Trump says court halt of tariffs would cause ‘Great Depression’

US President Donald Trump warned Friday of cataclysmic consequences on the US economy if a court rules that his imposition of sweeping tariffs constitutes an illegal power grab.If a “Radical Left Court” strikes down the tariffs, “it would be impossible to ever recover, or pay back, these massive sums of money and honor,” he wrote on his Truth Social platform.”It would be 1929 all over again, a GREAT DEPRESSION!” he said.Trump’s hyperbolic statements come as a US appeals court weighs the legality of his broad use of emergency powers to enact sweeping tariffs on trading partners.A lower court ruled against Trump in May, but the US Court of Appeals for the Federal Circuit put the ruling on hold as it considers the case.Trump on Friday touted billions of dollars in tariff revenue “pouring” into the Treasury — paid by US importers — and recent stock market records, as proof his levies had created “the largest amount of money, wealth creation and influence the U.S.A. has ever seen.”Many economists meanwhile worry the tariffs are stoking inflation and see trade policy uncertainty as slowing investment.Since returning to the White House in January, Trump has announced a slew of new tariffs, seeking to force a reordering of global trade that he has long claimed is biased against the United States.In addition to sweeping tariffs invoked under declarations of economic emergencies, he has also instituted sectoral tariffs of between 25 percent and 50 percent on steel and other items.Those levies have generally followed government investigations and are not at issue in the pending litigation.At a July 31 hearing, members of the appeals court appeared skeptical of the Trump administration’s arguments that it had broad discretion to declare national economic emergencies and invoke tariffs as a remedy.To invoke his so-called “reciprocal” tariffs on many US trade partners, Trump declared a national emergency over “large and persistent annual US goods trade deficits.”Opponents to the White House policy have argued that such a reason does not qualify under the law Trump has cited for the tariffs, the International Emergency Economic Powers Act.They also argue that levying blanket tariffs on imports requires the consent of Congress under the US Constitution.The case is likely to end up in the Supreme Court, where conservatives enjoy a 6-3 majority, though analysts say the outcome is uncertain.

Allongement de la rétention des étrangers: Retailleau promet un nouveau texte

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est revenu à la charge vendredi en promettant un nouveau texte pour allonger la durée de rétention des étrangers présumés dangereux, après le camouflet infligé par le Conseil constitutionnel.Au lendemain de la censure d’une mesure qu’il avait défendue depuis son arrivée place Beauvau, le ministre a fait part de son “extrême préoccupation” dans un inhabituel communiqué de presse.  Jeudi, le Conseil constitutionnel a retoqué une large partie d’une loi prévoyant notamment d’allonger le maintien en centre de rétention administrative (CRA) de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) de certains étrangers présumés dangereux.La mesure visait les étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ou ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Défendant un texte “efficace” et “de bon sens”, qui avait été proposé par une sénatrice LR, Bruno Retailleau ne se résigne pas et annonce un “texte modifié” pour lequel il demandera son avis au Conseil d’Etat – sans préciser comment la loi largement censurée pourrait être retravaillée.”Je présenterai cette nouvelle version au plus tôt devant le parlement”, promet le ministre qui avait porté cette mesure après le meurtre près de Paris en septembre 2024 d’une étudiante, à son arrivée au gouvernement.Le meurtrier présumé, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.- Etat de droit -Après ce désaveu, Bruno Retailleau relance aussi son idée d’un référendum sur les questions migratoires: “C’est au peuple souverain qu’il revient de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l’immigration, par référendum. Le moment venu”, poursuit le nouvel homme fort des Républicains à moins de deux ans de la présidentielle. La décision du Conseil constitutionnel, “sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un Etat de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, avait réagi jeudi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits des migrants, auprès de l’AFP.Ce n’est pas la première fois que Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille, se heurte à la Constitution. Lorsqu’il était à la tête de groupe LR au Sénat, il avait tenté d’introduire dans la dernière la loi immigration de janvier 2024, des mesures également censurées par les Sages (conditionnement de l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence en France, instauration des quotas migratoires).A son arrivée au gouvernement à l’automne, le Vendéen avait essayé d’imposer une nouvelle loi sur le sujet, mais il avait alors reçu un fin de non-recevoir de l’ancien Premier ministre, Michel Barnier.Le nouveau chef de file des Républicains avait suscité une vive polémique en déclarant que l’Etat de droit n’est ni “intangible, ni sacré”. “Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits – à commencer par le premier d’entre eux, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République”, s’était-il ensuite défendu.

Allongement de la rétention des étrangers: Retailleau promet un nouveau texte

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est revenu à la charge vendredi en promettant un nouveau texte pour allonger la durée de rétention des étrangers présumés dangereux, après le camouflet infligé par le Conseil constitutionnel.Au lendemain de la censure d’une mesure qu’il avait défendue depuis son arrivée place Beauvau, le ministre a fait part de son “extrême préoccupation” dans un inhabituel communiqué de presse.  Jeudi, le Conseil constitutionnel a retoqué une large partie d’une loi prévoyant notamment d’allonger le maintien en centre de rétention administrative (CRA) de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) de certains étrangers présumés dangereux.La mesure visait les étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ou ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Défendant un texte “efficace” et “de bon sens”, qui avait été proposé par une sénatrice LR, Bruno Retailleau ne se résigne pas et annonce un “texte modifié” pour lequel il demandera son avis au Conseil d’Etat – sans préciser comment la loi largement censurée pourrait être retravaillée.”Je présenterai cette nouvelle version au plus tôt devant le parlement”, promet le ministre qui avait porté cette mesure après le meurtre près de Paris en septembre 2024 d’une étudiante, à son arrivée au gouvernement.Le meurtrier présumé, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.- Etat de droit -Après ce désaveu, Bruno Retailleau relance aussi son idée d’un référendum sur les questions migratoires: “C’est au peuple souverain qu’il revient de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l’immigration, par référendum. Le moment venu”, poursuit le nouvel homme fort des Républicains à moins de deux ans de la présidentielle. La décision du Conseil constitutionnel, “sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un Etat de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, avait réagi jeudi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits des migrants, auprès de l’AFP.Ce n’est pas la première fois que Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille, se heurte à la Constitution. Lorsqu’il était à la tête de groupe LR au Sénat, il avait tenté d’introduire dans la dernière la loi immigration de janvier 2024, des mesures également censurées par les Sages (conditionnement de l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence en France, instauration des quotas migratoires).A son arrivée au gouvernement à l’automne, le Vendéen avait essayé d’imposer une nouvelle loi sur le sujet, mais il avait alors reçu un fin de non-recevoir de l’ancien Premier ministre, Michel Barnier.Le nouveau chef de file des Républicains avait suscité une vive polémique en déclarant que l’Etat de droit n’est ni “intangible, ni sacré”. “Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits – à commencer par le premier d’entre eux, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République”, s’était-il ensuite défendu.

Israel strike kills one in Lebanon: ministry

An Israeli strike killed one person in southern Lebanon on Friday, the Lebanese health ministry said, with Israel accusing the slain man of being a Hezbollah intelligence operative.The latest attack, despite a November ceasefire, comes a day after Israeli strikes killed seven people in the eastern Bekaa Valley, two of them members of leftist militant group the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP).The man killed in Friday’s strike, Mohammad Shahadeh, ran a local news website and colleagues took to social media to offer their condolences to his family.Lebanon’s official National News Agency said his car was hit on the main Sidon-Tyre road, along the Mediterranean coast in the country’s south.Social media users circulated an obituary released by militant group Hezbollah, which described him as a “martyr on the road to Jerusalem”, the term the group uses for members killed in fighting with Israel.Israel’s military said Shahadeh was “responsible for intelligence” in Hezbollah’s elite Radwan force.A military statement said he had “operated to advance the force buildup and operational readiness of Hezbollah’s Radwan force” during hostilities which escalated into two months of full-blown war in September.The PFLP meanwhile mourned “commander and Central Committee member Mohammad Khalil Wishah” and “field commander Mufid Hassan Hussein, who were martyred yesterday (Thursday) in a treacherous Zionist assassination crime on the road between Syria and Lebanon”.The Israeli military confirmed the strike, saying Wishah was part of the PFLP’s “military-security department in Syria” since his predecessor was assassinated in an Israeli air strike in Beirut in September.The military alleged that Wishah “recently operated to advance military operations against Israeli targets”.Israel has repeatedly struck Lebanon despite last year’s truce and has threatened to continue its attacks until Hezbollah has been disarmed.This week, the Lebanese government agreed an end of year target for the disarmament of the militant group and tasked the army with drawing up a plan by the end of August.

La Bourse de Paris termine en hausse, portée par les secteurs bancaire et automobile

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,44% vendredi, portée par les secteurs bancaire et automobile, sur fond d’interrogations quant à l’impact de changements à venir au sein de la banque centrale américaine sur sa future politique monétaire.L’indice vedette CAC 40 a avancé de 33,68 points et s’est établi à 7.743,00 points à la clôture vendredi. Sur la semaine, il affiche un bilan en hausse de 2,61%, qui ne lui permet toutefois pas d’effacer la baisse de 3,68% de la semaine précédente.”Sur le CAC 40, bien que l’indice n’ait pas été tiré de manière phénoménale, deux éléments se distinguent: la progression du secteur bancaire et celle du secteur automobile”, observe Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.A la cote parisienne, Crédit Agricole a nettement avancé de 3,20% à 16,92 euros, BNP Paribas de 2,52% à 81,50 euros et Société Générale de 1,62% à 57,56 euros.”C’est directement lié à la hausse des taux sur le marché obligataire, tant en Europe qu’aux Etats-Unis”, qui fait suite aux changements possibles au sein du Comité monétaire de la Réserve fédérale (FOMC), explique Alexandre Baradez.Après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler vendredi dernier, le président américain compte propulser son conseiller économique Stephen Miran à un poste stratégique au sein de la Fed, qu’il veut voir baisser les taux directeurs. La nomination de ce défenseur inlassable de la politique économique de Donald Trump dans les médias doit encore être confirmée par le Sénat à majorité républicaine.Autre nomination très attendue: celle du remplaçant de Jerome Powell, l’actuel président de la Fed, dont le mandat prend fin au printemps prochain. L’ex-gouverneur Christopher Waller fait figure de favori, selon l’agence Bloomberg jeudi.”Bien que ces deux profils soient favorables à des baisses des taux d’intérêt de la Fed, le marché se demande si ce n’est pas risqué dans la mesure où l’inflation aux Etats-Unis n’est pas sous contrôle”, a encore expliqué M. Baradez.Ailleurs à la cote, le secteur automobile s’est aussi démarqué: Stellantis a grimpé de 2,30% à 8,08 euros, Renault de 2,14% à 32,43 euros, Valeo a pris 4,39% à 9,98 euros et Forvia 3,66% à 10,91 euros.”Le secteur a été indirectement porté par les 15% de droits de douane obtenus par le Japon dans son accord avec les Etats-Unis”, jugé comme une bonne nouvelle alors que le marché craignait une surtaxe plus conséquente, explique Alexandre Baradez.L’an dernier, le secteur automobile représentait presque 30% des exportations nippones vers les Etats-Unis.

Un hôtel désaffecté s’effondre à Amiens, aucune victime recensée

Une énorme masse de débris ensevelit le trottoir, sur une quinzaine de mètres de large: dans le centre-ville d’Amiens, un ancien hôtel désaffecté s’est brutalement effondré à la mi-journée vendredi, laissant un décor chaotique, mais sans faire de victime. Les raisons de l’effondrement de ce bâtiment de deux étages avec combles restent pour le moment inconnues.L’immeuble s’est effondré “vers midi”, selon le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Somme. Des équipes spécialisées de sauvetage, dont une équipe cynophile et une équipe drones, ont afflué sur les lieux, à la recherche d’éventuelles victimes. Une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés.Quelques heures plus tard, le Sdis a fait savoir que “tout le nécessaire” avait été effectué pour détecter d’éventuelles victimes, mais que ces recherches n’avaient rien donné. Selon la préfecture de la Somme, le bâtiment était a priori “inoccupé”. Vendredi après-midi, le trottoir devant l’immeuble était recouvert de plusieurs mètres de débris, où se mêlaient éléments de toiture, matériau isolant, poutres et vieux cartons, a constaté sur place une équipe de l’AFP. Deux voitures, garées devant l’ancien hôtel, ont été partiellement recouvertes par des débris et la poussière. Vers 18H00, à peine quelques véhicules de pompiers et de la police stationnaient encore dans les rues environnantes, et des habitants d’Amiens arrivaient continuellement pour observer la scène en silence. – A l’abandon depuis des années -“Ça a été très vite (…), j’ai entendu du bruit, un gros +pfouf+, de la fumée, et en fait, tout de suite on a été évacués. On a été très bien pris en charge”, a témoigné auprès de l’AFP Céline Coulon, une artiste de 50 ans. Elle figure parmi la trentaine de personnes habitant à proximité de l’immeuble effondré qui ont été évacuées par précaution. La mairie avait ouvert un gymnase pour les accueillir si besoin.”C’est un vieux bâtiment (…), ça fait un moment qu’il était à l’abandon”, a ajouté Mme Coulon, qui a pu rentrer chez elle au bout de quelques heures. “C’est dommage parce que c’était un très bel hôtel”. L’immeuble où elle réside n’est “pas du tout”, touché, mais “c’est toujours particulier d’être évacué en urgence de chez soi (…), ça fait peur”, a-t-elle confié. “Je suis très étonnée qu’il se soit effondré, dans le sens où, pour moi, il n’y avait pas de dangerosité pour ce bâtiment”, a commenté une autre habitante du quartier, Mélanie, 34 ans, conseillère jeunesse qui habite en face de l’ancien hôtel.Lorsqu’elle a emménagé en 2019, “il était déjà condamné” se souvient-elle.”Je me réjouis qu’à cet instant aucune victime ne soit à déplorer et salue la réactivité des secours”, a réagi le maire d’Amiens, Hubert de Jenlis, dans un communiqué de presse publié vers 15H00. Il a aussi fait part de son “soutien” aux riverains et commerçants affectés. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pour dépasser les 10.000 mètres, l’avion SolarStratos devra encore attendre

Raphaël Domjan a fait une première tentative vendredi pour mener son avion entièrement propulsé par l’énergie solaire à l’altitude record de 10.000 mètres. Mais malgré un soleil de plomb et 30°C au sol, les indispensables courants d’air chaud ont joué les filles de l’air.L’immense incendie qui a frappé un massif forestier du sud de la France à des centaines de kilomètres de la Suisse et du canton du Valais, pourrait bien avoir perturbé ces “thermiques” qui doivent permettre au petit appareil à hélice, à l’envergure impressionnante, d’atteindre l’altitude où croisent les avions de ligne, explique le pilote chevronné à l’AFP.Le SolarStratos a décollé de l’aéroport de Sion, dans le sud-ouest de la Suisse, à 13H21 locales, dans l’espoir que les conditions en altitude lui soient favorables. Mais d’expérience, Raphaël Domjan s’est vite rendu compte que les conditions n’étaient pas réunies et il a fait demi-tour pour ménager ses batteries et réessayer dans les jours qui viennent.Le SolarStratos a atterri après 38 minutes de vol.”Le vol était bon mais nous n’avons pas trouvé de thermiques”, a lancé le pilote après avoir soulevé la verrière et retiré son casque, la sueur ruisselant sur son visage. “Nous devions vraiment trouver quelque chose pour monter… le soleil était là mais pas les activités thermiques” et donc il “était évident que cela ne fonctionnerait pas. Nous avons essayé”, analyse celui qui se veut un pionnier.- “Nous essayons parce que c’est difficile” -Après une campagne de vol en 2024, sans succès, le quinquagénaire reconnaît que “c’est plus difficile que prévu”. “C’est pourquoi nous sommes les premiers à y aller”, ajoute l’éco-explorateur engagé dans la protection du climat.  Et en écho à la célèbre phrase du président Kennedy annonçant le programme de conquête de la lune, il lance : “Nous essayons parce que c’est difficile”.Un vol d’échauffement le 31 juillet a atteint 6.589 mètres — l’altitude la plus élevée jamais atteinte par l’avion en fibre de carbone, qui fait 24,8 mètres d’envergure pour la carlingue de 9,6 mètres de long.Les ailes immenses sont couvertes par 22 m2 de panneaux solaires. L’actuel record d’altitude pour un avion solaire est de 9.235 mètres, établi en 2010 par l’avion expérimental Solar Impulse, déjà piloté par un Suisse, André Borschberg. “Nous allons essayer et essayer encore jusqu’à ce que nous atteignions 10.000 mètres, ou jusqu’à ce que l’hiver, quand il n’y aura plus de soleil, nous empêche d’essayer”, affirme le pilote.En attendant un nouveau vol, le SolarStratos va rester au soleil pour recharger ses batteries.- “Esprit pionnier” -“Bon, à tout de suite”, a lancé Raphaël Domjan sous les yeux de sa mère, serré dans une combinaison de vol orange vif, un parachute sur le dos, avant de décoller.L’avion a commencé à rouler sur la piste au son d’un cor des Alpes, dans un décor idyllique :  le château de Tourbillon et l’église fortifiée de Valère de Sion en toile de fonds. La lenteur de l’appareil donnait l’impression qu’il était suspendu dans les airs. Il a effectué plusieurs virages en montant progressivement au-dessus des vignobles en terrasse, mais il a fallu se rendre à l’évidence et rentrer.En 2012, Raphaël Domjan est devenu la première personne à faire le tour du monde à bord d’un bateau entièrement alimenté à l’énergie solaire. “Si vous voulez être un pionnier, quand vous commencez, vous ne saurez jamais si vous serez un pionnier de la réussite ou un pionnier de l’échec”, philosophe le pilote après son échec du jour.”Être un pionnier, un aventurier, cela signifie tenter quelque chose dont vous n’êtes pas sûr qu’il réussira”, et “pour moi, l’esprit pionnier, l’esprit d’aventure, c’est tenter quelque chose que personne n’a essayé auparavant, et peut-être que vous ne serez pas capable d’atteindre le succès”.

La loi Duplomb, ou la chronique d’une vie politique encalminée

Une loi agricole partiellement censurée, un parcours législatif chaotique, une pétition de protestation à plus de 2 millions de signatures, un “combat” qui “continue” de part et d’autre, des polémiques sur le Conseil constitutionnel: l’épisode de la loi Duplomb illustre le blocage latent de la vie politique française, depuis la dissolution.Emmanuel Macron n’a mis que quelques minutes, jeudi, pour faire savoir qu’il entendait rapidement promulguer la loi Duplomb après la décision du Conseil constitutionnel, écartant toute nouvelle délibération du Parlement. La censure de la disposition la plus controversée – la réintroduction d’un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes – lui ôte le poids de trancher cette épineuse question, qui a viré au feuilleton politique estival.Satisfaits de cette censure, les parlementaires de gauche réclament cependant toujours au chef de l’État un nouveau vote sur le reste du texte. “Il faut continuer de maintenir la pression”, explique Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes dont les députés annoncent une proposition de loi d’abrogation.Même tonalité chez Jean-Luc Mélenchon (LFI) qui prône d'”élargir et d’étendre le combat sur ces nouvelles bases déjà jusqu’à l’abrogation complète de la loi”.Côté partisans de la mesure, le sénateur LR Laurent Duplomb envisage de déposer un autre texte, soutenu par le syndicat agricole FNSEA qui a jugé “inacceptable et incompréhensible” la décision du Conseil.François Bayrou ne s’est pas exprimé. En déplacement en Charente-Maritime, il avait semblé prendre ses distances quelques heures avant la décision, soulignant que cette loi était une “initiative parlementaire”… néanmoins soutenue par son gouvernement.Ou presque: “socle commun” oblige, ses ministres sont divisés. Agnès Pannier-Runacher (Ecologie, Renaissance) a rappelé son opposition à la “fausse solution” de la réintroduction de l’acétamipride quand Annie Genevard (Agriculture, LR), tout en prenant “acte”, déplore la “concurrence inéquitable” avec les agriculteurs européens.L’épisode vient abonder la chronique d’un pouvoir politique déréglé depuis la dissolution de l’Assemblée et les législatives de juin-juillet 2024. Avec les ingrédients désormais habituels: un gouvernement qui privilégie les textes d’origine parlementaire, s’appuie essentiellement sur le Sénat pour contourner son absence de majorité à l’Assemblée où il s’essaie à des manœuvres tactiques, comme le vote de motions de rejet sur des textes que pourtant, il soutient, afin d’abréger les débats face à “l’obstruction” des oppositions. Jusqu’au Conseil constitutionnel parfois sciemment convoqué en juge de paix, comme pour la loi immigration de 2024.- Conseil constitutionnel ciblé -A cet ordinaire est venu s’ajouter un impromptu estival: une pétition lancée par une étudiante contre la loi Duplomb a recueilli le nombre record de 2,1 millions de signatures contre un texte adopté par le Parlement. Pulvérisant le seuil de 500.000 signatures ouvrant la voie à un débat à l’Assemblée, possiblement organisé à la rentrée.”La voix du peuple compte. Elle est légitime. C’est là que commence le vrai travail”, a réagi jeudi l’intéressée, Éléonore Pattery.Un avertissement pour le pouvoir politique sur fond de défiance envers les institutions et alors que fleurissent sur les réseaux sociaux des appels à “bloquer” le pays le 10 septembre, notamment pour protester contre les économies annoncées par François Bayrou. Un contexte qui évoque les “Gilets jaunes” de 2019.La séquence ravive également le clivage autour du rôle du Conseil constitutionnel, fortement critiqué par la droite et l’extrême droite.”En se comportant comme un législateur alors qu’il n’en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis”, a réagi Marine Le Pen.”Le niveau d’ingérence des juges constitutionnels devient un vrai problème pour notre démocratie”, a renchéri Laurent Wauquiez (LR), qui a également critiqué la censure du texte allongeant la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers présumés dangereux, porté par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Des critiques qui “portent atteinte à l’Etat de droit, à la séparation des pouvoirs et à notre ordre constitutionnel”, a réagi Manuel Valls, tandis que l’ancien Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a rappelé que Laurent Wauquiez avait voté en 2005 l’adossement de la Charte de l’Environnement à la Constitution, voulue par Jacques Chirac et sur laquelle s’est appuyée jeudi l’institution de la rue de Montpensier.

Nigerian scientists await return of Egusi seeds sent to spaceFri, 08 Aug 2025 15:20:47 GMT

If Earthlings are ever going to colonise Mars, they won’t be able to do so on an empty stomach — and Temidayo Oniosun thinks a helping of Egusi soup, a Nigerian staple, might just hit the spot.Space in Africa, the Lagos-based firm Oniosun founded, is expecting its Egusi melon seeds to splash down in the …

Nigerian scientists await return of Egusi seeds sent to spaceFri, 08 Aug 2025 15:20:47 GMT Read More »