Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens ont perdu la vie vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, dans l’est de la Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic des ferries au pic de la saison touristique, tandis que des feux de forêt ont fait un mort.Les corps de deux personnes ont été retrouvés dans la matinée au large de la plage de Sarakiniko, sur l’île de Milos, dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisiéristes. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver”, a déclaré à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Selon la télévision publique Ert, il s’agit de sexagénaires : la femme est tombée dans l’eau pendant qu’elle marchait sur des rochers près de la plage avant d’être emportée par les vagues. L’homme est mort en tentant de la sauver.- Fortes rafales -Des rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée, et des températures qui ont atteint 35°C dans certaines régions, sont en outre à l’origine de nombreux incendies à travers le territoire grec dont l’un très violent à Keratea, une commune à 43 km au sud-est d’Athènes, selon les autorités.”Malheureusement, une personne âgée a été retrouvée morte” dans sa maison détruite par le feu à Keratea, a annoncé vendredi soir Vassilis Vathrakoyannis, le porte-parole des pompiers, au cours d’un point de presse diffusé en direct par l’Ert.Le ministère grec de la Protection civile a placé certaines régions, surtout l’Attique – où est située Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète (sud) “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Au moins trois maisons ont brûlé, selon l’Ert, à Keratea que la population avait été appelée à évacuer par le ministère de la Protection civile.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre les flammes à Keratea, tandis qu’un épais nuage de fumée couvrait la région.Le front du feu à Keratea “fait sept kilomètres”, a déclaré son maire Dimitris Loukas à l’ERT, ajoutant que le vent compliquait les tentatives des bombardiers d’eau d’éteindre le feu.Cet incendie s’est propagé dans la soirée à la commune proche de Palea Fokaia, selon les pompiers.D’autres feux se sont déclarés à travers la Grèce, à Aspropyrgos, une zone industrielle à 50 km de la capitale, ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie en mer Ionienne (ouest).Dans l’est, en raison de forts vents en mer Egée, le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles des Cyclades ou du Dodécanèse ont été contraints de rester à quai au Pirée, le grand port près d’Athènes. En fin de matinée, au moins trois ferries sont finalement partis pour Paros et Santorin, dans les Cyclades, ainsi que pour la Crète, selon la police portuaire.- “Manque d’informations” -Dans l’attente d’un bateau pour Paros et Naxos, dans le même archipel, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et passaient des appels désespérés au téléphone dans le but de réorganiser leur périple en pleine saison estivale.Sergi Gros, un fonctionnaire espagnol de 51 ans, a raconté à l’AFP qu’il s’efforçait de trouver un hébergement de dernière minute dans la capitale grecque pour deux nuits, ayant déjà perdu sa réservation sur l’île d’Astypaléa. “Nous sommes arrivés tôt le matin au Pirée où on a été informé que le ferry était annulé”, a-t-il dit, déplorant “un manque total d’informations”.Très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves feux de forêt. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans ce pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares et un dans l’ouest de Péloponnèse en juillet sur plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée, avec des températures ayant dépassé les 45°C, un feu près d’Athènes avait entraîné des évacuations et endommagé des habitations. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens ont perdu la vie vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, dans l’est de la Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic des ferries au pic de la saison touristique, tandis que des feux de forêt ont fait un mort.Les corps de deux personnes ont été retrouvés dans la matinée au large de la plage de Sarakiniko, sur l’île de Milos, dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisiéristes. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver”, a déclaré à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Selon la télévision publique Ert, il s’agit de sexagénaires : la femme est tombée dans l’eau pendant qu’elle marchait sur des rochers près de la plage avant d’être emportée par les vagues. L’homme est mort en tentant de la sauver.- Fortes rafales -Des rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée, et des températures qui ont atteint 35°C dans certaines régions, sont en outre à l’origine de nombreux incendies à travers le territoire grec dont l’un très violent à Keratea, une commune à 43 km au sud-est d’Athènes, selon les autorités.”Malheureusement, une personne âgée a été retrouvée morte” dans sa maison détruite par le feu à Keratea, a annoncé vendredi soir Vassilis Vathrakoyannis, le porte-parole des pompiers, au cours d’un point de presse diffusé en direct par l’Ert.Le ministère grec de la Protection civile a placé certaines régions, surtout l’Attique – où est située Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète (sud) “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Au moins trois maisons ont brûlé, selon l’Ert, à Keratea que la population avait été appelée à évacuer par le ministère de la Protection civile.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre les flammes à Keratea, tandis qu’un épais nuage de fumée couvrait la région.Le front du feu à Keratea “fait sept kilomètres”, a déclaré son maire Dimitris Loukas à l’ERT, ajoutant que le vent compliquait les tentatives des bombardiers d’eau d’éteindre le feu.Cet incendie s’est propagé dans la soirée à la commune proche de Palea Fokaia, selon les pompiers.D’autres feux se sont déclarés à travers la Grèce, à Aspropyrgos, une zone industrielle à 50 km de la capitale, ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie en mer Ionienne (ouest).Dans l’est, en raison de forts vents en mer Egée, le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles des Cyclades ou du Dodécanèse ont été contraints de rester à quai au Pirée, le grand port près d’Athènes. En fin de matinée, au moins trois ferries sont finalement partis pour Paros et Santorin, dans les Cyclades, ainsi que pour la Crète, selon la police portuaire.- “Manque d’informations” -Dans l’attente d’un bateau pour Paros et Naxos, dans le même archipel, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et passaient des appels désespérés au téléphone dans le but de réorganiser leur périple en pleine saison estivale.Sergi Gros, un fonctionnaire espagnol de 51 ans, a raconté à l’AFP qu’il s’efforçait de trouver un hébergement de dernière minute dans la capitale grecque pour deux nuits, ayant déjà perdu sa réservation sur l’île d’Astypaléa. “Nous sommes arrivés tôt le matin au Pirée où on a été informé que le ferry était annulé”, a-t-il dit, déplorant “un manque total d’informations”.Très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves feux de forêt. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans ce pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares et un dans l’ouest de Péloponnèse en juillet sur plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée, avec des températures ayant dépassé les 45°C, un feu près d’Athènes avait entraîné des évacuations et endommagé des habitations. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

ICC unseals Libya war crimes warrant for militia officerFri, 08 Aug 2025 16:49:14 GMT

The International Criminal Court on Friday unsealed an arrest warrant for a Libyan militia member accused of war crimes including murder and torture between 2016 and 2017.The court said there were “reasonable grounds to believe” that Saif Suleiman Sneidel was responsible for war crimes of murder, torture and “outrages upon personal dignity”.The November 2020 warrant found …

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Over one million migrants have left US on own since January: Noem

More than one million undocumented migrants have left the United States on their own since President Donald Trump took office, Homeland Security Secretary Kristi Noem said Friday.Noem also said that hundreds of thousands of “criminal illegal aliens” have been arrested since January and “zero illegal aliens” have entered the country during the past three months.”(This) is the first time in this nation’s history that we’ve seen that kind of security at our nation’s border,” she said at a press conference in Chicago.”Our top priorities have been these two items: securing our borders and arresting dangerous criminals.”We’ve been working on getting dangerous criminal illegal aliens out of our country — murderers, rapists, drug traffickers, human traffickers,” she said.Noem said thousands of migrants have “self-deported” using an app created by the Department of Homeland Security.”But we also know that hundreds of thousands of people have left on their own, not utilizing a government program to do so,” she said.”We believe over a million people have gone home on their own since we have started this administration.”Trump vowed during his White House campaign to deport millions of undocumented migrants and has moved to significantly expand the federal agency primarily responsible for doing so, Immigration and Customs Enforcement (ICE).”President Trump allocated to us the resources to hire 10,000 new ICE officers,” Noem said. “We have had that open for less than a week and we have over 80,000 applicants for those jobs.”Noem also lashed out during her press conference at officials in Illinois and other Democratic-ruled states, accusing them of “obstructing” federal efforts to remove undocumented migrants. 

Trump says court halt of tariffs would cause ‘Great Depression’

US President Donald Trump warned Friday of cataclysmic consequences on the US economy if a court rules that his imposition of sweeping tariffs constitutes an illegal power grab.If a “Radical Left Court” strikes down the tariffs, “it would be impossible to ever recover, or pay back, these massive sums of money and honor,” he wrote on his Truth Social platform.”It would be 1929 all over again, a GREAT DEPRESSION!” he said.Trump’s hyperbolic statements come as a US appeals court weighs the legality of his broad use of emergency powers to enact sweeping tariffs on trading partners.A lower court ruled against Trump in May, but the US Court of Appeals for the Federal Circuit put the ruling on hold as it considers the case.Trump on Friday touted billions of dollars in tariff revenue “pouring” into the Treasury — paid by US importers — and recent stock market records, as proof his levies had created “the largest amount of money, wealth creation and influence the U.S.A. has ever seen.”Many economists meanwhile worry the tariffs are stoking inflation and see trade policy uncertainty as slowing investment.Since returning to the White House in January, Trump has announced a slew of new tariffs, seeking to force a reordering of global trade that he has long claimed is biased against the United States.In addition to sweeping tariffs invoked under declarations of economic emergencies, he has also instituted sectoral tariffs of between 25 percent and 50 percent on steel and other items.Those levies have generally followed government investigations and are not at issue in the pending litigation.At a July 31 hearing, members of the appeals court appeared skeptical of the Trump administration’s arguments that it had broad discretion to declare national economic emergencies and invoke tariffs as a remedy.To invoke his so-called “reciprocal” tariffs on many US trade partners, Trump declared a national emergency over “large and persistent annual US goods trade deficits.”Opponents to the White House policy have argued that such a reason does not qualify under the law Trump has cited for the tariffs, the International Emergency Economic Powers Act.They also argue that levying blanket tariffs on imports requires the consent of Congress under the US Constitution.The case is likely to end up in the Supreme Court, where conservatives enjoy a 6-3 majority, though analysts say the outcome is uncertain.