Municipales: à Paris, Attal affiche son soutien à Bournazel

Le patron de Renaissance Gabriel Attal s’est affiché samedi avec le candidat Horizons aux municipales parisiennes, Pierre-Yves Bournazel, lors d’une déambulation de campagne dans le nord de Paris, saluant un candidat “de l’apaisement”.Quelques semaines après que son parti a décidé de soutenir ce proche d’Edouard Philippe, aux municipales, alors que certains chez Renaissance préféraient Rachida Dati, Gabriel Attal s’est échappé quelques heures de l’Assemblée, en plein débat budgétaire, pour une opération de tractage aux côtés du candidat, dans le populaire 18e arrondissement.”Je suis venu au côté de Pierre-Yves Bournazel, parce qu’il porte un projet tourné vers les Parisiens et porte des valeurs auxquelles on croit, comme l’apaisement”, justifie l’ancien Premier ministre, dans une pique à Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement et ministre de la Culture, également candidate, mais jugée plus clivante.Même si dans un récent sondage Ifop-Fiducial cette dernière est créditée de 26 à 28% d’intentions de vote, loin devant Pierre-Yves Bournazel (14 à 15%), M. Attal n’est pas inquiet pour son poulain.  “La campagne démarre, contrairement à ce que martèlent certains, moi je l’ai trouvé plutôt très haut”, assure-t-il. “On croit en lui pour Paris”. Il rappelle que le choix de soutenir M. Bournazel a été fait de manière “très majoritaire, quasi unanime” au sein des instances du parti, même si le député Sylvain Maillard a annoncé son soutien à Mme Dati.- “pas contre quelqu’un” -M. Bournazel, conseiller de Paris depuis 2008 et ancien député de l’arrondissement, s’est dit “honoré” de ce soutien, affirmant qu’une “dynamique était en train de s’installer”. Il a affirmé “vouloir mener une campagne positive, pas contre quelqu’un, mais pour”.”Dans notre projet, on va à s’occuper des Parisiens au quotidien et un peu moins des touristes”, a-t-il assuré à une habitante, défendant aussi “une vraie police municipale”. Opticien, caviste, maraicher, traiteur: les deux hommes passent d’un commerce à l’autre, M. Bournazel rappelant que son projet comporte “des mesures de soutien aux commerces de proximité”, dont une priorité aux logements parisiens pour les commerçants qui y travaillent.L’actualité nationale s’invite dans la déambulation. Une femme interpelle M. Attal sur la hausse de la CSG sur l’assurance-vie adoptée à l’Assemblée. “J’ai pas voté cette mesure et je ne pense pas qu’elle sera à la fin dans le budget”, la rassure-t-il. Avant de s’éclipser, pour retourner dans l’hémicycle ou les débats continuent.

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“C’est comme ça que je vais mourir”: le Japon terrorisé par des attaques d’ours de plus en plus nombreuses

Keiji Minatoya a cru sa dernière heure arrivée lorsqu’un ours a surgi de son garage, l’a plaqué au sol et lui a mordu le visage dans le nord du Japon, où les attaques mortelles de ces mammifères se multiplient ces derniers mois.Lui a survécu à cette attaque survenue en 2023 dans le département d’Akita (nord du Japon). Mais depuis avril dernier, 13 personnes ont été tuées par des ours dans l’archipel, un record, et les signalements de plantigrades pénétrant dans des maisons, rôdant près des écoles ou semant la panique dans des supermarchés ne cessent d’affluer.Même si les données parfois fragmentaires rendent les comparaisons difficiles, le Japon a été parmi les pays du monde les plus touchés par des attaques mortelles ces dernières années.Le gouvernement tente de faire face à cette vague d’attaques, que les scientifiques attribuent à une population d’ours en forte croissance et à une pénurie de nourriture cette année, notamment de glands, entraînant des montagnes “surpeuplées” de plantigrades affamés. La désertification humaine des campagnes accentue le phénomène.M. Minatoya, un pâtissier de 68 ans, se souvient avoir lutté pour se protéger la tête avant de réussir à se réfugier dans sa cuisine. “Je me disais: +C’est comme ça que je vais mourir+”, raconte-t-il.Le bilan de l’année fiscale en cours (débutée en avril) est déjà deux fois supérieur au précédent record, deux ans plus tôt. Les attaques d’ours bruns — pouvant peser 500 kg et courir plus vite qu’un homme — et d’ours noirs asiatiques touchent surtout le nord du pays.Parmi les récentes victimes figurent un homme de 67 ans retrouvé décapité en octobre dans le département d’Iwate, voisin d’Akita, et un autre sexagénaire probablement attaqué alors qu’il nettoyait un bain extérieur dans une station thermale isolée. Son corps a été retrouvé dans la forêt voisine.Plus de 100 personnes ont par ailleurs été blessées entre avril et septembre, selon les données officielles.- “Les ours ont gagné du terrain” -La population d’ours a rapidement augmenté, en raison de l’abondance de nourriture — glands, cerfs ou sangliers — liée au réchauffement climatique. Le nombre d’ours bruns a doublé en 30 ans, à 12.000 individus, tandis que la population d’ours noirs atteint 42.000 sur Honshu, l’île principale du Japon, selon un rapport gouvernemental.”La taille de la population dépasse la capacité des montagnes”, explique Naoki Ohnishi, chercheur à l’Institut de recherche sur la forêt. Bien que la hausse des températures ait entraîné une abondance de glands, la production fluctue beaucoup d’une année à l’autre. Elle a été relativement faible cette année… et en 2023, quand Keiji Minatoya a été attaqué.Résultat: des ours, souvent accompagnés de leurs petits, descendent chercher de la nourriture jusqu’en ville, observe Shinsuke Koike, professeur à l’Université d’agriculture et de technologie de Tokyo. Les plus jeunes, au contact de l’homme, deviennent moins craintifs et s’habituent aux fruits cultivés.Le recul de la population rurale nippone, à cause de la faible natalité et de l’exode des jeunes vers les villes, réduit aussi les activités humaines en lisière des forêts, brouillant les frontières entre habitats. Dans les petites villes d’Akita, les rues sont désertes. “En 2023, les ours ont gagné du terrain” sur les zones habitées, note M. Ohnishi. “Cette année, ils vont encore plus loin.”- “Parc safari pour ours” -La peur est palpable dans les villages, où les habitants accrochent des clochettes à leurs sacs pour effrayer les ours et discutent des attaques dans les bars. Partout, des panneaux avertissent du danger. “J’ai le sentiment que les ours descendent plus souvent” des montagnes. “On entend presque chaque jour parler d’attaques”, s’alarme Kakeru Matsuhashi, un “matagi” (chasseur traditionnel dans le nord-est du Japon) de 28 ans.Pour Naoki Ohnishi, “un abattage massif” d’ours est la seule solution efficace pour assurer la sécurité des habitants. Le gouvernement a inscrit l’ours sur la liste des espèces à réguler l’an dernier, revenant sur des décennies de protection. Mais les ressources manquent: le nombre de chasseurs a chuté de moitié depuis 1980 pour atteindre 220.000 en 2020, dont la plupart sont au moins sexagénaires.Plus de 9.000 ours ont été abattus en 2023-2024, et 4.200 individus supplémentaires entre avril et septembre. A Akita, où plus de 1.000 ours ont déjà été tués cette année, les autorités ont demandé l’aide de l’armée japonaise, déployée cette semaine pour transporter pièges à ours, chasseurs et animaux capturés. Des policiers anti-émeute peuvent par ailleurs tirer sur les ours à présent, après un assouplissement des règles sur l’usage de leurs armes.L’hiver apportera un répit: les ours vont hiberner, réduisant les incursions, mais la menace persiste. On a “l’impression de vivre dans un parc safari pour ours”, confie Hajime Nakae, professeur en médecine d’urgence à l’hôpital universitaire d’Akita, qui soigne des blessures d’ours depuis 30 ans. Selon lui, les attaques sont devenues plus violentes: avant, un ours surpris frappait puis fuyait, mais aujourd’hui, “il charge à dix mètres et saute sur vous”.Sans mesures fortes, il estime que la situation ne fera que se détériorer: “Nous assistons à une catastrophe.”

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Une tornade fait cinq morts et plus de 400 blessés dans le Sud du Brésil

Au moins cinq personnes ont été tuées et 432 blessées par une tornade qui a dévasté une localité du sud du Brésil, dans l’Etat du Parana, ont annoncé samedi les autorités locales.”La Défense civile du Parana a le regret d’annoncer que cinq décès ont été confirmés après la tornade” qui a frappé vendredi la municipalité de Rio Bonito do Iguaçu, détruite à près de 80%, a indiqué cet organisme dans un communiqué envoyé à l’AFP.Les vents violents ont renversé des voitures et entièrement détruit des maisons dans cette petite ville de 14.000 habitants située à environ 400 kilomètres de la capitale de l’Etat, Curitiba. Le phénomène météorologique a entraîné des destructions sans précédent dans la région, à quelque 300 km des célèbres chutes d’Igaçu. Les pompiers du Parana et les services de santé de plusieurs municipalités voisines ont jusqu’à présent pris en charge 432 blessés, a déclaré le gouvernement du Parana dans un communiqué. Parmi eux, neuf le sont grièvement et plusieurs ont dû subir une intervention chirurgicale.De plus, deux personnes sont portées disparues, a indiqué le gouvernement local.”C’est un scénario de guerre”, a déclaré au portail G1 le colonel Fernando Schunig, directeur de la Défense civile du Parana. “Il y a une grande possibilité qu’il y ait davantage de victimes. Malheureusement, cette tornade a frappé le périmètre urbain de la ville et, lorsque ces événements se produisent dans la partie urbaine, les dégâts sont vraiment très importants, très meurtriers”, a ajouté le colonel.Selon le Système de technologie et de surveillance environnementale du Parana, les vents ont atteint de 180 à 250 km/h. Il y a eu “des chutes d’arbres et même des (destructions de) maisons en dur”, a précisé l’organisme.Des habitants ont raconté aux médias locaux que la tornade était accompagnée d’une tempête, de vents violents et de grêle. Les pompiers poursuivent samedi les opérations de recherche et de sauvetage dans les zones touchées, principalement dans les structures les plus dévastées.- Weekend à risque -“Sous la direction du président Luiz Inacio Lula da Silva, nous travaillons sur les plans d’aide humanitaire, l’envoi d’équipements et le soutien à la reconstruction”, a annoncé sur son compte X le ministre de l’Intégration et du Développement Régional, Waldez Goes.De son côté, le gouverneur du Parana, Ratinho Junior, a précisé que “les forces de sécurité (étaient) en alerte, mobilisées et (surveillaient) les villes touchées par les violentes tempêtes”, lui aussi sur X. L’Institut National de Météorologie maintient pour le weekend une alerte de “danger de tempêtes” dans tout le Parana, ainsi que dans les autres Etats méridionaux de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, proches de l’Argentine et de l’Uruguay.Depuis le début du mois de novembre, plusieurs villes du Parana font face à de fortes pluies, des orages, des vents violents et de la grêle.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève

Des bijoux estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros et une broche de Napoléon Bonaparte saisie à Waterloo vont être proposés aux enchères la semaine prochaine à l’occasion de la semaine du luxe à Genève.Une vente à suivre chez Sotheby’s, le 12 novembre, concernera une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l’armée prussienne dans la plaine de Waterloo.Le bijou, estimé entre 130.000 et 220.000 euros, faisait partie des effets personnels que l’empereur avait dû abandonner dans sa fuite face aux soldats britanniques et prussiens à l’issue de la célèbre bataille. La broche circulaire, d’environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d’une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques. Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, “probablement pour orner son bicorne lors d’occasions spéciales”, précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d’autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo.  – Un diamant bleu à 20 millions -Une autre vente très attendue concernera le “Mellon blue”, un diamant bleu vif de 9,51 carats, “d’une pureté exceptionnelle” monté sur une bague, annonce la maison Christie’s, estimant sa valeur à entre 20 et 30 millions de dollars.Cette pierre, alors montée en pendentif, a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de Bunny Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d’art américaine, notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.”Ce magnifique diamant bleu vif (…) compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères”, s’enthousiame Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie’s. “Je pense qu’elle pourrait bien pulvériser le record mondial du prix au carat pour un diamant bleu vendu aux enchères”, a estimé de son côté Tobias Kormind, directeur de “77 Diamonds”, plus grand joaillier en ligne de diamants d’Europe. Ce record, a-t-il précisé, est actuellement détenu par le Blue Moon of Josephine, vendu pour plus de 48 millions de dollars en 2015, soit 4,1 millions de dollars par carat.Chez Sotheby’s, la pièce maîtresse des ventes de la semaine prochaine sera “The Glowing Rose” ou “Rose éclatante”, un diamant rose vif de 10,08 carats aux coins arrondis et facettes larges.Nommé ainsi en raison de sa couleur rose lumineuse et pure, une caractéristique “extrêmement rare, car la plupart des diamants roses présentent des nuances secondaires”, selon Sotheby’s. Ce diamant estimé à environ 20 millions de dollars sera vendu le 12 novembre.La semaine sera aussi marquée par des ventes traditionnelles de montres prestigieuses, comme la Rolex Oyster, une des premières montres-bracelet étanches que portait la nageuse d’endurance Mercedes Gleitze (1900-1981), première Britannique à traverser la Manche à la nage.Elle sera vendue le 9 novembre, chez Sotheby’s, pour un prix estimé à plus de 1,1 million d’euros.

Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre

Moins d’une semaine avant la commémoration des attentats du 13 novembre, la justice enquête sur des soupçons de projet terroriste liés à Salah Abdeslam, avec désormais trois personnes en garde à vue, dont la compagne du dernier membre vivant des commandos de Paris et Saint-Denis.Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation à ces attentats, avait été placé mardi en garde à vue, avant qu’elle ne soit levée le jour-même, dans une enquête ouverte en janvier 2025 portant sur la détention illicite d’un objet en détention, une clé USB.Samedi, le Pnat a annoncé que l’enquête avait été “étendue” à l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime contre les personnes.Après sa garde à vue de mardi, Salah Abdeslam a de nouveau été retenu puis relâché vendredi, d’après le ministère public. Le visent des soupçons de recel d’objets illicites à détenu.Me Olivia Ronen, l’une de ses avocats, a décliné tout commentaire, invoquant le secret de l’enquête.Le parquet a précisé qu'”une deuxième personne avait été placée en garde à vue mardi. Sa garde à vue est toujours en cours et a été prolongée au-delà des 96 heures initiales, d’une nouvelle durée de 24h”.- Garde à vue exceptionnelle -La justice a utilisé un article du code de procédure pénale prévoyant une prolongation exceptionnelle de garde à vue au-delà des 96 heures, en cas de “risque sérieux de l’imminence d’une action terroriste en France ou à l’étranger” ou si “les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement”.Cette mesure, qui se fait sur autorisation d’un juge des libertés et de la détention, est très rarement utilisée par la justice antiterroriste.RTL a indiqué jeudi que cette personne est la compagne de Salah Abdeslam, présentée par Le Parisien comme Maëva B., âgée de 27 ans, qui aurait entretenu une relation épistolaire de longue date avec le détenu avant d’être autorisée à le rencontrer.Selon le Pnat, elle est en garde à vue pour recel d’objets illicites à détenu et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.”Deux autres personnes” ont été placées en garde à vue vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Leurs gardes à vue sont en cours”, a encore précisé le parquet.- “Dysfonctionnements” -Le Pnat a confié l’enquête à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Une source syndicale pénitentiaire avait indiqué jeudi à l’AFP “qu’il a été retrouvé des connexions de clé USB” sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, qu’il a légalement eu le droit de s’acheter pour “suivre des cours”, mais avec un “usage très limité”.Cette clé USB, qui selon Le Parisien aurait permis de transférer de la propagande jihadiste sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, “a été cherchée mais n’a pas été retrouvée”, selon la source syndicale.Toujours selon cette source, son régime de détention DPS, pour “détenu particulièrement signalé”, fait qu’il est soumis à des “changements de cellules réguliers” à l’occasion desquels des contrôles systématiques sont opérés sur ses affaires. Dans un message sur X samedi, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a assuré que “malgré les très nombreuses attaques dont (il a) fait l’objet (…), le drame d’Incarville (ndlr: la mort de deux agents pénitentiaires en mai 2024 lors de l’évasion de Mohamed Amra) comme la nouvelle affaire Salah Abdeslam démontrent que cette politique de fermeté est la bonne”.”Sous mon autorité, l’administration pénitentiaire a signalé les abus de nombreux détenus dont, dès le début du mois de janvier, l’utilisation d’une clé USB par Salah Abdeslam. Une enquête a été ouverte par le Parquet antiterroriste quelques jours après”, a encore dit le ministre.La France va commémorer le 13 novembre, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les dix ans des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés.Dans un entretien à l’AFP diffusé samedi, le procureur national antiterroriste Olivier Christen affirme que la menace jihadiste est “la plus importante à la fois dans son volume et dans le niveau de préparation des passages à l’acte” et “s’accroît” depuis trois ans.

Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre

Moins d’une semaine avant la commémoration des attentats du 13 novembre, la justice enquête sur des soupçons de projet terroriste liés à Salah Abdeslam, avec désormais trois personnes en garde à vue, dont la compagne du dernier membre vivant des commandos de Paris et Saint-Denis.Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation à ces attentats, avait été placé mardi en garde à vue, avant qu’elle ne soit levée le jour-même, dans une enquête ouverte en janvier 2025 portant sur la détention illicite d’un objet en détention, une clé USB.Samedi, le Pnat a annoncé que l’enquête avait été “étendue” à l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime contre les personnes.Après sa garde à vue de mardi, Salah Abdeslam a de nouveau été retenu puis relâché vendredi, d’après le ministère public. Le visent des soupçons de recel d’objets illicites à détenu.Me Olivia Ronen, l’une de ses avocats, a décliné tout commentaire, invoquant le secret de l’enquête.Le parquet a précisé qu'”une deuxième personne avait été placée en garde à vue mardi. Sa garde à vue est toujours en cours et a été prolongée au-delà des 96 heures initiales, d’une nouvelle durée de 24h”.- Garde à vue exceptionnelle -La justice a utilisé un article du code de procédure pénale prévoyant une prolongation exceptionnelle de garde à vue au-delà des 96 heures, en cas de “risque sérieux de l’imminence d’une action terroriste en France ou à l’étranger” ou si “les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement”.Cette mesure, qui se fait sur autorisation d’un juge des libertés et de la détention, est très rarement utilisée par la justice antiterroriste.RTL a indiqué jeudi que cette personne est la compagne de Salah Abdeslam, présentée par Le Parisien comme Maëva B., âgée de 27 ans, qui aurait entretenu une relation épistolaire de longue date avec le détenu avant d’être autorisée à le rencontrer.Selon le Pnat, elle est en garde à vue pour recel d’objets illicites à détenu et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.”Deux autres personnes” ont été placées en garde à vue vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Leurs gardes à vue sont en cours”, a encore précisé le parquet.- “Dysfonctionnements” -Le Pnat a confié l’enquête à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Une source syndicale pénitentiaire avait indiqué jeudi à l’AFP “qu’il a été retrouvé des connexions de clé USB” sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, qu’il a légalement eu le droit de s’acheter pour “suivre des cours”, mais avec un “usage très limité”.Cette clé USB, qui selon Le Parisien aurait permis de transférer de la propagande jihadiste sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, “a été cherchée mais n’a pas été retrouvée”, selon la source syndicale.Toujours selon cette source, son régime de détention DPS, pour “détenu particulièrement signalé”, fait qu’il est soumis à des “changements de cellules réguliers” à l’occasion desquels des contrôles systématiques sont opérés sur ses affaires. Dans un message sur X samedi, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a assuré que “malgré les très nombreuses attaques dont (il a) fait l’objet (…), le drame d’Incarville (ndlr: la mort de deux agents pénitentiaires en mai 2024 lors de l’évasion de Mohamed Amra) comme la nouvelle affaire Salah Abdeslam démontrent que cette politique de fermeté est la bonne”.”Sous mon autorité, l’administration pénitentiaire a signalé les abus de nombreux détenus dont, dès le début du mois de janvier, l’utilisation d’une clé USB par Salah Abdeslam. Une enquête a été ouverte par le Parquet antiterroriste quelques jours après”, a encore dit le ministre.La France va commémorer le 13 novembre, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les dix ans des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés.Dans un entretien à l’AFP diffusé samedi, le procureur national antiterroriste Olivier Christen affirme que la menace jihadiste est “la plus importante à la fois dans son volume et dans le niveau de préparation des passages à l’acte” et “s’accroît” depuis trois ans.

13-Novembre: les Parisiens invités à un “geste commémoratif” place de la République

Déposer une bougie, une fleur ou un mot place de la République: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, la mairie de la capitale invite la population à faire, dès ce samedi, “un geste commémoratif” sur ce “lieu symbole des recueillements en 2015”.Quelques bougies et fleurs avaient été déposées sous la statue de Marianne, au centre de la place samedi en fin de matinée. A côté, l’exposition “13 novembre 2015, Paris se souvient”, présente des photos illustrant les hommages spontanés qui s’étaient multipliés juste après les attentats. Un hommage a déjà été rendu vendredi soir, selon Arthur Dénouveaux, président de l’association de victimes Life for Paris, par des supporters du Paris-Saint-Germain. Des membres du collectif Ultras Paris ont notamment déployé, place de la République et devant le Bataclan, une banderole Fluctuat Nec Mergitur (“Il est battu par les flots mais ne sombre pas”), la devise de la capitale.”La Ville de Paris organise plusieurs temps d’hommages et de commémorations dès le 8 novembre, date à laquelle les Parisiennes et Parisiens sont invités à faire un geste commémoratif en déposant une bougie, une fleur ou un mot Place de la République”, a écrit la mairie cette semaine dans un communiqué.Le 13 novembre 2015, une vague coordonnée d’attentats menée par des commandos du groupe Etat islamique avaient visé le Stade de France, à Saint-Denis, des terrasses de café et la salle de spectacle du Bataclan à Paris, tuant 130 personnes et en blessant des centaines d’autres.  La place de la République avait été transformée en mémorial improvisé par les habitants de la capitale, traumatisés par ces attaques, y déposant bougies, bouquets de fleurs ou mots en hommage aux victimes.Plusieurs évènements sont organisés cette année, une décennie après ces attentats, comme la création d’une fresque murale dans le 11e arrondissement, dès le 12 novembre.Dimanche, deux courses sont organisés par l’Association française des Victimes du Terrorismme (AfVT), un évènement baptisé “13-Unis”: “La course de la Liberté” s’élancera du Stade de France et “la marche de l’Egalité” de la Place de la République, avec une arrivée à l’Hôtel de Ville.  Jeudi 13 novembre, Emmanuel Macron commémorera les dix ans des attaques en se recueillant sur chacun des lieux visés. Cette journée d’hommages s’achèvera par l’inauguration du jardin du souvenir du 13-Novembre – déjà ouvert au public – sur la place Saint-Gervais, en face de l’Hôtel de Ville de Paris, où le président de la République devrait prononcer un discours.”Le 13 novembre, les Parisiennes et Parisiens pourront également se rassembler Place de la République pour suivre les commémorations, retransmises en direct sur France Télévisions et TF1″, précise le communiqué de la mairie de Paris. 

Israel names latest hostage body, as families await five more

Israel identified on Saturday the latest hostage remains sent back from Gaza by Palestinian militants, leaving only five more bodies to be returned under the US-brokered truce that halted the two-year war.  The Israeli military identified the body handed over on Friday as that of volunteer ambulance driver Lior Rudaeff, who was killed in the October 7, 2023 Hamas attack that triggered the Gaza war.The Israeli-Argentinian was 61 at the time of the bloody cross-border assault and one of five armed civilians killed while trying to defend his community, the Nir Yitzhak kibbutz. His death was confirmed by Israeli authorities in May 2024 and his name was put on the list of 20 living and 28 dead former hostages that Hamas agreed to return under the terms of the October ceasefire.Five more bodies remain to be returned: four seized in the October 7 attack — three Israelis and one Thai — as well as the remains of a soldier who died in combat in 2014 during a previous Gaza conflict.The Hostages and Missing Families Forum, a campaign group representing the Israeli families caught up in the crisis, welcomed Rudaeff’s homecoming.”Lior’s return provides some measure of comfort to a family that has lived with agonising uncertainty and doubt for over two years,” it said. “We will not rest until the last hostage is brought home.”The first phase of the Gaza ceasefire deal brokered last month by US President Donald Trump paved the way for a hostage and prisoner exchange.- Bombed out rubble -Hamas quickly returned 20 surviving hostages and Israel released hundreds of Palestinian detainees.Under the stark mathematics of the ceasefire plan, for every Israeli hostage returned the bodies of 15 slain Palestinians will be handed back.Accordingly, on Saturday the Nasser Medical Centre in Khan Yunis announced the “arrival of the bodies of 15 martyrs from the Gaza strip which had been held” by Israel — bringing the number returned to 300.The Palestinian bodies were returned to the hospital by the Red Cross, as in previous transfers. The Palestinian remains have been returned unidentified and many have been consigned to mass graves. Israel has accused Hamas of dragging its feet in returning the bodies of deceased hostages, while the Palestinian group says the process is slow because many are buried beneath Gaza’s bombed-out rubble.The office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu once again demanded Hamas “uphold its commitments” and return the last five bodies.”We will not compromise on this and will spare no effort until we return all of the deceased hostages, every last one of them,” it said.- Mostly civilians -Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures. The Israeli military’s retaliatory campaign has since killed 69,169 Palestinians, again mostly civilians, according to Gaza’s health ministry, which operates under Hamas authority.  The ministry, whose figures are considered reliable by the UN, does not specify the number of fighters killed within this total.According to the Israeli army, 479 soldiers have been killed in the campaign on Gaza since the start of the ground offensive at the end of October 2023.

Philippines: secours suspendus à l’approche d’un autre typhon après Kalmaegi

Les opérations de secours ont été suspendues à Cebu, province philippine la plus meurtrie par le typhon Kalmaegi, en raison d’une autre redoutable tempête à l’approche, ont annoncé samedi les autorités.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré samedi à l’AFP Myrra Daven, …

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