Défilé du 9-mai à Moscou: Poutine, Steven Seagal et des “hourras!” par milliers

Vladimir Poutine devise avec Xi Jinping, tandis que Steven Seagal observe les chars dont le vacarme des chenilles couvre les “hourras!” des soldats: sur les pavés de la place Rouge, la Russie a exposé vendredi son armement et ses invités, en plein conflit en Ukraine.”Nous sommes fiers!”, “La victoire sera à nous!”: les immenses affiches et banderoles installées dans le coeur de Moscou font un parallèle implicite entre la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 et l’offensive lancée en Ukraine en février 2022, qui a tué des dizaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.Car le 9-Mai, date en Russie de la capitulation allemande, est l’objet d’un culte célébré par des commémorations et démonstrations de force à travers tout le pays. A plus forte raison lorsqu’il s’agit de son 80e anniversaire. L’occasion pour Vladimir Poutine d’exhiber, entre le musée historique d’Etat de Moscou et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, des chars T-90, des missiles Iskander ou encore – et c’est une première – des drones, autant d’armes utilisées chaque jour pour frapper l’Ukraine, où Moscou assure combattre des “néo-nazis”.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.-“Cher ami” Xi-En prélude à la parade militaire, Vladimir Poutine livre un court discours. “L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, déclare-t-il.Les soldats lancent des “hourras! hourras! hourras!” et ouvrent le défilé. Des milliers de militaires traversent en rangs la place Rouge.Dans la tribune présidentielle, M. Poutine couve du regard ses invités et parle à Xi Jinping, son homologue chinois et “cher ami”, ainsi qu’il l’a désigné jeudi.Outre M. Xi, une vingtaine de dirigeants étrangers ont fait le déplacement jusqu’à Moscou, comme le Brésilien Lula et l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi. Certains de ces dirigeants sont sous sanctions américaines et/ou européennes, comme le Vénézuélien Nicolas Maduro, le Cubain Miguel Diaz-Canel ou le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko.Le Premier ministre slovaque Robert Fico a, lui, fait fi de la stratégie d’isolement de Moscou prônée par les Occidentaux et a été reçu après le défilé au Kremlin par Vladimir Poutine.-Motards et snipers-Dans la tribune des invités, fuse un “Oh! T’as vu les cadets de la Marine?”, lancé par une jeune femme à son amie dans un allemand teinté d’accent souabe, caractéristique du sud de l’Allemagne.Des motards du club des “Loups de la nuit”, fidèles du Kremlin, arborent tatouages et abondante crinière au vent… non loin de Steven Seagal, ardent défenseur de Vladimir Poutine et ex-gloire américaine de films de castagne, endimanché en mini-catogan et manteau noir.Et lorsque le speaker annonce de sa voix de stentor le passage de soldats chinois, un invité venu de Pékin se lève pour applaudir et filmer avec son téléphone.Sur le toit de l’emblématique magasin de luxe GOUM, des snipers au visage masqué surveillent l’assistance. Tout comme l’interruption de l’internet mobile, ils font partie des “mesures nécessaires” qu’a décrétées Moscou pour assurer la sécurité des célébrations.Car, en début de semaine, la Russie et sa capitale ont été la cible de multiples attaques de drones ukrainiens qui ont fortement perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest du pays.

Défilé du 9-mai à Moscou: Poutine, Steven Seagal et des “hourras!” par milliers

Vladimir Poutine devise avec Xi Jinping, tandis que Steven Seagal observe les chars dont le vacarme des chenilles couvre les “hourras!” des soldats: sur les pavés de la place Rouge, la Russie a exposé vendredi son armement et ses invités, en plein conflit en Ukraine.”Nous sommes fiers!”, “La victoire sera à nous!”: les immenses affiches et banderoles installées dans le coeur de Moscou font un parallèle implicite entre la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 et l’offensive lancée en Ukraine en février 2022, qui a tué des dizaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.Car le 9-Mai, date en Russie de la capitulation allemande, est l’objet d’un culte célébré par des commémorations et démonstrations de force à travers tout le pays. A plus forte raison lorsqu’il s’agit de son 80e anniversaire. L’occasion pour Vladimir Poutine d’exhiber, entre le musée historique d’Etat de Moscou et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, des chars T-90, des missiles Iskander ou encore – et c’est une première – des drones, autant d’armes utilisées chaque jour pour frapper l’Ukraine, où Moscou assure combattre des “néo-nazis”.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.-“Cher ami” Xi-En prélude à la parade militaire, Vladimir Poutine livre un court discours. “L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, déclare-t-il.Les soldats lancent des “hourras! hourras! hourras!” et ouvrent le défilé. Des milliers de militaires traversent en rangs la place Rouge.Dans la tribune présidentielle, M. Poutine couve du regard ses invités et parle à Xi Jinping, son homologue chinois et “cher ami”, ainsi qu’il l’a désigné jeudi.Outre M. Xi, une vingtaine de dirigeants étrangers ont fait le déplacement jusqu’à Moscou, comme le Brésilien Lula et l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi. Certains de ces dirigeants sont sous sanctions américaines et/ou européennes, comme le Vénézuélien Nicolas Maduro, le Cubain Miguel Diaz-Canel ou le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko.Le Premier ministre slovaque Robert Fico a, lui, fait fi de la stratégie d’isolement de Moscou prônée par les Occidentaux et a été reçu après le défilé au Kremlin par Vladimir Poutine.-Motards et snipers-Dans la tribune des invités, fuse un “Oh! T’as vu les cadets de la Marine?”, lancé par une jeune femme à son amie dans un allemand teinté d’accent souabe, caractéristique du sud de l’Allemagne.Des motards du club des “Loups de la nuit”, fidèles du Kremlin, arborent tatouages et abondante crinière au vent… non loin de Steven Seagal, ardent défenseur de Vladimir Poutine et ex-gloire américaine de films de castagne, endimanché en mini-catogan et manteau noir.Et lorsque le speaker annonce de sa voix de stentor le passage de soldats chinois, un invité venu de Pékin se lève pour applaudir et filmer avec son téléphone.Sur le toit de l’emblématique magasin de luxe GOUM, des snipers au visage masqué surveillent l’assistance. Tout comme l’interruption de l’internet mobile, ils font partie des “mesures nécessaires” qu’a décrétées Moscou pour assurer la sécurité des célébrations.Car, en début de semaine, la Russie et sa capitale ont été la cible de multiples attaques de drones ukrainiens qui ont fortement perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest du pays.

Des manifestants simulent la mort devant le mémorial soviétique à Varsovie

Des manifestants pro-ukrainiens simulant la mort ont protesté allongés par terre devant un mémorial soviétique à Varsovie, où l’ambassadeur russe est venu déposer une couronne vendredi, le jour où la Russie célèbre la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.Enveloppés de draps blancs, vêtements et visages éclaboussés d’une substance rouge imitant le sang, les manifestants se sont couchés au pied d’un obélisque du cimetière des soldats soviétiques dans la capitale polonaise. Ils ont scandé “Terroristes” au moment où l’ambassadeur de Russie en Pologne, Sergueï Andreïev, marchait vers le monument avec une couronne pour commémorer la victoire des Soviétiques sur les nazis. “L’idée était que le chemin que l’ambassadeur emprunterait pour accéder au monument soit bordé de tombes des personnes mortes innocemment pendant la guerre” en Ukraine, a déclaré à l’AFP Miroslaw Petryga, 70 ans, qui a participé à la manifestation. La Pologne est un allié fidèle de Kiev, apportant son aide militaire et politique à l’Ukraine qui se défend contre l’invasion russe. “Il marchait comme quelqu’un qui fait semblant de ne rien voir, comme s’il avait les yeux bandés”, dit M. Petryga, un ingénieur ukrainien vivant depuis des décennies en Pologne, en parlant de M. Andreïev. L’ambassadeur est passé devant les manifestants, en présence de la police, entouré d’une poignée de sympathisants et de gardes de sécurité. – ‘Rendre la Russie petite à nouveau’ -Les manifestants ont aussi disposé par terre des jouets d’enfants. Des ours en peluche, des balles et d’autres objets étaient comme éclaboussés de sang pour symboliser les enfants victimes de la guerre russe en Ukraine. Certains manifestants portaient des t-shirts avec le slogan “Make Russia small again” (Rendre la Russie à nouveau petite) et recueillaient des signatures sur une pétition demandant l’expulsion de l’ambassadeur russe de Pologne. Au même endroit, une douzaine de personnes ont organisé une contre-manifestation, portant le ruban de Saint-Georges, un symbole historique des succès militaires russes et soviétiques. Des échauffourées mineures et des altercations verbales ont éclaté entre les groupes. Une poignée de personnes sont allées déposer des fleurs au cimetière. “Nous devons honorer la mémoire de ces soldats morts pendant la guerre mondiale”, a déclaré Natalia, une femme de 67 ans, serrant dans la main une photo en noir et blanc censée montrer son père qui avait combattu pendant la guerre. Cette citoyenne russe résidant depuis longtemps en Pologne a refusé de donner son nom complet. – “État terroriste” -En 2022, l’année où la Russie a lancé la guerre à grande échelle en Ukraine, des manifestants avaient versé une substance rouge sur le diplomate russe devant ce même mausolée soviétique. Un an plus tard, les activistes ont empêché M. Andreïev de déposer des fleurs au monument. Le Kremlin utilise sa parade annuelle du Jour de la Victoire à Moscou — marquant cette année le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale — pour nourrir le patriotisme et faire une démonstration de sa force. Mais pour Natalia Panchenko de l’organisation pro-ukrainienne Euromaidan, la journée devrait servir à rappeler la guerre en cours menée par la Russie. “Il est important pour nous qu’aujourd’hui, quand les gens se souviendront qu’il existe un pays nommé la Russie, qu’ils ne le voient pas à travers la propagande russe, mais (qu’ils voient) cette vraie Russie”, a indiqué Mme Panchenko à l’AFP. “Et la Russie est un état terroriste”, a-t-elle déclaré.

Des manifestants simulent la mort devant le mémorial soviétique à Varsovie

Des manifestants pro-ukrainiens simulant la mort ont protesté allongés par terre devant un mémorial soviétique à Varsovie, où l’ambassadeur russe est venu déposer une couronne vendredi, le jour où la Russie célèbre la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.Enveloppés de draps blancs, vêtements et visages éclaboussés d’une substance rouge imitant le sang, les manifestants se sont couchés au pied d’un obélisque du cimetière des soldats soviétiques dans la capitale polonaise. Ils ont scandé “Terroristes” au moment où l’ambassadeur de Russie en Pologne, Sergueï Andreïev, marchait vers le monument avec une couronne pour commémorer la victoire des Soviétiques sur les nazis. “L’idée était que le chemin que l’ambassadeur emprunterait pour accéder au monument soit bordé de tombes des personnes mortes innocemment pendant la guerre” en Ukraine, a déclaré à l’AFP Miroslaw Petryga, 70 ans, qui a participé à la manifestation. La Pologne est un allié fidèle de Kiev, apportant son aide militaire et politique à l’Ukraine qui se défend contre l’invasion russe. “Il marchait comme quelqu’un qui fait semblant de ne rien voir, comme s’il avait les yeux bandés”, dit M. Petryga, un ingénieur ukrainien vivant depuis des décennies en Pologne, en parlant de M. Andreïev. L’ambassadeur est passé devant les manifestants, en présence de la police, entouré d’une poignée de sympathisants et de gardes de sécurité. – ‘Rendre la Russie petite à nouveau’ -Les manifestants ont aussi disposé par terre des jouets d’enfants. Des ours en peluche, des balles et d’autres objets étaient comme éclaboussés de sang pour symboliser les enfants victimes de la guerre russe en Ukraine. Certains manifestants portaient des t-shirts avec le slogan “Make Russia small again” (Rendre la Russie à nouveau petite) et recueillaient des signatures sur une pétition demandant l’expulsion de l’ambassadeur russe de Pologne. Au même endroit, une douzaine de personnes ont organisé une contre-manifestation, portant le ruban de Saint-Georges, un symbole historique des succès militaires russes et soviétiques. Des échauffourées mineures et des altercations verbales ont éclaté entre les groupes. Une poignée de personnes sont allées déposer des fleurs au cimetière. “Nous devons honorer la mémoire de ces soldats morts pendant la guerre mondiale”, a déclaré Natalia, une femme de 67 ans, serrant dans la main une photo en noir et blanc censée montrer son père qui avait combattu pendant la guerre. Cette citoyenne russe résidant depuis longtemps en Pologne a refusé de donner son nom complet. – “État terroriste” -En 2022, l’année où la Russie a lancé la guerre à grande échelle en Ukraine, des manifestants avaient versé une substance rouge sur le diplomate russe devant ce même mausolée soviétique. Un an plus tard, les activistes ont empêché M. Andreïev de déposer des fleurs au monument. Le Kremlin utilise sa parade annuelle du Jour de la Victoire à Moscou — marquant cette année le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale — pour nourrir le patriotisme et faire une démonstration de sa force. Mais pour Natalia Panchenko de l’organisation pro-ukrainienne Euromaidan, la journée devrait servir à rappeler la guerre en cours menée par la Russie. “Il est important pour nous qu’aujourd’hui, quand les gens se souviendront qu’il existe un pays nommé la Russie, qu’ils ne le voient pas à travers la propagande russe, mais (qu’ils voient) cette vraie Russie”, a indiqué Mme Panchenko à l’AFP. “Et la Russie est un état terroriste”, a-t-elle déclaré.

Wall Street en hausse, veut croire aux accords commerciaux promis par Trump

La Bourse de New York évolue en hausse vendredi, portée par les espoirs des investisseurs quant à la signature d’accords commerciaux entre Washington et ses partenaires qui permettraient d’alléger la facture douanière de Trump.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones prenait 0,17%, l’indice Nasdaq gagnait 0,54% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,33%.”Nous avons le cadre d’un accord (avec le Royaume-Uni, ndlr) et nous commençons à négocier avec la Chine, qui est le plus grand des exportateurs soumis à des droits de douane, donc je pense que ces deux éléments insufflent des attitudes positives sur le marché”, estime auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Un compromis qualifié d'”historique” par le président américain jeudi, prévoit que les droits de douane sur les automobiles britanniques, portés à 27,5% par les surtaxes douanières de Donald Trump, reviennent à 10%, tandis que ceux sur l’acier et l’aluminium tombent à zéro, selon un communiqué du gouvernement britannique.Donald Trump a assuré que grâce à ces négociations, le Royaume-Uni allait s’ouvrir davantage aux produits américains.Il s’agit du premier “deal” pour Donald Trump depuis qu’il a imposé au monde entier des nouveaux droits de douane, avant de faire en grande partie marche arrière.Désormais, tous les regards sont tournés vers la réunion entre hauts responsables américains et chinois, qui se tiendra à Genève au cours du week-end, une première depuis l’imposition par Washington de droits de douane massifs sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Après des semaines d’escalade entre les deux pays, les acteurs du marché sont ballottés entre “espoir et angoisse” à l’approche de cette rencontre, estime Patrick O’Hare de Briefing.com.Donald Trump a suggéré vendredi de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur la Chine, appelant Pékin à “ouvrir son marché aux États-Unis”, car “ce serait tellement bien pour eux!!! Les marchés fermés ne fonctionnent plus.” Wall Street “attend de meilleurs nouvelles” depuis début avril, et l’annonce par Washington de l’imposition de droits de douane prohibitifs sur la majorité des produits importés, “en voici les deux premiers éléments concrets”, souligne Art Hogan.”Beaucoup d’accords commerciaux sont dans les tuyaux, tous bons (EXCELLENTS)!” a assuré Donald Trump vendredi, sur son réseau Truth Social.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait légèrement à 4,36%, contre 4,38% à la clôture jeudi.Au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de voyages Expedia (-6,44%) était sanctionnée pour son chiffre d’affaires inférieur aux attentes au premier trimestre ainsi que des prévisions mal accueillies par les investisseurs. Le bénéfice net de l’entreprise a toutefois dépassé les anticipations des analystes sur les trois premiers mois de l’année.La plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Lyft s’envolait (+18,27%) après avoir annoncé l’augmentation de son programme de rachats d’action, qui atteindra désormais 750 millions de dollars.Le réseau social Pinterest décollait (+10,54%) après avoir annoncé des prévisions pour le deuxième trimestre dépassant les attentes des analystes. Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de l’entreprise a atteint 855 millions de dollars et le bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, était de 23 cents, en deçà de ce qui était attendu.

Trump fires librarian of US Congress: senator

US President Donald Trump has fired the country’s top librarian, a senator said, cutting short the term of the only woman and first African American to take on the role.New Mexico Senator Martin Heinrich shared an email late Thursday that he said Carla Hayden had received informing her of her termination from the role of librarian of Congress “effective immediately.” “Over the course of her tenure, Dr. Hayden brought the Library of Congress to the people, with initiatives that reached into rural communities and made the library accessible to all Americans, in person and online,” Heinrich said. “While President Trump wants to ban books and tell Americans what to read — or not to read at all — Dr. Hayden has devoted her career to making reading and the pursuit of knowledge available to everyone.”Hayden was nominated to manage the world’s largest library in 2016 but has been criticized by conservatives, including members of the American Accountability Foundation lobby group, which has accused her of seeking to “indoctrinate America’s children with radical sexual ideologies.””Carla Hayden is woke, anti-Trump, and promotes trans-ing kids,” the group posted on social media hours ahead of the librarian’s firing. “It’s time to get her OUT and hire a new guy for the job!”Hayden’s 10-year term was set to expire next year. The Library of Congress provides research and information for the legislative process as well as managing a vast collection of books, films, audio recordings and other materials.The librarian of Congress is responsible for setting policy and managing staff, while also overseeing the US Copyright Office and appointing the poet laureate.Hakeem Jeffries, who leads the Democrats in the House of Representatives, called her dismissal “a disgrace and the latest in his ongoing effort to ban books, whitewash American history and turn back the clock.””The Library of Congress is the People’s Library. There will be accountability for this unprecedented assault on the American way of life sooner rather than later,” he said in a statement.The library did not respond immediately to a request for comment.

Népal: coup d’envoi de la saison des ascensions de l’Everest

Huit alpinistes népalais ont gravi vendredi le mont Everest, le sommet le plus haut du monde, donnant ainsi le coup d’envoi de la saison pour des centaines de grimpeurs du monde entier.Chaque année, la première ascension du pic himalayen est réservée à une cordée de grimpeurs appartenant à une des compagnies organisatrices des expéditions, chargée d’équiper les voies en cordes et en matériel.”La voie est ouverte. L’équipe a atteint le sommet ce soir”, a annoncé à l’AFP le responsable de l’équipe, Pemba Sherpa, de 8K Expedition.Le Népal a accordé 456 permis d’ascension pour cette saison de printemps (avril-juin).”La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme”, s’est réjoui auprès de l’AFP depuis le camp de base de l’Everest l’alpiniste Purnima Shrestha.”La route a été ouverte un peu plus tôt que prévu, nous espérons que cela permettra de mieux réguler le calendrier (des tentatives) et d’alléger un peu le trafic”, a-t-il poursuivi.La plupart des grimpeurs qui se lancent sur les pentes de l’Everest sont accompagnés de guides népalais, ce qui porte à environ 900 le nombre d’alpinistes qui se pressent en quelques semaines sur la voie principale vers son sommet.Parmi eux, le Népalais Kami Rita Sherpa espère atteindre cette saison le sommet pour la 31e fois.L’an dernier, plus de 800 alpinistes ont réussi l’ascension, dont 74 par le versant tibétain, un nombre croissant qui suscite les critiques des puristes contre la surpopulation et la marchandisation du sommet.  

Népal: coup d’envoi de la saison des ascensions de l’Everest

Huit alpinistes népalais ont gravi vendredi le mont Everest, le sommet le plus haut du monde, donnant ainsi le coup d’envoi de la saison pour des centaines de grimpeurs du monde entier.Chaque année, la première ascension du pic himalayen est réservée à une cordée de grimpeurs appartenant à une des compagnies organisatrices des expéditions, chargée d’équiper les voies en cordes et en matériel.”La voie est ouverte. L’équipe a atteint le sommet ce soir”, a annoncé à l’AFP le responsable de l’équipe, Pemba Sherpa, de 8K Expedition.Le Népal a accordé 456 permis d’ascension pour cette saison de printemps (avril-juin).”La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme”, s’est réjoui auprès de l’AFP depuis le camp de base de l’Everest l’alpiniste Purnima Shrestha.”La route a été ouverte un peu plus tôt que prévu, nous espérons que cela permettra de mieux réguler le calendrier (des tentatives) et d’alléger un peu le trafic”, a-t-il poursuivi.La plupart des grimpeurs qui se lancent sur les pentes de l’Everest sont accompagnés de guides népalais, ce qui porte à environ 900 le nombre d’alpinistes qui se pressent en quelques semaines sur la voie principale vers son sommet.Parmi eux, le Népalais Kami Rita Sherpa espère atteindre cette saison le sommet pour la 31e fois.L’an dernier, plus de 800 alpinistes ont réussi l’ascension, dont 74 par le versant tibétain, un nombre croissant qui suscite les critiques des puristes contre la surpopulation et la marchandisation du sommet.  

Turquie: le PKK s’est réuni “avec succès” en vue de sa dissolution

Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a réuni son congrès “avec succès” en vue de prononcer sa dissolution et de mettre un terme à des décennies de combats fratricides qui ont fait près de 40.000 morts en Turquie.Selon les informations rapportées vendredi par l’agence prokurde ANF, proche du parti armé, les travaux se sont tenus du 5 au 7 mai dans “les zones de défense Media”, terme utilisé par le mouvement pour désigner les montagnes de Qandil, dans le nord de l’Irak, où se trouvent le commandement militaire du PKK et ses combattants.”Le 12e congrès du PKK s’est réuni avec succès à l’appel du leader Abdullah Öcalan et l’a salué avec nostalgie et respect”, rapporte l’agence, citant un communiqué de la présidence du congrès.Celle-ci précise que “des décisions d’une importance historique” ont été prises “concernant les activités du PKK, sur la base de l’appel” de M. Öcalan. Le 27 février, le leader historique du PKK Abdullah Öcalan, “Apo” (oncle, en kurde) pour ses partisans, avait appelé son mouvement à déposer les armes et à se dissoudre.Cet appel du leader de 76 ans, incarcéré depuis 26 ans sur l’île prison d’Imrali, au large d’Istanbul, faisait suite à une médiation initiée à l’automne par un allié du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, le nationaliste Devlet Bahceli, via le parti prokurde DEM.Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques.Le DEM a salué vendredi un “tournant historique”. “Une nouvelle page s’ouvre sur la voie d’une paix honorable et d’une solution démocratique”, a estimé le parti dans un communiqué, ajoutant que “toutes les institutions politiques démocratiques”, en particulier l’Assemblée nationale turque, devraient “prendre leurs responsabilités pour une véritable démocratisation” du pays. Un responsable du parti, troisième force au parlement turc, a indiqué à l’AFP que les travaux du congrès ont été retardés par le décès le 3 mai de l’un de ses membres, Sirri Süreyya Önder, qui était très impliqué dans cette médiation et proche de M. Öcalan.- “opportunité historique” -Le Congrès du PKK lui a rendu hommage “avec respect et gratitude”, et appelé “tout le monde à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de paix et de société démocratique” défendus par M. Önder, rappelle l’ANF.Après avoir salué une “opportunité historique” de paix, le président Erdogan avait juré de poursuivre les opérations armées contre le PKK “si (ses) promesses n’étaient pas tenues”.Mi-mars, le PKK s’était dit dans l’impossibilité de se réunir en raison des bombardements turcs persistants sur ses positions.”Chaque jour, des avions de reconnaissance (turcs, NDLR) volent, chaque jour, ils bombardent, chaque jour, ils attaquent”, avait insisté sur une chaîne de télévision kurde, Sterk TV, Cemil Bayik, l’un des dirigeants du mouvement.Le sort de M. Öcalan à ce stade n’est pas connu, mais un responsable du parti au pouvoir AKP a laissé entendre que son régime de détention serait “assoupli”, sans cependant évoquer sa remise en liberté, selon le quotidien turc progouvernemental Türkiye.”Certaines mesures administratives seront prises. Un officier sera chargé de l’assister à Imrali. Les conditions de détention seront assouplies. (…) Les rencontres avec le DEM et la famille seront également plus fréquentes”, selon ce responsable qui affirme que “Öcalan lui-même a déclaré ne pas vouloir quitter Imrali”.Selon ce responsable, le fondateur et leader du PKK, toujours respecté de ses partisans, craint pour sa vie s’il quitte sa prison. “Il sait qu’il aura un problème de sécurité lorsqu’il sortira”.L’Irak avait exigé en mars un retrait total de son territoire de l’armée turque et des combattants du PKK en cas d’accord de paix.De leur côté, les combattants kurdes au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le nord-est de la Syrie, s’étaient dits “pas concernés” par l’appel du PKK à désarmer.Â