Le Brésil premier pays concerné par la hausse des droits de douane, l’Inde dans le collimateur

Le Brésil sur le point de voir ses exportations davantage taxées, l’Inde menacée d’une surtaxe accrue, notamment pour ses relations commerciales avec la Russie: les principaux pays émergents sont dans le viseur des droits de douane de Donald Trump, avant que le reste du monde ne soit frappé à son tour.Interviewé sur la chaîne CNBC, Donald Trump a menacé mardi d’aller plus loin que la surtaxe de 25% prévue sur les produits indiens à compter du 7 août, critiquant à la fois le manque d’ouverture de l’économie du géant d’Asie du Sud et les achats de pétrole russe par New Delhi.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Dans l’immédiat, le Brésil va être le premier pays concerné par les hausses de droits de douane annoncées par la Maison blanche la semaine dernière.Les produits brésiliens seront en effet visés par une surtaxe de 50% à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), soit en théorie le plus important taux imposé à des produits importés aux Etats-Unis.Pour Washington, il s’agit d’afficher son soutien à l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé par la justice brésilienne d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022, des poursuites qualifiées de “chasse aux sorcières” par son allié Donald Trump.La réalité devrait être cependant plus nuancée pour l’économie brésilienne, dans la mesure où plusieurs centaines de produits, des noix à l’énergie en passant par l’industrie aéronautique ou le jus d’orange, sont exemptées.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.Une situation qui n’est pas sans rappeler celle des produits canadiens, théoriquement visés par 35% de droits de douane depuis le 1er août. Plus de 85% des exportations canadiennes vers les Etats-Unis sont toutefois épargnées, selon le Premier ministre canadien Mark Carney.- La pharmacie dans le viseur -En parallèle de ses menaces sur l’Inde, Donald Trump a maintenu la pression sur l’industrie pharmaceutique mondiale, en annonçant qu’il envisageait d’aller plus loin que les 200% de surtaxes brandis début juillet.Sa volonté est de voir la production rapidement transférée sur le sol américain. Dans ce but, il envisage de mettre en place dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur avait demandé d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, devaient atterrir mardi à Washington.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasiment pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.

Wall Street fait une pause, entre indicateurs et guerre commerciale

La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, quelque peu minée par de nouvelles données économiques en deçà des attentes et digérant des commentaires de Donald Trump sur ses futurs droits de douane.Le Dow Jones a perdu 0,14%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,65% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,49%.Le marché “peine à trouver une direction”, remarque auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Selon lui, toutefois, “après une forte hausse, il est normal (…) de voir le marché stagner quelque peu en attendant le prochain catalyseur haussier.”Les investisseurs ont mal accueilli mardi l’enquête mensuelle de la fédération professionnelle ISM. L’indice mesurant l’activité dans les services s’est établi à 50,1% en juillet, contre 50,8% au mois de juin, flirtant avec la limite des 50% qui marque une contraction de l’activité.”Le principal enseignement à tirer de ce rapport est qu’il reflète un ralentissement de la croissance du plus grand secteur du pays, accompagné d’une contraction plus rapide de l’emploi et d’une augmentation plus rapide des prix”, remarquent les analystes de Briefing.com.”Nous constatons que la situation économique est en train de changer”, estime Adam Sarhan, ce qui inquiète les acteurs du marché.Vendredi dernier, des chiffres officiels ont montré une dégradation des conditions sur le marché du travail américain ces derniers mois.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans, se tendait très légèrement vers 20H10, à 4,20% contre 4,19% la veille en clôture.Dans le même temps, les investisseurs continuent de surveiller les développements concernant les droits de douane, avant leur entrée en vigueur prévue jeudi.Le président américain a haussé le ton mardi contre l’Inde, à qui il reproche d’acheter du pétrole russe, et sur le secteur pharmaceutique, assurant que de nouveaux droits de douane pourraient être annoncés rapidement, à un niveau plus élevé qu’anticipé jusqu’ici.Après divers accords signés ces derniers jours, les produits de l’Union européenne (UE), du Japon ou de la Corée du Sud seront eux taxés à hauteur de 15%, ceux du Royaume-Uni à 10%. L’Indonésie est à 19%, le Vietnam et Taïwan subissent des taxes de 20%.”N’importe quoi peut arriver” avant la date butoir, prévient toutefois M. Sarhan.Par ailleurs, la place américaine continue de digérer un “volume important” de résultats d’entreprises, notent les analystes de Briefing.com.Le laboratoire américain Pfizer (+5,12% à 24,73 dollars) a profité de résultats dépassant les attentes pour le deuxième trimestre, dopés notamment par son vaccin et son traitement contre le Covid-19, mais aussi par ses médicaments dans l’oncologie.Le géant des semiconducteurs Intel a gagné du terrain (+3,54% à 20,19 dollars), malgré une évaluation à la baisse de la part de Fitch Ratings.Les résultats de Disney ou de McDonalds seront, eux, connus mercredi.

Le Liban prévoit de désarmer le Hezbollah d’ici fin 2025

Le gouvernement libanais a chargé mardi l’armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile.Cette décision, encore impensable avant la guerre avec Israël ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien à l’automne dernier, a été prise lors d’une réunion du Conseil des ministres, à l’heure où l’influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, qu’il dominait, a nettement reculé.Elle s’inscrit dans le cadre de l’application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d’un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L’accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires sont autorisés à porter les armes.Le désarmement du Hezbollah constitue une question épineuse au Liban. La formation chiite est la seule à avoir conservé son arsenal après la guerre civile (1975-1990) au nom de la “résistance” contre Israël, qui a occupé le sud du pays jusqu’en 2000.Le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré que “l’armée libanaise a été mandatée pour élaborer un plan d’action afin que, d’ici la fin de l’année, les armes soient exclusivement détenues” par l’armée et cinq autres services de sécurité, tel que stipulé “dans la déclaration encadrant le cessez-le-feu” ayant mis à la guerre entre le Hezbollah et Israël.Il a précisé que ce plan serait soumis au Conseil des ministres d’ici le 31 août pour être examiné et adopté.Le ministre de l’Information, Paul Morcos a déclaré que les ministres Tamara Zein, proche du mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, et Rakan Nasreddine, proche du Hezbollah, avaient quitté la séance pour marquer leur opposition à la décision du gouvernement.Le Conseil des ministres a également décidé, selon M. Salam, de “poursuivre jeudi l’examen du document présenté par la partie américaine”, en référence à la proposition transmise par l’émissaire américain Tom Barrack, qui propose un calendrier de désarmement du Hezbollah.- “Diktat” -Lors d’un discours télévisé diffusé parallèlement à la réunion du gouvernement, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n’accepterait “aucun calendrier censé être appliqué sous le feu de l’agression israélienne”.”Veut-on ouvrir une discussion, ou simplement que nous remettions nos armes sans débat ?”, s’est-il interrogé, estimant “inacceptable que le Liban s’engage à abandonner progressivement sa force tandis que tous les leviers de puissance restent entre les mains de l’ennemi israélien”.M. Qassem a dénoncé un “diktat” américain destiné à “priver le Hezbollah et le Liban tout entier de leur force”.M. Barrack avait appelé le gouvernement libanais fin juillet à traduire en actes “immédiatement” ses engagements à garantir à l’État “le monopole des armes”.Un responsable libanais impliqué dans les discussions a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que “le Hezbollah ne remettra pas ses armes sans contrepartie, ce que les Américains savent pertinemment”.Des partisans du Hezbollah ont parcouru mardi les quartiers populaires situés au sud de Beyrouth à moto, brandissant des drapeaux jaunes du parti et des portraits de ses dirigeants, a rapporté un photographe de l’AFP.Le président Joseph Aoun a réaffirmé il y a quelques jours la détermination du gouvernement à désarmer tous les groupes, y compris le Hezbollah.- “Impasse diplomatique” -Le mouvement réclame au préalable un retrait d’Israël des cinq positions qu’il occupe dans le sud du Liban, l’arrêt des attaques et bombardements israéliens qui se poursuivent en dépit du cessez-le-feu, et la reconstruction d’après-guerre, notamment.Israël accuse le Hezbollah de reconstruire ses installations militaires et a menacé de poursuivre ses attaques tant qu’il ne sera pas désarmé.M. Qassem a averti mardi que si Israël lançait une “agression de grande ampleur” contre le Liban, “des missiles s’abattraient sur le territoire de l’entité israélienne”.Avant son dernier conflit avec Israël, enclenché au début de la guerre à Gaza en 2023, le Hezbollah faisait figure de force tout-puissante au Liban. Mais avec le bouleversement des équilibres internes et les conséquences du conflit avec Israël, les options du Hezbollah semblent désormais limitées.Selon David Wood, du groupe de réflexion International Crisis Group, le Liban pourrait toutefois se retrouver dans une “impasse diplomatique”, le Hezbollah conditionnant toute discussion sur son désarmement à la réalisation préalable de plusieurs exigences impliquant Israël.”Si la question n’est pas résolue (..) aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la voie diplomatique risque de se refermer”, estime-t-il.

Le Liban prévoit de désarmer le Hezbollah d’ici fin 2025

Le gouvernement libanais a chargé mardi l’armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile.Cette décision, encore impensable avant la guerre avec Israël ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien à l’automne dernier, a été prise lors d’une réunion du Conseil des ministres, à l’heure où l’influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, qu’il dominait, a nettement reculé.Elle s’inscrit dans le cadre de l’application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d’un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L’accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires sont autorisés à porter les armes.Le désarmement du Hezbollah constitue une question épineuse au Liban. La formation chiite est la seule à avoir conservé son arsenal après la guerre civile (1975-1990) au nom de la “résistance” contre Israël, qui a occupé le sud du pays jusqu’en 2000.Le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré que “l’armée libanaise a été mandatée pour élaborer un plan d’action afin que, d’ici la fin de l’année, les armes soient exclusivement détenues” par l’armée et cinq autres services de sécurité, tel que stipulé “dans la déclaration encadrant le cessez-le-feu” ayant mis à la guerre entre le Hezbollah et Israël.Il a précisé que ce plan serait soumis au Conseil des ministres d’ici le 31 août pour être examiné et adopté.Le ministre de l’Information, Paul Morcos a déclaré que les ministres Tamara Zein, proche du mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, et Rakan Nasreddine, proche du Hezbollah, avaient quitté la séance pour marquer leur opposition à la décision du gouvernement.Le Conseil des ministres a également décidé, selon M. Salam, de “poursuivre jeudi l’examen du document présenté par la partie américaine”, en référence à la proposition transmise par l’émissaire américain Tom Barrack, qui propose un calendrier de désarmement du Hezbollah.- “Diktat” -Lors d’un discours télévisé diffusé parallèlement à la réunion du gouvernement, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n’accepterait “aucun calendrier censé être appliqué sous le feu de l’agression israélienne”.”Veut-on ouvrir une discussion, ou simplement que nous remettions nos armes sans débat ?”, s’est-il interrogé, estimant “inacceptable que le Liban s’engage à abandonner progressivement sa force tandis que tous les leviers de puissance restent entre les mains de l’ennemi israélien”.M. Qassem a dénoncé un “diktat” américain destiné à “priver le Hezbollah et le Liban tout entier de leur force”.M. Barrack avait appelé le gouvernement libanais fin juillet à traduire en actes “immédiatement” ses engagements à garantir à l’État “le monopole des armes”.Un responsable libanais impliqué dans les discussions a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que “le Hezbollah ne remettra pas ses armes sans contrepartie, ce que les Américains savent pertinemment”.Des partisans du Hezbollah ont parcouru mardi les quartiers populaires situés au sud de Beyrouth à moto, brandissant des drapeaux jaunes du parti et des portraits de ses dirigeants, a rapporté un photographe de l’AFP.Le président Joseph Aoun a réaffirmé il y a quelques jours la détermination du gouvernement à désarmer tous les groupes, y compris le Hezbollah.- “Impasse diplomatique” -Le mouvement réclame au préalable un retrait d’Israël des cinq positions qu’il occupe dans le sud du Liban, l’arrêt des attaques et bombardements israéliens qui se poursuivent en dépit du cessez-le-feu, et la reconstruction d’après-guerre, notamment.Israël accuse le Hezbollah de reconstruire ses installations militaires et a menacé de poursuivre ses attaques tant qu’il ne sera pas désarmé.M. Qassem a averti mardi que si Israël lançait une “agression de grande ampleur” contre le Liban, “des missiles s’abattraient sur le territoire de l’entité israélienne”.Avant son dernier conflit avec Israël, enclenché au début de la guerre à Gaza en 2023, le Hezbollah faisait figure de force tout-puissante au Liban. Mais avec le bouleversement des équilibres internes et les conséquences du conflit avec Israël, les options du Hezbollah semblent désormais limitées.Selon David Wood, du groupe de réflexion International Crisis Group, le Liban pourrait toutefois se retrouver dans une “impasse diplomatique”, le Hezbollah conditionnant toute discussion sur son désarmement à la réalisation préalable de plusieurs exigences impliquant Israël.”Si la question n’est pas résolue (..) aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la voie diplomatique risque de se refermer”, estime-t-il.

Cameroon court rejects opposition leader’s presidential candidacy: lawyerTue, 05 Aug 2025 20:22:41 GMT

Cameroon’s constitutional court on Tuesday rejected the candidacy of President Paul Biya’s strongest opponent in October’s presidential election, the contender’s lawyer said.The Constitutional Council ruled that the candidacy of Maurice Kamto, a high-profile critic of the longtime president, “cannot be valid and the immediate consequence is that he will not participate in the presidential race”, …

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Rwanda says will ‘accept up to 250 migrants’ from USTue, 05 Aug 2025 19:51:51 GMT

Rwanda said Tuesday it would accept up to 250 migrants from the United States under a deal agreed with Washington but gave no details on who could be included.President Donald Trump’s administration has negotiated controversial arrangements to send people to third countries, among them South Sudan and Eswatini, in order to speed up deportations.The latest …

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Aude: un blessé grave dans un violent incendie, 4.000 hectares parcourus

Un incendie d’une intensité exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a fait mardi deux blessés dont un grièvement, selon la préfecture et a ravagé en quelques heures 4.000 hectares de végétation.Une personne est “en urgence absolue, gravement brûlée”, a précisé la préfecture mardi soir.Les flammes, attisées par le vent, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Caracassonne, où des maisons ont été brûlées.  Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur, où au moins une maison avait partiellement pris feu, de même que plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, a constaté un photographe de l’AFP.”Le feu se propage très rapidement, car les conditions météo sont défavorables, c’est une des zones les plus sèches du département et le vent est soutenu”, a détaillé à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.”Sur place, ajoute-t-elle, le dispositif continue de monter en puissance. Concernant les moyens aériens, nous sommes au maximum des capacités nationales, neuf Canadair et cinq Dash, 980 pompiers sur place et 130 en renfort. C’est un sinistre d’une grande ampleur. La nuit va être longue”.Des hélicoptères bombardiers d’eau multiplient les rotations pour éviter que les flammes atteignent les habitations des villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, parfois en vain.- les populations doivent “rester confinées” -De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers.”L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Le département de l’Aude était placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude, département touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu et ralentissaient l’avancée des flammes, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.”On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000″, rappelait la semaine dernière à l’AFP Jean-Paul Baylac, en charge des Feux de forêt au Service départemental d’incendies et de secours de l’Aude.”Le vent devrait faiblir dans la nuit”, fait remarquer Lucie Roesch, espérant que la baisse d’intensité de la tramontane, qui souffle depuis le nord-ouest, cessera d’attiser les flammes.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Aude: un blessé grave dans un violent incendie, 4.000 hectares parcourus

Un incendie d’une intensité exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a fait mardi deux blessés dont un grièvement, selon la préfecture et a ravagé en quelques heures 4.000 hectares de végétation.Une personne est “en urgence absolue, gravement brûlée”, a précisé la préfecture mardi soir.Les flammes, attisées par le vent, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Caracassonne, où des maisons ont été brûlées.  Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur, où au moins une maison avait partiellement pris feu, de même que plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, a constaté un photographe de l’AFP.”Le feu se propage très rapidement, car les conditions météo sont défavorables, c’est une des zones les plus sèches du département et le vent est soutenu”, a détaillé à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.”Sur place, ajoute-t-elle, le dispositif continue de monter en puissance. Concernant les moyens aériens, nous sommes au maximum des capacités nationales, neuf Canadair et cinq Dash, 980 pompiers sur place et 130 en renfort. C’est un sinistre d’une grande ampleur. La nuit va être longue”.Des hélicoptères bombardiers d’eau multiplient les rotations pour éviter que les flammes atteignent les habitations des villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, parfois en vain.- les populations doivent “rester confinées” -De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers.”L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Le département de l’Aude était placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude, département touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu et ralentissaient l’avancée des flammes, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.”On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000″, rappelait la semaine dernière à l’AFP Jean-Paul Baylac, en charge des Feux de forêt au Service départemental d’incendies et de secours de l’Aude.”Le vent devrait faiblir dans la nuit”, fait remarquer Lucie Roesch, espérant que la baisse d’intensité de la tramontane, qui souffle depuis le nord-ouest, cessera d’attiser les flammes.

Aude: un blessé grave dans un violent incendie, 4.000 hectares parcourus

Un incendie d’une intensité exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a fait mardi deux blessés dont un grièvement, selon la préfecture et a ravagé en quelques heures 4.000 hectares de végétation.Une personne est “en urgence absolue, gravement brûlée”, a précisé la préfecture mardi soir.Les flammes, attisées par le vent, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Caracassonne, où des maisons ont été brûlées.  Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur, où au moins une maison avait partiellement pris feu, de même que plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, a constaté un photographe de l’AFP.”Le feu se propage très rapidement, car les conditions météo sont défavorables, c’est une des zones les plus sèches du département et le vent est soutenu”, a détaillé à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.”Sur place, ajoute-t-elle, le dispositif continue de monter en puissance. Concernant les moyens aériens, nous sommes au maximum des capacités nationales, neuf Canadair et cinq Dash, 980 pompiers sur place et 130 en renfort. C’est un sinistre d’une grande ampleur. La nuit va être longue”.Des hélicoptères bombardiers d’eau multiplient les rotations pour éviter que les flammes atteignent les habitations des villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, parfois en vain.- les populations doivent “rester confinées” -De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers.”L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Le département de l’Aude était placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude, département touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu et ralentissaient l’avancée des flammes, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.”On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000″, rappelait la semaine dernière à l’AFP Jean-Paul Baylac, en charge des Feux de forêt au Service départemental d’incendies et de secours de l’Aude.”Le vent devrait faiblir dans la nuit”, fait remarquer Lucie Roesch, espérant que la baisse d’intensité de la tramontane, qui souffle depuis le nord-ouest, cessera d’attiser les flammes.

Lebanon plans to disarm Hezbollah by year end

Lebanon’s cabinet on Tuesday tasked the army with developing a plan to disarm Hezbollah by year end, an unprecedented step since civil war factions gave up their weapons decades ago.The thorny decision follows heavy US pressure and comes as part of implementing a November ceasefire that sought to end more than a year of hostilities between Israel and militant group Hezbollah including two months of all-out war.The cabinet held a nearly six-hour cabinet session on Tuesday headed by President Joseph Aoun on disarming the group, which emerged badly weakened from the latest war, with its arsenal pummelled and its senior leadership decimated.The Iran-backed group is the only faction that kept its weapons after Lebanon’s 1975-1990 civil war, doing so in the name of “resistance” against Israel, which occupied the country’s south until 2000.Prime Minister Nawaf Salam said the government “tasked the Lebanese army with setting an implementation plan to restrict weapons” to the army and other state forces “before the end of this year”.The plan is to be presented to the cabinet by the end of August for discussion and approval, Salam told a press conference after the marathon session.Under the ceasefire, government authorities including the army and internal security forces should be the exclusive bearers of weapons in Lebanon.The cabinet is to continue discussions this week on a proposal from US envoy Tom Barrack that includes a timetable for Hezbollah’s disarmament.- Timetable -Information Minister Paul Morcos said Hezbollah-affiliated Health Minister Rakan Nassereldine and Environment Minister Tamara Elzein, who is affiliated with its ally the Amal movement, “withdrew from the session because they did not agree with the cabinet decision”.Long the strongest political force in Lebanon — with detractors accusing it of using the threat of its weaponry to impose its will on domestic decisions — Hezbollah has also seen that influence diminish since the conflict.The group’s chief Naim Qassem, in a televised address while the cabinet meeting was underway, said it would not disarm while Israeli attacks continue.”Any timetable presented for implementation under… Israeli aggression cannot be agreed to,” he said.Israel has kept up raids on Lebanon despite the November truce, mostly saying it is striking Hezbollah targets, and has threatened to keep doing so until the group has been disarmed.On Tuesday, Lebanon’s health ministry said an Israeli strike in Brital in the country’s east killed one person.”Are we being asked to engage in dialogue, or to surrender our weapons without dialogue?” Qassem said.Hezbollah supporters on mopeds and motorbikes roamed Beirut’s southern suburbs where the group enjoys strong support, brandishing the party’s yellow flag and pictures of its leaders, an AFP photographer said.- ‘Dictates’ -Qassem criticised the US envoy’s plan on disarming the group.”Whoever looks at the deal Barrack brought doesn’t find an agreement but dictates,” he said, arguing that “it removes the strength and capabilities of Hezbollah and Lebanon entirely.”Last month, Barrack urged Lebanon to “act now” to impose a state weapons monopoly.A Lebanese official with knowledge of the talks told AFP on condition of anonymity that Hezbollah will not surrender its weapons “without something in return — the Americans know this well”.Aoun last week said Lebanon was committed to removing “weapons from all armed groups including Hezbollah” and seeing them surrendered to Lebanon’s army.Lebanon is at “a crucial stage” and must choose “between collapse and stability”, Aoun had said.The international community has linked its support for the crisis-hit country to disarming the group, while Washington has failed to provide guarantees it will prevent Israel from attacking Lebanon.Qassem warned Israel against launching any new “large-scale aggression” because “if it does, Hezbollah will go on the defensive, “and this defence will lead to rockets falling inside the Israeli entity”.Before discussing the fate of its weapons, which it considers a matter of domestic defence strategy, Hezbollah has demanded that reconstruction of areas destroyed during the war begin.It has also demanded that Israel stop its attacks, withdraw from five border areas it has occupied since the war and release Lebanese prisoners.Ahead of the cabinet meeting, David Wood from the International Crisis Group said the militant group could apply pressure by objecting officially or encourage its supporters to demonstrate but a domestic confrontation was “not in Hezbollah’s interest”.