Le Pakistan et l’Inde se renvoient la responsabilité de leur pire confrontation depuis des décennies

Le Pakistan et l’Inde se sont à nouveau renvoyés vendredi la responsabilité des combats qui les opposent depuis trois jours à leur frontière et ont tué une cinquantaine de civils des deux camps.Les appels à la désescalade qui se succèdent dans les capitales étrangères n’y ont rien changé.Depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire, les frappes de missiles, les tirs d’artillerie et les attaques de drones se succèdent.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, ce qu’Islamabad dément fermement.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux puissances militaires dans leur confrontation militaire la plus intense depuis plusieurs décennies.Vendredi, l’Inde a signalé des tirs pakistanais dans la nuit “tout le long de la frontière” et de “multiples attaques” de drones, repoussées selon elle.- Escadrons de drones -La lieutenante-colonelle indienne Vyomika Singh a assuré que le Pakistan avait “tenté des incursions de drones en 36 endroits avec environ 300 à 400 drones”, tandis que l’armée pakistanaise dit avoir abattu “77 drones” indiens. Des affirmations impossibles à vérifier de source indépendante, notamment parce que de nombreuses zones sont inaccessibles.La haut-gradée indienne a encore évoqué “des pertes et des blessés” dans les deux camps, sans plus de précision.Le centre de recherche International Crisis Group (ICG) met en garde contre “les risques d’une escalade” du fait “de la rhétorique belliqueuse, l’agitation domestique et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère” des deux voisins.De nouveau vendredi, l’armée pakistanaise a dit qu’elle n’irait “pas à la désescalade”, tandis qu’Islamabad accusait New Delhi de précipiter les deux voisins “plus près d’un conflit majeur”.Plus tôt, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, avait dit qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Tout en promettant une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.Si des deux côtés de la frontière, dirigeants et haut-gradés multiplient les menaces, les habitants, eux, enterrent leurs morts et disent se préparer au pire.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école. Côté Inde, les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi qu’au Penjab et au Rajasthan. Côté Pakistan, les écoles du Cachemire et du Pendjab pakistanais, ainsi qu’à Islamabad ne rouvriront pas avant lundi.Vingt-quatre aéroports du nord-ouest de l’Inde ont été fermés.- “Neutralisés” -Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont les deux pays revendiquent l’entière souveraineté, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a affirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.Après qu’un drone s’est abattu près du stade de cricket de Rawalpindi, Islamabad a annoncé relocaliser son championnat national aux Emirats arabes unis. New Delhi, de son côté, a suspendu vendredi sa très lucrative Première Ligue une semaine.- “Pas notre affaire” -Alors que les deux rivaux historiques, nés dans la douleur de la partition de 1947 au départ du colonisateur britannique, s’enferrent dans un état de guerre, Londres a appelé Islamabad vendredi.Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy a “souligné qu’il fallait que les deux parties exercent la retenue et aillent vers la désescalade” au téléphone avec son homologue pakistanais Ishaq Dar, rapporte le bureau de ce dernier.Globalement toutefois, l’ICG s’inquiète du fait que “les puissances étrangères semblent assez indifférentes à la possibilité que deux Etats nucléaires partageant une longue histoire conflictuelle puissent entrer en guerre”.Jeudi, le vice-président américain JD Vance a plaidé pour la “désescalade”. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, “nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecÅ“ur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/sbh/ybl

Le Pakistan et l’Inde se renvoient la responsabilité de leur pire confrontation depuis des décennies

Le Pakistan et l’Inde se sont à nouveau renvoyés vendredi la responsabilité des combats qui les opposent depuis trois jours à leur frontière et ont tué une cinquantaine de civils des deux camps.Les appels à la désescalade qui se succèdent dans les capitales étrangères n’y ont rien changé.Depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire, les frappes de missiles, les tirs d’artillerie et les attaques de drones se succèdent.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, ce qu’Islamabad dément fermement.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux puissances militaires dans leur confrontation militaire la plus intense depuis plusieurs décennies.Vendredi, l’Inde a signalé des tirs pakistanais dans la nuit “tout le long de la frontière” et de “multiples attaques” de drones, repoussées selon elle.- Escadrons de drones -La lieutenante-colonelle indienne Vyomika Singh a assuré que le Pakistan avait “tenté des incursions de drones en 36 endroits avec environ 300 à 400 drones”, tandis que l’armée pakistanaise dit avoir abattu “77 drones” indiens. Des affirmations impossibles à vérifier de source indépendante, notamment parce que de nombreuses zones sont inaccessibles.La haut-gradée indienne a encore évoqué “des pertes et des blessés” dans les deux camps, sans plus de précision.Le centre de recherche International Crisis Group (ICG) met en garde contre “les risques d’une escalade” du fait “de la rhétorique belliqueuse, l’agitation domestique et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère” des deux voisins.De nouveau vendredi, l’armée pakistanaise a dit qu’elle n’irait “pas à la désescalade”, tandis qu’Islamabad accusait New Delhi de précipiter les deux voisins “plus près d’un conflit majeur”.Plus tôt, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, avait dit qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Tout en promettant une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.Si des deux côtés de la frontière, dirigeants et haut-gradés multiplient les menaces, les habitants, eux, enterrent leurs morts et disent se préparer au pire.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école. Côté Inde, les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi qu’au Penjab et au Rajasthan. Côté Pakistan, les écoles du Cachemire et du Pendjab pakistanais, ainsi qu’à Islamabad ne rouvriront pas avant lundi.Vingt-quatre aéroports du nord-ouest de l’Inde ont été fermés.- “Neutralisés” -Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont les deux pays revendiquent l’entière souveraineté, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a affirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.Après qu’un drone s’est abattu près du stade de cricket de Rawalpindi, Islamabad a annoncé relocaliser son championnat national aux Emirats arabes unis. New Delhi, de son côté, a suspendu vendredi sa très lucrative Première Ligue une semaine.- “Pas notre affaire” -Alors que les deux rivaux historiques, nés dans la douleur de la partition de 1947 au départ du colonisateur britannique, s’enferrent dans un état de guerre, Londres a appelé Islamabad vendredi.Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy a “souligné qu’il fallait que les deux parties exercent la retenue et aillent vers la désescalade” au téléphone avec son homologue pakistanais Ishaq Dar, rapporte le bureau de ce dernier.Globalement toutefois, l’ICG s’inquiète du fait que “les puissances étrangères semblent assez indifférentes à la possibilité que deux Etats nucléaires partageant une longue histoire conflictuelle puissent entrer en guerre”.Jeudi, le vice-président américain JD Vance a plaidé pour la “désescalade”. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, “nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecÅ“ur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/sbh/ybl

À Nouméa, le bingo rallume la nuit de Rivière-Salée

“Collé-deux!” À la nuit tombée, sous les néons d’une station-service désaffectée, les numéros fusent. Cartons en main, des dizaines de joueuses se concentrent sur leurs grilles. Le bingo, jeu très populaire en Nouvelle-Calédonie, donne un souffle de vie au quartier sensible et encore dévasté de Rivière-Salée, à Nouméa.”On a commencé en juillet 2024. On ne se connaissait pas mais on se retrouvait ici et un jour, en discutant, on s’est dit pourquoi pas un bingo ?”, raconte Jessica Lololhea, l’une des organisatrices: “C’était un moyen de se retrouver, de s’évader un peu”.Le lieu est improbable: un ancien Super U, ravagé lors des émeutes de mai 2024. À côté, la station-service est devenue une salle de jeux à ciel ouvert. Vers 20H00, des femmes arrivent à pied, une natte sous le bras. Elles saluent les habituées, déplient leur tapis, sortent leurs galets. Le bingo peut commencer.Un carton coûte 50 francs pacifique (0,40 euro). Les gagnantes peuvent repartir avec 30.000, parfois jusqu’à 100.000 lors des parties spéciales. Des grilles plastifiées passent de main en main, on marque les numéros au galet. Une voix égrène les tirages: “sept – quatre-vingt-dix – collé-deux ! (22)”. Les “quine” et “bingo” fusent à intervalles réguliers.Les participantes restent concentrées, presque silencieuses. Entre deux parties, elles commandent un sandwich ou un jus vendus sur place. C’est ce qui permet de financer les projets. Le bingo de Rivière-Salée n’est pas un bingo ordinaire.”On essaie d’avoir un but”, résume Jessica Lololhea, qui a cofondé l’Association Réactivité sociale. “On essaie de faire revivre le quartier, on organise de petites choses. Dernièrement, on a eu un projet pour aider les enfants de la cantine, comme c’est cher”, dit-elle (18.000 francs Pacifique par mois).L’histoire du bingo en Nouvelle-Calédonie est relativement récente Introduit par les missions protestantes et catholiques, il s’est généralisé dans le territoire à partir des années 1970, devenant souvent un outil de lien et de redistribution sociale.Officiellement, seuls les établissements agréés sont autorisés à organiser des parties. Mais à Nouméa, les bingos “sauvages” foisonnent.Selon un document de travail interne à la police consulté par l’AFP, “jusqu’à 90% des bingos se joueraient hors du cadre légal”.”On fait la distinction entre les bingos à but lucratif (…) et ceux dits +pied d’immeuble+, qui ne causent pas de nuisance et sont plutôt vecteurs de lien”, indique la police calédonienne à l’AFP.- Entraide et controverses -“Maintenant, on vient jouer tous les soirs. C’est juste pour se divertir, pour le plaisir de se retrouver”, confie Salomé Waré, une joueuse de 30 ans. Jessica Lololhea, qui habitait le quartier depuis 19 ans, dit elle avoir trouvé “une famille”. “Paradoxalement, les émeutes ont créé quelque chose, un lien”, dit-elle.Dans les rues adjacentes, plus rien n’ouvre la nuit. La pharmacie est fermée, la médiathèque incendiée, le collège à l’arrêt. La salle de concert, déjà délaissée par les jeunes, n’a pas rouvert.Les voitures se font rares. La carcasse brûlée du Super U a été rasée, des herbes ont poussé derrière le reste de façade. Avenue Bonaparte, seules les voix du bingo percent l’obscurité.”Le bingo est devenu un phénomène culturel. C’est un passe-temps et en même temps, après les évènements, les gens qui ont perdu leur travail viennent vendre des petits paquets. Ça leur fait un peu de pièces”, confie Jeanne Etoroï, monitrice-éducatrice de 54 ans venue jouer pour le plaisir de retrouver des amies.Alors que le bingo était exclusivement féminin, des hommes commencent à accompagner leurs femmes, précise-t-elle. Mais tout le monde n’est pas à l’aise avec cette pratique.Dans le quartier populaire de la Vallée du Tir, Florenda Nirikani, une militante d’éducation populaire respectée, a réussi à empêcher le jeu pendant plusieurs mois en 2024.”C’est une position politique de laisser les mamans jouer. Plus elles jouent, moins elles s’occupent du quartier” ou de leurs enfants, estime-t-elle. Elle compare le bingo à “une maladie”, contre laquelle l’État devrait lutter plutôt que de laisser faire.Autour de la station, les voix résonnent, ponctuées de quelques rires étouffés. Puis les nattes se replient, lentement. Le quartier reste plongé dans l’obscurité.

TF1: pudeur et émotion pour le dernier 13h00 de Jacques Legros

Des adieux simples et pudiques malgré quelques larmes d’émotion: joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans, Jacques Legros, 74 ans, a présenté son dernier journal télévisé vendredi, avant de céder la place à Isabelle Ithurburu mi-juillet.”Je voudrais tous vous remercier pour ces belles années en votre compagnie”, a-t-il lancé à la rédaction, qui avait préparé un sujet sur sa carrière pour clore le journal. “Merci aussi à vous, chers téléspectateurs, pour votre fidélité, votre complicité”, a-t-il poursuivi en réfrénant des larmes.Comme un passage de flambeau, Jacques Legros a été rejoint en plateau par celle qui lui succèdera comme joker du premier 13h00 de France.”Merci pour l’accueil, merci pour la bienveillance (…) Tu as tissé un lien incroyable avec les Français”, lui a déclaré Isabelle Ithurburu, elle aussi émue.Son aîné lui a raconté une anecdote sur une téléspectatrice qui avait l’impression de déjeuner avec lui car elle regardait ses journaux: “Ça, c’est le 13h00, préserve-le”, a-t-il conclu.Un joker remplace le ou la titulaire d’un journal pendant ses congés. Depuis 2021, le JT de 13H00 de TF1 est présenté en semaine par Marie-Sophie Lacarrau, qui a succédé à l’emblématique Jean-Pierre Pernaut, resté aux manettes pendant 33 ans et décédé en mars 2022.”Deux femmes du sud, Marie-Sophie Lacarrau et toi, succédez (…) à deux hommes du nord”, a lancé M. Legros, natif du Pas-de-Calais, à la Paloise Isabelle Ithurburu.Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL.Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme “Plein les yeux” ou “Les 30 histoires les plus extraordinaires”.Pour son dernier journal, il a égrainé des sujets sur l’élection du pape Léon XIV, la météo du week-end, la commémoration par la Russie des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie ou le meilleur sandwich de France (il est à Metz).Sur la chaîne rivale, France 2, le présentateur du 13h00, Julian Bugier, a adressé à la fin de son JT un “salut amical” à Jacques Legros: “On lui souhaite bon vent et plein de belles choses pour la suite”.Leader d’audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie.Les JT de 13H00 et 20H00 du week-end sont présentés par Anne-Claire Coudray, avec Audrey Crespo-Mara comme joker.

TF1: pudeur et émotion pour le dernier 13h00 de Jacques Legros

Des adieux simples et pudiques malgré quelques larmes d’émotion: joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans, Jacques Legros, 74 ans, a présenté son dernier journal télévisé vendredi, avant de céder la place à Isabelle Ithurburu mi-juillet.”Je voudrais tous vous remercier pour ces belles années en votre compagnie”, a-t-il lancé à la rédaction, qui avait préparé un sujet sur sa carrière pour clore le journal. “Merci aussi à vous, chers téléspectateurs, pour votre fidélité, votre complicité”, a-t-il poursuivi en réfrénant des larmes.Comme un passage de flambeau, Jacques Legros a été rejoint en plateau par celle qui lui succèdera comme joker du premier 13h00 de France.”Merci pour l’accueil, merci pour la bienveillance (…) Tu as tissé un lien incroyable avec les Français”, lui a déclaré Isabelle Ithurburu, elle aussi émue.Son aîné lui a raconté une anecdote sur une téléspectatrice qui avait l’impression de déjeuner avec lui car elle regardait ses journaux: “Ça, c’est le 13h00, préserve-le”, a-t-il conclu.Un joker remplace le ou la titulaire d’un journal pendant ses congés. Depuis 2021, le JT de 13H00 de TF1 est présenté en semaine par Marie-Sophie Lacarrau, qui a succédé à l’emblématique Jean-Pierre Pernaut, resté aux manettes pendant 33 ans et décédé en mars 2022.”Deux femmes du sud, Marie-Sophie Lacarrau et toi, succédez (…) à deux hommes du nord”, a lancé M. Legros, natif du Pas-de-Calais, à la Paloise Isabelle Ithurburu.Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL.Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme “Plein les yeux” ou “Les 30 histoires les plus extraordinaires”.Pour son dernier journal, il a égrainé des sujets sur l’élection du pape Léon XIV, la météo du week-end, la commémoration par la Russie des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie ou le meilleur sandwich de France (il est à Metz).Sur la chaîne rivale, France 2, le présentateur du 13h00, Julian Bugier, a adressé à la fin de son JT un “salut amical” à Jacques Legros: “On lui souhaite bon vent et plein de belles choses pour la suite”.Leader d’audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie.Les JT de 13H00 et 20H00 du week-end sont présentés par Anne-Claire Coudray, avec Audrey Crespo-Mara comme joker.

Défilé du 9-mai à Moscou: Poutine, Steven Seagal et des “hourras!” par milliers

Vladimir Poutine devise avec Xi Jinping, tandis que Steven Seagal observe les chars dont le vacarme des chenilles couvre les “hourras!” des soldats: sur les pavés de la place Rouge, la Russie a exposé vendredi son armement et ses invités, en plein conflit en Ukraine.”Nous sommes fiers!”, “La victoire sera à nous!”: les immenses affiches et banderoles installées dans le coeur de Moscou font un parallèle implicite entre la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 et l’offensive lancée en Ukraine en février 2022, qui a tué des dizaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.Car le 9-Mai, date en Russie de la capitulation allemande, est l’objet d’un culte célébré par des commémorations et démonstrations de force à travers tout le pays. A plus forte raison lorsqu’il s’agit de son 80e anniversaire. L’occasion pour Vladimir Poutine d’exhiber, entre le musée historique d’Etat de Moscou et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, des chars T-90, des missiles Iskander ou encore – et c’est une première – des drones, autant d’armes utilisées chaque jour pour frapper l’Ukraine, où Moscou assure combattre des “néo-nazis”.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.-“Cher ami” Xi-En prélude à la parade militaire, Vladimir Poutine livre un court discours. “L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, déclare-t-il.Les soldats lancent des “hourras! hourras! hourras!” et ouvrent le défilé. Des milliers de militaires traversent en rangs la place Rouge.Dans la tribune présidentielle, M. Poutine couve du regard ses invités et parle à Xi Jinping, son homologue chinois et “cher ami”, ainsi qu’il l’a désigné jeudi.Outre M. Xi, une vingtaine de dirigeants étrangers ont fait le déplacement jusqu’à Moscou, comme le Brésilien Lula et l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi. Certains de ces dirigeants sont sous sanctions américaines et/ou européennes, comme le Vénézuélien Nicolas Maduro, le Cubain Miguel Diaz-Canel ou le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko.Le Premier ministre slovaque Robert Fico a, lui, fait fi de la stratégie d’isolement de Moscou prônée par les Occidentaux et a été reçu après le défilé au Kremlin par Vladimir Poutine.-Motards et snipers-Dans la tribune des invités, fuse un “Oh! T’as vu les cadets de la Marine?”, lancé par une jeune femme à son amie dans un allemand teinté d’accent souabe, caractéristique du sud de l’Allemagne.Des motards du club des “Loups de la nuit”, fidèles du Kremlin, arborent tatouages et abondante crinière au vent… non loin de Steven Seagal, ardent défenseur de Vladimir Poutine et ex-gloire américaine de films de castagne, endimanché en mini-catogan et manteau noir.Et lorsque le speaker annonce de sa voix de stentor le passage de soldats chinois, un invité venu de Pékin se lève pour applaudir et filmer avec son téléphone.Sur le toit de l’emblématique magasin de luxe GOUM, des snipers au visage masqué surveillent l’assistance. Tout comme l’interruption de l’internet mobile, ils font partie des “mesures nécessaires” qu’a décrétées Moscou pour assurer la sécurité des célébrations.Car, en début de semaine, la Russie et sa capitale ont été la cible de multiples attaques de drones ukrainiens qui ont fortement perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest du pays.

Défilé du 9-mai à Moscou: Poutine, Steven Seagal et des “hourras!” par milliers

Vladimir Poutine devise avec Xi Jinping, tandis que Steven Seagal observe les chars dont le vacarme des chenilles couvre les “hourras!” des soldats: sur les pavés de la place Rouge, la Russie a exposé vendredi son armement et ses invités, en plein conflit en Ukraine.”Nous sommes fiers!”, “La victoire sera à nous!”: les immenses affiches et banderoles installées dans le coeur de Moscou font un parallèle implicite entre la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 et l’offensive lancée en Ukraine en février 2022, qui a tué des dizaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.Car le 9-Mai, date en Russie de la capitulation allemande, est l’objet d’un culte célébré par des commémorations et démonstrations de force à travers tout le pays. A plus forte raison lorsqu’il s’agit de son 80e anniversaire. L’occasion pour Vladimir Poutine d’exhiber, entre le musée historique d’Etat de Moscou et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, des chars T-90, des missiles Iskander ou encore – et c’est une première – des drones, autant d’armes utilisées chaque jour pour frapper l’Ukraine, où Moscou assure combattre des “néo-nazis”.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.-“Cher ami” Xi-En prélude à la parade militaire, Vladimir Poutine livre un court discours. “L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, déclare-t-il.Les soldats lancent des “hourras! hourras! hourras!” et ouvrent le défilé. Des milliers de militaires traversent en rangs la place Rouge.Dans la tribune présidentielle, M. Poutine couve du regard ses invités et parle à Xi Jinping, son homologue chinois et “cher ami”, ainsi qu’il l’a désigné jeudi.Outre M. Xi, une vingtaine de dirigeants étrangers ont fait le déplacement jusqu’à Moscou, comme le Brésilien Lula et l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi. Certains de ces dirigeants sont sous sanctions américaines et/ou européennes, comme le Vénézuélien Nicolas Maduro, le Cubain Miguel Diaz-Canel ou le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko.Le Premier ministre slovaque Robert Fico a, lui, fait fi de la stratégie d’isolement de Moscou prônée par les Occidentaux et a été reçu après le défilé au Kremlin par Vladimir Poutine.-Motards et snipers-Dans la tribune des invités, fuse un “Oh! T’as vu les cadets de la Marine?”, lancé par une jeune femme à son amie dans un allemand teinté d’accent souabe, caractéristique du sud de l’Allemagne.Des motards du club des “Loups de la nuit”, fidèles du Kremlin, arborent tatouages et abondante crinière au vent… non loin de Steven Seagal, ardent défenseur de Vladimir Poutine et ex-gloire américaine de films de castagne, endimanché en mini-catogan et manteau noir.Et lorsque le speaker annonce de sa voix de stentor le passage de soldats chinois, un invité venu de Pékin se lève pour applaudir et filmer avec son téléphone.Sur le toit de l’emblématique magasin de luxe GOUM, des snipers au visage masqué surveillent l’assistance. Tout comme l’interruption de l’internet mobile, ils font partie des “mesures nécessaires” qu’a décrétées Moscou pour assurer la sécurité des célébrations.Car, en début de semaine, la Russie et sa capitale ont été la cible de multiples attaques de drones ukrainiens qui ont fortement perturbé le fonctionnement d’aéroports dans l’ouest du pays.

Des manifestants simulent la mort devant le mémorial soviétique à Varsovie

Des manifestants pro-ukrainiens simulant la mort ont protesté allongés par terre devant un mémorial soviétique à Varsovie, où l’ambassadeur russe est venu déposer une couronne vendredi, le jour où la Russie célèbre la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.Enveloppés de draps blancs, vêtements et visages éclaboussés d’une substance rouge imitant le sang, les manifestants se sont couchés au pied d’un obélisque du cimetière des soldats soviétiques dans la capitale polonaise. Ils ont scandé “Terroristes” au moment où l’ambassadeur de Russie en Pologne, Sergueï Andreïev, marchait vers le monument avec une couronne pour commémorer la victoire des Soviétiques sur les nazis. “L’idée était que le chemin que l’ambassadeur emprunterait pour accéder au monument soit bordé de tombes des personnes mortes innocemment pendant la guerre” en Ukraine, a déclaré à l’AFP Miroslaw Petryga, 70 ans, qui a participé à la manifestation. La Pologne est un allié fidèle de Kiev, apportant son aide militaire et politique à l’Ukraine qui se défend contre l’invasion russe. “Il marchait comme quelqu’un qui fait semblant de ne rien voir, comme s’il avait les yeux bandés”, dit M. Petryga, un ingénieur ukrainien vivant depuis des décennies en Pologne, en parlant de M. Andreïev. L’ambassadeur est passé devant les manifestants, en présence de la police, entouré d’une poignée de sympathisants et de gardes de sécurité. – ‘Rendre la Russie petite à nouveau’ -Les manifestants ont aussi disposé par terre des jouets d’enfants. Des ours en peluche, des balles et d’autres objets étaient comme éclaboussés de sang pour symboliser les enfants victimes de la guerre russe en Ukraine. Certains manifestants portaient des t-shirts avec le slogan “Make Russia small again” (Rendre la Russie à nouveau petite) et recueillaient des signatures sur une pétition demandant l’expulsion de l’ambassadeur russe de Pologne. Au même endroit, une douzaine de personnes ont organisé une contre-manifestation, portant le ruban de Saint-Georges, un symbole historique des succès militaires russes et soviétiques. Des échauffourées mineures et des altercations verbales ont éclaté entre les groupes. Une poignée de personnes sont allées déposer des fleurs au cimetière. “Nous devons honorer la mémoire de ces soldats morts pendant la guerre mondiale”, a déclaré Natalia, une femme de 67 ans, serrant dans la main une photo en noir et blanc censée montrer son père qui avait combattu pendant la guerre. Cette citoyenne russe résidant depuis longtemps en Pologne a refusé de donner son nom complet. – “État terroriste” -En 2022, l’année où la Russie a lancé la guerre à grande échelle en Ukraine, des manifestants avaient versé une substance rouge sur le diplomate russe devant ce même mausolée soviétique. Un an plus tard, les activistes ont empêché M. Andreïev de déposer des fleurs au monument. Le Kremlin utilise sa parade annuelle du Jour de la Victoire à Moscou — marquant cette année le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale — pour nourrir le patriotisme et faire une démonstration de sa force. Mais pour Natalia Panchenko de l’organisation pro-ukrainienne Euromaidan, la journée devrait servir à rappeler la guerre en cours menée par la Russie. “Il est important pour nous qu’aujourd’hui, quand les gens se souviendront qu’il existe un pays nommé la Russie, qu’ils ne le voient pas à travers la propagande russe, mais (qu’ils voient) cette vraie Russie”, a indiqué Mme Panchenko à l’AFP. “Et la Russie est un état terroriste”, a-t-elle déclaré.

Des manifestants simulent la mort devant le mémorial soviétique à Varsovie

Des manifestants pro-ukrainiens simulant la mort ont protesté allongés par terre devant un mémorial soviétique à Varsovie, où l’ambassadeur russe est venu déposer une couronne vendredi, le jour où la Russie célèbre la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.Enveloppés de draps blancs, vêtements et visages éclaboussés d’une substance rouge imitant le sang, les manifestants se sont couchés au pied d’un obélisque du cimetière des soldats soviétiques dans la capitale polonaise. Ils ont scandé “Terroristes” au moment où l’ambassadeur de Russie en Pologne, Sergueï Andreïev, marchait vers le monument avec une couronne pour commémorer la victoire des Soviétiques sur les nazis. “L’idée était que le chemin que l’ambassadeur emprunterait pour accéder au monument soit bordé de tombes des personnes mortes innocemment pendant la guerre” en Ukraine, a déclaré à l’AFP Miroslaw Petryga, 70 ans, qui a participé à la manifestation. La Pologne est un allié fidèle de Kiev, apportant son aide militaire et politique à l’Ukraine qui se défend contre l’invasion russe. “Il marchait comme quelqu’un qui fait semblant de ne rien voir, comme s’il avait les yeux bandés”, dit M. Petryga, un ingénieur ukrainien vivant depuis des décennies en Pologne, en parlant de M. Andreïev. L’ambassadeur est passé devant les manifestants, en présence de la police, entouré d’une poignée de sympathisants et de gardes de sécurité. – ‘Rendre la Russie petite à nouveau’ -Les manifestants ont aussi disposé par terre des jouets d’enfants. Des ours en peluche, des balles et d’autres objets étaient comme éclaboussés de sang pour symboliser les enfants victimes de la guerre russe en Ukraine. Certains manifestants portaient des t-shirts avec le slogan “Make Russia small again” (Rendre la Russie à nouveau petite) et recueillaient des signatures sur une pétition demandant l’expulsion de l’ambassadeur russe de Pologne. Au même endroit, une douzaine de personnes ont organisé une contre-manifestation, portant le ruban de Saint-Georges, un symbole historique des succès militaires russes et soviétiques. Des échauffourées mineures et des altercations verbales ont éclaté entre les groupes. Une poignée de personnes sont allées déposer des fleurs au cimetière. “Nous devons honorer la mémoire de ces soldats morts pendant la guerre mondiale”, a déclaré Natalia, une femme de 67 ans, serrant dans la main une photo en noir et blanc censée montrer son père qui avait combattu pendant la guerre. Cette citoyenne russe résidant depuis longtemps en Pologne a refusé de donner son nom complet. – “État terroriste” -En 2022, l’année où la Russie a lancé la guerre à grande échelle en Ukraine, des manifestants avaient versé une substance rouge sur le diplomate russe devant ce même mausolée soviétique. Un an plus tard, les activistes ont empêché M. Andreïev de déposer des fleurs au monument. Le Kremlin utilise sa parade annuelle du Jour de la Victoire à Moscou — marquant cette année le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale — pour nourrir le patriotisme et faire une démonstration de sa force. Mais pour Natalia Panchenko de l’organisation pro-ukrainienne Euromaidan, la journée devrait servir à rappeler la guerre en cours menée par la Russie. “Il est important pour nous qu’aujourd’hui, quand les gens se souviendront qu’il existe un pays nommé la Russie, qu’ils ne le voient pas à travers la propagande russe, mais (qu’ils voient) cette vraie Russie”, a indiqué Mme Panchenko à l’AFP. “Et la Russie est un état terroriste”, a-t-elle déclaré.

Wall Street en hausse, veut croire aux accords commerciaux promis par Trump

La Bourse de New York évolue en hausse vendredi, portée par les espoirs des investisseurs quant à la signature d’accords commerciaux entre Washington et ses partenaires qui permettraient d’alléger la facture douanière de Trump.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones prenait 0,17%, l’indice Nasdaq gagnait 0,54% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,33%.”Nous avons le cadre d’un accord (avec le Royaume-Uni, ndlr) et nous commençons à négocier avec la Chine, qui est le plus grand des exportateurs soumis à des droits de douane, donc je pense que ces deux éléments insufflent des attitudes positives sur le marché”, estime auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Un compromis qualifié d'”historique” par le président américain jeudi, prévoit que les droits de douane sur les automobiles britanniques, portés à 27,5% par les surtaxes douanières de Donald Trump, reviennent à 10%, tandis que ceux sur l’acier et l’aluminium tombent à zéro, selon un communiqué du gouvernement britannique.Donald Trump a assuré que grâce à ces négociations, le Royaume-Uni allait s’ouvrir davantage aux produits américains.Il s’agit du premier “deal” pour Donald Trump depuis qu’il a imposé au monde entier des nouveaux droits de douane, avant de faire en grande partie marche arrière.Désormais, tous les regards sont tournés vers la réunion entre hauts responsables américains et chinois, qui se tiendra à Genève au cours du week-end, une première depuis l’imposition par Washington de droits de douane massifs sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Après des semaines d’escalade entre les deux pays, les acteurs du marché sont ballottés entre “espoir et angoisse” à l’approche de cette rencontre, estime Patrick O’Hare de Briefing.com.Donald Trump a suggéré vendredi de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur la Chine, appelant Pékin à “ouvrir son marché aux États-Unis”, car “ce serait tellement bien pour eux!!! Les marchés fermés ne fonctionnent plus.” Wall Street “attend de meilleurs nouvelles” depuis début avril, et l’annonce par Washington de l’imposition de droits de douane prohibitifs sur la majorité des produits importés, “en voici les deux premiers éléments concrets”, souligne Art Hogan.”Beaucoup d’accords commerciaux sont dans les tuyaux, tous bons (EXCELLENTS)!” a assuré Donald Trump vendredi, sur son réseau Truth Social.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait légèrement à 4,36%, contre 4,38% à la clôture jeudi.Au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de voyages Expedia (-6,44%) était sanctionnée pour son chiffre d’affaires inférieur aux attentes au premier trimestre ainsi que des prévisions mal accueillies par les investisseurs. Le bénéfice net de l’entreprise a toutefois dépassé les anticipations des analystes sur les trois premiers mois de l’année.La plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Lyft s’envolait (+18,27%) après avoir annoncé l’augmentation de son programme de rachats d’action, qui atteindra désormais 750 millions de dollars.Le réseau social Pinterest décollait (+10,54%) après avoir annoncé des prévisions pour le deuxième trimestre dépassant les attentes des analystes. Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de l’entreprise a atteint 855 millions de dollars et le bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, était de 23 cents, en deçà de ce qui était attendu.