Naturalisation: Retailleau présente une nouvelle circulaire resserrant les critères

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a présenté lundi une nouvelle circulaire, assumée comme une “rupture”, visant à resserrer les critères de naturalisation des étrangers, en matière de respect des lois, maîtrise du français ou insertion sur le marché du travail.”Cette circulaire, c’est une rupture”, mais “pas avec notre droit”, a souligné le ministre en déplacement à la préfecture de Créteil (Val-de-Marne).”Devenir Français, ça doit se mériter et on doit être très très exigeant”, a-t-il aussi déclaré. “Nous faisons reposer la nationalité française et la citoyenneté française, non pas seulement sur l’ascendance, mais d’abord sur un sentiment d’appartenance”.Il avait déjà révisé en janvier la circulaire Valls sur les conditions de régularisations des étrangers sans papiers en France. Il a détaillé lundi les trois critères qui vont être resserrés pour obtenir la nationalité française.”Le premier effort paraît tellement évident, mais il faut le rappeler, c’est le respect de nos lois”, a-t-il décliné. “Je demande aux préfets de rejeter les demandes des étrangers qui auraient été en situation irrégulière par le passé”.Il a ensuite insisté sur la nécessité de mieux “connaître notre langue, connaître aussi et reconnaître l’Histoire de France”.Le niveau de l’examen d’oral de français va être relevé. Et “nous allons créer à partir du 1er janvier 2026, un examen civique qui permettra de connaître auprès du demandeur sa connaissance de notre Histoire par sa connaissance de la culture civique”, a-t-indiqué. Enfin, en matière de travail, les préfets devront vérifier “si les demandeurs disposent de ressources suffisantes pour ne pas dépendre justement des aides sociales”, a déclaré le ministre de l’Intérieur.Le texte de cinq pages, auxquelles la charte des droits et des devoirs du citoyen français est annexée, a été diffusé à l’ensemble des préfets par le ministre, tenant d’une ligne dure sur l’immigration et par ailleurs candidat à la présidence des LR.En 2024, les acquisitions de la nationalité française par décret et par déclaration (mariage, ascendants et fratries) se sont élevées à 66.745, soit une hausse de 8,3% par rapport à 2023, une augmentation qui s’explique par un rattrapage après une année 2023 marquée par des difficultés techniques, selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF) qui dépend du ministère de l’Intérieur.

L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

Une lycéenne exclue de Stanislas dépose plainte pour faux contre le rapport “édulcoré”

Une ex-lycéenne qui dénonçait une discrimination dans son exclusion en juin 2022 de l’établissement privé parisien Stanislas a déposé plainte pour faux visant les conclusions possiblement “édulcorées” du rapport d’inspection, a appris l’AFP lundi de source proche du dossier.Pauline (prénom modifié), scolarisée entre 2013 et 2022 à Stanislas, avait déposé une première plainte en juillet dernier, accusant trois anciens responsables de Stanislas dont son ancien directeur de l’avoir exclue pour avoir manifesté son opposition à de “nombreux propos homophobes, sexistes et racistes du personnel dirigeant de l’établissement”.Vendredi, elle a déposé une nouvelle plainte contre X pour faux en écriture publique par une personne chargée de mission de service public, une infraction passible de quinze ans de réclusion criminelle.Un rapport de l’Inspection générale de l’Education (IGESR) de juillet 2023, révélé par Mediapart et consulté par l’AFP, dévoilait de possibles “dérives” dans cet établissement. Le 29 avril, la présidente PS de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires Fatiha Keloua Hachi a annoncé qu’elle allait auditionner les quatre inspecteurs auteurs du rapport après avoir notamment reçu le courrier d’une inspectrice, aujourd’hui à la retraite, évoquant un rapport “plutôt édulcoré” dans ses conclusions “par rapport aux témoignages recueillis lors de cette inspection, et notamment autour de l’homophobie dans l’établissement”.Mediapart a assuré qu’aurait été ajoutée au courrier de mission conclusif, résumant le rapport et divulgué début 2024 dans les médias, une mention à décharge pour l’établissement : “Au terme de la mission, l’équipe ne confirme pas les faits d’homophobie, de sexisme, et d’autoritarisme mis en avant” par la presse dès l’été 2022.D’après Le Monde, une deuxième inspectrice, elle aussi à la retraite, a également fait parvenir vendredi une lettre comparable aux députés. La commission d’enquête a confirmé à l’AFP avoir reçu ce nouveau courrier.Selon la nouvelle plainte de Pauline déposée vendredi, ces “conclusions modifiées” ont “remis en cause sa parole” et ont “a minima ralenti la manifestation de la vérité” sur les faits dénoncés dans sa plainte.”Ces faits sont de nature à sérieusement affecter la crédibilité des conclusions du rapport s’agissant d’agissements graves. Ils accréditent un traitement administratif complaisant envers l’établissement au prix du camouflage des résultats”, d’après l’avocat de Pauline, Me Vincent Brengarth.Deux associations avaient déjà annoncé en janvier 2024 avoir déposé une première plainte pour discrimination homophobe contre l’établissement privé au sujet du cas de Pauline, qui fait par ailleurs déjà l’objet d’une enquête sur des propos à caractère homophobe et sexiste d’un ex-intervenant bénévole, après un signalement de l’IGESR.

Une journaliste russe critique de l’invasion de l’Ukraine exfiltrée en France par RSF

La journaliste et critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu’à dix ans de prison pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a été exfiltrée de son pays vers la France par Reporters sans frontières (RSF), a annoncé lundi l’ONG lors d’une conférence de presse en sa présence.”Merci à tous pour votre soutien”, a déclaré la journaliste au siège de RSF à Paris. Elle a indiqué qu’elle avait dû se résoudre à quitter sa mère de 96 ans pour mener à bien sa fuite de Russie.”C’est un immense soulagement et un immense plaisir de l’avoir saine et sauve parmi nous à Paris”, a renchéri le directeur général de Reporters sans frontières, Thibaut Bruttin.Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril que Mme Barabach, 64 ans, était placée sur la liste des personnes recherchées.Elle avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu’elle était assignée à résidence dans le cadre d’une enquête pour diffusion de “fausses informations” sur l’armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après l’arrestation de Mme Barabach fin février.La journaliste, née à Kharkiv sous l’URSS (en Ukraine actuelle), avait critiqué avec virulence l’offensive de la Russie menée chez son voisin ukrainien depuis février 2022.”Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l’Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d’enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d’une vie normale, forcées de partir à l’étranger?”, avait-elle indiqué dans une publication citée par le média indépendant Meduza.Elle risquait jusqu’à dix ans de prison.En octobre 2022, RSF avait déjà organisé l’évasion d’une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d’Etat.

Francis’s popemobile converted into clinic for Gazan children

Before his death, Pope Francis donated one of his popemobiles to be converted into a children’s clinic in war-torn Gaza, Catholic charity Caritas said on Monday.The iconic open-sided vehicle, designed to allow the pontiff to greet crowds of well-wishers, has been transferred to Caritas Jerusalem and will head to Gaza if and when Israel opens a humanitarian corridor.The car, a converted Mitsubishi, was used by the pope during a 2014 visit to Bethlehem and had since been on display, gathering dust and rust. It has now been repaired and refurbished as a mobile clinic.  “With the vehicle, we will be able to reach children who today have no access to healthcare — children who are injured and malnourished,” said Peter Brune, secretary general of Caritas Sweden.Brune told AFP that Sweden’s Cardinal Anders Arborelius had asked the late pope, who died on April 21 aged 88, that the spare vehicle be put to use providing essential frontline healthcare to Palestinian children.It will be fitted with medical equipment and a fridge for medicines and be assigned a driver and a team of doctors.”This vehicle represents the love, care and closeness shown by His Holiness for the most vulnerable, which he expressed throughout the crisis,” said Anton Asfar, secretary general of Caritas Jerusalem.It was not clear, however, if or when the aid agency’s hoped-for humanitarian corridor would open.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid political deadlock over how to build on a two-month ceasefire in its war against Hamas, which was sparked by the militants’ October 2023 attack.On Monday, Israel’s security cabinet approved an expansion of military operations that would lead to what an official described as the “conquest” of the Palestinian territory. The health ministry in Hamas-run Gaza said Sunday that at least 2,436 people had been killed since Israel resumed its campaign on March 18, bringing the overall death toll from the war to 52,535.Hamas’s attack on October 7, 2023 resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.