Sri Lanka government faces first vote test in local polls

Sri Lanka’s leftist government faced its first electoral test with local polls on Tuesday since sweeping parliamentary and presidential votes last year, as the country emerged from economic meltdown.President Anura Kumara Dissanayake urged voters to return all 339 local council bodies to his ruling National People’s Party (NPP) coalition, which enjoys a sweeping two-thirds majority in parliament.Dissanayake, who upset the more established political parties to win the September presidential election, built on his popularity to secure the parliamentary vote held two months later.Since coming to power, Dissanayake, 56, has made a U-turn on his pledge to renegotiate the terms of an unpopular IMF bailout loan agreed by his predecessor, and has maintained high tariffs.”We must understand the nature of the reality before us — an economy that has collapsed to the bottom,” Dissanayake said at his May Day rally in Colombo.He said it was essential for his party to sweep the local councils so that all layers of the administration were “free of corruption and endemic waste”.He also urged trade unions not to agitate over “small issues”, and to give his government more time to deliver on its promises of increased welfare.Some 17.1 million people — the same number that voted in the two previous national elections — are eligible to vote on Tuesday to elect 8,287 councillors from 75,589 candidates.The campaign has been lacklustre, with no high-profile figures in the running. Results are expected by midday on Wednesday.

La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou

Armés de leurs arcs, ils sont à l’affût du moindre bruit suspect dans la dense forêt amazonienne. Leur objectif, détecter le vrombissement de tronçonneuses, signe de déforestation illégale. Voici comment fonctionne la garde indigène de Masisea, au Pérou. Sous la conduite d’Abner Ancon, un instituteur, une dizaine de shipibo-konibo vêtus de gilets verts patrouillent ce jour-là, comme ils le font régulièrement, au sein de leur territoire de 4.900 hectares. Soudain, ils aperçoivent un homme en train de scier un tronc.”Vous êtes sur le territoire de Caimito”, lui lance le chef du groupe indigène, lui intimant l’ordre d’éteindre son engin. Une femme et un enfant accompagnent l’homme à la tronçonneuse. La pluie vient de cesser sur le territoire de Caimito, situé dans le district de Masisea, dans l’est du Pérou, laissant place à une chaleur suffocante. Pour cette fois, Abner Ancon, 54 ans, laissera repartir l’homme avec sa tronçonneuse.Ce que “nous conservons n’est pas seulement pour nous, mais pour toute l’humanité”, affirme-t-il. Le territoire de Caimito, où vivent 780 indigènes, est “menacé” par les trafiquants de bois, mais également les cultivateurs de coca qui “empoisonnent” l’eau avec des produits chimiques, ainsi que les pêcheurs illégaux et les mennonites, explique M. Ancon. Les mennonites, des protestants opposés au métissage, ont fondé depuis le 20e siècle quelque 200 colonies agricoles en Amérique latine. Ceux installés à Masisea sont poursuivis en justice pour déforestation.Les shipibo-konibo ont créé leur garde forestière il y a deux ans en réponse à l’absence de l’État, selon Abner Ancon. A l’époque, il s’agissait de la première des 19 forces de sécurité que comptent aujourd’hui les 176 communautés amazoniennes de ce peuple indigène.La garde dirigée par Abner Ancon a compté jusqu’à 80 membres, mais aujourd’hui, ils ne sont plus que 30 à la composer, majoritairement des hommes, beaucoup étant partis chercher du travail ailleurs. Avant de partir en patrouille, ils se regroupent au centre de leur village en criant en espagnol “garde, garde, force, force”. Ils sont armés d’arcs et de machettes.”Nous affrontons les pêcheurs qui prennent des tonnes de notre poisson”, explique notamment à l’AFP Hermogenes Fernandez, un shipibo-konibo de 59 ans. Ils n’ont pas d’armes à feu, pas de radio pour communiquer et aucun soutien de la part des autorités. Ils disposent d’un véhicule et de quelques bateaux. Lors de confrontations passées, certains ont été battus ou menacés avec des fusils de chasse. Lorsque la garde intervient, c’est toujours de manière pacifique, assure Abner Ancon. Il a porté plainte pour des menaces de mort reçues en juillet, mais les responsables n’ont pour l’heure pas été identifiés. “Je me demande encore pourquoi l’environnement a des ennemis”, s’interroge-t-il.

C1: l’Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption

Six jours après la spectaculaire éruption de buts et de beau jeu de l’aller (3-3), l’Inter Milan et le FC Barcelone sont sur des charbons ardents pour décrocher mardi (21h00) leur billet pour la finale de la Ligue des champions.La dernière fois que le Barça a disputé une demi-finale de C1 à San Siro, en 2010, le géant catalan, porté alors par Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic, avait mis deux jours en car pour rallier Milan.Cette fois, le Barça n’a rien à redouter des caprices de l’Eyjafjöll, ce volcan islandais dont les cendres avaient paralysé il y a quinze ans le trafic aérien.Mais après une première manche enflammée par l’ouverture du score de Marcus Thuram d’une improbable talonnade et les coups de génie du phénomène Lamine Yamal, San Siro, rempli de 70.000 spectateurs, se prépare à vivre un choc qui pourrait envoyer de nouvelles répliques sismiques à travers tout le football européen.”C’est une très grande opportunité de marquer l’histoire” du club, a admis l’international espagnol Dani Olmo.Son entraîneur Hansi Flick, qui enregistre le retour de Robert Lewandowski sur le banc, deux semaines après une blessure à la cuisse gauche, a lui invité ses joueurs à “profiter” sur le terrain, sans se mettre la pression et à “démontrer à quel point ils sont forts”.- Six jours décisifs -Le technicien allemand a déjà remporté deux trophées, la Supercoupe d’Espagne et la Coupe du Roi, mais les six prochains jours seront décisifs pour déterminer si sa première saison catalane est un succès.Il peut en effet offrir au Barça mardi une première finale de Ligue des champions depuis 2015, une éternité pour le club catalan et ses supporters, et quasiment assurer un 28e titre de champion en remportant à domicile le Clasico dimanche. Pour aborder cette semaine capitale, Flick a fait tourner son effectif samedi contre la lanterne rouge Valladolid que le Barça a eu toutes les peines du monde à renverser (2-1).Il a fallu les entrées de Yamal, dès la 38e minute, puis de Raphinha et de Frenkie de Jong à la pause pour que son équipe décroche sa 13e victoire lors des 14 dernières journées de Liga.Son homologue de l’Inter, Simone Inzaghi, a adopté exactement la même stratégie et l’a même poussée à l’extrême avec pas moins de dix changements par rapport à l’équipe alignée la semaine dernière au stade Montjuic.L’Inter, dont le troisième et dernier sacre dans la compétition-reine remonte à cette volcanique année 2010 où il avait éliminé le Barça, est difficilement venu à bout du mal classé Vérone (1-0).- Avec Lautaro ? -Mais le champion d’Italie en titre, devancé de trois points par Naples, n’a plus son destin en mains en Serie A et semble vouloir se concentrer sur la Ligue des champions.”On n’est plus qu’à deux matches d’un titre, malgré toutes les difficultés qu’on a rencontrées. On a porté l’Inter au sommet du classement UEFA alors qu’on était 16e ou 17e il y a quatre ans, on a déjà fait quelque chose de très grand, mais on veut aller plus loin”, a prévenu Inzaghi en conférence de presse.S’il refuse de parler d’un plan anti-Yamal qui du haut de ses 17 ans avait relancé à l’aller son équipe menée 2-0 avec une prestation qualifiée de “Messiesque”, le technicien italien a laissé entendre que museler la pépite catalane sera la clef.”C’est très difficile de le priver de ballon, on va essayer. On va lui porter une attention particulière, il y aura un double marquage sur lui, mais comme il l’a montré à l’aller, c’est un talent exceptionnel, très dangereux quand il a le ballon, qui m’a impressionné par la rapidité de ses prises de décisions”, a-t-il poursuivi.”Mais, a-t-il prévenu, dans cette équipe, il y beaucoup de joueurs spéciaux”.Pour rallier le 31 mai à Munich leur deuxième finale sur les trois dernières éditions de la C1, après celle perdue contre Manchester City en 2023 (1-0), les Nerazzurri pourraient enregistrer le retour quasiment inespéré de Lautaro Martinez. Sorti à l’aller à cause d’une blessure à la cuisse gauche, le capitaine et buteur argentin pourrait finalement tenir sa place, tout comme Benjamin Pavard.”Une décision sera prise (mardi matin)”, a prévenu Inzaghi.

Hamas says no point in further Gaza truce talks

A senior Hamas official said Tuesday the group was no longer interested in truce talks with Israel and urged the international community to halt Israel’s “hunger war” against Gaza.”There is no sense in engaging in talks or considering new ceasefire proposals as long as the hunger war and extermination war continue in the Gaza Strip,” Basem Naim told AFP.He said the world must pressure the government of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu to end the “crimes of hunger, thirst, and killings” in Gaza.The comments by Naim, a Hamas political bureau member and former Gaza health minister, came a day after Israel’s military said expanded operations in Gaza would include displacing “most” of its population.They come a day after Israel said its security cabinet approved the military’s plan for expanded operations, which an Israeli official said would entail “the conquest of the Gaza Strip and the holding of the territories”.Nearly all of the territory’s inhabitants have been displaced, often multiple times, since the start of the war sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Gaza has been under total Israeli blockade since March 2 and faces a severe humanitarian crisis.Israel’s military resumed its offensive on the Gaza Strip on March 18, ending a two-month truce.The spokesperson for Gaza’s civil defence agency, Mahmud Bassal, said Tuesday that three Palestinians including a little girl were killed in Israeli dawn attacks on different areas of Gaza.A UN spokesman said Monday Secretary-General Antonio Guterres was “alarmed” by the Israeli plan that “will inevitably lead to countless more civilians killed and the further destruction of Gaza”.- ‘Large-scale evacuation’ -“Gaza is, and must remain, an integral part of a future Palestinian state,” Farhan Haq said.The Israeli decision comes as the UN and aid organisations have repeatedly warned of the humanitarian catastrophe on the ground, with famine again looming.On Monday, a senior Israeli security official said that “a central component of the plan is a large-scale evacuation of the entire Gazan population from the fighting zones… to areas in southern Gaza”.Military spokesman Effie Defrin said the planned offensive will include “moving most of the population of the Gaza Strip… to protect them”.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot in a radio interview on Tuesday called Israel’s plan for a Gaza offensive “unacceptable”, and said its government was “in violation of humanitarian law”.For Palestinians, any forced displacement evokes memories of the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement in the war that led to Israel’s creation in 1948.On Monday, the health ministry in Hamas-run Gaza said at least 2,459 people had been killed since Israel resumed its campaign on March 18, bringing the overall death toll from the war to 52,567.Hamas’s October 7 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Out of the 251 people abducted by militants that day, 58 are still held in Gaza including 34 the Israeli military says are dead.

‘Aussiewood’ courts Hollywood as Trump film tariffs loom

Australia still wants to make “great films” with the United States, Foreign Minister Penny Wong said Tuesday, as new tariffs threaten the home of Hollywood hits like The Matrix, Elvis and Crocodile Dundee.US President Donald Trump on Sunday announced 100 percent tariffs for all films produced in “foreign lands”, saying struggling Tinsel Town would be better served by “movies made in America”. So-called “Aussiewood” has for years used generous tax breaks and other cash incentives to lure foreign filmmakers Down Under, producing a string of hits for major Hollywood studios. Although little is known about how the tariffs might work, Australia’s top diplomat Wong said they risk ultimately proving a flop with filmgoers. “Our message is we make great films together,” she told national broadcaster ABC. “We have films, American films, which are filmed here in Australia. The collaboration is a good thing. So, let’s not get in the way of that.” “Crocodile Dundee”, a 1986 comedy about an Australian bushman transplanted to New York City, helped put Australia’s fledgling film industry on the map in America. Since then, some of Hollywood’s hottest directors have used Australia to film Marvel blockbusters, Mission Impossible instalments, and box office winners like Elvis. The tariffs could also trouble neighbouring New Zealand, which famously lent its spectacular scenery to the beloved Lord of the Rings trilogy. New Zealand Film Commission boss Annie Murray said they were still trying to untangle how the tariffs might work.”We’re mindful, however, this is an evolving situation and it’s too early to speculate on what this could mean,” she told AFP. The tariffs appear to target a business model favoured by American studios who obtain tax breaks to film in countries such as Britain, Canada, Ireland and Australia. A recent survey of studio executives found that their top five favoured production locations were all outside the United States. At the start of this year, Trump appointed veteran stars Sylvester Stallone, Mel Gibson and Jon Voight to bring Hollywood back “bigger, better and stronger than ever before”.