Marseille: la justice suspend la fermeture provisoire de la mosquée des Bleuets

Le tribunal administratif de Marseille a suspendu samedi l’exécution de l’arrêté ordonnant la fermeture de la mosquée des Bleuets pour deux mois, qui avait été pris par la préfecture à cause de positions de son imam jugées “radicales”.Cette fermeture temporaire, décidée par le préfet de région Georges-François Leclerc le 6 octobre, porte “atteinte à la liberté fondamentale du culte”, a estimé le juge des référés liberté, selon un communiqué de presse du tribunal administratif.Le juge souligne aussi que “la fermeture du lieu de culte crée une situation d’urgence à l’égard de l’association ainsi privée de son activité principale” et des fidèles, “tout particulièrement ceux à mobilité réduite”.”Les propos et publications de l’imam mis en cause sur les réseaux sociaux, anciens ou plus récents ne présentent pas une menace actuelle de provoquer la haine ou la violence de personnes ou de groupes de personnes”, a également jugé le tribunal.”Cette victoire est une décision d’apaisement”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de la mosquée, Me Sefen Guez Guez. “Il est temps de laisser la mosquée poursuivre ses activités dans la sérénité”, a-t-il ajouté. Sur le compte X de la préfète de police déléguée des Bouches-du-Rhône samedi après-midi, il est écrit que “sur le fond”, le préfet “reste convaincu qu’une mosquée ne saurait employer un imam ayant été condamné pour apologie du terrorisme sans faire l’objet de mesure administrative”. “Le préfet des Bouches-du-Rhône se réserve la possibilité à la lecture de la décision d’engager les voies de droit dont il dispose”, est-il précisé.Il y a un an, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait déjà menacé de fermer cette mosquée des quartiers Nord. L’imam Ismail (Smaïn Bendjilali de son vrai nom) avait alors promis de passer un diplôme sur la laïcité, permettant au lieu de culte de rester ouvert malgré les tensions récurrentes entre les autorités et cette institution religieuse.Fin mai, l’imam a été condamné à six mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme pour avoir partagé un post sur X en lien avec l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël. Une décision dont il a fait appel.Le tribunal tribunal administratif de Marseille note dans sa décision samedi que “depuis la reprise de l’activité de l’intéressé à la mosquée, aucun comportement contraire à la loi de 1905, n’est établi” et “aucun fidèle de la mosquée n’a non plus été mis en cause”.L’arrêté préfectoral accusait la mosquée et son imam d’avoir sur les réseaux sociaux “des positions favorables à l’organisation terroriste Hamas et, sous couvert d’antisionisme, haineuses à l’encontre de l’État d’Israël”.”Je met au défi l’administration de trouver une seule mosquée à Marseille où des rabbins et des prêtres viennent assister à la prière du vendredi”, s’est défendu l’imam durant l’audience de vendredi, exceptionnellement autorisé à prendre la parole.Georges-François Leclerc, préfet de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis janvier, avait retiré le contrat d’association avec l’État du lycée musulman Averroès de Lille lorsqu’il était préfet du Nord en 2023. Finalement, le tribunal administratif lui avait donné tort, rétablissant en avril ce contrat d’association.

LR refuse d’entrer au gouvernement Lecornu 2 malgré les divergences internes

Les Républicains ont refusé samedi de participer au prochain gouvernement de Sébastien Lecornu, suivant la ligne défendue par son président Bruno Retailleau, malgré les fortes divergences internes apparues entre sénateurs et députés. “A ce stade, la confiance et les conditions ne sont pas réunies pour que Les Républicains participent au gouvernement”, a reconnu le parti dans un communiqué diffusé à l’issue d’un bureau politique “houleux”, selon plusieurs participants qui rapportent à l’AFP des échanges musclés et même des insultes. Cette instance, qui a un pouvoir décisionnel et regroupe les principales personnalités de la droite comme Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, est plutôt acquise au président du parti. Les LR, revenus aux affaires il y a un an lors de la nomination de Michel Barnier à Matignon, se sont limités à promettre “un soutien texte par texte” au prochain exécutif, assurant ne pas vouloir être “les artisans du chaos”.  Avec cette prise de position officielle du parti, Bruno Retailleau tape du poing sur la table et tente de mettre un terme aux profondes divisions survenues ces derniers jours et qui se sont intensifiées depuis que Sébastien Lecornu a été reconduit vendredi soir par Emmanuel Macron. – Barnier s’abstient -Ces divergences sont apparues lors d’une réunion en visio samedi matin des parlementaires LR où les sénateurs se sont rangés pour la plupart derrière la position du patron du parti, tandis que les députés, menacés par une dissolution, se sont montrés largement favorables à une participation.    “Participer, c’est le dernier acte d’une dissolution dans le macronisme”, a prévenu le patron des Républicains, sans convaincre pour autant les députés et même ses propres soutiens comme l’ex-Premier ministre Michel Banier, récemment élu à l’Assemblée nationale, qui s’est abstenu lors du vote du bureau politique. Dans la nuit de vendredi à samedi, le groupe des députés LR avait apporté un très large soutien à Sébastien Lecornu.Après la dissolution de 2024, de nombreux députés LR avaient sauvé leur siège face au RN dans des circonscriptions rurales, en grande partie grâce à leur ancrage local.Beaucoup ne se sentent pas redevables au parti, dont le nom ne figurait souvent pas sur les affiches électorales, et craignent de ne pouvoir contenir une nouvelle poussée de l’extrême droite en cas de législatives anticipées. “Va te faire élire sur ton nom !”, s’est d’ailleurs emporté un député à l’encontre d’un dirigeant du parti sans mandat qui lui a répondu en l’insultant, ont rapporté les sources. Une sénatrice s’est indignée de voir à la télévision pendant le bureau politique le porte-parole des députés LR Vincent Jeanbrun, favorable à la participation au gouvernement, aux côtés de Sébastien Lecornu qui a effectué sa première sortie à L’Haÿ-les-Roses, sa circonscription en région parisienne.- Wauquiez renforcé -Avec une cinquantaine d’élus, les députés du parti issu du gaullisme occupent une position de pivot à l’Assemblée nationale et constituent aux côtés du bloc macroniste la deuxième composante du socle commun.Le rejet par LR de la main tendue de Sébastien Lecornu intervient moins d’une semaine après la décision inverse des parlementaires. Ils avaient donné le feu vert dimanche dernier à leur participation au premier gouvernement de Sébastien Lecornu.  Bruno Retailleau lui-même avait été reconduit au ministère de l’Intérieur, avant de déclencher la chute du gouvernement quelques heures plus tard, en estimant que sa composition ne reflétait pas la “rupture” annoncée et en pointant tout particulièrement la nomination du macroniste Bruno Le Maire au ministère des Armées.Membre le plus populaire de l’exécutif, Bruno Retailleau s’est imposé dans le paysage politique depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur il y a un an, passant du statut de sénateur celui de présidentiable.En renonçant à rempiler au ministère de l’Intérieur, il ne disposera plus désormais de la tribune que lui offrait son poste pour s’affirmer comme candidat de la droite en 2027.En interne, son rival Laurent Wauquiez, qu’il avait largement battu lors d’une élection interne au printemps à la tête du parti, pourrait sortir renforcé de cette séquence. La position adoptée ce samedi par le parti ressemble comme deux gouttes d’eau à celle défendue il y a une semaine par le patron des députés LR, qui estimait que “les conditions n’étaient (déjà) pas réunies” pour participer au gouvernement Lecornu 1. 

LR refuse d’entrer au gouvernement Lecornu 2 malgré les divergences internes

Les Républicains ont refusé samedi de participer au prochain gouvernement de Sébastien Lecornu, suivant la ligne défendue par son président Bruno Retailleau, malgré les fortes divergences internes apparues entre sénateurs et députés. “A ce stade, la confiance et les conditions ne sont pas réunies pour que Les Républicains participent au gouvernement”, a reconnu le parti dans un communiqué diffusé à l’issue d’un bureau politique “houleux”, selon plusieurs participants qui rapportent à l’AFP des échanges musclés et même des insultes. Cette instance, qui a un pouvoir décisionnel et regroupe les principales personnalités de la droite comme Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, est plutôt acquise au président du parti. Les LR, revenus aux affaires il y a un an lors de la nomination de Michel Barnier à Matignon, se sont limités à promettre “un soutien texte par texte” au prochain exécutif, assurant ne pas vouloir être “les artisans du chaos”.  Avec cette prise de position officielle du parti, Bruno Retailleau tape du poing sur la table et tente de mettre un terme aux profondes divisions survenues ces derniers jours et qui se sont intensifiées depuis que Sébastien Lecornu a été reconduit vendredi soir par Emmanuel Macron. – Barnier s’abstient -Ces divergences sont apparues lors d’une réunion en visio samedi matin des parlementaires LR où les sénateurs se sont rangés pour la plupart derrière la position du patron du parti, tandis que les députés, menacés par une dissolution, se sont montrés largement favorables à une participation.    “Participer, c’est le dernier acte d’une dissolution dans le macronisme”, a prévenu le patron des Républicains, sans convaincre pour autant les députés et même ses propres soutiens comme l’ex-Premier ministre Michel Banier, récemment élu à l’Assemblée nationale, qui s’est abstenu lors du vote du bureau politique. Dans la nuit de vendredi à samedi, le groupe des députés LR avait apporté un très large soutien à Sébastien Lecornu.Après la dissolution de 2024, de nombreux députés LR avaient sauvé leur siège face au RN dans des circonscriptions rurales, en grande partie grâce à leur ancrage local.Beaucoup ne se sentent pas redevables au parti, dont le nom ne figurait souvent pas sur les affiches électorales, et craignent de ne pouvoir contenir une nouvelle poussée de l’extrême droite en cas de législatives anticipées. “Va te faire élire sur ton nom !”, s’est d’ailleurs emporté un député à l’encontre d’un dirigeant du parti sans mandat qui lui a répondu en l’insultant, ont rapporté les sources. Une sénatrice s’est indignée de voir à la télévision pendant le bureau politique le porte-parole des députés LR Vincent Jeanbrun, favorable à la participation au gouvernement, aux côtés de Sébastien Lecornu qui a effectué sa première sortie à L’Haÿ-les-Roses, sa circonscription en région parisienne.- Wauquiez renforcé -Avec une cinquantaine d’élus, les députés du parti issu du gaullisme occupent une position de pivot à l’Assemblée nationale et constituent aux côtés du bloc macroniste la deuxième composante du socle commun.Le rejet par LR de la main tendue de Sébastien Lecornu intervient moins d’une semaine après la décision inverse des parlementaires. Ils avaient donné le feu vert dimanche dernier à leur participation au premier gouvernement de Sébastien Lecornu.  Bruno Retailleau lui-même avait été reconduit au ministère de l’Intérieur, avant de déclencher la chute du gouvernement quelques heures plus tard, en estimant que sa composition ne reflétait pas la “rupture” annoncée et en pointant tout particulièrement la nomination du macroniste Bruno Le Maire au ministère des Armées.Membre le plus populaire de l’exécutif, Bruno Retailleau s’est imposé dans le paysage politique depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur il y a un an, passant du statut de sénateur celui de présidentiable.En renonçant à rempiler au ministère de l’Intérieur, il ne disposera plus désormais de la tribune que lui offrait son poste pour s’affirmer comme candidat de la droite en 2027.En interne, son rival Laurent Wauquiez, qu’il avait largement battu lors d’une élection interne au printemps à la tête du parti, pourrait sortir renforcé de cette séquence. La position adoptée ce samedi par le parti ressemble comme deux gouttes d’eau à celle défendue il y a une semaine par le patron des députés LR, qui estimait que “les conditions n’étaient (déjà) pas réunies” pour participer au gouvernement Lecornu 1. 

Equipe de France: quelle attaque en Islande?

Le forfait de Kylian Mbappé, qui est venu s’ajouter à une cascade d’indisponibilités en attaque, déplume le secteur offensif de l’équipe de France et va obliger le sélectionneur Didier Deschamps à bricoler pour affronter l’Islande lors des qualifications du Mondial-2026, lundi à Reykjavik.  . Quel N.9 en Islande?Avec la défection de Mbappé et l’absence de Marcus Thuram, blessé et non convoqué, Didier Deschamps se retrouve avec deux joueurs totalement inexpérimentés, Hugo Ekitike et Jean-Philippe Mateta, comme options au poste d’avant-centre.Hugo Ekitike (23 ans, 3 sélections) avait été promu en A en septembre pour remplacer Rayan Cherki, une récompense après ses bons débuts avec Liverpool, qu’il a rejoint l’été dernier moyennant 90 millions d’euros en provenance de Francfort. Sa première titularisation face à l’Azerbaïdjan (3-0) vendredi au Parc des Princes a cependant laissé fortement à désirer, l’attaquant formé au PSG ayant eu toutes les peines du monde à se défaire d’une défense adverse très regroupée. “On a eu du mal à trouver Hugo au cours de la première demi-heure mais ensuite c’était beaucoup plus intéressant dans sa capacité à proposer des courses vers l’avant, à remiser”, a toutefois noté Deschamps.        Mateta (28 ans) découvre de son côté l’équipe de France sur le tard, un peu plus d’un an après avoir brillé avec la sélection olympique durant les JO de Paris-2024 sous les ordres de Thierry Henry, avec une accession en finale et cinq buts inscrits. Entré en jeu à la 79e minute vendredi, il a plongé dans le grand bain en suppléant Ekitike, sans réellement avoir l’opportunité de peser sur la rencontre.  . Coman et Thauvin, des anciens à la rescousse?Sans ses joueurs cadres en attaque (Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marcus Thuram, Bradley Barcola), Deschamps ne peut compter que sur trois éléments avec un certain vécu, Kingsley Coman (29 ans, 60 sélections, 8 buts), Christopher Nkunku (27 ans, 15 sélections, 1 but) et Florian Thauvin (32 ans, 11 sélections, 2 buts), dont l’avenir international et la présence à la prochaine Coupe du monde en cas de qualification dépendront des potentielles absences. Si Coman, qui a retrouvé l’équipe de France en septembre en profitant des blessures malgré son transfert en Arabie saoudite (Al-Nassr) et un Euro-2024 passé dans l’anonymat (21 minutes de jeu), a alterné le bon et le moins bon vendredi, Thauvin a brillé avec un but splendide, six ans après sa dernière apparition en bleu.  “C’est très bien pour nous et très bien pour lui. Comme tous les joueurs, il est heureux d’être là. Flo a toujours eu ces qualités techniques, cette adresse. Il est adroit devant le but. Il est entré avec plein d’envie et d’enthousiasme”, a estimé Didier Deschamps. Ce trio est le seul qui garantit quelques certitudes au sélectionneur, auquel il faut ajouter Michael Olise, devenu un élément majeur du Bayern Munich à 23 ans. La titularisation lundi du prodige monégasque Magnes Akliouche (23 ans, 2 sélections) serait ainsi un sacré pari même si l’Islande reste un adversaire largement à la portée des Bleus. D’autant que le jeune ailier, qui n’a disputé que 28 minutes en tout et pour tout en équipe de France, se fait assez discret pour le moment et peine à impressionner.      . Avec quel système?Depuis le quart de finale retour de la Ligue des nations contre la Croatie (2-0, 5 t.a.b à 4), le 23 mars au Stade de France, Deschamps a opté pour une organisation en 4-2-3-1 qui amène plus de possibilités offensives. Il a pourtant changé son fusil d’épaule en alignant une formation en 4-4-2 pour affronter l’Azerbaïdjan. Une option qui n’a pas vraiment porté ses fruits. La tentation peut être grande de revenir au schéma précédent, histoire de placer Olise dans le coeur du jeu et derrière l’avant-centre, le Bavarois ayant été assez discret sur le côté droit, vendredi.    

Lebanon slams overnight Israeli strikes that killed one

Lebanese President Joseph Aoun on Saturday condemned overnight Israeli strikes on civilian sites, which reportedly killed at least one person and which Israel said targeted Hezbollah infrastructure.”Once again, southern Lebanon has been the target of a heinous Israeli aggression against civilian installations — without justification or pretext,” Aoun said. “The seriousness of this latest attack lies in the fact that it comes after the ceasefire agreement in Gaza,” he added, questioning whether Israel now sought to expand its attacks on Lebanon.The health ministry said one person was killed and seven wounded in the strike on the Al-Msayleh area.The Israeli army said in a statement that it “struck and dismantled Hezbollah terrorist infrastructure in the area of southern Lebanon, where engineering machinery used to re-establish terrorist infrastructure in the area” was located.The official National News Agency reported that Israeli warplanes carried out 10 raids targeting bulldozer and excavator yards, destroying more than 300 vehicles.An AFP photographer at the scene witnessed massive destruction to the showrooms, with dozens of heavy machinery vehicles burned and firefighters extinguishing the flames.”We woke up terrified by the sound of bombing,” an elderly woman who asked to remain anonymous told AFP, adding that “we saw death with our own eyes”.Al-Msayleh, located over 40 kilometres (25 miles) north of the border with Israel, is where parliament speaker and Hezbollah ally Nabih Berri’s home in southern Lebanon is located.Later on Saturday, the NNA reported another Israeli attack on a vehicle in Qalaouiyah, southern Lebanon.- ‘Deliberate targeting’ -In a statement, Hezbollah condemned the strikes, saying it was “part of the repeated and deliberate targeting of civilians and economic infrastructure, and is intended to prevent people from returning to normal life”.The group called on the Lebanese government to take a “firm” stance against these attacks.Israel has repeatedly bombed Lebanon despite a November ceasefire, which followed more than a year of hostilities with the militant group that culminated in two months of open war.Its latest attack comes a day after a ceasefire took effect between Hamas and Israel in the Gaza Strip.In Lebanon there are fears of intensified Israeli attacks on Hezbollah, which has thus far resisted pressure to surrender its weapons to the state.In October 2023, Hezbollah began launching rockets at Israel in support of Hamas in the Gaza war. Months of exchanges escalated into all-out war in September 2024, before a ceasefire was agreed two months later.

Philippines: des habitants nettoient les débris des deux séismes

Des rescapés de deux violents séismes dans le sud des Philippines se sont réveillés abasourdis samedi au milieu des dégâts, dans une région secouée par des centaines de répliques en quelques heures.De nombreux habitants du littoral de l’île de Mindanao ont passé la nuit dehors, de peur d’être ensevelis par les répliques de ces tremblements de terre de magnitudes 7,4 et 6,7 survenus au large vendredi.Au moins huit personnes ont été tuées, ont indiqué les autorités philippines.Ezzra James Fernandez, porte-parole de la Défense civile, a indiqué qu’aucune personne n’était portée disparue, que les dégâts concernant les infrastructures étaient “minimes” et que des opérations de dégagement des routes étaient en cours.Dans la municipalité de Manay, des habitants déblaient samedi les débris des bâtiments ébranlés.”Notre petite maison et notre petite boutique ont été détruites”, explique à l’AFP Ven Lupogan, qui habite les lieux. “Nous n’avons nulle part où dormir. Il n’y a pas d’électricité. Nous n’avons rien à manger”, dit-il.Un important séisme de magnitude 6,9 avait déjà frappé l’île philippine de Cebu fin septembre, tuant 75 personnes et détruisant quelque 72.000 logements.Le chef de l’Etat, Ferdinand Marcos Jr, a demandé aux pouvoirs publics de poursuivre leurs opérations de secours, selon la présidence.Des habitants de Manay ont dormi dans des tentes, sous des bâches ou sur des hamacs, dans leurs véhicules ou simplement sur des matelas disposés sur le trottoir, tandis que les répliques secouaient cette région de 1,8 million d’habitants.Dans l’hôpital public fortement endommagé de Manay, des patients attendent de bénéficier de soins sur des lits placés en extérieur. Des ingénieurs avaient établi vendredi que la structure du bâtiment était compromise.A proximité, des commerçants nettoient le verre cassé et remettent leurs produits en rayons, ont constaté des journalistes de l’AFP.Vilma Lagnayo s’est précipitée pour récupérer vêtements et objets de sa maison effondrée. “Reconstruire (notre maison) est maintenant difficile (…). L’argent est un problème”, dit-elle.Le bureau de sismologie des Philippines a relevé plus de 800 répliques depuis le premier séisme qui a frappé Mindanao. Celles-ci devraient se poursuivre pendant plusieurs semaines.Les tremblements de terre sont quasi quotidiens aux Philippines, situées sur la Ceinture de feu du Pacifique, un arc de forte activité sismique qui s’étend de l’Asie du Sud-Est au Japon, et à travers le bassin pacifique jusqu’aux côtes ouest des Amériques, du nord au sud.

Philippines: des habitants nettoient les débris des deux séismes

Des rescapés de deux violents séismes dans le sud des Philippines se sont réveillés abasourdis samedi au milieu des dégâts, dans une région secouée par des centaines de répliques en quelques heures.De nombreux habitants du littoral de l’île de Mindanao ont passé la nuit dehors, de peur d’être ensevelis par les répliques de ces tremblements de terre de magnitudes 7,4 et 6,7 survenus au large vendredi.Au moins huit personnes ont été tuées, ont indiqué les autorités philippines.Ezzra James Fernandez, porte-parole de la Défense civile, a indiqué qu’aucune personne n’était portée disparue, que les dégâts concernant les infrastructures étaient “minimes” et que des opérations de dégagement des routes étaient en cours.Dans la municipalité de Manay, des habitants déblaient samedi les débris des bâtiments ébranlés.”Notre petite maison et notre petite boutique ont été détruites”, explique à l’AFP Ven Lupogan, qui habite les lieux. “Nous n’avons nulle part où dormir. Il n’y a pas d’électricité. Nous n’avons rien à manger”, dit-il.Un important séisme de magnitude 6,9 avait déjà frappé l’île philippine de Cebu fin septembre, tuant 75 personnes et détruisant quelque 72.000 logements.Le chef de l’Etat, Ferdinand Marcos Jr, a demandé aux pouvoirs publics de poursuivre leurs opérations de secours, selon la présidence.Des habitants de Manay ont dormi dans des tentes, sous des bâches ou sur des hamacs, dans leurs véhicules ou simplement sur des matelas disposés sur le trottoir, tandis que les répliques secouaient cette région de 1,8 million d’habitants.Dans l’hôpital public fortement endommagé de Manay, des patients attendent de bénéficier de soins sur des lits placés en extérieur. Des ingénieurs avaient établi vendredi que la structure du bâtiment était compromise.A proximité, des commerçants nettoient le verre cassé et remettent leurs produits en rayons, ont constaté des journalistes de l’AFP.Vilma Lagnayo s’est précipitée pour récupérer vêtements et objets de sa maison effondrée. “Reconstruire (notre maison) est maintenant difficile (…). L’argent est un problème”, dit-elle.Le bureau de sismologie des Philippines a relevé plus de 800 répliques depuis le premier séisme qui a frappé Mindanao. Celles-ci devraient se poursuivre pendant plusieurs semaines.Les tremblements de terre sont quasi quotidiens aux Philippines, situées sur la Ceinture de feu du Pacifique, un arc de forte activité sismique qui s’étend de l’Asie du Sud-Est au Japon, et à travers le bassin pacifique jusqu’aux côtes ouest des Amériques, du nord au sud.