‘Treasure hunt’: tourists boost sales at Japan’s Don Quijote stores

Business is booming at Japanese discount chain Don Quijote, which sells everything from nostril-hair wax to compact gadgets and colourful party costumes, thanks to its cult status among tourists but also inflation at home.At a large Don Quijote store in Tokyo’s bustling Shibuya district, hundreds of tourists rush to fill their baskets with snacks and souvenirs from its heaving narrow aisles.”I was pretty overwhelmed at first, just because there’s so many options, everything’s in a different language,” 27-year-old Garett Bryan from the United States told AFP.But “I feel like I bought a lot and it was only like $70” including “a coffee cup for my mom, a fan, some Godzilla chopsticks, just a couple toys”.The chaotic cut-price shops nicknamed “Donki” were founded in the 1980s by Takao Yasuda, who named them after his business inspiration: the idealistic protagonist of the classic Spanish novel, “Don Quixote”.He wanted to shake up Japan’s staid retail industry with new tactics including late-night opening hours as well as more varied prices and product lines.Now a record influx of visitors to Japan, fuelled by a weak yen, is boosting sales nationwide.Revenues at Don Quijote in Japan are “around 1.7 higher than before the pandemic”, said Motoki Hata, a manager at the retailer.Last year its parent firm Pan Pacific International Holdings (PPIH) saw revenue rise around 12 percent year-on-year for its discount chains including Donki, while tax-free sales beat internal forecasts.Shopping at Don Quijote is like a “treasure hunt” — a fun experience that foreign visitors love, Hata told AFP.”Customers end up buying something different than what they came in for,” he said beside rows of cherry-blossom flavour KitKats, a popular exclusive product.- ‘Jungle’-like -Don Quijote and its sister brands have 501 stores in Japan, where 24 new ones opened during the past financial year.PPIH Group also runs 110 stores abroad, in the United States and across Asia from Taiwan to Thailand.California is one place being targeted by the company for expansion, according to analyst Paul Kraft, founder of Tokyo-based consultancy firm JapanIQ.But that plan could be complicated by US President Donald Trump’s trade tariffs — including levies of 24 percent on Japan, which have been paused until July.Even so, “I wouldn’t bet against them, even in this entire high-tariff environment”, Kraft said.”Nobody adjusts as fast as Don Quijote in retail in Japan — even faster than convenience stores, because they give so much autonomy to their stores.”They are also “some of the smartest and most aggressive buyers that I’ve seen”, with consistently “the best selection of almost anything”.However, in Japan at least, the shopping experience is “cramped, dark, you know, the buildings might be old” with products seemingly “hanging from everywhere”.Don Quijote’s omnipresent Santa-hat wearing penguin mascot Donpen and its “Don Don Donki” jingle on repeat just adds to the “jungle”-like experience.”It is just almost an assault on the senses,” Kraft said.- Inflation hits -Still, Don Quijote “has grown to be an extremely important retailer in Japan”, Kraft said — especially as rising inflation ramps up demand for cheaper products.The country’s core inflation rate accelerated to 3.2 percent in March, with consumers feeling the pinch on electricity bills as well as kitchen staples like cabbage and rice.Household consumption fell 1.1 percent in 2024, with some people making the trip to Don Quijote to save.”It’s less expensive than other shops, and they also have famous brands,” said a Tokyo resident who shops at the store twice a week and gave her surname as Kuroki.Shoji Raku, 20, told AFP she shops at Donki for “shampoo, electronics and everything that you don’t find elsewhere”.There is even usually a cordoned off adults-only section at Donki stores selling various sex toys.Tourist sales remain a key focus for the chain, which plans to open two new stores targeted at visitors in Japan next year, centred on duty-free products.But one Donki customer, Bruno Bosi from Brazil, said shoppers should tread with caution.”It is a store for you to buy as much as you want — but I think you need to ask yourself if you need it,” he said.

Dieudo Hamadi, from DR Congo trauma to Cannes film juryMon, 12 May 2025 06:42:05 GMT

Congolese director Dieudo Hamadi sees his selection on the 2025 Cannes Film Festival jury as “recognition for a career” spent chronicling the traumas of his native Democratic Republic of Congo.Across his 15-year career, Hamadi has won acclaim for his films grappling with both the DRC’s decades of conflicts and the corruption, which together form an …

Dieudo Hamadi, from DR Congo trauma to Cannes film juryMon, 12 May 2025 06:42:05 GMT Read More »

Japon: Don Quijote, le roi du discount, mise sur la “chasse aux trésors” des touristes

Dans les allées étroites d’un grand magasin de Tokyo, des centaines de touristes se pressent pour remplir leur panier de snacks, gadgets et autres souvenirs en tout genre, alimentant les caisses de “Don Quijote”, le roi du “discount” nippon.Cire d’épilation pour narines, chips, tongs, déguisements grotesques ou électroménager compact: à Don Quijote – aussi surnommé “Donki” – les rayons débordent de produits aussi variés qu’insolites.La chaîne de magasins à prix réduits fondée dans les années 1980 par Takao Yasuda a cassé les codes du commerce de détail au Japon avec ses horaires d’ouverture nocturnes et son ambiance chaotique.Inspiré par le personnage idéaliste de Don Quichotte auquel il s’identifie, M. Yasuda s’était donné “pour objectif de dépasser les grands supermarchés de l’époque grâce à de nouvelles idées et approches innovantes”, raconte à l’AFP Motoki Hata, responsable clientèle chez Don Quijote.L’expérience d’achat est pensée comme une véritable “chasse aux trésors”, explique-t-il debout devant une pile de biscuits chocolatés.”Les clients finissent par acheter autre chose que ce qu’ils étaient venus chercher”, ajoute M. Hata. – “Shopping ludique” -Cette expérience de “shopping ludique”, où l’on trouve même un rayon pour adultes caché derrière un rideau, séduit de nombreux étrangers, tirant avantage de l’affaiblissement du yen et des prix bon marché de l’enseigne.”J’ai l’impression d’avoir acheté beaucoup de choses pour seulement 70 dollars”, se réjouit auprès de l’AFP Garett Bryan, un Américain de 27 ans, tenant un sac rempli de souvenirs.”C’est le genre de magasin où tu peux acheter tout ce que tu veux. Mais il faut quand même se demander si tu en as vraiment besoin”, tempère Bruno Bosi, venu lui du Brésil. Au dernier étage du magasin, une longue file d’attente s’étend jusqu’aux caisses avec détaxe. Don Quijote prévoit d’ailleurs d’ouvrir deux nouveaux magasins l’an prochain, dédiés aux étrangers, avec une offre de produits détaxés.”Les touristes adorent faire du shopping, acheter des souvenirs” et surtout “ils aiment tout acheter en une seule fois (…) pour profiter du reste de leur voyage l’esprit tranquille”, explique à l’AFP Paul Kraft, fondateur du cabinet de conseil JapanIQ.Outre la clientèle d’Asie de l’Est, “depuis le Covid, les clients venant d’Europe et des Etats-Unis ont aussi beaucoup augmenté”, explique M. Hata, ajoutant que cette affluence mondiale a contribué à une hausse du chiffre d’affaires, désormais “environ 1,7 fois supérieur à celui d’avant la pandémie”.Don Quijote est la principale enseigne du groupe japonais Pan Pacific International Holdings (PPIH), dont le chiffre d’affaires des magasins “discount” a atteint 8 milliards d’euros (1.318,6 milliards de yens) pour l’année fiscale 2024, soit une augmentation d’environ 12% en un an.Les ventes détaxées ont rapporté 722 millions d’euros (117,3 milliards de yens) grâce notamment aux visiteurs sud-coréens (28,3%), chinois (18,5%) et venus de l’Asean (18,3%).- Modèle “inimitable” -Don Quijote s’efforce aussi d’accroître et fidéliser sa clientèle locale alors que la hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a accéléré en mars de 3,2% sur un an.”Ce qui attire (les Japonais), c’est la disponibilité des produits et la promesse de faire une bonne affaire, ce qui est très précieux en ce moment”, ajoute Paul Kraft.L’inflation a poussé certains consommateurs à choisir l’enseigne pour des produits comme les cosmétiques ou l’électroménager.”C’est moins cher qu’ailleurs et il y a aussi des marques”, déclare à l’AFP Mme Kuroki, une habitante de Tokyo qui vient y faire ses achats une à deux fois par semaine.Shoji Raku, 20 ans, y achète quant à lui “du shampooing, de l’électronique et tout ce que l’on ne trouve pas ailleurs”.L’enseigne a ouvert 24 boutiques Don Quijote et assimilées lors de l’année fiscale 2024 et compte 501 boutiques au Japon.Mais l’ombre jetée par la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump plane sur la stratégie d’expansion de la firme, qui s’appuie sur 110 magasins à l’international, sous d’autres entités, dont 64 en Amérique du Nord.”Je pense que (les tarifs douaniers) pourraient certainement affecter (l’enseigne), car ils importent des produits du Japon”, affirme M. Kraft.”Mais une chose est sûre: je ne parierai jamais contre Don Quijote. Personne ne s’adapte aussi vite qu’eux dans le secteur au Japon (…) car ils donnent beaucoup d’autonomie à leurs magasins”, insiste-t-il.Face à des concurrents de la grande distribution comme Aeon au Japon ou Amazon sur internet, l’enseigne se distingue par son modèle économique à contre-courant et presque “inimitable”, selon Paul Kraft.”En termes de quantité de produits, nous ne pouvons pas rivaliser avec Amazon ou Rakuten, mais notre concept repose sur la capacité à offrir des produits inattendus, (…) que les clients vont découvrir et apprécier”, affirme Motoki Hata. “C’est cela notre force.”

Salt of the earth: Pilot project helping reclaim Sri Lankan farms

A commando in an elite Sri Lankan police unit, Sameera Dilshan has an unusual mission — to reclaim farms poisoned by salt, a long-standing problem now accelerating due to climate change.Increasing salinity is slowly and steadily swallowing traditional rice paddies along the island’s coastline, taking away the livelihood of generations of farmers.Two hours’ drive south of the capital Colombo lies Katukurunda –- one of the camps of the formidable Special Task Force (STF), an elite force created four decades ago to fight Tamil rebels.While his colleagues train for riot control under the humid heat of the nearby Indian Ocean, the 35-year-old non-commissioned officer and his “commando-farmer” team are hoeing, weeding, and watering.Their goal? To grow coconut palms and a wide variety of fruits and vegetables in a paddy declared dead 40 years ago due to salt water contamination.”This plantation was launched in 2022 as part of a government initiative to improve food security,” Dilshan said, with local authorities allocating out land parcels.The method — known as “sorjan”, is similar to techniques used in Thailand and Indonesia.It reshapes flood-prone land by digging ponds where rice can be grown or fish raised, with more saline-tolerant coconut trees planted.Embankments around these ponds are used for more delicate crops.”We’re tending to 360 coconut trees planted here… along with pumpkins, gourds, and cucumbers,” said Dilshan. “In two and a half years, we’ll know if it’s a success or not.”- Yields under threat -“It’s an efficient and climate-resilient production system that optimises land use and productivity, and increases farmers’ profits,” said Buddhi Marambe, from the University of Peradeniya.The UN Food and Agriculture Organization (FAO) said in a 2024 report that saltwater from seas and oceans affects 10.7 percent of the earth’s land, making it uncultivable in some cases.It travels up rivers with the tides, seeps into soil through evaporation, and contaminates groundwater used for irrigation.Climate change -– which dries out the soil, reduces water resources, or raises sea levels –- is expected to increase the proportion of such “salty” land from 24 percent to 32 percent of the world’s surface area by the end of the century, the FAO warns.These trends “threaten agricultural productivity and reduce crop yields in affected zones”, it warns.Sri Lanka is no exception.Marambe estimates that 223,000 hectares (551,000 acres), half of which are rice paddies, are impacted by salinity — nearly eight percent of the country’s total arable land.- Seeping salt -South of the pilot plantation lies the village of Parappuwa, surrounded by abandoned land.Here, just a few kilometres from the sea, only a tiny portion of the paddy fields is still in use.”Everything is polluted by salt that comes up during high tide,” said Gamini Piyal Wijesinghe, 46, a farmer’s son who, after he left the army, went into the restaurant business instead.He pointed to a small stream, where 18 small dams were built to stop the seawater.”They weren’t constructed properly,” he said. “The water seeps through.”Other former rice farmers have turned to cinnamon or rubber cultivation.”Cinnamon is doing fairly well, but our income has significantly dropped since we stopped growing rice,” said  W.D. Jayaratne, 50, head of the local farmers’ association.The future is gloomy.”Salinity in the water is increasing and threatening our farmland,” he added. “There are also insects. Everywhere you look, there are problems.”In this district of Kalutara, local authorities are offering abandoned land to farmers to bring it back under cultivation, mostly with coconut trees.”We’ve already allocated 400 hectares and plan to increase that to 1,000 in the next two years,” said the district chief Janaka Gunawardana.”There’s high demand for coconut. It will create income for our people.”- Resistant varieties -In Katukurunda, Aruna Priyankara Perera, 55, was encouraged by the success of the STF farming experiment.”I got five acres (two hectares) next to my hotel to replicate the STF’s project,” he said standing in front of his freshly planted coconut and pumpkin field.”The land is free for two years, provided you can show it’s being cultivated.”The local staple rice is a top concern for the authorities.”Soil salinity is a major issue in Sri Lanka,” said Marambe.”We’ve successfully tested several promising rice varieties that are resistant to salinity and flooding.”The stakes are high.A recent study of the Bentota river estuary, in the island’s southwest, found that half of local rice farmers had lost all their income due to saltwater contamination.Even more seriously, Sri Lanka’s food security is now under threat. The last rice harvest, from September to March, was the country’s lowest since 2019.”If we don’t all roll up our sleeves to bring salt-polluted land back into cultivation and production,” warned Marambe, “the future will only get darker.”

Présidentielle en Roumanie: Simion vs Dan, le tribun face au mathématicien

L’un est expansif, l’autre sur la réserve. Au-delà de visions politiques divergentes, tout oppose les protagonistes du second tour de la présidentielle en Roumanie: George Simion, chef du parti nationaliste AUR, et Nicusor Dan, maire centriste de Bucarest.Les deux hommes s’affronteront dimanche pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.- George Simion, le candidat MAGALe député de 38 ans, déjà candidat lors du scrutin du 24 novembre annulé sur fond de soupçons d’ingérence russe, s’était fait voler la vedette par l’inattendu Calin Georgescu, recueillant moins de 14% des voix. Un score qu’il a quasiment triplé au premier tour (40,9%) jonglant entre une campagne en ligne, la visite des marchés locaux et des voyages à l’étranger auprès d’une diaspora acquise à sa cause.”La Roumanie d’abord”: cet admirateur de Donald Trump, qui a assisté à l’investiture du président américain en janvier, se rêve en président MAGA (“Make America Great Again”), slogan affiché parfois sur ses casquettes.Son ambition: renforcer les liens avec les Etats-Unis et participer à une alliance souverainiste au sein de l’UE aux côtés de l’Italienne Giorgia Meloni, son autre modèle.L’air sûr de lui, chemise blanche immaculée, le fondateur du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) a émergé sur la scène politique en défendant des positions radicales contre les restrictions anti-Covid. Cet ancien hooligan, père d’un petit garçon, a modéré son discours officiel ces derniers mois et maîtrise parfaitement les codes des réseaux sociaux, partageant coulisses et intimité familiale avec ses 1,4 million d’abonnés sur TikTok.Refusant l’étiquette d’extrême droite, il crie régulièrement à la “fraude” électorale, reprenant une rhétorique non étayée chère au milliardaire républicain. Après la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider l’élection puis d’exclure M. Georgescu, il s’était insurgé contre un “coup d’Etat” et a promis de le porter au pouvoir en cas de victoire.S’il a qualifié le président russe Vladimir Poutine de “criminel de guerre” et vante le rôle défensif de l’Otan, ce détracteur des “absurdes politiques de l’UE” veut réduire l’aide aux réfugiés ukrainiens et s’oppose à tout soutien militaire.Il fait l’objet d’une enquête du parquet pour incitation à la violence après avoir dit vouloir “écorcher vifs sur la place publique” les responsables ayant évincé Calin Georgescu.- Nicusor Dan, le réformateur pro-européenA 55 ans, le maire de Bucarest a décidé après “le choc” de novembre de se lancer dans l’arène en espérant pouvoir incarner le renouveau pro-européen. Ce diplômé en mathématiques de la Sorbonne a d’abord milité contre le développement urbain illégal avant de bifurquer vers la politique, une carrière qui l’accapare trop au goût de sa fille, raconte à l’AFP ce père de deux enfants.Elu depuis 2020 à la tête de la capitale, il se vante d’avoir modernisé le système de chauffage et les installations sportives, tout en sauvant la ville de la faillite.Il s’est vu en homme providentiel après avoir constaté que l’ascension de l’extrême droite était en grande partie due au rejet d’une classe politique “corrompue” et “arrogante”, aux manettes depuis la fin du communisme.”Une Roumanie honnête”: avec ce slogan, Nicusor Dan se veut l’homme du “changement” sauf dans le soutien à l’Ukraine et l’engagement occidental.Une carte qu’il met en avant pour l’emporter dans deux semaines face à “l’isolationniste” George Simion.Tout heureux à l’annonce de sa qualification au second tour avec quasiment 21% des voix, il a longtemps échangé avec ses supporters.Même s’il se dit réformateur, il ne prend pas position sur les sujets LGBT+, dans un contexte hostile en Europe centrale et orientale. Et ses détracteurs lui reprochent son manque d’aplomb, des vidéos TikTok moquant ses propos hésitants.

Germany, Israel mark 60 years of ties as Gaza war casts shadow

Israeli President Issac Herzog will visit Germany on Monday to mark 60 years of relations with the country that perpetrated the Holocaust, at a time when ties are complicated by the Gaza war.His German counterpart Frank-Walter Steinmeier will then visit Israel with Herzog, to emphasise Germany’s historic responsibility as one of its staunchest supporters. Together with their wives, they will tour Israel for two days to highlight a friendship that a grateful Berlin often labels “a miracle” and meet young people, politicians and kibbutz residents.But while Berlin, now led by conservative Chancellor Friedrich Merz, says support for Israel remains a core principle, relations have come under strain in recent years.Israel’s devastating war in Gaza prompted by the October 7, 2023 attack by Hamas has sparked charges from many countries and rights groups that its response has been disproportionate.The International Criminal Court last year issued warrants for alleged war crimes for Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and others including Hamas military chief Mohammed Deif. Germany meanwhile has seen the surge of the far-right Alternative for Germany (AfD) party, whose leading figures have questioned the country’s “remembrance culture” to atone for Nazi crimes.Bjoern Hoecke, a key figure of the party that won a record 20 percent in February elections, has labelled Berlin’s Holocaust remembrance site for six million murdered Jews a “memorial of shame”.Germany has also voiced deep concern about a rise in anti-Semitism, be it from the far right, the far left or immigrants from Arab and Muslim countries.In this broad context, “the usual platitudes… no longer convince”, former Israeli ambassador Shimon Stein argued in an article for German news weekly Die Zeit co-written with Hebrew University professor Moshe Zimmermann.”Sixty years of German-Israeli relations –- we are entering a completely new chapter.”Israeli Ambassador Ron Prosor, speaking to AFP, said that Germany remained “Israel’s most important ally in Europe” and that the two countries are now bound by “a true friendship”.”Even if things sometimes get tough, it always remains a fair and friendly relationship.”- Dampened joy -As the Gaza war has drawn much international condemnation, Germany has been at pains to carefully calibrate its response.Last Tuesday, the day he took power, Merz said “Israel has the right to defend itself against the brutal attack by Hamas terrorists on October 7 and everything that followed”.”But Israel must also remain a country that lives up to its humanitarian obligations, especially as this terrible war is raging in the Gaza Strip, where this confrontation with Hamas terrorists is necessarily taking place,” he said.Germany’s new top diplomat Johann Wadephul, who visited Israel on Sunday, called for “serious discussions for a ceasefire” in Gaza, where the humanitarian situation “is now unbearable”.The 60th anniversary falls at a time “in which a mood of joy and celebration isn’t exactly apparent,” one of Steinmeier’s advisors told AFP.”How could it be?… We view the suffering of the civilian population in the Gaza Strip with the greatest concern.”Since World War II, Germany has paid reparations to Israel and the two countries have built close defence ties, with Israel buying German submarines and Berlin purchasing Israeli air defence systems.But Stein and Zimmermann argued that nurturing close ties had increasingly become an “elite project” in Germany.News weekly Der Spiegel said a Bertelsmann Foundation survey found that only 36 percent of Germans surveyed said they had a “very or fairly good opinion” of Israel, a slide of 10 points from 2021. During his Israel visit, Steinmeier is also expected to meet with Netanyahu.Merz, before his inauguration, suggested he was open to a Netanyahu visit to Germany, despite the ICC arrest warrant.This would present Germany with a dilemma, a former president of Germany’s Constitutional Court, Andreas Vosskuhle, told the Handelsblatt daily. “Normally, he would have to be arrested,” Vosskuhle said, adding that “it should be obvious that the Germans, given their own history, are reluctant to arrest the Israeli prime minister”. “I therefore hope that Netanyahu will be wise enough not to come here and spare himself and us this situation.”

La clim sans gaz polluants? La technologie des réfrigérants solides émerge à Cambridge

C’est une pâte molle comme de la cire, blanche et granuleuse, aux propriétés prometteuses: sa température varie de plus de 50 degrés sous la pression, ouvrant la voie à une génération révolutionnaire de climatiseurs sans gaz à effet de serre.Contrairement aux gaz utilisés dans les appareils actuels, ces “réfrigérants solides” ne fuient pas. Ils “sont aussi potentiellement plus économes en énergie”, résume Xavier Moya, professeur de physique des matériaux à l’université britannique de Cambridge.Environ 2 milliards de climatiseurs sont en service dans le monde et leur nombre grimpe à mesure que la planète se réchauffe. Entre les fuites et la consommation d’énergie, les émissions associées progressent elles aussi chaque année, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Voilà 15 ans que Xavier Moya étudie les propriétés de ces “cristaux de plastique” dans son laboratoire au sein de la prestigieuse université britannique.Sur son plan de travail trône une imposante machine rouge et grise, surmontée d’un cylindre, qui teste la température de la matière en fonction de la pression.Objectif: identifier les meilleurs réfrigérants parmi cette classe de matériaux déjà utilisée par l’industrie chimique et assez facile à se procurer (la composition exacte des molécules retenues reste secrète).Le phénomène est invisible à l’oeil nu, mais ces cristaux sont composés de molécules capables de tourner sur elles-mêmes. Lorsqu’on les presse, leur mouvement se bloque et elles dissipent leur énergie sous forme de chaleur. Les relâcher fait à l’inverse baisser la température alentour. C’est “l’effet barocalorique”.- Canettes parfaitement fraîches -“La demande en climatisation augmentera considérablement à l’échelle mondiale d’ici 2050″, explique à l’AFP Cliff Elwell, professeur de physique du bâtiment à l’université UCL de Londres, pour qui les solides barocaloriques ont le potentiel pour être aussi efficaces, voire plus, que le gaz.”Mais quelle que soit la nouvelle technologie qui finira par être lancée, elle devra toujours répondre aux exigences de base”, notamment sur la taille de l’appareil ou le bruit qu’il produit, pour espérer se frayer un chemin dans les maisons et les voitures, prévient-il.Parallèlement à ses recherches à Cambridge, Xavier Moya a créé en 2019 une startup, Barocal, pour appliquer concrètement les découvertes de son groupe de recherche. Elle emploie neuf personnes et dispose de son propre laboratoire –pour l’instant un modeste conteneur sur un parking.Mais la “jeune pousse” fait des émules: elle a levé ces dernières années environ 4 millions d’euros, auprès notamment du Conseil européen de l’innovation, un programme de l’UE associant le Royaume-Uni, et Breakthrough Energy, organisation créé par le milliardaire américain Bill Gates.Elle compte porter son effectif à 25 ou 30 personnes cette année.A l’intérieur du conteneur, le premier prototype de climatiseur fait la taille d’une grosse valise: loin d’être un miracle de miniaturisation, il bourdonne en outre assez bruyamment lorsqu’un circuit hydraulique augmente ou diminue la pression dans les quatre cylindres remplis de cristaux.Mais il fonctionne. Un petit réfrigérateur est attaché au système et les canettes de soda qui s’y trouvent sont parfaitement fraîches.- Réduire les factures -Ce premier prototype “n’a pas encore été véritablement optimisé, ni sur sa masse, ni sur son volume, ni même sur le son”, reconnaît l’ingénieur matériaux chez Barocal Mohsen Elabbadi.Mais les nouveaux systèmes que l’entreprise est en train de perfectionner seront, eux, comparables en taille et aussi silencieux que ceux fonctionnant au gaz, promet-il.Si l’entreprise se concentre pour l’instant sur le froid, la technologie pourra aussi servir à produire du chaud.Plusieurs équipes étudient ces matériaux à travers le monde, mais celle de Cambridge est pionnière en la matière, selon Breakthrough Energy, qui estime que ces appareils “ont le potentiel de réduire les émissions jusqu’à 75%” par rapport aux systèmes traditionnels.Barocal espère lancer “un premier produit sur le marché dans 3 ans”, selon Florian Schabus, le directeur commercial. Il s’agira d’abord “d’unités de refroidissement pour de grands centres commerciaux, des entrepôts, des écoles” ou encore “des centres de données”.Les entreprises sont jugées plus faciles à convaincre sur une technologie qui sera initialement plus chère à l’achat, mais qui permettra de réduire les factures. Barocal vise à terme des prix équivalents aux systèmes traditionnels pour se lancer à l’assaut des particuliers.

La clim sans gaz polluants? La technologie des réfrigérants solides émerge à Cambridge

C’est une pâte molle comme de la cire, blanche et granuleuse, aux propriétés prometteuses: sa température varie de plus de 50 degrés sous la pression, ouvrant la voie à une génération révolutionnaire de climatiseurs sans gaz à effet de serre.Contrairement aux gaz utilisés dans les appareils actuels, ces “réfrigérants solides” ne fuient pas. Ils “sont aussi potentiellement plus économes en énergie”, résume Xavier Moya, professeur de physique des matériaux à l’université britannique de Cambridge.Environ 2 milliards de climatiseurs sont en service dans le monde et leur nombre grimpe à mesure que la planète se réchauffe. Entre les fuites et la consommation d’énergie, les émissions associées progressent elles aussi chaque année, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Voilà 15 ans que Xavier Moya étudie les propriétés de ces “cristaux de plastique” dans son laboratoire au sein de la prestigieuse université britannique.Sur son plan de travail trône une imposante machine rouge et grise, surmontée d’un cylindre, qui teste la température de la matière en fonction de la pression.Objectif: identifier les meilleurs réfrigérants parmi cette classe de matériaux déjà utilisée par l’industrie chimique et assez facile à se procurer (la composition exacte des molécules retenues reste secrète).Le phénomène est invisible à l’oeil nu, mais ces cristaux sont composés de molécules capables de tourner sur elles-mêmes. Lorsqu’on les presse, leur mouvement se bloque et elles dissipent leur énergie sous forme de chaleur. Les relâcher fait à l’inverse baisser la température alentour. C’est “l’effet barocalorique”.- Canettes parfaitement fraîches -“La demande en climatisation augmentera considérablement à l’échelle mondiale d’ici 2050″, explique à l’AFP Cliff Elwell, professeur de physique du bâtiment à l’université UCL de Londres, pour qui les solides barocaloriques ont le potentiel pour être aussi efficaces, voire plus, que le gaz.”Mais quelle que soit la nouvelle technologie qui finira par être lancée, elle devra toujours répondre aux exigences de base”, notamment sur la taille de l’appareil ou le bruit qu’il produit, pour espérer se frayer un chemin dans les maisons et les voitures, prévient-il.Parallèlement à ses recherches à Cambridge, Xavier Moya a créé en 2019 une startup, Barocal, pour appliquer concrètement les découvertes de son groupe de recherche. Elle emploie neuf personnes et dispose de son propre laboratoire –pour l’instant un modeste conteneur sur un parking.Mais la “jeune pousse” fait des émules: elle a levé ces dernières années environ 4 millions d’euros, auprès notamment du Conseil européen de l’innovation, un programme de l’UE associant le Royaume-Uni, et Breakthrough Energy, organisation créé par le milliardaire américain Bill Gates.Elle compte porter son effectif à 25 ou 30 personnes cette année.A l’intérieur du conteneur, le premier prototype de climatiseur fait la taille d’une grosse valise: loin d’être un miracle de miniaturisation, il bourdonne en outre assez bruyamment lorsqu’un circuit hydraulique augmente ou diminue la pression dans les quatre cylindres remplis de cristaux.Mais il fonctionne. Un petit réfrigérateur est attaché au système et les canettes de soda qui s’y trouvent sont parfaitement fraîches.- Réduire les factures -Ce premier prototype “n’a pas encore été véritablement optimisé, ni sur sa masse, ni sur son volume, ni même sur le son”, reconnaît l’ingénieur matériaux chez Barocal Mohsen Elabbadi.Mais les nouveaux systèmes que l’entreprise est en train de perfectionner seront, eux, comparables en taille et aussi silencieux que ceux fonctionnant au gaz, promet-il.Si l’entreprise se concentre pour l’instant sur le froid, la technologie pourra aussi servir à produire du chaud.Plusieurs équipes étudient ces matériaux à travers le monde, mais celle de Cambridge est pionnière en la matière, selon Breakthrough Energy, qui estime que ces appareils “ont le potentiel de réduire les émissions jusqu’à 75%” par rapport aux systèmes traditionnels.Barocal espère lancer “un premier produit sur le marché dans 3 ans”, selon Florian Schabus, le directeur commercial. Il s’agira d’abord “d’unités de refroidissement pour de grands centres commerciaux, des entrepôts, des écoles” ou encore “des centres de données”.Les entreprises sont jugées plus faciles à convaincre sur une technologie qui sera initialement plus chère à l’achat, mais qui permettra de réduire les factures. Barocal vise à terme des prix équivalents aux systèmes traditionnels pour se lancer à l’assaut des particuliers.

La Corée du Sud se lance dans la campagne pour la présidentielle anticipée

Les six candidats enregistrés pour l’élection présidentielle du 3 juin en Corée du Sud sont entrés en campagne lundi, pour un scrutin qui doit permettre de tourner la page de plusieurs mois de crise qui ont abouti à la destitution de Yoon Suk Yeol.La tentative ratée de M. Yoon d’imposer la loi martiale en décembre dernier a ouvert une période de forte instabilité pour la quatrième économie d’Asie, qui vit depuis au rythme des démissions de dirigeants, procédures de destitution et enquêtes judiciaires retentissantes.A environ trois semaines de l’élection qui désignera son successeur, les sondages placent Lee Jae-myung, candidat du Parti démocrate (centre-gauche) principal mouvement d’opposition, largement en tête avec de 43% à 44% des intentions de vote, malgré les procès au pénal qui le visent, notamment pour corruption.Celui qui avait perdu de justesse le scrutin de 2022 face à Yoon Suk Yeol, qui concourait pour le Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur) a remercié ses partisans rassemblés lundi matin dans le centre de Séoul qui l’ont “aidé à se reconstruire après cette douloureuse défaite”.”Je promets de leur rendre leur soutien par la victoire”, a-t-il déclaré à la foule qui l’acclamait.L’opposant de 61 ans, qui avait frôlé la mort en 2024 lors d’une tentative d’assassinat, est pourtant lui-même inquiété par la justice. La Cour suprême a annulé début mai la relaxe prononcée auparavant dans une affaire d’infraction à la loi électorale remontant à la présidentielle de 2022.S’il est élu, Lee Jae-myung risque donc de se retrouver convoqué pour un nouveau procès.- Conservateurs divisés -Après des revirements, le PPP a désigné dans la douleur dimanche, à la dernière minute, l’ancien ministre du Travail Kim Moon-soo comme candidat pour cett élection qui se tient alors que le pays négocie avec Washington pour échapper à des droits de douane punitifs pour des secteurs cruciaux comme les semi-conducteurs ou l’automobile.”Je crois sincèrement que je dois devenir un président pour le peuple: un président pour le pouvoir d’achat, un président pour l’économie”, a déclaré M. Kim, crédité de 29% d’intentions de vote, en lançant sa campagne sur un marché de Séoul.Kim Moon-soo avait remporté la primaire du PPP mais le parti avait envisagé samedi de le remplacer par l’ancien Premier ministre Han Duck-soo, avant finalement de se raviser.Les luttes intestines révélées par cet épisode pourraient affaiblir encore davantage les conservateurs dans un scrutin où il partent pénalisés par la destitution, le 4 avril, de Yoon Suk Yeol après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre dernier.Il avait provoqué la stupéfaction en envoyant l’armée bloquer le Parlement dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés étaient parvenus à se réunir afin de faire échouer ce coup de force.Inculpé pour “abus de pouvoir” et “insurrection”, il a comparu lundi pour une nouvelle audience de son procès au pénal au tribunal central de Séoul.Malgré les très lourdes peines encourues allant jusqu’à la peine de mort, il comparaît toujours libre, sa détention provisoire prononcée après un assaut spectaculaire des forces de l’ordre sur sa résidence ayant été annulée pour vice de procédure le 8 mars.Selon le professeur de science politique à l’Université nationale de Séoul Kang Won-taek, “le camp conservateur semble être fortement divisé”, et l'”élection est susceptible de devenir une bataille entre Lee Jae-myung et ceux qui s’opposent à lui”.Le fait que deux anciens chef d’Etat issus du PPP, avec le précédent Park Geun-hye en 2017,  aient déjà été destitués par la justice “reflète une crise plus large” au sein du parti, a-t-il ajouté.Le politologue estime également que la prochaine élection pourrait montrer que le Parti du pouvoir au peuple “ne semble plus viable sous sa forme actuelle”.Présent lundi matin pour le lancement de la campagne de Kim Moon-soo, Lee Jung-ja, qui se présente comme un électeur du PPP, assimile la situation au sein des conservateurs à un “chaos”.”Tout ce qu’ils font, c’est se battre entre eux. Je parie que Lee Jae-myung jubile”, regrette le quinquagénaire, interrogé par l’AFP.