Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l’aide alimentaire sans Israël

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu’Israël ne participerait pas à leur plan de distribution d’aide alimentaire dans la bande de Gaza, où la nourriture manque depuis la décision israélienne de bloquer toute livraison il y a plus de deux mois.Affirmant qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, Israël dit que le blocus, mis en place le 2 mars, vise à contraindre le Hamas à libérer les otages qui y sont toujours retenus depuis l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.Depuis des semaines, des responsables de l’ONU et d’ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans le territoire palestinien, où l’aide est vitale pour les 2,4 millions d’habitants après plus de 19 mois de guerre.La Défense civile palestinienne a fait état vendredi de 15 morts dans de nouvelles frappes israéliennes en divers endroits de la bande de Gaza.A Jérusalem, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël a levé un coin du voile sur une nouvelle “fondation” que son pays dit vouloir mettre prochainement en place pour venir en aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza.”Les Israéliens vont être impliqués dans la fourniture de la sécurité militaire nécessaire, car c’est une zone de guerre, mais ils ne participeront ni à la distribution de la nourriture, ni même à son acheminement dans Gaza”, a affirmé Mike Huckabee lors d’un point de presse.La sécurité aux points de distribution sera assurée “par des prestataires privés”, tandis que l’armée israélienne se chargera de la sécurité “à distance” pour les protéger des combats en cours, a-t-il indiqué.Israël n’a pas commenté ces annonces.- “Plus rien à manger” -Dans la bande de Gaza, les cuisines solidaires qui distribuent des repas chauds sont prises d’assaut.Des images de l’AFP prises devant l’une d’entre elles à Khan Younès, dans le sud, montrent une foule, dont beaucoup d’enfants en pleurs, massée et agitant des casseroles en l’air devant un point de distribution de riz. “Aujourd’hui est le dernier jour où l’association peut fonctionner, nous sommes contraints de la fermer”, explique Hani Abu al-Qasim, responsable du point de distribution. “D’ici deux ou trois jours, ils ne trouveront plus rien à manger”.”Quand (les enfants) nous disent qu’ils ont faim, qu’est-ce qu’on peut faire? Il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture, rien”, se lamente Ilham Jargon, une habitante de la ville.A rebours de la position israélienne, M. Huckabee a affirmé qu’il y avait “évidemment une crise humanitaire”, en imputant la responsabilité au Hamas, accusé de voler l’aide.”C’est précisément pour cela que nous avons besoin d’un programme d’aide humanitaire”, a-t-il souligné.- “Divergence” Trump-Netanyahu? -Un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm, a noté que le plan américain, sans participation israélienne, reflétait “une divergence” entre le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Cependant, ce désaccord reste purement tactique et il ne faut pas trop s’y fier, car l’administration Trump cherche à redorer son image dans la région avant sa visite prévue” au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, a-t-il dit à l’AFP.”Le plan américain proposé n’est pas éloigné de la vision israélienne consistant à militariser l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté. L’initiative américaine a été froidement accueillie par des organisations de défense des droits telles qu’Amnesty International, inquiètes du recours à des personnels militaires privés, qui pourrait, selon elles, contrevenir au droit international.L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), critiquée par Israël et les Etats-Unis, juge, elle, être irremplaçable pour distribuer l’aide à Gaza.”Il est très, très difficile d’imaginer toute opération humanitaire sans l’Unrwa”, a déclaré sa porte-parole, Juliette Touma, lors d’un point de presse depuis Amman.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.787 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l’aide alimentaire sans Israël

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu’Israël ne participerait pas à leur plan de distribution d’aide alimentaire dans la bande de Gaza, où la nourriture manque depuis la décision israélienne de bloquer toute livraison il y a plus de deux mois.Affirmant qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, Israël dit que le blocus, mis en place le 2 mars, vise à contraindre le Hamas à libérer les otages qui y sont toujours retenus depuis l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.Depuis des semaines, des responsables de l’ONU et d’ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans le territoire palestinien, où l’aide est vitale pour les 2,4 millions d’habitants après plus de 19 mois de guerre.La Défense civile palestinienne a fait état vendredi de 15 morts dans de nouvelles frappes israéliennes en divers endroits de la bande de Gaza.A Jérusalem, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël a levé un coin du voile sur une nouvelle “fondation” que son pays dit vouloir mettre prochainement en place pour venir en aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza.”Les Israéliens vont être impliqués dans la fourniture de la sécurité militaire nécessaire, car c’est une zone de guerre, mais ils ne participeront ni à la distribution de la nourriture, ni même à son acheminement dans Gaza”, a affirmé Mike Huckabee lors d’un point de presse.La sécurité aux points de distribution sera assurée “par des prestataires privés”, tandis que l’armée israélienne se chargera de la sécurité “à distance” pour les protéger des combats en cours, a-t-il indiqué.Israël n’a pas commenté ces annonces.- “Plus rien à manger” -Dans la bande de Gaza, les cuisines solidaires qui distribuent des repas chauds sont prises d’assaut.Des images de l’AFP prises devant l’une d’entre elles à Khan Younès, dans le sud, montrent une foule, dont beaucoup d’enfants en pleurs, massée et agitant des casseroles en l’air devant un point de distribution de riz. “Aujourd’hui est le dernier jour où l’association peut fonctionner, nous sommes contraints de la fermer”, explique Hani Abu al-Qasim, responsable du point de distribution. “D’ici deux ou trois jours, ils ne trouveront plus rien à manger”.”Quand (les enfants) nous disent qu’ils ont faim, qu’est-ce qu’on peut faire? Il n’y a pas de farine, pas de pain, pas de nourriture, rien”, se lamente Ilham Jargon, une habitante de la ville.A rebours de la position israélienne, M. Huckabee a affirmé qu’il y avait “évidemment une crise humanitaire”, en imputant la responsabilité au Hamas, accusé de voler l’aide.”C’est précisément pour cela que nous avons besoin d’un programme d’aide humanitaire”, a-t-il souligné.- “Divergence” Trump-Netanyahu? -Un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm, a noté que le plan américain, sans participation israélienne, reflétait “une divergence” entre le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Cependant, ce désaccord reste purement tactique et il ne faut pas trop s’y fier, car l’administration Trump cherche à redorer son image dans la région avant sa visite prévue” au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, a-t-il dit à l’AFP.”Le plan américain proposé n’est pas éloigné de la vision israélienne consistant à militariser l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté. L’initiative américaine a été froidement accueillie par des organisations de défense des droits telles qu’Amnesty International, inquiètes du recours à des personnels militaires privés, qui pourrait, selon elles, contrevenir au droit international.L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), critiquée par Israël et les Etats-Unis, juge, elle, être irremplaçable pour distribuer l’aide à Gaza.”Il est très, très difficile d’imaginer toute opération humanitaire sans l’Unrwa”, a déclaré sa porte-parole, Juliette Touma, lors d’un point de presse depuis Amman.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7-Octobre, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.787 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Tour d’Italie: Pedersen en rose, Landa déjà chat noir

Mads Pedersen s’est paré de rose vendredi à Tirana en décrochant la première étape du Tour d’Italie que Mikel Landa a déjà dû abandonner avec une fracture d’une vertèbre après une lourde chute dans le final.On avait quitté Pedersen sur une campagne de classiques remarquable, marquée par son cavalier seul à Gand-Wevelgem et ses podiums à Paris-Roubaix et au Tour des Flandres. On a retrouvé le Danois en pleine santé en Albanie pour ce premier grand départ du Giro des Balkans.Considéré comme l’un des principaux favoris de l’étape, comprenant trois ascensions, le champion du monde 2019 a tenu son rang pour battre au sprint un autre grand animateur du printemps, Wout Van Aert.Encore placé mais une nouvelle fois battu, le Belge n’a plus gagné depuis ses trois victoires d’étape sur le Tour d’Espagne en août dernier.”Une course n’est jamais gagnée d’avance. La concurrence est tellement forte et ici tout le monde est en grande forme. Alors gagner, c’est vraiment énorme”, a savouré le coureur de Lidl-Trek en conférence de presse, maillot rose sur le dos.”Ce maillot représente tellement dans l’histoire du cyclisme. C’est la cerise sur le gâteau. Quand j’étais petit, je ne regardais pas les courses à la télévision. J’avais beaucoup trop d’énergie pour ça et je préférais être dehors sur mon vélo. Revêtir pour la première fois un maillot de leader dans un grand Tour, c’est fantastique”, a ajouté le bison danois.- “Mieux que je ne l’espérais” -C’est sa deuxième victoire dans le Giro après celle de 2023. Il s’est déjà imposé sur les trois grands Tours mais sera privé du Tour de France cet été puisque son équipe Lidl-Trek lui a préféré Jonathan Milan. “Je le sais depuis janvier, c’est comme ça, je me suis préparé pour faire le Giro et la Vuelta cette année”, a-t-il dit.Vendredi, il a concrétisé l’énorme travail de ses coéquipiers qui, à l’image de Giulio Ciccone, ont mis le peloton au supplice dans la double ascension de la côte de Surrel. Le forcing de la formation américaine a éliminé tous les purs sprinteurs mais aussi des coureurs cités parmi les outsiders pour le général comme Thymen Arensman (Ineos) et Derek Gee (Israel PT).Après la dernière ascension, il restait douze kilomètres à parcourir, essentiellement en descente, et celle-ci a été fatale à Mikel Landa, troisième du Giro en 2015 et 2022, forcé à l’abandon après une lourde chute dans un virage à gauche.Se tordant de douleur, le Basque de 35 ans a été pris en charge par l’équipe médicale qui lui a posé une minerve avant de l’évacuer sur une civière. Dans la soirée son équipe Soudal Quick-Step a indiqué qu’il souffrait d’une fracture de la onzième vertèbre dorsale, qui nécessite de rester dans “une position allongée stable pour une durée prolongée”.Plusieurs autres coureurs sont tombés au même endroit, dont le Français Geoffrey Bouchard qui a lui aussi abandonné.Sur la ligne, Pedersen a battu Wout Van Aert, qui doit une nouvelle fois se contenter d’une place d’honneur. Mais le Belge, qui a reculé lui aussi dans la dernière ascension avant de revenir au courage, a dit se contenter de cet énième podium.”Pendant l’étape je ne me sentais pas terrible. Mais je voulais essayer car il y a seulement quelques opportunités de prendre le maillot rose. C’est dommage de finir deuxième mais c’est mieux que je ne l’espérais”, a souligné le coureur de Visma qui était malade ces dernières semaines.Il aura une deuxième occasion de prendre le maillot rose dès samedi lors du contre-la-montre de 13,7 km dans les rues Tirana qui constitue déjà un rendez-vous important pour les candidats au classement général comme Primoz Roglic et Juan Ayuso.L’Albanie va aussi accueillir la troisième étape dimanche avant que le peloton ne rallie l’Italie le lendemain lors de la première journée de repos.

Le concours Lépine récompense un casque “assistant d’écoute” pour personnes mal-entendantes

Le concours Lépine, qui récompense les meilleures inventions, a décerné vendredi sa plus prestigieuse distinction à un casque “assistant d’écoute”, qui amplifie les sons pour les personnes mal-entendantes grâce à une double conduction sonore, aérienne et osseuse.Lors cette 124e édition du concours – qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) – un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d’une cinquantaine de personnes.Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux – qui prend la forme d’un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris – a été remis à Raphaël Zakine pour un “assistant d’écoute” baptisé Spokeo.Ce dispositif “permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d’audition ne portent pas d’appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton”, résume à l’AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad.Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l’interlocuteur va parler, et un casque noir, d’allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi “par conduction à travers les os pour arriver jusqu’à l’oreille interne” de la personne mal-entendante “même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée”, précise-t-il.Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s’adresse principalement aux aidants et aux soignants: “les ophtalmos notamment l’adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes” – et donc les entendre – comme “ne pas bouger l’oeil à certains moments”, relève Michael Uzzan, 54 ans.Au-delà de la santé, d’autres utilisations “plus généralistes” peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite “les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions” ou encore “les médecins lors de téléconsultations”.Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d’éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d’électrocution.”Ce n’est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j’ai été piégé très jeune, à 14 ans, j’ai perdu connaissance”, confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP’S va “bientôt démarrer”, pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14.Enfin, le prix de l’univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de “partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d’accès à l’internet mobile qu’on utilise pas, via la création d’un wifi visible à 100 mètres autour de vous”. Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier.Barbara Dorey a évoqué “un cru intéressant” pour 2025, tenant à souligner que “le concours Lépine, ce n’est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c’est utile, on retrouve les inventions dans notre société”.

Le concours Lépine récompense un casque “assistant d’écoute” pour personnes mal-entendantes

Le concours Lépine, qui récompense les meilleures inventions, a décerné vendredi sa plus prestigieuse distinction à un casque “assistant d’écoute”, qui amplifie les sons pour les personnes mal-entendantes grâce à une double conduction sonore, aérienne et osseuse.Lors cette 124e édition du concours – qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) – un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d’une cinquantaine de personnes.Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux – qui prend la forme d’un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris – a été remis à Raphaël Zakine pour un “assistant d’écoute” baptisé Spokeo.Ce dispositif “permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d’audition ne portent pas d’appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton”, résume à l’AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad.Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l’interlocuteur va parler, et un casque noir, d’allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi “par conduction à travers les os pour arriver jusqu’à l’oreille interne” de la personne mal-entendante “même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée”, précise-t-il.Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s’adresse principalement aux aidants et aux soignants: “les ophtalmos notamment l’adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes” – et donc les entendre – comme “ne pas bouger l’oeil à certains moments”, relève Michael Uzzan, 54 ans.Au-delà de la santé, d’autres utilisations “plus généralistes” peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite “les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions” ou encore “les médecins lors de téléconsultations”.Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d’éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d’électrocution.”Ce n’est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j’ai été piégé très jeune, à 14 ans, j’ai perdu connaissance”, confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP’S va “bientôt démarrer”, pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14.Enfin, le prix de l’univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de “partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d’accès à l’internet mobile qu’on utilise pas, via la création d’un wifi visible à 100 mètres autour de vous”. Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier.Barbara Dorey a évoqué “un cru intéressant” pour 2025, tenant à souligner que “le concours Lépine, ce n’est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c’est utile, on retrouve les inventions dans notre société”.

Pékin et Washington sur le point de se parler, Trump suggère d’abaisser ses droits de douane

Le président américain Donald Trump a semblé faire un pas vers Pékin vendredi en suggérant de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur les produits chinois, à la veille de négociations très attendues en Suisse.”80% de droits de douane sur la Chine semble le bon niveau! Cela dépend de Scott B.”, a écrit sur son réseau Truth Social le président américain, faisant référence à celui qui mènera les négociations pour Washington, son ministre des Finances Scott Bessent. Donald Trump “ne va pas unilatéralement laisser les droits de douane sur la Chine. On doit aussi voir des concessions de leur part”, a précisé plus tard sa porte-parole Karoline Leavitt.Après des semaines d’escalade entre les deux pays, le secrétaire au Trésor (le titre officiel de Scott Bessent) et le représentant au Commerce Jamieson Greer doivent rencontrer le vice-Premier ministre chinois He Lifeng ce week-end à Genève.Le lieu précis de la rencontre reste inconnu.”Hier (jeudi), le Saint-Esprit était à Rome. Il faut espérer qu’il descende maintenant à Genève pour le week-end”, a lancé vendredi la présidente suisse, Karin Keller-Sutter, en référence à l’élection du pape Léon XIV. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a imposé au total une surtaxe de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, qui s’additionne aux droits de douane préexistants. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt.Pour le ministre suisse de l’Economie Guy Parmelin, c’est déjà “un succès” que “les deux parties se parlent”. “On peut imaginer une suspension, par exemple, des droits de douane réciproques pendant la durée des discussions. (…) Une telle décision hypothétique serait positive pour le monde entier”, a-t-il déclaré vendredi à la presse.Les discussions prévues à Genève sont “un pas positif et constructif vers la désescalade”, a estimé de son côté la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.- Toujours “trop haut” -Les droits de douane sont tels qu'”aucune partie ne peut se permettre que cela se prolonge”, a déclaré à Shanghai Xu Bin, professeur d’économie à l’école de commerce international Chine Europe (CEIBS).”Les deux pays ont toutefois montré que, sans concession de l’autre bord, ils n’étaient pas prêts à faire le premier pas”, a ajouté l’économiste.Sur le plan “pratique”, cela coince aussi, selon Bill Reinsch, expert du Center for Strategic and International Studies.Donald Trump veut rencontrer son homologue Xi Jinping, “trouver un accord avec lui, et qu’ensuite leurs subordonnés règlent les détails”, décrit-il à l’AFP alors que les Chinois “veulent que tous les sujets soient réglés avant une réunion” des deux présidents.Le professeur Xu Bin ne s’attend pas à ce que les droits de douane reviennent à un “niveau raisonnable”: “Même si cela descend, ce sera probablement de moitié, et, là encore, ce sera trop haut pour avoir des échanges commerciaux normaux.”- La quête des “deals” -La Suisse a profité de son rôle d’hôte pour s’entretenir vendredi avec les responsables américains, alors que Washington a menacé d’imposer une surtaxe de 31% sur ses produits.La présidente suisse a rapporté à l’issue que les deux parties étaient “d’accord” pour accélérer les discussions.Depuis son investiture en janvier, le président républicain a lancé une offensive protectionniste tous azimuts: nouveaux droits de douane sectoriels (+25% sur l’acier, l’aluminium, l’automobile), droits de douane universels (+10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur provenance), d’autres en gestation. Des taxes encore plus lourdes étaient prévues pour punir les partenaires qui exportent plus vers les Etats-Unis que l’inverse.Donald Trump les a suspendues – sauf pour la Chine, donc – jusque début juillet pour donner selon lui une chance aux négociations.Jeudi, le président a annoncé un premier accord avec Londres, qui n’était pas visée par les surtaxes punitives.Le document, présenté comme “historique” des deux côtés, fait cinq pages. Il y est spécifié qu’il n’est “pas légalement contraignant”.Il doit permettre au Royaume-Uni d’échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et d’ouvrir davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.De nouvelles négociations doivent désormais s’ouvrir entre Londres et Washington pour formaliser leurs engagements respectifs, mais les droits de douane américains sur les produits britanniques restent pour le moment en place, a précisé un porte-parole du gouvernement britannique.

Pékin et Washington sur le point de se parler, Trump suggère d’abaisser ses droits de douane

Le président américain Donald Trump a semblé faire un pas vers Pékin vendredi en suggérant de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur les produits chinois, à la veille de négociations très attendues en Suisse.”80% de droits de douane sur la Chine semble le bon niveau! Cela dépend de Scott B.”, a écrit sur son réseau Truth Social le président américain, faisant référence à celui qui mènera les négociations pour Washington, son ministre des Finances Scott Bessent. Donald Trump “ne va pas unilatéralement laisser les droits de douane sur la Chine. On doit aussi voir des concessions de leur part”, a précisé plus tard sa porte-parole Karoline Leavitt.Après des semaines d’escalade entre les deux pays, le secrétaire au Trésor (le titre officiel de Scott Bessent) et le représentant au Commerce Jamieson Greer doivent rencontrer le vice-Premier ministre chinois He Lifeng ce week-end à Genève.Le lieu précis de la rencontre reste inconnu.”Hier (jeudi), le Saint-Esprit était à Rome. Il faut espérer qu’il descende maintenant à Genève pour le week-end”, a lancé vendredi la présidente suisse, Karin Keller-Sutter, en référence à l’élection du pape Léon XIV. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a imposé au total une surtaxe de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, qui s’additionne aux droits de douane préexistants. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt.Pour le ministre suisse de l’Economie Guy Parmelin, c’est déjà “un succès” que “les deux parties se parlent”. “On peut imaginer une suspension, par exemple, des droits de douane réciproques pendant la durée des discussions. (…) Une telle décision hypothétique serait positive pour le monde entier”, a-t-il déclaré vendredi à la presse.Les discussions prévues à Genève sont “un pas positif et constructif vers la désescalade”, a estimé de son côté la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.- Toujours “trop haut” -Les droits de douane sont tels qu'”aucune partie ne peut se permettre que cela se prolonge”, a déclaré à Shanghai Xu Bin, professeur d’économie à l’école de commerce international Chine Europe (CEIBS).”Les deux pays ont toutefois montré que, sans concession de l’autre bord, ils n’étaient pas prêts à faire le premier pas”, a ajouté l’économiste.Sur le plan “pratique”, cela coince aussi, selon Bill Reinsch, expert du Center for Strategic and International Studies.Donald Trump veut rencontrer son homologue Xi Jinping, “trouver un accord avec lui, et qu’ensuite leurs subordonnés règlent les détails”, décrit-il à l’AFP alors que les Chinois “veulent que tous les sujets soient réglés avant une réunion” des deux présidents.Le professeur Xu Bin ne s’attend pas à ce que les droits de douane reviennent à un “niveau raisonnable”: “Même si cela descend, ce sera probablement de moitié, et, là encore, ce sera trop haut pour avoir des échanges commerciaux normaux.”- La quête des “deals” -La Suisse a profité de son rôle d’hôte pour s’entretenir vendredi avec les responsables américains, alors que Washington a menacé d’imposer une surtaxe de 31% sur ses produits.La présidente suisse a rapporté à l’issue que les deux parties étaient “d’accord” pour accélérer les discussions.Depuis son investiture en janvier, le président républicain a lancé une offensive protectionniste tous azimuts: nouveaux droits de douane sectoriels (+25% sur l’acier, l’aluminium, l’automobile), droits de douane universels (+10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur provenance), d’autres en gestation. Des taxes encore plus lourdes étaient prévues pour punir les partenaires qui exportent plus vers les Etats-Unis que l’inverse.Donald Trump les a suspendues – sauf pour la Chine, donc – jusque début juillet pour donner selon lui une chance aux négociations.Jeudi, le président a annoncé un premier accord avec Londres, qui n’était pas visée par les surtaxes punitives.Le document, présenté comme “historique” des deux côtés, fait cinq pages. Il y est spécifié qu’il n’est “pas légalement contraignant”.Il doit permettre au Royaume-Uni d’échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et d’ouvrir davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.De nouvelles négociations doivent désormais s’ouvrir entre Londres et Washington pour formaliser leurs engagements respectifs, mais les droits de douane américains sur les produits britanniques restent pour le moment en place, a précisé un porte-parole du gouvernement britannique.

Jungle music: Chimp drumming reveals building blocks of human rhythmFri, 09 May 2025 18:55:15 GMT

Out west, they groove with fast, evenly spaced beats. In the east, it’s more free-form and fluid.Like humans, chimpanzees drum rhythmically — and two subspecies living on opposite sides of Africa even have their own signature styles, according to a study published Friday in Current Biology.The idea that ape drumming might hold clues to the …

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Israel not involved in Gaza food distribution under US aid plan: envoy

Israel would not be involved in food distribution under a US-led plan for the Gaza Strip but would provide “necessary military security”, Washington’s ambassador to Israel, Mike Huckabee, said on Friday.Despite imposing a now two-month-long blockade of aid on Gaza, which it says is aimed at putting pressure on Palestinian militants Hamas, Israel has asserted there is no humanitarian crisis in the territory.  “The Israelis are going to be involved in providing necessary military security, because it is a war zone, but they will not be involved in the distribution of the food, or even in the bringing of the food into Gaza,” Huckabee told reporters in Jerusalem. The US-led initiative, which the State Department said on Thursday would be led by a new foundation to distribute aid, has been met with international criticism as it appears to sideline the United Nations and existing aid organisations, and would overhaul current humanitarian structures in Gaza.Senior Hamas official Basem Naim said the plan risks “militarising aid”.Huckabee called upon the United Nations, “every NGO” and “every government” to take part.”We invite people who have been concerned about it to join in this process,” he said, expressing hope that the plan could be put into action “very soon”.He offered no timetable for the aid operation or any further information about the non-governmental foundation that would be involved.Huckabee said there were “several partners who have already agreed to be a part of the effort”, without naming them.Israel imposed a blockade on Gaza on March 2 amid an impasse in talks with Hamas, and resumed its military offensive on March 18, ending a two-month truce in the war triggered by the Palestinian group’s unprecedented October 2023 attack.Huckabee said that under the US plan, Israeli forces would provide security “at a distance from the distribution point to protect them from the ongoing calculus of the war”, with “security… at the distribution points provided by contractors”.- ‘No food’ -In Khan Yunis in the southern Gaza Strip, crowds of Palestinians jostled for position, holding cooking pots, plastic bowls and serving dishes aloft in hopes of getting a hot meal at a distribution point before it closed over a lack of supplies.”When (our children) tell us they want to eat, what do we do? There’s no flour, there’s no bread, there’s no food, nothing,” Ilham Jargon, a resident, told AFP.”Sometimes, we stay here waiting but end up leaving without food or water,” she added. When steaming piles of rice were doled out, the crowds surged forward. A young girl, overwhelmed in the press of bodies, cried out and broke down in tears.”Today is the last day the charity can work, we are forced to close… so people have flocked here. Within days people will not have any food,” Hani Abu al-Qasim, in charge of food distribution, said. – ‘Humanitarian crisis’ -Israel accuses Hamas of diverting aid sent to Gaza. While Huckabee also blamed the Palestinian group, he said there was “obviously… a humanitarian crisis. That’s why we need a humanitarian aid programme going in”.Amnesty International voiced alarm over the aid plan, saying in a statement “a foundation contributing to Israel’s illegal occupation of Palestinian territory would be in violation of international law.”The UN agency for Palestinian refugees UNRWA, which has been criticised by Israel and the United States, said it was “very difficult” to imagine any operation to deliver humanitarian aid in Gaza without its presence. “It is impossible to replace UNRWA in a place like Gaza. We are the largest humanitarian organisation,” the agency’s spokeswoman Juliette Touma told a press conference in Geneva, when asked about the proposal. Hamas’s attack on southern Israel on October 7, 2023 resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.Of the 251 people abducted in Israel that day, 58 are still being held in Gaza, including 34 declared dead by the Israeli army. Hamas is also holding the body of an Israeli soldier killed during a previous war in Gaza, in 2014.The Israeli offensive launched in retaliation for the October 7 attack has killed at least 52,787 people in Gaza, mostly civilians, according to data from the Hamas-run health ministry, which is considered reliable by the UN.