Tokyo soars on trade deal relief as most Asian markets limp into weekend

Japanese stocks rallied Friday on a broadly negative day for Asian markets, fuelled by relief that Tokyo and Washington had settled a tariff issue that raised concerns about their trade deal.The news compounded optimism sparked by strong earnings from market heavyweights Sony and Softbank that fanned a rally in the tech sector.Meanwhile, expectations that the Federal Reserve will cut interest rates were boosted by Donald Trump’s nomination of a key economic adviser to the central bank’s policy committee, adding to downward pressure on the dollar.The Nikkei 225 jumped nearly two percent after Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa told reporters that Washington is expected to revise an executive order that stacked tariffs on top of each other.It also lowered vehicle tariffs on Japanese autos, a crucial driver of the world’s number-four economy.Car titan Toyota jumped more than three percent and Nissan 2.8 percent.Tech investment giant SoftBank rocketed more than 10 percent to a record after posting a quarterly profit thanks to its booming Vision Fund.And Sony piled on more than three percent — extending Thursday’s 4.1 percent gain — after it hiked its annual profit forecasts owing to its gaming business.While Taipei and Jakarta also rose, the rest of Asia retreated, with Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore, Mumbai, Bangkok, Wellington and Manila all down. London and Paris edged up, but Frankfurt dipped.Gold futures soared after the Financial Times reported that Washington would put tariffs on one-kilo bars, the most traded type of bullion on Comex — the world’s biggest futures market. The price of the December contract, the most active, hit a peak of $3,534.10 an ounce before easing, according to Bloomberg data.It also makes up the largest part of Switzerland’s gold shipments to the United States. The FT also said 100-ounce bars would face tolls.Spot prices sat around $3,400.Investors are now keeping tabs on talks between Washington and several other trading partners following the imposition Thursday of Trump’s tariffs, with India and Switzerland scrabbling for a deal.Also in view are China-US talks to extend a 90-day truce in their stand-off, with their current agreement ending on August 12 and dealers looking on cautiously.”We think uncertainties in US-China trade relations remain high, and any perception of one side failing to fully uphold its promise could trigger a renewed escalation in tensions,” economists at Bank of America said.”Moreover, as is the case with India, China could face potential penalties from crude oil imports from Russia,” they added. The dollar held most of its recent losses against its peers on Fed rate cut bets after Trump said he had tipped Stephen Miran, the chair of his Council of Economic Advisers to a governor role recently made vacant.”He has been with me from the beginning of my Second Term, and his expertise in the World of Economics is unparalleled — He will do an outstanding job,” the president wrote on his Truth Social platform. Miran shares Trump’s calls for interest rate cuts and has been a critic of the central bank in the past.”Miran has been very critical of US Fed policy and would likely advocate for cuts. This makes at least two rate cuts by the end of the year much more probable,” said National Australia Bank’s Tapas Strickland.The greenback had already been under pressure this week following the release of data last Friday showing US job creation cratered in May, June and July.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 41,820.48 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 24,858.82 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,635.13 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,110.45Pound/dollar: UP at $1.3450 from $1.3445 on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.1666 from $1.1665Dollar/yen: UP at 147.24 yen from 147.07 yenEuro/pound: UP at 86.77 pence from 86.76 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $63.69 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $66.26 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,968.64 (close)

De l’or, une missive royale, un Nobel… Comment gagner les faveurs de Trump

“C’est de l’or 24 carats … Je me permets de l’installer… ” dit Tim Cook. “Wow”, lance Donald Trump, ravi, tandis que le patron d’Apple assemble sous ses yeux un présent “unique”.La scène, qui se déroule le 6 août dans le Bureau ovale, est un exemple parmi d’autres des efforts déployés par les plus puissants patrons du monde et par certains dirigeants étrangers pour mettre le président américain dans de bonnes dispositions.Le milliardaire républicain aime ce qui brille, comme en témoigne son bureau désormais couvert d’ornements dorés, et se plaît à apposer son nom partout.Cela n’a pas échappé à Tim Cook, soucieux de se concilier un chef d’Etat qui ne cesse de déplorer, parfois avec des menaces à la clé, qu’Apple ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.En plus de promettre 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis, le patron du géant de la tech a donc offert au président américain un présent rutilant “made in USA”.- “Visionnaire” -Il s’agit d’un disque de verre fabriqué dans l’Etat du Kentucky, conçu par un ancien militaire travaillant désormais pour Apple et gravé au nom du président, sur un socle en or massif venu d’Utah.Dans un autre registre, plus solennel, le Premier ministre du Cambodge vient de nominer Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, une distinction que ce dernier estime mériter plus que quiconque en raison de ses efforts de médiation dans divers conflits.La lettre de Hun Manet au comité Nobel norvégien vante la “politique diplomatique visionnaire” du républicain.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, soucieux de préserver le soutien américain à son gouvernement, a fait la même démarche, tout comme le Pakistan.Ces initiatives ont pour arrière-plan l’offensive protectionniste généralisée du chef d’Etat américain, qui matraque les partenaires commerciaux des Etats-Unis de droits de douane plus ou moins élevés.Certains dirigeants étrangers semblent avoir bien saisi le “mode d’emploi” du dirigeant de 79 ans.Pour leur entrevue à la Maison Blanche fin février, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait apporté une lettre signée du roi Charles III, invitant Donald Trump, très féru de familles royales et de pompe monarchique, à une visite officielle.Le dirigeant travailliste est aussi allé à la rencontre du président américain pendant le récent séjour de ce dernier en Ecosse, et en a profité pour admirer deux complexes de golf de la famille Trump.Le Royaume-Uni voit la majeure partie de marchandises exportées aux Etats-Unis taxées à hauteur de 10%, un taux inférieur par exemple à celui de l’Union européenne (15%).- “Elle ne voulait rien entendre” -L’un des pays les plus lourdement taxés à ce jour est la Suisse, avec près de 60% des exportations de biens suisses aux États-Unis frappées par une surtaxe de 39%.La présidente de la confédération Karin Keller-Sutter n’a pas décroché d’entrevue avec Donald Trump pendant la visite qu’elle vient de faire en urgence à Washington.Evoquant la Suisse dans un entretien par téléphone mardi avec la chaîne CNBC, le président américain a lancé, presque désinvolte: “J’ai parlé à leur Première ministre (sic). C’est une femme sympa mais elle ne voulait rien entendre.”Le patron de la FIFA Gianni Infantino, de nationalité suisse (et italienne), est lui au contraire toujours chaleureusement reçu à la Maison Blanche.En mars, il avait présenté au président américain le trophée du Mondial des clubs, une imposante sculpture dorée qui a trôné plusieurs semaines dans le Bureau ovale.Mais le cadeau de plus loin le plus commenté est celui du Qatar, qui a offert à Donald Trump un Boeing 747 afin de l’utiliser comme avion présidentiel.Sourd aux accusations de corruption de l’opposition démocrate, le président américain a jugé qu’il serait “stupide” de refuser un tel présent, dont la valeur est estimée à 400 millions de dollars.

De l’or, une missive royale, un Nobel… Comment gagner les faveurs de Trump

“C’est de l’or 24 carats … Je me permets de l’installer… ” dit Tim Cook. “Wow”, lance Donald Trump, ravi, tandis que le patron d’Apple assemble sous ses yeux un présent “unique”.La scène, qui se déroule le 6 août dans le Bureau ovale, est un exemple parmi d’autres des efforts déployés par les plus puissants patrons du monde et par certains dirigeants étrangers pour mettre le président américain dans de bonnes dispositions.Le milliardaire républicain aime ce qui brille, comme en témoigne son bureau désormais couvert d’ornements dorés, et se plaît à apposer son nom partout.Cela n’a pas échappé à Tim Cook, soucieux de se concilier un chef d’Etat qui ne cesse de déplorer, parfois avec des menaces à la clé, qu’Apple ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.En plus de promettre 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis, le patron du géant de la tech a donc offert au président américain un présent rutilant “made in USA”.- “Visionnaire” -Il s’agit d’un disque de verre fabriqué dans l’Etat du Kentucky, conçu par un ancien militaire travaillant désormais pour Apple et gravé au nom du président, sur un socle en or massif venu d’Utah.Dans un autre registre, plus solennel, le Premier ministre du Cambodge vient de nominer Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, une distinction que ce dernier estime mériter plus que quiconque en raison de ses efforts de médiation dans divers conflits.La lettre de Hun Manet au comité Nobel norvégien vante la “politique diplomatique visionnaire” du républicain.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, soucieux de préserver le soutien américain à son gouvernement, a fait la même démarche, tout comme le Pakistan.Ces initiatives ont pour arrière-plan l’offensive protectionniste généralisée du chef d’Etat américain, qui matraque les partenaires commerciaux des Etats-Unis de droits de douane plus ou moins élevés.Certains dirigeants étrangers semblent avoir bien saisi le “mode d’emploi” du dirigeant de 79 ans.Pour leur entrevue à la Maison Blanche fin février, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait apporté une lettre signée du roi Charles III, invitant Donald Trump, très féru de familles royales et de pompe monarchique, à une visite officielle.Le dirigeant travailliste est aussi allé à la rencontre du président américain pendant le récent séjour de ce dernier en Ecosse, et en a profité pour admirer deux complexes de golf de la famille Trump.Le Royaume-Uni voit la majeure partie de marchandises exportées aux Etats-Unis taxées à hauteur de 10%, un taux inférieur par exemple à celui de l’Union européenne (15%).- “Elle ne voulait rien entendre” -L’un des pays les plus lourdement taxés à ce jour est la Suisse, avec près de 60% des exportations de biens suisses aux États-Unis frappées par une surtaxe de 39%.La présidente de la confédération Karin Keller-Sutter n’a pas décroché d’entrevue avec Donald Trump pendant la visite qu’elle vient de faire en urgence à Washington.Evoquant la Suisse dans un entretien par téléphone mardi avec la chaîne CNBC, le président américain a lancé, presque désinvolte: “J’ai parlé à leur Première ministre (sic). C’est une femme sympa mais elle ne voulait rien entendre.”Le patron de la FIFA Gianni Infantino, de nationalité suisse (et italienne), est lui au contraire toujours chaleureusement reçu à la Maison Blanche.En mars, il avait présenté au président américain le trophée du Mondial des clubs, une imposante sculpture dorée qui a trôné plusieurs semaines dans le Bureau ovale.Mais le cadeau de plus loin le plus commenté est celui du Qatar, qui a offert à Donald Trump un Boeing 747 afin de l’utiliser comme avion présidentiel.Sourd aux accusations de corruption de l’opposition démocrate, le président américain a jugé qu’il serait “stupide” de refuser un tel présent, dont la valeur est estimée à 400 millions de dollars.

Du karst cambodgien jaillissent de nouvelles espèces animales

Si certains zoologues peuvent s’échiner une vie entière à rechercher en vain des espèces animales inconnues, il n’a fallu qu’une nuit à l’un d’eux pour trouver trois nouvelles sortes de geckos, au Cambodge, dans un environnement de karst, une roche riche en biodiversité mais menacée par les cimentiers.”Vous pouvez aller dans une cavité, prélever n’importe quoi et vous découvrirez probablement quelque chose de nouveau. C’est ce qu’il y a de magique dans les écosystèmes karstiques”, explique Pablo Sinovas, directeur de l’ONG Fauna & Flora au Cambodge et spécialiste des serpents.Formés il y a plusieurs millions d’années du fait de l’érosion due à la pluie, les paysages karstiques ont pour caractéristiques d’être criblés de trous à l’extérieur et cacher à l’intérieur des grottes et des tunnels.La fameuse baie d’Halong au Vietnam et ses îles karstiques en sont l’un des exemples les plus connus.Chaque cavité karstique peut renfermer des trésors de biodiversité, note Lee Grismer, professeur à l’université américaine La Sierra.”Des espèces se développent dans ces environnement rocheux”, relève ce spécialiste des geckos.En juillet, lui et d’autres scientifiques se sont rendus à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande pour étudier des roches karstiques en vue, à terme, de sensibiliser le public à leur protection.- Grenouilles, serpents, geckos -A la nuit tombée, lorsque la cohorte de chauves-souris qui vivent dans les interstices de karst sont sorties chasser, les scientifiques armés de lampes frontales cherchent tout semblant de vie animale dans le massif karstique de Phnom Proek, dans l’ouest du pays.Là, une araignée de la taille d’une assiette ou ici, un scorpion qui se précipite sous un rocher avec sa progéniture sur le dos.Le karst est riche en grenouilles, serpents et geckos.Parmi les quelque 40 spécimens collectés en une seule nuit, trois semblent être des découvertes: un grand gecko moucheté, un autre gecko à orteils courbés et queue rayée et un gecko à orteils palmés.Pour déterminer si ces espèces sont connues, les scientifiques les placent d’abord dans un sac contenant suffisamment d’air pour les garder vivants, puis les photographient dans leur chambre d’hôtel.Les prendre en photo dans leur milieu naturel serait risqué: “ces animaux peuvent s’échapper et vous perdez votre nouvelle espèce”, explique M. Grismer. Même dans la chambre, certains s’enfuient et se faufilent derrière un réfrigérateur ou dans la salle de bain.Chaque spécimen est ensuite euthanasié, étiqueté et mesuré. Le foie riche en ADN sert au séquençage, qui permet de déterminer s’il était déjà connu de la science.Enfin, on injecte du formaldéhyde avant de le disposer dans des boîtes.Ce soir-là, les scientifiques découvrent aussi une sorte de vipère à tête verte, récemment découverte en Thaïlande mais qui n’avait pas encore été vue au Cambodge.”Super endroit!”, s’enthousiasme M. Grismer, malgré les trous qui peuvent cacher des espèces venimeuses, le risque de tomber sur des mines antipersonnel et les tensions frontalières.Le scientifique âgé de 70 ans a découvert des dizaines d’espèces durant sa carrière, avec toujours la même excitation.”La même émotion, intensité, puissance… qui reviennent en force”, témoigne-t-il.- “Trésors nationaux” -Pour l’ONG Fauna & Flora, ces expéditions de recherche doivent convaincre le gouvernement de protéger davantage les zones karstiques du pays, ce que certains responsables au niveau local ont déjà compris.Mais à l’échelle nationale, l’enjeu est plus compliqué du fait de la demande croissante en ciment, et pour lequel le karst constitue un gisement de premier choix.Le Cambodge en produit 11 millions de tonnes par an, a indiqué le Premier ministre Hun Manet en mai, saluant un secteur d’activités ayant créé de l’emploi et fait baisser les importations, tout en reconnaissant que l’extraction doit se faire de façon “responsable”.Tuy Noeun, un habitant de Phnom Proek ayant guidé l’expédition scientifique de M. Grismer, explique que la population locale croit que le karst est habité par des esprits et ne serait pas contre l’implantation d’une cimenterie.”Nous voulons de l’emploi”, explique-t-il.Pablo Sinovas espère lui que les zones abritant des espèces particulièrement rares seront protégées.”Transformeriez-vous Angkor Wat en une cimenterie?”, lance-t-il, en référence au célèbre temple cambodgien, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. “Non, vous ne le feriez pas car c’est un trésor national”, poursuit-il. “Certaines de ces espèces devraient aussi être considérées comme des trésors nationaux”.

Du karst cambodgien jaillissent de nouvelles espèces animales

Si certains zoologues peuvent s’échiner une vie entière à rechercher en vain des espèces animales inconnues, il n’a fallu qu’une nuit à l’un d’eux pour trouver trois nouvelles sortes de geckos, au Cambodge, dans un environnement de karst, une roche riche en biodiversité mais menacée par les cimentiers.”Vous pouvez aller dans une cavité, prélever n’importe quoi et vous découvrirez probablement quelque chose de nouveau. C’est ce qu’il y a de magique dans les écosystèmes karstiques”, explique Pablo Sinovas, directeur de l’ONG Fauna & Flora au Cambodge et spécialiste des serpents.Formés il y a plusieurs millions d’années du fait de l’érosion due à la pluie, les paysages karstiques ont pour caractéristiques d’être criblés de trous à l’extérieur et cacher à l’intérieur des grottes et des tunnels.La fameuse baie d’Halong au Vietnam et ses îles karstiques en sont l’un des exemples les plus connus.Chaque cavité karstique peut renfermer des trésors de biodiversité, note Lee Grismer, professeur à l’université américaine La Sierra.”Des espèces se développent dans ces environnement rocheux”, relève ce spécialiste des geckos.En juillet, lui et d’autres scientifiques se sont rendus à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande pour étudier des roches karstiques en vue, à terme, de sensibiliser le public à leur protection.- Grenouilles, serpents, geckos -A la nuit tombée, lorsque la cohorte de chauves-souris qui vivent dans les interstices de karst sont sorties chasser, les scientifiques armés de lampes frontales cherchent tout semblant de vie animale dans le massif karstique de Phnom Proek, dans l’ouest du pays.Là, une araignée de la taille d’une assiette ou ici, un scorpion qui se précipite sous un rocher avec sa progéniture sur le dos.Le karst est riche en grenouilles, serpents et geckos.Parmi les quelque 40 spécimens collectés en une seule nuit, trois semblent être des découvertes: un grand gecko moucheté, un autre gecko à orteils courbés et queue rayée et un gecko à orteils palmés.Pour déterminer si ces espèces sont connues, les scientifiques les placent d’abord dans un sac contenant suffisamment d’air pour les garder vivants, puis les photographient dans leur chambre d’hôtel.Les prendre en photo dans leur milieu naturel serait risqué: “ces animaux peuvent s’échapper et vous perdez votre nouvelle espèce”, explique M. Grismer. Même dans la chambre, certains s’enfuient et se faufilent derrière un réfrigérateur ou dans la salle de bain.Chaque spécimen est ensuite euthanasié, étiqueté et mesuré. Le foie riche en ADN sert au séquençage, qui permet de déterminer s’il était déjà connu de la science.Enfin, on injecte du formaldéhyde avant de le disposer dans des boîtes.Ce soir-là, les scientifiques découvrent aussi une sorte de vipère à tête verte, récemment découverte en Thaïlande mais qui n’avait pas encore été vue au Cambodge.”Super endroit!”, s’enthousiasme M. Grismer, malgré les trous qui peuvent cacher des espèces venimeuses, le risque de tomber sur des mines antipersonnel et les tensions frontalières.Le scientifique âgé de 70 ans a découvert des dizaines d’espèces durant sa carrière, avec toujours la même excitation.”La même émotion, intensité, puissance… qui reviennent en force”, témoigne-t-il.- “Trésors nationaux” -Pour l’ONG Fauna & Flora, ces expéditions de recherche doivent convaincre le gouvernement de protéger davantage les zones karstiques du pays, ce que certains responsables au niveau local ont déjà compris.Mais à l’échelle nationale, l’enjeu est plus compliqué du fait de la demande croissante en ciment, et pour lequel le karst constitue un gisement de premier choix.Le Cambodge en produit 11 millions de tonnes par an, a indiqué le Premier ministre Hun Manet en mai, saluant un secteur d’activités ayant créé de l’emploi et fait baisser les importations, tout en reconnaissant que l’extraction doit se faire de façon “responsable”.Tuy Noeun, un habitant de Phnom Proek ayant guidé l’expédition scientifique de M. Grismer, explique que la population locale croit que le karst est habité par des esprits et ne serait pas contre l’implantation d’une cimenterie.”Nous voulons de l’emploi”, explique-t-il.Pablo Sinovas espère lui que les zones abritant des espèces particulièrement rares seront protégées.”Transformeriez-vous Angkor Wat en une cimenterie?”, lance-t-il, en référence au célèbre temple cambodgien, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. “Non, vous ne le feriez pas car c’est un trésor national”, poursuit-il. “Certaines de ces espèces devraient aussi être considérées comme des trésors nationaux”.

Israël se dote d’un plan pour “prendre le contrôle” de la ville de Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benjamin Netanyahu pour “vaincre” le Hamas et “prendre le contrôle” de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire.Le plan “visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé”, a réagi vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Türk dans un communiqué.La veille, le Premier ministre israélien avait annoncé sur Fox News qu’Israël avait “l’intention” de prendre le contrôle de l’enclave mais “pas (de) la gouverner” ou de la “garder”, disant vouloir ensuite “passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront (…) correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants. Selon le plan validé dans la nuit, l’armée israélienne “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat”, indique un communiqué des bureaux du Premier ministre.”Le cabinet de sécurité – par un vote à la majorité – a adopté cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas; le retour de tous les otages – vivants et morts -; la démilitarisation de la bande de Gaza; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza; l’établissement d’une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne”, ajoute le texte.- “Faillite diplomatique” -Actuellement, l’armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.La décision du cabinet “signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien”, a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d’otages israéliens. La diffusion la semaine dernière par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, a suscité colère et émotion.Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a fustigé sur X une “catastrophe qui va entraîner beaucoup d’autres catastrophes”, amener “la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et (provoquer) une faillite diplomatique”.”Les plans de Netanyahu (…) confirment sans l’ombre d’un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste”, a réagi jeudi le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts.Dénonçant “un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final”, le mouvement islamiste assure que “toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux” pour Israël.A Gaza, des habitants disent craindre le pire. “Ils nous disent d’aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit”, dit à l’AFP Maysa Al-Chanti, 52 ans, mère de six enfants. La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaz (…), une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes. Elle s’est fait aussi l’écho des réserves, voire de l’opposition du chef d’état-major de l’armée, qui aurait mis en garde contre un “piège” tendu par le Hamas.Selon la radio publique Kan, une “grande majorité des ministres du cabinet de sécurité a estimé que le plan alternatif présenté par l’armée n’atteindrait pas l’objectif de vaincre le Hamas et de libérer les otages”. – “Ultimatum de facto” -“Le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes, et certains ministres ont même trouvé qu’il était trop long: d’abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d’autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l’intérieur”, détaille la radio.Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan “sert de facto d’ultimatum à Hamas: accepter l’accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza”.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien depuis Gaza, le petit territoire palestinien est menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et dépend totalement de l’aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes d’après les humanitaires.Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, explique à l’AFP que les procédures d’inspection aux points d’entrée ralentissent l’acheminement de l’aide: “Entre 70 et 80 camions par jour, transportant uniquement certains types de marchandises”, indique-t-il, alors que l’ONU estime les besoins à au moins 600 camions d’aide par jour. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans ce territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61.258 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.

Israël se dote d’un plan pour “prendre le contrôle” de la ville de Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benjamin Netanyahu pour “vaincre” le Hamas et “prendre le contrôle” de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire.Le plan “visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé”, a réagi vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Türk dans un communiqué.La veille, le Premier ministre israélien avait annoncé sur Fox News qu’Israël avait “l’intention” de prendre le contrôle de l’enclave mais “pas (de) la gouverner” ou de la “garder”, disant vouloir ensuite “passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront (…) correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants. Selon le plan validé dans la nuit, l’armée israélienne “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat”, indique un communiqué des bureaux du Premier ministre.”Le cabinet de sécurité – par un vote à la majorité – a adopté cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas; le retour de tous les otages – vivants et morts -; la démilitarisation de la bande de Gaza; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza; l’établissement d’une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne”, ajoute le texte.- “Faillite diplomatique” -Actuellement, l’armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.La décision du cabinet “signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien”, a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d’otages israéliens. La diffusion la semaine dernière par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, a suscité colère et émotion.Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a fustigé sur X une “catastrophe qui va entraîner beaucoup d’autres catastrophes”, amener “la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et (provoquer) une faillite diplomatique”.”Les plans de Netanyahu (…) confirment sans l’ombre d’un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste”, a réagi jeudi le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts.Dénonçant “un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final”, le mouvement islamiste assure que “toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux” pour Israël.A Gaza, des habitants disent craindre le pire. “Ils nous disent d’aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit”, dit à l’AFP Maysa Al-Chanti, 52 ans, mère de six enfants. La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaz (…), une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes. Elle s’est fait aussi l’écho des réserves, voire de l’opposition du chef d’état-major de l’armée, qui aurait mis en garde contre un “piège” tendu par le Hamas.Selon la radio publique Kan, une “grande majorité des ministres du cabinet de sécurité a estimé que le plan alternatif présenté par l’armée n’atteindrait pas l’objectif de vaincre le Hamas et de libérer les otages”. – “Ultimatum de facto” -“Le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes, et certains ministres ont même trouvé qu’il était trop long: d’abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d’autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l’intérieur”, détaille la radio.Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan “sert de facto d’ultimatum à Hamas: accepter l’accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza”.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien depuis Gaza, le petit territoire palestinien est menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et dépend totalement de l’aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes d’après les humanitaires.Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, explique à l’AFP que les procédures d’inspection aux points d’entrée ralentissent l’acheminement de l’aide: “Entre 70 et 80 camions par jour, transportant uniquement certains types de marchandises”, indique-t-il, alors que l’ONU estime les besoins à au moins 600 camions d’aide par jour. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans ce territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61.258 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.

Aude: météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Les pompiers, qui ont réussi à fixer jeudi soir l’incendie géant qui a causé la mort d’une personne dans l’Aude, peuvent compter vendredi sur une météo favorable pour poursuivre leur combat contre les flammes afin de les éteindre totalement dans quelques jours.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré vendredi matin à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant “un affaiblissement du vent” et une humidité qui remonte, favorisant le travail des pompiers.”Le crachin qui tombe faiblement ce matin est aussi le bienvenu pour (…) progresser du feu fixé vers le feu maîtrisé”, en s’attaquant aux reprises et aux “points chauds”, a-t-il encore précisé devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, à une trentaine de kilomètres de Narbonne.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré de son côté le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations. Par la suite, samedi, la météo pourrait être moins favorable: “Le département de l’Aude sera placé en vigilance orange à la canicule du fait de températures élevées”, note la préfecture dans un communiqué.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mises à disposition par les communes.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi matin.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un peu plus de 1.250 pompiers restaient engagés jeudi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.”Treize portions de routes départementales restent fermées, contre 27 au plus fort de la crise. Les réouvertures devraient se poursuivre dans la matinée” de vendredi, écrit encore la préfecture dans son communiqué.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu avait enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.