Sudan cuts ties with UAE after paramilitary drone strikes on Port SudanTue, 06 May 2025 17:29:41 GMT

Sudan’s army-aligned government on Tuesday severed diplomatic ties with the United Arab Emirates, accusing the Gulf state of supplying weapons used by the rival paramilitaries to strike its de facto capital.A series of drones struck positions across Port Sudan Tuesday — including the war-torn country’s main port and only functioning international civilian airport — official …

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Ourse tuée dans les Pyrénées: le chasseur fait appel de sa condamnation à de la prison avec sursis

Le chasseur qui avait accidentellement tué l’ourse Caramelles lors d’une battue illicite dans les Pyrénées en 2021 a été condamné mardi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Foix, et a aussitôt annoncé faire appel de la décision.Contre les quinze autres chasseurs ayant participé à la battue dans la réserve du Mont-Vallier, située au-dessus du village de Seix, en Ariège, le tribunal a prononcé des peines d’amendes de quelques centaines d’euros et, pour deux d’entre eux, une suspension temporaire du permis de chasse.Les seize chasseurs devront collectivement verser près de 90.000 euros aux associations défendant la présence de l’ours dans les Pyrénées, constituées partie civile, au titre du préjudice moral et écologique.”L’appel a été relevé instantanément”, a annoncé Charles Lagier, l’avocat de l’auteur du tir. “Le combat judiciaire doit continuer, car le tribunal de Foix n’a pas pris en compte l’existence non régulière de la réserve de chasse du Mont Vallier. (…) Mon client s’est simplement défendu, c’était lui ou l’ours. Il a évoqué l’état de nécessité”, a-t-il dit à l’AFP.- Sanctions “déraisonnables” -Et puis, regrette Me Lagier, “les dommages et intérêts accordés aux parties civiles sont déraisonnables concernant des chasseurs aux revenus modestes, souvent retraités”.L’avocate de quatorze des chasseurs, Fanny Campagne, a mis aussi en doute “la légalité de la constitution de la réserve” où est survenu l’accident de chasse et dénonce “l’absence de signalisation de l’interdiction de chasse”.Elle ne s’est pas prononcée sur un éventuel appel.Après le prononcé du jugement, les chasseurs, qui espéraient la relaxe, ont quitté le tribunal de Foix sans faire de déclaration.Pour l’association Pays de l’ours, qui participe avec l’Office français de la biodiversité (OFB) au suivi de l’ours, le délibéré est “justifié”.”Tous les chasseurs ont été reconnus coupables, c’est le plus important pour nous. Le tribunal a établi des manquements”, a réagi Sabine Matraire, la présidente de l’association, qui réclame de nouveaux lâchers d’ours, estimant que la population ursine n’est pas encore viable.- “Prise de conscience” -“On espère que ce jugement sera suivi d’une prise de conscience dans le milieu de la chasse”, a-t-elle dit en sortant du tribunal. Lors du procès, les 18 et 19 mars, le chasseur de 81 ans avait admis avoir ouvert le feu sur l’ourse de 150 kg, accompagnée de deux oursons, en état de “légitime défense”.”Elle m’a attrapé la cuisse gauche, j’ai paniqué et j’ai tiré un coup de carabine. Elle a reculé en grognant, elle m’a contourné et m’a mordu le mollet droit, je suis tombé, elle me bouffait la jambe, j’ai réarmé ma carabine et j’ai tiré. Elle est morte cinq mètres plus bas”, a-t-il relaté.Outre la peine de quatre mois de prison avec sursis, le tribunal l’a également condamné à 750 euros d’amende, à la confiscation de son fusil de chasse et au retrait du permis de chasse.En 2008, un autre chasseur avait été jugé pour avoir abattu une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques quatre ans plus tôt. Relaxé en première instance, il avait été condamné en appel à indemniser diverses associations de protection de la nature à hauteur de 10.000 euros.L’association de chasse à laquelle il appartenait avait été condamnée à 53.000 euros de dommages et intérêts pour la mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne.Caramelles et Cannelle ont été naturalisées et sont aujourd’hui visibles au muséum d’Histoire naturelle de Toulouse.Menacée d’extinction au début des années 1990, la population d’ours bruns s’est ensuite considérablement développée dans les Pyrénées grâce à un programme de restauration de l’espèce, incluant des lâchers d’ours venus de Slovénie.D’après l’OFB, qui a formellement identifié 96 ours sur la base d’empreintes génétiques au cours de l’année 2024, le massif montagneux compte désormais entre 97 et 127 individus.Si les divergences de vue sont nombreuses entre chasseurs et écologistes, les parties civiles reconnaissaient le caractère accidentel du tir mortel, tout comme l’accusation.Mais, a souligné le procureur au procès, le chasseur octogénaire “a pris sciemment le risque d’une confrontation avec l’ourse dans la réserve, qui est une zone de quiétude” pour cet animal.

Un Premier ministre intérimaire en Roumanie, où la crise politique s’accentue

Après le score choc de l’extrême droite au premier tour de la présidentielle, la Roumanie entre dans une nouvelle phase d’incertitude avec la démission de son Premier ministre Marcel Ciolacu, remplacé mardi temporairement par le ministre libéral de l’Intérieur.L’effondrement de la coalition pro-européenne au pouvoir ouvre la voie à une possible entrée de l’extrême droite au gouvernement à l’issue du second tour, alors que son candidat George Simion fait désormais figure de favori dans ce pays membre de l’UE et de l’Otan voisin de l’Ukraine.Le départ de M. Ciolacu et de son parti social-démocrate (PSD) est “un cadeau fait à M. Simion et une très grosse faute politique”, analyse pour l’AFP le professeur de Sciences politiques Sergiu Miscoiu.S’il est élu le 18 mai, “il aura désormais une très large marge de manÅ“uvre pour nommer un Premier ministre, qui pourrait être un représentant de la branche nationaliste du PSD, à la tête d’une majorité avec son parti AUR”, ajoute-t-il. Si son rôle en politique intérieure est limité, le président roumain a la main sur des rôles clefs, du chef du gouvernement à la justice ou aux renseignements et est influent en politique étrangère, représentant son pays aux sommets européens et de l’Otan. En attendant les négociations, Catalin Predoiu, ministre de l’Intérieur, devient Premier ministre intérimaire, un poste qu’il a déjà occupé en 2012, et va assurer la gestion des affaires courantes aux côtés des ministres actuels. Cet ancien avocat de 56 ans, détenteur par le passé du portefeuille de la Justice, est aussi le président du parti libéral PNL.- Abstentionnisme des jeunes -Marcel Ciolacu avait annoncé la veille son départ, prenant acte de l’échec du candidat unique de la coalition dimanche: Crin Antonescu, 65 ans, est arrivé seulement troisième avec 20% des voix, derrière le maire centriste de Bucarest Nicusor Dan, 55 ans (20,9%).La course a été dominée par George Simion (40,9%), bien parti pour remporter le second tour selon les analystes, sauf si “les jeunes Roumains, entre 18 et 35 ans, qui ont boudé les urnes en masse, se mobilisent”, note M. Miscoiu.La victoire de ce fan de Donald Trump, âgé de 38 ans, ferait basculer la Roumanie, loyal membre de l’UE et fidèle soutien de l’Ukraine, dans une nouvelle dimension, alors que ce souverainiste est opposé à toute aide militaire à Kiev et fustige régulièrement “les bureaucrates bruxellois”. La Roumanie est dans la tourmente depuis l’arrivée en tête surprise, lors du scrutin présidentiel de novembre, de Calin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d’être favorable au Kremlin.La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu M. Georgescu de cette nouvelle élection, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe. Une décision rarissime dans l’UE qui a provoqué d’importantes manifestations et accentué la colère contre le Premier ministre Ciolacu, en poste depuis 2023 et à l’image ternie par des affaires de corruption.Cette incertitude politique accrue intervient au moment où le pays de 19 millions d’habitants affiche pour 2024 le pire déficit public des Vingt-Sept (9,3% du PIB) et des difficultés économiques.”Nous sommes dans la situation la plus compliquée que la Roumanie ait connue” depuis la transition démocratique à la fin du communisme, résume l’expert.Face à cette instabilité, la devise roumaine, le leu, a chuté mardi face au dollar et à l’euro, incitant la banque centrale à intervenir sur le marché selon des médias.Nicusor Dan a lancé un appel au calme, espérant que les Roumains choisiront au second tour “l’option du changement dans la sagesse, et non un changement qui mènerait au chaos”. 

La Bourse de Paris patiente avant la Fed

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,40% mardi, se montrant attentiste à la veille de la réunion de la banque centrale américaine (Fed).L’indice vedette CAC 40 de la Bourse de Paris a reculé de 31,01 points pour s’établir à 7.696,92 points à la clôture. Lundi, il avait terminé en baisse de 0,55%.”Le sujet principal reste toujours les droits de douane américains et, à plus court terme, ce que décidera la Fed” mercredi, à l’issue de ses deux jours de réunion sur sa politique monétaire, a commenté Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM. Le marché sera attentif au discours du président de la Fed, Jerome Powell et “cherchera à voir s’il laisse envisager qu’une baisse des taux peut être attendue”, a-t-il poursuivi. Depuis décembre, les taux de la puissante institution monétaire se situent dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, et le marché s’attend au statu quo.”Le problème principal de la Fed reste, à ce stade, et comme c’est le cas depuis plusieurs mois, l’imprévisibilité de la politique commerciale américaine, en termes de niveau des nouvelles taxes et de calendrier, rendant très difficile toute nouvelle projection”, explique Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.”C’est une séance qui se voulait attentiste avant la Fed, mais finalement l’élection du chancelier en Allemagne a réservé une surprise” au cours de la séance, a relevé Guillaume Chaloin.Le conservateur Friedrich Merz a été élu mardi dans la douleur chancelier allemand par les députés, en étant obligé de s’y prendre à deux reprises, signe annonciateur des difficultés qui l’attendent au pouvoir à un moment  charnière pour son pays.Scénario sans précédent en Allemagne, il a fallu un deuxième tour de scrutin au Bundestag pour que le président du parti démocrate-chrétien (CDU) soit finalement porté de justesse au poste de chef du gouvernement. Le chef de l’Etat Frank-Walter Steinmeier l’a officiellement nommé chancelier dans la foulée.Coface sanctionnéL’assureur-crédit Coface qui fait partie des valeurs du SBF 120 a terminé en nette baisse de 6,47% à 17,36 euros après avoir publié ses résultats pour le premier trimestre.”Les revirements américains en matière de commerce international créent un niveau d’incertitude élevé bien que leurs conséquences éventuelles ne soient pas encore visibles”, a commenté Xavier Durand, le directeur général du groupe.

C1: au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l’aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal l’une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux.Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billet. La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles. Comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.”Nous savons que demain ce sera une soirée très particulière pour tous les Parisiens, dans le stade et à l’extérieur tout le monde sera derrière nous”, s’est réjoui le défenseur latéral Achraf Hakimi.”L’équipe se sent bien, nous avons très envie que le match débute” et de “parvenir en finale”, a-t-il ajouté.Depuis la victoire à l’Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s’il n’était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d’écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.Il faudra aussi oublier la demi-finale retour au Parc de l’an dernier, une défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d’élimination.- “Intelligence émotionnelle” – L’entraîneur Luis Enrique l’a demandé, mardi: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance placée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…) Il y a des détails qu’on va pouvoir contrôler. Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont mené jusque-là”.Le match “n’aura rien à voir avec l’aller”, a anticipé Luis Enrique. En Angleterre, le PSG avait surpris les Londoniens dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.Dembélé, qui s’est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9” en décembre), devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie à cause d’une blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.L’attaquant a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était “disponible”. “Il se sent bien, il a très envie”, a souligné Achraf Hakimi, à propos de ce joueur “très important” pour l’équipe.En effet, les autres solutions ne sont pas convaincantes pour le rôle de “faux neuf”, entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier, et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n’a jamais convaincu dans ce registre si particulier.De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori.- “Rage” -Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu’il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).”Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu’un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi”, a regretté l’entraîneur Mikel Arteta.”Ce que nous avons créé maintenant, c’est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale.”Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n’était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d’assurer l’essentiel contre Aston Villa en quarts.C’est, selon Achraf Hakimi, le fruit du “projet depuis deux ans, de construire une équipe plutôt que d’attirer des stars, c’est la clé de ce nouveau PSG”.De quoi nourrir, chez les supporters, l’espoir d’une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

C1: au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l’aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal l’une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux.Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billet. La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles. Comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.”Nous savons que demain ce sera une soirée très particulière pour tous les Parisiens, dans le stade et à l’extérieur tout le monde sera derrière nous”, s’est réjoui le défenseur latéral Achraf Hakimi.”L’équipe se sent bien, nous avons très envie que le match débute” et de “parvenir en finale”, a-t-il ajouté.Depuis la victoire à l’Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s’il n’était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d’écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.Il faudra aussi oublier la demi-finale retour au Parc de l’an dernier, une défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d’élimination.- “Intelligence émotionnelle” – L’entraîneur Luis Enrique l’a demandé, mardi: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance placée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…) Il y a des détails qu’on va pouvoir contrôler. Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont mené jusque-là”.Le match “n’aura rien à voir avec l’aller”, a anticipé Luis Enrique. En Angleterre, le PSG avait surpris les Londoniens dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.Dembélé, qui s’est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9” en décembre), devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie à cause d’une blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.L’attaquant a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était “disponible”. “Il se sent bien, il a très envie”, a souligné Achraf Hakimi, à propos de ce joueur “très important” pour l’équipe.En effet, les autres solutions ne sont pas convaincantes pour le rôle de “faux neuf”, entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier, et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n’a jamais convaincu dans ce registre si particulier.De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori.- “Rage” -Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu’il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).”Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu’un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi”, a regretté l’entraîneur Mikel Arteta.”Ce que nous avons créé maintenant, c’est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale.”Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n’était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d’assurer l’essentiel contre Aston Villa en quarts.C’est, selon Achraf Hakimi, le fruit du “projet depuis deux ans, de construire une équipe plutôt que d’attirer des stars, c’est la clé de ce nouveau PSG”.De quoi nourrir, chez les supporters, l’espoir d’une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

Une journaliste russe critique de l’invasion de l’Ukraine se réfugie en France

Elle s’est évadée en pensant au chanteur Brassens et à l’acteur Pierre Richard: la critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu’à dix ans de prison dans son pays pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a fui pour la France grâce à l’aide de Reporters sans frontières (RSF).”J’ai laissé ma mère de 96 ans en me disant que je ne la verrai plus jamais. Mais il était préférable de ne plus la voir en étant en liberté plutôt que ne plus la voir à cause de la prison”, a déclaré la journaliste de 64 ans, lundi lors d’une conférence de presse au siège de RSF à Paris.”L’aventure” de son évasion a duré deux semaines et demie mais Mme Barabach, qui s’exprimait en anglais, n’a pas dévoilé les détails de son périple, pour des raisons de sécurité.”Maintenant, je suis ici et ce ne sera pas facile de commencer une nouvelle vie”, a poursuivi la journaliste, en remerciant tous ceux qui l’ont aidée dans sa fuite, dont RSF et des Russes en exil. Elle demande désormais l’asile politique en France.Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril qu’elle était placée sur la liste des personnes recherchées.Mme Barabach avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu’elle était assignée à résidence dans le cadre d’une enquête pour diffusion de “fausses informations” sur l’armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après son arrestation fin février.- “Pire que la mort” -Selon elle, les autorités russes lui reprochent quatre anciennes publications sur les réseaux sociaux, dans lesquelles elle critiquait avec virulence l’offensive menée en Ukraine depuis février 2022.”Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l’Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d’enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d’une vie normale, forcées de partir à l’étranger?”, avait-elle écrit dans une publication citée par le média indépendant Meduza.”Cette guerre est particulièrement horrible pour moi car mon fils et sa famille vivent en Ukraine, à Kiev, et j’imagine les missiles s’abattre sur leur maison”, a expliqué la journaliste née à Kharkiv sous l’URSS (en Ukraine actuelle).Selon elle, sa “chance” est d’avoir été assignée à résidence après son arrestation, plutôt qu’emprisonnée: “C’est pourquoi j’ai décidé de m’échapper”. “La prison en Russie, c’est pire que la mort”, a-t-elle ajouté, en assurant avoir pensé au suicide.Selon RSF, Mme Barabach a arraché son bracelet électronique pour s’échapper et a parcouru plus de 2.800 kilomètres.Son voyage a été “long et éreintant”, a précisé le directeur général de l’ONG, Thibaut Bruttin.”Plusieurs fois, on a pu croire qu’elle avait été arrêtée ou risquait de l’être; plusieurs fois, le plan a changé. Une fois, on l’a cru morte”, a-t-il renchéri, en louant “sa détermination morale” et son “courage physique”.- “Censure” -“Elle a fait le choix de la France avec gaieté et joie: tout au long de son évasion, elle a chanté Georges Brassens et elle rêvait de Pierre Richard lors de sa première nuit de liberté”, a souri le responsable, en espérant que Mme Barabach puisse assister au festival de Cannes, qui commence le 13 mai.Journaliste pour le service en langue russe de Radio France Internationale (RFI) jusqu’en 2022, Ekaterina Barabach collaborait depuis avec le média indépendant Republic.En octobre 2022, RSF avait déjà participé à l’évasion d’une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d’Etat.”Depuis l’évasion de Marina Ovsiannikova, les possibilités de s’échapper se sont réduites. C’est pour ça que nous sommes soulagés aujourd’hui, car cela prouve que c’est possible”, même si “c’est très dangereux”, a commenté M. Bruttin.Dans le dernier classement annuel de RSF sur la liberté de la presse, publié vendredi, la Russie est 171e sur 180.”Il n’y a plus de journalisme en Russie” à cause de “la censure”, a déploré Mme Barabach, qui espère pouvoir continuer son métier en France.Â