Des taux “incommensurables” de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart

Des taux de pollution de microplastiques “incommensurables” ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique “sont (à) l’origine” de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.Le média s’appuie notamment sur une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). “Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s’agissant de l’introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval”, indique le magistrat chargé de l’enquête, selon Mediapart, alertant sur “leurs effets nuisibles sur la santé humaine”.Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s’appuient les enquêteurs.Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d’autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d’autres eaux en bouteille par des chercheurs.”La dégradation est substantielle en ce qu’ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d’eaux souterraines, de sorte qu’aucune dépollution n’est envisageable”, ajoutent les enquêteurs.Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme “qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité”.Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir “un impact sur la qualité des eaux”.Selon l’entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu’elle ne soit propriétaire des terrains pollués.Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l’environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des taux “incommensurables” de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart

Des taux de pollution de microplastiques “incommensurables” ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique “sont (à) l’origine” de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.Le média s’appuie notamment sur une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). “Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s’agissant de l’introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval”, indique le magistrat chargé de l’enquête, selon Mediapart, alertant sur “leurs effets nuisibles sur la santé humaine”.Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s’appuient les enquêteurs.Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d’autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d’autres eaux en bouteille par des chercheurs.”La dégradation est substantielle en ce qu’ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d’eaux souterraines, de sorte qu’aucune dépollution n’est envisageable”, ajoutent les enquêteurs.Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme “qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité”.Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir “un impact sur la qualité des eaux”.Selon l’entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu’elle ne soit propriétaire des terrains pollués.Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l’environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

Des taux “incommensurables” de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart

Des taux de pollution de microplastiques “incommensurables” ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique “sont (à) l’origine” de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.Le média s’appuie notamment sur une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). “Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s’agissant de l’introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval”, indique le magistrat chargé de l’enquête, selon Mediapart, alertant sur “leurs effets nuisibles sur la santé humaine”.Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s’appuient les enquêteurs.Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d’autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d’autres eaux en bouteille par des chercheurs.”La dégradation est substantielle en ce qu’ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d’eaux souterraines, de sorte qu’aucune dépollution n’est envisageable”, ajoutent les enquêteurs.Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme “qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité”.Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir “un impact sur la qualité des eaux”.Selon l’entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu’elle ne soit propriétaire des terrains pollués.Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l’environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

UK arrests 200 backing banned pro-Palestine group

Police in London arrested at least 200 people Saturday for supporting Palestine Action at the latest and largest protest backing the group since the government banned it last month under anti-terror laws.The UK capital’s Metropolitan Police said it expected to make further arrests at the demonstration in Parliament Square, as organisers claimed only a “fraction” of the hundreds who turned out had been detained.”That claim simply isn’t true,” the Met said in a statement, noting some of those there were onlookers or not visibly supporting Palestine Action. “We are confident that anyone who came to Parliament Square today to hold a placard expressing support for Palestine Action was either arrested or is in the process of being arrested.”The government banned the group days after several of its activists broke into an air force base in southern England, causing an estimated £7 million ($9.3 million) of damage to two aircraft.Britain’s interior ministry reiterated ahead of Saturday’s protests that its members were also suspected of other “serious attacks” that involved “violence, significant injuries and extensive criminal damage”.But critics, including the United Nations and NGOs like Amnesty International and Greenpeace, have lambasted the move as legal overreach and a threat to free speech.- ‘Unprecedented’ -A group called Defend our Juries, which organised Saturday’s protests and previous demonstrations against the ban, said “unprecedented numbers” had risked “arrest and possible imprisonment” to “defend this country’s ancient liberties”.”We will keep going. Our numbers are already growing for the next wave of action in September,” it added.Attendees began massing near parliament at lunchtime bearing signs saying “oppose genocide, support Palestine Action” and other slogans, and waving Palestinian flags.Psychotherapist Craig Bell, 39, was among those holding a placard.He branded the ban “absolutely ridiculous”. “When you compare Palestine Action with an actual terrorist group who are killing civilians and taking lives, it’s just a joke that they’re being prescribed a terrorist group,” he told AFP.As police moved in on the demonstrators, they applauded those being arrested and shouted “shame on you” at officers.”Let them arrest us all,” said Richard Bull, 42, a wheelchair-user in attendance.”This government has gone too far. I have nothing to feel ashamed of.”- NGOs opposed -London’s Met Police and other UK forces have made scores of similar arrests on previous weekends since the government outlawed Palestine Action on July 5. Anyone expressing support for a proscribed group risks arrest under UK anti-terror laws. Police announced this week that the first three people had been charged in the English and Welsh criminal justice system with supporting Palestine Action following their arrests at a July 5 demo.Being a member or supporting the group is now a criminal offence punishable by up to 14 years in prison.Seven people have so far been charged in Scotland, which has a separate legal system.Amnesty International UK Chief Executive Sacha Deshmukh wrote to Met Police chief Mark Rowley this week urging restraint be exercised when policing people holding placards expressing support for Palestine Action.The NGO has argued arrests of such people are in breach of international human rights law.A UK court challenge against the decision to proscribe Palestine Action will be heard later this year.

Foot: le PSG d’accord avec Bournemouth pour la venue du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi (médias)

Le Paris SG s’est mis d’accord avec le club anglais de Bournemouth pour le transfert du défenseur central ukrainien Illia Zabarnyi, âgé de 22 ans, rapportent samedi plusieurs médias français.Après le jeune gardien lillois Lucas Chevalier, le PSG, jusque-là bien calme sur le marché des transferts, tient sa deuxième recrue majeure de l’été.D’après L’Équipe, Zabarnyi va s’engager pour cinq ans à Paris, où il percevra un salaire annuel net évalué à 4,5 millions d’euros la première saison. Les champions d’Europe parisiens verseront 63 millions d’euros au club anglais de Bournemouth, auxquels s’ajoutent trois millions de bonus.Le défenseur ukrainien pourrait signer son contrat lundi, indique pour sa part RMC Sport.Né à Kiev en 2002, passé par le centre de formation du Dynamo Kiev, Zabarnyi, qui fêtera ses 23 ans début septembre, a fait ses débuts professionnels à l’âge de 17 ans. Appelé en sélection en 2020 (il compte 49 sélections), champion d’Ukraine en 2021 avec le Dynamo, il a été transféré en janvier 2023 à Bournemouth, où son contrat courait jusqu’en juin 2029.Zabarnyi a participé à toute la préparation estivale des Cherries, disputant notamment le dernier match de la tournée américaine du club perdu face à West Ham le week-end dernier à Atlanta. En revanche, il ne figurait pas sur la feuille de match de la rencontre entre Bournemouth et la Real Sociedad samedi après-midi.Le Paris SG, jusqu’alors très discret sur le marché des transferts, travaillait sur ce dossier depuis des mois. Zabarnyi renforcera l’axe central du club qui s’apprête à défendre ses titres de champion de France et de champion d’Europe.Cet accord intervient au lendemain de l’accord trouvé avec Lille pour la venue du gardien Lucas Chevalier, 23 ans.Selon le spécialiste des transferts Fabrizio Romano, “tous les documents ont été signés et entérinés de club à club pour les deux transactions concernant Illia Zabarnyi et Lucas Chevalier”.Ces deux recrues annoncées pourraient être alignées dès mercredi prochain face à Tottenham en Supercoupe puis dimanche soir à Nantes pour l’entrée en lice du PSG en Ligue 1.Le PSG avait annoncé en juillet le recrutement de Renato Marin, jeune gardien italo-brésilien de 19 ans qui jouait avec l’équipe réserve de l’AS Rome.

La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France

Le sud de la France suffoque samedi en proie à une vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait se renforcer et s’étendre encore dimanche et au-delà.Une vaste partie sud du pays va subir ce weekend des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Pour la journée de samedi, 28 départements du Sud se trouvent déjà en vigilance orange canicule, souligne Météo-France qui signale quelques températures “remarquables” relevées à 15H00: 38,0°C à Lyon-St-Exupéry, 36,8°C à Montélimar (Drôme) ou encore 35,8°C à Bordeaux-Mérignac.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le Sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec désormais 42 départements hors Corse en vigilance orange canicule, par ailleurs susceptible d’être encore étendue.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.”Le pic est attendu entre lundi et mardi. (La vague de chaleur) devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, commente-t-il.- “Protégez-vous” -Dans ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de (ses) proches et des plus fragiles”.”On adapte notre rythme de vie, oui. On sort plus tôt, histoire de marcher un petit peu, et puis après on se renferme chez soi”, observe Eric Khellas, artiste-peintre rencontré par l’AFP sur les hauteurs de Lyon samedi.Pour se rafraîchir, les estivants sont aussi très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le weekend.”On a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui n’ont pas souhaité donner leurs noms et travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. Et pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. – 1.240 km de bouchons -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un weekend de chassé-croisé entre vacanciers automobilistes. Un pic de 1.240 km de bouchons a été atteint peu avant midi, soit au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé.  La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens.