Ligue des champions: pour les fans du Real, un long voyage vers le Kazakhstan

Ils ont voyagé près de 6.500 kilomètres en passant par trois fuseaux horaires, mais les supporteurs du Real Madrid sont arrivés heureux lundi soir dans la plus grande ville du Kazakhstan pour voir leur équipe affronter mardi le modeste club du Kaïrat Almaty.”Pour être honnête, je n’ai jamais vu jouer cette équipe kazakhe, mais je suis sûr que ce sera un match difficile”, affirme à l’AFP Joaquin Botella.”J’espère que Madrid va gagner”, ajoute ce supporter de 40 ans qui, malgré le décalage horaire, a sillonné avec d’autres fans les rues de la capitale kazakhe en chantant et en faisant flotter des drapeaux aux couleurs du club merengue.Situé au sud-est du Kazakhstan, à environ 300 km de la Chine, le Kaïrat Almaty va vivre son premier match de Ligue des champions à domicile mardi face à l’illustre Real Madrid aux 15 titres continentaux.Une rencontre incongrue et “sans aucun doute le match le plus inéquitable de la compétition”, selon le magazine sportif The Athletic.Pour les équipes européennes et leurs supporters, le voyage à Almaty représente un défi logistique. Le Real Madrid a fait une dizaine d’heures d’avion pour rejoindre l’Asie centrale où il va jouer dans un stade à 850 mètres d’altitude.”Je suis persuadé qu’ils vont gagner”, assure le commandant de bord de l’avion du Real, Francisco Asencio, aussi fan des Galactiques.- Galactiques et viande de cheval -“Rien qu’avec un seul joueur ils sont incroyables, explique-t-il. Quand vous allez au (stade Santiago) Bernabeu chaque dimanche et que vous voyez tous les joueurs, leurs qualités, c’est incroyable.”Arseny, 13 ans et russophone, est surtout fan de l’attaquant français Kylian Mbappé. “Il est clairement mon préféré, le meilleur du Real Madrid à mon avis”, dit l’adolescent qui porte le maillot du N.9 madrilène, déjà auteur de huit buts en Liga cette saison.Mais Yolanda Castellanos préfère rester sur ses gardes alors qu’on lui promet une victoire facile du Real, avide d’oublier la cinglante défaite (5-2) samedi face à l’Atlético Madrid en Liga.Les joueurs du Kaïrat “vont sûrement tenter de jouer leur meilleur football pour ce match”, explique-t-elle.”C’est le match de leur vie”, ajoute l’hôtesse de l’air de 54 ans.L’équipe d’Almaty, qui pointe à la 315e place à l’indice UEFA, a débuté son parcours en Ligue des champions début juillet, avec d’interminables tours de qualifications entre équipes de championnats mineurs, pour finir par l’élimination du champion d’Ecosse, le Celtic Glasgow, pour rallier la phase de ligue de la plus prestigieuse compétition en Europe.Les Kazakhs ont perdu 4-1 leur match de la première journée de phase de ligue, sur le terrain du Sporting Portugal.Emilio Ochando, un autre membre d’équipage de 48 ans pour qui “c’est la première fois” à Almaty, gardera aussi comme souvenir les spécialités culinaires locales. “La nourriture est bonne, dit-il. On a essayé la viande de cheval, c’était nouveau pour nous”.

Foot: Rooney n’a “aucun espoir” de voir Amorim sauver Manchester United

L’ancienne gloire de Manchester United, Wayne Rooney, a estimé que le club avait perdu son âme, et que l’entraîneur portugais Ruben Amorim, arrivé en novembre 2024, n’était pas l’homme de la situation.”Je ne sais pas ce qu’il se passe. J’espère sincèrement qu’il pourra renverser les choses, mais après tout ce que j’ai vu, je n’ai aucun d’espoir là-dessus”, a confié l’ancien joueur de 39 ans dans un podcast de la BBC mis en ligne lundi.”Ruben Amorim a le même âge que moi, c’est encore un jeune entraîneur et je suis sûr qu’il aura un bel avenir, mais ce qui se passe actuellement au club, ce n’est pas Manchester United,” a ajouté Wayne Rooney.Amorim, arrivé du Sporting en cours de saison dernière, n’a pu enrayer la spirale négative de Manchester United qui a fini l’exercice 2024-25 à la 15e place du championnat, son pire résultat depuis 51 ans.Avec la défaite samedi à Brentford (3-1), l’entraîneur portugais tourne à peine à un point par match en championnat (34 points en 33 rencontres).Manchester United a pourtant investi plus de 200 millions d’euros cet été pour trois nouveaux attaquants (Benjamin Sesko, Bryan Mbeumo et Matheus Cunha), mais n’est que 14e de Premier League après six journées.”Le club a perdu son âme, juge le meilleur buteur de l’histoire de United. Je ne vois pas les joueurs se battre, je ne vois pas de caractère, d’envie de gagner. Je vais voir les matches en m’attendant à ce que l’équipe perde, ou peut-être qu’elle prenne un point.””Ce qui se passe actuellement, ce n’est pas que la faute de l’entraîneur. Les joueurs ne méritent pas de porter ce maillot, et ça fait mal”, déplore l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre.L’ex-joueur de Liverpool, Jamie Carragher, a lui évoqué une erreur de casting parce que le système tactique d’Amorim, un entraîneur “fantastique” quand il était au Sporting, ne colle pas “au club et aux traditions” de Manchester United.S’il est “toujours en poste”, c’est parce que les dirigeants ont “pris tellement de mauvaises décisions sur et en dehors du terrain qu’ils ne veulent presque pas admettre aujourd’hui qu’ils en ont commis une autre”, a-t-il déclaré lundi soir sur Sky Sports.Pour conclure, “cela a été un désastre pour le club, mais aussi pour l’entraîneur. Je pense que nous attendons malheureusement l’inévitable. Personne ne souhaite voir quelqu’un perdre son emploi, mais cette situation doit prendre fin le plus rapidement possible”, a-t-il dit.

Afghanistan: coupure des télécommunications à l’échelle nationale

Les autorités talibanes ont imposé lundi une coupure nationale des communications, quelques semaines après avoir commencé à couper les connexions par fibre optique afin de “prévenir le vice”.L’AFP a perdu le contact avec son bureau dans la capitale Kaboul vers 17H45 (13H15 GMT).Netblocks, une organisation chargée de la cybersécurité et de la gouvernance d’internet, a qualifié cette coupure de “black-out total” et affirmé que la connectivité fonctionnait à moins de 1% de son niveau habituel.Quelques minutes avant que cela ne se produise, un responsable gouvernemental a indiqué à l’AFP que la coupure imposée par le gouvernement durerait “jusqu’à nouvel ordre”.Les communications “vont être coupées, cela se fera progressivement cette nuit, de 8.000 à 9.000 pylônes de télécommunications seront mis hors service”, a-t-il déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat.”Il n’y a aucun autre moyen ou système pour communiquer (…): le secteur bancaire, les douanes, tout le pays sera affecté”, a ajouté le responsable.Les autorités talibanes en Afghanistan ont commencé à restreindre l’accès à internet au début du mois, coupant les connexions dans plusieurs provinces.Cette mesure, ordonnée par le chef suprême des talibans Hibatullah Akhundzada, a notamment mis fin à l’internet haut débit dans plusieurs régions.Les services téléphoniques sont souvent acheminés via internet, partageant les mêmes lignes à fibre optique, en particulier dans les pays où les infrastructures de télécommunications sont limitées.- “Prévenir le vice” -“Une coupure nationale des télécommunications est actuellement en place. (…) Couper physiquement l’accès à internet par fibre optique entraînerait donc également l’interruption des services de téléphonie fixe et mobile”, a expliqué Netblocks à l’AFP.”Il se peut que la déconnexion de l’accès à internet tout en maintenant le service téléphonique disponible exige quelques essais et erreurs”, a poursuivi la même source.Le 16 septembre, Attaullah Zaid, le porte-parole de la province de Balkh (nord), avait annoncé l’interdiction complète de l’internet par fibre optique sur ce territoire.”Cette mesure a été prise pour prévenir le vice et d’autres mesures seront mises en place dans tout le pays pour répondre aux besoins en matière de connectivité”, avait-il écrit sur les réseaux sociaux.A l’époque, les correspondants de l’AFP avaient signalé les mêmes restrictions dans les provinces de Badakhshan et Takhar (nord) ainsi qu’à Kandahar, Helmand, Nangarhar et Uruzgan (sud).Ces dernières semaines, les connexions internet ont été extrêmement lentes ou intermittentes.En 2024, Kaboul avait vanté les mérites de son réseau de fibre optique de 9.350 kilomètres, en grande partie construit par les anciens gouvernements soutenus par les Etats-Unis, comme une “priorité” pour rapprocher le pays du reste du monde et le sortir de la pauvreté.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont instauré de nombreuses restrictions conformément à leur interprétation de la loi islamique. Depuis, c’est la première fois que les communications ont été coupées dans le pays.

US sanctions on key Indian project in Iran take effect

US sanctions went into effect Monday on a major Indian port project in Iran, as President Donald Trump again showed his willingness to punish longstanding partner New Delhi in aid of his wider regional goals — in this case to pressure Tehran.The sanctions on the Chabahar port come a day after wide UN sanctions also came back into force on Iran, as Trump, European allies and Israel have all targeted the country over its nuclear program.The first Trump administration issued a rare exemption in 2018 to allow Indian companies to keep developing Chabahar when the United States imposed sweeping unilateral sanctions on Iran, whose main port at Bandar Abbas is overcapacity.But much has changed since 2018. Kabul was then still controlled by a government backed by Washington, the European Union and India, who viewed Pakistan’s role in Afghanistan with suspicion, accusing it of having ties to the Taliban.Chabahar had been billed as an alternate gateway to Afghanistan, bypassing Pakistan, which has long controlled the lion’s share of transit trade into Afghanistan.The Taliban retook control of Afghanistan in 2021, as US forces withdrew under a peace deal signed by Trump.The US president has also broken with decades of US deference to India, in which his predecessors declined to press New Delhi on disagreements as they saw the rising power as a counterweight to China.Trump, who appeared peeved after Indian Prime Minister Narendra Modi declined to praise him over a ceasefire in a four-day conflict with Pakistan, has imposed major tariffs on India due to its purchases of oil from Russia. State Department spokesman Tommy Pigott announced the end of the sanctions exemption on Chabahar in an earlier statement that said it was effective September 29.The decision is “consistent with President Trump’s maximum pressure policy to isolate the Iranian regime” and the exemption had been made “for Afghanistan reconstruction assistance and economic development,” Pigott said.- India weighs next move -Under US law, companies including state-run India Ports Global Limited will have 45 days to exit Chabahar or risk having any US-based assets frozen and US transactions barred.Joshua Kretman, a counsel at law firm Dentons who formerly worked on sanctions at the State Department, said any inclusion of an Indian firm on the sanctioned list “has the potential to create a kind of cascading effect where banks and other companies may not transact with the designated business.””If that sanctioned entity operates globally, needs access to major banks or dollar clearing, there is legitimate reason for concern,” he said.Commenting on the decision, Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal said only: “We are presently examining the implications that this revocation has for India.”Despite the closing of Afghanistan, India last year signed a 10-year contract in which the state-run India Ports Global Limited (IPGL) promised $370 million of investment in Chabahar.The port remains strategic for India as it lies near the border with longtime adversary Pakistan, in the troubled Baluchistan region.Barely 200 kilometers (125 miles) away on the Pakistani side, China is building a major port in Gwadar, which will give Beijing major new access into the Arabian Sea and Indian Ocean.Chabahar “has strategic value for India: regional connectivity with Iran and Afghanistan and the Middle East without being held back” by “friction with Pakistan,” said Aparna Pande, a research fellow at the Hudson Institute.But India is always careful not to violate sanctions, she said.”At a time when there is an American administration which is imposing sanctions and tariffs as punitive action, India will likely adopt a wait-and-watch approach,” she said.India begrudgingly stopped buying Iranian oil after Trump imposed sanctions in his first term.Nonetheless Kadira Pethiyagoda, a geopolitical strategist who has written on Indian foreign policy, said that India could use Iran ties as “leverage in its dealings with the US, Gulf states and Israel.””India may choose to wear the sanctions as part of a broader effort amongst non-Western Great Powers, including China and Russia, to reduce reliance on the US economy and decouple from Western-controlled financial networks,” he said.

S. Africa lose World Cup qualifying points over ineligible playerMon, 29 Sep 2025 18:17:16 GMT

South Africa have forfeited a 2026 World Cup qualifying match against Lesotho for fielding an ineligible player, world football governing body FIFA announced on Monday.South Africa’s 2-0 victory on March 21 in Polokwane has been replaced with a 3-0 defeat meaning they drop to second place in Group C of the African qualifiers, behind Benin …

S. Africa lose World Cup qualifying points over ineligible playerMon, 29 Sep 2025 18:17:16 GMT Read More »