent se faire, quoi qu’il arrive”, conclut-elle, se disant “convaincue qu’on peut pallier l’impact environnemental”.

Grève SNCF: “Nous sommes loin d’une semaine noire”, affirme le PDG de SNCF Voyageurs

“Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien à l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet avant une semaine marquée par plusieurs appels à la grève au sein du groupe public.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour la grève des contrôleurs les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront. “Si nous devons annuler certains trains, nous visons de proposer à chaque client de voyager le jour prévu vers sa destination”, a promis M. Fanichet.Des perturbations localisées sur certaines lignes régionales ou en Ile-de-France sont également à prévoir, a-t-il prévenu.Plusieurs catégories de personnel sont appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-Mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur. Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en weekend, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.- Billets remboursables -“On s’engage à donner la liberté et le choix à nos clients”, a ajouté M. Fanichet. “Je comprends que certains puissent s’inquiéter, et vraiment moi ça me navre, qu’on les mette dans cette situation difficile”, s’est excusé le patron de la compagnie ferroviaire.”Même si nous arrivons à transporter tout le monde, des clients peuvent préférer renoncer à leur voyage (…). Et donc à ce titre, dès maintenant, tous les billets sont échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai, a annoncé Christophe Fanichet.”J’ai dit qu’on ne pouvait pas se permettre une grève et je le confirme, d’abord parce que des clients vont essayer la concurrence (le covoiturage ou le bus, ou nos concurrents ferroviaires) et moi je n’ai pas envie de donner à mes clients l’envie d’aller voir ailleurs”, a averti le dirigeant.”On a déjà des milliers de réservations en moins pour ce pont du 8-Mai, du +SNCF bashing+ dans les débats et des clients qui réfléchiront à deux fois pour leurs prochaines vacances”, a-t-il énuméré, sans vouloir chiffrer le manque à gagner pour l’entreprise.- Prime d’intéressement -“On a été clair et cohérent depuis le début des échanges qu’on a pu avoir, on a donné toute sa chance au dialogue social, on a fait plus de 35 réunions”, a-t-il assuré.”On a entendu et bougé, (…) on va donner de la lisibilité sur les repos hebdomadaires des chefs de bord TGV, à six mois et non plus à trois mois”, a-t-il promis. Et l’outil de gestion des plannings, très critiqué, va être adapté.”En revanche, on a dit clairement que sur la rémunération, ce serait non, car on a fait le job, plus de 2,2% (d’augmentation moyenne, NDLR) pour 2025, c’est bien plus que l’inflation”, a insisté le PDG.”En mai, 1.300 euros bruts d’intéressement seront versés aux 65.000 agents de SNCF Voyageurs, dont les chefs de bord. Donc c’est plus de 100 euros par mois sur l’année, grâce à cet intéressement”, a aussi souligné M. Fanichet.

Grève SNCF: “Nous sommes loin d’une semaine noire”, affirme le PDG de SNCF Voyageurs

“Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien à l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet avant une semaine marquée par plusieurs appels à la grève au sein du groupe public.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour la grève des contrôleurs les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront. “Si nous devons annuler certains trains, nous visons de proposer à chaque client de voyager le jour prévu vers sa destination”, a promis M. Fanichet.Des perturbations localisées sur certaines lignes régionales ou en Ile-de-France sont également à prévoir, a-t-il prévenu.Plusieurs catégories de personnel sont appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-Mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur. Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en weekend, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.- Billets remboursables -“On s’engage à donner la liberté et le choix à nos clients”, a ajouté M. Fanichet. “Je comprends que certains puissent s’inquiéter, et vraiment moi ça me navre, qu’on les mette dans cette situation difficile”, s’est excusé le patron de la compagnie ferroviaire.”Même si nous arrivons à transporter tout le monde, des clients peuvent préférer renoncer à leur voyage (…). Et donc à ce titre, dès maintenant, tous les billets sont échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai, a annoncé Christophe Fanichet.”J’ai dit qu’on ne pouvait pas se permettre une grève et je le confirme, d’abord parce que des clients vont essayer la concurrence (le covoiturage ou le bus, ou nos concurrents ferroviaires) et moi je n’ai pas envie de donner à mes clients l’envie d’aller voir ailleurs”, a averti le dirigeant.”On a déjà des milliers de réservations en moins pour ce pont du 8-Mai, du +SNCF bashing+ dans les débats et des clients qui réfléchiront à deux fois pour leurs prochaines vacances”, a-t-il énuméré, sans vouloir chiffrer le manque à gagner pour l’entreprise.- Prime d’intéressement -“On a été clair et cohérent depuis le début des échanges qu’on a pu avoir, on a donné toute sa chance au dialogue social, on a fait plus de 35 réunions”, a-t-il assuré.”On a entendu et bougé, (…) on va donner de la lisibilité sur les repos hebdomadaires des chefs de bord TGV, à six mois et non plus à trois mois”, a-t-il promis. Et l’outil de gestion des plannings, très critiqué, va être adapté.”En revanche, on a dit clairement que sur la rémunération, ce serait non, car on a fait le job, plus de 2,2% (d’augmentation moyenne, NDLR) pour 2025, c’est bien plus que l’inflation”, a insisté le PDG.”En mai, 1.300 euros bruts d’intéressement seront versés aux 65.000 agents de SNCF Voyageurs, dont les chefs de bord. Donc c’est plus de 100 euros par mois sur l’année, grâce à cet intéressement”, a aussi souligné M. Fanichet.