Toll of India Himalayan flood likely to be at least 70

Indian officials say at least 68 people are unaccounted for a week after a deadly wall of icy water swept away a Himalayan town and buried it in mud.On top of four people reported to have been killed, it takes the likely overall toll of the August 5 disaster to more than 70 dead.Videos broadcast by survivors showed a terrifying surge of muddy water sweeping away multi-storey apartment blocks.Disaster officials said Tuesday that they were searching for corpses in the wreckage of the tourist town of Dharali in Uttarakhand state.Gambhir Singh Chauhan, from the National Disaster Response Force, said sniffer dogs had identified several sites indicating there was a body but when “when digging started, water came out from below”.Chauhan said teams were also using ground penetrating radar in the grim search.More than 100 people were initially reported as missing.But with roads swept away and mobile phone communications damaged, it has taken rescuers days to cross-check the list.The local government now lists 68 people as missing, including 44 Indians and 22 Nepalis. Nine soldiers are on the list.Deadly floods and landslides are common during the monsoon season from June to September, but experts say climate change, coupled with poorly planned development, is increasing their frequency and severity.Climate change experts warned that the disaster was a “wake-up call” to the effects of global warming.No official cause of the flood has been given, but scientists have said it was likely that intense rains triggered a collapse of debris from a rapidly melting glacier.Himalayan glaciers, which provide critical water to nearly two billion people, are melting faster than ever before due to climate change, exposing communities to unpredictable and costly disasters.The softening of permafrost increases the chances of landslides.

Sécurité informatique: le mot de passe a-t-il dit son dernier mot?

Empreintes digitales, clés d’accès, reconnaissance faciale: alors que les alternatives aux mots de passe se multiplient, la fin de ce mode de connexion, souvent annoncée, se heurte aux habitudes du grand public.”L’ère des mots de passe touche à sa fin”, ont écrit en décembre deux responsables du géant Microsoft, dans une note de blog en ligne. Mettant en avant une évolution vers des solutions “plus sûres”, le géant américain se prépare depuis plusieurs années à ce scénario. Depuis mai, les comptes des nouveaux utilisateurs proposent par défaut une connexion avec des alternatives aux mots de passe, plus sophistiquées.En France, le site des impôts a récemment renforcé sa politique de sécurité informatique, en obligeant les utilisateurs à valider leur connexion avec un code reçu par mail, en plus de leur mot de passe.”Les mots de passe sont souvent faibles et réutilisés”, rappelle Benoît Grünemwald, expert en cybersécurité chez Eset, interrogé par l’AFP. En dessous de huit caractères, ils peuvent être déchiffrés en quelques minutes, voire quelques secondes lors d’actes de malveillance. Et ils sont aussi la cible fréquente de fuites de données, “quand ils sont mal stockés par ceux qui sont censés les protéger, les sauvegarder”, complète M. Grünemwald.Preuve de l’ampleur du piratage: une gigantesque base de données contenant quelque 16 milliards d’identifiants et de mots de passe, issus de fichiers piratés, a été découverte en juin par les chercheurs du média Cybernews. Autant de failles qui ont entraîné un mouvement coordonné de plusieurs géants de la tech.- Transition délicate -L’alliance FIDO (Fast Identity Online Alliance), qui compte parmi ses membres Google, Microsoft, Apple, Amazon, et plus récemment TikTok, travaille à créer et encourager l’adoption de connexions sans mot de passe et promeut l’utilisation des clés d’accès.Ces identifiants numériques utilisent un appareil tiers comme un téléphone pour autoriser les connexions via un code PIN ou une connexion biométrique (empreinte digitale, reconnaissance faciale), à la place du mot de passe. Un système qui protège les internautes, souligne Troy Hunt, l’animateur du site Haveibeenpwned (“Ai-je été piégé?”, ndlr): “Avec les clés d’accès, vous ne pouvez pas accidentellement donner votre clé à un site malveillant”. Mais pour l’expert australien, cela ne signe pas pour autant la fin du mot de passe. “Il y a 10 ans, nous nous posions la même question (…), les gens disaient +aurons-nous encore des mots de passe dans 10 ans?+, et la réalité maintenant est que nous avons plus de mots de passe que jamais auparavant”, souligne Troy Hunt. Si nombre de grandes plateformes renforcent la sécurité des connexions, beaucoup de sites continuent de fonctionner avec de simples mots de passe. Et pour les utilisateurs, la transition peut s’avérer délicate. Les clés d’accès, moins intuitives à utiliser, demandent une première phase d’installation. Et leur réinitialisation, en cas d’oubli du code PIN ou de perte d’un téléphone enregistré comme “appareil de confiance”, est plus difficile qu’une simple récupération de mot de passe.”Ce que les mots de passe ont comme avantage, et la raison pour laquelle nous les utilisons encore, c’est que tout le monde sait comment les utiliser”, souligne Troy Hunt.Pour Benoît Grünemwald, le passage aux clés d’accès requiert de nouveaux réflexes. “Il faut bien prendre soin de la sécurité de son smartphone et de ses appareils, car ce sont eux qui seront les plus ciblés”, prévient-il.

A Toulouse, soigner les parents pour protéger les nouveau-nés

Accueillir un nouveau-né peut sembler insurmontable lorsque l’un des parents présente de grandes fragilités, comme la dépression ou la toxicomanie, d’où l’ouverture au CHU de Toulouse d’un nouveau service qui propose désormais d’accueillir les familles les plus en difficulté au sein d’une équipe pluridisciplinaire.L’unité “Care en Mater” (“care” signifie “soin” en anglais) propose ainsi depuis le printemps cinq lits à ces familles en position de grande vulnérabilité, pour un maximum de 28 jours après la naissance, afin de les accompagner au mieux dans ce moment de bascule pour leur porter assistance ainsi que protéger l’enfant.”L’Occitanie ne pouvait pas rester sans une unité parent-bébé”, explique la pédopsychiatre Ludivine Guérin, qui a contribué à porter le projet, en gestation depuis 2020. Jusqu’ici, les parents en difficulté étaient notamment pris en charge dans des hôpitaux psychiatriques.- “J’ai détesté être enceinte” -“J’ai détesté être enceinte”, confie Cristina, 43 ans, passée il y a quelques mois par ce service avec son petit Ezio et son papa Stéphan. Sujette pendant toute sa grossesse à de violents et incessants vomissements, cette responsable inventaire dans une entreprise toulousaine n’a “pas du tout investi (sa) grossesse”, elle qui était pourtant tellement “impatiente d’être maman”.”On vomit tout le temps, tout le temps, tout le temps. A un moment donné, on se dit que bébé ne peut pas grandir dans ces conditions, donc pour se protéger, on se dit qu’il va forcément disparaître et on n’y croit pas”, explique-t-elle.Alors, vers le sixième mois de grossesse, un médecin inquiet lui propose de rejoindre cette équipe dédiée, après son accouchement. A l’arrivée d’Ezio, elle est donc prise en charge pendant quinze jours par l’équipe de Care en Mater, qui rassemble notamment pédopsychiatres, psychologue, psychomotricienne et assistante sociale.Care en Mater reçoit des patients qui tombent dans quatre grandes catégories, détaille la Dre Guérin: des personnes atteintes de troubles anxieux ou dépressifs, souffrant de maladies psychotiques chroniques (schizophrénie, bipolarité), présentant des troubles de la personnalité (qui ne sont “pas des maladies, mais des constructions dans l’enfance avec des grosses difficultés à réguler ses émotions”), ou des “carences psychosociales, avec notamment de la toxicomanie”.”Pour ces familles, il faut mettre de gros moyens dès le départ”, explique-t-elle. “On change les règles de l’hôpital. On sert par exemple le petit-déjeuner quand la famille se réveille (et pas à heure fixe, ndlr), les pédiatres essaient de ne pas réveiller les bébés…”- Le bébé “ne regarde pas sa mère” -Un vendredi de juillet, Elisa (prénom modifié) arrive la première, avec son bébé, à l’atelier intitulé “Présentez vos enfants”. Schizophrène, elle suit un lourd traitement neuroleptique. Entre ensuite Josie, endormie dans son berceau à roulettes, poussée par ses parents Sébastien et Jennifer (prénoms modifiés). Sa mère, sujette à dépression et dont plusieurs enfants d’unions précédentes ont dû être placés, montre des difficultés d’attachement.”Josie ne regarde pas du tout sa mère”, note la sage-femme une fois les parents partis. “Des bébés de 15 jours qui évitent activement le regard de leurs parents, alors qu’ils nous regardent nous les soignants, c’est assez incroyable”, souligne de son côté Ludivine Guérin.”Un bébé qui ne va pas bien fait beaucoup moins de bruit qu’un adolescent qui casse tout”, explique l’autre pédopsychiatre du service, Lola Villetorte. “Il va se mettre en retrait, dormir, se faire oublier, moins manger, ne va pas regarder” ses parents, des signes ténus qui traduisent un risque que l’enfant “se développe mal et ait plus de vulnérabilité à l’adolescence et à l’âge adulte”, poursuit-elle.Agir dès la détection de ces signaux est impératif, soulignent les pédopsychiatres. “Il y a une plasticité neuronale jusqu’à 18 mois, donc plus les soins intensifs de rééducation sont effectués tôt, y compris de psychomotricité, plus ça donne des chances à l’enfant de compenser certaines difficultés ensuite”, note Ludivine Guérin.Après l’atelier, la pédopsychiatre appelle une ancienne patiente pour prendre de ses nouvelles. La jeune mère atteinte d’un trouble borderline raconte au téléphone avoir eu une crise d’angoisse le matin même, au point de ne plus pouvoir s’occuper de son enfant. “C’était exactement ce que je craignais qu’il m’arrive”, dit-elle, avant de demander: “Vous pensez que c’est grave, ces crises d’angoisse?””Vous avez un trouble borderline donc vos peurs, vous les ressentez puissance mille. Prendre du recul comme vous l’avez fait, c’est ce qu’il faut faire. Ça ne veut pas dire que vous n’êtes pas une bonne maman”, rassure Ludivine Guérin.”Vous pouvez revenir quelques jours”, suggère doucement la psychiatre avant de raccrocher.

Trump espère une rencontre “constructive” avec Poutine, sous l’oeil inquiet de l’Ukraine et de l’Europe

Donald Trump a dit lundi vouloir “tâter le terrain” lors de sa rencontre prévue vendredi avec Vladimir Poutine, dont Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens redoutent qu’elle ne débouche sur une issue défavorable à l’Ukraine.Le président américain est resté vague sur ses attentes, disant espérer une rencontre “constructive” en Alaska et soulignant au passage, sur un ton approbateur, qu’il était “très respectueux” de la part de son homologue russe de se déplacer ainsi en territoire américain.Il a glissé une remarque propre à inquiéter le président ukrainien et ses alliés européens, en se disant “un peu contrarié que (Volodymyr) Zelensky dise +je dois avoir une autorisation constitutionnelle+” pour céder des territoires.”Car il y aura des échanges de territoires”, a-t-il prédit, alors que l’armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.Les Européens, que Trump s’est engagé à contacter sitôt sa rencontre avec Poutine finie, s’efforcent de peser sur le président américain, à l’humeur notoirement fluctuante, d’ici vendredi.”Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir”, ont insisté mardi les dirigeants des pays de l’Union européenne – dans un texte auquel la Hongrie ne s’est pas associée -, tout en saluant “les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre”.M. Trump a par ailleurs été invité à se joindre aux dirigeants de plusieurs pays européens – France, Royaume-Uni, Italie, Pologne et Finlande -, de l’UE, de l’Ukraine et de l’Otan pour une visioconférence mercredi.Il s’agira, selon l’Allemagne, de réfléchir à d’éventuelles “actions supplémentaires” pour “exercer une pression sur la Russie” mais aussi à “la préparation de possibles négociations de paix” et aux questions “relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité” qui en découlent.Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union européenne se réunissaient déjà lundi en visioconférence.- Lapsus -A entendre Donald Trump, la rencontre de vendredi, sa première en personne avec Vladimir Poutine depuis 2019, doit permettre à terme un sommet entre les chefs d’Etat ukrainien et russe.”Au bout du compte je vais les mettre tous deux dans une pièce, j’y serai ou je n’y serai pas, et je pense que cela va se régler”, a dit le républicain de 79 ans.Il a aussi indiqué, et ce n’est pas la première fois, qu’il pourrait aussi se désintéresser totalement du conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.”Peut-être que je dirai +Bonne chance, continuez à vous battre+. Ou peut-être que je dirai +Nous pouvons trouver un accord”, a lancé Donald Trump, qui a rompu avec la stratégie de soutien à l’Ukraine de son prédécesseur Joe Biden dès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier.Dans un curieux lapsus, il a dit, par deux fois, que la réunion avec Vladimir Poutine aurait lieu “en Russie”, plutôt qu’en Alaska – territoire cédé par la Russie aux Américains au XIXe siècle.Volodymyr Zelensky l’a une nouvelle fois appelé à ne pas céder aux exigences du chef du Kremlin.”La Russie refuse d’arrêter les massacres et ne doit donc pas recevoir de récompenses ou d’avantages. Et ce n’est pas seulement une position morale, c’est une position rationnelle”, a écrit le président ukrainien sur Facebook.- Poussée russe -Vladimir Poutine déploie lui aussi une intense activité diplomatique avant le sommet avec Donald Trump.Il a conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours dont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Inacio Lula da Silva.Le président américain, qui avait promis de régler le conflit ukrainien en 24 heures à son retour à la Maison Blanche, a entamé un spectaculaire rapprochement avec son homologue russe. Mais il a aussi montré une impatience grandissante, la Russie ayant intensifié ses bombardements de l’Ukraine ces derniers mois.Depuis l’annonce vendredi du sommet, le pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue, avec six morts recensés dans des frappes russes dimanche en Ukraine.Le ministère russe de la Défense a revendiqué lundi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Donetsk (est), celui de Fedorivka, situé au nord-est de Pokrovsk et de Myrnograd, des villes menacées d’encerclement du fait d’une avancée continue des troupes russes depuis plus d’un mois.Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.burs-aue-sha/pz

Trump espère une rencontre “constructive” avec Poutine, sous l’oeil inquiet de l’Ukraine et de l’Europe

Donald Trump a dit lundi vouloir “tâter le terrain” lors de sa rencontre prévue vendredi avec Vladimir Poutine, dont Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens redoutent qu’elle ne débouche sur une issue défavorable à l’Ukraine.Le président américain est resté vague sur ses attentes, disant espérer une rencontre “constructive” en Alaska et soulignant au passage, sur un ton approbateur, qu’il était “très respectueux” de la part de son homologue russe de se déplacer ainsi en territoire américain.Il a glissé une remarque propre à inquiéter le président ukrainien et ses alliés européens, en se disant “un peu contrarié que (Volodymyr) Zelensky dise +je dois avoir une autorisation constitutionnelle+” pour céder des territoires.”Car il y aura des échanges de territoires”, a-t-il prédit, alors que l’armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.Les Européens, que Trump s’est engagé à contacter sitôt sa rencontre avec Poutine finie, s’efforcent de peser sur le président américain, à l’humeur notoirement fluctuante, d’ici vendredi.”Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir”, ont insisté mardi les dirigeants des pays de l’Union européenne – dans un texte auquel la Hongrie ne s’est pas associée -, tout en saluant “les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre”.M. Trump a par ailleurs été invité à se joindre aux dirigeants de plusieurs pays européens – France, Royaume-Uni, Italie, Pologne et Finlande -, de l’UE, de l’Ukraine et de l’Otan pour une visioconférence mercredi.Il s’agira, selon l’Allemagne, de réfléchir à d’éventuelles “actions supplémentaires” pour “exercer une pression sur la Russie” mais aussi à “la préparation de possibles négociations de paix” et aux questions “relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité” qui en découlent.Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union européenne se réunissaient déjà lundi en visioconférence.- Lapsus -A entendre Donald Trump, la rencontre de vendredi, sa première en personne avec Vladimir Poutine depuis 2019, doit permettre à terme un sommet entre les chefs d’Etat ukrainien et russe.”Au bout du compte je vais les mettre tous deux dans une pièce, j’y serai ou je n’y serai pas, et je pense que cela va se régler”, a dit le républicain de 79 ans.Il a aussi indiqué, et ce n’est pas la première fois, qu’il pourrait aussi se désintéresser totalement du conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.”Peut-être que je dirai +Bonne chance, continuez à vous battre+. Ou peut-être que je dirai +Nous pouvons trouver un accord”, a lancé Donald Trump, qui a rompu avec la stratégie de soutien à l’Ukraine de son prédécesseur Joe Biden dès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier.Dans un curieux lapsus, il a dit, par deux fois, que la réunion avec Vladimir Poutine aurait lieu “en Russie”, plutôt qu’en Alaska – territoire cédé par la Russie aux Américains au XIXe siècle.Volodymyr Zelensky l’a une nouvelle fois appelé à ne pas céder aux exigences du chef du Kremlin.”La Russie refuse d’arrêter les massacres et ne doit donc pas recevoir de récompenses ou d’avantages. Et ce n’est pas seulement une position morale, c’est une position rationnelle”, a écrit le président ukrainien sur Facebook.- Poussée russe -Vladimir Poutine déploie lui aussi une intense activité diplomatique avant le sommet avec Donald Trump.Il a conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours dont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Inacio Lula da Silva.Le président américain, qui avait promis de régler le conflit ukrainien en 24 heures à son retour à la Maison Blanche, a entamé un spectaculaire rapprochement avec son homologue russe. Mais il a aussi montré une impatience grandissante, la Russie ayant intensifié ses bombardements de l’Ukraine ces derniers mois.Depuis l’annonce vendredi du sommet, le pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue, avec six morts recensés dans des frappes russes dimanche en Ukraine.Le ministère russe de la Défense a revendiqué lundi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Donetsk (est), celui de Fedorivka, situé au nord-est de Pokrovsk et de Myrnograd, des villes menacées d’encerclement du fait d’une avancée continue des troupes russes depuis plus d’un mois.Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.burs-aue-sha/pz

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sécheresse: plus de la moitié de l’Europe et du pourtour méditerranéen affectés depuis avril

Plus de la moitié des sols d’Europe et des côtes méditerranéennes étaient affectés en juillet par la sécheresse (52%) pour le quatrième mois consécutif, selon l’analyse par l’AFP des données de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).Ce taux de 52% est le plus élevé enregistré pour un mois de juillet depuis le début des observations en 2012, supérieur de 21 points à la moyenne 2012-2024. La sécheresse dans la région a battu des records mensuels chaque mois depuis le début de l’année.L’indicateur de sécheresse de l’observatoire du programme européen Copernicus, basé sur des observations satellitaires, combine trois paramètres: précipitations, humidité des sols et état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux de sécheresse (surveillance, avertissement, alerte).L’Europe de l’Est et les Balkans sont particulièrement concernés. Dans plusieurs pays, la part des sols en situation d’alerte a bondi: en Hongrie, elle est passée de 9% en juin à 56% en juillet, au Kosovo de 6% à 43% et en Bosnie-Herzégovine de 1% à 23%. Les vagues de chaleur qui frappent les Balkans depuis le début de l’été s’accompagnent d’un nombre record d’incendies, y compris dans les décharges à ciel ouvert, souvent illégales, qui dégagent fumées et gaz toxiques.A l’est de la Méditerranée, la Turquie est également touchée par une sécheresse persistante, qui affecte plus de 60% du pays chaque mois depuis mars et favorise la survenue d’incendies. Vendredi 8 août, des feux dans l’ouest du pays ont entraîné l’évacuation de trois villages et la fermeture du trafic maritime dans le détroit des Dardanelles.En Europe de l’Ouest, la situation est plus contrastée. En France, plus des deux tiers des sols sont affectés par la sécheresse en juillet (68%), en nette hausse par rapport à juin (44%). Et le pays a subi l’un des plus gros incendies de son histoire: 13.000 hectares de végétation ont brûlé dans le département de l’Aude, dans le sud du pays. La France fait désormais face à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de l’été.Au Royaume-Uni, la situation s’améliore par rapport aux mois précédents mais plus des deux tiers du pays demeurent toujours en déficit d’eau.Quant à l’Espagne et au Portugal, ils restent relativement préservés avec des taux de sécheresse faibles (7% et 5% respectivement).

Sécheresse: plus de la moitié de l’Europe et du pourtour méditerranéen affectés depuis avril

Plus de la moitié des sols d’Europe et des côtes méditerranéennes étaient affectés en juillet par la sécheresse (52%) pour le quatrième mois consécutif, selon l’analyse par l’AFP des données de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).Ce taux de 52% est le plus élevé enregistré pour un mois de juillet depuis le début des observations en 2012, supérieur de 21 points à la moyenne 2012-2024. La sécheresse dans la région a battu des records mensuels chaque mois depuis le début de l’année.L’indicateur de sécheresse de l’observatoire du programme européen Copernicus, basé sur des observations satellitaires, combine trois paramètres: précipitations, humidité des sols et état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux de sécheresse (surveillance, avertissement, alerte).L’Europe de l’Est et les Balkans sont particulièrement concernés. Dans plusieurs pays, la part des sols en situation d’alerte a bondi: en Hongrie, elle est passée de 9% en juin à 56% en juillet, au Kosovo de 6% à 43% et en Bosnie-Herzégovine de 1% à 23%. Les vagues de chaleur qui frappent les Balkans depuis le début de l’été s’accompagnent d’un nombre record d’incendies, y compris dans les décharges à ciel ouvert, souvent illégales, qui dégagent fumées et gaz toxiques.A l’est de la Méditerranée, la Turquie est également touchée par une sécheresse persistante, qui affecte plus de 60% du pays chaque mois depuis mars et favorise la survenue d’incendies. Vendredi 8 août, des feux dans l’ouest du pays ont entraîné l’évacuation de trois villages et la fermeture du trafic maritime dans le détroit des Dardanelles.En Europe de l’Ouest, la situation est plus contrastée. En France, plus des deux tiers des sols sont affectés par la sécheresse en juillet (68%), en nette hausse par rapport à juin (44%). Et le pays a subi l’un des plus gros incendies de son histoire: 13.000 hectares de végétation ont brûlé dans le département de l’Aude, dans le sud du pays. La France fait désormais face à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de l’été.Au Royaume-Uni, la situation s’améliore par rapport aux mois précédents mais plus des deux tiers du pays demeurent toujours en déficit d’eau.Quant à l’Espagne et au Portugal, ils restent relativement préservés avec des taux de sécheresse faibles (7% et 5% respectivement).

Sécheresse: plus de la moitié de l’Europe et du pourtour méditerranéen affectés depuis avril

Plus de la moitié des sols d’Europe et des côtes méditerranéennes étaient affectés en juillet par la sécheresse (52%) pour le quatrième mois consécutif, selon l’analyse par l’AFP des données de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).Ce taux de 52% est le plus élevé enregistré pour un mois de juillet depuis le début des observations en 2012, supérieur de 21 points à la moyenne 2012-2024. La sécheresse dans la région a battu des records mensuels chaque mois depuis le début de l’année.L’indicateur de sécheresse de l’observatoire du programme européen Copernicus, basé sur des observations satellitaires, combine trois paramètres: précipitations, humidité des sols et état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux de sécheresse (surveillance, avertissement, alerte).L’Europe de l’Est et les Balkans sont particulièrement concernés. Dans plusieurs pays, la part des sols en situation d’alerte a bondi: en Hongrie, elle est passée de 9% en juin à 56% en juillet, au Kosovo de 6% à 43% et en Bosnie-Herzégovine de 1% à 23%. Les vagues de chaleur qui frappent les Balkans depuis le début de l’été s’accompagnent d’un nombre record d’incendies, y compris dans les décharges à ciel ouvert, souvent illégales, qui dégagent fumées et gaz toxiques.A l’est de la Méditerranée, la Turquie est également touchée par une sécheresse persistante, qui affecte plus de 60% du pays chaque mois depuis mars et favorise la survenue d’incendies. Vendredi 8 août, des feux dans l’ouest du pays ont entraîné l’évacuation de trois villages et la fermeture du trafic maritime dans le détroit des Dardanelles.En Europe de l’Ouest, la situation est plus contrastée. En France, plus des deux tiers des sols sont affectés par la sécheresse en juillet (68%), en nette hausse par rapport à juin (44%). Et le pays a subi l’un des plus gros incendies de son histoire: 13.000 hectares de végétation ont brûlé dans le département de l’Aude, dans le sud du pays. La France fait désormais face à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de l’été.Au Royaume-Uni, la situation s’améliore par rapport aux mois précédents mais plus des deux tiers du pays demeurent toujours en déficit d’eau.Quant à l’Espagne et au Portugal, ils restent relativement préservés avec des taux de sécheresse faibles (7% et 5% respectivement).

Canicule: le Sud-Ouest et le Centre-Est en vigilance maximale

L’actuelle vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d’août, resserre son étau mardi: après le Sud-Ouest et ses températures records, quatre départements du Centre-Est basculent à leur tour en vigilance rouge, poussant les autorités à multiplier les mesures préventives.Dans le Rhône, la préfète a décidé de suspendre les chantiers extérieurs de la mi-journée jusqu’à 22H00 et d’interdire toute manifestation publique dehors ou dans des établissements non climatisés jusqu’en début de soirée.Le département entre à midi en vigilance rouge, tout comme l’Isère, la Drôme et l’Ardèche. Les douze départements du Sud-Ouest, déjà en alerte maximale lundi, le restent à l’exception de la Charente et la Charente-Maritime qui reviennent en orange à 6H00 à la faveur de vents océaniques.Au total, à la mi-journée, les trois-quarts du pays seront au moins en vigilance orange. Seul un petit quart Nord-Ouest (17 départements), dont la Bretagne et le littoral de la Manche jusqu’au Pas-de-Calais, doit échapper à la touffeur accablante.Lundi, plusieurs stations météorologiques du Sud-Ouest ont enregistré des records absolus de température: à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C), le thermomètre est monté à des niveaux inédits. Elles resteront très élevées mardi dans la région, “40°C pouvant même atteindre le littoral aquitain par endroits”, indique Météo France. Les fortes chaleurs vont gagner le Nord et l’Est dans la journée: 36°C à 38°C sont attendus du Val-de-Loire à l’Ile-de-France et au Grand-Est, et 40 à 41°C en vallée du Rhône jusqu’au Lyonnais, bien au-dessus des moyennes saisonnières, selon les services météorologiques.En Ardèche, les températures pourraient monter jusqu’à 42°C localement, selon la préfecture, qui souligne que “la forte chaleur concerne également les zones de montagne, avec 30 à 35°C à 1.000-1.200 mètres d’altitude”.Mercredi, la vigilance rouge canicule sera toujours en vigueur dans les 14 départements concernés, a annoncé Météo-France dans son bulletin publié à 06H00, qui maintient également en vigilance orange les 64 départements sous ce niveau d’alerte.”Les températures marquent un peu le pas en général au Sud, tandis qu’elles sont en légère hausse dans le Nord-Est: des pointes à 40°C sont prévues en Bourgogne. Encore autour de 35/36°C à Paris”, a ajouté l’institut de prévision.En outre, des orages ponctuellement forts sont attendus du Sud-Ouest en remontant vers le nord ainsi que sur le Sud-Est, prévoit-il.- Parc ouvert toute la nuit -Alors que l’épisode devrait se prolonger plusieurs jours, l’Etat a anticipé son impact sanitaire, avec des hôpitaux prêts à répondre à la situation, a assuré lundi la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Les préfectures ont aussi réitéré leurs conseils à la population: “à ces niveaux de température, toute personne, même jeune et en bonne santé, peut subir un coup de chaleur ou un malaise si elle ne prend pas de réelles précautions”, ont ainsi mis en garde les services de l’Etat dans la Drôme, où les températures doivent dépasser 40°C en journée et 22°C la nuit mardi et mercredi.Les municipalités déroulent leur plan canicule. A Lyon, deux grands parcs, Tête d’Or et Gerland, voient leurs horaires d’ouverture allongés jusque tard dans la soirée, et un troisième restera même ouvert toute la nuit pour proposer un lieu de fraîcheur. Deux musées — climatisés — ouvriront leurs portes gratuitement.A Bordeaux, la mairie a ouvert un centre d’accueil aux sans-abri. “Pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c’est un bonheur”, y confiait lundi William, un trentenaire à la rue depuis des mois.Le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l’air. Les départements du Var, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse notamment sont en alerte de niveau 2 pour pollution à l’ozone. Il augmente aussi le risque de feux de forêts. L’incendie géant survenu mardi dans le massif des Corbières, “maîtrisé” depuis dimanche, reste sous surveillance.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo France, elle devrait durer “au moins jusqu’au weekend du 15 août” et pourrait même “sans doute” se prolonger jusqu’au 19 ou 20 août, ce qui fait que “l’épisode global pourrait durer de 12 à 14 jours”.Celle du début de l’été avait duré 16 jours, se classant parmi les trois plus longues vagues de chaleur du pays.La France n’est pas le seul pays concerné par des chaleurs intenses. De la péninsule ibérique aux pays des Balkans, en passant par l’Italie, les températures grimpent.