ArcelorMittal: Xavier Bertrand somme François Bayrou de venir à Dunkerque

“Qu’est-ce qu’il attend?” Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a sommé mercredi le Premier ministre François Bayrou de se déplacer sur le site d’Arcelormittal à Dunkerque où près de 300 suppressions de postes sont annoncées sur un total de plus de 600 en France. “Il y a 636 postes qui sont supprimés, 636 familles dans lesquelles on se dit que demain +il y a plus de boulot, il faut en retrouver un+. Il attend quoi?”, s’est agacé le responsable LR sur franceinfo. Dunkerque, “c’est pas plus loin, c’est pas plus longtemps” qu’un trajet pour Pau, dont François Bayrou est resté maire, a-t-il insisté. Il a souhaité que le chef du gouvernement organise “une table ronde” réunissant “les organisations syndicales, les élus, les ministres concernés, l’Union européenne et ArcelorMittal” et qu'”à l’issue de cette réunion, on sache clairement ce que Mittal fait comme investissement et quand”. “Est-ce que vous restez?”, “est-ce que vous allez garder toute la production d’acier ? Est-ce que vous avez l’idée de garder les hauts-fourneaux ou de les fermer à terme?”, a-t-il développé, rappelant qu’au total 15.000 personnes sont concernées dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et le sud de la France. Promettant de “continuer à (se) battre pour qu’on garde une production d’acier en France et en Europe”, il a défendu le principe de “limiter à 15% de la demande les importations” au niveau européen. “Si vous ne faites pas la limitation à 15% des importations, il n’y a aucune nationalisation qui tiendra la route”, a-t-il répondu aux élus, de gauche notamment, qui réclament que l’État entre au capital d’ArcelorMittal, une idée rejetée le gouvernement.Le sidérurgiste a annoncé récemment un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support vers l’Inde portant sur 1.400 postes.En France, le plan ne vise pas uniquement les fonctions support. Il porte aussi sur la production, avec 636 suppressions de postes prévues.

US, Yemen’s Huthis agree ceasefire: mediator Oman

The United States and Yemen’s Huthis have agreed a ceasefire, mediators announced, saying the deal would ensure “freedom of navigation” in the Red Sea where the Iran-backed rebels have attacked shipping for months.The agreement comes after President Donald Trump announced that the United States would end attacks against the Huthis after the rebels agreed to stop harassing ships, though he made no direct mention of recent attacks on ally Israel.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi on Tuesday said that “following recent discussions and contacts… with the aim of de-escalation, efforts have resulted in a ceasefire agreement between the two sides”.”Neither side will target the other… ensuring freedom of navigation and the smooth flow of international commercial shipping” in the Red Sea, he added in a statement.At the White House, Trump said the rebels had “capitulated” after a seven-week US bombing campaign that left 300 dead, according to an AFP tally of Huthi figures.The rebels’ political leader Mahdi al-Mashat did not comment on the accord but promised a “painful” response to deadly Israeli strikes in retaliation for missile fire at Israel’s main airport.Huthi spokesman Mohammed Abdelsalam told the rebels’ Al-Masirah television channel that any US action would garner a response. “If the American enemy resumes its attacks, we will resume our strikes,” he said. “The real guarantee for the accord is the dark experience that the United States has had in Yemen,” he added.Mashat said attacks on Israel, the United States’ main ally in the region, “will continue” and go “beyond what the Israeli enemy can withstand”.Huthi rebels have been attacking Israel and merchant shipping in the Red Sea and the Gulf of Aden since late 2023, saying they are acting in solidarity with the Palestinians in Gaza.The Yemeni rebels had paused their attacks during a recent two-month ceasefire in the Gaza war.But in March, they threatened to resume attacks on shipping over Israel’s aid blockade on the Gaza Strip, triggering a response from the US military, which began hammering the rebels with near-daily air strikes.”The Huthis have announced… that they don’t want to fight anymore. They just don’t want to fight,” Trump said.”And we will honour that, and we will stop the bombings, and they have capitulated,” he added.”They say they will not be blowing up ships anymore, and that’s… the purpose of what we were doing.”The Pentagon said last week that US strikes had hit more than 1,000 targets in Yemen since mid-March.- ‘Completely destroyed’ -Trump’s comments came hours after Israeli warplanes knocked the airport in Yemen’s rebel-held capital Sanaa out of action in raids that killed three people, according to the Huthis.The Sanaa airport suspended all flights until further notice, its director said on Wednesday, after it sustained “severe damage” in the Israeli strikes.”Around $500 million in losses were caused by the Israeli aggression on Sanaa airport,” its general director Khaled al-Shaief told Al-Masirah television.Israel’s military said “fighter jets struck and dismantled Huthi terrorist infrastructure at the main airport in Sanaa, fully disabling the airport”.The strikes came after a Huthi missile gouged a crater near Tel Aviv’s Ben Gurion airport on Sunday. – ‘Fear and terror’ -Residents reported power cuts after the Israelis also struck three electricity stations in and around the capital.”Our children are terrified,” said Umm Abdallah, a 35-year-old Sanaa resident. “They are afraid to go to the bathroom or eat because of the strikes.”Just before Tuesday’s attacks, Israel’s military called on Yemeni civilians to “immediately” evacuate the airport and its surroundings.Tensions have soared this week over Israel’s plan to expand military operations in Gaza and displace much of the besieged territory’s population.The UN special envoy for Yemen, Hans Grundberg, called the attacks in Yemen and Israel “a grave escalation”.Israel says it has targeted Yemen five times since July 2024. Huthi authorities have reported a total of 29 people killed. Israel’s army regularly intercepts missiles launched from Yemen.Sanaa airport reopened to international flights in 2022 after a six-year blockade by a Saudi-led coalition fighting the Huthis. It offers a regular service to Jordan on the national airline Yemenia. 

Macron accueille le président syrien pour lui demander de protéger “tous les civils”

Emmanuel Macron accueille mercredi à Paris le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh pour une première visite controversée en Occident, et lui demandera, à cette occasion, de châtier les responsables d'”exactions” qui ternissent l’image de la coalition islamiste au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.Le président français est vivement critiqué par la droite et l’extrême droite françaises pour l’invitation faite à cet homme au passé jihadiste, qu’il reçoit dans l’après-midi à l’Elysée avant une rare conférence de presse conjointe.”Stupeur et consternation”, a réagi la leader du Rassemblement national Marine Le Pen, décrivant le président syrien comme “un jihadiste passé par Daech et Al-Qaïda”. “Le tapis rouge de l’Élysée aura la couleur du sang des victimes du terrorisme islamiste”, a renchéri son allié Eric Ciotti mercredi matin sur RTL.”On ne reçoit pas des dirigeants qui sont d’anciens terroristes membres d’organisations qui veulent attaquer la France”, a également affirmé sur Cnews et Europe 1 le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, dénonçant “une lourde erreur”.Membre du même parti, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a au contraire estimé sur franceinfo que “ceux qui font des reproches à Emmanuel Macron n’ont rien compris à la fonction qui est celle de chef de l’État”.- “Pas de complaisance” -Des massacres qui ont fait 1.700 morts, majoritairement alaouites, dans l’ouest du pays en mars, de récents combats avec des druzes, et des sévices documentés par des ONG ont soulevé des doutes sur la capacité des nouvelles autorités à contrôler certains combattants extrémistes qui leur sont affiliés.Le Collectif franco-alaouite, qui accuse Ahmad al-Chareh “de génocide et de nettoyage ethnique”, appelle à manifester à 14H00 place de la République à Paris.Mais, en recevant le dirigeant syrien, Emmanuel Macron espère contribuer à accompagner dans la bonne voie la transition vers “une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne”, a dit mardi l’Elysée à l’AFP.La présidence française a balayé toute “naïveté”, assurant connaître “le passé” de certains dirigeants syriens et exiger qu’il n’y ait “pas de complaisance” avec les “mouvements terroristes”.Le chef de l’Etat demandera donc à son invité “de faire en sorte que la lutte contre l’impunité soit une réalité” et que “les responsables d’exactions contre les civils” soient “jugés”, a ajouté son entourage lors d’un échange avec la presse.”Notre demande, c’est celle d’une protection de tous les civils, quelle que soit leur origine et quelle que soit leur religion”, a-t-on insisté de même source.L’Elysée a évoqué la “préoccupation particulièrement forte” de la France de “voir resurgir des confrontations interconfessionnelles extrêmement violentes” en Syrie, notamment avec les “massacres” sur la côte alaouite et les “violences à destination de la communauté druze dans le sud de Damas”.- Levée des sanctions -“Ne pas engager le dialogue avec ces autorités de transition”, “ce serait être irresponsable vis-à-vis des Français et surtout ce serait tapis rouge pour Daech”, a aussi estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur RTL.Selon lui, “la lutte contre le terrorisme, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des trafics de drogue”, ainsi que “l’avenir du Liban” voisin, “tout cela se joue en Syrie”.Depuis qu’elle a pris le pouvoir en décembre, la coalition islamiste dirigée par Ahmad al-Chareh tente de présenter un visage rassurant à la communauté internationale qui l’exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.En jeu, la levée des sanctions imposées au pouvoir de Bachar al-Assad, qui pèsent lourdement sur l’économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile, avec, selon l’ONU, 90% des Syriens vivant sous le seuil de pauvreté.Le président al-Chareh, longtemps chef rebelle du groupe Hayat Tahrir al-Sham issu de l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, est lui-même toujours visé par une interdiction de voyager de l’ONU. Paris a dû demander une dérogation auprès des Nations unies pour permettre sa venue.Mais si elle a soutenu la levée de certaines sanctions sectorielles de l’Union européenne, et juge que les mesures punitives américaines “pèsent sur la capacité des autorités de transition à se lancer dans une logique de reconstruction et à attirer des investissements étrangers”, la France estime que le moment n’est pas encore venu de retirer le dirigeant syrien de la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Inde: la seule femme pilote de Rafale rêve de toucher les étoiles

“C’est là que mon aventure a commencé”. Dans le musée de l’armée de l’air de New Delhi, Shivangi Singh, 29 ans, la seule Indienne aux commandes d’un chasseur Rafale revient avec “fierté” sur son parcours, qui pourrait l’amener à toucher les étoiles.Il y a une vingtaine d’années, ici-même, elle découvrait avec ses yeux d’enfant ces vieux aéronefs, se prenant à rêver d’enfiler un jour une combinaison de pilote de chasse. Très vite, l’écolière de la ville sainte hindoue de Bénarès (nord), comprend qu’elle doit exceller autant sur le plan académique que sportif.S’imposant une discipline de fer, Shivangi Singh enchaîne de longues journées de 05H00 à 21H00, et devient championne de javelot et de basket. Soutenue par ses parents, notamment sa mère qui lui a toujours souhaité son indépendance, cette fille d’un homme d’affaires intègre l’université puis l’Académie de la Force aérienne, avant de rejoindre l’armée de l’air.”Aujourd’hui, en voyant ces avions, je ressens un sentiment d’exaltation, je suis dans l’armée de l’air et je vole”, ne cache pas la pilote, qui porte fièrement son uniforme militaire au milieu des appareils qui ont suscité sa vocation. Chignon impeccable sous son calot, elle reconnaît que sa vocation n’avait rien d’assurée dans un pays conservateur à la culture largement patriarcale.- “Incroyablement grisant” -La première Indienne n’a été autorisée à voler dans l’armée de l’air qu’en 1995 et il a fallu attendre 2015 pour qu’une femme endosse la combinaison de pilote de chasse.   “Depuis, nous sommes nombreuses. Cela ne traduit pas seulement la modernisation (de notre société) mais aussi le fait que nous pouvons désormais réaliser nos rêves”, se félicite Shivangi Singh, les célèbres lunettes de soleil portées par Tom Cruise dans “Top Gun” à la main. “Quand je me suis assise dans un cockpit pour la première fois, j’étais nerveuse et anxieuse”, se souvient la lieutenant, mariée à un pilote de chasse. Son premier vol solo a été, comme pour tous les pilotes, un moment “incroyablement grisant” car “personne n’était là pour atterrir à ma place”. Le jour où, enfin, cette jeune femme à l’allure sage mais au regard déterminé, s’est retrouvée aux commandes d’un MiG-21, “j’ai mesuré à quel point il faut avoir une grande maîtrise pour le contrôler”.Voler sur cet appareil construit sous l’ère soviétique “a été un privilège”, ajoute-t-elle. Les yeux de Shivangi Singh pétillent à l’évocation de ce souvenir mais elle dit manquer de mots pour exprimer son ressenti ce jour-là.Après un rigoureux processus de sélection en 2020, elle a suivi une formation sur simulateur avec des instructeurs français avant de passer dans le cockpit d’un chasseur Rafale, produit par l’avionneur français Dassault Aviation. – “Vyomanaute” -Après une première commande de 36 exemplaires, l’Inde a annoncé lundi en avoir commandé 26 de plus pour sa marine de guerre, devenant ainsi le premier client de ce modèle à l’export.L’expérience aux commandes du Rafale a été “complètement différente” de celle acquise sur les vieux MiG-21 de conception soviétique car il y a “plein de choses à gérer simultanément”, tant en matière d’avionique que de puissance.”Sa réactivité est impressionnante (…) le cockpit est incroyablement confortable, on a l’impression qu’il été conçu pour nous, c’est un espace convivial”, juge Shivangi Singh.En 2023, elle a fait partie du contingent de l’armée de l’air indienne (IAF) qui a participé, en France, à Orion, un exercice militaire interarmées et international de grande ampleur organisé par l’armée française tous les trois ans. “Cela nous a permis de confronter nos expériences et d’apprendre les uns des autres”. Très loquace, la pilote se dit “fière” de son parcours. Un de ses meilleurs souvenirs ? Le jour où une écolière lui a dit qu’elle était une source d’inspiration et souhaiter, elle aussi, s’asseoir dans un cockpit.”J’ai réussi dans un domaine longtemps réservé aux hommes et si j’y suis parvenue, alors les femmes peuvent désormais travailler dans n’importe quel secteur”, veut croire la lieutenant. Visant toujours plus haut, celle qui rêvait à l’âge de 10 ans de piloter un avion de chasse est  désormais décidée à conquérir l’espace. Elle a commencé à s’entraîner pour devenir la première “vyomanaute”, ou astronaute, de son pays.

L’emploi salarié privé stable en France au premier trimestre 2025

L’emploi salarié du secteur privé en France est resté stable au premier trimestre 2025 (0,0%), gagnant 9.400 emplois, après avoir enregistré une baisse de 68.000 emplois (-0,3%) au dernier trimestre 2024, selon une première estimation publiée par l’Insee mercredi.Sur un an, l’emploi salarié privé recule de 0,3% avec 69.900 emplois détruits, mais il excède “encore largement son niveau d’avant crise sanitaire (fin 2019) de 5,5%”, avec 1,1 million d’emplois de plus, ajoute l’Institut national de la statistique.Au premier trimestre, l’emploi intérimaire a reculé moins fortement que durant les trimestres précédents, de seulement 0,3% contre 1,6% de baisse en moyenne par trimestre en 2023 et 2024. L’emploi intérimaire a ainsi perdu 44.600 postes par rapport au premier trimestre 2024 et se situe à 8,5% en-dessous de son niveau d’avant la crise sanitaire.Par secteurs d’activité, l’emploi salarié privé est stable dans l’industrie hors intérim et continue de diminuer dans la construction (-0,7%) pour le neuvième trimestre consécutif, tandis que l’emploi salarié agricole recule légèrement (-0,5%).L’emploi salarié privé se maintient au même niveau dans le secteur tertiaire marchand (commerce, transport, finance…) hors intérim et rebondit de +0,8% dans le secteur tertiaire non marchand (administration, santé, enseignement, action sociale).Cette stabilité de l’emploi survient dans un contexte de hausse du nombre d’inscrits à France Travail qui a progressé de 0,8% au premier trimestre, hors effet des nouvelles règles d’affiliation, et de 8,7% compte tenu de l’inscription obligatoire des allocataires du RSA à France et des nouvelles règles d’actualisation, selon les chiffres rapportés la semaine dernière par le ministère du Travail.

“Filles et maths”: Borne annonce l’expérimentation de classes scientifiques à horaires aménagés en 4e et 3e

La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé mercredi l’expérimentation de classes scientifiques à horaires aménagés pour des collégiens de 4e et 3e, avec 50% de filles dans chacune, nouvelle mesure d’un plan “Filles et maths”.”Je veux créer des classes aménagées maths et sciences en 4e et 3e. Ces dispositifs existent aujourd’hui pour la musique ou le théâtre et l’objectif est de développer aussi la culture scientifique et technique”, a-t-elle déclaré sur France Inter. “On va expérimenter dans cinq académies dès la rentrée et on veut généraliser, avec au moins une classe de ce type dans chaque département, à la rentrée suivante”, a-t-elle précisé.L’expérimentation sera lancée dans les académies d’Amiens, de Bordeaux, de Martinique, de Nancy-Metz et de Normandie, avec la création d’une dizaine de classes, selon un communiqué du ministère détaillant le plan global.Ces classes permettraient “d’avoir des activités supplémentaires pour découvrir les sciences, les maths autrement avec des chercheurs, des partenaires, que les chefs d’établissements et les recteurs sont en train de rechercher” et “de pouvoir sensibiliser des jeunes à la recherche, à l’expérimentation dans les sciences”, a exposé l’ancienne Première ministre, diplômée de Polytechnique.La “pédagogie de projet permettra de développer l’appétence des élèves et notamment des filles pour les sciences”, a ajouté le communiqué.”Ces classes, le cahier des charges c’est qu’elles doivent accueillir 50% de filles”, a souligné Elisabeth Borne, parlant d'”une présence équilibrée de filles et de garçons” mais sans parler de quotas.Cette initiative s’inscrit dans un plan “filles et maths” de huit mesures visant à “mobiliser la communauté éducative et les parents” pour que “les jeunes filles prennent toute leur place dans les métiers des sciences de l’ingénieur et du numérique”.Le premier “pilier” prévoit de “former et sensibiliser” aux biais de genre et aux stéréotypes dans l’apprentissage des mathématiques tous les professeurs dès la rentrée 2025, du primaire au lycée. La ministre a aussi fixé mardi un objectif de 50% de filles dans la spécialité mathématiques en terminale en 2030, contre 42% actuellement, dans un entretien aux Echos dévoilant l’essentiel de son plan.Elle a repris par ailleurs à son compte “l’objectif” d’un rapport des inspections générales préconisant au moins 20% de filles dans chaque classe préparatoire scientifique en 2026 et 30% en 2030, sans utiliser là non plus le terme de quotas.