Municipales: Aulas veut que Lyon “redevienne une ville pionnière”

Jean-Michel Aulas a proposé un projet qui “rassemble” vendredi lors de son premier meeting de candidat à la mairie de Lyon, pour que la capitale des Gaules “redevienne une ville pionnière”, dénonçant le “dogme” de la majorité municipale écologiste.”Aujourd’hui, il y a beaucoup trop de choses qui ne tournent plus rond. Je vous le dis: j’ai mal à ma ville”, a déclaré l’ex-patron emblématique de l’Olympique lyonnais, 76 ans, devant près d’un millier de personnes, dont des jeunes militants vêtus de t-shirt aux couleurs de son nouveau mouvement “Coeur Lyonnais”.L’entrepreneur qui s’est officiellement déclaré jeudi “sans étiquette”, après avoir reçu le soutien des Républicains, de Renaissance, du parti Horizons, du Modem et de l’UDI, a promis à ses partisans qu’il ne leur demanderait “jamais un chèque en blanc” et “encore moins d’être le représentant d’un bord politique”. A ses côtés, se trouvaient de nombreuses personnalités de la droite lyonnaise, dont son chef de file Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement, réunies au H7, un incubateur de start-up dans le centre de Lyon.Cravate et costume sombre sur une chemise blanche, Jean-Michel Aulas a lu son discours d’environ 45 mn à l’aide de deux discrets prompteurs. Il n’a pas semblé toujours à l’aise pour ce premier exercice de meeting, malgré les applaudissements de ses partisans qui ont régulièrement scandé “Aulas maire de Lyon !”.Sans jamais nommer son principal opposant, le maire écologiste Grégory Doucet qui brigue un second mandat, M. Aulas s’en est pris à des écologistes “enfermés dans leur dogme”: “Lyon peut espérer autre chose qu’une écologie punitive, passéiste, bloquée au siècle dernier”, a-t-il dit.Il a dénoncé des “travaux partout” dans la ville, qui ont “restreint les voies de circulation”, “trop brutalement, trop vite” ou encore “les incivilités qui explosent” dans certains quartiers. Son mouvement “Coeur Lyonnais”, “n’est pas un nouveau parti”, a-t-il assuré, mais “un organe vivant qui rassemble les Lyonnaises et les Lyonnais de tous horizons”, citant les politiques, les personnes du monde associatif, de l’entreprise, du sport et de la culture, et “nos anciens et notre jeunesse”. “Ce qui me guide (n’est) pas une idéologie mais une conviction d’efficacité”.- Referendum chaque année -Parce que “la décision se prend avec les habitants, pas dans le bureau d’un seul homme”, il a annoncé l’organisation d’un referendum chaque année “sur les questions essentielles qui touchent” les Lyonnais, et le premier d’entre-eux portera, s’il est élu, sur la création d’une “véritable police métropolitaine”. La culture “sera ma priorité” avec la sécurité, a-t-il avancé. Il aussi rappelé une mesure qu’il a récemment déjà évoquée: instaurer la gratuité des transports publics “pour ceux qui gagnent moins de 2.500 euros” mensuels.Seule autre intervenante avec Pierre Oliver avant la prise de parole de M. Aulas, Laure Cédat, une commerçante membre du collectif “des défenseurs de Lyon”, a évoqué le décès de sa fille de 15 ans, Iris, tuée en 2022 avec son petit ami par un chauffard alors que les ados circulaient à trottinette, blâmant une ville devenue “un chantier à ciel ouvert”.”Aulas, c’est un bâtisseur. C’est un excellent dirigeant”, a déclaré à l’AFP William Sordillon, 23 ans, venu écouter l’homme d’affaires. “S’il a su gérer pendant des années l’OL, je pense qu’il est très bien capable de gérer cette ville”, a ajouté le jeune homme, en recherche d’emploi et qui se définit “plutôt de droite”.Pour Coralie Coquard, 70 ans, Jean-Michel Aulas est “une chance” pour Lyon. Elle se dit séduite par son “programme fédérateur” et convaincue que les “écolos, ils ont divisé” la ville.

Dans les tribunes strasbourgeoises contre l’OM, des supporters en pleine “scission”

Si Strasbourg a perdu sur le fil contre Marseille (2-1), vendredi en ouverture de la sixième journée de Ligue 1, un autre match se jouait en tribunes entre ses supporters qui se déchirent concernant la multipropriété.Dans la file d’attente de la fan zone, cinq heures plus tôt, Jean-Louis, 69 ans et Carole, 33 ans, sont les premiers à entrer pour profiter “du magasin, de la buvette et de l’ambiance d’avant match”. Face à la grève des ultras du club, opposés à la multipropriété depuis le rachat par BlueCo, consortium américain également à la tête de Chelsea, ils espèrent que le reste du stade “va se mettre à chanter”.Écharpe au tour du cou et carte d’abonnement en poche depuis 1980, Jean-Louis n’est “pas d’accord avec le kop”. Le retraité est bien décider à “mettre l’ambiance” en réponse aux grévistes de la tribune Ouest. Carole veut “retrouver l’âme” qu’elle connaît. “Le stade divisé, c’est pas le Racing”, déplore-t-elle, affublée du maillot bleu. Dans la fan zone, “Storky” la cigogne, mascotte du RCSA pose avec les fans. La grève? “On trouve que ça va trop loin, il faut rester soudés”, estime Brigitte qui a décidé avec son époux Eddy de prendre un abonnement pour la première fois. Ils sont dans la nouvelle tribune sud, bloc 54.- “90% est contre” la grève -Dans les travées de l’Ouest, déjà installé à sa “place habituelle”, Franck, membre des Ultras Boys 90 de longue date “comprend” la banderole contre Emanuel Emegha sur laquelle son association demandait “au pion de BlueCo” de rendre le “brassard” lors de la victoire contre Le Havre, quelques jours après l’annonce, photo à l’appui, de son transfert en fin de saison à Chelsea.Sur la seconde banderole, les UB90 invitaient même le président du club Marc Keller à “s’en aller”, après “une décennie dorée”. “Il ne fallait pas”, stoppe Stéphane, 51 ans, également membres des UB90. “C’était la banderole de trop”, ajoute Jacqueline, la compagne de Franck. “Je voudrais que tout le monde se mette autour d’une table et qu’on reparte sereinement”, espère Franck, logo du Racing tatoué en couleur sur son mollet droit. “Toute la partie haute (au-dessus du kop, NDLR) est 90% contre” la grève, assure Marcello, membre de la fédération des supporters également signataire de la grève. Pas d’accord, il est bien décidé à chanter. “ils ne vont pas m’empêcher, ils se sont plantés sur Keller” s’exclame-t-il.La tribune ouest s’est remplie comme tout le stade. Manolo, ancien membre fondateur du Kop Ciel et Blanc, signataire de la grève en a “marre” et revendique “l’union sacrée”.  Tambour géant devant lui comme depuis “40 ans”, il s’apprête à taper avec sa baguette dès l’entame du match.- “La scission est claire” -Juste sous son instrument, les grévistes apparaissent isolés: “Ceux qui chantent aiment le club comme nous mais sont aveuglés par le sportif, affirme l’un d’entre eux. Ils ne voient pas que peu de décisions sont prises ici. On est un centre de formation de Chelsea.””Pour l’instant on tient, la scission est claire entre supporters, la suite c’est l’inconnu”, ajoute-il, fustigeant “les sanctions disproportionnées” du club. Après les deux banderoles visant d’Emanuel Emegha et Marc Keller contre Le Havre, les dirigeants alsaciens ont imposé des mesures restrictives liées à l’organisation des matches et des déplacements. En réponse, les UB90 et trois autres associations ont voté cette semaine la grève des encouragements durant tout le match et décidé de “ravaler leur combat contre la multipropriété” en espérant que le club revienne vers eux. Face à Marseille, les UB90 ont toutefois pu brandir deux banderoles, la première sortie à la 18e minute et validée par le club mais conspuée par le public: “La liberté d’expression est un droit pas un privilège.” La seconde, “Pour un Racing indépendant populaire et différent” était présente toute la rencontre. En face, dans la tribune est, d’autres supporters ont répondu en brandissant à leur tour une banderole: “Tous unis derrière notre club, président capitaine, joueurs et staff”, comme un vœu lancé au cœur d’une Meinau scindée.

Trump orders release of government records on aviator Amelia Earhart

US President Donald Trump ordered the declassification and release on Friday of any government records about Amelia Earhart, the famed American aviator who vanished over the Pacific in 1937.Earhart went missing while on a pioneering round-the-world flight with navigator Fred Noonan and her disappearance is one of the most tantalizing mysteries in aviation lore.”I have been asked by many people about the life and times of Amelia Earhart,” Trump said in a post on Truth Social. “Her disappearance, almost 90 years ago, has captivated millions.”I am ordering my Administration to declassify and release all Government Records related to Amelia Earhart, her final trip, and everything else about her,” he said.Earhart’s disappearance has fascinated historians for decades and spawned books, movies and theories galore.The prevailing belief is that Earhart, 39, and Noonan, 44, ran out of fuel and ditched their twin-engine Lockheed Electra in the Pacific near Howland Island while on one of the final legs of their epic journey.Earhart, who won fame in 1932 as the first woman to fly solo across the Atlantic, took off on May 20, 1937 from Oakland, California, hoping to become the first woman to fly around the world.She and Noonan vanished on July 2, 1937 after taking off from Lae, Papua New Guinea, on a challenging 2,500-mile (4,000-kilometer) flight to refuel on Howland Island, a speck of a US territory between Australia and Hawaii.They never made it.