Donald Trump annonce des “droits de douane de 100%” sur les films produits à l’étranger

Après les voitures et les puces, le président américain Donald Trump a annoncé dimanche sa volonté d’élargir sa guerre commerciale tous azimuts au cinéma, avec une taxe de 100% sur les films étrangers.”L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (…) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées”, a justifié M. Trump sur son réseau Truth Social.”D’autres pays offrent toutes sortes d’incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis”, a-t-il assuré.Selon lui, il s’agit d’un “effort concerté de la part d’autres nations”, représentant “une menace pour la sécurité nationale”.Il a donc dit “entamer immédiatement le processus d’instauration de droits de douane de 100%” sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger.”NOUS VOULONS DES FILMS MADE IN AMERICA”, a écrit le président. Son secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a assuré sur les réseaux sociaux qu’il s’en occupait.- Enquête -Donald Trump a ouvert depuis son retour à la Maison Blanche plusieurs enquêtes sur les “effets sur la sécurité nationale” de diverses importations, allant des semiconducteurs aux minerais cruciaux.Cette enquête est une première étape nécessaire qui pourrait permettre au président américain de publier un décret imposant des droits de douane sur ces produits, s’il est démontré que leur volume d’importation représente un risque pour la sécurité nationale.Aucune précision n’a pour le moment été donnée sur les conditions d’application de surtaxes sur les films produits à l’étranger.Il s’agit d’une nouvelle escalade dans l’offensive commerciale lancée par le président américain à l’encontre des partenaires économiques des Etats-Unis.La Chine, contre laquelle Donald Trump concentre une large partie de ses flèches, avait annoncé début avril qu’elle allait réduire, “modérément”, le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, l’une de ses réponses aux droits de douane prohibitifs imposés par les Etats-Unis sur ses produits.Pékin limite, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas. Une réduction de l’accès à ce marché, le deuxième du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma, pourrait rogner les recettes des studios hollywoodiens.M. Trump ne parlant dans ses publications que de films, il n’est pas clair si les mesures américaines toucheraient également des séries télévisées ou diffusées sur des plateformes de streaming en ligne – un vecteur de plus en plus important et profitable.- Grèves et streaming -Hollywood a généré quelque 279 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2022 et représente quelque 2,3 millions d’emplois, selon les derniers chiffres de l’association interprofessionnelle américaine MPA.Le secteur américain du cinéma est excédentaire, exportant 3,1 fois plus en valeur que les importations, selon la même source.Mais cette industrie emblématique américaine est en crise – entre les grèves historiques qui ont paralysé Hollywood pendant plusieurs mois en 2023 et les bouleversements liés au streaming.Les Etats-Unis restent une des principales destinations de tournage avec 14,5 milliards de dollars de dépenses de production en 2024, selon l’analyse du cabinet ProdPro, mais ce chiffre est en recul de 26% sur deux ans.Hollywood subit la concurrence de pays comme la Thaïlande, la Hongrie ou l’Afrique du Sud, qui proposent des avantages fiscaux alléchants pour y tourner. Beaucoup de films sont par ailleurs tournés dans plusieurs pays.La Californie n’arrive qu’en sixième position d’un récent sondage de responsables de studios sur leurs lieux préférés de tournage pour 2025 et 2026.Avant son investiture, Donald Trump avait nommé symboliquement les acteurs Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson, soutiens de longue date, “ambassadeurs” à Hollywood pour être “(s)es yeux et (s)es oreilles” dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.Nombre de stars de la musique et du cinéma se sont ouvertement opposées à Donald Trump, à l’instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.

Donald Trump annonce des “droits de douane de 100%” sur les films produits à l’étranger

Après les voitures et les puces, le président américain Donald Trump a annoncé dimanche sa volonté d’élargir sa guerre commerciale tous azimuts au cinéma, avec une taxe de 100% sur les films étrangers.”L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (…) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées”, a justifié M. Trump sur son réseau Truth Social.”D’autres pays offrent toutes sortes d’incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis”, a-t-il assuré.Selon lui, il s’agit d’un “effort concerté de la part d’autres nations”, représentant “une menace pour la sécurité nationale”.Il a donc dit “entamer immédiatement le processus d’instauration de droits de douane de 100%” sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger.”NOUS VOULONS DES FILMS MADE IN AMERICA”, a écrit le président. Son secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a assuré sur les réseaux sociaux qu’il s’en occupait.- Enquête -Donald Trump a ouvert depuis son retour à la Maison Blanche plusieurs enquêtes sur les “effets sur la sécurité nationale” de diverses importations, allant des semiconducteurs aux minerais cruciaux.Cette enquête est une première étape nécessaire qui pourrait permettre au président américain de publier un décret imposant des droits de douane sur ces produits, s’il est démontré que leur volume d’importation représente un risque pour la sécurité nationale.Aucune précision n’a pour le moment été donnée sur les conditions d’application de surtaxes sur les films produits à l’étranger.Il s’agit d’une nouvelle escalade dans l’offensive commerciale lancée par le président américain à l’encontre des partenaires économiques des Etats-Unis.La Chine, contre laquelle Donald Trump concentre une large partie de ses flèches, avait annoncé début avril qu’elle allait réduire, “modérément”, le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, l’une de ses réponses aux droits de douane prohibitifs imposés par les Etats-Unis sur ses produits.Pékin limite, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas. Une réduction de l’accès à ce marché, le deuxième du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma, pourrait rogner les recettes des studios hollywoodiens.M. Trump ne parlant dans ses publications que de films, il n’est pas clair si les mesures américaines toucheraient également des séries télévisées ou diffusées sur des plateformes de streaming en ligne – un vecteur de plus en plus important et profitable.- Grèves et streaming -Hollywood a généré quelque 279 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2022 et représente quelque 2,3 millions d’emplois, selon les derniers chiffres de l’association interprofessionnelle américaine MPA.Le secteur américain du cinéma est excédentaire, exportant 3,1 fois plus en valeur que les importations, selon la même source.Mais cette industrie emblématique américaine est en crise – entre les grèves historiques qui ont paralysé Hollywood pendant plusieurs mois en 2023 et les bouleversements liés au streaming.Les Etats-Unis restent une des principales destinations de tournage avec 14,5 milliards de dollars de dépenses de production en 2024, selon l’analyse du cabinet ProdPro, mais ce chiffre est en recul de 26% sur deux ans.Hollywood subit la concurrence de pays comme la Thaïlande, la Hongrie ou l’Afrique du Sud, qui proposent des avantages fiscaux alléchants pour y tourner. Beaucoup de films sont par ailleurs tournés dans plusieurs pays.La Californie n’arrive qu’en sixième position d’un récent sondage de responsables de studios sur leurs lieux préférés de tournage pour 2025 et 2026.Avant son investiture, Donald Trump avait nommé symboliquement les acteurs Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson, soutiens de longue date, “ambassadeurs” à Hollywood pour être “(s)es yeux et (s)es oreilles” dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.Nombre de stars de la musique et du cinéma se sont ouvertement opposées à Donald Trump, à l’instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.

Donald Trump annonce des “droits de douane de 100%” sur les films produits à l’étranger

Après les voitures et les puces, le président américain Donald Trump a annoncé dimanche sa volonté d’élargir sa guerre commerciale tous azimuts au cinéma, avec une taxe de 100% sur les films étrangers.”L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (…) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées”, a justifié M. Trump sur son réseau Truth Social.”D’autres pays offrent toutes sortes d’incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis”, a-t-il assuré.Selon lui, il s’agit d’un “effort concerté de la part d’autres nations”, représentant “une menace pour la sécurité nationale”.Il a donc dit “entamer immédiatement le processus d’instauration de droits de douane de 100%” sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger.”NOUS VOULONS DES FILMS MADE IN AMERICA”, a écrit le président. Son secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a assuré sur les réseaux sociaux qu’il s’en occupait.- Enquête -Donald Trump a ouvert depuis son retour à la Maison Blanche plusieurs enquêtes sur les “effets sur la sécurité nationale” de diverses importations, allant des semiconducteurs aux minerais cruciaux.Cette enquête est une première étape nécessaire qui pourrait permettre au président américain de publier un décret imposant des droits de douane sur ces produits, s’il est démontré que leur volume d’importation représente un risque pour la sécurité nationale.Aucune précision n’a pour le moment été donnée sur les conditions d’application de surtaxes sur les films produits à l’étranger.Il s’agit d’une nouvelle escalade dans l’offensive commerciale lancée par le président américain à l’encontre des partenaires économiques des Etats-Unis.La Chine, contre laquelle Donald Trump concentre une large partie de ses flèches, avait annoncé début avril qu’elle allait réduire, “modérément”, le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, l’une de ses réponses aux droits de douane prohibitifs imposés par les Etats-Unis sur ses produits.Pékin limite, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas. Une réduction de l’accès à ce marché, le deuxième du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma, pourrait rogner les recettes des studios hollywoodiens.M. Trump ne parlant dans ses publications que de films, il n’est pas clair si les mesures américaines toucheraient également des séries télévisées ou diffusées sur des plateformes de streaming en ligne – un vecteur de plus en plus important et profitable.- Grèves et streaming -Hollywood a généré quelque 279 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2022 et représente quelque 2,3 millions d’emplois, selon les derniers chiffres de l’association interprofessionnelle américaine MPA.Le secteur américain du cinéma est excédentaire, exportant 3,1 fois plus en valeur que les importations, selon la même source.Mais cette industrie emblématique américaine est en crise – entre les grèves historiques qui ont paralysé Hollywood pendant plusieurs mois en 2023 et les bouleversements liés au streaming.Les Etats-Unis restent une des principales destinations de tournage avec 14,5 milliards de dollars de dépenses de production en 2024, selon l’analyse du cabinet ProdPro, mais ce chiffre est en recul de 26% sur deux ans.Hollywood subit la concurrence de pays comme la Thaïlande, la Hongrie ou l’Afrique du Sud, qui proposent des avantages fiscaux alléchants pour y tourner. Beaucoup de films sont par ailleurs tournés dans plusieurs pays.La Californie n’arrive qu’en sixième position d’un récent sondage de responsables de studios sur leurs lieux préférés de tournage pour 2025 et 2026.Avant son investiture, Donald Trump avait nommé symboliquement les acteurs Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson, soutiens de longue date, “ambassadeurs” à Hollywood pour être “(s)es yeux et (s)es oreilles” dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.Nombre de stars de la musique et du cinéma se sont ouvertement opposées à Donald Trump, à l’instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.

La Bourse de Paris marque une pause avant la réunion de la Fed

La Bourse de Paris s’affiche en repli lundi, dans un marché prudent avant des réunions de banques centrales, dont celle de la Réserve fédérale (Fed) américaine en milieu de semaine.L’indice vedette CAC 40 profite d’un calendrier allégé lundi matin pour reprendre son souffle après les gains de la semaine précédente. Vers 09H55, il cédait 0,40%, soit 31,06 points et s’établissait à 7.739,42 points.Vendredi, il avait bondi de 2,33%, terminant à 7.770,48 points à la clôture, porté par les espoirs de désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin et des données sur l’emploi meilleures que prévu aux Etats-Unis.”Cette semaine, l’attention devrait se tourner à nouveau vers les banques centrales, avec les dernières décisions de la Réserve fédérale (Fed) américaine mercredi et de la Bank of England jeudi”, ont commenté les économistes de Deutsche Bank.Depuis décembre, les taux de la puissante Fed se situent dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. Le marché s’attend à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés en mai.”Les prévisions de l’institution monétaire pour le mois de juin” seront toutefois scrutées, a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Les décisions de politique monétaire des banques centrales de Norvège et de Suède seront aussi attendues.Ces rendez-vous économique “surviennent alors que les marchés se sont en partie débarrassés du stress de ces dernières semaines causé par les droits de douanes de Trump grâce à l’espoir d’une désescalade et les bons chiffres de l’emploi américain de vendredi”, ont relevé les économistes de Deutsche Bank.Principal indice boursier du monde, le S&P 500 new yorkais a connu neuf séances consécutives de hausse, “ce qui n’était pas arrivé depuis 21 ans”, a signalé John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud. Cette série de gains a permis à cet indice d’effacer ses pertes depuis le 2 avril, jour de la mise en place de la politique de droits de douane du président américain Donald Trump.”C’est comme si cet épisode n’avait jamais existé”, a commenté Enguerrand Artaz, stratégiste de La Financière de l’Échiquier (LFDE). “Nous sommes pour autant très loin d’un retour à la normale”, a-t-il nuancé.”Quand bien même Donald Trump reviendrait en arrière sur l’essentiel de ses annonces, des dégâts réels ont déjà été causés à l’économie et chaque jour qui passe avec les droits de douane en place en cause de nouveaux”, a expliqué cet analyste.URW se développe en Arabie SaouditeLe géant français des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé lundi la signature d’un accord de franchise avec le leader saoudien des centres commerciaux Cenomi Centers pour se développer en Arabie saoudite. Son titre prenait 0,68% à 76,72 euros.

Macron et von der Leyen appellent les chercheurs étrangers à choisir l’Europe

Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen font un appel du pied aux chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux Etats-Unis par les politiques de l’administration Trump, en organisant lundi la conférence Choose Europe for Science, avec à la clef de possibles incitations financières pour les attirer.L’événement, qui va réunir des représentants des universités européennes et des commissaires européens ainsi que des ministres de la Recherche, sera clôturé en fin de matinée par le président français et celle de la Commission européenne, dans les locaux historiques du prestigieux campus universitaire de La Sorbonne, au cÅ“ur de Paris.Les menaces pesant sur la liberté académique aux Etats-Unis sont l’occasion de “défendre nos intérêts stratégiques et porter une vision universaliste”, constate un conseiller de M. Macron.  Le président avait annoncé la tenue de la conférence à la mi-avril, au moment où était lancée une plateforme Choose France for Science. Avant l’annonce d’une initiative similaire du Centre national de la recherche française (CNRS), premier organisme européen en nombre de chercheurs.Il s’agit de montrer “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés.- “Choisir l’Europe” -La conférence de lundi mêlera annonces concrètes et réflexions sur l’avenir. Pour la France, “il y a des crédits, il y a des montants” qui seront annoncés, éventuellement sous la forme d’incitations fiscales, a précisé un conseiller du président Macron. La plateforme Choose France for Science indique que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% de certains projets de recherche, au mérite. Mais les opérateurs attendent une annonce sur l’enveloppe globale qui sera allouée.L’initiative fait grincer les dents des syndicats français de l’enseignement supérieur et de la recherche qui la jugent “choquante, voire indécente”. Ils dénoncent le “sous-financement chronique” du secteur, des “regroupements forcés” d’établissements, mais aussi “des atteintes quasi incessantes à la liberté académique”, en rappelant les polémiques sur le wokisme à l’université. Pour le directeur de l’Inserm, Didier Samuel, “il y a eu un réinvestissement sur la recherche” ces dernières années mais “on n’a pas encore comblé le trou”.Il “faut qu’on maintienne” cette dynamique” et qu'”on l’amplifie”, a-t-il estimé sur franceinfo lundi matin, jugeant essentiel de montrer que la France a des “équipements compétitifs”.Rien n’a encore filtré d’éventuelles mesures que pourrait annoncer Ursula von der Leyen, qui a fait savoir mardi que Bruxelles ferait des “propositions pour aider les scientifiques et les chercheurs à +Choisir l’Europe+”.Il s’agit de rendre plus attractifs la France et le Vieux Continent, où les rémunérations et les montants consacrés aux chercheurs et à la recherche sont très en-deçà des Etats-Unis. Même si le continent dispose d’atouts indéniables en la matière, que ce soit dans la qualité de ses infrastructures de recherche pour leurs travaux ou dans le cadre d’accueil pour leurs familles.Ces annonces seront fléchées vers la recherche dans les domaines de la santé, du climat et de la biodiversité, du numérique et de l’intelligence artificielle, de l’espace ou encore de l’agriculture, selon l’Elysée.- Dépendances européennes -L’événement se tiendra dans un format “européen au sens large”, selon l’Elysée, avec des Britanniques, Suisses et Norvégiens. La matinée comprendra deux tables rondes, incluant des universitaires et industriels américains. L’une sur le thème des libertés académiques et de la contribution de la recherche aux biens publics mondiaux. Comme notamment les bases de données, dont beaucoup sont internationales, et dont l’accès à certaines pourrait être menacé par des décisions de l’administration américaine. La deuxième étudiera justement les moyens de lutter contre les dépendances européennes en matière de recherche. En effet, toujours selon cette source, le désengagement américain de nombreux partenariats “peut avoir des conséquences sur notre sécurité, notamment en matière de veille sanitaire et aussi sur des grands programmes de coopération”, comme ceux liés au climat.La journée se poursuivra avec une réunion de ministres européens de la Recherche, à l’invitation de leur homologue français Philippe Baptiste qui accueillera des présidents d’universités et grands instituts de recherche européens. Représentée lundi à Paris par son ambassadrice, l’Italie a fait savoir qu’elle considérait “la liberté de la recherche comme un principe incontournable et un fondement essentiel de tout progrès scientifique et culturel”.Pour autant, la réunion européenne prévue le 23 mai à Bruxelles reste “le format institutionnel le plus approprié” pour “définir ensemble – et non uniquement dans une perspective nationale – des politiques communes concrètes”, a indiqué l’ambassade d’Italie en France. 

Boris Pistorius, le populaire ministre chargé de réarmer l’Allemagne

Soutien sans faille à l’Ukraine, Boris Pistorius s’est vu lundi confirmé ministre de la Défense dans le nouveau gouvernement allemand, où il va devoir accélérer le réarmement du pays face à une menace russe accrue et une protection militaire américaine devenue incertaine.Déjà titulaire de ce portefeuille depuis 2023 sous le précédent gouvernement d’Olaf Scholz, cet ancien baron politique régional, quasi inconnu à son arrivée à Berlin, est devenu de loin le responsable le plus populaire du pays.Le natif d’Osnabrück, 65 ans, a su convaincre par son engagement, son franc parler et son humour.”Le succès du chancelier conservateur Friedrich Merz dépendra largement de son ministre social-démocrate de la Défense”, souligne Der Spiegel.Et la tâche qui l’attend est “énorme”: accroître fortement les dépenses de défense -actuellement à 2% du PIB- pour la protection du pays et sa contribution à l’Otan, voire à une défense européenne dont la création est revenue au goût du jour en raison d’un Donald Trump imprévisible.Il disposera d’un budget inédit pour remettre la Bundeswehr à niveau, grâce à une enveloppe d’investissements de plusieurs centaines de milliards d’euros débloquée par le chancelier.- “Capacité à faire la guerre”Boris Pistorius a promis d’aller vite en promulguant cette année une loi facilitant l’approvisionnement de l’armée. Parallèlement, il mène des discussions avec les groupes d’armement pour qu’ils augmentent leurs capacités de production, dans l’objectif de limiter aussi la dépendance européenne aux Etats-Unis. Boris Pistorius a su gagner la confiance d’une Bundeswehr négligée depuis la fin de la Guerre froide et mal vue par une population attachée au pacifisme après les horreurs du nazisme.Il a déjà utilisé 100 milliards d’euros pour l’achat d’armements mais aussi d’équipements de base qui faisaient défaut.L’homme a créé des remous dans l’opinion l’an dernier en soulignant la nécessité de rendre à l’armée allemande “sa capacité à faire la guerre” face à la menace du Kremlin.Fervent partisan du soutien militaire à Kiev contre l’invasion russe, il a sévèrement critiqué des propositions de paix de l’administration Trump impliquant des cessions de territoires, estimant que l’Ukraine “aurait pu l’obtenir seul, par capitulation”, dans un entretien à la télévision publique ARD.Contrairement aux conservateurs, il reste toutefois réservé sur la pertinence d’équiper l’armée ukrainienne de missiles longue portée Taurus, qu’Olaf Scholz s’est toujours refusé à fournir, jugeant “qu’ils ne décideront pas de l’issue de cette guerre, et d’autant moins en raison des unités disponibles”.- A la recherche de recruesFace à un manque chronique de troupes, il veut faire adopter une réforme visant à recenser les jeunes hommes à leurs 18 ans, pour identifier des candidats potentiels au service militaire.Il rejette toutefois un retour de la conscription obligatoire, moins par idéologie que par pragmatisme, pointant le manque de casernes et d’instructeurs.Boris Pistorius entretient des relations complexes avec son parti, où ses positions sont jugées trop conservatrices.La direction du parti social-démocrate SPD avait préféré faire bloc derrière un Olaf Scholz aux législatives du 23 février, en dépit des sondages favorables à Boris Pistorius. Résultat: la formation de centre-gauche a encaissé le pire score de son histoire avec 16,4%.  Avocat de formation, parlant l’anglais, le russe et le français, Boris Pistorius s’est lancé dans la politique dans les années 1990 en devenant maire Osnabrück, puis s’est illustré comme ministre de l’Intérieur en Basse-Saxe en préconisant une ligne dure contre les hooligans ou les islamistes, ce qui lui a valu d’être surnommé par les médias le “général rouge”, couleur du SPD.Et il n’a pas hésité non plus en 2020 à s’opposer publiquement à la co-cheffe du SPD Saskia Esken, qui avait parlé de “racisme latent” dans les rangs des forces de sécurité, lui reprochant d’exposer les plus de 300.000 policiers d’Allemagne à “un soupçon généralisé injustifié”.Père de deux filles adultes, il avait perdu son épouse en 2015, décédée d’un cancer. Il s’est remarié en décembre 2023. 

Grève SNCF: le trafic francilien “fortement perturbé” lundi sur certaines lignes

Le trafic est “fortement perturbé” lundi matin en Ile-de-France sur les RER B et C ainsi que sur certains Transiliens, conformément aux prévisions de la SNCF, au premier jour d’une semaine d’appels à la grève.Lundi est le premier jour d’une semaine marquée par plusieurs appels à la grève de Sud-Rail et de la CGT-Cheminots sur des questions de rémunération et d’organisation du travail, avec en point d’orgue une grève des contrôleurs qui s’annonce suivie en plein week-end de pont du 8-mai.Sur la ligne B du RER, “le trafic est fortement perturbé” lundi matin avec “un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud”, selon le site internet transilien.com. Il n’y a cependant “aucun changement de train nécessaire à Paris gare du Nord”.Concernant le RER C, le trafic est également “fortement perturbé”, avec un train sur deux. Sur le RER E, le trafic est “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq qui devraient être assurés.Le trafic est en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.Une même fréquence d’un train sur 2 est constatée sur lignes N, U et V du Transilien, où il est fait état d’un trafic “fortement perturbé”.Dans la région Hauts-de-France, seuls sont concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui annonce le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”.Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, précise la SNCF.Au niveau national, SNCF Voyageurs n’a pas communiqué de prévisions dimanche pour la journée de lundi mais, selon plusieurs sources syndicales ou au sein du groupe, les perturbations devraient être limitées ce jour-là.”Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, avait indiqué lors d’un entretien à l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.

Grève SNCF: le trafic francilien “fortement perturbé” lundi sur certaines lignes

Le trafic est “fortement perturbé” lundi matin en Ile-de-France sur les RER B et C ainsi que sur certains Transiliens, conformément aux prévisions de la SNCF, au premier jour d’une semaine d’appels à la grève.Lundi est le premier jour d’une semaine marquée par plusieurs appels à la grève de Sud-Rail et de la CGT-Cheminots sur des questions de rémunération et d’organisation du travail, avec en point d’orgue une grève des contrôleurs qui s’annonce suivie en plein week-end de pont du 8-mai.Sur la ligne B du RER, “le trafic est fortement perturbé” lundi matin avec “un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud”, selon le site internet transilien.com. Il n’y a cependant “aucun changement de train nécessaire à Paris gare du Nord”.Concernant le RER C, le trafic est également “fortement perturbé”, avec un train sur deux. Sur le RER E, le trafic est “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq qui devraient être assurés.Le trafic est en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.Une même fréquence d’un train sur 2 est constatée sur lignes N, U et V du Transilien, où il est fait état d’un trafic “fortement perturbé”.Dans la région Hauts-de-France, seuls sont concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui annonce le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”.Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, précise la SNCF.Au niveau national, SNCF Voyageurs n’a pas communiqué de prévisions dimanche pour la journée de lundi mais, selon plusieurs sources syndicales ou au sein du groupe, les perturbations devraient être limitées ce jour-là.”Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, avait indiqué lors d’un entretien à l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.