A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendie fixé, mais pas encore maîtrisé, alors que la canicule s’annonce

Dans un paysage couleur cendre, les pompiers, qui ont fixé l’incendie géant de l’Aude, poursuivent leurs opérations de noyage des foyers et des 90 km de lisières, pour éviter des reprises du feu, alors qu’un épisode de canicule s’annonce ce weekend.Sur une lisière sécurisée, à proximité du point de départ du feu, des pompiers s’évertuent à refroidir les dernières cendres, a constaté une journaliste de l’AFP.”On est dans une phase de surveillance pour vérifier qu’il n’y ait pas des réactivations du feu, des points chauds qui apparaissent. La météo nous aide parce qu’on a un couvert nuageux et une humidité qui est bien remontée mais il faut se méfier parce que le soleil va réapparaître (…) Ce sera une surveillance constante”, a déclaré sur place le lieutenant-colonel Vincent Fabre, en charge des opérations à l’avant du feu.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations.Un hélicoptère bombardier d’eau a été utilisé vendredi. Mais les avions, “ils ne sont pas adaptés à la phase actuelle”, ont précisé dans l’après-midi les pompiers à l’AFP”Les avions sont adaptés à une phase de lutte active quand il y a les flammes. Là, on n’est pas du tout dans cette configuration” depuis que le feu a été fixé jeudi soir, ont-ils encore dit.Et la météo devrait être moins favorable. “L’Aude sera placée en vigilance orange à la canicule” à partir de samedi, note la préfecture dans un communiqué.Selon Météo-France, le vent devrait s’intensifier aussi.”Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.- “Vigilance absolue”-L’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.  Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et 23 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 18 sapeurs-pompiers, dont un grave, selon la préfecture.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route de la commune de Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Les gendarmes font du porte à porte à Ribaute et dans les communes proches pour rassembler davantage d’éléments pour l’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.- Les habitants peuvent rentrer -Trois jours après leur évacuation, les habitants des villages sinistrés “peuvent réintégrer leur domicile”, a annoncé la préfecture de l’Aude. L’électricité a été rétablie dans pratiquement toutes les communes, sauf dans celle de Fontjoncouse, où une centaine de foyers restent privés d’électricité.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un millier de pompiers restaient engagés vendredi, contre près de 2.000 la veille.Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les événements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.Il a provoqué une dégradation de la qualité de l’air, “un épisode de pollution aux particules en suspension PM 10”, c’est-à-dire des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, des poussières inhalables, annonce Atmo Occitanie.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.Le Secours populaire a lancé un appel aux dons, “pour celles et ceux qui ont tout perdu, l’urgence est réelle : vêtements, kits d’hygiène, matelas, mobilier de première nécessité, hébergement temporaire…”

Incendie fixé, mais pas encore maîtrisé, alors que la canicule s’annonce

Dans un paysage couleur cendre, les pompiers, qui ont fixé l’incendie géant de l’Aude, poursuivent leurs opérations de noyage des foyers et des 90 km de lisières, pour éviter des reprises du feu, alors qu’un épisode de canicule s’annonce ce weekend.Sur une lisière sécurisée, à proximité du point de départ du feu, des pompiers s’évertuent à refroidir les dernières cendres, a constaté une journaliste de l’AFP.”On est dans une phase de surveillance pour vérifier qu’il n’y ait pas des réactivations du feu, des points chauds qui apparaissent. La météo nous aide parce qu’on a un couvert nuageux et une humidité qui est bien remontée mais il faut se méfier parce que le soleil va réapparaître (…) Ce sera une surveillance constante”, a déclaré sur place le lieutenant-colonel Vincent Fabre, en charge des opérations à l’avant du feu.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations.Un hélicoptère bombardier d’eau a été utilisé vendredi. Mais les avions, “ils ne sont pas adaptés à la phase actuelle”, ont précisé dans l’après-midi les pompiers à l’AFP”Les avions sont adaptés à une phase de lutte active quand il y a les flammes. Là, on n’est pas du tout dans cette configuration” depuis que le feu a été fixé jeudi soir, ont-ils encore dit.Et la météo devrait être moins favorable. “L’Aude sera placée en vigilance orange à la canicule” à partir de samedi, note la préfecture dans un communiqué.Selon Météo-France, le vent devrait s’intensifier aussi.”Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.- “Vigilance absolue”-L’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.  Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et 23 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 18 sapeurs-pompiers, dont un grave, selon la préfecture.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route de la commune de Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Les gendarmes font du porte à porte à Ribaute et dans les communes proches pour rassembler davantage d’éléments pour l’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.- Les habitants peuvent rentrer -Trois jours après leur évacuation, les habitants des villages sinistrés “peuvent réintégrer leur domicile”, a annoncé la préfecture de l’Aude. L’électricité a été rétablie dans pratiquement toutes les communes, sauf dans celle de Fontjoncouse, où une centaine de foyers restent privés d’électricité.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un millier de pompiers restaient engagés vendredi, contre près de 2.000 la veille.Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les événements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.Il a provoqué une dégradation de la qualité de l’air, “un épisode de pollution aux particules en suspension PM 10”, c’est-à-dire des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, des poussières inhalables, annonce Atmo Occitanie.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.Le Secours populaire a lancé un appel aux dons, “pour celles et ceux qui ont tout perdu, l’urgence est réelle : vêtements, kits d’hygiène, matelas, mobilier de première nécessité, hébergement temporaire…”

Merz sanctionne pour la première fois Israël, après l’annonce du plan pour Gaza

Berlin a amorcé vendredi un changement de cap majeur vis-à-vis d’Israël dont il était jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, en suspendant les exportations d’armes que ce pays pourrait utiliser à Gaza.Cette première sanction du gouvernement de Friedrich Merz envers Israël intervient après l’annonce de Benjamin Netanyahu de son intention de prendre le contrôle de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une crise humanitaire. Le chef de gouvernement israélien a exprimé par téléphone “sa déception” au sujet de ces sanctions. “Au lieu de soutenir la juste guerre d’Israël contre le Hamas, qui a mené l’attaque la plus horrible contre le peuple juif depuis l’Holocauste, l’Allemagne récompense le terrorisme du Hamas”, affirme-t-il dans un communiqué.Lors de cet échange, M. Netanyahu dit avoir expliqué à M. Merz “que l’objectif d’Israël n’est pas de prendre le contrôle de Gaza, mais de libérer Gaza du Hamas et de permettre l’établissement d’un gouvernement pacifique là-bas”.Mais pour le chancelier allemand, il devient “de plus en plus difficile de comprendre” en quoi le plan militaire israélien permettrait d’atteindre ses objectifs dans le petit territoire palestinien.”Dans ces circonstances, le gouvernement allemand n’autorise pas, jusqu’à nouvel ordre, les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza”, a ajouté M. Merz.Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas en octobre 2023, jusqu’au mois de mai de cette année, Berlin a autorisé l’exportation d’au moins 485 millions d’euros d’armement vers Israël.Ces livraisons comprenaient des armes à feu, des munitions, des pièces d’armes, des équipements spéciaux pour l’armée et la marine, des équipements électroniques et des véhicules blindés spéciaux, selon une réponse récente du gouvernement allemand à une demande parlementaire.– “Souffrance” –Dans le communiqué de vendredi, le chancelier Merz a insisté sur la “profonde inquiétude” du gouvernement allemand face à “la souffrance continue de la population civile dans la bande de Gaza”.”Avec l’offensive prévue, le gouvernement israélien porte une responsabilité encore plus grande” en ce qui concerne l’aide aux civils palestiniens, a-t-il continué, réitérant son appel en faveur d’un accès complet pour l’ONU et les ONG.Le chancelier a également exhorté le gouvernement israélien “de ne pas prendre de nouvelles mesures en vue d’annexer la Cisjordanie”.En raison de sa responsabilité historique vis-à-vis de l’extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne était jusqu’ici avec les Etats-Unis l’un des plus grands soutiens d’Israël.Berlin estime que la sécurité et l’existence d’Israël sont “raison d’État pour l’Allemagne”, une formule d’abord utilisée par l’ancienne chancelière Angela Merkel en 2008.Ainsi, contrairement à la France, au Royaume-Uni et au Canada, elle n’a pas promis de reconnaître un Etat palestinien en septembre à l’ONU.Lors d’une visite en Israël la semaine dernière, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a réaffirmé la position de longue date de Berlin, selon laquelle la reconnaissance ne pourrait intervenir qu’après un processus de négociation entre Israël et les Palestiniens. Il a toutefois ajouté que ce processus “devait commencer rapidement”. Berlin s’est également opposé à la suspension ou à la résiliation de l’accord d’association UE-Israël, qui faisait l’objet d’un réexamen par les 27.– Dissensions –Mais devant les souffrances accrues des Palestiniens à Gaza, où une évaluation soutenue par les Nations unies a mis en garde contre la famine, la pression sur le gouvernement de Friedrich Merz s’est accrue au sein de la société allemande.Selon un sondage publié jeudi par la chaîne publique ARD, 66% des Allemands attendent de leur gouvernement qu’il exerce une influence plus grande sur Benjamin Netanyahu, afin de changer la politique israélienne vis-à-vis de Gaza.Récemment, la presse allemande s’est également fait l’écho de dissensions au sein de la coalition du conservateur Friedrich Merz, certains ministres sociaux-démocrates prônant une attitude plus dure vis-à-vis du gouvernement israélien.Vendredi, le vice-chancelier, le social-démocrate Lars Klingbeil, également ministre des Finances, a salué cette “décision juste”, jugeant “insupportable” la souffrance à Gaza. En revanche, la CSU, parti frère bavarois de la CDU de Merz, a été irrité et “surpris” par ce choix “auquel il n’a pas pris part”, selon le quotidien Bild.Le conseil central des Juifs d’Allemagne a fustigé la suspension des exportations d’armes, soulignant qu’Israël était “quotidiennement attaqué par des ennemis au Proche Orient”. 

Merz sanctionne pour la première fois Israël, après l’annonce du plan pour Gaza

Berlin a amorcé vendredi un changement de cap majeur vis-à-vis d’Israël dont il était jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, en suspendant les exportations d’armes que ce pays pourrait utiliser à Gaza.Cette première sanction du gouvernement de Friedrich Merz envers Israël intervient après l’annonce de Benjamin Netanyahu de son intention de prendre le contrôle de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une crise humanitaire. Le chef de gouvernement israélien a exprimé par téléphone “sa déception” au sujet de ces sanctions. “Au lieu de soutenir la juste guerre d’Israël contre le Hamas, qui a mené l’attaque la plus horrible contre le peuple juif depuis l’Holocauste, l’Allemagne récompense le terrorisme du Hamas”, affirme-t-il dans un communiqué.Lors de cet échange, M. Netanyahu dit avoir expliqué à M. Merz “que l’objectif d’Israël n’est pas de prendre le contrôle de Gaza, mais de libérer Gaza du Hamas et de permettre l’établissement d’un gouvernement pacifique là-bas”.Mais pour le chancelier allemand, il devient “de plus en plus difficile de comprendre” en quoi le plan militaire israélien permettrait d’atteindre ses objectifs dans le petit territoire palestinien.”Dans ces circonstances, le gouvernement allemand n’autorise pas, jusqu’à nouvel ordre, les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza”, a ajouté M. Merz.Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas en octobre 2023, jusqu’au mois de mai de cette année, Berlin a autorisé l’exportation d’au moins 485 millions d’euros d’armement vers Israël.Ces livraisons comprenaient des armes à feu, des munitions, des pièces d’armes, des équipements spéciaux pour l’armée et la marine, des équipements électroniques et des véhicules blindés spéciaux, selon une réponse récente du gouvernement allemand à une demande parlementaire.– “Souffrance” –Dans le communiqué de vendredi, le chancelier Merz a insisté sur la “profonde inquiétude” du gouvernement allemand face à “la souffrance continue de la population civile dans la bande de Gaza”.”Avec l’offensive prévue, le gouvernement israélien porte une responsabilité encore plus grande” en ce qui concerne l’aide aux civils palestiniens, a-t-il continué, réitérant son appel en faveur d’un accès complet pour l’ONU et les ONG.Le chancelier a également exhorté le gouvernement israélien “de ne pas prendre de nouvelles mesures en vue d’annexer la Cisjordanie”.En raison de sa responsabilité historique vis-à-vis de l’extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne était jusqu’ici avec les Etats-Unis l’un des plus grands soutiens d’Israël.Berlin estime que la sécurité et l’existence d’Israël sont “raison d’État pour l’Allemagne”, une formule d’abord utilisée par l’ancienne chancelière Angela Merkel en 2008.Ainsi, contrairement à la France, au Royaume-Uni et au Canada, elle n’a pas promis de reconnaître un Etat palestinien en septembre à l’ONU.Lors d’une visite en Israël la semaine dernière, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a réaffirmé la position de longue date de Berlin, selon laquelle la reconnaissance ne pourrait intervenir qu’après un processus de négociation entre Israël et les Palestiniens. Il a toutefois ajouté que ce processus “devait commencer rapidement”. Berlin s’est également opposé à la suspension ou à la résiliation de l’accord d’association UE-Israël, qui faisait l’objet d’un réexamen par les 27.– Dissensions –Mais devant les souffrances accrues des Palestiniens à Gaza, où une évaluation soutenue par les Nations unies a mis en garde contre la famine, la pression sur le gouvernement de Friedrich Merz s’est accrue au sein de la société allemande.Selon un sondage publié jeudi par la chaîne publique ARD, 66% des Allemands attendent de leur gouvernement qu’il exerce une influence plus grande sur Benjamin Netanyahu, afin de changer la politique israélienne vis-à-vis de Gaza.Récemment, la presse allemande s’est également fait l’écho de dissensions au sein de la coalition du conservateur Friedrich Merz, certains ministres sociaux-démocrates prônant une attitude plus dure vis-à-vis du gouvernement israélien.Vendredi, le vice-chancelier, le social-démocrate Lars Klingbeil, également ministre des Finances, a salué cette “décision juste”, jugeant “insupportable” la souffrance à Gaza. En revanche, la CSU, parti frère bavarois de la CDU de Merz, a été irrité et “surpris” par ce choix “auquel il n’a pas pris part”, selon le quotidien Bild.Le conseil central des Juifs d’Allemagne a fustigé la suspension des exportations d’armes, soulignant qu’Israël était “quotidiennement attaqué par des ennemis au Proche Orient”. 

Germany suspends arms exports to Israel for use in Gaza

Germany will halt the export of military equipment to Israel that could be used in the Gaza Strip, Chancellor Friedrich Merz said Friday, sparking an angry response from Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu.Berlin’s move, in response reaction to an Israeli plan to take control of Gaza City, marks a drastic change of course for Germany, long one of Israel’s staunchest international allies.Merz expressed “deep concern” at the suffering of Gaza’s civilians.It was “increasingly unclear”, he said, how the latest Israeli military plan would help achieve the aims of disarming Hamas and freeing the remaining Israeli hostages.”Under these circumstances, the German government will not authorise any exports of military equipment that could be used in the Gaza Strip until further notice,” he said in a statement.Netanyahu spoke to Merz later Friday to express his “disappointment”, said a statement from the prime minister’s office.”Instead of supporting Israel’s just war against Hamas, which carried out the most horrific attack against the Jewish people since the Holocaust, Germany is rewarding Hamas terrorism by embargoing arms to Israel,” it said.- Disarming Hamas ‘imperative’ -Germany’s Central Council of Jews also called Merz’s decision “disappointing”, saying the government should “correct course” and increase pressure on Hamas instead.Israel has until recently enjoyed broad support across the political spectrum in Germany, a country still seeking to atone for the World War II murder of more than six million Jews.Between the Hamas attack of October 7, 2023 that started the Gaza war and May this year, Germany approved defence exports worth 485 million euros ($565 million) to Israel.The deliveries included firearms, ammunition, weapons parts, electronic equipment and armoured vehicles, the government said in June.Merz reiterated that “Israel has the right to defend itself against Hamas’ terror” and that “the release of the hostages and negotiations on a ceasefire are our top priorities”.”The disarmament of Hamas is imperative. Hamas must not play a role in Gaza in future,” he said.But “the new military push agreed by the Israeli security cabinet makes it increasingly unclear how these goals are to be achieved”, he added.- Gaza suffering ‘unbearable’ -Merz’s decision is a dramatic step for Germany, where the chancellor’s tone towards Israel had been sharpening in recent months as the dire humanitarian situation in Gaza deteriorated.Vice Chancellor Lars Klingbeil of the Social Democrats welcomed the “just decision”, saying “the humanitarian suffering in Gaza is unbearable”.A poll published this week by public broadcaster ARD found that 66 percent of Germans expected the government to exert greater influence over Israel to change its actions in Gaza.However, while often voicing concern, Germany had so far avoided major concrete steps. It refrained from following France, Britain and Canada, which have announced plans to recognise a Palestinian state in September, arguing recognition must come at the end of Israeli-Palestinian negotiations.Berlin has also opposed the suspension of the EU-Israel Association Agreement, which had been under review by the bloc.Global alarm has been growing over the suffering in Gaza, where a UN-backed assessment has warned that famine is unfolding.German air force planes have joined others with humanitarian aid airdrops over the war-battered coastal territory.Merz said that “with the planned offensive, the Israeli government bears even greater responsibility” for providing aid to Gaza and again urged “comprehensive access” for UN agencies and aid groups.He also said his government had urged Israel “to refrain from taking any further steps toward an annexation of the West Bank”.Last month, 71 members of Israel’s 120-seat parliament, including members of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s right-wing coalition, passed a motion calling on the government to annex the occupied West Bank.The German-Israeli Society, which promotes closer ties between the two countries, condemned Merz’s move and pointed to a $3.5-billion deal under which Germany had agreed to buy Israel’s Arrow-3 anti-ballistic missile shield.The group said that “if Israel were to retaliate in arms deliveries to Germany, the future of German aerial defence looks bleak”.

Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens ont perdu la vie vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, dans l’est de la Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic des ferries au pic de la saison touristique, tandis que des feux de forêt ont fait un mort.Les corps de deux personnes ont été retrouvés dans la matinée au large de la plage de Sarakiniko, sur l’île de Milos, dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisiéristes. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver”, a déclaré à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Selon la télévision publique Ert, il s’agit de sexagénaires : la femme est tombée dans l’eau pendant qu’elle marchait sur des rochers près de la plage avant d’être emportée par les vagues. L’homme est mort en tentant de la sauver.- Fortes rafales -Des rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée, et des températures qui ont atteint 35°C dans certaines régions, sont en outre à l’origine de nombreux incendies à travers le territoire grec dont l’un très violent à Keratea, une commune à 43 km au sud-est d’Athènes, selon les autorités.”Malheureusement, une personne âgée a été retrouvée morte” dans sa maison détruite par le feu à Keratea, a annoncé vendredi soir Vassilis Vathrakoyannis, le porte-parole des pompiers, au cours d’un point de presse diffusé en direct par l’Ert.Le ministère grec de la Protection civile a placé certaines régions, surtout l’Attique – où est située Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète (sud) “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Au moins trois maisons ont brûlé, selon l’Ert, à Keratea que la population avait été appelée à évacuer par le ministère de la Protection civile.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre les flammes à Keratea, tandis qu’un épais nuage de fumée couvrait la région.Le front du feu à Keratea “fait sept kilomètres”, a déclaré son maire Dimitris Loukas à l’ERT, ajoutant que le vent compliquait les tentatives des bombardiers d’eau d’éteindre le feu.Cet incendie s’est propagé dans la soirée à la commune proche de Palea Fokaia, selon les pompiers.D’autres feux se sont déclarés à travers la Grèce, à Aspropyrgos, une zone industrielle à 50 km de la capitale, ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie en mer Ionienne (ouest).Dans l’est, en raison de forts vents en mer Egée, le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles des Cyclades ou du Dodécanèse ont été contraints de rester à quai au Pirée, le grand port près d’Athènes. En fin de matinée, au moins trois ferries sont finalement partis pour Paros et Santorin, dans les Cyclades, ainsi que pour la Crète, selon la police portuaire.- “Manque d’informations” -Dans l’attente d’un bateau pour Paros et Naxos, dans le même archipel, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et passaient des appels désespérés au téléphone dans le but de réorganiser leur périple en pleine saison estivale.Sergi Gros, un fonctionnaire espagnol de 51 ans, a raconté à l’AFP qu’il s’efforçait de trouver un hébergement de dernière minute dans la capitale grecque pour deux nuits, ayant déjà perdu sa réservation sur l’île d’Astypaléa. “Nous sommes arrivés tôt le matin au Pirée où on a été informé que le ferry était annulé”, a-t-il dit, déplorant “un manque total d’informations”.Très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves feux de forêt. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans ce pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares et un dans l’ouest de Péloponnèse en juillet sur plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée, avec des températures ayant dépassé les 45°C, un feu près d’Athènes avait entraîné des évacuations et endommagé des habitations. 

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Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens ont perdu la vie vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, dans l’est de la Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic des ferries au pic de la saison touristique, tandis que des feux de forêt ont fait un mort.Les corps de deux personnes ont été retrouvés dans la matinée au large de la plage de Sarakiniko, sur l’île de Milos, dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisiéristes. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver”, a déclaré à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Selon la télévision publique Ert, il s’agit de sexagénaires : la femme est tombée dans l’eau pendant qu’elle marchait sur des rochers près de la plage avant d’être emportée par les vagues. L’homme est mort en tentant de la sauver.- Fortes rafales -Des rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée, et des températures qui ont atteint 35°C dans certaines régions, sont en outre à l’origine de nombreux incendies à travers le territoire grec dont l’un très violent à Keratea, une commune à 43 km au sud-est d’Athènes, selon les autorités.”Malheureusement, une personne âgée a été retrouvée morte” dans sa maison détruite par le feu à Keratea, a annoncé vendredi soir Vassilis Vathrakoyannis, le porte-parole des pompiers, au cours d’un point de presse diffusé en direct par l’Ert.Le ministère grec de la Protection civile a placé certaines régions, surtout l’Attique – où est située Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète (sud) “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Au moins trois maisons ont brûlé, selon l’Ert, à Keratea que la population avait été appelée à évacuer par le ministère de la Protection civile.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre les flammes à Keratea, tandis qu’un épais nuage de fumée couvrait la région.Le front du feu à Keratea “fait sept kilomètres”, a déclaré son maire Dimitris Loukas à l’ERT, ajoutant que le vent compliquait les tentatives des bombardiers d’eau d’éteindre le feu.Cet incendie s’est propagé dans la soirée à la commune proche de Palea Fokaia, selon les pompiers.D’autres feux se sont déclarés à travers la Grèce, à Aspropyrgos, une zone industrielle à 50 km de la capitale, ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie en mer Ionienne (ouest).Dans l’est, en raison de forts vents en mer Egée, le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles des Cyclades ou du Dodécanèse ont été contraints de rester à quai au Pirée, le grand port près d’Athènes. En fin de matinée, au moins trois ferries sont finalement partis pour Paros et Santorin, dans les Cyclades, ainsi que pour la Crète, selon la police portuaire.- “Manque d’informations” -Dans l’attente d’un bateau pour Paros et Naxos, dans le même archipel, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et passaient des appels désespérés au téléphone dans le but de réorganiser leur périple en pleine saison estivale.Sergi Gros, un fonctionnaire espagnol de 51 ans, a raconté à l’AFP qu’il s’efforçait de trouver un hébergement de dernière minute dans la capitale grecque pour deux nuits, ayant déjà perdu sa réservation sur l’île d’Astypaléa. “Nous sommes arrivés tôt le matin au Pirée où on a été informé que le ferry était annulé”, a-t-il dit, déplorant “un manque total d’informations”.Très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves feux de forêt. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans ce pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares et un dans l’ouest de Péloponnèse en juillet sur plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée, avec des températures ayant dépassé les 45°C, un feu près d’Athènes avait entraîné des évacuations et endommagé des habitations. 

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Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.