Israël menace les Houthis et l’Iran après le tir d’un missile sur l’aéroport de Tel-Aviv

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis dimanche des représailles contre les rebelles houthis du Yémen et l’Iran, après le tir d’un missile ayant touché, pour la première fois, la zone de l’aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, où le trafic aérien a été brièvement suspendu.L’attaque est survenue quelques heures avant que l’armée ne confirme officiellement le rappel de dizaines de milliers de réservistes en vue d’élargir son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.Le tir sur l’aéroport a été revendiqué par les Houthis, des rebelles soutenus par Téhéran qui contrôlent de larges pans du Yémen, à plus de 1.800 kilomètres de la frontière sud d’Israël.”Nous avons visé l’aéroport Ben-Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”, ont annoncé les Houthis, qui tirent régulièrement des missiles sur Israël au nom de la défense des Palestiniens de Gaza.Ils ont annoncer dans la soirée qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens”, en particulier l’aéroport Ben-Gourion.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) ET en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a déclaré Benjamin Netanyahu, qui devait présider une réunion du cabinet de sécurité dans la soirée.”Nous avons agi contre (les Houthis) par le passé et nous agirons dans l’avenir (…). Ca ne se passera pas en un seul boum mais il y aura beaucoup de boums”, a-t-il affirmé.”C’est la première fois” qu’un missile frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport, a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire israélien.- “On l’a échappé belle” -L’armée a confirmé que l’impact ayant causé un cratère à quelques centaines de mètres seulement de l’aérogare principale avait été causé par le missile tiré du Yémen et non par un des missiles intercepteurs tirés sans succès par les systèmes de défense israéliens.  Après enquête, l’armée a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Alliés du Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité de ces tirs ont été interceptés.”Ce qui est arrivé ce matin ne s’était pas produit de longue date. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes (tirées par le Hamas) tombées près de l’aéroport, mais aujourd’hui on l’a échappé belle”, a dit à l’AFP un cadre israélien travaillant pour une compagnie aérienne étrangère.Une forte détonation a été entendue à l’intérieur du Terminal 3, selon un journaliste de l’AFP.Le trafic aérien a repris après une brève interruption. Lufthansa et Air India ont néanmoins suspendu leurs vols vers Tel-Aviv jusqu’au 6 mai et British Airways jusqu’au 7 mai. Air France a annulé ses vols de dimanche.les Houthis ont appelé dimanche soir “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces de nouvelles frappes “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris leurs tirs de missiles sur Israël et leurs attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen avec la rupture de la trêve dans la bande de Gaza le 18 mars, tandis que les Etats-Unis ont intensifié depuis le retour de Donald Trump au pouvoir la campagne aérienne les visant. – “Vaincre le Hamas” -Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont salué cette attaque “déjouant les systèmes de défense les plus avancés au monde et frappant ses cibles avec précision”.Selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité, dont les décisions ne sont en général pas rendues publiques, doit aussi examiner une expansion de l’offensive à Gaza, où des frappes israéliennes ont tué dimanche 16 Palestiniens selon les secours.L’objectif est “de ramener nos (otages) et de vaincre le Hamas (dont) nous (…) détruirons toutes les infrastructures, à la surface comme sous terre”, a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d’état-major. L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 52.535 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Israël menace les Houthis et l’Iran après le tir d’un missile sur l’aéroport de Tel-Aviv

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis dimanche des représailles contre les rebelles houthis du Yémen et l’Iran, après le tir d’un missile ayant touché, pour la première fois, la zone de l’aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, où le trafic aérien a été brièvement suspendu.L’attaque est survenue quelques heures avant que l’armée ne confirme officiellement le rappel de dizaines de milliers de réservistes en vue d’élargir son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.Le tir sur l’aéroport a été revendiqué par les Houthis, des rebelles soutenus par Téhéran qui contrôlent de larges pans du Yémen, à plus de 1.800 kilomètres de la frontière sud d’Israël.”Nous avons visé l’aéroport Ben-Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”, ont annoncé les Houthis, qui tirent régulièrement des missiles sur Israël au nom de la défense des Palestiniens de Gaza.Ils ont annoncer dans la soirée qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens”, en particulier l’aéroport Ben-Gourion.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) ET en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a déclaré Benjamin Netanyahu, qui devait présider une réunion du cabinet de sécurité dans la soirée.”Nous avons agi contre (les Houthis) par le passé et nous agirons dans l’avenir (…). Ca ne se passera pas en un seul boum mais il y aura beaucoup de boums”, a-t-il affirmé.”C’est la première fois” qu’un missile frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport, a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire israélien.- “On l’a échappé belle” -L’armée a confirmé que l’impact ayant causé un cratère à quelques centaines de mètres seulement de l’aérogare principale avait été causé par le missile tiré du Yémen et non par un des missiles intercepteurs tirés sans succès par les systèmes de défense israéliens.  Après enquête, l’armée a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Alliés du Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité de ces tirs ont été interceptés.”Ce qui est arrivé ce matin ne s’était pas produit de longue date. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes (tirées par le Hamas) tombées près de l’aéroport, mais aujourd’hui on l’a échappé belle”, a dit à l’AFP un cadre israélien travaillant pour une compagnie aérienne étrangère.Une forte détonation a été entendue à l’intérieur du Terminal 3, selon un journaliste de l’AFP.Le trafic aérien a repris après une brève interruption. Lufthansa et Air India ont néanmoins suspendu leurs vols vers Tel-Aviv jusqu’au 6 mai et British Airways jusqu’au 7 mai. Air France a annulé ses vols de dimanche.les Houthis ont appelé dimanche soir “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces de nouvelles frappes “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris leurs tirs de missiles sur Israël et leurs attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen avec la rupture de la trêve dans la bande de Gaza le 18 mars, tandis que les Etats-Unis ont intensifié depuis le retour de Donald Trump au pouvoir la campagne aérienne les visant. – “Vaincre le Hamas” -Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont salué cette attaque “déjouant les systèmes de défense les plus avancés au monde et frappant ses cibles avec précision”.Selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité, dont les décisions ne sont en général pas rendues publiques, doit aussi examiner une expansion de l’offensive à Gaza, où des frappes israéliennes ont tué dimanche 16 Palestiniens selon les secours.L’objectif est “de ramener nos (otages) et de vaincre le Hamas (dont) nous (…) détruirons toutes les infrastructures, à la surface comme sous terre”, a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d’état-major. L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 52.535 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

US Fed expected to pause rate cuts again, await clarity on tariffs

The US Federal Reserve is widely expected to extend a recent pause in rate cuts this week as it waits to see how President Donald Trump’s stop-start tariff rollout affects the health of the world’s largest economy.Trump has imposed steep levies on China, and lower “baseline” levies of 10 percent on goods from most other countries, along with 25 percent duties on specific items like steel, automobiles and aluminum.The president has also paused higher duties on dozens of other trading partners until July to give them time to renegotiate existing arrangements with the United States.Most economists expect the tariffs introduced since January to push up prices and cool economic growth — at least in the short run — potentially keeping the Fed on hold for longer.”The Fed has to be very focused on maintaining inflation so that it doesn’t start moving back up in a more persistent way,” said Loretta Mester, who recently stepped down after a decade as president of the Cleveland Fed. “That would undermine all the work that was done over the last three years of getting inflation down,” she told AFP. – ‘Good place to be’ – Trump reiterated his call for Fed chair Jerome Powell to lower rates in an NBC interview published in full on Sunday, claiming the decision not to do so was largely personal.”Well, he should lower them. And at some point, he will. He’d rather not because he’s not a fan of mine,” Trump said.The Fed has held its key interest rate at between 4.25 percent and 4.50 percent since December, as it continues its plan to bring inflation to the bank’s long-term target of two percent, with another eye firmly fixed on keeping unemployment under control. Recent data points to the Fed’s inflation remaining broadly on track ahead of the introduction of Trump’s “Liberation Day” tariffs, while unemployment has remained relatively stable, hugging close to historic lows.At the same time, various “softer” data points such as consumer confidence surveys have reflected a sharp decline in optimism about the health of the US economy — and growing concerns about inflation.”Whether the economy enters a recession or not, it’s hard to say at this point,” said Mester, now an adjunct professor of finance at the Wharton School of the University of Pennsylvania.”I think the committee remains in good condition here, and most likely they’ll remain on hold at this meeting,” said Jim Bullard, the long-serving former president of the St. Louis Fed.”I think it’s a good place for them to be while there’s a lot of turbulence in the trade war,” added Bullard, now dean of the Daniels School of Business at Purdue University.Financial markets overwhelmingly expect the Fed to announce another rate-cut pause on Wednesday, according to data from CME Group. – Pushing back rate cuts -US hiring data for April published last week came in better than expected, lowering anxiety about the health of the labor market — and reducing pressure on the Fed’s rate-setting committee to reach for rate cuts.Economists at several large banks including Goldman Sachs and Barclays subsequently delayed their expected date for rate cuts from June to July.”Cutting in late July allows the committee to see more data on the evolution of the labor market, and should benefit from resolving uncertainty about tariffs and fiscal policy,” economists at Barclays wrote in a note to clients published Friday.Other analysts see rate cuts happening even later, depending on the effects of the tariffs.”A slower reaction to economic weakness” could happen “if backward-looking data gives the impression of resilient demand while inflation gauges heat up,” wrote EY Chief Economist Gregory Daco.The rise in longer-run inflation expectations in the survey data points to growing concerns that tariff-related price pressures could become embedded in the US economy — even as the market-based measures have remained close to the Fed’s two percent target.”I would be sort of in the camp (saying) prove to me that they’re not going to be inflationary,” Mester said of tariffs, adding that it would be “unwise” to assume that inflation expectations were stable, given the recent survey data. But Bullard from Purdue took a different view, stressing the stability of the market-based measures.”I haven’t liked the survey-based measures of inflation expectations, because they seem to be partly about inflation but partly about many other issues, maybe, including politics,” he said. “This is a moment where you might want to look through the survey-based measures that are talking about very extreme levels of inflation that don’t seem likely to develop near-term,” he added. 

Allemagne: le Bayern achève avec succès son opération reconquête

Un an après avoir cédé le titre de champion à Leverkusen, le Bayern a achevé dimanche son opération reconquête, décrochant le sacre national à deux journées de la fin et un premier titre pour son attaquant Harry Kane.C’est confortablement installés dans un restaurant du centre de Munich que les joueurs du Bayern sont devenus dimanche “Sofa-Meister”, l’expression allemande utilisée dans pareille situation. C’est seulement la troisième fois sur les 18 derniers titres munichois que le sacre est mathématiquement assuré devant la télévision.La veille, ils avaient posé neuf doigts et deux phalanges sur le Schale, le trophée en forme d’assiette creuse argentée du champion. Rejoints au score à dix secondes de la fin du match à Leipzig, ils avaient concédé le match nul (3-3), un 76e point cette saison, qui a finalement suffi 24 heures plus tardCar dimanche, Leverkusen n’a pu faire mieux que match nul à Fribourg (2-2), Avec 8 points d’avance (76 contre 68), le Bayern ne peut désormais plus être rejoint en tête de la Bundesliga et les Munichois ont pu lancer les célébrations du 34e titre de champion d’Allemagne.”On a maintenant le temps de profiter du fait que l’on a gagné la Bundesliga. Quel sentiment incroyable! Félicitations aux joueurs pour leur performance incroyable tout au long de la saison: vous avez réalisé cela ensemble”, s’est réjoui l’entraîneur du Bayern, le Belge Vincent Kompany.Ces festivités se poursuivront la semaine prochaine, à l’issue du match contre Mönchengladbach: pour la dernière apparition à domicile de la légende du club Thomas Müller, le Schale sera remis au capitaine Manuel Neuer.A 31 ans, Harry Kane touche enfin au but en décrochant un premier titre dans sa carrière. Attaquant de classe mondiale, l’Anglais avait décroché de nombreuses distinctions personnelles sans jamais réussir à soulever un trophée, que ce soit avec Tottenham, l’Angleterre ou le Bayern, où il a signé à l’été 2023 pour 100 millions d’euros (une recrue record pour la Bundesliga). Le voilà qui met fin à cette malédiction.”Quel sentiment!”, a réagi l’Anglais sur son compte Instagram, avec une photo aux côtés de Joshua Kimmich, Eric Dier et Serge Gnabry. “Du fond du coeur, nous félicitons Harry Kane, qui a déjà marqué un total de 80 buts pour nous et qui a montré à tout le monde: Kane peut gagner des titres”, a souligné le président du directoire Jan-Christian Dreesen.- Titillés mais jamais menacés -Le Bayern a dominé la saison de bout en bout, s’installant confortablement dans le fauteuil de leader dès la 3e journée pour ne plus en descendre. Mais les hommes de Vincent Kompany ont laissé quelques points en chemin. A la différence de Leverkusen la saison passée, ils se sont inclinés à deux reprises, à Mayence et contre Bochum.Si les Munichois ont été titillés par Leverkusen, ils n’ont toutefois jamais été poussés dans leurs retranchements par les hommes de Xabi Alonso, qui ont laissé passer leur chance lors du choc à la mi-février, un match nul (0-0) face à des Munichois extrêmement défensifs.Arrivé aux commandes de l’équipe l’été dernier à seulement 38 ans, le Belge Vincent Kompany décroche pour sa première saison complète le titre de champion, loin d’être une mince affaire, avec la pression d’un grand club à gérer.En 2024, Munich avait connu une année sans trophée, pour la première fois depuis 2011. Ce sacre en Bundesliga vient donc mettre un peu de baume au coeur de leurs supporters.Tous rêvaient d’une finale à domicile en Ligue des champions, mais le rêve s’est brisé à San Siro il y a dix jours au terme d’une féroce bataille contre l’Inter Milan (4-3 au cumul aller/retour).”Notre grand et principal objectif, remporter le championnat d’Allemagne, est atteint. Nous sommes heureux avec toute l’équipe et notre entraîneur Vincent Kompany. Félicitations pour cette saison”, a réagi le directeur sportif Max Eberl.

Paramilitaries attack Port Sudan for first time: army

Sudanese paramilitaries on Sunday struck Port Sudan, the army said, in the first attack on the seat of the army-aligned government during the country’s two-year war.The Rapid Support Forces (RSF), battling the regular army since April 2023, have increasingly used drones since losing territory including much of Khartoum in March.Army spokesman Nabil Abdallah said in a statement the RSF “targeted Osman Digna Air Base, a goods warehouse and some civilian facilities in the city of Port Sudan with suicide drones”.He reported no casualties and “limited damage”.Red Sea Military Region Commander Mahjoub Bushra told Sudan’s news agency SUNA the assault lasted three and a half hours and involved 11 drones.AFP images showed smoke above the airport area, about 650 kilometres (400 miles) from the nearest known RSF positions on Khartoum’s outskirts.Later Sunday, an AFP correspondent reported anti-aircraft fire intercepting another drone headed for an air base west of the Red Sea coastal city.In the eastern border town of Kassala near Eritrea, some 500 kilometres south of Port Sudan, witnesses said three drones hit the airport a day after another drone targeted the same site for the first time.Farther south in North Kordofan capital of El-Obeid, residents also reported drones overhead, followed by explosions and plumes of smoke.In February, the army broke a nearly two-year paramilitary siege of El-Obeid, a key link to the vast western Darfur region which is under near-total RSF control.At dawn Sunday, an AFP correspondent in Port Sudan said his home about 20 kilometres from the airport shook as explosions were heard.The airport, a critical hub since the war began, closed temporarily but resumed operations at 5:00 pm (1500 GMT), a Civil Aviation Authority statement said.- Drone warfare -The paramilitaries led by Mohamed Hamdan Daglo are battling the regular army, headed by Sudan’s de facto leader Abdel Fattah al-Burhan, in a devastating war that has killed tens of thousands and uprooted 13 million.In the conflict’s early days, the government relocated from Khartoum to Port Sudan, which until Sunday had been spared the violence.UN agencies have also moved their operations to Port Sudan, where hundreds of thousands of displaced people have sought refuge.The conflict has left Africa’s third largest country effectively divided.The army controls the centre, east and north, while the RSF has conquered nearly all of Darfur and parts of the south.Lacking the army’s fighter jets, the RSF has relied on drones for air power.Sudanese analyst Hamid Khalafallah said the RSF has increasingly relied on long-range drones after the “strategic setback of losing Khartoum”.”Without changing their strategy, they risk being confined to Darfur,” he told AFP.Khalafallah said drones help the RSF “create panic and destabilise” northern and eastern cities such as Port Sudan.- ‘No safe place’ -Sudan’s government has accused the United Arab Emirates of supplying the paramilitaries with advanced drones.The UAE has long denied reports from UN experts, US politicians and international organisations that it provided support to the RSF.Satellite imagery analysed by Yale University’s Humanitarian Research Lab, which tracks the conflict, shows six advanced drones at the RSF-controlled Nyala Airport in Darfur.In an April report, it said the Chinese-made drones “may be capable of long-range surveillance and strikes”.Saudi Arabia, which previously mediated truce talks, Sunday condemned RSF attacks “on vital facilities and infrastructure in Port Sudan and Kassala”.Egypt said the attacks undermine “efforts to restore stability” in the war-torn country.Sunday’s was the latest RSF drone attack on military and civilian infrastructure deep in army-held territory.A retired Sudanese army general told AFP on condition of anonymity such attacks “serve to send a message” that “there is no safe place” for the RSF’s rivals.”Their other objective is to halt air traffic,” he said, and to “impact the armed forces’ supply chain”.

Paramilitaries attack Port Sudan for first time: armySun, 04 May 2025 19:02:18 GMT

Sudanese paramilitaries on Sunday struck Port Sudan, the army said, in the first attack on the seat of the army-aligned government during the country’s two-year war.The Rapid Support Forces (RSF), battling the regular army since April 2023, have increasingly used drones since losing territory including much of Khartoum in March.Army spokesman Nabil Abdallah said in …

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Roumanie: le candidat d’extrême droite en tête du premier tour de la présidentielle

Le candidat a changé mais l’extrême droite reste en tête: cinq mois après l’annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste.Le chef du parti AUR, George Simion, est crédité de 30 à 33% des suffrages, selon deux sondages sortie des urnes. Il est suivi de deux candidats pro-européens, qui se trouvent au coude-à-coude avec un peu plus de 20% des voix.”Ensemble nous avons écrit une page d’histoire aujourd’hui”, a réagi le vainqueur dans un message vidéo diffusé au siège de son parti devant des partisans chantant “Dehors les voleurs, vive les patriotes”.Il sera cependant “probablement battu au second tour” le 18 mai car il dispose de peu de réserves de voix, a commenté pour l’AFP le professeur de sciences politiques Sergiu Miscoiu, prédisant une course serrée.Onze prétendants au total briguaient un poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l’UE de 19 millions d’habitants devenu un pilier essentiel de l’Otan depuis l’invasion russe de l’Ukraine voisine.- “Président MAGA” -La victoire surprise en novembre de Calin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d’être favorable au Kremlin, avait inquiété dans l’ouest du continent et plongé la Roumanie dans la tourmente politique.La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu le sexagénaire de cette nouvelle course, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe.Il a été remplacé par M. Simion, 38 ans et quatrième à l’automne, et les deux hommes se sont affichés ensemble dimanche dans un bureau de vote de Mogosoaia, près de Bucarest.Nombreux espèrent, comme Robert Teodoroiu, conducteur de 37 ans, que leur bulletin, infructueux en novembre, aboutisse cette fois. “Je retente ma chance”, explique-t-il à l’AFP dans les rues de la capitale.Pendant la campagne, George Simion a brandi sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. Si le député nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour “les bureaucrates bruxellois” et s’oppose à tout soutien militaire à Kiev.Sur les marchés ou à l’étranger pour convaincre l’importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en “président MAGA” (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes.Ce discours plaît à Stela Ivan, 67 ans, qui “espère de tout coeur” sa victoire finale. George Simion apporterait “du changement” et ferait revenir ses fils partis vivre en Espagne, estime-t-elle, lasse des partis politiques au pouvoir depuis la fin du communisme. L’inflation, très élevée en Roumanie, est aussi sur toutes les lèvres, Silvia Tomescu, infirmière de 52 ans, disant par exemple aspirer à “une vie meilleure et à des salaires plus élevés”. – Un scrutin sous surveillance -Qui sera l’adversaire de George Simion au second tour?Le suspense est entier tant l’écart est serré entre le candidat de la coalition gouvernemementale pro-européenne, Crin Antonescu, et le maire de Bucarest, Nicusor Dan, qui a promis de lutter contre la “corruption”. Plus loin derrière (autour de 15%), figure l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta, qui avait misé sur un discours aux accents trumpistes teinté de références à Dieu. Si George Simion accède au poste suprême, il a promis dimanche de “porter Calin Georgescu au pouvoir”, évoquant trois options: “un référendum, des élections anticipées ou la formation d’une coalition au Parlement qui le nommerait Premier ministre”.Après l’annulation, décision rarissime au sein de l’UE, le scrutin était sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer “un coup d’Etat”. Les Etats-Unis sont également intervenus, le vice-président JD Vance appelant à écouter la voix d’un peuple qu’on a fait taire “sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement”.Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, assurent avoir “tiré les leçons” du fiasco.Alors que l’extrême droite évoque “de multiples signes de fraude”, le gouvernement a pointé des campagnes de désinformation, y voyant de “nouvelles tentatives de manipulation et d’ingérence menée par des acteurs étatiques”.

Roumanie: le candidat d’extrême droite en tête du premier tour de la présidentielle

Le candidat a changé mais l’extrême droite reste en tête: cinq mois après l’annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste.Le chef du parti AUR, George Simion, est crédité de 30 à 33% des suffrages, selon deux sondages sortie des urnes. Il est suivi de deux candidats pro-européens, qui se trouvent au coude-à-coude avec un peu plus de 20% des voix.”Ensemble nous avons écrit une page d’histoire aujourd’hui”, a réagi le vainqueur dans un message vidéo diffusé au siège de son parti devant des partisans chantant “Dehors les voleurs, vive les patriotes”.Il sera cependant “probablement battu au second tour” le 18 mai car il dispose de peu de réserves de voix, a commenté pour l’AFP le professeur de sciences politiques Sergiu Miscoiu, prédisant une course serrée.Onze prétendants au total briguaient un poste essentiellement protocolaire mais influent en politique étrangère, dans ce pays membre de l’UE de 19 millions d’habitants devenu un pilier essentiel de l’Otan depuis l’invasion russe de l’Ukraine voisine.- “Président MAGA” -La victoire surprise en novembre de Calin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d’être favorable au Kremlin, avait inquiété dans l’ouest du continent et plongé la Roumanie dans la tourmente politique.La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu le sexagénaire de cette nouvelle course, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe.Il a été remplacé par M. Simion, 38 ans et quatrième à l’automne, et les deux hommes se sont affichés ensemble dimanche dans un bureau de vote de Mogosoaia, près de Bucarest.Nombreux espèrent, comme Robert Teodoroiu, conducteur de 37 ans, que leur bulletin, infructueux en novembre, aboutisse cette fois. “Je retente ma chance”, explique-t-il à l’AFP dans les rues de la capitale.Pendant la campagne, George Simion a brandi sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok pour espérer venger son désormais allié Georgescu. Si le député nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour “les bureaucrates bruxellois” et s’oppose à tout soutien militaire à Kiev.Sur les marchés ou à l’étranger pour convaincre l’importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en “président MAGA” (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes.Ce discours plaît à Stela Ivan, 67 ans, qui “espère de tout coeur” sa victoire finale. George Simion apporterait “du changement” et ferait revenir ses fils partis vivre en Espagne, estime-t-elle, lasse des partis politiques au pouvoir depuis la fin du communisme. L’inflation, très élevée en Roumanie, est aussi sur toutes les lèvres, Silvia Tomescu, infirmière de 52 ans, disant par exemple aspirer à “une vie meilleure et à des salaires plus élevés”. – Un scrutin sous surveillance -Qui sera l’adversaire de George Simion au second tour?Le suspense est entier tant l’écart est serré entre le candidat de la coalition gouvernemementale pro-européenne, Crin Antonescu, et le maire de Bucarest, Nicusor Dan, qui a promis de lutter contre la “corruption”. Plus loin derrière (autour de 15%), figure l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta, qui avait misé sur un discours aux accents trumpistes teinté de références à Dieu. Si George Simion accède au poste suprême, il a promis dimanche de “porter Calin Georgescu au pouvoir”, évoquant trois options: “un référendum, des élections anticipées ou la formation d’une coalition au Parlement qui le nommerait Premier ministre”.Après l’annulation, décision rarissime au sein de l’UE, le scrutin était sous haute surveillance. Des milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois pour dénoncer “un coup d’Etat”. Les Etats-Unis sont également intervenus, le vice-président JD Vance appelant à écouter la voix d’un peuple qu’on a fait taire “sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement”.Les autorités, qui ont renforcé les mesures de prévention et la collaboration avec le réseau TikTok, assurent avoir “tiré les leçons” du fiasco.Alors que l’extrême droite évoque “de multiples signes de fraude”, le gouvernement a pointé des campagnes de désinformation, y voyant de “nouvelles tentatives de manipulation et d’ingérence menée par des acteurs étatiques”.